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[RP] Le Banquet Archifou

Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Un court instant, il quitta la petite brune du regard. Une chose se passait à quelques pas de là. Une femme en avait poussé une autre et cette dernière était tombé dans les bras de l'idiot discret.
Quel imbécile ! Le voilà qui fuyait... Alors qu'il avait récupéré une jolie blonde dans ses bras... Ah, les paysans !

Il reporta son attention sur sa cible. La brune l'écoutait encore. Il s'approcha d'elle et lui demanda :


Vous, belle Dame ! Aimez-vous la poésie ?
Catterine


Qui aurait pu ne pas voir cette scène presque risible de Guenaelle et d'Adess qui se cherchant sans oser se regarder finirent par tomber dans les bras l'un de l'autre par le concours bien entendu de la folle brune animatrice ?
Sans parler de la surprenante réaction d'Adess en cette occasion mais les hommes étaient parfois de vrais mystères…
De ce fait, elle avait forcément lâché un instant du regard le fameux musicien enjôleur et quand elle retourna la tête, n'entendant plus de musique, c'est de sa voix qui s'était approché d'elle qu'elle fut surprise.
Réprimant un sursaut en mettant la main sur son cœur (ou plutôt le haut de sa poitrine), elle sourit alors à la question qui lui était adressée.

Oh ! Bonjour ! Euh oui je pense, enfin je crois, je n'ai guère eu l'occasion d'en entendre…

_________________
Guenaella
Guénaella se laissa tomber sur la chaise tout en écoutant son amie.

_Non, non, non je ne vais pas pleurer.

Lui avait-elle répondu tout en reniflant, des larmes plein les yeux. Résiste !


_Tu crois vraiment qu'il cache un truc ? Mais quoi ?

Plus sérieusement elle reprit tout en lorgnant sur l'assiette de Cune, les émotions ça creusent.

_Je crois que je déteste les hommes, c'est bien trop compliqué pour moi. J'aurais dû écouter ma mère, elle me disait d'entrer au couvent.

Elle serra fort son verre, sait-on jamais, Cune allait peut être redonner un coup de poing sur la table, plus question de gâcher une seule goutte de vin.


_Bien, l'amour et les bisous c'est pas pour moi, les larmes et la crise d'hystérie oublions également, j'ai pas envie de me donner en spectacle, voler la vedette au troubadour serait mal vu.

Mentalement elle se remémora les propositions de Cune et grimaça.


_Reste plus que la bagarre ! Mais...


Guénaella porta sa coupe à ses lèvres, d'un trait la vida puis répondit très sérieusement à Cune.

_Il va falloir que tu me trouves quelqu'un de bien moins fort que moi ! C'est que je ne suis pas vraiment habituée à taper les gens vois-tu.

Sa main s'aventura vers l'assiette de Cune et lui piqua un morceau de poulet, si elle devait se battre mieux valait prendre un peu de force avant. La tribun était bourrée, les verres prit avant la chute additionnés à ceux qu'elle venait de prendre en compagnie de la gentille cinglée commençaient à avoir un effet néfaste sur son cerveau.

_De toute façon il ne sait pas ce qu'il manque ! C'est lui le perdant dans l'histoire.

La jeune fille scruta autour d'elle et rapidement repéra un jeune homme entrain de se servir à manger.

_Lui là-bas ! Je vais aller le voir, il sera surement content de passer la soirée avec moi.

Guéna ne savait plus ni ce qu'elle disait, ni ce qu'elle faisait. Après une longue inspiration elle voulu se lever, à peine debout tout se mit à tourner autour d'elle. Ses jambes cédèrent et elle se retrouva à nouveau assise.

_Finalement, il n'a pas l'air si bien que ça.

Pffiou
Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Oh ! Bonjour ! Euh oui je pense, enfin je crois, je n'ai guère eu l'occasion d'en entendre…


Voilà qui était parfait ! Il était sûr de l'éblouir avec sa prose... Il lui sourit puis, sans détacher son regard de celui de la jeune femme, commença à lui déclamer ces quelques vers :

Un jour, dans un paisible village,
Une belle brune, au délicat visage,
Rencontra un charmant Troubadour.

Celui-ci, maniant notes et mots,
Lui conta avec moult tremolos,
L'histoire de leur amour.

Soufflée par l'audace du gredin,
Subjuguée par son petit air badin,
Elle succomba à son joli minois.

Ainsi, c'est ensemble que partirent,
La jeune Dame et le beau Sire,
En balade dans les bois.


Invitation implicite... Allait-elle comprendre ? Allait-elle accepter de venir vadrouiller avec lui ? Il n'avait aucun doute quant à son pouvoir de séduction. Il voyait bien qu'elle avait besoin de rêver et lui, n'était là que pour ça.
Il exécuta une ample révérence et attendit sa réponse, les yeux brillants d'impatience.

