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Consultation juridique : Le_g.

Holden.caulfield
Bah, vous ne risquez rien puisque votre assignation à résidence prend fin le le 25 mai 1460. Si vous intégrez aujourd'hui, il y a toute chance que vous soyez toujours en territoire auvergnat que l'armée n'aura pas quitté. Aucune infraction, au titre d'une fuite éventuelle, ne peut vous être reprochée.
_________________
Le_g.
L'assignation parle de la ville de Bourbon, pas du territoire du BA... Je sais pas si je peux quitter la ville sans être blacklisté...
Le_g.
Mandelin est mon témoin. Il ne pourra parler que deux fois par contre.
Je lui ai demandé de me faire suivre le réquisitoire lorsque la procureure l'aura fait.
Je prends la route, la juge ne me fera pas perdre la face et l'honneur. Je suis le meneur de ma lance. S'il intègre l'armée ce soir, j'en serai.
Louis.
Le_g.
Citation:
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 24/05/2012 - 22:40:19
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Bonjour,

Concernant les questions sur la correspondance avec le juge, outre le fait que je trouve les arguments avancés (juge ou personne d'ulyceduel) déplacés et sans intérêt, je ne peux me prononcer sur le duet.

Concernant votre départ, premier point, personne ne retient vos amis.
Second point, personne ne vous retient non plus si vous désirez quitter votre procès.
Troisième point, si vous devez partir, mais désirez tout de même assurer votre défense, il existe maintes possibilités. Faire appel à un avocat. Faire appel à un tiers pour lire vos correspondances ou celles de votre avocat. Ou me faire parvenir vos courriers ou ceux de votre avocat que j'aurai qui sir à faire lire.
Par contre je ne peux le faire qu'avec mon réquisitoire, une seule et unique fois. Vous disposez par contre de 2 appels à témoins dont vous maîtrisez le placement chronologique, c'est plus avantageux.

Dans tous les cas, il suffit de nous communiquer vos soucis, nous nous adapterons.
Une seule chose ne sera pas faire - aller plus vite que nous ne le pouvons ou voulons. Le but d'un procès n'est pas d'aller vite, mais de donner aux deux parties les chances d'exprimer les faits, et non des broutilles de prénom, pour que le juge, seul maître de la chronologie du procès, puisse se faire une idée complète du litige.

Bonne soirée,
Cordialement,
Levio
Le_g.
A Levio a écrit:
Messire, il n'y a pas que des broutilles de prénoms dans l'histoire. L'enquête a été bâclée, et vous le savez aussi bien que moi.
Je ne vais pas faire ma défense par missive. Mon avocat est instruit de l'affaire, à chaque évènement nouveau qui est déclaré. Nous n'attendons plus que le réquisitoire de l'accusation, qui aurait du être fait avant mercredi d'après la missive de la juge qu'elle refuse qu'on publie. On est jeudi, l'affaire aurait pu être close en ce qui me concerne, j'aurais pu avoir fait ma dernière plaidoirie avant de partir.
La lenteur de votre administration me contraint à des extrémités auxquelles je ne voulais pas avoir à recourir, à savoir demander à un tiers de bien vouloir lire mes missives.
J'espère au moins, que vous n'allez pas croire qu'il est des miens sous prétextes que j'ai trouvé une âme charitable pour faire ces lectures en mes lieux et places au Tribunal.
Qu'attendez-vous pour votre réquisitoire ? Mon avocat attend aussi des réponses de la juge. Qu'attend-elle pour lui répondre ? Je pense que vous faites tout pour retarder la procédure et ça, c'est dommageable.
Je ne manquerai pas à ma parole d'honneur qui est la seule chose qu'un gueux de ma condition possède vraiment.
Mes soucis, votre adjointe les connaissait avant même que je sois emmené au Tribunal. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. D'ailleurs, mon avocat a aussi copie de ma missive en réponse à son assignation à résidence.
M'assigner à résidence, en prétextant une enquête pour me mettre en procès moins de quatre heures plus tard, avouez que c'est tout de même très très fort.
Que la juge puisse se faire une idée complète vous dites ? Je pense que tout le Bourbonnais a pu se faire une idée de l'affaire.
Je suis en procès alors que j'ai un engagement envers l'armée royale. Le reste étant ma défense, je ne vous le dévoilerai que lorsque vous aurez fait votre réquisitoire.
C'est donc avec regrets que je ne pourrais pas assister à la fin de ce procès. Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes obligations, mais l'engagement que j'ai pris avec mes hommes est, à mes yeux, plus important que ce procès.
Je reviendrais en Bourbonnais si je suis indemne au combat, et qu'il n'est pas terminé, dès que mon engagement prendra fin. Cependant, dans ce genre d'engagement que j'ai pris, on sait quand on part, du moins si notre meneur fait ce qu'il faut ce soir, pas quand on revient, ni dans quel état.
Louis Track.
Le_g.
Citation:
Expéditeur : Robin_longshanks
Date d'envoi : 25/05/2012 - 01:22:48
Titre : Re: Bonsoir

Bonsoir messire,

J'ai pris connaissance de votre demande.
On m'a signalé que le Capitaine du BA devait s'occuper de ça et que je ne pouvais pas m'en charger.
Je suis désolé mais je ne peux pas vous aider. Quoiqu'il en soit, nous partons demain soir alors n'oubliez pas de suivre!

Cordialement,

Robin Longshanks
Le_g.
Missive du procureur : Levio

Citation:
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 08:22:15
Titre : Re: copie de la missive au juge...

Messire Louis Track,

Ce courrier simplement pour répondre à vos interrogations.

Non, nous ne retardons pas la procédure volontairement.
Les appels à témoin ont du etre modifiés d'une part en raison de l'absence de la victime qui est assigné à rester dans son duché pour ses responsabilités a conseil ducal, d'autre part en raison de votre défense.
Désormais, nous attendons de savoir si votre avocat ou un tiers s'exprimera avant que je rende mon réquisitoire. C'est ce que j'attends. Vous avez mentioné le recours à un avocat et il est de mon devoir de le laisser s'exprimer. Dans le cas contraire vous pourriez, à raison cette fois, vous en plaindre.

En réalité nous ne savons toujours pas clairement si vous avez une défense à ajoutée avant le réquisitoire.

Extrait d'un courrier déposé dans mon bureau par le Juge -
"Maître Caufield interviendra pour l'affaire, par le biais de missives que je vous lirais à la Cour. Pour le témoignage, suite à la lettre publique que j'ai lue au bureau du Porte parole (gargote), puis pour la dernière plaidoirie de la défense."

Il n'y a absolument aucun soucis à communiquer avec le juge ou avec moi-même, mais par soucis évident d'impartialité, non seulement nous ne communiquons pas entre nous directement sur le dossier à l'exception des courriers concernant directement le déroulement du procès comme celui ci-dessus ; De plus le Juge ne se fera une idée précise qu'en présence de la totalité des faits et plaidoiries à la fin du procès ; Enfin, seuls les documents présentés ou mentionnés clairement durant le procès serviront de base légale. Les documents qui concernent le procès mais ne sont pas présentés au procès seront en principe ignoré du Juge. Ceci vaut autant pour l'accusation (enquête, discussions, courriers..) quepour la défense (RP en gargote, courriers officieux..).

J'ai eu ouïe dire que vous aviez envoyé des courriers au juge et au prévot, mais au risque de vous faire vous répéter, je renouvelle notre question. Désirez vous faire intervenir une personne pour votre défense, notamment votre avocat, avant le réquisitoire ?
Dans la négative, je pourrais rendre ce dernier sur le champs.

Concernant le délai de réponse, personellement je considère que le Juge en est maitre et qu'un procès juste est plus important qu'un procès rapide. J'entend par là la possibilité aux deux parties de présenter les faits et les expliquer afin que le juge puisse poser un verdict adapté. Si necessaire, les délais sont prolongés (absence, retraite, recherche d'éléments importants..). Bref, libre à vous, si vous pensez que ces délais mènent à un jugement erroné des faits, de faire appel du verdict final pour obtenir un nouveau procès de seconde instance.

Concernant les questions de votre avocat à notre Juge, je ne m'y suis pas penché, n'en ai probablement pas connaissance, mais je n'ai jamais vu la défense prendre contact avec le juge pendant un procès à moins bien sur de demander un délai supplémentaire ou bien demander des éléments d'enquête importants pour la défense. Autrement je doute que la Juge ne réponde à ces missives. Enfin je ne peux vous répondre à sa place.

Bien,
Avez-vous terminé votre défense avant le réquisitoire ?
Votre avocat (ou un autre témoin) ne désire-t-il pas se prononcer avant (lettre lue ou autre possibilité) ?

