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[RP ultra ouvert] Distrais-moi!

Ewen




Louis, il dit des choses bizarres, même que j'ai l'impression qu'il me raconte des salades. Genre la dame, c'est une bête à bon Dieu... Faut savoir, on m'a toujours dire que les bêtes à bon Dieu c'était les grenouilles des baies-nitiers!
Pis pour le chiffon, je me suis trompé y parait, j'dois demander à la dame qui parle comme une scie qui chante ou le contraire. Sauf que... Bah j'sais pas qui c'est. Ici tout le monde a un accent pas d'ici, personne est d'ici, tout le monde est d'ailleurs, et pis même moi j'ai un accent de pas d'ici alors que je suis d'ici alors...
Pis... rendre le mouchoir à Enzo... Moi, j'me demande s'il veut pas que j'me fais engueulé le jongleur. Parce que si Enzo il me voit, bin j'vais me faire appeler Jules. Si je ne me prends pas un coup de pied dans le derrière, quoique si c'était Gabrielle...

Alors oui, je souris, parce que j'imagine que c'est Gabrielle qui...



Oui, j'y va. Après on va jongler t'as dit.


Et je m'approche d'Enzo, je le regarde, et ... Et non, je ne peux pas lui rendre, parce que ça va barder sinon.
Alors je grimace un peu, et je me mouche dans ma manche, mais c'est le stress ça. Je repasse la tête par la porte de derrière, je dois trouver Margue.



Margueeeee, Marguuueeeee !
C'est qui qui chante les dents de scie en parlant?
Et j'pourra avoir des chiffons, des grands? Deux ?
J'te fera un bisou !



Margue, si on lui promet un bisou, elle fait tout.
Je jette un coup d'oeil à Louis, il parle avec la grosse Dame. Pis y a les deux dames au fond, elles sont belles, mais...


Marguueeee !
Le.gaucher
Il incline la tête, amusé de la répartie de la "noble". Elle donne bien le change, pas à dire, on y croirait presque. D'ailleurs, les regards des autres signifient bien qu'ils savent pas trop ce qu'ils doivent en penser. Amusé, il garde le masque de gueux bien élevé, ou pas d'ailleurs, bref, humble, il baisse la tête.

Ca, Donà, y'a qu'vous pour dire qu'votre époux
Bah oui, Déa, les nobliotes s'trouvent enceintes forcément d'l'époux, ça s'fait pas de coucher à droite à gauche est si lourd que v'dites. Mais l'acte d'amour, c'parfois juste pour satisfaire un b'soin hein, sauf vot'respect, c'parfois juste ça.

Allez, rame le gaucher, t'es à deux à quatre là, y'a du boulot pour remonter le score.

Non vous savez Messire, chez les nobles, les enfants, nous les faisons élever par les autres qui s'en occupent à coups de fouet, et s'ils ne font pas l'affaire, nous les vendons. Simple en réalité.


Ouch, touché, coulé ! Là, elle prend une sérieuse avance, en évoquant le fouet et la vente. 2-6 en faveur d'Andréa. Il a perdu cette manche on dirait bien. La lueur mauvaise dans son regard, qu'il tourne vers les flammes pour le coup, montre qu'il l'a mauvaise. Il tente de se reprendre, de pas faire ce qu'il aurait pu lui faire il y a quelques temps, à savoir la laisser là, seule, et partir loin. Elle est capable de tout, il le sait.

Quant à votre furie vous savez, elle reste la mère de votre enfant, je n'aimerais pas être à sa place, vivre sans son enfant est la pire chose qui soit.
C'est bien pour cela que cet enfant ne sera jamais loin de moi.
D'ailleurs, laquelle parmi les invitées n'avez vous pas mis dans votre lit?


La réponse est facile, offerte sur un plateau même. Bon, un petit point pour la remontée, rame, rame, t'attaques la falaise là, Le Gaucher.


Elle l'a mérité. Quelle mère digne de ce nom abandonnerait son fils et son époux, dès qu'elle peut poser le pied au sol pour aller courir les ... les chemins et les hommes ?

Et paf ! V'là qu'il reprend du poil de la bête. Limite qu'il lui tendrait le bras en disant : t'en veux ? Trop bon ça, ça vaut bien deux points nan ? Allez, ça fait cinq à six. L'égalisation n'est pas loin. Et là, LE pavé dans la marre, qui tombe très loin du Gaucher en l’occurrence, et il sourit.


Je n'ai touché aucune de ces gentes damoiselles. Elles méritent un respect que vous ne semblez plus habituée à vous voir offrir, Donà Andréa.


T'as vu ? J'me souviens même d'ton nom, la Chiasse. Alors, qu'est ce que tu dis de ça ? Jolie remontée, même si tu m'as bien acculé avec le fouet et la vente dont j'ai fait l'objet. Et hop, même une p'tite once du respect auquel t'avais le droit quand on était ensemble, l'bon vieux temps hein ? C'bien fini c'te fois.

Il incline la tête, en souriant, parce que la remontée fut belle, malgré tout, et qu'il doit finir de préparer ses affaires. Il se relève d'ailleurs pour de nouveau s'étirer, étirer ses muscles et ceux de son cou en particulier.


J'suis navré pour vous, votre... époux vous accompagne pas ? C'quand même un monde, d'laisser une femme dans votre état sans l'accompagner.

Héhé, voyons ce que tu vas trouver là, parce que tu peux pas dire que c'est moi le père, ça casserait direct ton alibi et ton p'tit jeu, dommage hein ? Il savoure, et la regarde.

Grosse comme vous êtes, c'pas très... noble.
Andrea.
Satisfaire un besoin ? C'parfois juste ça ?
J't'en foutrais du "juste un besoin" moi !
C'est le besoin qui t'a fait dire que tu m'aimais, c'est l'besoin qu'a fait qu't'as même pas pris tes précautions, c'est l'besoin qui fait que j'me retrouve enceinte jusqu'aux dents ?
Le BESOIN ? Et mon poing tu l'vois Louis ?


Ah ça, tu nous fais une jolie remontée hein, j'donnerais cher pour que tu cales un peu, mais t'es motivé, allez Lou', rame, rame, rame. Sinon tu peux aller dans l'sens du courant aussi, c'plus simple...



Elle l'a mérité. Quelle mère digne de ce nom abandonnerait son fils et son époux, dès qu'elle peut poser le pied au sol pour aller courir les ... les chemins et les hommes ?


Joli ! C'est tout c'que tu peux faire? Me rappeler à mes souvenirs, donc c'est ça, on lave notre linge sale en public ? Mais allons y Lou', tu es si bien lancé!

Oh vous savez, Louis, je n'aime guerre parler des gens que je ne connais point, mais j'ai eu une très bonne amie dans cette situation, et bien figurez vous, que nous avons appris Je parle bien quand même non? des années plus tard, qu'en fait son époux aimait celle qu'il avait toujours considéré comme sa soeur, c'est fou non? Oh oui, super fou... Enfin depuis, ils sont séparés, mais ils ont quand même eu un enfant et sont passé à un doigt du mariage ! Et j'parle pas d'l'annulaire...

Je n'ai touché aucune de ces gentes damoiselles. Elles méritent un respect que vous ne semblez plus habituée à vous voir offrir, Donà Andréa.
Oh comme c'est mignon, tu te souviens de mon nom... Et la lueur que tu vois dans mes yeux, ça ne te rappelle pas la colère ?
Non? Ah bizarre, de la fureur peut être.

Que Diable osez vous insinuer, j'ai toujours été respectueuse envers mon époux. Enfin sauf une fois peut être, un bai... bref, la fidélité doit prédominer dans la tête et non par le corps. Ça se dit ça ? Mouai, bon on va dire que oui.


