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[RP] Cérémonie d'allégeances - Maud St-Anthelme ~ APRES-MIDI

Alexandre_delots
Holà!
Alexandre voyait avec effarement le pauvre et noble Alphonse en mauvaise posture. Eu-t'il quelques velléités de défendre le pauvre hère que la mine patibulaire et l'œil torve (vous savez, l'air de l'assoiffé a qui on montre une coupe remplie d'eau pure et fraîche tout en l'empêchant de l'attraper...) des deux rufians l'en eu dissuadé...

Rapidement, cependant, il comprit que ces gaillards n'en avaient qu'après ses propres paquets.


"Pauvre Alphonse... C'est de ma faute si tu te trouve dans un pareille extrémité..."
Pensait Alexandre.


Plus rapidement encore, une idée lumineuse et heureuse germa en son esprit.


"Attends un peu...
J'ai d'un coté des gens de la haute et de l'autre ce pauvre intendant. Au milieu ma boustifaille...
Réfléchis Delots, réfléchis...
Pourquoi pas..... Huuuummmm.... Oui...
... Ça devrait pouvoir se faire...
Ai-je ce qu'il faut??? Je crois bien que oui..."
Soliloquait Alexandre...

Sur ce, il quitta la salle avec un luxe extrême de discrétion...


"Courage Alphonse, j'espère te sortir de ce guêpier!" Essaya-t'il de faire comprendre à l'intendant par ses regards...
Uruk
    Au prince, de dépenser le papier.

    Citation:
    Au héraut,
    De Nous, Prince de Condé,

    La duchesse a t-elle au moins lu ma première version de l'allégeance ? Car mes désirs ne s'expriment que pour elle et aucunement pour vous.

    U.


    Il n'avait déjà rien à faire, alors autant mal le faire.

_________________
Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)


Arutha
Citation:
    A Son Altesse,
    Non ; mais votre serment n'est pas valide.
    Je transmettrai, si vous le voulez, l'ancienne version également.
    Bourgogne.

_________________
Alphonse.


Aaah! sa voix si douce même quand elle criait.. ses aiguës qui lui chatouillaient les oreilles et lui donnaient des frissons.. Elle était là.. son rêve...son fantasme absolu.
Lui qui n'avait touché de sa vie que des parchemins et de l'encre...
Sans doute l'avait-elle pris près d'elle pour cette raison. Mais il chassa bien vite cette pensée de son cerveau.

Toujours est-il que la présence si proche et si éloignée de sa Duchesse lui donna comme un regain de courage.
Il avait envie d'hurler: " Ma Duchesse, plutôt mourir que de donner vos pâtés"..

Enfin, juste une envie grandiloquente comme peuvent l'avoir certains dans une situation désespérée et elle l'était..

L'amiral, odieux comparse revenait l'air ravi et le bref sursaut d'honneur de Alphonse gela sur place au ton de plus en plus glacial de l'époux.

Rentrant le menton , se crispant sur les paquets, il fallut quand même de la force pour le lui extirper . Il ne faisait pas le poids.

Son regard affolé courut l'assistance cherchant du secours, mais combien de personnes iraient derrière le trône comme lui en pleines allégeances? Et combien de personnes s'intéresseraient à l'horrible scène de meurtre aux patés qui s'y déroulait?
Personne sauf le généreux donateur dont il croisa le regard encourageant.

Alors.. alors.. d'un coup de pied rageur, comme galvanisé par ce soutien,
Alphonse la couille molle tapa sur le paquet contenant les bouteilles de liqueur déposées derrière lui.
Uruk
    Citation:
    Au héraut,
    De Nous, Prince de Condé,

    Soit, faites lui déjà lire cette dite allégeance non convenable. J'en renverrais une sous peu, je manque quelque peu d'encre pour écrire une missive digne de ce nom.

    U.


    Un pot remplit plus tard, c'est à dire l'espace d'un instant, il écrivit une lettre destiné à la Duchesse de Bourgogne.

