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[RP ultra ouvert] Distrais-moi!

Ewen




Et c'est Margue qui m'ouvre, ça, c'est super génial, parce que si ça avait été la femme du géant, je serais resté dehors.
Je ne l'ai pas revu d'ailleurs, je me demande si elle sera là...

Sage, sage, est-ce que d'habitude je ne suis pas sage ?

Ça, c'est bien les adultes, dès que vous faites moins d'un mètre trente, ils partent du principe que vous êtes dix scies..dici...dissipé qu'il dit Enzo. Je me relève et je souris à Margue, parce que c'est une fille et que même si c'est pas mon amoureuse, je m'autorise à lui sourire, parce qu'elle est gentille et qu'elle ma rappelle la vieille Monique, celle qui m'appelait " Chenapan, reviens ici petit chenapan !".

Et je rentre. Et y a du monde. Et pas mal de gens que je ne connais pas. Et y a pas d'ours. Mais y a Gabrielle...


Gabrielle, elle, c'est mon amoureuse. Ses cheveux noirs, ses yeux bleus, son petit sourire. Et quand je serais grand, on se mariera. Bon, pour le moment elle ne le sait pas, mais je vois bien à sa manière de me détester qu'elle rejette fermement cette idée. Elle se protège... Parce qu'elle sait que quand je serais grand je devrais tuer son mari pour l'épouser. Mais c'est la vie.

Alors je regarde rapidement les autres en tirant sur mes manches et je tente de comprendre qui est qui. Aux premiers abords c'est jamais facile. Heureusement que j'ai écouté aux portes
Messire Enzo, dans le fauteuil. Sa femme, Gaby, ma belle Gaby, juste à côté. Andrea, la belle mère d'Enzo donc, assez grasse. Le médicastre, près de la fenêtre, qui préco.. qui.. pense que l'air frais et sec c'est mieux. A entendre le rafus dans le couloir, je pense que ça va encore arriver. Et on mange quand?



C'est vrai Enzo qu'on va voir des ours ? Et aussi des pestac' de feu ? Y aura des conteurs ? Moi j'adore les contes Vous aimez ça les contes Dame Gabrielle ?
Coccinelle
Elle suit une autre domestique, qui semble bien connaitre son affaire et l'emmène dans une salle où règne une certaine animation. Coccinelle n'a jamais eu de domestiques, n'en a même jamais vraiment côtoyés, alors elle remercie d'un léger signe de tête et laisse échapper un imperceptible "merci" sans savoir si remercier est dans les usages.

Si messire Enzo pensait s'ennuyer pendant sa maladie, c'est raté! Elle reconnait Louis qu'elle a croisé en taverne et elle se souvient vaguement, mais était-ce bien lui, qu'il avait parlé de jonglage.
Juste avant elle est entrée une femme, enceinte c'est indéniable, et de haut lignage semblerait il à en juger par ses paroles et son assurance joyeuse tout autant que sa mise, sobre et élégante. La bestiole sait bien qu'il ne faut pas juger quelqu'un à sa vesture et la plupart du temps elle évite de le faire, mais l'assurance qui émane de la Dame est trop évidente, trop naturelle pour être jouée, du moins le pense-t-elle.
Et puis il vient un môme, roux, et rien que pour ça il lui plait bien le môme. Il lui fait penser à son beau rouquin ais il a lui aussi l'air plus à l'aise qu'elle.

Coccinelle entre donc et se sent de trop: Elle n'est pas une domestique libre d'aller à son gré ou presque et qu'on ne remarque pas (ce qui entre nous ne lui aurait pas déplu à la bestiole), ni un membre de la mesnie dont la présence est évidente. Elle ne sait même pas si messire Enzo est au courant de sa venue.

Bref le flou total et intégral, pire qu'à l'entrée devant le garde.
Et, est ce la présence de nobles gens, la splendeur du décor ou la situation, mais elle n'arrive même pas à jurer in petto pour se détendre. Il faut pourtant faire quelque chose, prendre une décision. Elle se lance


Bonjour messire Enzo ..Gabrielle

Elle s'incline très légèrement et regarde le maitre des lieux avec un impalpable sourire amusé et soulagé: elle prend les choses en mains et tant pis si elle brule la politesse à quelqu'un. Certes elle aime les histoires de famille, certes la maison est bien plus animée qu'elle ne l'aurait cru et ressemble vraiment à une demeure qui va accueillir une veillée, mais elle ne peut rester là plus avant sans faire preuve d'indiscrétion.

Vous voyez que je ne vous fuis pas toujours...J'ai un fils et c'est à lui en premier que je pensais en m'éloignant la dernière fois mais votre épouse m'a dit que vous vous soigniez alors me voila rassurée.
J'étais...je suis venue à la demande de Dame Gabrielle pour vous faire part de contes et légendes d'ici. Mais comme je vois que vous avez du monde pour vous distraire, je pense que je devrais me retirer.
Je repasserai si vous le désirez

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Gabrielle_montbray
« The show must gon on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on »

- Queen -

- C’est pire qu’une Église vide. Je m’ennuie. Faites donc quelque chose...

Enzo, Enzo, Enzo. Gabrielle retient un soupir. Que son mari est donc exigeant. Toujours. Quel que soit le lieu, le moment, il attend beaucoup d’elle. Trop probablement. Elle lui sourit et se penche pour un rapide baiser. Ces derniers temps, les contacts entre eux deux se réduisaient à pas grand chose, les discussions aussi, Enzo semblait ailleurs, perdu dans des pensées sombres qu’il ne partageait pas. Gabrielle ne savait pas bien quoi faire, elle se sentait de trop, inutile, et incapable de rendre son mari heureux. Elle savait qu’il était persuadé que le Très Haut le punissait de ses péchés en lui envoyant cette maladie qui semblait lui déchirer les poumons à chaque respiration et qu’il pensait que la prière
Gabrielle se redresse, ça s’agite devant la porte, un dernier coup d’œil à sa robe et un sourire au premier arrivé.


- Le bonjour Louis et merci d’être venu. En effet plus sous la tente… mais je crains que ça ne sois là bas qu’il ait attrapé cette saleté de toux et… Jayzabelle !


Gabrielle s’interrrompt et sourit largement à la jolie brune et à son… amie ?

- Jayzabelle, je vous présente Louis, il danse avec les flammes.Louis, Jayzabelle est maire de Narbonne et nous nous croisons régulièrement au rythme de la vie…

Du coin de l’œil, Gabrielle voit le gamin entrer dans la pièce et leur foncer dessus. Le petit protégé d’Enzo. Un petit rouquin édenté qu’il a trouvé elle ne sait où. Et qu’il a ramené pour une raison mystérieuse. Evidemment, Enzo n’a pas demandé son avis à Gabrielle. Ewen est là. Le page d’Enzo, son apprenti écuyer. La brune le regarde alors qu’il s’approche. Le gosse semble avoir trouvé des mères d’adoption parmi les femmes de la mesnie, il se fait chouchouter par la femme de Samson dont la gamine doit avoir le même âge plus ou moins, par Margue aussi, peut-être par d’autre. Gabrielle ne sait pas bien. Elle se tient éloignée d’Ewen le plus possible, les enfants l’angoissent de manière générale et puis elle en veut un peu à Enzo de l’avoir ramené. Pas lui en particulier, mais de lui imposer sans cesse du monde, sans jamais la consulter avant. Et puis, le petit la renvoie sans cesse à son état, à l’autre, le sien, celui qui va arriver. Et elle n’aime pas ça.

- C'est vrai Enzo qu'on va voir des ours ? Et aussi des pestac' de feu ? Y aura des conteurs ? Moi j'adore les contes Vous aimez ça les contes Dame Gabrielle ?

Gabrielle le regarde. Qu’est-ce qu’il est bavard ce gamin. Il lui rappelle Luisa. Du coup, elle lui sourit, bien malgré elle. Pas facile de rester de marbre devant tant de spontanéité.


