[RP] La Forêt d'Autun

Actarusia

A son arrivée à autun, Acta avait vécu des évènements terribles pour une épouse et une mère………. Elle avait erré pendant plus de trois ans puis s’était retrouvée dans ce joli petit village et une fois qu’elle eut décidé de s’installé ici, elle se mit à chercher un endroit où vivre.

Elle prit le temps avant de se décider sur la maison idéale. Elle ne demandait pas grand chose, tout ce qu’elle souhaitait c’était qu’elle se situe près de la forêt.

La forêt, un élément nécessaire voire vital pour elle, un endroit qui lui apporte une multitude de sentiments………..Elle allait régulièrement s’y promener lorsqu’elle en ressentait le besoin.

Cela faisait un petit moment qu’elle n’y était pas allée par manque de temps. Aujourd’hui, elle avait besoin de prendre l’air, de laisser son esprit vagabonder, de se ressourcer et il n’y avait que cet endroit où elle pouvait le faire…………

Elle sortit de la maison et prit la direction de la forêt, se surprit à sourire en la voyant si belle de loin…………

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Actarusia

Acta s’avança dans la forêt et comme à chaque fois, la trouva magnifique, respirant l’air, humant le parfum de chaque arbre, de chaque fleur…….

Elle poursuivit sa promenade, s’enfonçant au plus profond de la forêt pour rejoindre son endroit favori……………

Elle s’assit près du ruisseau, endroit où elle avait l’habitude de venir pour réfléchir, pour se ressourcer. Rien que le fait de se retrouver là, la rendait plus détendue, plus sereine et il faut dire qu’elle en avait besoin n’étant pas très en forme ces derniers temps, même si elle tâchait de ne rien laissait paraître………

Sa rupture avec Falam n’y était pas étrangère, une multitude de sentiments bouillaient en elle, se contredisant parfois les uns aux autres, l’amenant à se poser mille et une questions ……….

Depuis ces derniers jours, elle pensait souvent à son mari et leur petite Sarah………. Elle ne les avait pas oublié mais depuis sa rupture y pensait de plus en plus………… Elle n’arrivait pas vraiment à expliquer mais elle ressentait un sentiment de trahison à leur égard.

Falam était le premier homme depuis la mort de son mari et de sa fille……… Elle avait eu du mal à accepter qu’un homme puisse entrer dans sa vie et jusqu’à lui, elle n’en avait laissé aucun s’approcher………

Il avait su, peu à peu, se faire aimer d’elle, étant là sans la presser, lui montrant de l’attention, grâce à lui elle s’était ouverte à l’amour de nouveau et s’était ensuite investie dans cette relation.
Ils faisaient des projets ensemble, il était même arrivée à Falam de parler mariage……...
Tout cela pour lui dire enfin que tout était fini………… Lorsqu’il lui avait dit de vive voix, elle était partie sans se retourner, sans lui jeter un seul regard……...

Tout le monde trouvait son explication un peu étrange, persuadé qu’il y avait quelque chose d’autre la dessous mais Acta ne voulait pas savoir, n’avait pas cherché à en savoir plus. Tout ce qu’elle voyait c’était qu’elle se retrouvait seule, mais plus que la rupture c’était son comportement à la cérémonie qui l’avait déçu.
Elle s’était sentie humiliée........……. Bien sûr il lui avait dit que tout était fini face à face mais après l’avoir ignorée devant leurs amis, pour une occasion particulière pour lui……… Elle avait compris à ce moment là mais aurait préféré qu’il soit vraiment franc et lui dise avant.

En fait c’était tout cela qui lui donnait ce ressenti envers son mari et sa petite sarah, elle aurait aimé que pour eux et pour elle, cet homme soit le bon, que cet amour soit à la hauteur d’eux comme si elle avait des comptes à leur rendre. C’était un sentiment étrange qu’elle n’arrivait à expliquer…………..
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Isora

Isora avait découvert la forêt d'Autun !!

Elle adorait sa chère forêt de Tonnerre, se promener à travers ses arbres feuillus, regarder la nature s'éveiller.
Ici tout était beau également, certaines fleurs pointaient leur nez au pied d'arbres magnifiques.
Des muscaris :

Tout était calme en forêt et propice au recueillement, à la réflexion.
Isora trouva un charmant petit endroit baigné de soleil et s'assied le long d'un arbre et se met à réfléchir à sa vie passée,
sa vie future, ses amis.
Elle avait l'impression d'avoir vécu tant de choses et en même temps si peu.
Pour cela voyager était bien, de la tranquilité loin de tout le monde, des soucis quotidients, cela lui permettait de se ressourcer.
Même si ce n'était qu'un tout petit voyage.
Elle se fit un joli bouquet de jacynthes des bois trouvées près d'un joli ruisseau.

Vraiment très belle forêt ici à Autun !
J'emporte avec moi ces quelques fleurs.

Elle resta un long moment et repris sa route........

Eireen

Nous venions d’arriver à Autun, la journée précédente plus précisément. Je me levai très tôt et en silence pour ne pas réveiller mon chevalier encore endormi sans aucun doute à cette heure aussi matinale. Les rayons du soleil n’eut pas encore percé le jour que je m’approchai de lui pour déposer la plus délicate et attentionnée des bises. Comme j’aimais à le regarder ainsi dormir .. Un petit plissement de nez coquet puis déposant un petit cœur taillé dans un parchemin juste à côté de lui, je sortis au dehors pour aller marcher un peu seule dans cette forêt d’Autun.

Je marchai d’un pas nonchalant quelques instants, m’imprégnant de chaque parcelle de ce paysage magnifique. Mes narines humaient avec plaisir toutes ces odeurs que la nature offrait. Je déposai sur ma tête la jolie couronne de fleurs que m’avait offerte mon chevalier, un fin sourire distrait se dessinait à mes lèvres même si les fleurs de cette couronne avait entamé commencement avancé d'un fanement naturel. Ma main effleura quelques petites branches d’arbres au passage, je me sentis bien de venir me recueillir un peu en cet endroit paisible. Encore aux abords de cette forêt, j’hésitai un petit moment avant de m’y enfoncer plus profondément, resongeant à ce que m’avait dit cet homme que j’avais rencontré en tavernes la veille : '' Faites attention aux loups ..'' Humm !

Je tendis un regard tout autour de moi, me retournant instinctivement aux moindres petits bruits que j’entendis. Après tout, n’avais-je pas tout de même toujours un peu l’air d’une biche égarée ?! Cela aurait été fâcheux de me retrouver aux prises dans la gueule d’un loup à quatre pattes ou l’un à deux pattes comme avait dit Diogo. Lorsqu’enfin je fus presque certaine qu’aucun danger ne se trouva à proximité, j’emboita le pas pour m’enfoncer dans ce dense inconnu. Je me surpris un moment à faire deux petits tours sur moi-même en fredonnant un air militaire que me chantait mon père lorsqu’il m’emmenait avec lui alors qu’il déplaçait son armée. Ma petite main délicate se trouva à tenir un côté de la couronne de fleurs puis de mon autre main, je m’amusai à faire virevolter légèrement le tissus de cette robe pourpre que m’avait offert ma belle mère. Au bout d’un certain temps, je me laissai tomber au sol en un mouvement calculé, bien accroupi sur mes deux jambes replié sous mon corps. Je levai les yeux au ciel puis fermai mes prunelles, un sourire aux lèvres.

Je resongeai à toutes ces nouvelles choses qui m’étaient arrivé depuis le décès de mes parents, depuis mon départ de Genève, depuis que j’avais rencontré mon beau chevalier puis Gabriel .. Aujourd’hui, je pouvais dire que j’étais une jeune femme que quatorze ans tout à fait comblée.

Je profitai encore un peu de cet instant de solitude car même si je me sentis un peu coupable de ce voyage que nous avions entrepris et même si mon beau père me manquait horriblement, j’étais heureuse de me retrouver avec mon chevalier; la lune qui illumine mes nuits, le soleil qui fait rayonner mes journées.
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Cara.

Hier a était une fatigante journée ... Je décidé alors de venir me reposer un peu avec tout se long chemin.Elle s'allongea sous un arbre et vit des écureuils aller de branches en branches.
Elle les regarda amusée puis pris une noisette dans son sac et le mis dans sa main. Elle appela les écureuils , elle avait beaucoup d'amis animaux, elle les comprenait. Elle vit un écureuil s'approcher doucement, il était marron avec quelques taches blanches sur le dos. Elle posa la noisette par terre , et l'écureuil le pris vite et s'installa sur elle pour la manger.Elle ferma les yeux en se disant qu'Autun est vraiment une très agréable ville...
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Matthys

Ce fut lundi le 23 avril que l'expédition débuta. Un périple sans trop de but, sauf peut-être une quête spirituelle, une recherche de paix, mais d'excitation et de nouveauté par la même occasion. Oui, cela constituait une réelle contradiction, mais ce n'était pas moins vrai. Ainsi, après 4 jours de marche sans le moindre arrêt, il proposa à son amie Isora de prendre un peu de repos. C'était bien beau les voyages, mais il fallait savoir s'arrêter pour profiter du changement de décor. Alors un léger pique-nique était de mise au milieu d'une journée au soleil radieux. La forêt d'Autun était digne d'une vraie forêt. Il va sans dire qu'elle surpassait de loin celle de Tonnerre, qui n'avait néanmoins rien à se reprocher dans les autres domaines. Sa ville était, pour lui, bien spéciale. Il n'y avait que sa ville natale, Bruges, qui pouvait rivaliser.