Levio
Le_g.
A Levio a écrit:
Messire,
Je viens de transmettre votre missive à mon avocat, ne pouvant pas répondre à sa place.
J'ai en effet des choses à dire pour ma défense avant que le juge ne rende son verdict, mais j'attends aussi votre réquisitoire, pour la bonne raison que ma dernière plaidoirie et mon témoignage se feront par personne interposées.
J'ai intégré l'armée hier soir, et je suivrai les ordres de son Capitaine aujourd'hui.
Vous dites que la pseudo victime ne pouvait pas se déplacer ? Pourquoi ne pas avoir témoigné par missive en ce cas ? Elle aurait très bien pu le faire, comme cela m'a été proposé. Quant à l'autre témoin, elle est en bourbonnais, elle aurait donc tout à fait pu comparaître.
Je pense avoir des nouvelles de Maître Caufield dans la journée, je vous transmets les éléments dès que je les ai.
Louis Track.
Le_g.
Citation:
Eléments à décharge :
- les dates : croquis de la victime dit brigandé le 7, le proc dit le 5
- les témoins ne sont pas les bons
. la responsable du dossier ne s'est pas présentée au tribunal, alors qu'elle est dans le Duché
. la victime n'a même pas confirmé par écrit pour un témoignage
- vu un homme casqué vêtu de noir, je suis en tenue de bretteur, pas de casque
. Khoryan, Aspirant-marechal et douanier de Moulins dit que certains traits correspondraient ? Il a posé ses questions de routine à qui ? Pas à moi toujours, vu que sinon, il connaîtrait mon nom.
. Yoyos13, je suis aspirant maréchal de Bourbon prétend me reconnaître sur ça : http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg alors que je suis vêtu ainsi depuis mon arrivée :
=====>(faire un croquis de le_g. en tenue de bretteur)
- comment peuvent-ils être sûrs : ils n'étaient pas sur place lors du brigandage
- groupe de 3 ou de 5 ?
- brigandé Swan ou Swan est dans le groupe ?
- pas de témoignage de la victime qui aurait pu le faire par missive
- reconnu par un homme qui ne sait même pas mon nom
- jamais été interrogé par les douanes ou la maréchaussée du BA


Maître ? Vous voyez autre chose ? A priori, le proc fera pas son réquisitoire tant que les témoignages ne sont pas faits.
Le_g.
Citation:
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 10:52:08
Titre : Correspondances sur le procès

Bien,

Je crois qu'effectivement, au vu de toutes vos interrogations, qu'il eut été plus efficace de se voir en direct. Mais cela n'a pas été possible pour moi, il nous faudra vider quelques encriers. ce n'est pas grave, le plus important est que nous nous entendions.

Concernant la victime Robiin, je n'ai pas jugé qu'une déposition par courrier ait de l'interêt. Il n'aurait que pu répéter sa plainte, seule sa présence en personne au tribunal avait un interêt, nous devons nous en passer. Lorsque j'ai mentionné l'ajout des nouveaux témoins au juge, elle a également jugé que ceux-ci apporteraient plus d'information sur ce litige. Pour être un peu franc du collier, je dirais que cela ne vous regarde pas, je suis libre de choisir les témoins qu'il me plait et d'en changer si je le juge necessaire, quelque soit ce que j'ai mentionné durant l'acte d'accusation.

Il est absolument évident que vous aurez aussi la parole après le réquisitoire, vous, votre avocat et vos témoins (sachant que malheureusement nous sommes limités IG à 2 appels mais il est possible de fournir plusieurs documents écrits lus par une seule personne pour multiplier les témoignages, et, même je ne l'ai jamais vu, cela ne ME choquerait pas si vous demandiez à faire intervenir plusieurs témoins à la même barre /en jouant sur le RP/ ).
Mais ma question concerne précisément si je peux rendre mon réquisitoire maintenant. Comprenez que je dois vous le demander, car ayant fait mention d'un avocat dans votre défense, il est de mon devoir de lui laisser la parole et non de la prendre sans être certain que je ne lui la coupe. C'est important. je pense que vous m'avez compris.

(Je suis libre ce matin - uniquement - pour une MSN si vous voulez )

Levio
Holden.caulfield
(hélas pas le temps pour le msn).

Louis, vous pouvez dire à Monsieur le Procureur que c'est une drôle de conception de la procédure, que de laisser l'accusation conclure après que la défense ait plaidé. Dans l'ordre du procès, la plaidoirie clôt les débats, avant le jugement.

Mais plutôt ne lui dites pas cela servira devant la Cour d'Appel. Je vais envoyer ce soir je pense, au plus tard demain en début de l'après midi, une plaidoirie un peu développée. Simplement je la daterai et demanderai au procureur de dater de même son réquisitoire.

Je n'aurai pas le temps de le parler avec Monsieur le Procureur ce matin, devant prendre un coche ferré qui va très vite vers le soleil, dites lui que nous obtempérons à sa volonté même si nous remarquons qu'il aurait pu déposer son réquisitoire avant le 25 mai 1460 et même avant la plaidoirie de l'accusation. Et puisque vous êtes toujours en BA, faites vous nommer 1er témoin pour déposer le courrier adressé à la juge et si vous bougez, trouvez un deuxième témoin qui déposera la plaidoirie.

J'espère que les autorités judiciaires comprendront.

_________________
Le_g.
Votre Honneur,

Le 18 mai, après l'assignation à résidence que j'ai reçue, j'ai envoyé une missive à l'adjointe du procureur chargé de l'enquête. En voici copie.


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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/assign10.jpg
Dame,
Je me suis permis de contacter mon avocat. Cette assignation tombe mal, vu que je dois rejoindre les armées royales pour me battre pour Sa Majesté Vonafred.
Puis-je vous demander quelques détails sur les faits qui me sont reprochés ? Comme les dates, les lieux, les personnes que j'aurais soit-disant spoliées ? Je n'ai pas mis les pieds en Bourbonnais depuis des lustres, alors comprenez mon étonnement.
Louis Track
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Quelques heures plus tard, le même jour, l'enquête ayant été rapide, voire très rapide, j'espère que vous en conviendrez, j'étais assigné au tribunal, affublé d'un nom qui n'est pas le mien dans l'acte d'accusation du procureur.
Le 21 mai, je vous écrivais pour vous demander de bien vouloir ne pas faire traîner le procès, voici copie de ma missive :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Vous refusez que votre réponse soit citée sur la gargote, pourtant il semblerait que certains écrits soient versés au dossier sans aucun accord (copie de la missive hrp du joueur que je suis au joueur derrière Robiin). Je souhaite donc qu'elle soit versée au dossier, étant donné qu'elle est signée par le juge de Bourbonnais Auvergne et non par une amie. Elle n'est pas correspondance privée, mais bel et bien correspondance d'un juge à un accusé, pour m'éclairer sur la procédure, que je ne maîtrise pas, n'étant qu'un gueux. La voici donc :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b10.jpg
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b11.jpg

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Expéditeur : Ulyceduel
Date d'envoi : 21/05/2012 - 15:48:24
Titre : Re: Votre Honneur
Bonjour messire Le_g.,
J'ai pris connaissance de votre missive et permettez-moi de vous apporter quelques petites précisions quant au déroulement de votre procès.
Vous pouvez considérez ce que vous voulez mais si vous êtes un peu attentif, vous pourrez remarquer que le procureur a deux jours OUVRABLES après la plaidoirie pour déposer son réquisitoire, ce qui nous mène jusqu'à mercredi (une fois que la MAJ est faite). De plus, il faut qu'il appelle les témoins à venir à la barre.
Aussi, je ne peux que vous conseiller de prendre votre mal en patience et de bien vouloir vous tenir prêt pour votre seconde plaidoirie.
Cordialement
Dame Ulyceduel
Juge du Bourbonnais-Auvergne
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Le 22 mai, je vous répondais ceci :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Et là, surprise, deux témoins, non cités dans l'acte d'accusation, que je n'ai jamais rencontré avant de les voir au Tribunal se présentent le 23 mai, appelés par vos soins.

L'un deux dit m'avoir vu du côté de Moulins vers le 10 mars. Date qui ne correspond en rien aux faits reprochés par l'accusation, disant que j'étais dans un groupe de cinq personnes, mais qu'il m'a reconnu, lorsque la pseudo victime dit que j'étais dans un groupe de trois... Il ne connait pas mon nom, ne m'a jamais vu, mais prétend pouvoir me reconnaître deux mois plus tard ?

L'autre prétend me reconnaître, vu un avis de recherche qui n'est pas publié sur la gargote, j'y suis allé vérifier. Aucun des avis ne me correspond. Entre nous, je l'ai croisé par la suite en taverne, en soirée du 23 mai, et il a confirmé avoir reçu l'avis de recherche en interne, à la maréchaussée, sans me donner de dates. J'ose espérer que ce n'est pas depuis mon arrivée à Bourbon que l'on a publié à la maréchaussée un portrait pour étayer l'accusation, n'est-ce pas ?

Pour cette journée, il y eu beaucoup d'évènements, outre les deux témoins qui interviennent, mon avocat vous a posé une question de procédure par écrit. J'en ai donné lecture publique de cette lettre, et il n'a, à cette heure, obtenu aucune réponse.

Voici donc ladite missive de mon avocat :

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Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.

---------------------------------------

Le 24 mai, mon avocat vous a réécrit, j'ai encore une fois fait lecture publique en gargote de sa missive, à sa demande, je le précise, et je vous ai écrit à mon tour, pour vous rappeler les différents courriers.

Voici copie de ma lettre :