Et tu te lèves, et t'étires. Tes muscles bandent -oui bah quoi...-, et tu tournes ta tête... Et je lorgne, oh oui je lorgne. Je r'luque ce cou que j'ai si souvent embrassé, ses cheveux que j'ai si souvent empoignés, et tes bras, tes doigts, tes mains, ton menton, ta bouche. Tu es bien le seul que je pourrais reconnaitre les yeux fermés - pourtant j'remercie le ciel qu'ils soient ouverts!-.
Mais du coup la Chiasse en est un peu troublée, pas au point d'oublier combien elle le déteste hein, mais un peu quand même.




J'suis navré pour vous, votre... époux vous accompagne pas ? C'quand même un monde, d'laisser une femme dans votre état sans l'accompagner.
Non, il est souff... sous une de ses maîtresses certainement, vous savez, de nos jours, ils n'ont plus aucun respect pour leur aimée.

Paf, prend ça. Jamais j'avouerais ici que t'es le père de ce que je porte, jamais!

Grosse comme vous êtes, c'pas très... noble.

J'suis étrangement calme, étrange, j'suis en train d'te préparer un truc, j'sais pas encore quoi, mais quand ça va tomber tu vas pas l'regretter mon Coco. Donc je souris, bêtement et je m'approche un peu sans te quitter des yeux.


La noblesse de sang importe peu, c'est la noblesse de l'âme, Messire, qui fait toute la différence.


Et je t'em*erde Lou', je te prends, je te pête les dents et je te ****, RHAaaaaa
Parce que si c'est calme à l'extérieur, à l'intérieur c'est le vésuve en éruption, ça saute de partout, et la Belle -mais grosse on aura compris- en grimace même en respirant profondément. Mais.. Une Colombe ça perd rarement le nord...



Ce qui ne serait pas très noble, c'est que vous enleviez votre chemise comme vous l'avez fait la dernière fois en taverne Messire. Naméoh, le père de mon fils ne montrera pas son corps à tout le monde, on remballe !
--Isabella...



Trop c'est comme pas assez ! Y'a du monde, trop de monde. Y fait chaud, je respire plus, y'en a marre. On pourrait pas retourner à la maison ? Apparemment, c'est le moment. L'homme qui arrête pas de se cracher les bronches, il parle. Tant qu'il postille pas, devrait pas avoir de soucis hein. Elle l'écoute, de loin quand même, après tout, on sait pas de quel mal il souffre le bonhomme !

Elle hocha délicatement la tête. Elle allait avoir besoin de certaine chose cela dit. C'était pas aussi facile que ça en avait l'air... enfin... un peu de confort tout de même serait pas à négliger.

Sans vouloir vous déplaire Me... Senher, mine de rien elle peinait avec les mots occitanes mais tentait de bien faire pour Jayzabelle, serait-il possible de commencer par l'homme en feu... Elle rougit cruellement à ses propos. Non c'était pas ce qu'elle voulait dire hein ! L'homme avec le feu, pardon.... Elle est un peu nerveuse et c'est difficile pour elle d'être clair. J'aurais besoin d'une chaise pour me concentrer et vous prédire de quoi sera fait demain.

L'homme semblait comprendre et lui fit amender une chaise mais elle commencerait, point finale. La rendre un peu plus nerveuse, il pouvait ? Une dame semblait vouloir aider à disperser des chaises, sa chaise. Elle n'était donc pas la seule à vouloir poser ses fesses. Elle la comprenait, c'était sur hein parce que c'était l'horreur de rester droit comme un piquer, le menton élever... elle avait pas mal dans le dos les madaaaaame de maison ? A avoir un balai enfoncé dans le c... fondement, plutôt surprenant. Enfin, elle exagérait quand même, aucune n'avait cette apparence ici. Quoique... Nan, elle avait vu pire. La celle avec une baleine en support sur le ventre arriva et réclama à boire. Tient de suite, en arrivant ça quémande et elle doit faire bonne figure. C'était pas un peu étrange tout ça ou c'était que dans sa tête ?! Remarque, c'est possible aussi que ce soit elle la dérangé du coquelicot mais fallait dire que y'en avait des pires. Enfin, elle serait pas contre un verre aussi finalement !

Et la chaise arriva, enfin, fort heureusement. Isabella se disait qu'une fois assisse, elle serait peut-être droite toujours comme une planche avec déformation bien évidente à certains endroits mais elle pourrait peut-être relâcher un peu la pression parfois et arriver à prendre une grande goulée d'air. Elle regarda faire Jayzabelle qui prit place et tenta gauchement de faire avec autant d'élégance. Aussi bien donner des ballerines à un éléphant nom d'un chien ! Rien à faire, elle y arriverait pas. Elle pose son fessier et puis voilà ! Elle regarda le Senher, prête à lui révéler tous ses secrets.

Pourrais-je avoir un peu de silence... j'ai besoin de me concentrer.

Naturellement, elle n'avait pas parlé très fort. Elle était à peine confiante en elle-même alors... Dire des âneries, ça prenait du savoir fait et de la concentration. Au du moins un peu pour avoir l'air professionnelle. Elle demanda les mains du Senher en espérant que les microbes n'y résidaient pas. Un coup d'œil à lui, un à sa dame qui observait tout. Elle faisait bien, y'avait du monde dans la baraque. Si ça se trouve, va manquer de l'argenterie à la fin des festivités. Et un coup d'œil à sa patronne qui l'encourage d'un sourire... c'est qu'elle est lassante à toujours sourire celle-là !

Elle prit une grande inspiration une fois que le silence se fut partout. Elle aurait peut-être même pu entendre voler une mouche s'il avait pas fait si froid. Elle fit signe de ses doigts qui s'agitaient vers Enzo de lui donner ses petites menottes. Ce qu'il finit par faire en obtempérant. Ses mains étaient glacées et cela fit frissonner la diseuse. Elle ferma les yeux et laissa les vibrations de l'homme l'envahir doucement....

Elle ne le connaissait pas, elle ne l'avait jamais vu mais pouvait voir des choses de son passé, de son présent et de son avenir. Certaines fois le visage de la Narbonnaise changea. Parfois souriant, parfois intriguée, parfois carrément dégoutée. Elle ouvrit les yeux et le regarda fixement, plantant ses petites prunelles sombres directement dans ceux du malade.


Êtes-vous prêt Senher à tout entendre, tout savoir sur votre destinée ?

Le beau jeune Seigneur, bah ouais... pas parce qu'il est blafard et entrain de mourir qu'il est pas beau. Il a un je-ne-sais-quoi pas trop mal. Enfin, on s'y perd dans tout ça mais il dit oui, ou hoche la tête, de toute manière, Isabella à l'habitude, ils font toujours oui oui oui... mais une fois qu'ils savent les horreurs... ils pleurent.

Bien je crois déceler un évènement qui sous peu bouleversera votre vie de couple. Négatif.

Elle jeta un coup d'œil à sa dame de nouveau qui naturellement, avait toute oreille tendue cette fois. Cela la concernait quand même.

Oui cet évènement n'est pas heureux. Sombre et malsain. Tentation et baliverne. Il faudra faire attention. C'est le malin en personne pour tenter de subtiliser quelque chose à quoi vous tenez Senher.

Elle referma les yeux pour fouiller plus amplement dans ses visions.

Des cris... des hurlements... des cris mais bien d'autres de différents... un garçon... jeune... petit très proche de vous... ses yeux clos vacilles, et vont de gauche à droite les voyant très bien valser par ses paupières fermées... difficile mais pleins d'amour caché... grossesse... masqué... richesse et pouvoir... blessure, mortalité... amour et passion... incrédulité... honte...