- Oui, j’aime ça. D’ailleurs tu vois, Coccinelle qui arrive vient nous raconter des histoires.


Ou pas. Gabrielle écoute Coccinelle et demeure incertaine. Est-ce que la conteuse pense qu’elle est inutile ou est-ce qu’elle veut juste partir parce qu’elle a changé d’avis ?

- Moi je pense que vous devriez rester, Coccinelle. Nous serions tous vraiment déçus de ne pas entendre vos contes… Ewen tout particulièrement.

Et de poser sa main rapidement sur les cheveux du page.

-Mais je peux comprendre que tout ce monde impressionne un peu, je ne voudrais pas que vous vous sentiez mal à l’aise, je ne pensais pas vraiment que nous serions si nombreux.

Un sourire à Coccinelle. Gabrielle aime bien la femme du juge mais elles se connaissent peu et il est difficile pour elle de savoir ce que pense la jeune mère. Et puis, vraiment, l’idée c’est que tout le monde s’amuse et passe un bon moment, rien de plus. Et ça ne se force pas ce genre de choses. Coccinelle est donc bien évidemment libre de partir ou de rester. De conter ou de simplement profiter des autres animations. Gabrielle se dit qu’elle aurait du préciser qu’elle pouvait venir avec Virgile et Clovis.

Mais elle n’a pas le temps de se perdre en réflexion sur ses manques de qualité en tant que parfaite hotesse de maison noble. La « belle mère » d’Enzo est dans la place et elle tiens manifestement à ce que ça se sache. Gabrielle se souvient de la femme, croisée lors de l’épique mariage au Mont Saint Michel. Mais si elle est la femme d’Alcalnn, Gabrielle se fait nonne. Comme se retrouve-t-elle ici ? Mystère. Pourquoi ? Mystère aussi. Enfin, elle a peut-être quelques talents cachés, allez savoir. Dans les souvenirs de Gabrielle, elle était plutôt amusante lors de leur rapide rencontre. Les yeux bleu sombre fixent un instant le ventre de la femme. Est-ce à ça qu’elle devrait ressembler elle aussi ? Non qu’elle trouve la presqu’inconnue énorme. Non, elle ressemble à toutes les autres femmes enceintes que Gabrielle a croisé jusque là. C’est son ventre à elle qui est anormal. De toute façon, Gabrielle va enfanter un monstre, elle en est presque certaine.
Vite chasser les noires pensées. Un sourire.


- Le bonjour et bienvenue. Rappelez-moi votre nom, je crains que Margue l’ait omis en vous annonçant.


Traduction :
Le spectacle doit continuer
A l’intérieur mon cœur se brise
Mon maquillage s’écaille peut-être
Mais mon sourire est encore là
*La robe est une création d’Amadeus, disponible à l’atelier des Doigts d’Or

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Jayzabelle
Aucun endroit n’est similaire à un autre. Les maisons sont les reflets de ses habitants habituellement. Jayzabelle laissa son sombre regard effleurer les tapisseries du halle d’entrée, le petit canapé afin de faire patienter convenablement les invités. Chaleureux. Étrange, elle n’aurait pas cru tout de même. Certes oui, c’était question de bienséances et de pouvoir, de noblesse aussi d’avoir une maison richement décorée. Mais chaleureux… Enzo ?! Elle n’aurait pas cru cela possible. Du moins pas avec sa seule et unique rencontre. Pouvait-elle s’être trompée sur le caractère du Senher ? Possible oui, elle était jeune et bien naïve à bien des égards mais tout de même... à moins que ce fut la Donà Gabrielle qui avait décoré la maison. Parce qu’il fallait bien reconnaitre que cette femme avait un charme. Oui… plus son genre et puis, les broderies ce n’est pas l’affaire des hommes… on le sait tous !

Perdues dans la contemplation des murs, d’un portrait également, elle fut interrompue par une question timide derrière elle. Isabella réclamait son avis. Elle se tourna pour regarder la ravissante femme. Elle ne faisait certes pas à sa place, fallait pas se leurrer mais elle était belle. Elle avait de ses charmes que les hommes savent reconnaitre… tout dans les lèvres pulpeuses, les seins débordants et les fesses rebondies hein ! Après, si vous regardiez son regard, parce que oui… les courbes c’est pas tout hein ! Bande de… Bref, son regard était pénétrant, chavirant. Une belle chevelure bouclée et tout aussi ténébreux que son regard. Comme quoi cette femme était mystérieuse quand même. Comme tout avec sa profession. On l’a disait une des meilleures. Mais bon, surement pas elle qui en jugerait. Elle était là pour le Senher, il s’avérait que c’est lui qui trancherait la question.


Bien sûr Isabella, vous êtes parfaite. Je sais que ses vêtements ne sont pas trop dans votre quotidien mais il est important de faire bonne figure chez cette noblesse. Elle compte beaucoup pour moi.

C’était exact. Gabrielle étant sœur de vassalité, elle ne la connaissait pas bien mais il était important pour la brune qu’elle s’entende. Peut-être ne seraient-elles pas amies, peut-être que si. L’avenir le leur dirait mais il était essentiel que du respect s’installe. Les deux femmes avaient la même Suzeraine et l’aimait aussi profondément l’une que l’autre bien que possiblement pour des raisons différentes.

Son accompagnatrice hocha la tête lorsqu’une dame vient à leur rencontre. Elle demanda qui annoncer et leur demanda de la suivre. Une soubrette au vu de son accoutrement. Polie bien que pour la demoiselle d’Alverny, un peu trop curieuse à son goût. Il est clair qu’au regard que l’employé jette ici et là, dans les cuisines plus tard, il y aura commérages. Mais quelle fasse, la donzelle en a cure. Si ça peut les aider à mieux se sentir. Elle n’était pas dupe, c’était partout dans tous les domaines ce genre de ragots de cuisine.

Elles suivirent la demoiselle jusqu’à la grande salle où bien des convives résidaient déjà. Elle remarqua le souffrant bien installé sur un fauteuil Il avait l’air de s’ennuyer et pas d’excellente humeur surtout quand une quinte de toux l’assaillait. Plutôt normal. Vous serez jovial vous si vous vous crachiez les poumons ? Encore qu’elle ne se fût pas trompée Jayzabelle, première impression persistait. Il avait l’air d’un homme austère… bien malade alors qu’il devrait être faiblard, gentil et fait pitié. Si si, avec une moue plaintive et tout et tout… Nan… pas son genre de toute évidence. Dans quoi s’était-elle embarqué la brunette. Du coup, elle était terrifiée d’avoir fait un faux pas là. Isabella avait intérêt à être à la hauteur.

Un tour circulaire de la pièce… Gabrielle était près de son mari, Un jeune garçon pour le moins adorable posait une question à Enzo. Tiens, elle ne savait pas qu’ils avaient un fils. Un homme non loin tentait d’ouvrir une fenêtre. Est-ce bien raisonnable vu l’état du Maistre ? Lorsque la Donà remarqua la brune, un ton exclamatif de surprise mais à son sourire une bonne. Cela lui réchauffa rapidement le cœur. Aussitôt Gabrielle lui présenta l’homme qui semblait nerveux. Jayzabelle le reconnu. C’était Louis. Elle lui avait été présenté une fois à Narbonne, une autre à Montpellier mais sans plus. Jamais elle n’avait eu réelle discussion avec lui mais beaucoup de ses rumeurs de fonds de cuisines lui étaient parvenues. Enfin… Plus loin une autre femme qu’elle ne connaissait pas et la rouquine. Ah oui, celle-là aussi elle l’avait déjà vu, à l’anoblissement. Is… quelque chose… un nom difficile à retenir. Elle devrait lui redemander.