    Citation:
    A sa grâce Maud de Saint Anthelme,
    De Nous, Uruk de Margny-Riddermark

    En ce jour et par cette plume bien alourdi par l'encre bien propre de Beaune, je vous annonce ma presque prime allégeance à votre nom, à votre personne, à votre grâce, à vous, magnifique et digne héritière du jour de notre bon Duché de Bourgogne.

    Que le soleil divin puisse vous guider à travers les semaines à venir et permettre à notre province de s'épanouir, sous un règne, qui je l'assure ne pourra qu'être exceptionnel avec un tel être dans sa demeure. L'espoir naissant d'une belle Bourgogne que je puisse enfin aimer réellement, je le crois bien, passera par votre présence sur ce trône qui vous était tout droit destiné.

    Le temps passera, mais sachez dès ce jour et même si cela était déjà un fait établi pour moi depuis votre érection au rang de ma suzeraine, que ma loyauté sans faille, mon soutient armée et financier et le conseil le plus sain et le plus juste seront mes devoirs à votre encontre et qu'il nous sera d'un grand plaisir d'y convenir pour la grandeur de la Bourgogne, de Bourbon-Lancy, Antigny et Beaune.

    S'il fallait un jour renommer notre province, sachez bien que je proposerais ce nom qui lui irait à merveille "Le Duché Maudique" ... Rien ne saurait mieux égaler la définition de cette province que ce beau nom que je tends à vous proposer. En passant, je crois que même ici en Bourgogne, notre organe héraldique rattaché à la royale hérauderie est tout aussi faisandé que ses compères, par des logiques brutes tout à fait à vomir, pour un bon bourguignon comme moi.

    Vassaliquement,

    Son Altesse Uruk de Margny,
    Prince de Condé,
    Comte du Hainaut,
    Vicomte de Bourbon-Lancy,
    Baron d'Antigny, de Beaune et de Jussey


    Une allégeance direct entre vassal et suzeraine, voila qui était bien plus naturel selon le vieil homme.

_________________
Divers : Si vous vous faites chier, venez par ici, on a du papier =)






Antonio
Alors qu'il regardait le héraut, en se demandant : "Je peux y aller ? Je peux y aller ?", ce dernier après avoir appelé la Duchesse du Charolais, l'invita à s'approcher du trône pour apporter la lettre de sa suzeraine. Fraize se leva et s'avança donc, devançant la Duchesse du Charolais.

Pour le héraut. Merci Bourgogne.

A la Duchesse.

Votre Grâce, voici la lettre d'allégeance de ma suzeraine la Vicomtesse de Vitry-sur-Loire, qui malheureusement, ne peux se présenter devant vous aujourd'hui.
Je me doute que vous n'y répondrez pas tout de suite, mais plutôt dans l'après-midi. Je tenais cependant à vous le remettre en personne, histoire de compenser quelque peu l'absence de ma suzeraine.


Esyllt_catarina a écrit:
      De nous, Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani & de Malemort,
      Comtesse de Turennes, Vicomtesse de Vitry-sur-Loire & Dame de Moncontour ;

      A vous, Maud Saint-Anthelme de Rivien,
      Duchesse de Bourgogne ;

        A Droux, le jour suivant la célébration de Saint Michel l'Archange.


    C'est alors que je passe quelques jours chez mon amie l'Ysengrin, ce afin de lui faire profiter des cris fougueux et virils de Nicolas, qu'un message vient à moi pour me remettre pli urgent du Héraut.
    Je vous le dis, qu'il est plaisant de mordre à pleine dents dans l'hiver après ces mois passés allongée pour préserver un nourrisson sur lequel reposait nombre de promesses, mois qui m'avait éloigné de la vie publique et fait rater l'échange de serment d'avec votre époux.