Elle ouvrit les yeux et lâcha subitement les mains du Senher comme si elle s'était brulée. Les lèvres remuant dans une prière muette pour elle. Voyant qu'on l'observait elle esquissa un petit sourire afin de se reprendre bien que difficilement. Elle balaya ses dernières visions terrifiantes pour elle, espérant que pour une fois, elles ne seraient pas fondées bien que... rarement elle se trompait.

Tous n'est pas toujours négatifs et noir. Mais il est plus facile pour nous de voir ce qui adviendra lorsque c'est ténébreux. Les vibrations sont plus fortes.

Elle avait besoin d'air. Pas de cette foutue robe là mais d'air frais, fouettant son visage pour chasser cette horreur qu'elle voyait encore danser devant ses yeux en lui parlant mais elle souhaitait fini son travail comme il se doit donc poursuivit.

Un héritier viendra. Des cris d'enfants empliront votre famille. Une grossesse se changera en cauchemar. Bien d'autre chose vous toucherons mais cela n'est peut-être pas directement à vous mais à vos proches qui alimente vos journées et ont une importance dans votre quotidien. Je ne peux vous dire qui comment ou pourquoi, seule sont les images à ma porter. Mais sachez Senher que votre vie sera longue, je puis vous le jurez... mais emplis de regrets.

Voilà, il savait. Il avait qu'à se bouger le cul et fait ce qu'il avait à faire pour changer la suite. Ah oui... elle avait omit ça.

Les visions ne sont jamais fixent. Tout peut être modifié par les choix que vous prenez. Mais vous ne pourrez jamais savoir si vous avez réellement pris celui que vous auriez dû...

Elle avait fini, pourrait-elle disposé maintenant ? Pitié... fallait qu'elle sorte. Un verre ?! Ah oui, serait pas mal aussi. Un tonneau pour ne plus voir cette abomination.
Isleen
Aux cotés de l’écossaise, la rouquine parcoure la salle du regard une nouvelle fois. Audoin n’est pas là, ce qui ne l’étonne guère. Depuis ce fameux jour, de ce qu’elle en sait, il n’est plus admis dans le logis, depuis ce fameux jour, il prend les gardes de nuit et dors donc le jour. Pour autant, elle n’est plus de la mesnie, certaines choses peuvent changer, en témoignent l’écossaise à ses cotés, et quelques autres membres manifestement nouvellement engagés. Au vu de l’absence du Blond, l’irlandaise doit se résoudre à conclure sur une réponse négative. Rien à évoluer. Cette situation l’exaspère, même si pour une fois elle n’en laisse rien paraitre et n’en dit mot, elle n’y peut rien. Elle pourrait dire, demander à Gabrielle, à Audoin, ou à Enzo de changer la situation, mais ce n’est pas à elle de faire cela, de faire que cela change et, elle ne forcera pas l’un ou l’autre à faire ce qu’ils ne veulent pas, d’ailleurs elle le voudrait qu’elle en serait bien incapable. L’influence qu’elle a sur les uns ou les autres se réduit à zéro, du moins le pense-t-elle. N’empêche que ça l’énerve, ça l’attriste de manière incompréhensible de ne pas le voir aussi souvent qu’avant.

Elle et ses paradoxes. Elle ne voulait pas s’attacher, ne recherchait aucun liens, et ils lui étaient tous tombés dessus en chaines, elle avait luter et pouvait bien l’admettre à elle-même : perdu la guerre. Reddition sans condition mais reddition pour partie.

Que le spectacle commence !

Onyx qui se reposent sur Louis en pleine joute verbale avec la future mère, parce qu’il s’agit d’une joute sous couvert de discussion polie, en témoigne le langage involontaire de leurs corps. Se connaissent-ils déjà ou simplement se sont-ils prit en grippe rien qu’en se voyant ? Bah peut lui importe, et cela ne la regarde pas au final mais si elle devait choisir, elle opterait tout de même pour la première des solutions.
Ainsi tu n’es donc plus avec ta compagne Louis…et tu es bien seul… J’en suis contente pour toi alors. Dommage que cela ne change rien entre nous, que je ne sois jamais celle qui te ferra tourner la tête, celle que tu n’oublieras pas. Nous ne sommes qu’amis et rien d’autre, c’est bien aussi, même si je n’en oublie pas ce que j’ai pu éprouver, ce que je ressent un peu encore en te voyant là. Certaines choses ne disparaissent pas du jour au lendemain comme par magie d’un simple claquement de doigts, se serait pourtant bien pratique si je pouvais faire cela aussi facilement qu’apparaitre les pièces de monnaies dans mes doigts.

Que le spectacle continue !

La voyante entre en jeu, réclame attention, silence pour la concentration, l’attention du mini-pouce se reporte sur elle. La rouquine trouve marrant l’observation des mimiques, tout un style, pour renforcer la croyance du pauvre être qui attend désespérément après son futur, savoir s’il sera meilleur. Bon ce qui n’est absolument pas le cas du Grand assit là, il s’ennui alors tout doit être bon à prendre pour éloigner celui-ci, et savoir qu’un avenir meilleur l’attend, que son rêve d’être Calife à la place du Calife enfin Comte à la place du Comte s’exaucera un jour, ça pourrait surement lui donner un peu plus de tonus pour la guérison. N’empêche en l’écoutant avec attention, la rouquine est bien contente que ce ne soit pas à elle qu’on lise l’avenir, pas qu’elle y croit vraiment, avec la signification de son prénom et ses origines se seraient un comble de ne pas laisser le bénéfice du doute, non, c’est plutôt qu’avec les prédictions tout en catastrophes annoncées, elle ne veut même pas savoir un jour ce que l’avenir lui réserve. L’irlandaise a bien assez de ses rêves étranges pour en rajouter d’autres avec des visions sorties dont ne sait ou. N'empêche la voyante aurait pu éviter, le coup de la grossesse qui se transforme en cauchemar non mais avec Gabrielle enceinte juste à ses cotés, rien que pour ça, la rouquine a envie d'aller lui boter les fesses. Gabrielle j'espère bien que tu ne crois pas à toutes ces fadaises, c'est même interdit ! Tout se passera bien !

Le bordel pour tromper l’ennui du Grand donc. Elle s’ennui et c’est mortel, dire qu’elle ne venait que prendre des nouvelles et la voilà coincée là, trop tard pour s’enfuir à moins de faire dans le théâtral en sautant par la fenêtre. Onyx sur l’amie à ses cotés. Charly’ dis moi que tu t’ennuis toi aussi ?

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Charlyelle
La cambrure des reins jouent avec l'espagnolette de la fenêtre. Dextre et senestre viennent les rejoindre, caressant le sésame. Silencieuse, elle fait ce qu'elle sait faire le mieux. Observer. Et l'esprit de l'Ecossaise sait en capter des choses. Il lui suffit de regarder, sans même avoir besoin d'échanger quelques mots avec une personne pour saisir ce qu'il y a à savoir. L'attitude en dit beaucoup. Cette femme là qui est grosse, elle lui déplait fortement à Charlyelle. Parce qu'elle n'aime pas les femmes qui se font remarquer. Parce qu'il semblerait que ce soit une noble mais elle n'en a pas le contenu. Le contenant certes par contre. Et parce que les règlements de compte en public, car oui à n'en point douter c'en est un, bof, bof, quoi. Mais peut-être que ça fait partie de la distraction accordée au Seigneur. Enfin quoi qu'il en soit elle, ça l'ennuie terriblement.
Puis l'embrun se fait légèrement espiègle en voyant la jeune femme qui souhaite lire l'avenir dans la main d'Enzo. Crédule à ce point serait-il d'y croire ? Faut croire que ça doit aimer ce genre d'attraction là les nobles. Elle a le souvenir pas si vieux d'un autre noble qui se les faisait lire dans le brouhaha d'une taverne.
Les mâchoires claquent discrètement. Mais que fout-elle là. Au milieu de tout ce monde qu'elle abhorre. Elle ne supporte pas la foule, alors une nuée de guêpes plus acides les unes que les autres ça ne l'attire pas des masses. La Dentellière elle aime l'authentique. Le vrai. Le percutant. Le brut de pomme comme aurait dit l'une de ses feues cavalière normande préférée. Et les joues se gonflent.
Le Seigneur semble aller mieux. La Dame des lieux ne parait pas devoir encore subir les affres d'un début de mise à bas. Elle n'a rien à foutre là, autant qu'elle aille faire des réserves pour l'hiver, voir si Ilug n'a pas quelque nouvelle connaissance à lui apporter, elle peut tout aussi bien aller partager le silence venté et la beauté des falaises là-bas, sur les hauteurs du port.
Chevelure de feu auprès d'elle. Des embruns blasés qui se posent sur Isleen et en réponse à sa demande muette, fenêtre qui s'ouvre et qu'elle enjambe lestement, regroupant ses jupons. De dehors, elle se penche et tapote l'épaule d'Isleen en une invitation à la rejoindre si elle le veut.

