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[RP] Que du bonheur ! *

Le_g.
La vie, l'amour tous les jours c'est plein de petits soucis
Plus on est de fous et plus partout les embrouilles se multiplient
Alors autant fermer les yeux et attendre un peu que le ciel se dégage
Autant calmer le jeu et puis en rire au passage
Vu du bon côté
Tout va s'arranger car la vie:

C'est rien que du bonheur,
Tous les jours,
C'est rien que du bonheur
Vraiment rien que du bonheur
Chaque jour
C'est rien que du bonheur
*

Il chantonnait, se laissant guider par le vent ces derniers temps. Il avait décidé de reprendre sa vie en main...

Le troubadour, Le Gaucher, n'est plus que l'ombre de lui-même. Après un tour au tournoi de Genève, le voilà qui retrouve son fils, Nicolas. Ce gamin, il lui en f'ra voir de toutes les couleurs. Heureusement que l'encapuchonné veille sur lui, parce qu'à force de courir à droite et à gauche, le père n'a pas trop le temps de veiller sur lui, mais il se rattrape dès qu'il peut. Pour l'heure, il esquisse un sourire, en regardant son rejeton, pas peu fier de lui.

Sans lui, il sombrerait définitivement sans doute, dans la folie qui l'entraîne, mais il veut montrer à cet enfant que son père est là, qu'il ne le vendra pas comme lui-même fut vendu par son père. Bien entendu, il ne lui dira pas ce qui a pu lui en coûter de préserver la liberté de son fils, le petiot n'a pas besoin de tout savoir des affaires des grands. Il le regarde, et lui ébouriffe les cheveux.


Mon grand ? J'ai quelque chose pour toi.

Sortant de sa sacoche une dague emballée dans un chiffon, il la donne à son fils.

Tu as 12 ans aujourd'hui, tu es un homme mon fils, et s'il te manque encore des forces pour avoir une épée, je pense que ceci devrait te faire plaisir. Je t'apprendrai à t'en servir, quand l'heure sera venue.

Tout en observant les réactions de son fils, il poursuit.


On va aller voir maman, et après... on va aller rencontrer son père... ton grand-père. Je l'ai jamais vu.










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Nicolas_track
A force de s'entraîner au lancer de la noisette au lance pierre et a viser les pigeons,il atteignait désormais sa cible a tous les coups,ouais faut dire que le mioche hurlait de rire à chaque fois que le volatile se barrait en lanceant des piou piou de protestations.

A court de munitions,il posa son arme a côté de lui et poussa la chansonnette,son doigt dans le nez a la recherche d'une eventuelle boulette a composer.Parce qu'a douze ans,on ne fait plus pipi au lit mais on reste un morveux...et oui!!!!

j'ai tout manger...la barbe a papa
j'ai tout fumé ton bon tabac
et comme t'était toujours pas la,j'ai tout vidé ton pastaga

Comm' t'étais toujours pas rev'nu
J'ai tout haché menu menu
J'ai tout brûlé le beau tapis
J'ai tout scié les pieds du lit
Tout décousu tes beaux habits
Et mis le feu à ta pend'rie

Fallait pas m' quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là


Il releve le nez

attend c'est pas tout à fait tout,j'ai tout dépensé tes sous

Petit minois d'angelot c'est qu'on lui donnerait Aristote sans confession,mais en observant bien,y a ce sourire,celui qu'il a hérité de la Chiasse...

Et voila que papa lui sort un truc enchiffonné..Ses grands yeux bleux d'enfant se mirent a briller en déballant la chose,une dague,une vraie de vrai,pas une en bois mais une qui coupe qui est pointue et tout.

Le gosse relève la tête et regarde son père.Un regard fier et orgueilleux de cet homme trop souvent sur les routes à son goût mais qu'il voit néamoins comme un héros

Il prend la dague dans sa main gauche et la lève pointant le ciel,pestant contre le temps maussade qui empeche le soleil de faire briller la lame.


Merci papa.Un jour je serais grand et fort comme toi,et tout le monde s'inclinera devant Nicolas- la- terreur -de- la- mort- qui- tue.

On va aller voir maman, et après... on va aller rencontrer son père... ton grand-père. Je l'ai jamais vu.

Chouette!!!Tu crois qu'elle se rappelle de moi? La dernière fois que je l'ai vue,j'était pas plus haut que ca....se met a genoux

Il se releve,glisse sa main droite dans celle de son père

je suis content,je vais voyager avec toi

le tire un peu

dit c'est pas vrai hein! j'ai pas trop fait de bêtises quand t'étais pas la.