    Aujourd'hui je suis bel et bien là et ces quelques minutes passées à retranscrire une pensée fidèle sur le parchemin que vous tenez présentement me rappelle à des souvenirs bourguignons plus que plaisants. Et ce n'est pas Fraize qui, avec sa correspondance assidue, taira mes envies de venir respirer l'air de la Loire. Le portrait qu'il me donna de vous tantôt est plus qu'élogieux et lui sachant bon gout en matière féminine, j'y souscris sans réserve. Je n'ai pas pléiade de vassaux mais j'ai sans conteste le meilleur et j'espère que les conseils qu'il peut distiller sauront vous être utiles, tout comme sa présidence du Collège de la Noblesse.


    Cependant je tergiverse, retardant encore plus votre prise de liberté de ce protocole héraldique souvent pesant alors j'irai désormais droit au but.

    Par la présente et comme le veut la coutume et le Codex Levan, je vous promet , sur les Saintes Écritures, le conseil, l'aide et le respect que tout vassal doit à son suzerain. Puisse votre mandat être celui que chaque feudataire rêve, c'est à dire celui de l'accomplissement de toutes les ambitions qu'il a pour sa contrée.

      Bien à vous.
      La môme qu'on pourrait aujourd'hui requalifiée d'expatriée.

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Porte Parole de Bourgogne
Niall
Il n'allait pas s'en tirer comme ça le grouillot et le regard noir qu'il lui lança était la promesse qu'il allait souffrir aussi longtemps que Niall serait en vie.
Il se croyait où à le défier de la sorte.
Il s'en occuperais plus tard. Pour l'heure il fallait trouver un stratagème pour éviter que, les pâtés dans la main, il soit pris la main dans le sac.

Il se dépêcha donc de trouver un quignon de pain, étaler du pâté sur une tranche , fourrer le reste à l'abri et retourner vers le trône l'air de rien, une tartine de pâté à la main.

Un sourire angélique et innocent aux lèvres il donna cette tartine à sa femme. Signe de " tu vois je me soucies de ton bien être, je sais que tu as tout le temps faim, le temps se fait long pendant des allégeances voilà de quoi te restaurer, il est pas génial ton époux?".

Et hop ni vu ni connu je t'embrouille lui et l'Amiral pourront un peu plus tard s'occuper du reste des pâtés et leur faire un sort à eux deux.

Niall n'était jamais à court d'imagination. Et il le prouvait encore une fois pour se tirer d'un vilaine affaire qui lui aurait valu une dispute conjugale monumentale. Il se servirait à nouveau de son imagination fertile pour faire un sort à l'odieux Alphonse. Promis.

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Maud
Après le passage du Marquis et Maud de se morigéner de ne pas lui avoir demandé quel savon il utilisait..Le Hérault annonça la Duchesse.. Sa chère Duchesse... elle pensait d'ailleurs consacrer ses atouts "Patrimoine Bourguignon", mais c'était une autre histoire.. Ca bruissait autour d'elle et elle n'entendait plus vraiment le drame qui se déroulait derrière le trône.
D'un oeil, elle vit la main levée d'Antonio..elle allait faire un bref Psssst! à Arutha pour le laisser approcher .. et avec un sourire..


Eh bien Fraize, c'est un bien grand plaisir de vous voir remettre le courrier d'Allégeances de votre suzeraine.. Vous compensez très bien.. je vous rassure et restez là que je la lise hein? Même si je lui répondrai plus tard..

Et Maud de décacheter la lettre et de lire un peu surprise le contenu:

Dites-moi Fraize, vous avez du lui en conter des choses à votre suzeraine pour qu'elle me fasse autant de compliments ..et vous pouvez déjà lui répondre que vous êtes de très bon conseil et que je me félicite de voir un tel Président à la tête du Collège de la Noblesse.

Et le taquinant un peu: C'est vrai que vous avez bon goût en matière féminine? Faut dire que votre femme est très jolie.. je vous l'accorde..

Se penchant vers lui: En plus d'être rapiat, mon époux est très jaloux.Gare à vos fesses quand même Antonio hein?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Angelyque
A l'annonce de son nom, la Duchesse du Charolais s'approcha du trône et attendit patiemment de pouvoir prêter allégeance à la Duchesse. Un petit signe de tête en guise de salut fut adressé aux personnes à proximité d'elle et elle replaça une mèche de sa chignon qui lui barrait la vue.