Elle s'en va distraire son esprit dans la nature. Le Seigneur ne lui en voudra pas, lui il commence à la connaitre et il sait de toute manière où la trouver s'il a besoin. Et dans l'immédiat, c'est elle qui a besoin d'air.

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Isleen
Charly’ je t’adore. Je ne te le dirais pas, mais là en cet instant, alors que je te regarde franchir le rebords de la fenêtre en relevant tes jupons, je t’adore et un sourire amusé un éclat joyeux se fait sur mon visage, une joie presque enfantine tandis que ton regard se pose sur moi en même temps que ta main. Bien sur que je te suis, bien sur !
La rouquine jette un regard à Gabrielle, un petit signe pour lui dire à plus tard et surtout désolée on ne reste pas, pas qu’on s’ennuie…en fait si on s’ennuie et comme on peut, on file. Les onyx se posent rapidement sur Louis, un rapide « go eile!*” formé mais point dit, et la rouquine enjambe à son tour la fenêtre pour se retrouver aux cotés de l’écossaise.

De l’air, du grand air, des embruns, voilà ce qu’elle veut là maintenant. La mer , voilà ce qu’elle veut faire ! Voir la mer, y tremper les pieds, sentir l’air iodé, écouter, ressentir, et avoir l’impression d’être vivante, d’être la mer qui s’agite, voyage...


Charly’ ça te dit, un p’tit tour au bord de plage, les pieds dans l’eau...

Oui par cette saison elle n'ira pas proposer, la baignade complète, elle pourrait faire, mais bon, ça n'a rien d'agréable lorsque l'on oublie de quoi se changer, se réchauffer, s'emmitoufler au sortir de l'eau et que le vent souffle froid. Esquisse d’un sourire, de l’air, de l’air et au diable l’ennui !


* a la prochaine

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Gabrielle_montbray
« Le lion jeune le vieux surmontera - En champ bellique par singulier duel, - Dans cage d'or ses yeux lui crèvera, - Deux plaies une, puis mourir, mort cruelle. »
- Nostradamus -

Les chaises. Quelles chaises ? Ah ! Les chaises. Gabrielle sourit à Coccinelle.

- Oui, ça serait gentil, je vais vous ai…

Une petite main tire sur sa manche. Gabrielle baisse les yeux vers le petit rouquin. Pas le temps de lui répondre que Louis attire son attention près de la cheminée.
Et la « belle mère » donc.
Gabrielle la fixe de ses yeux bleu sombre. Elle la détaille un peu pendant que l’inconnue se présente. Andrea donc. Vrai nom ou pas, peu importe à Gabrielle. Une gueuse qui porte une jolie robe et qui pense qu’être noble c’est s’imposer en piaillant. Gabrielle lui sourit. Et non, elle n’a pas soif tout le temps. Mais s’il y a bien une chose dont la brune n’a pas envie de parler c’est bien de son état. Donc elle ne dit rien. De toute façon, Andrea ou quel que soit son nom, commence à discuter avec Louis.
Gabrielle les observe un instant. Un sourire à Charlyelle et à Isleen qui viennent d’arriver. Ou alors elles étaient déjà là et elle ne les a pas vu. C’est pénible tout ce monde. Enfin c’est bien, c’est ce qu’elle voulait après tout, mais on ne sait plus où donner de la tête.
Le regard croise celui d’Enzo qui lui adresse un sourire. Ils sont rares en ce moment les sourires d’Enzo. Elle lui sourit aussi et lui glisse une main sur l’épaule.
Isabella s’approche, toute en courbes et en ondulations. La démarche rappelle les catins du port de Douvres à Gabrielle. Elle les aimait bien ces filles. Elles étaient ses confidentes et ses amies. Son entourage. Une sorte de deuxième famille. La brune sourit un peu, perdue dans des souvenirs qui lui paraissent si lointains.


« Bien je crois déceler un évènement qui sous peu bouleversera votre vie de couple. Négatif. »

Quoi ? Mais qu’est-ce qu’elle raconte la greluche ? Et puis c’est n’importe quoi. Même si le tour de taille de Gabrielle reste très inférieur à celui d’Andrea, il est tout de même relativement évident que les assauts du Grand ont été couronnés de succès. Alors oui, en effet, un événement va bouleverser leur vie de couple. Pas besoin d’avoir un don particulier pour le savoir. Mais négatif. Pourquoi négatif ?

« Oui cet évènement n'est pas heureux. Sombre et malsain. Tentation et baliverne. Il faudra faire attention. C'est le malin en personne pour tenter de subtiliser quelque chose à quoi vous tenez Senher. »

Gabrielle fixe Isabella d’un œil sombre. La main se crispe sur l’épaule d’Enzo. C’est formidable. Gabrielle va accoucher. Et va crever. Parce que le Sans Nom peut aussi voler les maquettes d’Enzo mais, même si ça ne serait pas bien charitable, ça resterait moins terrible pour Enzo que la perte de sa femme non ?


« Des cris... des hurlements... des cris mais bien d'autres de différents... un garçon... jeune... petit très proche de vous... difficile mais pleins d'amour caché... grossesse... masqué... richesse et pouvoir... blessure, mortalité... amour et passion... incrédulité... honte... »

De mieux en mieux. L’avenir d’Enzo qui s’étale en mots violents et atroces. L’avenir d’Enzo et donc un peu le sien. Si elle en a un. Si dans ces hurlements il n’y a pas son agonie. Gabrielle tente de se persuader que ce ne sont que des mots, qu’il n’y a rien de vrai, que la femme est une arnaqueuse. Que son petit jeu est bien rôdé. Que son attitude n’est pas vraie. Que sa transe n’est que falsification. Malgré elle, elle crispe un peu plus ses doigts sur l’épaule.

« Tous n'est pas toujours négatifs et noir. Mais il est plus facile pour nous de voir ce qui adviendra lorsque c'est ténébreux. Les vibrations sont plus fortes. »


Ben voyons. Facile ça. Elle raconte des horreurs et puis un petit coup derrière la nuque pour bien achever. Je vous fais peur mais après je nuance. Mais c’est trop tard.

« Un héritier viendra. Des cris d'enfants empliront votre famille. Une grossesse se changera en cauchemar. Bien d'autre chose vous toucherons mais cela n'est peut-être pas directement à vous mais à vos proches qui alimente vos journées et ont une importance dans votre quotidien. Je ne peux vous dire qui comment ou pourquoi, seule sont les images à ma porter. Mais sachez Senher que votre vie sera longue, je puis vous le jurez... mais emplis de regrets. »

Gabrielle n’en revient pas. Elle blémit et s’appuie un peu trop sur l’épaule d’Enzo. Elle sent ses jambes trembler, son cœur s’accélerer. Elle va crever. Cette saleté de gosse va la tuer. Sa punition pour son crime. Peut-être bien finalement que le Très Haut est comme les hommes ici bas. Peut-être bien qu’il n’y connaît rien à l’amour. Peut-être bien qu’il va la faire mourir par là même où elle a péché. Cet enfant, fruit de l’interdit et de l’inceste vivra et elle devra le payer de sa vie.