Matthys prépara la couverture et les provisions. Des fruits, de bonnes brioches - sans doute moins succulentes que celle de Camille, mais on fait avec ce que l'on a -, du fromage et quelques gâteries pour boucher les trous restants comptaient parmi le menu du jour. Pour ce qui était du liquide, et bien il avait sa propre bouteille, mais espérait qu'Isora serait partante. En effet, alors que le Flamand pouvait facilement avaler de son vin matin, midi, soir pendant des jours voire des semaines, il en était fort probablement tout autre pour la jeune Tonnerroise qui n'avait récemment jamais touché au vin - du moins pas le sien. Il fallait bien lui apprendre les bonnes manières un jour, de toute façon. Et il décida que ce jour était venu !

Allez Isora, pendant que c'est encore chaud ..

Matthys attendit alors que son amie apparaisse, ayant préalablement envoyé une jolie missive l'invitant à le rejoindre lorsque la boule de lumière en serait à son zénith.

Isora

Isora flanaît dans les allées ombragées de cette magnifique forêt d'Autun.
Elle en avait déjà parcouru une infime partie, lors de sa dernière visite. Elle retrouva donc le petit ruisseau qu'elle avait découvert la dernière fois et continua sa route le long de ce dernier.
Elle avait reçu une missive charmante de son cher ami Matthys l'invitant à un pic nic, très agréable idée pensait-elle tout en regardant le soleil briller. Cette journée s'y prête fort bien !

Mais il lui était indiqué : au milieu de la forêt.
Mais la forêt ici était impressionnante, les arbres étaient de haute taille, elle doit être immense, elle espérait donc ne pas se perdre et surtout le trouver !!

Une pause dans ce voyage voilà qui était parfait.
Depuis le début ils ne s'étaient pas encore arrêtés. Quelques villes traversées, mais Isora avait particulièrement apprécié le calme et le cadre légèrement enchanteur du petit noeud.
Toutefois la forêt était toujours ce qui lui manquait le plus. Ce qui faisait de ce picnic une joie intérieure pour la belette de Tonnerre, de plus en compagnie de sa mystérieuse moustache.

Elle continuait donc sa route en s'éloignant légèrement du ruisseau, elle avait un aperçu un petit chemin semblant mener à une petite clairière.
Elle s'y dirigea tout doucement, elle n'était pas pressée la journée s'annonçait fort agréable.

C'est à ce moment précis qu'elle entendit "Isora, je suis là !". Elle regarda dans la direction de la fameuse voix. C'était bien Matthys qui était là.
Elle sourit en le voyant. "Bonjour Matthys, comment vas tu ?". Elle lui fit une bise sur chaque joues et s'installa à ses côtés.
Tout était prêt, la couverture, un panier fort bien garni !! . Serais-tu magicien ? En tous cas merci c'est gentil, j'apprécie beaucoup. Elle regarda autour d'elle, le cadre étant ravissant.
Décidemment, Matthys était très organisé, hier il avait réussi à leur trouver une taverne au milieu de nul part et aujourd'hui et bien ce picnic !
J'espère ne pas être trop en retard, il est vrai que j'ai peut être un peu rêvé en route !

Matthys

Matthys interpela Isora lorsqu'il l'aperçut finalement et l'invita à le rejoindre sur la couverture. Il faisait beau. Le soleil réchauffait la forêt, mais une très légère brise venait apporter son brin de fraicheur aux mortels. C'était parfait.

Je vais fort bien, et toi ? Et non, je ne suis aucunement magicien. Je suis tout simplement passé au marché autunois avant de venir ici.
J'ai laissé mon estomac et mes papilles guider le choix du menu, et je crois que le résultat fut positif. Mais ça, ce sera à toi de me le dire.

Puis, sur ses derniers mots.

Ah oui ? Tu rêvais à quoi ? À ta chasse à l'homme avec Dark ?

Il sourit, que d'un coin, signe d'une récente moquerie amicale, d'une boutade, ou quoi que ce soit du même genre. Il versa la vin dans deux verres et en offrit un à Isora.

Alors .. sers-toi ! Il ne faut surtout pas te gêner. Prends tout ce dont tu souhaites. En attendant, parce que j'aime bien que la première gorgée soit dédiée à quelque chose, à quoi boit-on ?

La voyant venir.

Et ne me dit pas «Je ne sais pas» ! C'est à toi et toi seul de choisir cette fois !

Isora

Le marché autunois est fort bien achalandé dis moi !

Isora voyait des fruits, du fromage, des brioches tout cela avait l'air fort appétissant.

Isora sourit en entendant Matthys dire sa fameuse réplique sur elle et son amie Dark. Une chasse à l'homme !
Elle se demanderait toujours où il avait été chercher cette idée saugrenue. Ce n'était pas la première fois qu'il lui posait la question.
Elle ne lui répondrait pas.
Elle lui fit un sourire espiègle et lui répondit :

Je rêve sans doute de ce vent cachotier qui me dirige depuis lundi, je me demande vers quelle destination il m'emportera demain.
Quelle surprise me réserve t'il ? Jusque là c'était parfait se dit-elle Pas toi ? Je rêvais de notre fabuleux voyage sans aucun doute.

Isora pris le verre de vin que Matthys lui tendait.

Ah puisqu'il faut boire à quelquechose et bien je dirais.... et bien......, cela est difficile.
A toi, à moi, à notre grande amitié, à l'avenir !

Elle goutta le vin à petites gorgées, elle n'avait pas l'habitude, mais le préférait de beaucoup à cette bière qu'elle aimait si peu et qui était vendue en taverne.
Ce vin était à son avis plaisant et pas trop fort. Enfin elle le trouvait bon, très bon même. Elle prit un morceau de fromage et de pain, avec le vin c'était parfait.
Mais bon ne pas en abuser non plus, il ne fallait pas se perdre pour rentrer.

Et toi Matthys tu ne rêves jamais ?
Ne voulais tu pas faire la route des vins ?

Matthys

Un silence. Un simple silence accompagné d'un sourire qui voulait tout dire .. et rien à la fois. De toute façon, il savait bien que ce n'était pas le genre de choses auxquelles s'adonnait son amie, mais cela pouvait être bien plaisant, une fois de temps en temps, pas trop souvent, lorsque le contexte s'y prêtait. Et il était vrai que les Tonnerrois, bien que vaillants, n'étaient pas tous charmants. Le peu qui possédait un once de beauté avait quant à eux déjà bague au doigt .. ou presque. Sinon, de vilains défauts venaient s'accrocher à leur charme. Bref ! Et puis lui, et bien il ne serait jamais en couple. C'était aussi simple que ça et il avait semble-t-il été toujours clair là-dessus .. Même pour celles qui voulaient le marier en vantant ses qualités de cuisinière, ménagère .. mais aussi ses aptitudes sexuelles. M'enfin ! Ne dit-on pas qu'il faille toute sorte de monde pour faire un monde ? Après ces quelques réflexions, il répondit à la question qui lui était posée.

Oui, cela m'arrive de rêver, pour sûr. Le vin, la Flandre, ma famille, mes amis, mon passé, mon avenir .. Il y a de nombreuses choses à rêvasser dans la vie.

Il trinqua avec son ami en prenant une très grande gorgée. À grande cause les grands honneurs.

À notre amitié !

Il fallait dire que le Flamand était beaucoup plus accoutumé au vin qu'elle. Il avait quelques cheveux blancs rien qu'en vin ! L'expérience de l'alcool, disons.

Ce voyage m'apporte une grande paix et par conséquent une grand bonheur intérieur et je te remercie d'y contribuer ! Je ne sais où le vent nous mènera au final, mais je suis heureux que nous soyons les deux feuilles d'un même arbre que si le laissent transporter par la même vent, dans la même direction.

Il prit une pause afin de combler en grande partie son appétit vorace qu'il entrecoupa de quelques gorgées de son divin nectar.

Alors Isora, comment appréhendes-tu l'avenir ? Où te vois-tu dans quelques années ? Quels sont tes projets à courts et longs termes ?

Isora

Isora pris quelques fruits, c'est ce qu'elle préférait. Toutes sortes de fruits.
Elle picorait tout ce qui était à sa portée. Gourmande Isora se demandait parfois ce qu'elle n'aimait pas, peu de choses semble t'il.

Isora écoutait sa chère moustache, jolie image que deux feuilles d'un même arbre que le vent emporte. Il était poète en plus !
Elle avait deviné chez lui un amour des mots mais qu'il était dommage de ne point le lire plus souvent.

Isora avait un certain nombre d'amis mais deux étaient plus importants que les autres, Matthys était un de ces deux là, un peu mystérieux certe, discret, mais cela faisait partie de son charme,
quelqu'un de réservé mais sur qui l'on pouvait compter, elle se rappellait un passage de sa toute jeune vie au début à Tonnerre.
Elle avait reporté sur lui une certaine tendresse mais sans jamais arriver vraiment à la définir, ou ne le voulait-elle pas, ou ne le dirait pas.
Sans doute le fait qu'il ne soit pas libre, faisait qu'Isora se sentait bien avec lui et qu'elle voyageait avec lui.
Jusqu'à maintenant elle avait comment dire repoussé toutes tentatives d'approche.
Peu d'homme en vérité, trouvait matière à ses yeux, enfin si certains mais pas de petites étincelles, cela ne se commandait pas, elle savait que certains en était malheureux et cela la rendait triste.
Elle allait finir par croire ceux qui lui disait qu'elle était trop difficile. Mais ceux là justement, mieux valait les oublier.