Ce faisant, son regard se posa sur les missives que tenaient la duchesse entre les mains, tandis qu'elle discutait avec Antonio, la duchesse tentait de déchiffrer ce qui était inscrit dessus afin de faire passer le temps. Avec un peu de chance elle apprendrait un ou deux ragots qu'elle pourrait ensuite aisémment colporter
.
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Maud
Après avoir remis le courrier de Esyllt Catarina à Arutha,
Maud vit avec surprise son époux souriant comme un ange.. une tartine de pâté odorant à la main.
Si le dossier du trône n'avait pas été là, elle en serait tombée à la renverse.
Elle le connaissait ce bougre d'époux qu'elle adorait même si leurs scène de ménage en privé étaient plus que musclées. Plissant les yeux et prenant la tartine.

Merci mon époux, je suppose que c'est Alphonse qui a eu cette merveilleuse idée de vous remettre un des pâtés offerts Mmmmm?

Et la Duchesse qui s'approchait alors qu'un garde lui remettait un nouveau courrier. Pas pratique tout ça. Et comme si de rien n'était

Approchez donc Duchesse, et avant que de faire votre serment, vous voudriez bien tenir ma tartine que j'ouvre cette missive?

Ni une ni deux, elle lui remet entre les mains et décachète le pli. Etonnée et bouche ouverte en la déchiffrant

Ooooooooh! Quel homme d'écrire de si belles allégeances! Misère!
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Angelyque
La duchesse la prenait pour Alphonse! La Mirandole regarda la tartine que sa suzeraine lui avait mis dans les mains et la cacha derrière son dos.

J'en prendrais bien soin ma Suzeraine, il ne sera pas dit que la Duchesse de Bourgogne ressemblera à un tonneau tant que je veillerai sur Elle!!

Le cou de la Charolaise se tendit afin de déchiffrer la missive du prince Uruk dont elle avait reconnu l'écriture. Au fur et à mesure de sa lecture les joues de la duchesse devinrent rouges et ses lèvres se pincèrent.

Le Prince de Condé ne m'a jamais écrit de cette façon! alors là....

Il y avait de quoi être jalouse quand même à la vue du courrier, il n'y était pas allé avec le dos de la cuiller, l'horrible individu. Faisant claquer sa langue, la Mirandole siffla entre ses dents.

Mais pour moi il s'est déplacé, il piaffait d'impatience de recevoir mon baiser vassallique. Quand son regard a plongé dans le mien, avec le soleil qui se reflétait dans le sien...brrrrr.

La duchesse réprima un frisson et sourit narquoisement à la duchesse de Bourgogne.
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Maud
Oh la vilaine! La bougresse qui cachait son quatre heures... Et Maud de plisser d'abord les yeux:
Duchesse, on ne parle pas comme ça à sa suzeraine et je ne ressemblerai pas à un tonneau! Suis encore jeune et c'est mon premier né.

Et vous croyez que la Duchesse de Charolais n'aurait pas envie de lire le courrier? Le ramenant contre sa poitrine, ce n'était pas assez vite pour les yeux perçants de Angélyque.
Elle rit de bon coeur cependant en la voyant verte de jalousie.

Oh mais je les connais vos baisers vassaliques, hein? Et entre nous, même si j'apprécie beaucoup le Prince de Condé, ma foi...

Se penchant vers Angélyque: Il est quand même un peu vieux hein? Alors sa langue dans ma bouche.. je sais pas si j'aurais aimé.. et puis Niall encore moins.

Remettant le pli à Arutha: Les allégeances de son Altesse le Prince de Condé me semblent justes Bourgogne, non? J'y répondrai comme aux autres

Mains et bras sur les accoudoirs , elle fixa alors la Duchesse:

Je suis prête à recevoir vos allégeances Duchesse et donnez donc cette tartine à mon époux hein?