« Les visions ne sont jamais fixent. Tout peut être modifié par les choix que vous prenez. Mais vous ne pourrez jamais savoir si vous avez réellement pris celui que vous auriez dû... »

Elle va lui faire ravaler ses visions à la plantureuse. Bloody hell*. Comme si Enzo avait besoin d’entendre des choses pareilles. Elle voulait le distraire, pas l’angoisser.
Gabrielle lève le bras et d’un claquement de doigts signifie qu’il est temps de servir à boire. Puis les yeux bleu sombre se posent sur Enzo, la main droite toujours posée un peu trop fermement sur l’épaule masculine. Bien sûr que ses choix sont les bons. Au moins l’un d’entre eux… Faites qu’il n’en doute pas, s’il vous plait.


* bordel de m…
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Coccinelle
Elle place donc les chaises et cela l'apaise la bestiole de faire quelque chose de ses 10 doigts...pas que ça l'empêche de penser mais au moins ça lui donne une contenance Elle tend l'oreille pourtant. Elle n'ose penser que les gens se disputent..même à fleurets mouchetés et pourtant il se passe quelque chose

Occupe toi de tes chaises... Occupe toi de tes chaises ....Occupe toi de tes chaises

Elle s'en occupe mais, en elle, la curiosité fait son office et tandis qu'elle a un geste pour que Gabrielle la laisse s'en occuper seule, elle ne peut s'empêcher de regarder. Les regards entre Louis et cette dame se veulent indifférents, et il le sont ...ou presque. Coccinelle n'est pas une spécialiste mais il lui semble pourtant, sans en être sure, que ces deux là se connaissent.
Se haïssent-ils ou se taquinent ils? Elle ne saurait le dire, elle ne mettrait même pas sa main à couper que ce n'est pas leur première rencontre. Mais il y a quelque chose, quelque chose d'indéfinissable qui lui laisse un sentiment étrange. Typiquement le genre de chose qui vous fait dire ensuite "ils se connaissent..je le savais, je sais pas pourquoi mais je m'en doutais!!"

Les chaises sont placées, la voyante commence.

Et ce qu'elle énonce laisse Coccinelle désemparée. Décidément rien n'est épargnée à Gabrielle. Car si la voyante s'adresse à messire Enzo, c'est Gabrielle qui semble la plus concernée par les prédictions. Elle regarde la maitresse de maison et il lui semble qu'elle a blêmi...c'est même sûr! Comment pourrait il en être autrement?


Faites la taire!! Mais merde mais faites la taire

Elle a eu un enfant il y a peu, et c'est certainement une peur rétrospective qui la saisit la bestiole. Mais si elle est si mal à l'aise c'est aussi parce que Gabrielle est là.
L'irlandaise et l'écossaise se sont échappées et Coccinelle prierait presque


Seigneur vite que Louis entre en piste..pour Gabrielle Seigneur faites qu'il dissipe cette ambiance.

Elle se demande comment la soutenir Gabrielle, mais elle ne peut rien faire. Lui sourire pour essayer de dédramatiser la chose? Ça risque d'être déplacé. Lui toucher la main pour lui faire comprendre qu'elle est là? L'idée est tellement ridicule qu'un sourire fugace se peint sur ses lèvres malgré l'ambiance lourde. Gabrielle n'est pas de ses femmes qu'on console aisément, elle est de celles qui restent droites et dignes, debout dans l'adversité. Et peut importe de quelles larmes et de quelles souffrances elle paiera son attitude. Coccinelle l'admire pour ça. L'admire et la plaint tout à la fois, parce que elle, toute roturière qu'elle soit elle a le choix et une larme ne lui sera jamais reprochée. Oui, même si pleurer ne sert à rien, il est parfois si bon de doucher son âme par quelques larmes.

Que Louis entre en piste viiite Seigneur je vous en prie

Pour elle. Pour Gabrielle. Pour tous tant l'ambiance lourde et délétère cloue les gens sur place au point qu'un désagréable silence s'abat sur l'assistance.

Pour l'amour de Dieu Louis faites quelque chose ou je prends la parole et tant pis pour l'ordre des choses que semble tant aimer messire Enzo

En tout cas la bestiole sans même en prendre conscience vient d'effacer de son répertoire la légende de la grotte. Il est question de la perte d'un enfant et elle ne peut tout de même pas "en repasser une couche"
C'est qu'elle a appris à se tenir la bête à bon Dieu, non sans mal d'ailleurs. Alors pour une fois que ça va lui servir ...


Pute borgne! Louis vous digérez ou quoi?

Enfin... reste du boulot tout de même
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Enzo
Pleins de gens. Trop ? Peut-être. Enzo ne se soucie pas de la discussion entre Andrea et Louis. Il regarde la diseuse de bonnes aventures. Il se demande ce qu’elle va lui raconter. Les chaises sont installées, et Enzo se fout de la remarque de la donzelle. Elle va commencer, point final. Serait-elle nerveuse ? Et pourquoi donc ? N’est-ce pas son métier d’aller raconter pleins de choses à diverses personnes de classes sociales différentes ? Peut-être parce que c’est Jayzabelle qui l’a amenée et qu’elle veut plaire à cette dernière ? Il ne sait pas, et il s’en fiche le Enzo. De tousser de nouveau donc tandis qu’Isleen et Charlyelle s’éclipse pendant que la voyante commence.Soupire. Elles commencent à l’énerver ses deux là. Elles vont bientôt foutre le bordel dans la mesnie, il en est certain. Ou peut-être bien que c’est un délire fiévreux. Rien n’est jamais bien sur quand on est malade. Alors la voyante est rentré en jeu, et Enzo la regarde. S’attendant à tout, mais pas à ce qu’il entends. Négatif. Le mot percute, et les sourcils se fronce. Incertitude. Ça commence mal. Définitivement. Tentation et baliverne ? Le malin qui tente de lui subtilisé quelque chose à lequel Enzo il tient ? Il ne bouge pas les mains, mais reste néanmoins qu’il en aurait envie là. Il n’aime pas être toucher en plus, ça n’aide pas. Il sent la main de Gabrielle se crisper quelque peu sur son épaule. Si cette dernière pense qu’elle va crever en accouchant, Enzo s’imagine qu’un homme va venir tenter Gabrielle et qu’elle va succomber. Qu’il va lui subtiliser sa Gabrielle et qu’elle va partir avec lui. Elle va l’abandonner. Satané femme !

Et la voyante continue. Des mots atroces, et Enzo retient une quinte de toux bruyante. Une angoisse nait. Si Gabrielle le quitte, c’est clair que ça ne sera pas une partie de plaisir. Un garçon ? Très jeune et proche de lui ? Son fils peut-être. Le jeune noble tente de trouver une logique dans se grabuge. Une logique qui ne soit pas trop douloureuse. Grossesse masquée ? Ça c’est Gabrielle, non ?Actuellement. Il n’y comprend plus rien le jeune homme. Ça va, ça vient dans tout les sens et il sent les doigts de sa femme qui se crispe de plus en plus sur son épaule. C’est n’importe quoi. C’est trop instable, et ça dit tout et rien. Ça créer des peurs inutiles, mais clairement ça fait son effet. Il ne s’ennuie plus, il angoisse. C’est pas mieux pour les humeurs ça. Vraiment pas. Blessure, mortalité. Passion. Honte. Il l’a toujours dit. Il va mourir jeune. Et il ne pense pas que ça va être de façon tendre. Mais peut-être n’est-ce pas de lui que l’on parle. Et si c’est de Gabrielle ? Il n’ose pas imaginer. De toute manière si Gabrielle meurt, lui aussi. Un soupire. Il n’y a rien d’autre à faire que de soupirer. Et puis tousser. Bien sur, elle essai de rétablir les choses. Un peu.