---------------------------------------
Votre Honneur,
Vu le retard pris par l'accusation, mon engagement auprès du roy est compromis. Je vous demande l'autorisation de pouvoir intégrer l'armée, et de suivre le meneur.
Vous trouverez ci-jointes deux lettres de mon avocat. Je souhaiterais avoir réponse pour les différents sujets, et les différentes questions qu'il a soulevées.
************
Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.
*******
Madame le Juge,
Je vous transmet par envoi direct cette lettre, que Louis Track a dû vous remettre pour sa défense.
Mon client doit intégrer ce jour une armée et les lenteur de l'accusation, et donc de la justice du Bourbonnais Auvergne dans le procès que vous dirigez, cause un préjudice à mon client et également aux armées de notre souverains qui ont besoin de bras vaillants et de manieurs d'épée.
Il nous faut donc, pour que ce procès aille à son terme, que vous constatiez que l'accusation est défaillante et donniez la parole à la défense.
Je vous suggère de le faire vite, ainsi en place de plaidoirie, Louis Track lira cette lettre et en désignant deux témoins de bonne composition et sachant lire, l'un pourra lire, enfin, le réquisitoire et l'autre ma plaidoirie écrite.
Qu'en pensez vous ? Mon client ne pouvant différer son engagement dans l'armée ne se soustrait à la justice que par ordre du Roy et dans l'intérêt supérieur du Royaume et il répond d'autant plus facilement de ses actes qu'il est innocent et que l'accusation et les témoins n'ont pour l'instant pas apporté, je le démontrerai, le moindre début d'une preuve crédible et juridiquement valide.
Dans l'attente de votre décision, je vous prie d'agréer, Madame la juge, l'assurance de ma respectueuse considération.
Me Holden Caulfield
Avocat du Dragon.
PS : Si vous avez d'autres suggestion, je suis disposé à les examiner espérant que cette affaire là n'ait pas besoin d'aller engorger encore davantage la Cour d'Appel.
*****
Je l'avais déjà indiqué à l'adjointe du procureur, bien avant que je sois emmené pour le procès, que j'avais un engagement. J'ai besoin de savoir et aujourd'hui, pas dans trois ans, si vous m'autorisez à le remplir, et donc à renforcer les armées de Sa Majesté Vonafred, ou si vous préférez voir ces armées affaiblies par les bras qu'il manquerait si mes amis et moi ne les rejoignons pas. Nous ne sommes certes pas nombreux, mais je pense que tous les bras disponibles ne sont pas à négliger.
J’appellerais, si vous êtes d'accord, un témoin par deux fois. Il pourra lire les courriers de mon avocat en guise de plaidoirie et de réquisitoire. Je ne suis pas très au fait des procédures, mais lui, il l'est.
Je ne vous cache pas l'urgence, parce que lorsque je serai dans l'armée, je ne ferai que suivre les ordres, et ne pourrais disposer de mon temps comme je le souhaiterais.
Votre Honneur, de grâce, permettez-moi de tenir l'engagement que j'ai pris.
Louis Track
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Les 24 et 25 mai, j'ai eu quelques échanges de missives, dont je vous transmets également les copies.

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 24/05/2012 - 22:40:19
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Bonjour,
Concernant les questions sur la correspondance avec le juge, outre le fait que je trouve les arguments avancés (juge ou personne d'ulyceduel) déplacés et sans intérêt, je ne peux me prononcer sur le duet.
Concernant votre départ, premier point, personne ne retient vos amis.
Second point, personne ne vous retient non plus si vous désirez quitter votre procès.
Troisième point, si vous devez partir, mais désirez tout de même assurer votre défense, il existe maintes possibilités. Faire appel à un avocat. Faire appel à un tiers pour lire vos correspondances ou celles de votre avocat. Ou me faire parvenir vos courriers ou ceux de votre avocat que j'aurai qui sir à faire lire.
Par contre je ne peux le faire qu'avec mon réquisitoire, une seule et unique fois. Vous disposez par contre de 2 appels à témoins dont vous maîtrisez le placement chronologique, c'est plus avantageux.
Dans tous les cas, il suffit de nous communiquer vos soucis, nous nous adapterons.
Une seule chose ne sera pas faire - aller plus vite que nous ne le pouvons ou voulons. Le but d'un procès n'est pas d'aller vite, mais de donner aux deux parties les chances d'exprimer les faits, et non des broutilles de prénom, pour que le juge, seul maître de la chronologie du procès, puisse se faire une idée complète du litige.
Bonne soirée,
Cordialement,
Levio
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Ma réponse :

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Messire, il n'y a pas que des broutilles de prénoms dans l'histoire. L'enquête a été bâclée, et vous le savez aussi bien que moi.
Je ne vais pas faire ma défense par missive. Mon avocat est instruit de l'affaire, à chaque évènement nouveau qui est déclaré. Nous n'attendons plus que le réquisitoire de l'accusation, qui aurait du être fait avant mercredi d'après la missive de la juge qu'elle refuse qu'on publie. On est jeudi, l'affaire aurait pu être close en ce qui me concerne, j'aurais pu avoir fait ma dernière plaidoirie avant de partir.
La lenteur de votre administration me contraint à des extrémités auxquelles je ne voulais pas avoir à recourir, à savoir demander à un tiers de bien vouloir lire mes missives.
J'espère au moins, que vous n'allez pas croire qu'il est des miens sous prétextes que j'ai trouvé une âme charitable pour faire ces lectures en mes lieux et places au Tribunal.
Qu'attendez-vous pour votre réquisitoire ? Mon avocat attend aussi des réponses de la juge. Qu'attend-elle pour lui répondre ? Je pense que vous faites tout pour retarder la procédure et ça, c'est dommageable.
Je ne manquerai pas à ma parole d'honneur qui est la seule chose qu'un gueux de ma condition possède vraiment.
Mes soucis, votre adjointe les connaissait avant même que je sois emmené au Tribunal. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. D'ailleurs, mon avocat a aussi copie de ma missive en réponse à son assignation à résidence.
M'assigner à résidence, en prétextant une enquête pour me mettre en procès moins de quatre heures plus tard, avouez que c'est tout de même très très fort.
Que la juge puisse se faire une idée complète vous dites ? Je pense que tout le Bourbonnais a pu se faire une idée de l'affaire.
Je suis en procès alors que j'ai un engagement envers l'armée royale. Le reste étant ma défense, je ne vous le dévoilerai que lorsque vous aurez fait votre réquisitoire.
C'est donc avec regrets que je ne pourrais pas assister à la fin de ce procès. Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes obligations, mais l'engagement que j'ai pris avec mes hommes est, à mes yeux, plus important que ce procès.
Je reviendrais en Bourbonnais si je suis indemne au combat, et qu'il n'est pas terminé, dès que mon engagement prendra fin. Cependant, dans ce genre d'engagement que j'ai pris, on sait quand on part, du moins si notre meneur fait ce qu'il faut ce soir, pas quand on revient, ni dans quel état.
Louis Track.
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Le 25 mai, le procureur me fait parvenir une nouvelle missive, mais ne fait toujours pas son réquisitoire...

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 08:22:15
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Messire Louis Track,
Ce courrier simplement pour répondre à vos interrogations.
Non, nous ne retardons pas la procédure volontairement.
Les appels à témoin ont du etre modifiés d'une part en raison de l'absence de la victime qui est assigné à rester dans son duché pour ses responsabilités a conseil ducal, d'autre part en raison de votre défense.
Désormais, nous attendons de savoir si votre avocat ou un tiers s'exprimera avant que je rende mon réquisitoire. C'est ce que j'attends. Vous avez mentioné le recours à un avocat et il est de mon devoir de le laisser s'exprimer. Dans le cas contraire vous pourriez, à raison cette fois, vous en plaindre.
En réalité nous ne savons toujours pas clairement si vous avez une défense à ajoutée avant le réquisitoire.
Extrait d'un courrier déposé dans mon bureau par le Juge -
"Maître Caufield interviendra pour l'affaire, par le biais de missives que je vous lirais à la Cour. Pour le témoignage, suite à la lettre publique que j'ai lue au bureau du Porte parole (gargote), puis pour la dernière plaidoirie de la défense."
Il n'y a absolument aucun soucis à communiquer avec le juge ou avec moi-même, mais par soucis évident d'impartialité, non seulement nous ne communiquons pas entre nous directement sur le dossier à l'exception des courriers concernant directement le déroulement du procès comme celui ci-dessus ; De plus le Juge ne se fera une idée précise qu'en présence de la totalité des faits et plaidoiries à la fin du procès ; Enfin, seuls les documents présentés ou mentionnés clairement durant le procès serviront de base légale. Les documents qui concernent le procès mais ne sont pas présentés au procès seront en principe ignoré du Juge. Ceci vaut autant pour l'accusation (enquête, discussions, courriers..) quepour la défense (RP en gargote, courriers officieux..).
J'ai eu ouïe dire que vous aviez envoyé des courriers au juge et au prévot, mais au risque de vous faire vous répéter, je renouvelle notre question. Désirez vous faire intervenir une personne pour votre défense, notamment votre avocat, avant le réquisitoire ?
Dans la négative, je pourrais rendre ce dernier sur le champs.
Concernant le délai de réponse, personellement je considère que le Juge en est maitre et qu'un procès juste est plus important qu'un procès rapide. J'entend par là la possibilité aux deux parties de présenter les faits et les expliquer afin que le juge puisse poser un verdict adapté. Si necessaire, les délais sont prolongés (absence, retraite, recherche d'éléments importants..). Bref, libre à vous, si vous pensez que ces délais mènent à un jugement erroné des faits, de faire appel du verdict final pour obtenir un nouveau procès de seconde instance.
Concernant les questions de votre avocat à notre Juge, je ne m'y suis pas penché, n'en ai probablement pas connaissance, mais je n'ai jamais vu la défense prendre contact avec le juge pendant un procès à moins bien sur de demander un délai supplémentaire ou bien demander des éléments d'enquête importants pour la défense. Autrement je doute que la Juge ne réponde à ces missives. Enfin je ne peux vous répondre à sa place.
Bien,
Avez-vous terminé votre défense avant le réquisitoire ?
Votre avocat (ou un autre témoin) ne désire-t-il pas se prononcer avant (lettre lue ou autre possibilité) ?
Levio
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Et je lui ai répondu prestement. A croire qu'il n'avait pas lu ma missive de la veille où j'expliquais pourtant clairement, que je devais partir, et que les témoignages me serviraient pour ma défense et la dernière plaidoirie de la défense. Je n'ai toujours d'ailleurs, à cette heure, aucune confirmation du juge. Il attendait donc les témoins de la défense pour faire son accusation, hors ces témoignages, je vais devoir les utiliser pour la dernière plaidoirie de la défense entre autre chose, vu la lenteur de votre justice.

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Messire,
Je viens de transmettre votre missive à mon avocat, ne pouvant pas répondre à sa place.
J'ai en effet des choses à dire pour ma défense avant que le juge ne rende son verdict, mais j'attends aussi votre réquisitoire, pour la bonne raison que ma dernière plaidoirie et mon témoignage se feront par personne interposées.
J'ai intégré l'armée hier soir, et je suivrai les ordres de son Capitaine aujourd'hui.
Vous dites que la pseudo victime ne pouvait pas se déplacer ? Pourquoi ne pas avoir témoigné par missive en ce cas ? Elle aurait très bien pu le faire, comme cela m'a été proposé. Quant à l'autre témoin, elle est en bourbonnais, elle aurait donc tout à fait pu comparaître.
Je pense avoir des nouvelles de Maître Caufield dans la journée, je vous transmets les éléments dès que je les ai.
Louis Track.
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Votre Honneur,

j'aimerais attirer votre attention sur quelques faits qui ne sont pas contestables.

