Erminilde.
[RP ouvert à tous. Je n'ai pas encore d'idée sur la façon de continuer l'histoire.
Erminilde. est mon personnage principal Erminilde présent en Languedoc. Mais je ne peux pas le faire voyager aussi loin pour l'instant.
Merci de limiter le HRP aux seuls messages privés (que je lis toujours!) Pas de HRP ici svp.]
Erminilde. est mon personnage principal Erminilde présent en Languedoc. Mais je ne peux pas le faire voyager aussi loin pour l'instant.
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Sur une route.. Laquelle? Allez savoir!
Il pleut. Evidemment, elle est en Bretagne.
Sa capuche est rabattue sur sa tête. Une mèche brune s'est collée sur son front humide.
L'un des chevaux attelés à son carrosse s'ébroue.
La jeune femme ferme les yeux. Elle n'a pas besoin de voir. Savoir lui suffit. Voici ce qu'elle sait être le décor présent autour d'elle :
La pluie battant la surface des flaques toujours plus larges.
L'espace encombré de petites gouttes tombant dru comme autant de graines de sésames.
Les nuages de vapeurs s'élevant des corps chauds des montures ou sortant de sa bouche lorsqu'elle soupire. Puis sourit.
Erminilde sourit.
Elle songe un moment à prononcer un solennel je suis de retour.
Mais elle trouve que ça fait plouc. C'est surjoué. De retour, et alors? L'hiver aussi est de retour et on n'en fait pas tout un plat.
Sans un mot. Son retour est silencieux. Comme tout bon félin qui chasse elle reste discrète... aussi discrète que le lui permettent ses manières d'aristo. Ainsi parlerait Zolena, sa marraine. Chère Zolena! Le Languedoc lui manque déjà.
Chaque chose en son temps. D'abord le trouver. Le convaincre, le ramener. Seulement ensuite... ensuite quoi? Elle n'a pensé à rien pour la suite. Qu'à cela ne tienne. La jeune lionne est futée, formidable, spontannée... bref vous avez compris. La vie et l'environnement s'adaptent à elle. Aucun besoin dans ce cas de se soucier du futur.
En route! Essayons d'atteindre une ville côtière avant la nuit!
Un SCHLAG! et quelques martèlements de sabots plus tard, la voiture roule à nouveau d'un rythme régulier. Il ne fait plus jour. Il ne fait pas encore nuit. Parfois une fenêtre tremblotant de jaune trahit la présence d'une auberge sur le bord de la route.
Erminilde d'Orgemont s'endort. C'est fou ce que les voyages fatiguent. Même à 19 ans. La force de l'âge.
Réveil en sursaut. Est-ce la secousse qui l'a tirée du sommeil? Ou le silence? Sont-ils arrivés? Ils? Elle est seule... Mais en comptant le cocher, ça fait deux.
Sommes-nous arrivés?
La jeune femme s'apprête à sortir pour voir ce qui se passe.
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