Sauf que ça n’est pas mieux ce qu’elle dit. Une grossesse en cauchemar ? Il déglutit. Il sent Gabrielle qui s’appuie fortement sur son épaule. Ça lui fait un peu mal d’ailleurs, mais il ne dit rien. Une vie longue et rempli de regrets ? Alors il ne va pas mourir jeune ? Des regrets. Pourquoi, des regrets ? Les choix. Toujours. Il ne dit rien, mais n’en pense pas moins. Tandis que l’angoisse se glisse profondément dans ses veines et se mélange bien au sang. Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. C’est gris. Continuellement. Alors les choix que le Enzo fait, c’est dans la nuance. Toujours. C’est ce qui lui semble le mieux. Souvent. Comme son mariage avec Gabrielle. Chacun son honneur, le sien avait été ne pas garder Gabrielle en vulgaire maitresse et de se marier à une inconnue. Puis les sentiments étaient ce qu’ils étaient. Même si c’était interdit. Qu’il n’avait pas le droit. Qu’un sang les unissait, Gabrielle et lui. Non, il ne regretterait pas. Mais si elle mourrait par sa faute, par le fait qu’il l’avait engrossé ? Est-ce qu’il ne regretterait pas toute sa vie de l’avoir fait sa femme et donner des assaut fructueux ?


- « C’était... intéressant... »


Que dire de plus quand tout ce qui semble avoir été dit sur ton avenir est sombre et pas des plus joyeux ? Il soupire et fait un signe de main, du genre qu’elle se pousse, la voyante. Puis une vilaine toux l’agresse de nouveau, et Enzo de s’éponger le front qui est devenu brulant. Le regard vert va dans celui de Gabrielle. Désarmé. Il ne sait plus bien quoi faire le jeune noble. Il regarde ensuite Louis et puis Coccinelle. Ça l’a remué ça. Lui qui pense que le Très-Haut tente de le punir. Peut-être que... Et s’il perdait tout parce qu'il n’arrive pas à trouver le chemin et le message de Dieu pour rétablir l’équilibre ?

- « Si Louis peut commencé.... sinon enchainons avec Coccinelle... »

Que quelqu’un fasse un peu oublier ce qui a été attendu. Enzo d’avaler son vin épicé d’un trait, et de demander à ce qu’il soit de nouveau rempli. Il y a de quoi se foutre en l’air ce qu’elle a dit l’autre. Enfin, vite, enchainer qu’on oublie cet épisode des plus mal venue. Il espère tout de même qu’elle raconte n’importe quoi. C’est qu’Enzo ne sait pas ce qui est vrai ou faux dans ses trucs. Croire ou ne pas croire. Est-ce que tout est faux, tout vrai ? Faut-il nuancer ? Alors il soupire. Trop de question. Allez quelqu’un dites quelque chose...
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©JD Marin
Boulga_
Se rendre à l'Oustau ? Le senher Enzo ? Malade ?
Voilà la rumeur qui était parvenue aux esgourdes de Boulga alors qu'elle avait fait le déplacement à Montpellier,dans le but secret de trouver quelque présent à offrir au senher Salvaire, vu que c'était bientôt sa fête. Elle avait cherché longtemps avant de tomber sur un marchand voyageur au long cours, qui possédait exactement ce qu'elle cherchait, et qui promit de faire une halte à Mende dans les jours suivants.
Il fit davantage encore : ses trois enfants louaient leurs services de musiciens, qui de la viole, qui du luth, qui différentes sortes de flûtes et percussions. Une aubaine pour Boulga qui proposa à tout ce petit monde de l'accompagner à la demeure du senher de Falmignoul. Elle chanterait. D'ailleurs, c'était parce qu'elle était musicienne qu'elle était d'abord entrée dans la mesnie de l'Irissarri. Elle était devenue intendante parce qu'elle savait encore mieux compter et tenir un domaine.
Les enfants du marchand et Boulga prirent simplement le temps de s'accorder sur leur répertoire commun, point n'était besoin de trente-six chansons, sauf demande expresse.

Ils arrivèrent assez tard à l'Oustau.
Boulga demanda qu'on prévienne de son arrivée, et voulut s'assurer qu'il était encore possible de voir le malade. Elle avisa la servante qui accueillait les visiteurs


Lo bonjorn mestra, je suis Boulga, intendante du senher Salvaire. Vos maîtres se sont montrés aimables avec moi à plusieurs reprises, aussi viens-je, avec ces trois musiciens distraire le senher Enzo. N'est-ce pas trop tard ?


Le.gaucher
Ce qui ne serait pas très noble, c'est que vous enleviez votre chemise comme vous l'avez fait la dernière fois en taverne Messire.

C'est ça ! Et les marmottes... Il esquisse un sourire en coin, le genre de sourire qui en dit très long sur ce qu'il pense pile poil en cet instant de la Chiasse ! Un regard vers le profil que lui fait un p'tit habitant, qui doit finir par être à l'étroit, parce que boudiou, on dirait bien qu'elle est aussi grosse que le jour où Nico... nan ! hein ? Nan, dites... l'est pas encore près d'accoucher hein... Ca s'rait le comble.

Si Louis peut commencé.... sinon enchainons avec Coccinelle...

Il n'a pas tout suivi de la diseuse de bobards, mais il entend la voix du Senher Enzo, voit la panique dans les yeux du Senher comme dans ceux de Gabrielle, et abandonne pour le moment la joute avec la Colombe.


Et bien avec votre autorisation Senher.


Il s'incline pour saluer et va finir de préparer ses affaires, se mettant dans un endroit où il n'y a pas de tapis après avoir écarté les quelques meubles qui pourraient le gêner, il s'approche des femmes et les fait reculer un peu.


S'il vous plait ? Un p'tit peu d'espace...

De lui-même, il recule un peu les chaises, faudrait pas qu'il brûle quelqu'un, puis il vient se mettre au centre, s'accroupi pour finir de préparer les bolas. Cela fait, il se tourne et retire sa chemise. Soudain il réalise et serre les dents. Sot ! Il se retourne avec sur le visage un sourire, espérant que les lacérations sur son dos n'auront pas été trop remarquées, même s'il faudrait être aveugle sans doute pour ne pas les voir. Un petit sourire en coin en regardant la Chiasse. Ouaip, tu voulais pas me voir torse nu ? Et beh admire comme je t'obéïs ! Toujours autant d'affinités avec les ordres, comme tu vois.

Il prend les chaînes, installe les manettes autour de ses doigts, et ses poignets, puis enflamme l'étoupe qu'il y a mis précédemment près de l'âtre, revenant se mettre au centre pour débuter.

Il commence lentement, par de simples mouvement de croisés devant lui, puis de cercles sur les côtés. Pas pour dire, mais il fait chaud dans la salle, il n'aura pas besoin de longtemps pour pouvoir se lancer dans des figures plus complexes. Rapidement donc, il vient à faire des croisés dans son dos, puis devant, enchaînant rapidement. Il esquisse un sourire, il oublie tout.

Comme d'habitude, il fait danser le feu, les flammes, jongle avec, s'amuse, oublie où il est, plus rien ne compte que ces flammes qui vacillent, montent, descendent, se croisent en traçant des arabesques de feu dans l'air.