- un acte d'accusation qui parle d'un brigandage le 5, alors que les preuves de la pseudo victime disent le 7
- l'utilisation de témoins non cités dans l'acte d'accusation, choisis a postériori, clairement pour m'accabler
- pas de publication de l'avis de recherche en gargote
- un nom qui n'est pas le mien, utilisé à maintes reprises
- une assignation pour faire une enquête soit-disant, mais en fait, une accusation et un procès avant la clôture de cette enquête
- des témoins qui sont de la maréchaussée, qui prétendent ne pas avoir voulu importuner des voyageurs, disant m'avoir vu le vers le 10 mars
Et la liste est encore longue, je ne suis pas un expert en la matière, mais je doute que tout ceci soit autre chose qu'une mascarade, une comédie, que je trouve de mauvais goût.

Si la maréchaussée m'avait interrogé, pour savoir qui j'étais, ou d'où j'étais, nul doute qu'ils auraient eu les réponses. Mes amis auraient pu confirmer, je suis Louis Track, licérois d'Armagnac.

Dommage que le procureur n'ait pas fait son réquisitoire plus tôt, le Senher Damiàn de Castle-Vilar de la Duranxie aurait pu vous le confirmer, mon nom. J'étais présent à la cérémonie lors de l'octroi de son deuxième fiefs seigneurial par son père, Sa Grasce Riwenn de Castel-Vilar de la Duranxie. Nul doute également que si enquête avait été menée réellement, le bourgmestre de Tonnerre aurait confirmé que je ne suis pas bourguignon mais un étranger et la bourgmestre Dame Morgana de Saint-Liziers, aurait elle, confirmé qu'elle me connaissait bien pour avoir protégé les remparts de Saint-Liziers à ses côtés, ou du moins avoir oeuvré à ses côtés pour les protéger. Je ne me souviens plus si elle était maire lorsque j'ai tenu les remparts avec le maréchal Marsou lorsqu'il y avait eu une recrudescence de roulottes étrangères à Saint-Liziers.

D'ailleurs, j'avais reçu ceci de l'administration bourguignonne, preuve que je ne suis pas bourguignon :

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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/lp_gue10.jpg
Expéditeur : Guennievre de Roqueforte
Date d'envoi : 10/05/2012 - 22:47:18
Titre : LP
Je soussignée, accorde le libre passage en territoire bourguignon aux personnes de le_g. , niurka et Ryxande pour la période du 5 mai au 15 juillet.
Pour faire valoir ce que de droit,
le 5 mai de l'an de grâce 1460
Guennievre de Roqueforte
Prévôt des maréchaux

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Vous en connaissez beaucoup, vous des prévôts qui donne des laisser-passer à leurs ressortissants ? Tsssssss....

Bon passons, ça, c'est déjà pour prouver que je ne suis pas bourguignon. Marrant, elle aussi, elle me confondait avec ce "Leger"... Mais bon, elle se plante aussi sur le nom de ma compagne, qui n'est pas Ryxande mais Brunissande... Mais c'est pas la question ici. Par la suite, elle a très bien compris que j'étais pas lui.

J'aurais eu quelques questions aussi sur les témoignages des deux invités surprises. Les aspirants à la maréchaussée... Depuis quand un douanier ou un maréchal pose pas de questions en taverne à une personne qui vient d'arriver ? C'est bien leur boulot d'enquêter ! Ils font comment pour enquêter sans interroger la personne ? Seulement sur des dires, des "doutes", des impressions que ça ressemble ? Ils ne l'ont pas arrêté, et sont en colère ? Cela se ressent dans le témoignage de l'un d'entre eux... Alors ils trouvent quelqu'un qui ressemble et se vengent ?

C'est bien la première fois qu'on ne m'interroge pas sur mon nom, ou sur mon séjour... Faut dire qu'il n'y en avait pas besoin, vu que j'ai répondu à l'adjointe du procureur la raison de ma présence. A croire qu'elle aura omis de le dire à son chef.

Habituellement, les douaniers sont plutôt prompts à venir se présenter pour poser les questions classiques, à savoir le nom, la raison du voyage, la durée du séjour, bref, toute chose normale, à mes yeux, lorsqu'il voit un étranger arriver, et d'autant plus quand il le croise en taverne. Ceux qui voyagent souvent comme moi, en ont plutôt l'habitude, et ma foi, ils font leur boulot, je faisais pareils à Saint-Liziers, même si j'étais ni maréchal ni soldat, mais juste parce qu'un étranger en ville, forcément, c'était un sujet de conversation. Parler des spécialités culinaires par exemple, du calva normand à la mirabelle lorraine, en passant par le vin à bulles de Champagne, ou encore les spécialités de chaque région. Hum, non, je ne suis pas un alcoolique, même si j'ai l'impression d'avoir la carte du royaume version tavernier... Je ne me suis pas caché, ils pouvaient librement venir me parler, et si je leur fais si peur que ça, ils pouvaient m'interroger à deux, vu que je ne mords pas.

Donc, ils n'étaient pas présents ces témoins au moment des faits qui sont reprochés, ils ont un croquis d'un homme casqué, dessiné par on ne sait qui, après une agression en pleine nuit, et ils prétendent me reconnaitre ?

Sont forts quand même pour dire que c'était moi ! Je ne suis pas casqué.

Voici à quoi je ressemble :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/louis_11.jpg

et voici à quoi les témoins m'ont comparé :
http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg

On peut me dire en quoi je lui ressemble ? Hormis que je suis brun ? Mais bon, ça, je peux vous en trouver d'autres, comme dans l'avis sur la gargote d'un autre homme casqué, mais dont les bottes sont noires, tenez :
http://img71.xooimage.com/files/5/e/4/avis-151-31833d0.jpg

Pourquoi cet acharnement sur ma personne ? Je n'ai pas fui, j'ai explicitement indiqué mes engagements, par écrit, mais je n'avais pas de date. Là, à cause du retard dans la procédure, je n'ai pas pu demander d'autres témoignages, je dois réserver l'autre pour la dernière plaidoirie de la défense, et me trouve donc spolié de mes droits, contrairement à ce qu'écrit le procureur. Je ne vais pas pouvoir demander d'autres témoins, vu qu'il voulait mon témoignage avant de faire son réquisitoire. Depuis le 19 mai, vous saviez que j'attendais son réquisitoire. Nous sommes le 25, fin de l'assignation à résidence, et le réquisitoire n'est toujours pas fait à cette heure.

Ah, j'allais oublié, j'ai soit-disant brigandé ma nièce Swan O'connor. Sérieusement, vous me voyez faire ça ? Elle est ma nièce de coeur, adoptive si vous préférez, je l'aime d'un amour qu'il est difficile sans doute de cerner. Alors un coup, vu que je suis supposé être ce "Leger", je la brigande, mais le coup d'après, le croquis suivant, elle serait dans mon groupe... Faudra qu'on m'explique comment un brigand fait les poches de ses amis... Je croyais qu'ils s'en prenaient aux autres, pas qu'ils se faisaient les poches entre eux.

Ai-je oublier quelque chose ? Je ne sais pas, je laisse mon avocat faire le reste, et le Capitaine du Bourbonnais voir avec mon Capitaine d'armée pour nos déplacements, moi, je suis les ordres, avec mes amis.

A ce sujet d'ailleurs, vous avez déjà vu une personne envoyer ses amis au front et rester en retrait ? J'entends par là une personne qui a de l'honneur ? Il est hors de question qu'ils y aillent sans moi. Je n'accepterais pas qu'ils se fassent blesser ou tuer et que moi, je reste tranquillement derrière au chaud à siroter une chope. Si vous trouvez un Capitaine qui n'est pas au front avec son armée, posez-vous la question sur ses motivations, Votre Honneur. Bon, je ne suis pas Capitaine, loin de là, mais je n'enverrais pas mes amis sans y aller moi-même.

Je pense en avoir fini, désolé pour la longueur de ces pages. Mon avocat transmettra rapidement la dernière plaidoirie, normalement cette fin de semaine, par le biais de la seconde lecture par un témoin.

Je remercie publiquement Messire Mandelin pour son aide, sans lui, je n'aurais pu m'exprimer, j'aurais du être déjà parti.

Humblement

Louis Track.
Le_g.
Citation:

Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 26/05/2012 - 12:29:36
Titre : Etat du procès
Bonjour,

Je vous fait parvenir l'avancement du procès.

Actuellement, nous avons assisté à l'acte d'accusation que vous avez entendu, puis votre plaidoirie, suivie de deux témoignages appelés par la procure, puis nous avons deux témoignages de Messire Mandelin (en effet les deux appels ont été utilisés, une erreur de compréhension certainement).

Nous soulignons un fait, vous avez appelé à un avocat pour soutenir votre défense, mais jusqu'autjourd'hui, si je ne me trompe pas, nous n'avons recu absolument aucun courrier issu directement de sa plume (seulement des copies par votre intermédiaire). C'est un fait que je dois vérifier exactement étant donné la multitude des correspondances.

Je vous pose donc une question à laquelle j'attends une réponse courte et précise.

Désirez vous, oui ou non, faire intervenir votre avocat ou une autre personne (par écrit apriori mais si vous désirez une intervention en personne je peux l'arranger sous quelques conditions d'authenticité) AVANT le réquisitoire ?

Je vous transmet ici les interventions de Messire Mandelin afin que vous ayez bien connaissance de ce qui a été dit.