Si elle venait se balader avec lui, il ne faisait aucun doute qu'elle finirait dans son lit !
Catterine


Ni une ni deux, celui-ci n'attendit pas plus pour commencer sa roue linguistique de fier paon.
Toujours étonnée et ravie, elle l'écouta avec un certain amusement à l'écoute de ces mots.
Nul doute qu'il parlait d'elle et de lui en l'occurrence.
Cela lui rappela d'ailleurs soudainement une partie de sa vie qui était encore restée jusqu'ici dans les limbes de sa précédente amnésie alors qu'elle s'était laissée aller à aimer un troubadour en Guyenne.
L'histoire fut assez courte de son propre fait d'ailleurs.
Le sourire au lèvres était amusé de l'audace du chanteur poète et même si elle avait deviné une sorte d'invitation, elle ne put s'empêcher de regarder aux alentours si l'objet de sa convoitise était arrivé ; mais il n'en était rien.
Elle inclina la tête dans un sourire pour remerciement au virtuose du verbe de ses talents et lui répondit :

Serai-je audacieuse de penser qu'il s'agit là d'une invitation de promenade à mon égard ? Si c'est le cas, je n'y vois aucun inconvénient mais cela devra attendre la fin du banquet, si vous le permettez…

Elle fit une légère pause comme pour mesurer la réaction de son interlocuteur puis reprit :
En tout cas, je vous félicite pour vos talents de musicien et de conteurs, vous êtes très doué

Il était très certainement charmant mais après tout, une simple invitation ne présageait d'aucun vice a priori…

_________________
Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Elle remettait le rendez-vous à plus tard... Elle n'était pas aussi naïve qu'il l'avait cru.
Soit, ils se baladeraient après le banquet. Il saurait être patient. En attendant, il s'inclina à nouveau devant les compliments de la brune.


Mille merci, ma Dame. Ce fût un plaisir que d'avoir pu vous divertir !
J'espère vous revoir tout à l'heure...



En réalité, il n'espérait rien, il était sûr de son coup. Il lui fit un clin d’œil et ce fût à contrecœur qu'il s'éloigna d'elle ; il lui fallait divertir les autres invités... Aussi, tout en se mouvant entre les tables, il joua quelques petites notes sur son luth.
Puis, il aperçut la blonde qui avait fait fuir le Discret. Elle avait l'air mal-en-point... Il détestait les crises pendant les fêtes. Non pas qu'il n'aimait pas voir les gens se disputer mais il détestait que l'on ne fasse pas attention à lui. Il décida donc d'aller calmer la gueuse pour qu'elle soit plus réceptive à sa musique.


Par Aristote, Gente Dame, que vous arrive-t-il ? dit-il avec un air faussement concerné.

Sans lui laisser le temps de répondre, il renchérit :

Laissez-moi deviner... Il s'agit d'un homme, n'est-ce pas ?

Petite pause théâtrale.

Racontez-moi tout ! Qui sais, je pourrais peut-être vous donner quelques précieux conseils...
Landolfo
Landolfo arriva discrètement à la fête, rasant les murs et observant les convives. N'ayant point de tenue de fête, il était habiller comme tout les jours, il s'était néanmoins lavé la tête et aplati les cheveux ce qui lui donnait moins l'air sauvage.Son nez épaté et son pied beau, mis à part, il n'était pas vilain homme, plutôt quelconque.

il claudiqua vers les tables regorgeant de mets et de boisson et commença discrètement à s’empiffrer. Landolfo cacha quelques pâtés dans ses vêtements... pour plus tard .

Cune_l
Cucu regardait Gugu. Elle riait. C’était drôle en même temps. Mais assez de vin pour le moment.
Les bouteilles discrètement écartées, il fallait maintenant consoler la blonde.


« Finalement, il n'a pas l'air si bien que ça. »

- Bah oui il est grave moche. Laid comme un âne.

Grimace de dégout.

- Si ça se trouve c’est pas contre toi. Peut-être que tu puais de la bouche ou lui. Ça arrive.

La folle renifla un peu l’haleine de sa voisine.

- Hum, douce effluves de vin. Pas d’odeur putride…Bizarre le type.

Le musicien se rapproche. Et il se mêla de la conversation. Cune avait envie de lui demander gentiment d’aller s’occuper de ses fesses mais ne le fit pas. Non parce que tous les moyens sont bons pour réconforter une demoiselle en mal d’amour. Elle surveillait quand même le type qui papillonnait de femmes en femmes depuis le début du banquet. S’il tentait de profiter d’une Gugu bourrée pan pan dans les dents !