Elle poussa un peu Isabella qui semblait pris de panique soudainement et qui se murmurait des trucs à elle-même vers le fauteuil d’Enzo. La brunette lui murmura doucement


Calmez-vous, tout ira bien, je vous assure…

Elle arriva devant le couple et l’enfant. Elle gratifia tout le monde d’un sourire qui se voulait aimable et chaleureux avant de prendre la parole sur le même ton.

Senher… Donà... Très heureuse de vous revoir bien qu’il aurait été préférable dans d’autres conditions bien entendu. Donà Gabrielle, n’ayant pas de talents qui auraient pu convenir je ne le crains au Senher, j’ai décidé de faire appel à une Narbonnaise, Isabella. Je crois qu’elle arrivera certainement à divertir chaque convives ici présentes si tel est votre souhait.

Elle avait omis de dire ce qu’elle était venue faire. Ça faisait une différence ?! Seul les regards ou les paroles possiblement répondrait à cette interrogation…

Elle salua le jeune garçon d’un grand sourire avant de faire de même pour Louis.


Bonser Messer, nous nous connaissons. Je suis heureuse de vous revoir. Vous vous portez bien ?

L’homme semblait étrange. Bah, il lui avait toujours semblé ainsi mais étant mauvais garçon, toujours un peu ce qu’ils sont et en général… plutôt attirant par ce mystère qu’ils dégagent. Il ne faisait pas exception à la règle habituellement, mais pas là. Elle était loin de se douter de la raison qui le troublait ainsi. Et cette compréhension se trouvait justement derrière elle.

La brune se tourna à entendre une dame s’exclamer sur un ton un peu sarcastique de la compétence de la mesnie. Elle hausse un sourcil et la détaille, se retenant de rire en serrant les lèvres fortement. Elle sait se tenir la jeune habituellement mais là… Avoir su, elle aurait pu laisser Isabella s’habillé comme elle voulait. La pauvre a une robe qui va se déchirer si elle ose respirer durement tellement son ventre est tendu. Déjà la maitresse de maison va au-devant de la femme. Elle va se faire jeter dehors celle là ? Tiens, ce pourrait être intéressant. Si Enzo voulait du divertissement, il allait peut-être en avoir plus vite que prévue.

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A reconstruire !
--Isabella...


C’est long… normal que ce soit si long ? Fait pas un peu chaud dans cette halle surchargée ? Chez nous, les halles… bah on a pas ! Tu cognes. Tu rentres et puis basta ! Après … après… bah tu fais ce qui faut ! En deux minutes la visite de la chaumière s’est finie ! Elle se sent pas trop à sa place ici. Elle a des nausées. Faites trop chaud… cette robe elle serre trop, j’arrive pas à respirer ! J’étouffe ! Au Secours !!!! Hého c’est pas bientôt fini la dedans ! Elle se parle à elle-même, peut-être que ça va le faire… ou pas… Juste à regarder la nobliote là qui est en admiration devant un foutu portrait d’une vieille bique ou je sais pas… ça lui fout le tournis ! P’tain mais pourquoi elle a accepté ce job ?! Parce qu’elle sera grâcement payé. Parce qu’avec un peu de chance, tellement bien payé qu’elle pourra déménager du ghetto de Narbonne et peut-être acheter un petit lopin de terre et en vivre si elle arrive à bien administrer son argent. Et puis Jayzabelle a été tellement gentille, elle lui doit bien ça sinon elle aurait eu de graves ennuis.

Un soupire, la tête haute, le dos droit. Oups, ça fait sortir sa poitrine ça. C’est bon ou pas ?! Faut que ce soit aguicheur ou pas ?! Mais si, toujours bon pour les ‘’ petits extra ‘’ est bien ? Isabella demande à la seule personne présente. Au sourire de la Mairesse, elle se sent soulagée. Ça semble allé oui. Et si elle partait ? Non, sa patronne lui dit à quel point leur présente est importante ici. Et un peu plus de pression c’est possible ?! P’tain… dans quoi encore elle s’est embarqué la nouille ?! Lève la robe, prête à se sauver en courant… Trop tard…

Oui, on vient les chercher. La fille c’est qu’elle la lorgne en plus. Ouais bien si elle pense qu’elle l’a pas vu, elle peut se mettre un doigt dans l’œil et l’autre dans… ok ok… pas de vulgarité… je respire… je respire… J’Y ARRIVE PASSS…. Pitié… on pourrait pas détachée un peu ce lacet j’ai pu une paire de seins la… c’est des galettes écrasées avec des bords arrondis. Elle fait tout de même au côté de la brune. Et dans sa petite tête de linotte ça craint durement ! Soupire-respire. Un pas devant l’autre. Soupire-respire, un pas devant l’autre. Ça va… ça va… ça avance doucement.

Les yeux aux sols à regarder ses pieds pour être sûr de pas trébucher, elle ne voit pas que tous ont les yeux sur eux, sur elle. Une grande femme avec des cheveux ébènes, gracieuse et fière se tient à côté d’un homme qui a pas l’air bien du tout. Enfin, elle a vu pire chez eux quand même. Si ça se trouve, y’a pas grand-chose. Un petit caprice de rien du tout.

Elle est poussée en avant. ATTENTION…. Elle manque de basculer vers l’avant. Un nouveau soupire. Un peu plus et ça y était ! Personne a vu ça ?! Un coup d’œil à droite, un à gauche. Un gamin, une rouquine, une femme en retrait et un homme. Pas mal celui-là… de suite… oui… lui… Elle détaille la belle là. Quand même, va y avoir peut-être des trucs intéressant pour souper… Arf… le buffet c’est pas par-là Isabella… on reste concentré sur l’objectif qui est… Ha bien oui, le toussoteux. Beurk… et elle va devoir le toucher. Vous imaginez ce qu’on peut chopper à toucher les porteurs de microbes ? Vaut mieux même pas imaginer toutes les saloperies ! Pas grave, elle a promis, elle fera.

Elles sont là, elle bouge pas pour le moment. Pas parler sauf quand ce sera le moment. Moins t’en dis, moins tu fais des bêtises non ? Sur que c’est vrai voyons ! Reluque un coup encore le ‘’ dessert ‘’ c’est qu’il est plutôt bien foutu quand même hein… Oups…le regard est requis ailleurs. Elle se force à rester fixe sur l’objectif. Et enfin elle salue. Petite courbette qui se veut salutaire de noblesse… mais pas du tout mais enfin. Elle fait ce qu’elle peut vu la situation. Faut pas lui en vouloir.


Da… donà !

Comme ça qu’elle disait Jayzabelle ? Apparemment oui puisqu’elle sourit.

Senher. Ravie de vous rencontrer. Isabella Sanchez, je serais là pour vous dire les moindres secrets de votre avenir.

Voilà, c’était tombé. Elle en avait pas trop dit ? Parfait, ça semblait aller. Et puis, encore fallait-il que l’homme est avenir parce que si c’était les quatre planches, pas sûr qu’il allait aimer le divertissement ….

La dame de la maison fait les présentations du ‘’ fruit défendu ‘’ avec la patronne. Louis. A retenir assurément. Elle lui fait un beau sourire. Mais il regarde déjà derrière elles. Y’a plus intéressant ?! Elle se retourne en parallèle à Jayzabelle pour voir une femme entrée. Étonnamment, les regards ne sont plus tous sur elle mais l’autre là ! On peut là garder celle là ? Parce que pendant qu’elle attire l’attention, vais pouvoir respirer ! Quoique… impossible avec ça ! Elle rage entre ses dents à ce diaphragme qui va écraser. Et la suite, c’est quoi ?!