(HRP // ensuite, puisque vous n'êtes plus en BA et ne pourrez pas appeler de nouveaux témoignages, il faudra faire tout passer par mon réquisitoire. La seule solution est donc que vous me communiquiez tout ce qui doit être dit avant le réquisitoire, ensuite je vous communique mon réquisitoire que vous puissiez en prendre connaissance, puis vous me communiquez tous les témoignages de votre défense, vous, témoins, avocat, que j'incluerai à la suite de mon réquisitoire. Et seulement là, je pourrai publier mon réquisitoire avec votre défense ensemble. Puis ce sera le verdict final.)

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Mandelin 1:

*Mandelin arriva à la barre, se présenta :*

Je m'appelle Mandelin, je viens pour témoigner des missives de Louis Track.

*Aussitôt fait, il se mit à lire*

Votre Honneur,

Le 18 mai, après l'assignation à résidence que j'ai reçue, j'ai envoyé une missive à l'adjointe du procureur chargé de l'enquête. En voici copie.


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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/assign10.jpg
Dame,
Je me suis permis de contacter mon avocat. Cette assignation tombe mal, vu que je dois rejoindre les armées royales pour me battre pour Sa Majesté Vonafred.
Puis-je vous demander quelques détails sur les faits qui me sont reprochés ? Comme les dates, les lieux, les personnes que j'aurais soit-disant spoliées ? Je n'ai pas mis les pieds en Bourbonnais depuis des lustres, alors comprenez mon étonnement.
Louis Track

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Mandelin 2:

*Mandelin revint à la barre*

Je m'excuse, j'en ai oublié une bonne partie :

*L'homme lit la totalité de la lettre*

Votre Honneur,

Le 18 mai, après l'assignation à résidence que j'ai reçue, j'ai envoyé une missive à l'adjointe du procureur chargé de l'enquête. En voici copie.


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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/assign10.jpg
Dame,
Je me suis permis de contacter mon avocat. Cette assignation tombe mal, vu que je dois rejoindre les armées royales pour me battre pour Sa Majesté Vonafred.
Puis-je vous demander quelques détails sur les faits qui me sont reprochés ? Comme les dates, les lieux, les personnes que j'aurais soit-disant spoliées ? Je n'ai pas mis les pieds en Bourbonnais depuis des lustres, alors comprenez mon étonnement.
Louis Track
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Quelques heures plus tard, le même jour, l'enquête ayant été rapide, voire très rapide, j'espère que vous en conviendrez, j'étais assigné au tribunal, affublé d'un nom qui n'est pas le mien dans l'acte d'accusation du procureur.
Le 21 mai, je vous écrivais pour vous demander de bien vouloir ne pas faire traîner le procès, voici copie de ma missive :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Vous refusez que votre réponse soit citée sur la gargote, pourtant il semblerait que certains écrits soient versés au dossier sans aucun accord (copie de la missive hrp du joueur que je suis au joueur derrière Robiin). Je souhaite donc qu'elle soit versée au dossier, étant donné qu'elle est signée par le juge de Bourbonnais Auvergne et non par une amie. Elle n'est pas correspondance privée, mais bel et bien correspondance d'un juge à un accusé, pour m'éclairer sur la procédure, que je ne maîtrise pas, n'étant qu'un gueux. La voici donc :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b10.jpg
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b11.jpg

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Expéditeur : Ulyceduel
Date d'envoi : 21/05/2012 - 15:48:24
Titre : Re: Votre Honneur
Bonjour messire Le_g.,
J'ai pris connaissance de votre missive et permettez-moi de vous apporter quelques petites précisions quant au déroulement de votre procès.
Vous pouvez considérez ce que vous voulez mais si vous êtes un peu attentif, vous pourrez remarquer que le procureur a deux jours OUVRABLES après la plaidoirie pour déposer son réquisitoire, ce qui nous mène jusqu'à mercredi (une fois que la MAJ est faite). De plus, il faut qu'il appelle les témoins à venir à la barre.
Aussi, je ne peux que vous conseiller de prendre votre mal en patience et de bien vouloir vous tenir prêt pour votre seconde plaidoirie.
Cordialement
Dame Ulyceduel
Juge du Bourbonnais-Auvergne
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Le 22 mai, je vous répondais ceci :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Et là, surprise, deux témoins, non cités dans l'acte d'accusation, que je n'ai jamais rencontré avant de les voir au Tribunal se présentent le 23 mai, appelés par vos soins.

L'un deux dit m'avoir vu du côté de Moulins vers le 10 mars. Date qui ne correspond en rien aux faits reprochés par l'accusation, disant que j'étais dans un groupe de cinq personnes, mais qu'il m'a reconnu, lorsque la pseudo victime dit que j'étais dans un groupe de trois... Il ne connait pas mon nom, ne m'a jamais vu, mais prétend pouvoir me reconnaître deux mois plus tard ?

L'autre prétend me reconnaître, vu un avis de recherche qui n'est pas publié sur la gargote, j'y suis allé vérifier. Aucun des avis ne me correspond. Entre nous, je l'ai croisé par la suite en taverne, en soirée du 23 mai, et il a confirmé avoir reçu l'avis de recherche en interne, à la maréchaussée, sans me donner de dates. J'ose espérer que ce n'est pas depuis mon arrivée à Bourbon que l'on a publié à la maréchaussée un portrait pour étayer l'accusation, n'est-ce pas ?

Pour cette journée, il y eu beaucoup d'évènements, outre les deux témoins qui interviennent, mon avocat vous a posé une question de procédure par écrit. J'en ai donné lecture publique de cette lettre, et il n'a, à cette heure, obtenu aucune réponse.

Voici donc ladite missive de mon avocat :

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Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.

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Le 24 mai, mon avocat vous a réécrit, j'ai encore une fois fait lecture publique en gargote de sa missive, à sa demande, je le précise, et je vous ai écrit à mon tour, pour vous rappeler les différents courriers.

Voici copie de ma lettre :

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Votre Honneur,
Vu le retard pris par l'accusation, mon engagement auprès du roy est compromis. Je vous demande l'autorisation de pouvoir intégrer l'armée, et de suivre le meneur.
Vous trouverez ci-jointes deux lettres de mon avocat. Je souhaiterais avoir réponse pour les différents sujets, et les différentes questions qu'il a soulevées.
************
Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.
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Madame le Juge,
Je vous transmet par envoi direct cette lettre, que Louis Track a dû vous remettre pour sa défense.
Mon client doit intégrer ce jour une armée et les lenteur de l'accusation, et donc de la justice du Bourbonnais Auvergne dans le procès que vous dirigez, cause un préjudice à mon client et également aux armées de notre souverains qui ont besoin de bras vaillants et de manieurs d'épée.
Il nous faut donc, pour que ce procès aille à son terme, que vous constatiez que l'accusation est défaillante et donniez la parole à la défense.
Je vous suggère de le faire vite, ainsi en place de plaidoirie, Louis Track lira cette lettre et en désignant deux témoins de bonne composition et sachant lire, l'un pourra lire, enfin, le réquisitoire et l'autre ma plaidoirie écrite.
Qu'en pensez vous ? Mon client ne pouvant différer son engagement dans l'armée ne se soustrait à la justice que par ordre du Roy et dans l'intérêt supérieur du Royaume et il répond d'autant plus facilement de ses actes qu'il est innocent et que l'accusation et les témoins n'ont pour l'instant pas apporté, je le démontrerai, le moindre début d'une preuve crédible et juridiquement valide.
Dans l'attente de votre décision, je vous prie d'agréer, Madame la juge, l'assurance de ma respectueuse considération.
Me Holden Caulfield
Avocat du Dragon.
PS : Si vous avez d'autres suggestion, je suis disposé à les examiner espérant que cette affaire là n'ait pas besoin d'aller engorger encore davantage la Cour d'Appel.
*****
Je l'avais déjà indiqué à l'adjointe du procureur, bien avant que je sois emmené pour le procès, que j'avais un engagement. J'ai besoin de savoir et aujourd'hui, pas dans trois ans, si vous m'autorisez à le remplir, et donc à renforcer les armées de Sa Majesté Vonafred, ou si vous préférez voir ces armées affaiblies par les bras qu'il manquerait si mes amis et moi ne les rejoignons pas. Nous ne sommes certes pas nombreux, mais je pense que tous les bras disponibles ne sont pas à négliger.
J&#65533;appellerais, si vous êtes d'accord, un témoin par deux fois. Il pourra lire les courriers de mon avocat en guise de plaidoirie et de réquisitoire. Je ne suis pas très au fait des procédures, mais lui, il l'est.
Je ne vous cache pas l'urgence, parce que lorsque je serai dans l'armée, je ne ferai que suivre les ordres, et ne pourrais disposer de mon temps comme je le souhaiterais.
Votre Honneur, de grâce, permettez-moi de tenir l'engagement que j'ai pris.
Louis Track
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Les 24 et 25 mai, j'ai eu quelques échanges de missives, dont je vous transmets également les copies.