Et puis quant à sa vie personnelle, et bien ce n'est peut être pas le lieu pour en parler, mais le moment peut être,

Je regrette d'avoir rencontré Kristo au début de ma vie ici, cela est arrivé malheureusement bien trop tôt. Cette histoire a été gâchée par des évènements qui ne nous concernaient pas. Le pire pour moi est que je ne saurais jamais si c'était celui qui m'était destiné ou pas,
et ça c'est terrible de rester sur une idée qui n'est peut être pas bonne, je mets cette histoire et Kristo sur un piédestal, alors qu'ils ne le méritent peut être pas. Je pense en être guérie mais je doute parfois d'en avoir fait le deuil, il le faudrait pour ma paix intérieure.
De plus je sais qu'il est quelquepart, ailleurs et cela m'empêche d'avancer ou c'est une excuse encore que je me donne pour demeurer seule. Pour tout te dire son retour me faisait peur, je ne suis pas faite ou prête pour avoir un compagnon je pense, ou alors quelqu'un de .. enfin je ne sais pas.

Moi aussi je rêve parfois de la région d'où je viens, j'irai un jour je pense. Mais dans l'immédiat cela ne fait absolument pas partie de mes projets.
C'est bien trop loin, de l'autre côté de notre cher pays, même s'il y a la mer et de grandes forêts de pins.

L'avenir, cela me trotte depuis le début, j'aimerai étudier.
J'ai un long parcours à faire, il me faut des mensurations je dirais un peu plus développées car pour étudier il faut voyager.
En attendant je vais faire mon chemin progresser petit à petit, quelques voyages avec mes amis et tu sais ce qui doit se faire se fera !

Des voyages avec toi ! Tu es un de ceux qui compte le plus pour moi ici en dehors de mes amies bien évidemment.

Isora sourit, non elle avait promis de ne plus l'embêter avec son fameux c......, pourtant elle avait fortement envie de le faire. Qu'elle idée, mais bon il faut respecter le choix de chacun, Isora avait promis.

Dis moi pourrais-je avoir un second verre de ton fabuleux nectar, désolée mais je ne peux me servir, non ! Mais il ne faut pas que je m'habitue. Je me suis régalée, je n'ai plus faim, c'était délicieux
et je te remercie beaucoup pour ce charmant rendez-vous !

Matthys

Matthys observa Isora se régaler dans le menu. Apparemment, son estomac avait fait un très bon choix. Entre temps, il termina de boucher les derniers petits trous avec les diverses gourmandises puis clôtura son appétit d'une énorme gorgée de vin. Il n'y a pas à dire, il était satisfait de son repas. C'est alors qu'Isora se mit en mode confidences. Elle parlait d'une voix basse et légèrement plus lente. Il s'agissait de propos qui venaient du coeur, sans doute ! Il l'écouta très attentivement. Il se souvint alors de Kristo et de l'aventure d'Isora avec celui-là. Pour être franc, il l'avait complètement oublié. Il su alors qu'il était toujours vivant, lui qui croyait qu'il avait rejoint le Très Haut pour un repos éternel.

Prends ton temps. C'est le meilleur conseil que je puis te donner. Il ne faut pas être pressé de tomber en amour. Et puis ça vient tout seul, tout naturellement. Aussi, si tu veux savoir mon avis, je ne crois pas que Kristo était l'homme de ta vie, simplement parce qu'il n'est pas avec toi aujourd'hui. Le véritable homme qui sera fait pour toi sera continuellement présent à tes côtés et évitera au maximum de te blesser, peu importe la manière. Il fera d'ailleurs tout pour que tu sois la plus heureuse possible et pour que tes rêves se réalisent. Il saura affronter les obstacles à tes côtés, plutôt que de fuir. Or, tout ça n'est point le cas de Kristo.

Il termina ainsi, en finissant son verre.

Ah ? Tu ne viens pas de la Bourgogne ? Sans doute me l'as-tu déjà dit, mais j'ai beaucoup de mal avec ma mémoire hélas ! Tu viens de quelle région, alors ?

Puis, il l'écouta et remplit les deux verres à la demande de son amie.

Certainement que tu le peux, voyons ! Il faut savoir partager les choses, quand même ! Alors santouille, Isora.

Il but une grande gorgée et observa aux alentours. C'était une bien belle forêt. Le soleil commençait toutefois à plonger pour trouver un peu de repos. Puis, reposant son regard sur elle.

Bon, il faudrait penser à regagner l'auberge, question de se reposer pour le grand départ, demain. Finissons ces verres et allons-y, qu'en penses-tu ?

Isora

Isora avait écouté les propos de son cher ami Matthys et se dit qu'il avait forcément raison. On voyait bien plus clairement les choses lorsqu'il ne s'agissait pas de sois même.
Elle sourit toutefois en l'entendant prononcé le terme "tomber en amour", elle ne le connaissait pas, peut être d'origine flamande ?

Isora rit,
Il était vrai que dans le passé Moustache oubliait parfois certaines choses mais il avait tellement à s'occuper à cette période là qu'elle préféra le rassurer tout de suite.

non Matthys ta mémoire n'est absolument pas en défaut cette fois, car je n' ai jamais parlé de ma région d'origine,
Je suis originaire du nord du Duché de la Champagne, j'ai surtout vécu dans le beau Comté du Poitou, au sud de La Rochelle, mais ma vie est en Bourgogne.

Isora déguste et termine son verre de vin. Oui Santé Matthys !!

Bien tu as raison demain est un grand jour, il nous faut y aller. Et puis qui sait où le vent nous portera !

Isora, en digne belette pris un dernier fruit et aida Matthys à ranger tout dans le panier.
Elle regarda une dernière fois cet endroit légèrement magique et suivit le pas de sa chère moustache, il allait encore la faire marcher à un train d'enfer demain, il était en pleine forme.

Un léger sourire lui vint quant à ce voyage qui était tout à fait libérateur.

Attend moi Matthys, es tu pressé à ce point ?

Andhara_velvet

Le tour de la ville, elle l'avait fait en long en large et en travers mais au bout d'un moment, on s'en lasse vite et Andhara n'était pas du genre patiente.
Explorant donc un peu plus la ville mais en longeant les remparts par l'extérieur, elle remarqua le foisonnement pas très éloigné des arbres d'une forêt.
Toujours aussi curieuse, elle poussa ses pas jusqu'à celle-ci pour peut-être explorer quelques endroit sympathiques.
Alors qu'elle regardait sans vraiment la voir, l'entrée de cette forêt seulement signalée par un sentier qui s'enfonçait dans la pénombre végétale, elle repensa à son frère.
Elle aurait préféré faire cette promenade avec lui mais elle savait aussi qu'il était plutôt occupé de par ses fonctions et sa propriété.
Elle décida tout de même de lui envoyer un pigeon pour le lui proposer, dans le cas-où il en aurait quand-même la possibilité de venir.
terminant son cour message, elle l'attacha à son volatile et lui faisant sentir un petit bout d'étoffe appartenant à Tom, elle le fit s'envoler pour le trouver.
Le suivant du regard dans son envol, elle resta un moment, baignée dans le soleil qui devenait presque trop chaud pour sa peau blanche propre aux rousses.
Commençant à en sentir les douces morsures, elle porta sa main en visière au dessus de ses yeux et préféra choisir de se poser sur un tronc d'arbre abattu à l'ombre des feuillages des premiers grands arbres.
La journée était belle, peut-être y aurait-il d'autres promeneurs à croiser à cette occasion…

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Lewyne

Lewyne s'était résignée à rester à Autun. Au vu des événements qui se déroulaient sur Dijon, les habitués de la taverne de la Corne d'Abondance avaient tellement insistés pour qu'elle reste en sécurité à l'intérieur des remparts d'Autun et pour ne pas qu'elle reprenne la route, qu'elle avait finalement capitulé et accepté. Du moins pour cette journée. Elle avait donc pris un emploi à la mine, avait écrit une lettre et avait ensuite décidée d'aller prendre l'air pour se changer les idées.

C'est ainsi qu'elle pris la route pour se rendre dans la forêt d'Autun, un panier en main pour cueillir quelques champignons qui seraient si délicieux une fois cuit sur un feu de bois dans un ustensile prévu à cet effet et avec une bonne tranche de viande, pour le repas du soir. Une fois en forêt, la brune se penchait donc de temps en temps pour cueillir les champignons, après avoir vérifié si ils étaient comestibles ou non. C'est ainsi qu'après avoir relevé la tête une énième fois, des cèpes dans les mains, qu'elle se retrouva nez à nez avec Andhara.

- Bonjour ! Ainsi vous venez vous promener aussi. Belle journée pour ramasser des champignons.

Elle déposa délicatement les cèpes dans son panier tout en souriant à la rouquine.
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Les armes qu'elle forge,
au service de sa Bourgogne...

La Forêt d'Autun

Actarusia

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Actarusia

Isora

Vraiment très belle forêt ici à Autun !
J'emporte avec moi ces quelques fleurs.