S'amusant, comme un gosse, son visage est détendu, seuls ses bras, ses mains, le reste de son corps semble en alerte, frôlant les flammes, les faisant tournoyer autour de lui, devant lui, puis au-dessus de lui. Inconscient, il tourne sur lui même, poursuit son jeu avec ces lumières, ce feu qui l'anime, plus rien ne compte. Semblant se souvenir du public, à moins qu'il n'ait fait exprès pour simplement qu'ils aient à suivre pour guetter où allaient apparaître les flammes, il fait mine de les lancer sur le public, mais elles sont bien accrochées aux chaînes, alors il reprend ses mouvements avec fluidité, souriant, ses yeux clairs reflétant les lueurs du feu.

Il jette un regard vers la Colombe, l'air de dire : t'as vu ? héhé ! Sauf que son sourire s'étiole un peu, on dirait bien qu'elle a mal ? Il termine son numéro, même si sa tête est un peu concentrée sur les mains que la Colombe a posé précipitamment sur son ventre, et fait se rejoindre les chaînes, pour saluer le public, s'inclinant.

Rapidement, il va poser les boules de fer dans la cheminée, histoire de rien cramer, récupère sa chemise pour se rhabiller, et vient près d'Andréa.


C'va la...


Oups, il a bien failli laisser échapper le surnom de la Colombe.

Vous allez bien, Donà ?
Andrea.
C'est marrant comme les gens s'activent, les chaises valsent plus ou moins vite entre les mains d'une Coccinelle qui a l'air en plein conflit intérieur et pas UNIQUEMENT intérieur. La Chiasse est trop loin pour l'entendre, pourtant elle mettrait sa main à couper que la bête à bon Dieu marmonne dans sa barbe.
Ça bouge donc. Des femmes au fond, un gamin qui fait les va et vient et... Et Enzo qui blêmit. Et Gabriell qui n'est pas mieux. Et... Et ce polichinelle qui se déchaîne, a priori bien décidé à faire savoir à sa mère qu'il est là - des fois qu'on en douterait encore-.

Enfin Enzo ouvre la bouche et annonce l'entrée en scène de Louis. Louis qui énerve prodigieusement la Belle avec un simple sourire. Faut dire que la Chiasse connait l'animal en question et ses "mimiques" et que ce sourire là, il veut juste dire " causes toujours Déa, tu piss'rais dans une viole ça s'rait pareil". Et ouai... Donc forcément pas de réponse au sourire. Peut être juste un grincement de dents, mais, à moins d'être entre les deux prémolaires gauches, aucun risque de le voir.

Cependant la Chiasse l'observe, se décalant rapidement pour ne pas perdre une miette du spectacle. D'ailleurs c'est " marrant", il n'a pas encore allumé ses bolas que déjà la Colombe crève de chaud. Lentement ses doigts viennent délacer le haut de sa houppelande alors que ses mirettes observent toujours Louis, qui... BERDOL ! qui enlève sa ch'mise !
P'tain Louis, t'abuses, remballes moi ce sourire, sinon j'te jure j'te l'fais bouffer, et les dents avec. T'as pas honte de...
Et non il n'a pas honte, les azurées font l'inventaire de ce corps qu'elle n'a pas admiré depuis... Depuis plus de huit mois. Des lacérations dans son dos qu'elle connait par coeur, passant par ce torse qu'elle a si souvent embrassé, ses hanches qu'elle a si souvent serrées, et ce p'tit cul qu'elle ne pourrait jamais oublier. Bien sûr elle est ravie de le voir torse nu, le soucis, c'est qu'elle n'est pas seule spectatrice, et que crier tout haut " tout l'monde dehors, le spectacle est terminé, rentrez chez vous", ferait désordre.
Nouvelle bouffée de chaleur et petite crampe à l'estomac. C'est qu'il n'y a toujours rien à becter dans c'bled, bien la peine d'avoir un château si faut faire la manche pour bouffer.


Elle ne le quittera pas des yeux. Ni pendant qu'il se croit seul au monde, ni pendant qu'il joue avec le public, encore moins lorsque les flammes dansent autour de lui en créant des arabesques. Ce numéro, ce n'est pas la première fois qu'elle le voit, mais se lassera-t-elle un jour?
Non elle ne quittera pas des yeux, parce qu'on lui a toujours dit de ce concentrer sur quelque chose de fixe quand ça ne va pas.
Les mains se posent sur son ventre et les lèvres s'entrouvrent légèrement, ne laissant passer qu'un filet d'air, saccadé. Non elle ne bougera pas - des fois qu'elle explose!-




C'va la...
Vous allez bien, Donà ?




Oh mais oui Lou', j'vais super bien, j'suis blanche comme un cul qu'aurait pas vu l'soleil depuis des lustres, j'ai les yeux vitreux, et j'ai les ch'veux collés par de la sueur sur les tempes. Tu vois bien là, j'suis au top !
La main Colombienne se pose sur le bras de Louis et le serre légèrement alors qu'elle lâche dans un souffle - parce qu'elle fait bonne figure, mais qu'elle douille-



N... Oui Messire tout va bien, je crois que j'ai besoin de prendre l'air je... Bin oui Colombe ça coupe le souffle hein, rho mais non, ne grimace pas, c'est que l'début fais pas ta chochotte.
Berdol d'jà un chieur comme son père.

Louis, dis moi que je rêve, t'es pas en train de rire là ? Si ? Non?
Oui, bah là, tais-toi, t'as b'soin d'tes forces la chiasse.

Le regard Chiassique en dit long, elle ne parle pas, mais elle n'en pense pas moi. Seulement c'est une actrice et une actrice joue son rôle à fond. On croirait un sourire, d'ailleurs ça y ressemble de loin. Elle s'accroche à Louis comme elle peut et respire un grand coup.


Oh Louis, comme vous êtes drôle, oui, vous avez raison, allons continuer cette... discussion en privé.


Et large sourire pour les donzelles qui un peu plus tôt regardaient SON homme. Comment ça ça fait " trop" ?


J'te signale que c'est d'ta faute si on en est là, alors t'es mignon, maint'nant tu r'mets ta ch'mise et... AH.. hum... Oui voilà, vers la droite.


Sauf qu'elle n'en sait foutre rien c'qu'y a sur la droite, mais elle sait ce qu'il n'y a pas : du monde.
Elle le regarde le Lou', mais là, aucun des deux ne tient les rênes... Et ils ont l'air aussi paumé l'un que l'autre. Ça promet.
Margue


Ohlala, y’a un de ces mondes, je ne sais plus où donner de la tête. Je suis partie souffler une minute pendant que la dame qui voit l’avenir raconte des choses au Mester, ça me regarde pas ce qu’elle lui dit et je trouve que ça fait un peu peur ces choses là moi, et voilà que le petit Ewen me réclame. Il est mignon cet enfant. Je sais que j’en aurais jamais des enfants moi. Je suis encore jeune fille à presque trente ans, je sais bien que c’est trop tard. Alors celui là, il est pas à moi mais je m’en occupe. C’est pas Madame qui va le faire. Je crois bien que la Dame, elle aime pas trop les enfants. Elle a même pas l’air contente de celui qu’elle va avoir avec le Heer. Les enfants ce sont des dons du Très Haut, il faut les accepter et être content, sinon, ça porte malheur. Je lui donne ses chiffons et je lui ébouriffe les cheveux en souriant.
Je le suis pour rejoindre la grande salle parce que j’ai du travail moi, c’est pas tout ça de materner le petit.

Et je fais bien d’ailleurs parce que y’a une dame brune qui arrive avec des musiciens. Elle parle bien je trouve, elle a un peu le même accent que la dame qui va raconter les histoires je crois. Un accent du sud en tout cas, pas un comme par chez moi.


« Oh oui, vous inquiétez pas, c’est pas commencé depuis longtemps. Suivez-moi.»