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 24/05/2012 - 22:40:19
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Bonjour,
Concernant les questions sur la correspondance avec le juge, outre le fait que je trouve les arguments avancés (juge ou personne d'ulyceduel) déplacés et sans intérêt, je ne peux me prononcer sur le duet.
Concernant votre départ, premier point, personne ne retient vos amis.
Second point, personne ne vous retient non plus si vous désirez quitter votre procès.
Troisième point, si vous devez partir, mais désirez tout de même assurer votre défense, il existe maintes possibilités. Faire appel à un avocat. Faire appel à un tiers pour lire vos correspondances ou celles de votre avocat. Ou me faire parvenir vos courriers ou ceux de votre avocat que j'aurai qui sir à faire lire.
Par contre je ne peux le faire qu'avec mon réquisitoire, une seule et unique fois. Vous disposez par contre de 2 appels à témoins dont vous maîtrisez le placement chronologique, c'est plus avantageux.
Dans tous les cas, il suffit de nous communiquer vos soucis, nous nous adapterons.
Une seule chose ne sera pas faire - aller plus vite que nous ne le pouvons ou voulons. Le but d'un procès n'est pas d'aller vite, mais de donner aux deux parties les chances d'exprimer les faits, et non des broutilles de prénom, pour que le juge, seul maître de la chronologie du procès, puisse se faire une idée complète du litige.
Bonne soirée,
Cordialement,
Levio
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Ma réponse :

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Messire, il n'y a pas que des broutilles de prénoms dans l'histoire. L'enquête a été bâclée, et vous le savez aussi bien que moi.
Je ne vais pas faire ma défense par missive. Mon avocat est instruit de l'affaire, à chaque évènement nouveau qui est déclaré. Nous n'attendons plus que le réquisitoire de l'accusation, qui aurait du être fait avant mercredi d'après la missive de la juge qu'elle refuse qu'on publie. On est jeudi, l'affaire aurait pu être close en ce qui me concerne, j'aurais pu avoir fait ma dernière plaidoirie avant de partir.
La lenteur de votre administration me contraint à des extrémités auxquelles je ne voulais pas avoir à recourir, à savoir demander à un tiers de bien vouloir lire mes missives.
J'espère au moins, que vous n'allez pas croire qu'il est des miens sous prétextes que j'ai trouvé une âme charitable pour faire ces lectures en mes lieux et places au Tribunal.
Qu'attendez-vous pour votre réquisitoire ? Mon avocat attend aussi des réponses de la juge. Qu'attend-elle pour lui répondre ? Je pense que vous faites tout pour retarder la procédure et ça, c'est dommageable.
Je ne manquerai pas à ma parole d'honneur qui est la seule chose qu'un gueux de ma condition possède vraiment.
Mes soucis, votre adjointe les connaissait avant même que je sois emmené au Tribunal. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. D'ailleurs, mon avocat a aussi copie de ma missive en réponse à son assignation à résidence.
M'assigner à résidence, en prétextant une enquête pour me mettre en procès moins de quatre heures plus tard, avouez que c'est tout de même très très fort.
Que la juge puisse se faire une idée complète vous dites ? Je pense que tout le Bourbonnais a pu se faire une idée de l'affaire.
Je suis en procès alors que j'ai un engagement envers l'armée royale. Le reste étant ma défense, je ne vous le dévoilerai que lorsque vous aurez fait votre réquisitoire.
C'est donc avec regrets que je ne pourrais pas assister à la fin de ce procès. Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes obligations, mais l'engagement que j'ai pris avec mes hommes est, à mes yeux, plus important que ce procès.
Je reviendrais en Bourbonnais si je suis indemne au combat, et qu'il n'est pas terminé, dès que mon engagement prendra fin. Cependant, dans ce genre d'engagement que j'ai pris, on sait quand on part, du moins si notre meneur fait ce qu'il faut ce soir, pas quand on revient, ni dans quel état.
Louis Track.
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Le 25 mai, le procureur me fait parvenir une nouvelle missive, mais ne fait toujours pas son réquisitoire...

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 08:22:15
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Messire Louis Track,
Ce courrier simplement pour répondre à vos interrogations.
Non, nous ne retardons pas la procédure volontairement.
Les appels à témoin ont du etre modifiés d'une part en raison de l'absence de la victime qui est assigné à rester dans son duché pour ses responsabilités a conseil ducal, d'autre part en raison de votre défense.
Désormais, nous attendons de savoir si votre avocat ou un tiers s'exprimera avant que je rende mon réquisitoire. C'est ce que j'attends. Vous avez mentioné le recours à un avocat et il est de mon devoir de le laisser s'exprimer. Dans le cas contraire vous pourriez, à raison cette fois, vous en plaindre.
En réalité nous ne savons toujours pas clairement si vous avez une défense à ajoutée avant le réquisitoire.
Extrait d'un courrier déposé dans mon bureau par le Juge -
"Maître Caufield interviendra pour l'affaire, par le biais de missives que je vous lirais à la Cour. Pour le témoignage, suite à la lettre publique que j'ai lue au bureau du Porte parole (gargote), puis pour la dernière plaidoirie de la défense."
Il n'y a absolument aucun soucis à communiquer avec le juge ou avec moi-même, mais par soucis évident d'impartialité, non seulement nous ne communiquons pas entre nous directement sur le dossier à l'exception des courriers concernant directement le déroulement du procès comme celui ci-dessus ; De plus le Juge ne se fera une idée précise qu'en présence de la totalité des faits et plaidoiries à la fin du procès ; Enfin, seuls les documents présentés ou mentionnés clairement durant le procès serviront de base légale. Les documents qui concernent le procès mais ne sont pas présentés au procès seront en principe ignoré du Juge. Ceci vaut autant pour l'accusation (enquête, discussions, courriers..) quepour la défense (RP en gargote, courriers officieux..).
J'ai eu ouïe dire que vous aviez envoyé des courriers au juge et au prévot, mais au risque de vous faire vous répéter, je renouvelle notre question. Désirez vous faire intervenir une personne pour votre défense, notamment votre avocat, avant le réquisitoire ?
Dans la négative, je pourrais rendre ce dernier sur le champs.
Concernant le délai de réponse, personellement je considère que le Juge en est maitre et qu'un procès juste est plus important qu'un procès rapide. J'entend par là la possibilité aux deux parties de présenter les faits et les expliquer afin que le juge puisse poser un verdict adapté. Si necessaire, les délais sont prolongés (absence, retraite, recherche d'éléments importants..). Bref, libre à vous, si vous pensez que ces délais mènent à un jugement erroné des faits, de faire appel du verdict final pour obtenir un nouveau procès de seconde instance.
Concernant les questions de votre avocat à notre Juge, je ne m'y suis pas penché, n'en ai probablement pas connaissance, mais je n'ai jamais vu la défense prendre contact avec le juge pendant un procès à moins bien sur de demander un délai supplémentaire ou bien demander des éléments d'enquête importants pour la défense. Autrement je doute que la Juge ne réponde à ces missives. Enfin je ne peux vous répondre à sa place.
Bien,
Avez-vous terminé votre défense avant le réquisitoire ?
Votre avocat (ou un autre témoin) ne désire-t-il pas se prononcer avant (lettre lue ou autre possibilité) ?
Levio
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Et je lui ai répondu prestement. A croire qu'il n'avait pas lu ma missive de la veille où j'expliquais pourtant clairement, que je devais partir, et que les témoignages me serviraient pour ma défense et la dernière plaidoirie de la défense. Je n'ai toujours d'ailleurs, à cette heure, aucune confirmation du juge. Il attendait donc les témoins de la défense pour faire son accusation, hors ces témoignages, je vais devoir les utiliser pour la dernière plaidoirie de la défense entre autre chose, vu la lenteur de votre justice.

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Messire,
Je viens de transmettre votre missive à mon avocat, ne pouvant pas répondre à sa place.
J'ai en effet des choses à dire pour ma défense avant que le juge ne rende son verdict, mais j'attends aussi votre réquisitoire, pour la bonne raison que ma dernière plaidoirie et mon témoignage se feront par personne interposées.
J'ai intégré l'armée hier soir, et je suivrai les ordres de son Capitaine aujourd'hui.
Vous dites que la pseudo victime ne pouvait pas se déplacer ? Pourquoi ne pas avoir témoigné par missive en ce cas ? Elle aurait très bien pu le faire, comme cela m'a été proposé. Quant à l'autre témoin, elle est en bourbonnais, elle aurait donc tout à fait pu comparaître.
Je pense avoir des nouvelles de Maître Caufield dans la journée, je vous transmets les éléments dès que je les ai.
Louis Track.
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Votre Honneur,

j'aimerais attirer votre attention sur quelques faits qui ne sont pas contestables.

- un acte d'accusation qui parle d'un brigandage le 5, alors que les preuves de la pseudo victime disent le 7
- l'utilisation de témoins non cités dans l'acte d'accusation, choisis a postériori, clairement pour m'accabler
- pas de publication de l'avis de recherche en gargote
- un nom qui n'est pas le mien, utilisé à maintes reprises
- une assignation pour faire une enquête soit-disant, mais en fait, une accusation et un procès avant la clôture de cette enquête
- des témoins qui sont de la maréchaussée, qui prétendent ne pas avoir voulu importuner des voyageurs, disant m'avoir vu le vers le 10 mars
Et la liste est encore longue, je ne suis pas un expert en la matière, mais je doute que tout ceci soit autre chose qu'une mascarade, une comédie, que je trouve de mauvais goût.

Si la maréchaussée m'avait interrogé, pour savoir qui j'étais, ou d'où j'étais, nul doute qu'ils auraient eu les réponses. Mes amis auraient pu confirmer, je suis Louis Track, licérois d'Armagnac.

Dommage que le procureur n'ait pas fait son réquisitoire plus tôt, le Senher Damiàn de Castle-Vilar de la Duranxie aurait pu vous le confirmer, mon nom. J'étais présent à la cérémonie lors de l'octroi de son deuxième fiefs seigneurial par son père, Sa Grasce Riwenn de Castel-Vilar de la Duranxie. Nul doute également que si enquête avait été menée réellement, le bourgmestre de Tonnerre aurait confirmé que je ne suis pas bourguignon mais un étranger et la bourgmestre Dame Morgana de Saint-Liziers, aurait elle, confirmé qu'elle me connaissait bien pour avoir protégé les remparts de Saint-Liziers à ses côtés, ou du moins avoir oeuvré à ses côtés pour les protéger. Je ne me souviens plus si elle était maire lorsque j'ai tenu les remparts avec le maréchal Marsou lorsqu'il y avait eu une recrudescence de roulottes étrangères à Saint-Liziers.