Elle resta un long moment et repris sa route........

Eireen

Cara.

Matthys

Isora

Matthys

Isora

Matthys

Isora

Matthys

Isora

Andhara_velvet

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Lewyne

Andhara_velvet

Attendant un éventuel retour de son pigeon boiteux, la rousse s'était installée à califourchon sur le tronc d'arbre abattu, regardant une carte qu'elle avait posée devant elle.
Absorbée par son "inspection" elle ne réalisa qu'après coup la présence de Lewyn, dame qu'elle avait quelques fois, rencontrée en taverne auparavant.
Relevant la tête à son bonjour elle lui sourit et la salua en retour d'un hochement de tête.

Bien le bonjour aussi ! Je viens tout juste de découvrir l'existence de cette petite forêt et je me suis posée là pour attendre de savoir si mon frère me rejoindra…

Puis regardant son panier qui commençait à être bien garni…
Ah les champignons ! Vi j'en connais quelques uns mais comme vous le savez, je suis piètre cuisinière

Elle se mit à rire au souvenir du sort qu'elle avait fait aux derniers qui s'étaient retrouver carbonisés et immangeables puis repris un peu son sérieux en mettant sa main en visière,
protégeant ses yeux d'un rai de lumière qui perçait à travers les arbres.

Le principal au moins est de l'savoir, au moins y a pas de surprise.
Vous semblez avoir une bonne récolte déjà, en tout cas

Chassant également d'un mouvement de tête quelques-uns de ses cheveux qui venaient lui brouiller la vue au gré du vent, ceux-ci dégageaient comme toujours cette essence d'amande douce-amère.
Puis reportant un instant les yeux sur sa carte qui s'agitait avec le vent elle y posa dessus, une petite pierre pour la maintenir en place…

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Tomnibus

Tranquille chez lui, Tom entend quelque chose taper contre la fenetre. "Oh, un pigeon !" Tom lis le message de sa soeur qui se promène dans la forêt. "Quelle bonne idée !". Ni une ni deux, Tom enfile ses bottes et par rejoindre sa soeur dans la forêt.

Comme d'habitude, la belle forêt verdoyante enivre Tom qui respire la bonne odeur de mousse amener par une petite bise. Le soleil perce à travers les petites clairières.

Tom se faufile à travers les fougères et commence à cueillir quelques fleurs. Soudain, un murmure de voix de femmes se fait entendre.

Il se rapproche et tombe nez à nez avec sa soeur discutant avec Dame Lewyne.

"Eh bien mesdemoiselles ! on s'évade ?"

Tom sourit en offrant le bouquet de fleur à sa soeur.

"Désolé dame Lewyne, je ne pensais pas vous trouver ici ..."

Il sort une fleur du bouquet et l'offre à Dame Lewyne. "Voilà pour vous !"

"Une petite balade vous tente mesdemoiselles ?"

Lewyne

Ainsi elle attendait son frère. Andhara regarda le panier de champignons, et Lewyne rajouta :

- C'est pour le repas de ce soir. Je ferrai en sorte de ne pas les rater à la cuisson.

Petit sourire et Lewyne sentit une odeur d'amande lui monter dans les narines quand la rouquine secoua ses cheveux pour repousser des mèches. Parfumait-elle son eau pour laver ses cheveux avec de l'amande ? Pour sa part, Lewyne ne rajoutait rien du tout à son eau quand elle se les lavaient et l'odeur qui s'émanait d'elle n'avait rien d'extraordinaire, au contraire. Une odeur neutre, tout simplement. Elle n'avait encore jamais songer à se parfumer et elle se contentait seulement de bien frotter la crasse avant de se sécher au soleil...

Un bruit de pas, et voici Tom qui fit son apparition. Elle regarda le bouquet qu'il offrait à sa sœur et elle sourit :

- Vous avez bon goût, vous devriez être fleuriste !

Elle prit la fleur offerte qu'il lui tendait et la glissa dans son panier de champignons, lui refit un sourire en guise de remerciement et dit au sujet de la balade :

- Je n'y vois aucun inconvénient pour ma part.
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Les armes qu'elle forge,
au service de sa Bourgogne...

Tomnibus

Tom sourit à Lewyne. "Fleuriste je sais pas mais j'aime la nature. Et celle ci nous le rend bien !"

Tom leve la tete et prend une grande inspiration.

"Dites moi Dame Lewyne, vous vous avez l'oeil pour la cueillette !"

Tom rit et prend les deux demoiselles par le bras. "On y va ?"

Andhara_velvet

A peine avait-elle le retour de conversation de Lewyn que son frère pointa "enfin" son nez.
Elle lui sourit et lui fit une bise chaleureuse et accueillit ses fleurs avec un grand sourire.
Puis les écoutant vaguement, elle en profita pour enlever la pierre de sa carte et la ranger dans sa besace.
Pour une fois, Nacre n'était pas avec elle, elle l'avait laissé paitre tranquillement dans le champs de Tom.
repassant l'une de ses jambes du même coté de l'arbre que sa jumelle, elle fit un petit saut pour les rejoindre et prendre le bras de son frère…
Allons-y oui

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Tomnibus

Au bras des deux jeunes femmes, Tom sourit émerveillé par cette nature luxuriante qui se déploie sous ses yeux. "Il va falloir completer ce plus que petit bouquet dame Lewyne" !

Tom se met à penser au bonheur de ses petits moments quand l'indécision, l'incompréhension et la colère gronde dans le monde extérieure.

"J'ai bien fait de pas partir à l'armée soeurette ?!" Tom sourit.

"Oh regardez !" Il les arrete un instant ... "chuuut ! regardez tout droit derrière les fougères ..."

Tom leur montre du doigt un magnifique petit faon qui mange tranquillement à l'abris des regards indiscrets. "La mère ne doit pas etre loin !"

Andhara_velvet

Le plaisir simple d'être de nouveaux réunis avec son frère, surtout après la mauvaise nouvelle à l'origine de leurs retrouvailles, Andhara retrouvait un peu le sourire.
Elle n'en parlait jamais mais le choc de cette perte restait gravé en elle et le resterait sans doute pour longtemps.
À présent, il fallait regarder l'avenir et même si de par ses activités personnelles, il était assez incertain, il se dessinait quand-même agréablement, aux côtés de Tom,
dans une vie nouvelle où les deux liés de sang se redécouvraient, plus accomplis.
L'air était bon et était parfumé des effluves florales de la saison qui s'épanouissait, rendant la nature encore plus belle, raisonnant des chants d'oiseaux.

Citation:

"J'ai bien fait de pas partir à l'armée soeurette ?!"

Elle lui fit un sourire mais elle se retint de dire qu'elle pourrait bien s'engager elle-même, de façon temporaire…
Puis faisant quelques pas de plus, enfoncés d'avantage dans les sous-bois, Tom arrêta sa marche et les immobilisa. Sans attendre, elle suivit son regard et sourit à la vision du faon.

Citation:

"chuuut ! regardez tout droit derrière les fougères ..."

La voix de Tom était devenu un murmure qu'elle reconnaissait encore de l'époque où ils se cachaient pour jouer.
Elle reporta ensuite son attention sur le petit être qui deviendrait bientôt un beau cerf, grand et fier ;
elle sourit à la comparaison qui venait de se faire en son esprit entre le faon et son frère et, le regardant un instant, sourit pour elle-même de ses réflexions.
Dans le même murmure, tel un souffle, elle lui dit à l'oreille, se voulant moqueuse sans vraiment parvenir à l'être : "Il te ressemble un peu" ^^
Elle pouffa doucement, puis regardant toujours la scène, lâcha le bras de son frère pour s'avancer doucement en se baissant, à pas de loup, sans bruit comme elle avait appris à le faire pour voir de plus près…

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Lewyne

Le goût pour la cueillette...Oui, c'était vrai. Quand elle était plus jeune elle allait souvent en forêt pour ramasser des champignons, cueillir des fraises et des framboises...Ou en montagne pour cueillir de l'arnica, une plante qui d'après sa grand-mère avait des vertus pour soigner les hématomes.

Lewyne était à présent accrochée à un des bras de Tom, tenant toujours son panier de sa main encore libre, et Andhara se trouvait de l'autre côté après avoir quitté son tronc d'arbre abattu. Tom parla de l'armée, la brune fit un petit sourire crispé qui ressemblait plus à une grimace qu'autre chose. Les derniers événements de la capitale ne la rassurait pas du tout et elle se retrouvait coincée à Autun à attendre. Mais attendre quoi, elle n'en savait strictement rien. Le déluge peut-être.

Arrêt. Tom leur signala qu'un faon traînait dans les parages. Lewyne regarda la bête ou plutôt le potentiel gibier qui finirait surement un jour dans l'assiette d'une personne de la haute noblesse. Après tout, les nobles, ça fait la chasse pour se divertir, c'est connu.

La brune regarda Andhara se rapprocher silencieusement et se dit qu'elle pourrait peut-être la suivre pour voir ça de plus près elle aussi. Lewyne lâcha donc le bras de Tom et fit quelques pas à la suite de la rouquine...

*Crac*

Elle baissa la tête, elle venait de marcher sur une branche qui venait de se briser sous ses chausses. Pour la discrétion, c'était râpé.

- Oops...
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Les armes qu'elle forge,
au service de sa Bourgogne...