Une nouvelle qui entre. Plus douce, plus calme celle-là. Elle a plutôt l’air gentille. Pareille que la mairesse Narbonnaise. Les gens sont pas tous bizarre finalement dans la Capitale. Encore heureux. Assez de changements pour elle comme ça ! Y fait pas un peu soif là ?! Dans ma tête encore ? Oui, possible mais quand même…
Enzo
    [ - Grande salle, Oustau ]


C’est la voix de Margue qui le rappelle quelque peu à la réalité de l’instant. Louis ? Le jeune noble malade tourne le regard vers le mendois, dubitatif. Qu’est-ce qu’il fait ici, à l’Oustau ? Et surtout, pourquoi Margue l’annonce à Gabrielle en premier ? Vrai qu’il est malade, mais est-ce que sa femme aurait invité l’ancien brigand pour quelconque chose ? Des questions, peu de réponse évidemment. Puis tout semble s’enchainer devant le regard du jeune Seigneur. Après, Louis, Jayzabelle et une femme. Sa belle-mère. Sa belle-mère ? Les sinoples de se poser surpris sur la femme grosse. Il ne se souvient pas de son nom s’il l’a déjà su un jour, mais clairement qu’il se souvient de qui sait. Et Margue de la présenter telle qu’elle. Petit rire, grosse quinte de toux. Mais c’est quoi tout ce bazar ? Son regard cherche celui de Gabrielle, mais trop de monde. Impossible d’arriver à capter son attention pour comprendre ce qui se passe. Enfin, il ne va plus s’ennuyer maintenant !


- « Bonjorn Louis. Je vais... »

Et bien sur la quinte de toux revient à ce moment là. Saleté. Puis de soupirer en épongeant son front à l’aide d’un tissu.

- « Euh, je ne sais pas. Faudrait demander au médecin. »

Il n’est pas un peu étrange le Louis là ? Enzo ne dit rien et tousse encore un peu regardant ce qui se passe autour d’eux. Des gens. Autre que la mesnie. Pas de plafond de chambre à regarder. Et le jeune homme de sourire un peu. La surprise est réussit. Définitivement.

- « Je vous ai vu l’autre fois dans la taverne... mais danser le feu ? »

Mais ça continue autour et y’a Andrea qui y va d’un petit commentaire sur Louis. Léger sourire. Il ne sait pas ce qui se passe entre les deux. Il ne sait même pas que c’est elle la mère de Nicolas. Rencontrer au mariage de sa sœur, la Chiasse s’était pendu au bras de son père avant qu’ils furent tous jetés dehors.

- « Il ne veut pas être engagé par moi, je pense. »

Et de cracher ses poumons de nouveau tandis que c’est le petit Ewen qui débarque à ses côtés. S’il sombrait dans l’ennui et ses pensées sombres quelques minutes plus tôt, là ça s’agitait tellement qu’il ne pensait à rien. Ou juste à ce qui se passait à l’instant. Donc le rouquin débarque et parle. Depuis ce jour au Lac il parle vachement ce petit. Quelque peu agaçant, d’ailleurs. De soupirer un peu. Pour la forme. Il devrait lui montrer les bonnes manières à ce gosse et la discipline au lieu de resté assis comme il est. Malade. Une punition divine, ça ne peut être que ça. Et Enzo de sombrer de nouveau dans ses idées, mais vite chasser par l’arrivée de Coccinelle.

- « Un ours ? »

Puis Jayzabelle s’avance vers eux. Il l’avait rencontré qu’une seule fois. Il ne sait pas bien s’il avait laissé une bonne impression à la jeune femme, mais s’en foutait éperdument. Elle était venue – à la demande de Gabrielle à ce qu’il comprenait – c’est que ça devait pas s’être passé si mal. Ne lui avait-il pas fait peur d’ailleurs avec Audoin ? Oui, Jayzabelle avait fait partie des « victimes » de l’idée folle du Seigneur de Falmignoul.

- « Jayzabelle... Que’elle meilleur moment de revoir quelqu’un avant qu’il...»

Meurt. Mais Enzo tait le mot parce qu’il n’a pas envie de faire paniquer sa femme. Il va guérir. Il l’a promis après tout, mais comment allait-il arriver de se faire pardonner ses pêchers et montrer au Très-Haut qu’il méritait de survivre ? Mais qui est cette femme avec Jayzabelle ?

- « Ehm... Enzo, Seigneur de Falmignoul. »

Ça n’est pas parce qu’on est malade qu’on ne sait pas se présenter comme il faut. Et de tousser de nouveau et toiser l’inconnue. Les moindres secrets de son avenir ? Intéressant. Sauf si elle lui annonce qu’il sera mort dans la semaine avec son teint blême et sa toux grasse. Il regarde donc tout le petit attroupement autour de lui. Petit sourire.

- « Ne seriez-vous pas tous là pour me distraire ? Bien. Je vous écoute Isabella. Et nous pourrions regarder Louis et son feu ensuite ainsi que les contes de Coccinelle, si elle veut bien rester ? »

Il voulait bien qu’elle reste. Il l’aimait bien Coccinelle et voulait bien savoir ce qu’elle avait à raconter. Les sinoples de se déposer sur Gabrielle et lui sourire, un merci silencieux peut-être. Il ne risque pas de s’ennuyer avec tout ça. Il oubliera peut-être ses mauvaises pensées, et le jeune malade de tousser de nouveau dans l’attende de la suite. De toute manière il était assis là, et ne pouvait pas faire grand chose d’autre.

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©JD Marin
Isleen
[Au fond, est-ce que ranger ça ne revient pas un peu à foutre le bordel dans son désordre?]
Philippe Geluck


C’est quoi ce bordel ?
Pas que cela la regarde, logiquement cela ne devrait même plus. Elle ne devrait même pas être ici à vouloir prendre des nouvelles. Mais bon depuis qu’elle a admis avoir un cœur, que celui-ci s’est décidé de battre aussi pour les autres, ce raclure en profite! Il gambade joyeusement dans tous les sens, à tout va, s’intéresse aux autres, à ce qu’ils éprouvent, ressentent, sans compter ce qu’il lui fait subir à elle , mais laissons cela ce n’est pas l’interrogation du moment. Il faudrait être aveugle pour ne pas se poser la question sur ce qui se passe aujourd'hui à l'Ostau. Robin fait entrer, tout un tas de monde, comme dans un moulin alors qu’il la laisse à la porte à attendre, il ne lui décoince pas un mot ou presque, ce qui n’est pas tellement nouveau, Marge lui donne un bonjour à la vitesse d’un cheval au galop, si bien qu’elle a à peine eu le temps de lui en retourner un, alors lui poser la question sur ce qui se passe ici, c’est mission impossible. D’ailleurs, ils font quoi ici? Un grand ménage automnal ?

C’est quoi ce bordel ?
Qu’à cela ne tienne, la rouquine aura la réponse par elle-même. Et c’est d’un pas curieux qu’elle s’avance donc, vers le sein des seins, notant au passage la fenêtre qui s’ouvre alors qu’elle s’approche. Louis ! Choc tel un coup à l’estomac, elle ne s’attendait certainement pas à le revoir aussi vite. Et heu…. "Stop ! Il n’est qu’un ami, idiot de cœur, va pas te remettre à battre la chamade pour lui !" Mer.de. C’est plus difficile qu’elle ne le pensait, même avec l’évolution de ses sentiments pour Audoin. Que fait-il donc là ? Qu’est ce qui se passe aujourd’hui ?
On s’arrête un temps ou reprend contenance un moment et puisqu’en ce jour, l’Ostau est un moulin, le minipouce ne se fait pas prier et entre sans attendre que Marge ne lui ouvre la porte. Après tout, c’est elle qui l’a laissé passé. On ouvre, on entre, on s'avance jusqu'à la Grande salle, et… la vache ! Il y a la foule des grands jours ! Quelques têtes connues de la mesnie, et puis Coccinelle, le petit Ewen , Jayzabelle et une brune, une femme plus qu’enceinte, surement des jumeaux vu la façon dont le ventre se tient, à moins qu’elle ne se trompe, mais ça ce n’est pas son soucis, près de la fenêtre Louis, et au milieu de la grande salle, le roi sur son trône et la maitresse des lieux à coté.