D'ailleurs, j'avais reçu ceci de l'administration bourguignonne, preuve que je ne suis pas bourguignon :

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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/lp_gue10.jpg
Expéditeur : Guennievre de Roqueforte
Date d'envoi : 10/05/2012 - 22:47:18
Titre : LP
Je soussignée, accorde le libre passage en territoire bourguignon aux personnes de le_g. , niurka et Ryxande pour la période du 5 mai au 15 juillet.
Pour faire valoir ce que de droit,
le 5 mai de l'an de grâce 1460
Guennievre de Roqueforte
Prévôt des maréchaux

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Vous en connaissez beaucoup, vous des prévôts qui donne des laisser-passer à leurs ressortissants ? Tsssssss....

Bon passons, ça, c'est déjà pour prouver que je ne suis pas bourguignon. Marrant, elle aussi, elle me confondait avec ce "Leger"... Mais bon, elle se plante aussi sur le nom de ma compagne, qui n'est pas Ryxande mais Brunissande... Mais c'est pas la question ici. Par la suite, elle a très bien compris que j'étais pas lui.

J'aurais eu quelques questions aussi sur les témoignages des deux invités surprises. Les aspirants à la maréchaussée... Depuis quand un douanier ou un maréchal pose pas de questions en taverne à une personne qui vient d'arriver ? C'est bien leur boulot d'enquêter ! Ils font comment pour enquêter sans interroger la personne ? Seulement sur des dires, des "doutes", des impressions que ça ressemble ? Ils ne l'ont pas arrêté, et sont en colère ? Cela se ressent dans le témoignage de l'un d'entre eux... Alors ils trouvent quelqu'un qui ressemble et se vengent ?

C'est bien la première fois qu'on ne m'interroge pas sur mon nom, ou sur mon séjour... Faut dire qu'il n'y en avait pas besoin, vu que j'ai répondu à l'adjointe du procureur la raison de ma présence. A croire qu'elle aura omis de le dire à son chef.

Habituellement, les douaniers sont plutôt prompts à venir se présenter pour poser les questions classiques, à savoir le nom, la raison du voyage, la durée du séjour, bref, toute chose normale, à mes yeux, lorsqu'il voit un étranger arriver, et d'autant plus quand il le croise en taverne. Ceux qui voyagent souvent comme moi, en ont plutôt l'habitude, et ma foi, ils font leur boulot, je faisais pareils à Saint-Liziers, même si j'étais ni maréchal ni soldat, mais juste parce qu'un étranger en ville, forcément, c'était un sujet de conversation. Parler des spécialités culinaires par exemple, du calva normand à la mirabelle lorraine, en passant par le vin à bulles de Champagne, ou encore les spécialités de chaque région. Hum, non, je ne suis pas un alcoolique, même si j'ai l'impression d'avoir la carte du royaume version tavernier... Je ne me suis pas caché, ils pouvaient librement venir me parler, et si je leur fais si peur que ça, ils pouvaient m'interroger à deux, vu que je ne mords pas.

Donc, ils n'étaient pas présents ces témoins au moment des faits qui sont reprochés, ils ont un croquis d'un homme casqué, dessiné par on ne sait qui, après une agression en pleine nuit, et ils prétendent me reconnaitre ?

Sont forts quand même pour dire que c'était moi ! Je ne suis pas casqué.

Voici à quoi je ressemble :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/louis_11.jpg

et voici à quoi les témoins m'ont comparé :
http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg

On peut me dire en quoi je lui ressemble ? Hormis que je suis brun ? Mais bon, ça, je peux vous en trouver d'autres, comme dans l'avis sur la gargote d'un autre homme casqué, mais dont les bottes sont noires, tenez :
http://img71.xooimage.com/files/5/e/4/avis-151-31833d0.jpg

Pourquoi cet acharnement sur ma personne ? Je n'ai pas fui, j'ai explicitement indiqué mes engagements, par écrit, mais je n'avais pas de date. Là, à cause du retard dans la procédure, je n'ai pas pu demander d'autres témoignages, je dois réserver l'autre pour la dernière plaidoirie de la défense, et me trouve donc spolié de mes droits, contrairement à ce qu'écrit le procureur. Je ne vais pas pouvoir demander d'autres témoins, vu qu'il voulait mon témoignage avant de faire son réquisitoire. Depuis le 19 mai, vous saviez que j'attendais son réquisitoire. Nous sommes le 25, fin de l'assignation à résidence, et le réquisitoire n'est toujours pas fait à cette heure.

Ah, j'allais oublié, j'ai soit-disant brigandé ma nièce Swan O'connor. Sérieusement, vous me voyez faire ça ? Elle est ma nièce de coeur, adoptive si vous préférez, je l'aime d'un amour qu'il est difficile sans doute de cerner. Alors un coup, vu que je suis supposé être ce "Leger", je la brigande, mais le coup d'après, le croquis suivant, elle serait dans mon groupe... Faudra qu'on m'explique comment un brigand fait les poches de ses amis... Je croyais qu'ils s'en prenaient aux autres, pas qu'ils se faisaient les poches entre eux.

Ai-je oublier quelque chose ? Je ne sais pas, je laisse mon avocat faire le reste, et le Capitaine du Bourbonnais voir avec mon Capitaine d'armée pour nos déplacements, moi, je suis les ordres, avec mes amis.

A ce sujet d'ailleurs, vous avez déjà vu une personne envoyer ses amis au front et rester en retrait ? J'entends par là une personne qui a de l'honneur ? Il est hors de question qu'ils y aillent sans moi. Je n'accepterais pas qu'ils se fassent blesser ou tuer et que moi, je reste tranquillement derrière au chaud à siroter une chope. Si vous trouvez un Capitaine qui n'est pas au front avec son armée, posez-vous la question sur ses motivations, Votre Honneur. Bon, je ne suis pas Capitaine, loin de là, mais je n'enverrais pas mes amis sans y aller moi-même.

Je pense en avoir fini, désolé pour la longueur de ces pages. Mon avocat transmettra rapidement la dernière plaidoirie, normalement cette fin de semaine, par le biais de la seconde lecture par un témoin.

Je remercie publiquement Messire Mandelin pour son aide, sans lui, je n'aurais pu m'exprimer, j'aurais du être déjà parti.

Humblement
******************************



Citation:
Messire,
Je n'ai pas d'autres témoignages pour l'heure.
Comme vous le rappelez, il y a eu l'acte d'accusation, ma première plaidoirie, les deux témoins à charge.
Les deux témoignages de la défenses devaient servir à mon témoignage et à la dernière plaidoirie de la défense.
Je n'ai donc rien à ajouter pour le moment. Pour répondre à votre question de façon précise : je n'ai pas d'interventions supplémentaires à faire AVANT votre réquisitoire.
Mon avocat a écrit directement à la juge, normalement, et m'a demandé de transmettre les copies que vous avez pu lire.
Je me vois contraint de vous demander la manière de procéder, pour la dernière plaidoirie de la défense qui doit avoir lieu après votre réquisitoire. J'avais prévu que Messire Mandelin puisse la lire, mais a priori, ce ne sera pas possible.
Voici mes propositions :
- soit le pôle justice du BA attend patiemment que mon engagement auprès des armées royales prenne fin, auquel cas, je donnerais ma parole d'honneur de revenir pour cette plaidoirie
- soit le pôle justice refuse d'attendre, ce que je peux comprendre, parce que je ne sais pas moi-même quand mon engagement prendra fin, et exige la dernière plaidoirie par courrier, que le greffier pourrait lire avant le verdict de la juge (dans le même post ig, mais lecture de la plaidoirie avant le verdict par exemple)
Bien entendu, si vous avez une autre solution plus acceptable, je suis ouvert à la discussion.
Louis Track.
Holden.caulfield
C'est très bien cela. Tant qu'il n'a pas transmis de réquisitoire, ni déposé, on ne peut plaider.

Je lui envoie la lettre suivante, que vous pouvez conserver.






Monsieur le Procureur,


Vous êtes en charge pour l'accusation du procès de Louis Track, connu sous le sobriquet de Le_g. , dont j'assure la défense devant le tribunal de prime instance du Béarn.

Mon client vous a écrit à de multiples reprises, a écrit à la juge à laquelle j'ai moi-même écrit et cette missive vous a été transmise.

Je vous rappelle également qu'un procès pénal comprends plusieurs phases, bien délimitées dans l'espace, dans le temps et les rôles, à l'instar de ce que nos voisins d'Espagne font pour apprêter un taureau.

Ainsi nous avons eu :

l'acte d'accusation
la première plaidoirie déposée par mon client même, dans les deux jours,

la désignation de deux témoins par l'accusation et leur témoignage.
l'indication que la défense ne désignait pas de témoin mais que cette place serait réservé à l'avocat, moi en l'occurrence à titre de plaidoirie et nous sommes en accord sur les modalités de dépôts.

Je vous rappelle donc que nous attendons le réquisitoire rédigé par vos soins. Vous aviez deux jours pour le faire et il devait être déposé samedi 19 mai 1460. La Juge a argué, à tort, que les deux jours se comptaient en jours ouvrables, vous concédant, à tort donc, jusqu'au mardi 22 mai 1460 pour rédiger et lire votre réquisitoire. Elle l'a même écrit à mon client refusant, à tort encore une fois, de donner à sa lettre un sceau officiel. Vous n'en avez rien fait et, à ce jour, le samedi 26 mai 1460 toujours pas de réquisitoire mais une lettre à laquelle je ne comprends goutte s'interrogent sur la localisation de mon client et l'exercice de ses droits à la défense.

Je vous rappelle que l'assignation à résidence de Louis Track prenait fin le 25 mai 1460, sa durée de 10 jours semblant prévue pour couvrir la durée normale d'un procès. Nous vous savons gré de vous préoccuper de la défense de mon client mais ses droits seraient mieux assurés si vous agissiez conformément aux devoir de vote charge, c'est à dire en lisant le réquisitoire. Vous remarquerez que mon client vous donne un certain nombre de précisions de fait, dont vous seriez avisé de tenir compte car elle seront l'un des éléments de ma plaidoirie.