Tomnibus

Tom regarde la scène avec emerveillement. mais un "Crac" se fit entendre. tous les trois s'immobilisèrent sur place, le regard en direction du petit faon. Celui ci releva la tete dans leur direction. "bougez pas" murmura Tom aux deux demoiselles.
Mais trop tard, la bete apeurée pris ses jambes à son coup.

Tom regarda les deux demoiselles. "Si seulement on pouvait etre aussi insouciants que cette petite bestiole ..." Il prit une grande inspiration et se remit à marcher.

La marche. Tom l'avait toujours considérée comme la plus spirituelle des choses, meme devant la musique. Elle permet de se retrouver avec soit meme au milieu de cette nature, de trouver l'inspiration. Mais l'inspiration n'y était plus trop à ce moment. Tom pensait à cet instant à la guerre quie se préparait. pour qui prendre parti ? faut il se battre, aider ses amis ? se laisser aller dans cette petite ville qu'il aime tant et ne rien faire ? partir un temps ? force de reflexion, il aimerait passer un peu plus de temps avec sa tendre soeur ...

"tiens en parlant de soeur ... !" Tom se retourna et... plus personne !

Mesdemoiselles ? vous etes ou ? une rousse, une brune dans toute cette verdure ca devrait se voir!

"ouh ouh" !!!!

Andhara_velvet

Elle s'était bien approchée, toujours silencieuse, près di faon qu'elle pouvait voir à présent d'assez près quand derrière elle, le craquement d'une branche qu'on écrase et une respiration facilement détectable…
Elle se retourna et soupira en regardant Lewyne qui avait fait la gaffe… Il ne servait à rien de s'énerver, le mal était fait et l'animal avait filé sans attendre son reste.
Mais regardant autour d'elle, elle vit que son frère n'était plus là… Elle revint sur ses pas mais il restait invisible quand elle entendit sa voix un peu plus loin.
C'était bien les hommes ça ! Perdu dans leur rêverie, ils ne font pas attention a ce qu'il se passe autour…
Elle l'appela pour le rassurer et lui indiquer où elles se trouvaient… Tom ! On est là ! Mais t'es passé où ?!

Se rapprochant de la direction où elle avait apparemment entendu sa voix, elle le retrouva bientôt…
T'as pas vu que j'm'étais approchée du faon ? enfin d'façon, Lewyne l'a fait fuir…
Elle poussa un soupire de plus puis reprit le bras de son frère…
Alors tu m'emmènes où mon frère ? Tu dois bien connaitre quelques endroits sympas par ici

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Actarusia

Acta avait besoin de prendre un peu de recul ces derniers jours………. Et pour elle rien de tel qu’une petite balade en foret. Elle avait l’impression que sa vie partait dans tous les sens. Depuis quelques temps, tous ses repères partaient en fumée. Elle avait le sentiment que les personnes qu’elle aimait la laissaient tomber……

Elle n’avait pas trop envie de voir du monde, s’isoler un peu lui ferait du bien pour réfléchir, elle se demandait ce qu’elle avait pu bien faire pour que tout s’écroule comme ça……

Elle avait envie de s’éloigner un peu, de faire un petit voyage, mais voyager seule n’était pas recommandé en ce moment et puis elle savait qu’elle aurait du mal à partir, elle se sentait un peu obligée d’être là sachant que la ville avait régulièrement besoin de farine et on en trouvait peu sur le marché.

Tout cela la travaillait aussi, elle espérait que la ville allait voir naître de futurs meuniers, car elle n’aimait pas cette sensation de se sentir prise au piège car elle avait envie de partir un peu mais surtout ouvrir une autre échoppe.

Elle aperçut, Tom et non loin deux demoiselles, les salua d'un sourire puis s’avança au plus profond de la foret………………..
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Tomnibus

Tom se retourna à la voix de sa soeur.

"Excuse moi Soeurette ! je suis un peu perdu dans mes pensées et je vous ai perdues ! enfin ... Tiens Lewyne est rentrée ? ca nous laissera un peu plus de temps tous les deux..."

Tom lui passa le bras sur les épaules et l'entraina dans sa marche.

"Je t'emmene dans une petite clairière magnifique que peu de gens connaissent. Il y a un magnifique ruisseau avec une petite cascade, et quand le soleil perce, les oiseaux se mettent à chanter en venant s'abreuver ... Enfin tu verras ..."

Tom s'arreta un instant de parler serrant sa soeur contre lui et regardant la beauté de cette nature impénétrable qui se déroule sous leur yeux. Puis il se mit à lui parler ... lui parler de tout de rien ... Il lui raconta son arrivée sur autun, l'attente longue de sa dulcinée qui n'est jamais revenue, la mort de son amie catterine, et l'installation à autun. "Tu sais, ce sont des gens que j'apprécie beaucoup. Et ils me le rendent bien ! chacun à ses défauts mais on accepte et on fait avec. Je me suis senti bien ici. Mieux que dans une armée à courir le royaume pour un inculte que je ne connais pas !" Tom lui fit un large sourire.

"oh mais je parle je parle et nous voilà deja arrivés !" Tom s'installa sur une grosse pierre, enleva ses bottes et mis les pieds dans l'eau bien fraiche tout en regardant sa soeur dont la rousseur des cheveux eclatait au soleil.

"quand est ce que tu te trouves quelqu'un toi ?" Tom rit ... "au fait, c'est quoi ma surprise de ton retour de champagne ???????"

Andhara_velvet

Elle sourit à son frère. Le regardant, elle le vit plus homme et plus sûre de lui.
Il avait changé oui, en bien et elle se sentait fière de l'avoir comme frère et heureuse de l'avoir retrouvé.
Se laissant guidée par lui, son bras protecteur fraternel autour de ses petites épaules qui ne laissaient rien paraître de ses capacités.
Il lui raconta sa vie depuis le temps qu'il était parti et elle l'écouta attentive et sincèrement émue de son parcours qui ne fut pas forcément simple.
Ils arrivèrent à l'endroit presque paradisiaque dont Tom avait parlé et elle s'installa tranquillement sur de la mousse épaisse à coté de lui.

Citation:

quand est ce que tu te trouves quelqu'un toi ?" Tom rit ... "au fait, c'est quoi ma surprise de ton retour de champagne ???????"

Elle fit une moue à sa première question : Oh ben j'suis pas pressée hein, puis p't'etre qu'j'en ai d'jà un ^^
elle sourit mystérieuse puis reprit : Pour ta surprise si j'te l'dis, ce s'ra plus une surprise et c'est pas nécessairement d'mon retour de champagne… mais tu verras bien

Le serrant dans ses bras à son tour, elle lui raconta également sa vie, ou du moins une partie visible de celle-ci, se gardant pour le moment de parler de son autre activité qui devint la principale.
Son évolution au sein du haras familial, comment elle avait été amenée à gérer les affaires du haras de plus en plus tandis que leur père continuait de faire ce qu'il avait toujours aimé.
Elle lui parla aussi du manque et de la solitude par moments qu'elle avait ressenti de l'absence de son frère et qui rendait sa présence actuelle d'autant plus appréciée.
Ils échangèrent pendants plusieurs heures leur vie respective, leurs peines et leurs rires, leurs moments plus importants comme les plus légers et la journée défila ainsi sans qu'ils ne s'en rendent vraiment compte.
Ce n'est qu'en voyant la lumière du jour décroitre et en sentant la fraicheur et l'humidité du soir revenir au galop, qu'ils se décidèrent à rentrer, encore plus liés qu'ils ne l'avaient été auparavant, à présent qu'ils étaient tous deux devenus adultes.
Andhara se souviendrai surement toute sa vie de ces retrouvailles qui lui permirent de rire et de partager comme elle n'avait pas pu le faire depuis si longtemps…

(edit le 21/05 pour répondre à la question omise)

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Actarusia

Acta avait promis à Grisance de lui faire visiter leur jolie forêt d'Autun. En sortant de la taverne, ils étaient donc partis en direction de ce lieu qu'elle affectionnait tout particulièrement.......

Aelinn et Alexandre devaient les rejoindre. Cela promettait une charmante après midi.

Au loin, elle lui montra la foret qui leur tendait les bras.............

N'est-elle pas belle lui dit-elle en souriant.
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Aelinn

Après avoir mis ses chausses, Aelinn rejoint Actarusia et Grisance pour une ballade dans cette magnifique forêt......

Actarusia montra un des ruisseaux qui traversent la forêt à ses deux compagnons.......

Aelinn trouva ce lieu particulièrement reposant et se dit qu'elle y retournerais dès que possible. Il y a ici une atmosphère tellement agréable, on se sent comme transporté dans un autre monde, on respire.........

Mais que la nature est belle...
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Alexandre.

Le Père Alexandre. avait promis à son amie Acta qui était accompagnée par deux jeunes autunois, Aelinn et Grisance.

Il était tout d'abord passé en mairie, au diocèse puis au presbytère afin d'y régler quelques affaires en cours puis il avait à nouveau repris le chemin de la forêt où il avait coupé du bois le matin même. Un peu de bûcheronnage lui permettait d'entretenir sa carcasse vieillissante et d'aider la mairie.

Evidemment, le poids des ans se faisaient sentir, et il n'en ressortait jamais tout à fait indemne.

