Cassian_darlezac
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
[...]
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
[...]
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
- Victor Hugo. Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.
Citation:
A Eusaias de Blanc Combaz,
Roi de Bouillon & futur roi de France.
Mon roi, mon père, je te salue !
Jespère que tu vas bien et que cette campagne pour conquérir un trône, qui test déjà acquis, nest pas trop harassante ? Pour ma part tout va pour le mieux, je suis dans une de ces périodes ou tout me parait possible et, ma foi, je me rends vite compte que, pour moi, tout lest dès que je le décide. Souvent, je mamuse de tous les points en commun que nous pouvons avoir, en me disant que personne ne serait surpris si nous étions réellement père et fils, jentends bien par le sang, tant nous possédons tout deux cette hargne et cette vigueur qui font les plus grands.
A ce propos, un rêve taraude mes nuits, une réminiscence, lointain souvenir dune période où je nétais quun enfant. Te rappelles-tu de ce jour où, cétait il y a fort longtemps, tu me proposais de raconter à qui de droit que jétais ton fils légitime, issu de ton union avec ta première femme ? Nous navions pas encore adopter Alycianne à lépoque. Jétais sot et le souvenir de mon ancienne famille était alors brulant. Ne comprenant pas pourquoi je devais mentir, mal à laise à lidée, je refusais catégoriquement. Bref, si la proposition est toujours dactualité, je souhaiterais reconsidérer ma réponse aujourdhui.
Je te rassure, je nai aucune prétention sur les terres de Parfait, sur mon honneur, jaime trop mon frère pour cela, ni même sur Bouillon, puisque je ne le mérite pas et jen suis conscient. Mais, à lheure où tout le monde seffraie dune stupide malédiction qui toucherait les souverains, je veux pouvoir assurer un avenir radieux à mes surs, Alycianne et Griotte - Jusoor nayant pas besoin de moi pour cela. Bref, si je me trouvais à jamais prince de France par ton entreprise, cela deviendrait alors possible, sans compter que ça massurerait également un mariage décent.
Je te prie de bien vouloir considérer la question, si ta réponse est négative je my plierais évidemment de bon gré et comprendrais tout à fait. Note dailleurs que je naurais oser te faire une telle proposition si tu ne me lavais pas faite autrefois. Je nexige pas de réponse immédiate, se serait bien sot, tu peux bien sûr en parler avec Agnès si cela te semble nécessaire. Je te le rappelle : ma seule prétention est de devenir Altesse Royale, l'être à vie comme le jeune Charlemagne, rien de plus.
Porte toi bien et sois assuré de mon amour éternel.
Ton fils,
Cassian.
PS : Je pense que maman aurait approuvé ma demande.
Roi de Bouillon & futur roi de France.
Mon roi, mon père, je te salue !
Jespère que tu vas bien et que cette campagne pour conquérir un trône, qui test déjà acquis, nest pas trop harassante ? Pour ma part tout va pour le mieux, je suis dans une de ces périodes ou tout me parait possible et, ma foi, je me rends vite compte que, pour moi, tout lest dès que je le décide. Souvent, je mamuse de tous les points en commun que nous pouvons avoir, en me disant que personne ne serait surpris si nous étions réellement père et fils, jentends bien par le sang, tant nous possédons tout deux cette hargne et cette vigueur qui font les plus grands.
A ce propos, un rêve taraude mes nuits, une réminiscence, lointain souvenir dune période où je nétais quun enfant. Te rappelles-tu de ce jour où, cétait il y a fort longtemps, tu me proposais de raconter à qui de droit que jétais ton fils légitime, issu de ton union avec ta première femme ? Nous navions pas encore adopter Alycianne à lépoque. Jétais sot et le souvenir de mon ancienne famille était alors brulant. Ne comprenant pas pourquoi je devais mentir, mal à laise à lidée, je refusais catégoriquement. Bref, si la proposition est toujours dactualité, je souhaiterais reconsidérer ma réponse aujourdhui.
Je te rassure, je nai aucune prétention sur les terres de Parfait, sur mon honneur, jaime trop mon frère pour cela, ni même sur Bouillon, puisque je ne le mérite pas et jen suis conscient. Mais, à lheure où tout le monde seffraie dune stupide malédiction qui toucherait les souverains, je veux pouvoir assurer un avenir radieux à mes surs, Alycianne et Griotte - Jusoor nayant pas besoin de moi pour cela. Bref, si je me trouvais à jamais prince de France par ton entreprise, cela deviendrait alors possible, sans compter que ça massurerait également un mariage décent.
Je te prie de bien vouloir considérer la question, si ta réponse est négative je my plierais évidemment de bon gré et comprendrais tout à fait. Note dailleurs que je naurais oser te faire une telle proposition si tu ne me lavais pas faite autrefois. Je nexige pas de réponse immédiate, se serait bien sot, tu peux bien sûr en parler avec Agnès si cela te semble nécessaire. Je te le rappelle : ma seule prétention est de devenir Altesse Royale, l'être à vie comme le jeune Charlemagne, rien de plus.
Porte toi bien et sois assuré de mon amour éternel.
Ton fils,
Cassian.
PS : Je pense que maman aurait approuvé ma demande.
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]
[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]