C’est quoi ce bordel ?
La rouquine salut juste d’un signe de tête, faut rester poli quand même, mais ses onyx sur Gab posent la question. Bien prudemment, elle ne s’avance pas dans la salle, histoire de pouvoir faire un repli stratégique si besoin, dès fois qu'on lui demanderait de ranger le bordel.

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Charlyelle
Elle vaquait entre les cuisines et la chambre désertée maintenant. Vu le brouhaha, elle a tôt fait de trouver les lieux actuellement occupé. Maintenant qu'elle a mis le maitre-queux au pli, elle va peut-être s'octroyer un temps de...tranquillité.
Mouai sauf que déjà il y a comme un quelque chose qui la titille. Quel est le crétin qui a ouvert la fenêtre !!
De son pas félin, en voila une qui fonce droit sur l'objet du délit. A la sauvage, yeux rivés sur l'espagnolette de la fenêtre, ça évite de devoir balancer des signes de tête à droite à gauche. De toute manière, elle ne connait strictement personne. Tout juste note t'elle ce qui ressemble à une diseuse de cartes. Enfin. Si c'est du genre qu'elle connait doit pas faire que dans les lignes de la main la donzelle.
Un coup d'épaule. Pardon, pardon, je viens fermer la fenêtre, manquerait plus que le Seigneur nous crève sur son trône. Alors que le spectacle n'aurait pas encore commencé ça serait navrant. Ah oui c'est Louis qui la gêne mais elle joue des bras et des épaules et ..VLAM !! une fenêtre de fermée.
L'Ecossaise s'y adosse, plaquant le creux de ses reins bien contre l'espagnolette. Quiconque ne risque pas de la rouvrir cette fenêtre. Les embruns jettent un oeil quasi-blasé dans la salle. Elle déteste le monde. Et tiens là-bas tout au fond une connaissance. Chevelure de feu.
Une main qu'elle lève, lui faisant signe de la rejoindre. Oui l'Ecossaise et l'Irlandaise parait qu'elles font des balades ensemble maintenant.

Isleen, ne restes pas toute seule au fond, ramènes toi avec moi je m'ennuies.

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Coccinelle
Coccinelle rougit quelque peu et sourit, pas bêtement, mais de plaisir. Oui de plaisir, car en deux minutes les maitres du domaine lui ont demandé de rester, et qu'on a beau se dire qu'on est juste venu comme ça, pour rendre service, personne ne reste jamais insensible à ce genre de demande, pas elle en tout cas.

Alors elle va rester. D'abord parce qu'elle le lui a promis et ensuite parce qu'elle aime bien Gabrielle, sa franche honnêteté qui ne s'embarrasse pas de fioritures et qui au moins vous permet de savoir clairement où vous en êtes. Et quoique noble, et consciente de son statut, elle ne cherche pas à en abuser. Et puis elle va rester aussi pour messire Enzo qu'elle découvre lentement, qui depuis quelques temps l'intimide un peu moins, qu'elle a vu aimable sous des dehors parfois hautains. Heureusement qu'elle ne s'arrête pas toujours à sa première impression la bestiole.

Nénette qui l'a élevée, n'était qu'une "fille de ferme" comme disait, avec mépris, le maistre de la maitairie où elle a grandi. Bon c'est vrai qu'elle manquait clairement de savoir vivre. Mais elle savait jauger les gens sans les juger. Et si elle n'avait pas transmis tout son savoir en ce domaine à sa fille adoptive, elle lui avait en tout cas clairement fait comprendre qu'on ne devait jamais s'arrêter à ses premières impressions, qu'il était toujours bon de prendre son temps avant de se faire une opinion et que cette dernière ne devait jamais, jamais, être définitive . Chose difficile que Coccinelle essayait de mettre en pratique, pas toujours avec aisance, pas toujours avec succès non plus il faut l'avouer.

...En tout cas voilà comment elle en est arrivée à accepter de venir pour un seigneur qui au tout départ l'avait clairement refroidie par la hauteur et la glaciale distance qu'il mettait entre lui et les autres. Et s'il reste tout de même une énigme pour elle, elle se donne à présent le temps pour en résoudre une partie.

Vous avez raison messire Enzo...Voyageons dans le temps! Laissons le futur parler le premier, il est changeant . Dame Isabella a surement beaucoup à dire. Le passé que je vous raconterai après que messire Louis aura jonglé est, lui, beaucoup moins insaisissable. Il peut attendre

Elle se sent mieux la bestiole, et Isleen puis Dame Charlyelle sont entrées. Et cette sensation d'être inutile, de trop revient à la charge. Elle les a rencontrées, elle connait un peu Isleen, oh à peine, mais cette dernière lui est sympathique. Et quoi que l'entrée du médecin de la mesnie l'aie impressionnée, ce n'est pas tant la personnalité des gens accueillis que leur nombre qui la fait replonger. Mais c'est trop tard, elle vient de dire qu'elle fera un récit. Elle restera!

Elle restera mais à cet instant, il lui faut trouver quelque chose à faire, quelque chose pour faire taire cette envie de fuir le monde. Et de se tourner vers Gabrielle, pour lui demander tout bas


Voulez vous que je dispose les chaises pour que tout le monde puisse en profiter?

Faire quelque chose. Occuper ses doigts pour vider son esprit. Du moins c'est ce que Coccinelle espère.
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Le.gaucher
Debout près de la fenêtre, il attendait l'accord du Senher, bah oui, l'est pas d'la maison, le Louis, alors il patientait. La phrase d'Andréa ne lui a pas échappé, malheureusement.

Enzo : Bonjorn Louis. Je vais...Euh, je ne sais pas. Faudrait demander au médecin.

Il incline la tête et s'écarte de la fenêtre, la laissant fermée donc. Il s'approche du Senher Enzo et esquisse un sourire, un peu dérangé de le voir dans cet état.

Enzo : Je vous ai vu l’autre fois dans la taverne... mais danser le feu ?

Louis : Oui, Senher, danser le feu. M'souv'nais pas trop d'avoir jonglé d'vant vous, mais oui, les flammes, elles ont une vie.

Disant cela, il s'accroupit devant la cheminée, histoire de s'occuper à quelque chose et prépare son matériel pour faire danser le feu dans quelques instants.


Margue : Madame, la belle-mère de Monsieur est là

Andréa : Oh, vous avez embauché du nouveau personnel de maison? Pas sûre que vous ayez fait une bonne affaire...

Se relevant en entendant la voix de sa chiasse, son enquiquineuse, celle qu'il aime et déteste à la fois plus que tout au monde. La femme de sa vie, celle qui y revient en pointillé, 'fin, là, pas qu'en pointillé vu l’embonpoint de la Colombe qui doit plus beaucoup voler... Il la toise du regard, l'observe, et voyant que l'actrice est de sortie, il en joue également, s'inclinant devant elle, limite à toucher le sol, exagérant très largement les gestes, parce qu'il n'a pas l'intention de donner le change longtemps, et qu'il a pas surtout, l'intention de laisser Sa Chiasse le rabaisser très longtemps. C'est donc d'une voix très humble, le ton monocorde, qu'il annonce.

Louis : Ma bonne Dame, le petit personnel de qualité est si difficile à trouver de nos jours. Il faudrait faire le tour du Royaume pour dénicher la perle rare qui saurait satisfaire convenablement ses maîtres.

Enzo : Il ne veut pas être engagé par moi, je pense.

Il esquisse un sourire en coin, amusé par les propos du Senher. Étrangement, quand il joue la comédie, il arrive à aligner deux mots sans en avaler la moitié des syllabes...