Il fila, équipé de son bâton de marche, jusqu'à l'orée de la forêt puis il rattrapa le petit groupe pour faire quelques pas avec eux comme promis.

Il les salua à nouveau et il leur fit un sourire à chacun en les laissant profiter du calme de la forêt verdoyante.

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g

Damemimiemie

c'est de très bonheur quelle partie en foret, elle fie un bouquets de fleures des bois, elle ce promena sans but, elle observas les animaux, cerf biche, sanglier, lapin etc....

quand tout a coup elle sentie un oiseau ce pose sur son épaule, c'est son faucon.

elle le fait mettre sur son bras, et dit: d' ou vient tu crapule sa fait un moment que je ne tes vue a tu trouvé une madame faucon? l'oiseau la regardais, comme s'il lui répondais.

elle eut un grand sourire , pour cette animale qui lui manqua temps.
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Aelinn

.......Après avoir discuté avec ses amis en taverne Aelinn sorti rendre visite a son cheval, Siraltier, dans une écurie d'Autun, la voyant arriver son bel entier noir comme la nuit hénnit, elle lui fit une caresse sur le chanfrein puis le pansa, le sella et ils partirent en direction de la forêt......

......Cette magnifique forêt d'Autun, en se baladant elle croisa le chemin de nombreuses personnes, et les salua d'un hochement de tête. Elle trotta et galopa, le long d'un cours d'eau, slaloma entre les troncs.........Siraltier était heureux de pouvoir enfin se dégourdir les jambes !

....Elle prolongea cette ballade jusqu'au soleil couchant, puis rentra tranquillement à l'écurie. Elle bouchonna son destrier avec de la paille afin de sécher sa transpiration puis lui donna sa ration de granulé.......

.............Elle s'installa sur la paille, dans un coin de la stalle de Siraltier puis s'endormit.......
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Grisance

Cela faisait des semaines que Grisance travaillait sans relâche, il en venait à passer plus de nuits blanches que de nuits de sommeil; de plus, il réfléchissait beaucoup, trop peut-être, ce qui avait pour habitude de lui donner un mal de tête et un stress rendant le travail encore plus difficile.
En ce jour ensoleillé du mercredi 11 juillet, il en profita donc pour sortir se balader, et, tenter de se changer les idées; ou de ne plus en avoir du tout histoire d'avoir ne serait-ce qu'une minute de calme et de répit.
C'est alors qu'il aperçut la forêt... la belle forêt d'Autun...
Actarusia lui avait montré un endroit, magnifique et calme, ou il n'avait jamais eu l'occasion de s'allonger... et de faire le vide dans sa tête. C'était donc officiellement sa destination.
Il arriva au lieu dit.

-Magnifique... chuchota-t-il
Il s'allongea près du ruisseau, ferma les yeux et écouta le doux bruit du vent, les chants des oiseaux...
Il se repose... puis s'endort... puis rêve... tout va bien...

Actarusia

[Peu après le baptême............. promenade solitaire en foret............ moments d'émotion..........]

Acta venait de se faire baptiser. Encore sous le coup de l'émotion de ce qui venait de se passer mais surtout par la présence de ses amis et de leur marque d'affection, elle n'avait pas envie de rentrer mais de continuer à ressentir ces effluves de bonheur........
Une envie soudaine et incontrôlable de faire une petite balade en foret la submergea. Elle sourit se disant qu'elle n'était pas dans une tenue adéquate pour cela mais vu qu'elle n'avait nulle envie de rentrer se changer, elle prit la direction de la foret ainsi.

Elle se prit à rire en pensant aux réactions si on la voyait vêtue ainsi mais n'avait que faire de ce que l'on pouvait penser.
Même si a une époque, elle avait eut tendance à se laisser toucher par ce que l'on pouvait penser, aujourd'hui cela avait bien changé.......
Elle atteignit enfin l'endroit où elle aimait se ressourcer, se retrouver et s'assit au bord de la rivière. L'eau était si claire et si pure qu'elle aimait la regarder et s'y baigner.........
Elle se laissa vite distraire par cet environnement, émerveillée par le bruit de l'eau qui coule, le vent dans les feuilles, le chant des oiseaux et tous ces parfums et ces couleurs........
Elle revoyait Alexandre lui donner le cierge, la médaille d’Aristote et Julianna lire un passage du livre des vertus, ses amis présents…….. Puis elle se rendait compte qu’elle serait encore entre ses mains le parchemin que lui avait donné Alexandre. Elle l’ouvrit et le relut une nouvelle fois un sourire aux lèvres, c’était son certificat de baptême.
Une étincelle dans les yeux, elle regardait chacun des bijoux offert par ses amis, chacun d’une beauté exceptionnelle. Elle avait du mal à détacher son regard d’eux, tellement il représentait beaucoup pour elle. C’était une grande marque d’affection qu’on lui avait témoigné du moins c’est ainsi qu’elle le ressentait…….....
Elle porta à son coup le pendentif de Julianna

Puis à son poignet droit le bracelet de Lisaa et Rod

Elle ne savait pas si elle les avait suffisamment remercier pour tout cela, elle espérait qu’ils en prennent conscience en voyant qu’elle portait avec plaisir leurs présents…………

Allongée près de la rivière, elle repensa au moment où fal s’était retrouvé devant elle et avait retiré sa capuche pour la féliciter. Un court moment au cours de la cérémonie, elle avait eut un léger doute sur sa présence mais ce doute s’était vite dissipé connaissant son peu d’entrain à rentrer dans une église.
Elle sourit se disant qu’elle ne s’était pourtant pas trompée malgré ses efforts pour passer inaperçu. Sur le coup, un peu surprise, elle n’avait pas trop su quoi dire.
Etonnée de le voir dans une église et encore plus pour son baptême surtout qu’ils ne s’étaient pas revus depuis longtemps même s’ils leur étaient arrivés de s’écrire un temps.
Elle trouvait étrange qu’il revienne à Autun le jour même de son baptême, il ne pouvait s’agir selon elle que d’une coïncidence. Il était impensable pour elle qu’il soit revenu spécialement pour assister à son baptême…… Elle avait même failli lui demander s’il s’était trompé de porte mais malgré tout avait été touché de le voir en face d’elle.
Elle l’avait vu parler un moment avec Alexandre, curieuse elle s’était demandé de quoi ils avaient pu parler puis sourit se disant que cela ne la regardait pas.

Sans s’en rendre compte, la fatigue la gagna et acta finit par s’assoupir toujours dans ses pensées et rêveries………….
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--Teds

Quatre années.... Quatre longues années c'étais écoulé depuis son "décès"... L'homme avait pris soin de ne pas être suivit. Un kilomètre après c'être enfoncé à la lisière du bois. Il arriva près de cette clairière. La bâtisse étais encore là mais depuis qu'il n'y logeait plus, les lieux avait grandement changé. La mousse et le lière avait recouvert les murs et le dur travail qu'il avait accomplis pour avoir un champs digne de ce nom était à présent réduit à néant. Ces bottes lourdes s'enfonçaient dans la boue mais il n'en avait que faire. Il s'aprochat de la porte d'entrée qui avait dut être scellé après que les villageois l'ait cru mort. Il pris une buche qui semblait solide sur le sol, et tenta de défoncer la porte. Celle ci ne lui résista pas longtemps car le bois avait depuis le temps pourrit. Quatre longues années sans entretiens marque bien des choses.

Enfin chez moi...

Il entra et découvrit cette intérieur poussiéreux, rien n'avait été déplacer. Ni ces parchemins, ni les vieux documents de bourgmestres qui avait depuis le temps commencer de se replier sur eux mêmes. La vieille odeur de moisi qui se dégageait de la vieille maison lui fit un petit pincement au coeur. Même son vieux fauteuil était encore ici. Il ôta son capuchon laissant apparaître son visage marqué par tant de souffrances passées. Tant de choses avait changer en ville depuis son départ. Mais il mettrais un point d'honneur à montré au villageois que jamais il n'avait oublier son village. C'est avec une légère appréhension tout de même qu'il espérais tout de même que personne ne trouve son ancienne et maintenant son actuelle demeure....

Cassandre_

Un jour ordinaire, dans une ville ordinaire. Ce n’était pas la première ville qu’elle visitait, la gamine. Mais c’était l’une des rares où elle commençait à se sentir chez elle. C’était quelque chose d’important, rendant la distance entre sa mère et elle plus supportable. Surtout que pour la première fois - d’autant qu’elle s’en souvienne - Ambre n’était pas là. La Blondinette n’avait donc pas de jupons auxquels se raccrocher si besoin était. Au pire elle pourrait peut-être le faire avec la soutane du prêtre, bien que cela risque de faire mauvais genre.

Un jour ordinaire, dans une ville ordinaire. Autun était plutôt calme en cette période estivale, et Cassandre commençait à s’ennuyer. C’est qu’elle avait de l’énergie à revendre et il n’y avait pas toujours la présence d’adultes ou de marmots pour la dépenser. Et ce jour-là en était le parfait exemple. Assise sur un tonneau et le dos contre un mur, elle lisait un petit carnet que sa mère avait écrit. Après chaque séparation, elle lui en offrait un dans lequel la Blanche inscrivait inlassablement un mot après l’autre, afin de lui raconter ses journées, des histoires qui passionnaient la Blondinette, ou représentait simplement en quelques coups de fusain des lieux qui lui avait tapé dans l’œil.