Je vous demanderai toutefois de bien vouloir dater votre réquisitoire.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Procureur, mon respectueux salut.

Me Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon

_________________
Le_g.
Levio a écrit:
Citation:
* Levio avait attendu patiemment la fin des témoignages de la défense sans en perdre une miette, puis, sur un signe du Juge, se lève et rejoint la barre *

merci Votre Honneur,

Sieur Le_G, ou disons plutôt Sieur Track,
En premier point rassurez vous, je ne vous donnerai pas de Votre Altesse, cela ne risque pas. En revanche vous n'en êtes pas pour autant une Dame, à moins que nous ne nous soyons trompé sur cela également. Je m'en tiendrai donc à Sieur.

Je tiens également à m'excuser devant votre Honneur pour une erreur commise dans la lecture de l acte d accusation. L accusé ici présent a au moins raison sur ce point, Dame Swan ne faisait pas parti du groupe brigandé tel que je l'ai malencontreusement énoncé. Cette preuve au dossier en fait foi

http://www.imageshack.us/photo/my-images/99/grouk.jpg/

Milles pardon, je demande donc à la Cour de relever cet amendement. Rien n'est changé quand aux charges et preuves de ce procès.

Desormais j'aimerai soulever plusieurs faits à l'attention de la Cour.
Tout d'abord nous remarquerons les tergiversations sur le nom du prévenu. Cela a peu d'importance en regard des faits et de l'accusation puisque ce n'est pas le nom que nous accusons, mais ceci mérite tout de même une remarque. Nous l'avons en effet interpellé sous le nom que le prévenu avait laissé sur le registre de la mairie : "Le_G.". Bien que cela ne l'ait pas empêcher de se sentir concerné par ce procès, il nous dit, je cite:

"affublé d'un nom qui n'est pas le mien"
ainsi que
"un nom qui n'est pas le mien"
et j'en passe.

Or, dans le même témoignage, comment l'avocat Maitre Caufield nomme-t-il son client ?
Je cite à nouveau
"j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.)."
Dans le dernier courrier très récent recu de l'avocat Maitre Caufield
"Vous êtes en charge pour l'accusation du procès de Louis Track, connu sous le sobriquet de Le_g. , dont j'assure la défense devant le tribunal de prime instance du Béarn."
Passons sur l'erreur de Duché.

D'ailleurs de quel nom parlez-vous lorsque vous accusez la victime de connaitre le votre ? A aucun moment il ne l'a prononcé ni couché sur le vélin.

Je pense que cela se passe de commentaire. De toute facon si nous utilisons ce nom étrange de Le_G, c'est pour la simple raison que c'est sous ce nom que l'accusé s'est déclaré aux douanes de Bourbon en arrivant ce 17 mai. Le témoignage de l'aspirant maréchal Yoyos13 en fait foi ainsi que les documents de la maréchaussée que Votre Honneur pourra consulter à loisir.

Voilà donc un mensonge évident qui porte une ombre peu anodine sur la parole de l'accusé.

Un autre fait. L'accusé exerce à plusieurs reprises une pression évidente sur cette Cour de Justice en se justifiant d'un interêt plus haut que ce procès, et réclame une procédure rapide. Votre Honneur ne se laissera à n'en pas douter pas intimidée par ces jeux de pouvoirs grossiers mais je tiens à préciser que l'accusé est libre depuis la première heure de placer ses priorités où il l'entend. Jamais la Cour de Justice n'a empêché l'accusé de rejoindre l'armée qui l'attendait. Je réclame donc non seulement à ne pas prendre en compte ces propos sans lien aucun avec l'affaire qui nous occupe, mais de relever même l'impertinence de telles tirades.

Venons-en aux faits.
L'accusé est fort pour embrouiller les pistes et broder la dentelle sur le pourtour de l'essentiel. Mais avance sommes toutes peu de propos pertinents quand à l'accusation qui motive ce procès.

Dans la nuit du 4 au 5 mars 1460, un brigandage a eu lieu et la victime s'en est plaint, demandant la recherche des malfrats. L'un deux répondait à ce portrait :

http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg

Je demande là encore à Votre Honneur de ne pas tenir compte des remarques du prévenu concernant la date. À aucun moment l acte d accusation ne mentionne une autre date des faits reprochés. Seul un document douteux inclu dans un courrier issu de la victime au moment de la plainte mentionne effectivement, à cette unique reprise, la date du 7 mars. Il convient de ne pas en tenir compte, ce document n'a de toute évidence pas résisté au temps ou a été constitué par erreur. C'est pour cette raison que l'accusation n'a pas annoncé ce document dans les preuves à charge.

Pour en revenir aux faits,
Comme le veut la logique et la procédure habituelle, un avis de recherche a été distribué au sein des forces de police du Duché concernant le portrait sus-cité. Cet avis de recherche n'a pas fait l'objet d'une publication en gargote, c'est exact.

Nous avons ensuite la déposition de confiance d'un aspirant-maréchal et douanier, sous serment, connu pour ses loyaux services et sa droiture, qui reconnait avoir croisé un homme correspondant au signalement quelques jours plus tard. Il ne pouvait s'agir d'une coincidence. Mais il le dit lui même, je cite
"je n'ai pu les retrouver alentour ni donc les interpeler ce jour-là" et à aucun moment le nom de l'accusé n'est mentionné, puisque de fait, nous ne le connaissions pas.
En revanche, Sire Khoryan reconnait en cet homme l'accusé ici présent.

Dans un second temps, plus récemment, l'aspirant maréchal Yoyos13 reconnait en Sieur Louis Track, l'homme ici présent, les traits de l'homme recherché et décrit par la victime de ce brigandage. Je ne reviens pas sur son témoignage, il apporte des faits clairs empreints de son professionalisme, preuves à l'appui.

Que Sieur Louis Track se fasse nommé Le Gaucher, Le_G ou bien Dame Mortadelle, peu importe, nous avons ici un homme qui correspond au signalement de la plainte et qui a été vu en notre Duché quelques jours après les faits. Apporte-t-il des éléments pour en démontrer le contraire ?

Non.

Sieur Track s'étonne de la rapidité de l'enquête ? Et bien nous avons eu 2 mois pour nous en charger. Ne restait plus qu'à appréhender un homme qui corresponde au portrait et effectuer les vérifications qui s'imposaient. Ce fut rapide en effet. S'en est suivi l'assignation, puis l'interpellation. Mais il semble que le prévenu, pourtant fort pressé, aurait préféré voir l'enquête se prolonger. Ma foi la prochaine fois, selon les désirs de Messieur, nous pourrons attendre encore quelques jours de plus avant de démarrer le procès. Enfin cela n'a aucun rapport avec les faits.

Sieur Track se permet de donner lecon à la Cour quand aux délais d'application des témoignages et du réquisitoire ?
Votre Honneur saura par elle-même noter l'affront qui lui est fait, et je ne vois là que le désir d'étouffer la présentation des faits justifiant l'accusation. Faits qu'il qualifie de "Farce"... c'est sans commentaire. Enfin cela n'a aucun rapport avec les faits.

Sieur Track s'étonne que le maréchal Yoyos13 ne l'ai pas interpeller en taverne. Ma foi oui, pourquoi pas l'avoir invité aux maisons closes pour discuter entre deux coups des détails de l'enquête ! Enfin cela, n'a aucun rapport avec les faits.

Des courriers échangés avec l'accusé, nous retiendrons que depuis le début nous nous tenons à sa disposition pour lui offrir un aménagement du procès qui puisse satisfaire ses obligations. De plus, le prévenu s'entête à pointer le retard du réquisitoire, malgré nos nombreux rappels que le retard lui incombe, etant toujours dans l'attente d'une réponse claire sur l'intervention ou non de son avocat, dont nous n'avons, jusqu'au 26 mai 1460 tard le soir, jamais recu une seule missive de sa main propre. Enfin cela, n'a aucun rapport avec les faits.

Donc Louis Track, licérois d'Armagnac, vous usez devant nos autorités d'informations sur votre identité qui diffèrent de vos dires, vous avez été reconnu comme l'auteur d'un brigandage sur nos terres, vous brassez beaucoup d'air avec énormément de mots, mais je doute que vous n'impressioniez la Cour n'apportant aucun élément probant devant des faits, eux, courts, mais bien plus parlants.

Donc pour reprendre vos premier termes, Sieur Louis Track, Oui, vous avez très précisément l'air d'un brigand. Celui que nous recherchons.

Vous avez ainsi été recherché, reconnu, assigné, interpellé, et chances vous ont été données au cours d'un procès de prouver le contraire. Finissons-en.

Votre Honneur, je réclame pour Louis Track, dict Le_G., la culpabilité dans le brigandage de Sire Robiin.descharmilles et de ce fait, au vu de sa mobilité loin de ses caisses personelles et de son éloignement de notre Duché, je demande une peine de prison ferme de 2 Jours qui sera purgée dans le Comté où il se trouve. Qu'enfin cette histoire soit chose révolue.


* Levio salue la Cour et se retire à sa place *


Citation:
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 27/05/2012 - 00:17:00
Titre : requisitoire

Sieur Louis Track,

Comme convenu,
Je viens de vous faire parvenir par pli recommandé (MP Forum principal) le réquisitoire que je tiendrai au procès de votre client. Copie fut également envoyée à Maître Caulfield.

Merci de vous concerter avec votre avocat et de me faire parvenir la totalité de la dernière plaidoirie incluant tous les témoignages necessaires.

(HRP // Le tout sera publier par moi même à la suite du réquisitoire, il n'y aura pas d'autre possibilité)

Merci,
Bien cordialement,
Levio

Procureur en BA
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