Louis : Qui sait quelle mesnie saura capturer un fils du vent, hédoniste à ses heures, jongleur et prêt à sacrifier tout au simple mot de "liberté" ? Une belle lubie sans doute que cette notion.

Ewen : C'est vrai Enzo qu'on va voir des ours ? Et aussi des pestac' de feu ? Y aura des conteurs ? Moi j'adore les contes Vous aimez ça les contes Dame Gabrielle ?

Enzo : Un ours ?

Et pendant ce temps, ça entre, ça entre, bientôt la salle de réception du salon sera remplie des personnes qui viennent pour voir le spectacle. La pression monte pour le Gaucher, il se voit à Belrupt, pour la remise des diplômes, l'animation devant tous les étudiants avant la distribution, cadeau de Donà Sofio aux étudiants de Belrupt. Dans son regard passe une lueur assez indéfinissable, alors qu'il retourne près de l'âtre, sortant de sa sacoche tout en empêchant le gamin de toucher, mais le laissant regarder.

Gabrielle : Oui, j’aime ça. D’ailleurs tu vois, Coccinelle qui arrive vient nous raconter des histoires.

Coccinelle : Bonjour messire Enzo ..Gabrielle
Vous voyez que je ne vous fuis pas toujours...J'ai un fils et c'est à lui en premier que je pensais en m'éloignant la dernière fois mais votre épouse m'a dit que vous vous soigniez alors me voila rassurée.


Gabrielle : Jayzabelle, je vous présente Louis, il danse avec les flammes.Louis, Jayzabelle est maire de Narbonne et nous nous croisons régulièrement au rythme de la vie…

Enzo : Ehm... Enzo, Seigneur de Falmignoul.

Coccinelle : J'étais...je suis venue à la demande de Dame Gabrielle pour vous faire part de contes et légendes d'ici. Mais comme je vois que vous avez du monde pour vous distraire, je pense que je devrais me retirer.
Je repasserai si vous le désirez


Enzo : Jayzabelle... Que’elle meilleur moment de revoir quelqu’un avant qu’il...

Gabrielle : Moi je pense que vous devriez rester, Coccinelle. Nous serions tous vraiment déçus de ne pas entendre vos contes… Ewen tout particulièrement. Mais je peux comprendre que tout ce monde impressionne un peu, je ne voudrais pas que vous vous sentiez mal à l’aise, je ne pensais pas vraiment que nous serions si nombreux.

Enzo : Ne seriez-vous pas tous là pour me distraire ? Bien. Je vous écoute Isabella. Et nous pourrions regarder Louis et son feu ensuite ainsi que les contes de Coccinelle, si elle veut bien rester ?

Jayzabelle : Senher… Donà... Très heureuse de vous revoir bien qu’il aurait été préférable dans d’autres conditions bien entendu. Donà Gabrielle, n’ayant pas de talents qui auraient pu convenir je ne le crains au Senher, j’ai décidé de faire appel à une Narbonnaise, Isabella. Je crois qu’elle arrivera certainement à divertir chaque convives ici présentes si tel est votre souhait.

Isabella : Da… donà !
Senher. Ravie de vous rencontrer. Isabella Sanchez, je serais là pour vous dire les moindres secrets de votre avenir.


Vu le programme annoncé par le Senher, il a un peu de temps, alors il se redresse, et tout en s'appuyant sur le linteau de la cheminée, s'étire et fait discrètement quelques mouvements, histoire d'assouplir ses muscles, il a bien l'intention de s'amuser, et espère que les spectateurs s'amuseront autant que lui. Il rend le sourire à Isabella, avec un petit clin d'oeil, ils sont gueux, et cela se repère tout de suite.

Jayzabelle : Bonser Messer, nous nous connaissons. Je suis heureuse de vous revoir. Vous vous portez bien ?

Louis : Ravi d'vous r'voir, Donà Jaysabelle. Bien merce et vos ?

L'arrivée d'Isleen troublera un instant le Gaucher, avant qu'il n'aille la saluer, et lui faire une bise sur la joue.

Coccinelle : Vous avez raison messire Enzo...Voyageons dans le temps! Laissons le futur parler le premier, il est changeant . Dame Isabella a surement beaucoup à dire. Le passé que je vous raconterai après que messire Louis aura jonglé est, lui, beaucoup moins insaisissable. Il peut attendre. Voulez vous que je dispose les chaises pour que tout le monde puisse en profiter?

Louis : Dia duit redhead deas. Conas atá tú? *

Et connaissant la sal'té de bonne femme qu'peut être la Colombe, il s'écarte rapidement. C'est soit elle marque son territoire, et fait la vie à celles qui oseront l'approcher de trop près, soit le rendre jaloux, sauf que là, il n'y a que le Senher Enzo, il opte donc pour la première solution... Il se trompe peut-être, mais bon... On n'est jamais trop prudent avec la Colombe.

Esquissant un sourire, il se tourne vers le Senher Enzo, et va près de lui, pour lui murmurer quelque chose entre eux.

Louis : Dites, Senher, C't'un joli harem qu'vous avez là. Quasiment qu'des femmes. J'vais rester, rien qu'pour vous défendre hein !

Il lui fait un clin d'oeil de connivence, amusé par la situation et retourne s'asseoir sur la pierre de l'âtre, faisant signe au gamin d'approcher, tout en lui montrant l'étouppe, et le reste de ses ustensiles, les boules de fer percées et autres chaînes aux mailles fines. Il lui murmure :

Louis : P'tiot, si tu t'trouves un peu d'chiffon, j'te montre comment on jongle et t'pourras jongler avec moi t'à l'heure. T'veux ?




* Bonjour jolie rousse. Comment vas-tu ?
Andrea.
Y a beaucoup de monde. Qui dit beaucoup de monde dit grand buffet, c'est ainsi, donc la chiasse, même si elle n'aime pas particulièrement le monde se réjouit. C'est qu'elle commence à avoir la dalle, d'ailleurs elle s'inquiète un peu de ne pas svoir Margue avec un petit plateau, faudrait quand même pas qu'on tente de faire l'impasse sur la graille - mais qui sait, peut être que même les nobles connaissent la crise !-


La révérance de Louis, la Colombe l'accueille avec le sourire et un hochement de tête, après tout, à la base, ne sont-ils pas troubadours? Aucune réponse ne franchira ses lèvres, aucune, parce que ça lui évite de dire une conn'rie et qu'elle sait bien que lorsqu'ils sont dans la même pièce, généralement ça finit... Bin mal ou bien peut importe, c'est toujours la fin d'un truc.


Bref, l'étrange manège commence, les gens s'approchent pendant que la Colombe se recule, observant tout le monde d'un oeil inquisiteur.
Enzo bien sûr, qui n'a vraiment pas bonne mine contrairement à la dernière fois. Gabrielle, qui est bien patiente face à un gamin roux - nan mais ROux ! c'est une réunion de Roux ou quoi?- qui pose dix fois trop de questions et qu'la Colombe aurait, elle, envoyé bouler depuis longtemps. D'ailleurs, quelque chose échappe à notre Baleine en devenir... C'est quand même pas leur gosse ? P'tain, bien la preuve que deux beaux peuvent faire un moche !
Bon y a aussi une femme qui se sent pas trop à sa place mais qui est censé raconter des contes - des contes?! berdol, 'reus'ment qu'y à bouffer...-
Une brune, un autre brune qui dit l'avenir - celle là, la Chiasse la retient, ça peut servir, d'ailleurs elle tente de se rapprocher pour finalement s'arrêter à mi chemin, la bouche bée et le sourcil haussé...
Louis commence à s'échauffer, petits mouvements pour s'étirer, épaules, poignets... Et petit clin d'oeil à la gueuse -bin tant qu'on y est !-.
Et j'peux vous dire qu'alors qu'il murmure un truc à l'oreille d'Isleen, la Chiasse regrette de ne pas s'être mise pas trop loin histoire de tout entendre. Du coup, dans la caboch Chiassique, c'est forcément quelque chose de pas très Aristotélicien qu'il lui dit.
Oh mais Louis j't'en prie, tu veux mon aide pour lui bouffer l'oreille ?