Rapidement, Cassandre referma le carnet avant que ses pupilles ne fixent la lisière du bois. Voilà un endroit qu’elle n’avait pas exploré. Bien sûr c’était le genre de chose qu’il fallait faire avec un adulte ou alors il fallait trouver une bonne excuse, comme la fuite de Persil. Sauf que le Mastiff n’était guère avec elle. Note pour plus tard, demander à sa mère un animal autre que mini Storm.

Le regard brun laissa lentement apparaitre des zones émeraude, comme toujours lorsque l’espièglerie n’était jamais loin. Signe que la bêtise allait pointer le bout de son nez. Parce que oui, il fallait qu’elle vagabonde. La gamine n’en pouvait plus de rester sur place. Et puis, il fallait bien qu’elle découvre si cette forêt était peuplée de monstres, de fées ou de lutins. D’ailleurs, cela faisait plusieurs jours que la petiote n’avait pas vue Dark. Si ça se trouve, les méchants de la forêt l’avaient enlevé ! Alors ni une, ni deux, Cassandre avança jusqu’à la lisière du bois et commença à s’enfoncer dans celui-ci, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir trouver.
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--Teds

Cela faisait près d'une semaine que l'ancien Autunois était réapparu en ville et comme à son ancienne et lointaine habitude, il restais seul. La dernière fois qu'il était apparu souriant et enjoué en public fut la veille de son accident qui lui avait soi-disant coûté la vie. Toujours est-il quand une semaine il avait commencé à rénover son ancienne bâtisse dans la forêt car il le savait, de la visite arriverais bientôt et le temps pour lui de s’éclipser à nouveau s'approchait à grand pas. Il ne faisait que très peu de voyage en ville car il le savait, quatre longues années passé en ermite l'avait rendu méchant et aigri. La vue de la populace l'énervait encore plus mais certaine chose vitale l'amenait parfais à retournée dans son jolie petit hameau où il avait vécu tant d'histoire. Il n'avait même pas eu le courage de retourner sur les décombres de son ancienne taverne. Ce qu'il aimait par dessus tout, c'était d'aller se promener à la nuit tombé dans les petite ruelles sinueuses écoutant les couple se disputés comme il avait pu lui même le faire avant ce terrible jours....

Le ciel commençais à être clairsemer de petite étoiles. Il s'habilla donc s'entant l'air se rafraîchir pour sa petite virée nocturne. Ses bottes toujours crotté de bout laissait des marque sur le sol, mais il se dit qu'il ramasserait plus tard. Il sortit donc, la pipe à la bouche et après 200 mètres dans les bois, il entendit le feuillage bouger. Tout doucement, lentement, il s’approchât de ce qu'il pensait être un animal, près à sortir son coutelas de la botte histoire de bien manger le soir. Furtivement, il s’approchât de la petite ombre qu'il n'arrivait à distinguer que faiblement . Plus il se rapprochait plus il sentais l’excitation lui monter dans tout le corps. La main dans la botte il sentais ses doigts frôler le manche du couteau près à le dégainer.

Puis avant même de se jeté sur sa proie, il remarqua une petite tignasse blonde, qui marchait seule dans la forêt.

Qu'est ce que cette gamine vient faire ici à cette heure et toute seule? c'était-il dit à voix basse. D'un grand mouvement , il se redressa et s'adressa à la fillette de son ton le plus nonchalant

Qu'est ce que tu fais ici toi ?!

Cassandre_

Si le début de son escapade était des plus plaisantes, tant il y avait à découvrir, il fallait bien avouer qu'à la nuit tombée, la Blondinette n'en menait pas large. Poussée par sa soif d’aventure à l’échelle « marmonesque », Cassandre ne s’était pas rendue compte qu’elle s’enfonçait au plus profond du bois. L’avancée se fit donc rapidement à l’aveuglette. Bien évidemment, cela ne la gênait guère, n’ayant pas vraiment froid aux yeux tant qu'il faisait jour malgré son jeune âge. A croire qu’elle avait de plus en plus le tempérament de cette Brune qui lui avait donnée la vie, plutôt qu’à son père.

Elle était donc perdue dans ce bois où le conte de fée commençait sérieusement à puer. Des bruits étranges la faisaient parfois frémir de craintes, sans parler du fait qu’elle ne voyait pas bien loin. La nature semblait se réveiller davantage la nuit et si dans d’autres circonstances cela l’émerveillerait, à ce moment-là, elle priait presque ce Dieu qui lui était encore trop abstrait pour ne pas faire de mauvaises rencontres. La gamine avait promis de prendre soin d’elle au Chat, alors il ne fallait pas se louper. Pourvu que cette histoire ne lui revienne pas aux oreilles…

Cassandre tentait d’être la plus discrète possible, tout en ayant le nez en l’air. Mais visiblement, elle ne devait pas l’être assez car tout à coup, un ombre qui lui sembla sur l’instant gigantesque et imposante se dressa devant elle, la faisant reculer et trébucher. La gamine se retrouva donc le fondement sur le sol. Une grimace plus tard, elle répondit à la voix qui lui été jusque-là inconnue. La bonne nouvelle étant que cet homme pourrait sans doute l’aider à retrouver son chemin. Bien qu’il avait l’air aussi aimable qu’une porte de geoles.
Elle se redressa sur ses petites jambes et frotta sa robe.

J’suis perdue ! Pis t’es qui toi ?

Téméraire la Blondinette? Si peu.
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--Teds

J’suis perdue ! Pis t’es qui toi ?

[i]Cette petite gamine le regardais, elle était à la lisière de sa demeure et c'est encore elle qui posait les questions. Teds ne supporte pas les gosses. Ils en à aimé il y a longtemps, mais se passé étais révolu... Le problème qui se posait à lui maintenant étais de savoir ce qu'il ferait de cette petite gamine. Pendant un bref instant il songea au pire se disant que de toute façon les accidents dans les bois arrivait fréquemment, il en était la preuve. Mais après réflexion il se dis que s'il arrivait quelque chose à cette môme dans ce bois, il serait vite soupçonné étant donné que sa maison étais ici, et les pisteur retrouverais forcément la trace de cette enfant qui ne fait pas attention à sa façon de marché. De plus, il le savait son fillot arriverait sous peut et une bonne explication face à face valait mieux qu'une explication face à geôle.

Le ton se radoucit un peu plus. Je suis Teds, et tu est chez moi ici. Qu'est ce que tu fait la toute seul à cette heure tardive? Ecoute viens avec moi, je vais t'amener dans ma demeure et je te ramènerais demain aux aurores. Dépêche toi, il y a des créature ici que tu souhaite certainement pas rencontrer...[/i]

Cassandre_

L'Ogre semblait finalement plus méchant aux premiers abords qu'il ne l'était réellement. Loin de se faire découper en petits morceaux qu'il aurait pu éparpiller un peu partout ensuite, il proposait à la Blondinette de l'héberger pour la nuit. Elle le détailla un instant, légèrement méfiante même si l'insouciance prendrait comme d'habitude le dessus sur le reste.

Cassandre regarda autour d’eux, mais il n’y avait rien à faire, elle ne la voyait pas la soit disant demeure. Son regard se reposa sur l’homme. Un interrogatoire semblait être de rigueur. Cela tombait bien, c’était son passe-temps préféré.

Elle est où ta maison ? Pis y’a quoi comme créatures ? Elles font peur ?
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--Teds

Pendant la nuit....

Elle est où ta maison ? Pis y’a quoi comme créatures ? Elles font peur ?

Cette gamine ne semblait même pas effrayer d'être en pareil endroit en compagnie d'un inconnu. Et en plus cet inconnu c'était lui. Il n'avait que rarement vu plus bourrue, et méchante personne que lui depuis ces dernières année. Il lui dis de la suivre mais de ne pas faire de bruit, en lui expliquant que même s'il était rare d'en voir, des ours et des loups peuplaient encore cette forêt mais ce dont il faillait se méfier, c'étais les sangliers. Ces bestioles t'éventreraient en moins de temps qu'il t'en faudrait pour le dire....

Il conduisit l'enfant jusqu'à sa demeure, petite maisonnette perdue dans sa clairière. La petite barrière ronger par l'humidité laissait apparaître derrière elle la petite bâtisse ou une petite lanterne éclairait faiblement la porte. Il poussa un cou sec cette dernière qui n'avait toujours pas reprit l'habitude de s'ouvrir et ce fermer si fréquemment. L'intérieur était des plus simple. La pièce principale servait de cuisine, de salle à manger et de chambre. Un petit bureau était installer en dessous d'une petite fenêtre toute ronde avec pour chaise un simple bout de tronc d'arbre coupé. Juste en face de la cheminée se trouvait son fauteuil, antiquité mangé par les mite mais qu'il aimait toujours autant malgré le temps qui passe. Il indiqua à la môme où elle pourrait dormir cette nuit et de ne pas traîner, car les enfants de son âge dormaient déjà, et que le lendemain il l'a ramènerait pour ne pas que ces parent s'inquiète de trop. Une simple paillasse en foin recouverte de couverture. Depuis son retour il n'avait pas eu le temps de s'occuper de se refabriquer un vrai lit. Cette nuit il dormirait sur le fauteuil, pas que sa l'enchante vraiment, mais il fallait faire bonne figure devant la petite....[/i]

Cassandre_

La Blondinette écouta l'homme, et fit un "haaaaaaaaaaan mais j'en ai caressé un d'ours!" mental puisqu'il ne fallait pas faire de bruit. N'empêche c'était un drôle de bonhomme... enfin Ogre. Lorsqu'ils furent chez lui, le regard de Cassandre détailla chaque objet, chaque meuble présent dans la chaumière. Enfin, cela ressemblait plutôt à des débuts de ruines.