Je souris aux petit groupe parce que moi j’aime bien la musique. Par contre ça m’étonne un peu que le Heer se soit montré aimable avec , surtout si elle est intendante d’un autre Heer. C’est pas que c’ets pas bien intendante, c’est mieux que moi, même si je suis un peu intendant de la maison parce que c’est moi qui organise tout pour que les Mesters manquent de rien et qu’on les ennuie pas tout le temps pour n’importe quoi. Il est pas méchant le Mester et avec moi ça se passe bien jusque là, mais je crois pas que « aimable » soit vraiment un mot qui lui va bien.

C’est bien parce qu’on arrive pile au moment ou l’homme arrivé en premier mais j’ai oublié son nom déjà fait son numéro. C’est beau, on dirait qu’il danse avec le feu, ou qu’il jongle avec je sais pas trop. Mais c’est beau en tout cas et je me retients de pousser des petits cris quand il lance le feu vers moi parce que ça se fait pas mais ça fait un peu peur. Mais pas peur comme le Heer, peur comme quelque chose de bien, c’est pas facile à expliquer.
J’arrive pas à détacher mes yeux des boules de feu qui vont et qui viennent. Ca paraît toujours trop court quand c’est bien, j’applaudis quand c’est fini et je m’arrête d’un coup, je crois que je suis un peu rouge. L’homme va voir la belle-mère du Heer. Je la regarde et je crois bien moi que son petit a décidé d’arriver maintenant, j’en suis presque sûre même parce que j’ai déjà vu des tas de femmes avoir des enfants à Falmignoul, là bas, les femmes aident, alors j’ai déjà vu et je vois bien que là, la belle–mère de monsieur, ben elle va pas pouvoir aller bien loin.

Je jette un œil à Madame, je sais pas bien si elle a compris mais moi, oui. Comme l’homme et la belle-mère passe juste à côté de moi, j’entends le « vers la droite ». mais vers la droite c’est la cour. Je passe devant et je dis juste :

« Veuillez me suivre, je vais vous trouver une chambre… et une matrone.»

Le Heers serait pas content que je laisse une dame de sa famille accoucher dehors je pense alors je les emmène au premier étage, je sais bien que grimper des escaliers c’est pas l’idéal mais pas le choix, c’est ça ou les écuries, le bureau du Heer c’est pas pensable même pour sa belle-mère qui accouche.

* En flamand : heer = seigneur / mester = maitre
Jayzabelle
Les yeux sombres de la jeune demoiselle d'Alverny regardaient le pauvre Senher qui semblait vraiment au plus mauvais point. Elle ne le connaissait que très peu mais son état la peinait. La compassion ne s'apprend pas, soit c'est ancré au fond de vous, soit vous en êtes dénué. Jayzabelle avait bien des défauts comme tous mais elle détestait voir les gens souffrir peu importe la raison et à le voir tousser de la sorte, se demandant si quelque chose allait arracher à tout coup était horrible pour la brune. A sa réplique elle haussa un sourcil, perplexe. Était-il en si mauvaise posture. A ses mots, cela laissait présager le pire. Elle ouvrit la bouche pour rajouter autre chose mais rien ne franchissait les barrières de chairs pourtant entrouvertes. Qu'aurait-elle pu dire à ça... Les mots lui manquaient.

La mort, on ne pouvait accepter qu'elle vienne nous étreindre aussi facilement. Se laisser bercer par la grande dame ténébreuse, se laisser endormir avant que cette faucheuse ne laisse ses lèvres froides emprisonner les siennes. C'était tout simplement impossible pour la brune de voir la mort avec autant d'indifférence. Et Enzo lui était là, parlant d'elle comme une grande amie qui allait venir souper un soir... Elle était horrifiée rien que d'y penser.

Fort heureusement, les présentations se firent entre Isabelle et le couple de Montpellier. Elle vit bien que la Narbonnaise tentait de faire des efforts avec l'occitan et le bien parlé. Déjà, elle s'en tirait mieux que bien d'autres et tentait de faire bonne figure. Elle était en train de mériter ses écus. C'est apparemment elle qui allait ouvrir le bal des festivités. Elle pourrait donc la voir à l'œuvre également pour la toute première fois. Elle en avait des frissons d’impatience.

Des chaises demandées, des chaises apportées. Elle prit place à côtés d'une Dame qu'elle ne connaissait pas mais qui semblait fort aimable et qui avait distribué les pose-fesses justement. Elle lui sourit gentiment tout en regardant la scène qui se déroulait entre son invité et le grand malade. Gabrielle posée derrière lui. Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme se cache une femme ?! Cela était possiblement vrai mais à la différence qu'ici, elle aurait plutôt considéré ce couple au même pied d'égalité. Il formait d'ailleurs un de ses couples qu'elle admirait dans le Languedoc. Enfin...Isabella se mit à parler la sortant de sa rêverie sur le couple.

Si au départ, la brune se laissait bercer par la voix chaude et l’accent de la voyante, tentant de comprendre la signification de chaque mot, elle fit horrifiée à mesure qu'elle pronostiquait l’avenir du pauvre Enzo. Elle débitait que des tas de sottises... impossible de le voir autrement ! Jayzabelle voulait fondre sous les énormités calomnieuses, catastrophiques qu'elle sortait. Elle le faisait exprès ou quoi ? Et d’Alverny était figée, scotchée sur sa chaise face à la situation qui dégringolait. Mais comment avait-elle pu amener une femme de si peu d'envergure chez Enzo et Gabrielle. Oh comme elle s'en voulait, ses joues étaient empourprées, son visage était blafard voir carrément livide. Et pas besoin de dire que ses mains tremblaient. Naturellement c'est sur elle que tout ceci serait rejeté. Elle assumerait, c'était bien sa faute de toute manière. Elle fit un bond, revenant à la réalité quand la Sanchez finissait au même moment. Elle fit en deux enjambées l’espace qui les séparait afin de lui prendre l'avant-bras et de la tirer sèchement vers elle.

Un coup d'œil à Gabrielle pour voir que celle-ci était possiblement aussi blême qu'elle aux propos horribles que la Narbonnaise avait prononcé. Quant au Senher, il semblait ne pas vouloir croire à toutes ses balivernes, donc se montrait détaché. Mais faussement ? A moins d’être sans cœur, de ne pas croire à rien de tout cela même pas l’ombre d’une once… il ne pouvait en être faussement au-dessus de tout cela.


Je ... pardon... je suis navrée... je ne savais pas... je...

Elle s'effondrait en excuses mais à quoi bon, valait mieux la faire sortir d'ici et rapidement pour tout le monde. Mais tout se bousculait dans sa tête. Si une de ses choses s'avérait être exact... oh les pauvres... non, elle ne voulait pas penser à cela. Ne jamais plus. Et elle... elle... Isabella... elle ne perdait rien pour attendre. La brunette était pas du genre à se fâchée mais cette fois, elle était ire comme jamais. Elle serra sèchement vers elle la femme et murmura ‘‘ Mais qu'est-ce qui vous a pris... vous ne pouviez pas faire comme tous... lui dire tout ça... franchement... on part... maintenant !!!! ''

Elle s'excusa poliment auprès des autres convives dont elle sentait le malaise évident, tout comme elle. Son éternel sourire ne venant plus désormais, incapable face à la fureur qui la faisait trembler de rage. Elle tourna les talons avec l'objet de son courroux, partant vers le hall d'entrer tandis que quelqu'un d'autres se chargeait de divertir le Senher. Elle croisa une soubrette avec d'autres nouveaux arrivant. Encore heureux, eux n'auraient pas à assister à cela... Elle écrirait plus tard à Gabrielle afin de lui expliquer... de s'excuser une fois de plus... Espérant que rien ne leur arrive, sinon elle s'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours...

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A reconstruire !
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