J'ose vous avouer que le Louis, il fait bien de s'écarter rapidement de la Rousse, c'est un coup à ce que la Baleine se rue dans les brancards, traverse la pièce - en roulant?!- écrasant tout ce qui se trouve sur son passage, surtout si c'est de sexe féminin.
Le visage de la Colombe s'allume d'un large sourire -du genre d'une oreille à l'autre- lorsque Louis s'écarte du harem d'Enzo.

Les mirettes d'acier regardent rapidement autour, histoire de se faire une opinion et un rapide inventaire des donzelles qui se trouvent dans la même pièce que le père de son -ses?- fils. Soupir excédé de la Colombe qui trouve qu'il y en a trop - y en a toujours de trop pour elle-. Elle a déjà du mal avec les femmes mais si Louis fait son numéro ça va être la cata...
La chiasse ramène rapidement ses cheveux en place et lisse son jupon. Croisant ses bras au niveau de sa poitrine, elle laisse pourtant glisser une main sur son ventre en observant Louis et Ewen.

Des mois qu'elle n'avait pas revu son fils, ressemble-t-il à Ewen ? - en pas roux!-, est-il plus grand ? Est-ce que lui aussi il aurait un problème de ratiche? Il est déjà temps de sortir la Chiasse de ses rêveries, la maîtresse de maison s'approche, et pose une question... Colombe, Colombe on te parle...

Mon nom ? Je, heu...Oui ton nom Andrea, tu t'en rappelles non ? Andrea Bien, mais encore? De la Colombière Di... Tu peux le faire, un p'tit effort ! Di Foscari Widmann d'Ibelin Alleluia ! Ça mérite bien un verre non? oui un verre... Vous allez bien? Vous n'avez pas soif ? Depuis que... Que je suis énorme ? prête à exploser ? Que j'ai des cernes aussi grandes que des valises? Que j'ai les cheveux gras ? Que l'autre bellât... que l'autre m'as mis en cloque ? Que.. j'attends un enfant, j'ai souvent soif, pas vous?Même si je sais que je vais ENCORE aller pisser trois fois plus que ce que j'aurais bu, que je devrais sûrement y retourner au moins trois fois dans la prochaine heure. Enfin... un mal pour un bien hein...


La grimace esquissée lors du " pour un bien" laisse peu de place au doute, la Colombe " adore" être enceinte. A peu près autant que de se faire couper un doigt.


Allez, on affiche le sourire de circonstance, le sourire qui montre à tous combien attendre un mioche nous rend radieuse, et on retient les réflexions qu'on lancerait bien histoire de calmer les esprits, ah et, on prie fort pour que Louis garde sa chemise cette fois.

Louis, Louis, si tu m'entends, garde cette chemise, je n'aurais jamais assez d'ongles pour toutes les tuer...
Ewen



C'est pas souvent qu'elle me regarde Gabrielle, alors forcément, quand elle sourit et que je comprends que ce sourire là, il est pour moi, je suis le plus heureux des hommes. J'aimerais bien faire comme elle, et lui offrir une risette aussi , mais je me rappelle que j'ai plus toutes mes dents et donc, je garde les lèvres fermées. Peut être qu'elle voit ma fossette, mais c'est toujours mieux qu'un trou d'dents.

En plus, Gabrielle, elle aime les contes, ça fait un point commun. Et je bouge un peu la tête à Coccinelle, je suis content soit là, parce que même si elle n'a pas d'ours bah... c'est toujours mieux que rien. D'ailleurs je sais plus à quoi je pensais quand Gabrielle m'a touché les cheveux.
Alors là, trop c'est trop, je lui souris, c'est peut être pas joli, mais je lui souris, elle m'a touché les cheveux, youhou !
Du coup ça m'encourage. Je suis comme ça moi ! Je tire un peu sur la manche de Gabrielle



Hé, Coccinelle c'est son vrai prénom ? Elle va les dire quand les contes ? Je pourra écouter les contes ? Pourquoi on dit Coc...


Toute façon, Gabrielle, c'est pour ça que je l'aime, c'est qu'en fait elle a compris que nous, les hommes, on a besoin de se sentir un peu rejeté en fait. Donc elle me fait ramer un peu, et puis elle me touche les cheveux pour pas que je l'abandonne. Moi, j'ai déjà compris comment ça fonctionne une fille, plus tard je serai un Don Jean. Alors voilà, c'est l'histoire de ma vie, je lui parle, et elle parle à la grosse.
Et Louis me fait une proposition, du jonglage ! C'est jour de fête dis donc ! Je lui murmure



Je sais pas jongler, mais je veux bien apprend'. J'arrive !


Oui j'arrive, le temps de trouver trouver un chiffon quoi. Encore un truc que je comprends pas, les adultes, ils ont besoin de faire des con-promis. Des con-promis, c'est quand on promet des trucs cons, qu'on les fait pas quoi, et Louis c'est encore un con-promis, que je dois chercher un chiffon pour jongler. Mais moi j'en n'ai pas des chiffons alors...
Alors je m'approche d'Enzo, discrêtement, heureusement que je suis petit, je prends le mouchoir qui dépasse de sa poche et je me rapproche de Louis, tout sourire, en lui tendant le torchon
.


Tu sais pourquoi on l'appelle Coccinelle la Dame ? Et pourquoi y a que des dames ? Et c'est vrai qu'on va jongler ensemble t'à l'heure?



Mes mains collées sont derrière mon dos, et je me penche en avant avant de me redresser et de recommencer, me tortillant un peu. Moi j'adore les jours de fête !
Isleen
L’écossaise en action, ça fait sourire l’irlandaise, qui lui répond d’un signe de main et se dirige vers elle. Oui Charly’ je ramène mes fesses à tes cotés, à deux c’est tout de même mieux. Et la fenêtre c’est pas plus mal pour un éventuel replis stratégique, on ouvre, on saute, et on déguerpit. Ça l’a fait sourire de voir l’écossaise faire, ça lui rappelle un peu sa façon d’être à elle aussi, surement le sang celte qui parcourent leurs veines.

En parlant de sang, le sien s’agite un peu trop à l’approche du brun, une bise, un sourire, et un murmure à son oreille, en irlandais en plus ! A ces mots, l’accent, les vertes praires de son pays, le vent froid sur son visage, ça lui rappelle tout ça et tellement plus, elle vire nostalgique de son pays l’irlandaise, surtout lorsqu’elle sait qu’elle ne pourra plus y mettre les petons. Alors entendre à nouveau cette langue qui est la sienne, la parler avec un autre, c’est….Louis j’t’aime rien qu’pour tout c’que ca me rappelle….moui enfin, heu, on se reprend l'irlandaise, c'est juste un ami, rien d'autre.


Dia duit donn álainn, Tá mé go maith, Tá súil agam freisin tú*

Sur le même ton, souriante la rouquine plaque une bise naturellement sur la joue de Louis, sans se douter que pour ça elle risque de se faire arracher les onyx par une furie enceinte jusqu’aux yeux, voir peut être pire. Et quand bien même elle le saurait que ça ne changerait pas son comportement. De 1, elle a vu et subit bien pire, alors échapper aux griffes acérées d’une femme enceinte, elle devrait pouvoir faire. De 2, heureusement qu’elle ne sait pas, elle aurait été capable de le faire vraiment exprès, dans le seul esprit de contradiction, et peut être bien par jalousie un peu, va savoir. Et puis, de toute manière une bise sur une joue et quelques mots prononcés à l’oreille, ça ne mérite pas de fomenter un meurtre, il ne l'a pas prise dans ses bras pour lui rouler une pelle ! Heureusement qu’elle ne sait pas ce qui se joue dans son dos l’irlandaise, sinon peut être bien qu’elle aurait agit différemment ou pas...