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Le_g.
Le Gaucher rit, un rire franc, joyeux, aux mots de son fils, sa fierté. Il le regarde, amusé d'apprendre les bêtises via une chanson.

Alors tu as dépensé tous les sous ? Bah, au moins, on voyage léger, c'est ce que j'préfère.

Ou comment dire qu'il est plutôt content du fait qu'ils vont pas attirer les regards de ses amis au paternel sur ce qu'ils pourraient transporter. Vrai qu'un lance pierre, des dagues, et une pioche, ça peut pas trop leur rapporter... Mais au moins, ils sont tranquilles, ils vont pouvoir voyager.

Le Nicolas - la - terreur - de - la - mort qui - tue suivi du sourire chiassique, lui fait se pencher vers son gamin, qui n'en est plus vraiment un. Lui prenant la main, parce qu'à douze ans, il n'est plus tout à fait un enfant, mais pas encore tout à fait un grand, il hoche la tête.


Oui mon grand, on va voyager ensemble, et on va retrouver ta maman. Elle ne t'a pas oublié, ne t'inquiète pas.

Avisant un tronc allongé près de la route, il lui montre et lui propose, heureux de pouvoir le retrouver et de pouvoir passer du temps avec lui, de pouvoir lui consacrer plus de temps aujourd'hui, et les jours à venir.

On s'arrête manger un peu ? J'ai du saucisson, du pain et puis de l'eau à l'armagnac.

Il sort de sa sacoche le nécessaire et lui montre sa dague et attrape dans sa poche un lien de cuir.

Tu vas pas la garder en main si ? Viens là... Tu vas pouvoir la mettre à ta ceinture, comme moi. Mais après le repas hein ! Tu vas pouvoir l'utiliser pour couper le saucisson.

Et hop, il lui attache le lien à la ceinture, et lui donne le saucisson, avisant qu'il est gaucher comme lui. Il le savait, mais le père voyant le fils tenir sa dague, il se voit à son âge. La seule différence est que son fils est libre, et que lui, était fouetté quotidiennement par le noble qui l'avait acheté. Le sourire qui éclaire le visage du Gaucher-père en voyant le Gaucher-fils, est celui de n'importe quel père pour sa progéniture, ou celui qu'il devrait être.

Il faut faire attention ça coupe bien hein !

Le laissant faire ses armes sur le saucisson qui pourrait fort bien se retrouver en tranche s'il est aussi habile que son père, ou en bouillie... il l'observe.

Ta maman, elle a eu un petit ennui de santé... en fait, heu... tu sais quel est le travail de maman, et celui que je faisais jusqu'à il y a peu de temps ?

Il va bien falloir qu'il le sache, le p'tit, alors autant le lui dire, avant qu'il l'apprenne, surtout s'il veut devenir un grand pirate...

Tu sais que les pirates ne vivent pas dans des châteaux ? Tu rêves plus de faire dodo dans un château comme quand tu étais petit ? J'sais que t'es grand maint'nant...
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Nicolas_track
Dormir dans un château?

il fit la moue.certes la vie de chateau c'était le pied mais ca manquait de piment pour le jeunot qui commenceait a avoir les talons qui démangent

je suis plus un bébé et c'est bon pour les filles ca...quand je serais très riche,j'en ferais construire un pour toi parsque tu seras très vieux et que tu devras te reposer. Mais d'abord il me faut un graaaand bateau,pour silloner toutes les mers.

Surexité a l'idée de naviguer sur les flots a la vitesse du vent et de faire trembler tous les autres capitaines de jalousie,il trépinait et gesticulait dans tous les sens,faisant des moulinets avec sa dague sans avoir conscience de pouvoir a tout moment blesser ou son père ou lui même.

Ses yeux s'arrondirent en voyant la nourriture,sentant son ventre gronder ferocement car un estomac de 12 n'est jamais facile a rassasier.


a l'attaqueeeeeeeeeeeeee!!!!!

Il leva son bras gauche toujours armé et en poussant des cris de guerrier pré pubere a la voix suraigue, l'abattit sur le saucisson,le tranchant en deux.La lame coupait bien,une coupe nette et précise.Il recommencea l'operation en tenant une moitié,d'abord d'un geste lent et ensuite plus rapidement,il coupa de belles rondelles le tenant de sa main droite et reculant ses doigts a mesure que la lame avanceait.Il regarda sa dague,enchanté.

c'est qu'il en bavait,le mioche..Il piqua une tranche de la pointe de sa dague et la tendit a son père.Il s'en servi une,l'étala sur une large tranche de pain et dévora avec appetit.