Et ça, c'était pas une demande.; C'était un ordre.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Gaultier_de_ravart
Personne n'avait entendu Alphonse taper dans les liqueurs...
Pas trop de bruit, pas d'odeur....
L'incident était momentanément clos....

Gdr revint donc discrètement à sa place, les mains dans le dos.

Il tapa délicatement sur l'épaule d'Effelissianor et lui tendit discrètement une miche de pain agrémentée de pâté.....

J'ai réussi à subtiliser ceci... Ca vous tente ?
Pour la boisson, l'autre olibrius d'Alphonse nous a fait remarquer .... je n'ai pas eu le temps de prélever quelque dime là-dessus .... On verra plus tard....

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Angelyque
Se mordant la lèvre pour ne pas rire la duchesse du Charolais se pencha vers la duchesse de Bourgogne et lui dit, sur le ton de la confidence.

Il n'est pas si vieux. Il est juste viril, très viril. Rien à voir avec les hommes de salon qui fleurissent un peu partout et qui tentent de prendre nos manières. Il ne vaut mieux pas que vous goutiez au goût de la langue d'un homme duchesse, votre époux n'aimerait certes pas, pour sûr, mais vous....!

Un peu plus haut.

Vous commencez à ressembler à un petit tonneau duchesse, sachez que si je vous tiens sans cesse par la ceinture le soir, ce n'est pas pour m'amuser mais bien pour que vous ne rouliez pas du haut des remparts jusqu'en bas. Mais cela vous va très bien, pour le moment.

Et toc! ça c'était pour avoir reçu une aussi charmante lettre de la part d'Uruk. Jamais il ne lui en avait écrit de semblable.

Afin d'obéir aux ordres de sa suzeraine, la Mirandole rendit la fameuse tartine au duc consort, veillant à bien la faire arriver du don côté, face pâté contre la main donc. Ca c'était pour toutes les petites vilaines choses qu'il lui avait dit au conseil, le vilain. Et pour la robe qu'il avait aussi refusé de lui offrir au mandat précédent. La duchesse avait bonne mémoire.

A nouveau sérieuse, et parce que prêter allégeance était une chose importante et que la duchesse du Charolaise appréciait énormément Maud qui dirigeait le duché d'une poigne de fer de façon admirable, elle s'inclina devant sa suzeraine et prononça distinctement son serment.

Nous, Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais, Vicomtesse de Mussidan, Baronne de Cruzy le Chastel et du Fleix, dame de Soirans, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, nous vous jurons obsequium, qui est fidélité. Car nous vous servirons en tout temps et en temps lieu, et que nul ne pourra nous contraindre à briser ce lien.

Nous , Angelyque de la Mirandole, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, Nous vous jurons auxilium, qui est aide et service armé. Car nous serons votre bras qui s'abattra sur vos ennemis, et que nous saurons vous servir et commander selon ce que vous exigez de Nous. Notre Armée, la Vache Folle III vous est toute dévouée.

Nous , Angelyque de la Mirandole, à Vous, Votre Grâce, Maud de Saint Anthelme et de Rivien, Duchesse de Bourgogne, nous vous jurons consilium, qui est conseil. Car nous serons votre attentive vassale, et que nous vous ferons part de nos analyses et critiques de manière réfléchie et construite, sans pensée pour nos intérêts personnels, car nous jurons d'être animée que par le désir de servir la Bourgogne et vous-même.

Que nous soyions frappée par le Très Haut si un jour nous faillissons à notre serment!

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Niall
Hein? C'était quoi ce cirque. La tartine du côté pâté? Puisque c'était comme ça qu'il était considéré et qu'en plus on ne voulait pas de sa tartine, il se renfrogna et décida qu'il la dévorerais lui même en faisant de grands bruits de mastication.

Et puis de toute évidence on avait pas grand besoin de lui de ce côté ci de la Salle du trône, il se rapprocha donc subrepticement de l'endroit où il avait caché les pâtés. Vérifiant qu'il y étaient toujours et qu'il pourrait venir les récupérer plus tard et s'empiffrer avec l'Amiral.


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