Toujours est-il qu’elle s’en va rejoindre écossaise, tandis que Louis va de son coté, on se pousse, on se pousse, je passe. Arrivée à destination, la rouquine s’adosse à la fenêtre elle aussi, les bras croisés, le regard amusé vers la brune, et pose la question qui la taraude depuis tout à l’heure, mais assez bas, pour que ça ne porte pas à l'autre bout de la salle, enfin du moins jusqu'au oreilles du roi sur son trône.


Dis moi, c’est quoi ce bordel ?


*Bonjour beau brun, je vais bien, toi aussi j'espère

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Le.gaucher
A voix haute, il répond à Isleen.

Tá mé go maith, redhead deas. Aonair is é seo an saol maith.

Il esquisse un sourire, s'asseyant à même la pierre de l'âtre, avec ses babioles, s'concentrant sur le gamin, et sur le numéro qu'il va faire un peu plus tard.

heu, j'sais pas pourquoi on l'appelle comme ça, une bête à bon Dieu il parait, c'peut-être une sainte ?

Lorsqu'il revient avec le chiffon, Le Gaucher éclate de rire, et le regarde, en lui faisant un clin d'oeil.


Hum, j'pense pas c'convienne, faudrait plutôt deux chiffons t'vois, pour faire des boules comme celles-ci. D'mande à la dame qu'a un accent pas d'ici, celle qui chante comme une scie enparlant.


Il lui montre les boules de fer que lui-même utilisera un peu plus tard, et qu'il remplit d'étoupe pour le moment. Mine de rien, faisant comme s'il était normal de s'servir dans la poche d'un autre, faut dire que ça le choque pas vraiment, le Gaucher, il propose au gamin.

C's'rait mieux d'rendre c'mouchoir au Senher Enzo nan ? Il pourrait en avoir b'soin.

Puis il lui sourit et lui confirme que oui, ils vont jongler, il va lui apprendre les mouvements de base.

Ignorant copieusement la mère de son aîné, il jette tout de même un regard de temps en temps vers le ventre de la baleine. L'est quand même responsable de ça. Après une grimace, laissant le gamin aller chercher ce qu'il faut, en espérant que cette fois, il trouvera les tissus qui vont bien, il lève les yeux vers la Colombe.

C'doit être lourd à porter, c'que vous avez dans l'ventre Donà. M'souviens qu'ma femme Déa supportait pas d'être en cloque. C'lui f'sait perdre la tête, c'tait encore pire après la naissance. Mais pour sûr c'pas l'même monde, l'votre et l'mien, Donà de la Colombière di... p'té, comment vous faites pour r'tenir des noms à rallonge comme ça ?

Il esquisse un sourire en coin. Voyons voir si la Colombe va réussir à garder son calme.

L'était une vraie furie, et l'a abandonné son fils v'savez ? C'pas chez les nobles comme vous qu'on fait ça hein ?
Andrea.
Habituellement, la Colombe est un animal qui est à l'aise partout. t quand je dis partout c'est partout. Un tronc d'arbre comme un nid douillet, un sol caillouteux ou une carrière de mousse, partout donc. Et avec tout le monde. Nobles, gueux, nains, enfants, animaux... Elle est partout chez elle et s'adapte -ou pas- très vite. Si elle met rarement les gens à l'aise, eux, sans rien faire, l'aident à se sentir bien.

Sauf cette fois. L'exception qui confirme la règle on va dire.
Quelque chose la dérange, une sorte de mauvais présentiment sans vraiment pouvoir cerner d'où ça vient. Y a toutes ces femmes, qui lorgnent Louis en plus, et ça l'énerve. Y a ce gamin, roux, - décidément ça peut pas être celui d'Enzo et Gabrielle!-, y a pas beaucoup d'issues, y a cette absence de bouffe -et ouai, toujours ça!-, et puis cette robe qui, décidément, lui écrase le bide et les jumeaux, et ce trajet qui lui a visiblement bouzillé les reins. Le visage perd de son éclat -un chouilla hein, on ne l'imagine pas à l'agonie- et la Chiasse en vient à s'éventer avec son éventail maison - sa main donc-.

Les mirettes se baladent, observant le gamin voleur de mouchoir et finalement lui trouvant un attrait - il commence tôt, il a de l'avenir !-, la Coccinelle qui n'a pas l'air à l'aise, la rouquine qui regarde Louis d'une façon qui la gène - et c'est peu dire-, et les autres. Une femme, une autre femme, encore une femme. Que des femmes, un baillement étouffé d'un revers de main et...



C'doit être lourd à porter, c'que vous avez dans l'ventre Donà. M'souviens qu'ma femme Déa supportait pas d'être en cloque. C'lui f'sait perdre la tête, c'tait encore pire après la naissance. Mais pour sûr c'pas l'même monde, l'votre et l'mien, Donà de la Colombière di... p'té, comment vous faites pour r'tenir des noms à rallonge
Tiens, tu te souviens que j'existe, tu ne papillonnes plus?
La Colombe esquisse un sourire - jaune le sourire- et baisse les yeux vers Louis qui prépare son spectacle. En temps normal elle se serait bien accroupie mais là, elle a trop peur de ne pas se relever. Alors elle le regarde, de haut, se moquer d'elle de façon déguisée, puisqu'avec un peu de chance, ici, personne ne sait qui elle est et la relation qu'ils ont / avaient -personne ne sait et même pas eux si on parle au passé ou au présent, de toute façon, leur amour, eux, ne le conjuguent pas.-

Et bien Messire, si, c'est un peu lourd, surtout lorsqu'on sait que le père l'est aussi, lourd. Compte les points mon Amour.La grossesse nous rend parfois différente, mais on n'oublie pas qui nous a fait ça vous savez, un enfant est fait lors d'un acte d'amour, un acte partagé Attends, ça fait deux, déjà ?Et, lorsque le père est présent , Non, tu n'rêves pas, c'est bien un sourire sur mes lèvresattendre un enfant est quelque chose de merveilleux.Hey! t'as vu la main sur mon ventre et mon regard angélique ? j'joue bien hein?! Allez, ça compte double, QUATRE points pour Moi !



Elle n'est pas contente, non non, elle jubile, et tellement fière de garder son calme ! Pis bon, le " ma femme Déa", ça aide aussi hein, il aurait pu dire "ma conn**** d'ex femme".



L'était une vraie furie, et l'a abandonné son fils v'savez ? C'pas chez les nobles comme vous qu'on fait ça hein ?


Humpf. Ah tu veux la jouer comme ça.
La mâchoire Colombienne se serre un peu. La main droite continue de caresser ce qui, autrefois, était un ventre plat, avec tellement de ferveur que c'est presque douloureux. Et les lacs d'acier fixent les ambrés...
T'es un enfoiré Lou', t'es un enfoiré et j'te ferais pas le plaisir de péter un cable, 'va falloir monter d'un cran pour ça.
Inspiration, expiration, visage blême, inspiration, expiration et... sourire !


Non vous savez Messire, chez les nobles, les enfants, nous les faisons élever par les autres qui s'en occupent à coups de fouet, et s'ils ne font pas l'affaire, nous les vendons. Simple en réalité.


Et la Chiasse tente un grand shlem ?

Quant à votre furie vous savez, elle reste la mère de votre enfant, je n'aimerais pas être à sa place, vivre sans son enfant est la pire chose qui soit.
C'est bien pour cela que cet enfant ne sera jamais loin de moi.
D'ailleurs, laquelle parmi les invitées n'avez vous pas mis dans votre lit?


Oui j'suis un peu rouge. Mais 'fait chaud aussi. Nah'.
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