Il prit l'autre moitié ,sûr de son geste,un peu trop meme et répeta la manoeuvre avec moins de concentration que la premiere fois..Mal lui en prit,cette fois,a force de faire le mariole, il s'entailla le bout de l'index.
.

ouille!!!

Il secoua sa main et porta le doigt ensanglanté a sa bouche sucant la plaie.Il fit semblant de rien et s'adressa a son père d'un ton désinvolte,enroulant le membre blessé dans sa chemise

MMhhh oui je sais que maman et toi,vous etiez très serviables.Vous aidiez les passants a porter leurs affaires...

plissement de nez faussement naif et clin d'oeil complice au paternel et un regard rapide sur son doit qui ne saignait quasi plus

Même qu'elle m'a expliqué que j'ai frappé a sa porte d'en bas en plein transport.J'avais plus envie de rester au chaud.

Mais..mais...
.
se mord les lèvres elle est blessée?
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Le_g.
Moindre mal, Le Gaucher observe son fils, il le voit grandir, il devient un homme, même s'il lui reste encore certaines choses à découvrir. Le "ouille" lui arrache un nouveau rire.

C'est l'métier qui rentre, mon grand. Essaye quand même d'pas t'en couper un bout d'doigt, c'peut être utile pour certains boulots.

Ainsi, son fils sait. Il s'en doutait en même temps, les gamins du village, les gens qu'il rencontre ont du s'étonner que ses parents soient rarement avec lui, que son père revienne après certaines prises de mairies, ou certains procès... Les adultes lui ont sans doute fait passer de mauvais moments au p'tiot.

On peut dire ça comme ça... Aider à porter ce qui les encombre, aider à déménager des granges qui servent aux mairies, faire du grand nettoyage par le vide...

Avec ta mère, on disait aussi aller s'amuser sur les remparts, animer les rues des cités, ou encore de faire des représentations autour des feux de camps.


Un regard, toujours empli de fierté pour ce fils qui ne se laisse pas démonter facilement.

Plutôt que pirate, je te suggère soldat à la solde d'un noble, un mercenaire des mers, en gros, un corsaire... Tu fais la même chose, tu pilles, tu coules les navires, mais tu ne risques pas la corde ou l'empalement ou autres joyeusetés que les nobliaux pourraient apprécier.


D'un geste vif, après avoir mangé un peu, il lance sa dague et la fiche dans le tronc d'un arbres à quelques pas.

Et tant que tu sauras pas faire ça, dans une cible, tu restes près de moi. Quand tu seras capable de le faire, ça voudra dire que t'es capable de te débrouiller seul, on verra alors pour un autre genre d'initiation, mon grand.

Il se lève et va reprendre sa dague, un sourire aux lèvres, songeant à celui qui l'a formé, avec qui il a appris.

Bon, et si on allait voir ta mère ? t'as fini d'manger ?

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Nicolas_track
la corde?l'empalement?

Un frisson lui parcourt l'échine et ses yeux encore enfantins s'écarquillèrent.Il ecarta une meche de cheveux rebelle d'un mouvemant rageur

ha non je ne veux pas ca moi!Je ne leur laisserais jamais ce plaisir.Plutôt mourir!!!mais personne rira de ma carcasse!

Quelques tranches de saucissons plus tard,le sourire fût retrouvé en admirant l'adresse du père.Décidé et convaincu,car a son âge on est convaincu d'être plus malin que les "vieux",il prit sa dague et imitant le geste du Gaucher senior l'envoya valdingué contre l'arbre,sûr de planter sa lame à côté de la sienne.

Le sourire chiassique s'evanouit et laissa place a une mine boudeuse et déconfite,voyant sa cible manquée d'haut moins un bon pas,pas un des siens mais celui d'un homme de grande stature.

Papaaaa!!!regardes!!! l'arbre il a bougé...il me nargue,mais c'est pas possible!!

Il courut récupérer sa dague et répéta le geste.Le manche heurta le tronc et s'écrasa au sol..

De plus en plus dépité,le Nicolas-de-la-mort-qui-tue-nul-et-sans-vise alla ramassé les dagues père et fils et dit d'un ton boudeur.

]Il faudrait peut être se mettre en route non? Maman doit nous attendre..

Pas pour autant qu'il en oublia de terminer sa tranche de pain
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