- Bah tient rien de mieux qu'un homme pour en comprendre un autre. C'est bien connu.
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Guenaella
La blonde focalisait désormais sur son haleine, cette histoire d'effluves de vin n'était pas des plus rassurante, elle se recula rapidement lorsque le troubadour s'invita à table. Un long moment elle le dévisagea bien tentée de lui de demander en quoi ses états d'âmes pouvaient le concerner et s'il n'avait pas mieux à faire. Mais Guéna même ivre restait polie, elle tenta tout de même de lui offrir un sourire. Elle regarda Cune avec un air interrogatif ? Était-elle certaine de ce qu'elle avançait ? Parler avec un homme inconnu d'un autre homme, en voilà une idée peu banale.

_Ce serait trop long à raconter, les histoires de cœur vous savez.


Elle s'arrêta un instant, son regard cherchant désespérément le vin que Cune avait déplacé c'est comme cela qu'elle remarqua le manège de Landolfo, elle sourit bêtement. Au moins il aurait à manger pour les prochains jours, c'est qu'elle était attentive aux nouveaux arrivant la tribun. Elle lui fit un signe de la main, invitation à venir se joindre à eux, avant de se concentrer (au moins essayer) sur le troubadour.


_Savez-vous cher monsieur comment décoder les pensées des hommes ? C'est si compliqué.
_Au fait, jolie musique.


Guéna se pencha alors vers Cucu et lui chuchota :

_Je ne vais tout de même pas lui raconter ma vie à celui là. Il n'a pas l'air très net si tu veux mon avis.
Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Le Troubadour avait l’ouïe fine… Elle osait le trouver « pas très net » ? Alors c’était comme ça ?! Lui qui souhaitait juste l’aider... Elle avait du toupet, la vilaine !
Toutefois, il garda ses faux-semblants, comme à son habitude et répondit à sa question :


Si je sais décoder les pensées des hommes ?! Mais Gente Dame, je suis troubadour ! J’ai croisé plus d’hommes et de femmes que vous n’en croiserez dans toute votre vie. Des Comtes et Comtesses, des Barons et des Baronnes, des Seigneurs, des marchands mais aussi des… personnes plus modestes…

Son nez se fronça et sa bouche se pinça devant le dégoût qu’il éprouvait pour les gens de basse extraction. S’il était devenu troubadour, ce n’était pas pour côtoyer de vulgaires miséreux ! Et encore moins pour s’occuper de leurs « problèmes de cœur ».


J’en connais long sur les gens, croyez-moi. Les hommes ne sont pas si compliqués que cela. D’ailleurs, on retrouve chez les hommes les mêmes comportements que chez les femmes.
Comme les femmes, certains hommes sont plus sensibles que d’autres, la nature est ainsi faite. Il faut de grands et fiers combattants, de preux et charmants troubadours…


Petit clin d’œil.


… et aussi quelques jeunes hommes sensibles. Les sensibles sont des rêveurs, des poètes, des tendres mais ils ne sont pas des plus courageux. Laissez-lui le temps de se dévoiler à vous ou faites le premier pas.
En tout cas, de ce que j'ai pu voir, soit il vous aime d'une passion toute singulière, soit vous lui faites peur... Remarquez que cela peut aussi bien être les deux à la fois. Mais je suis convaincu qu'il vous aime ! Alors maintenant, laissez-vous porter par la joie, souriez et festoyez, Belle Dame !


Bon, il avait son possible... Il espérait juste qu'elle n'allait pas continuer à boire sinon, elle gâcherait toute la fête ! Déjà que celle-ci n'était pas fameuse, alors si en plus une petite idiote venait ruiner ses efforts...
Clopin.


Placeeeeeeee ! PLACEEEEEEEEE ! FAITES PLACE !!!

Clopin, clopant arrive sur la place, fanfare et trompettes aux fesses, l'animation c'est lui ! Personne ne lui volera la vedette. Il va vers la jolie brune cinglée et se met à brailler devant elle, non sans avoir exécuté sa plus belle courbette avant de commencer.


Laissez-moi présider
Cette Fête des Fous
Comme on en fait chez nous
Où l'on sait s'amuser

La fête des fous !

Choisissez le plus laid
Parmi les gens qui passent
Faites-les parader
Au milieu de la place

De toute la populace
Celui qui nous fera
La plus belle grimace
C'est lui qu'on élira

Le Pape des fous !
C'est lui qu'on élire
C'est lui qu'on élira
Le Pape des fous

La...
Fête...
Des...
Fous...

La fête des fous*



* Comédie musicale, Notre-Dame de Paris, la Fête des Fous
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Cune_l
Elle arrivait à bout de son plat. L’assiette pourtant bien garnie n’avait pas fait long feu.

Place au dessert. Pomme. Pour changer. Le fruit fut sorti de la poche de la cinglée. Tout beau, tout propre. Il avait été gardé au chaud, précieusement. L’histoire de cette pomme était tout à fait passionnante. Comme toutes les histoires de pommes d’ailleurs.

Elle avait été cueillie le matin même. Repérée de loin, bien rouge, bien brillante, elle appelait la brune. Oui oui elle l’appelait. Le fruit défendu. Il était en effet dans la propriété de quelqu’un. Quelqu’un qui n’avait sans doute pas conscience de la présence d’une si jolie pomme chez lui. Bravant tous les interdits, telle une rebelle de la vie, elle tendit son bras vers la pomme. Sa main se referma…Cloc. C’était fait. Pomme volée, pomme adorée.

Mais on s’en fiche de ça. Bon…Elle prend la pomme, croque dedans, regarde la marque de ses dents et sursaute. Derrière la pomme un homme. Il chante, il danse, il court partout.

Ça tombe bien il fallait digérer.

Cucu se lève, pose sa pomme entamée, s’approche et danse comme une folle.


- Personne ne touche à ma pomme, elle est empoisonnée. Wouhouuu...
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Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Alors qu'il quittait la blonde, il se retourna pour découvrir une sorte de bouffon qui arrivait sur la place. Non mais qui était-il pour ruiner l'ambiance que le troubadour s'était évertué à créer ?
Sûrement un ménestrel de pacotille. Son texte était pauvre et ses manières l'étaient tout autant. La brune braillarde dansait sur sa chanson sans style. Le pauvre homme n'avait aucun talent mais soit, si ces imbéciles le trouvaient à leur goût, le grand Luc irait se reposer dans un coin... En attendant la balade en compagnie de la brune.

Et il serait payé pour sa prestation... Décidément, ce rôle de troubadour lui convenait tout à fait.
Cependant, il ne put s'empêcher de soupirer devant le spectacle affligeant qu'offrait l'énergumène beuglant à tue-tête les paroles d'une chanson médiocre et la petite idiote qui se trémoussait comme une dinde.


Pfeuh !

Puis, il tourna les talons et s'enfonça dans le village afin de trouver un petit coin tranquille ET propre... Ce qui n'allait pas être facile...
Catterine


Catterine, perdue dans ses pensées, grignottait de ci de là ce qui tombait un peu sous sa main.
Le troubadour charmeur l'avait un moment délaissée pour tenter de divertir Guena qui allait bientôt craquer, mais apparemment sans succès évident.
Cune toujours aussi fofolle, paraissait parfois plus réfléchie que d'autres et les scènes des amoureux qui se cherchaient et se fuyaient constamment commençaient à la lasser.
Puis vint un autre énergumène encore plus fou que notre folle municipale et qui lui, en portait les habits et les couleurs.
Toutefois, les chants populaires et presque hurlants de celui-ci faisaient un contraste presque grossier par rapport à celui d'avant.
Surtout que celui-ci dans un dépit apparent, finit par partir.
Décidément, le banquet semblait mal parti pour faire de belles et joyeuses festoyades… surtout qu'il manquait certaines personnes…
Que devait-elle faire ? Le troubadour en fuite n'était pas encore trop loin mais elle se dit aussi qu'elle se devait d'être présente de par son rôle.
Finalement, coupant la poire en deux, elle se leva et alla tenter de rattraper le troubadour… Attendez ! lui dit-elle un peu fort, peut-être qu'il accepterait de revenir…

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Luc, le Troubadour, incarné par Adess
Attendez !

Quoi encore ?! Ils ne pouvaient pas lui accorder une petite pause ? Il se retourna et malgré les quelques dizaines de pieds qui les séparaient, il reconnut sa brune. Elle ne pouvait pas attendre plus longtemps, hein ? Il en était sûr !

Personne ne pouvait remettre l'une de ses invitations à plus tard... Il était bien trop charmant pour qu'on lui fasse ça ! Il attendit donc, montrant tout de même quelques signes d'impatience.
Elle avait beau être jolie, il avait beau la désirer, il n'était pas un toutou qu'on siffle à volonté. C'était lui qui décidait du Qui, du Quand et du Où. Enfin, c'était une miséreuse, il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir si peu de manières.

Lorsque la belle fut plus proche, il fit une courte révérence et s'enquit de la raison qui exigeait un tel manque de courtoisie envers sa personne :


Que se passe-t-il, ma Dame ?


Et avec un ton sarcastique, il renchérit :


La musique n'est-elle point à votre goût ?


Si elle avait deux sous de sens artistique, elle ne pouvait apprécier le spectacle grotesque de ce pitre en guenilles.
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