Quand Teds lui fit la remarque sur son jeune âge et le fait qu’elle devrait déjà être au lit, Cassandre ne put s’empêcher d’hausser les épaules en faisant une petite moue. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ça ? Et puis, lui qui semblait contrarié d’être tombé dessus commençait à s’inquiéter de ce genre de détail qui devrait pourtant le laisser indifférent. Les adultes étaient vraiment bizarres. La gamine commençait à croire qu’elle ne comprendrait jamais complètement.

Quelques minutes plus tard, elle était allongée sur la paillasse et se mit à penser à ses parents, aux personnes qu’elle avait rencontrées à Autun et qu’elle aimait beaucoup. Tout à coup son ventre se mit à grogner, doucement pour commencer puis de plus en plus bruyamment. C’est qu’avant que l’Ogre la trouve, cela faisait des heures qu’elle airait et n’avait donc rien mangé. Elle se replia un peu sur elle-même, essayant en vain de masquer le bruit.
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--Teds

Cela faisait plusieurs minute qu'il l'entendait se tourner et se retourner sur la vieille paillasse. Qu'est ce qu'elle peut bien avoir encore?

Jamais il n'avait eu d'enfant de cet âge en sa compagnie et donc il ne savait que faire réellement. Ce n'est pas possible mais qu'est ce qu'elle a ? Une envie présente ou quoi? Au moment ou il allait lui demander d'arrêter de gesticuler, il entendit le petit gargouillis sortir du ventre de la petite gamine, ce fut à cet instant la révélation. En plus de ça, c'est qu'elle va me bouffer toute mes ration la ptiote...

D'un bon il se leva et alla mettre sa main a demi fondu dans la petite huche à pain. Il en sorti un morceau de la vieille. Quand il se retourna, la petite n'était plus là. Un court instant de panique avant de se rendre compte qu'elle se trouvait du côté de son oeil aveugle.

Hey petite ?! de sa voix rauque. Mange ça et dort. Il lui jeta le petit morceau de pain comme il l'aurait fait pour un animal. Le tact n'était vraiment pas son fort. Il lui tendit une petite gourde d'eau. Et ceci pour faire passé tout ça. Au faite, tu ne m'as toujours pas dit ton nom ?

Cassandre_

Les yeux fermés, Cassandre écoutait les bruits de la chaumière essayant d’oublier la faim qui la tenaillait. Tout à coup, elle entendit l’homme s’activer. Curiosité oblige, la gamine se leva afin de le rejoindre silencieusement. Visiblement Teds avait des problèmes de vision, celui-ci ne semblant pas s’être aperçu qu’elle était juste à ses côtés. Elle pouvait donc le regarder avec plus d'attention.

Elle attrapa le morceau de pain qu’il lui balança en le remerciant d’un « merkiiii » traditionnel pour la Blondinette. Et puis une question inattendue se fit entendre. Ainsi, il voulait quand même savoir qui il avait recueilli sous son toit pour une nuit.

Ben tu m’as pas demandé ! J’suis Cassandre.

Elle ponctua sa phrase d’un sourire à son attention, à la fin de celle-ci.

Mon nouveau papa aussi il ne voit pas d’un œil. Pourquoi t'as des blessures comme ça?

Et la voilà la bouche pleine de pain, tandis que son regard ne quitte pas cet homme qui l’intrigue.
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Fauvette

Très tard dans la nuit... ou très tôt le matin...

Fauve s'inquiétait de ne pas voir Cassy rentrer.
D'habitude elle revient tôt en taverne pour choisir chez qui elle passerai la nuit.
Mais là... pas de Cassy.

La jeune femme fit le tour de la ville, arpentant les ruelles, les recoins sombres... personne, enfin si... mais pas de Cassy.

Elle s'avança alors dans la forêt, le seul endroit où la petite aurait pu aller, car sachant que c'est un lieu dangereux pour elle, la fillette curieuse de tout voulait tout découvrir, même le danger.

Les bois étaient sombres et peu rassurant.
Elle marcha d'un pas tranquille tout de même, écoutant chaque bruit, observant chaque ombre.

Doucement elle commença à appeler...

Cassyyyy... Cassandre !!!!

Elle s'arrêta et resta à l’affût du moindre bruit...
Rien ! Pas un mouvement. Mis à part ceux de la nature vivante.

Fauve s'enfonça davantage alors.
Elle commençait à être très inquiète.
Peut-être aurait-il été plus sage de venir avec quelqu'un, Boro ou Bondu, Tom, Dark...

Le jour n'allait pas tarder à se lever...
Son coeur battait fort maintenant et pourtant elle n'avait pas couru.
Elle appela bien plus fort cette fois, comme prise de panique.

Cassaaaandre !!! Cassyyyyyyyy !!!
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--Teds

A chaque fois qu'il posait une question, la réponse étais une nouvelle question. Cette enfant n'en à donc pas marre de parler? elle ne peux pas juste dormir comme toute les autres?

Voyant qu'il n'y passerais pas il souffla un bon coup. Parler de son passé, il n'en avait pas l'habitude, mais en parler à une gamine, ça c'était du jamais. De toute façon vu comment c'étais partie, elle lui tiendra la jambe toute la nuit alors quitte à passé le temps autant raconté son histoire...

Comme je te l'ai dit, je me nomme Teds. Je suis née à Luxeuil en Franche-Comté il y a bien longtemps de ça. Désireux de voyager, j'ai donc pris mon baluchon, vendu ma petite propriété et j'ai donc pris la route. Sur le chemin, je me suis fais de très bon amis qui on décidé de m'accompagné dans mon périple. Après une courte halte ici et après concertations nous avons décider de posez nos valise à Autun. Pendant plusieurs moi la vie à été rude, mais j'ai fini par avoir assez de pécule pour ouvrir ma propre taverne à moi, elle s'appelait "La Taverne du Voyageur". C'est la bas que j'y est rencontré l'amour et qu'elle m'a donné un fils, Shadow. Pendant longtemps, la vie à été agréable, et tu sais le gros dessin de la ville avec toutes les maisons, bun c'est moi qui l'ai fait, et tout ce passa bien et vint le temps ou mes envie de politique ont pris le dessus, et s'est ainsi que je devint maire de la ville. Je faisait mon travail et tentais de subvenir aux besoin de ma famille qui vivait ici même dans cette maison que j'ai construite de mes mains. Il déglutit sans savoir si la petiote l'écoutais ou non . Mais un jours un accident survenu à la suite d'une mésentente avec ma femme et le seigneur dans sa toute puissance me la prise ne me laissant cet enfant de tout juste un an sur les bras. Me laissant tomber dans l'alcool, j'ai sombrer dans une spirale qui ne s'arrêta pas et un soir d'ivresse pas comme les autres, j'ai mis le feux à la " Taverne du Voyageur". Quand j'en suis sortis, je me suis rendu compte que j'avais oublier le petit Shadow dedans. Je suis entré pour le chercher, et la chaleur, et les poutres en feux m'ont brulé de partout, mais j'ai réussi à le sauvé, et le petit n'avais pas la moindre égratignure. 0 la suite de quoi je suis partis quelque temps avec se môme et j'ai fini par le laissé dans une ville de Champagne. Sur le chemin du retour, j'ai eu un grave accident. Ce qui est marrant, c'est que j'avais parcouru des lieux sans un seul encombre, et que les plus gros accidents de ma vie, je l'ai eu à quelque kilomètres d'ici. Une chute dans un ravin, qui m'aura valu la perte d'un oeil et plusieurs fractures. Quand j'ai put enfin me levé, j'ai quitté la ville, sans en dire mot à personne et j'ai vécu dans le bois du leux à environs 40 kilomètres d'ici pendant les quatre dernières années. Si les gens m'ont crut mort, c'est parce que je leurs est adresser un courrier me faisant passé pour un brigand leurs expliquants que Teds n'était plus qu'il avait périt sous sa lame...

Après avoir raconté son histoire, il espérais enfin que la môme lui lache un peux les bottes et qu'il pourrait dormir un peux. Quand il entendit une voix au loin...

Cassaaaandre !!! Cassyyyyyyyy !!!

Eh bien voila, on le prendrais une nouvelle fois pour un monstre kidnappeur d'enfant. Prenant son courage à deux mains.

Et bien ma petite, je crois que c'est pour toi. Tu ne devrais pas faire attendre ta mère, elle va s’inquiéter... Viens je vais te ramener

Cassandre_

La Blondinette l’avait sagement écouté. Elle n’avait pas forcément tout compris ayant du mal à tout s’imaginer mais une chose était sure c’est que cet homme devant elle avait n’avait pas eu une vie qui avait glissée sur un long fleuve tranquille. C’était sans doute pour cela qu’il était si distant avec les autres. La gamine le regarda un long instant tout en finissant son pain.

T’as du beaucoup souffrir et te sentir seul.

Parce que c’était ce qu’elle avait ressenti en l’écoutant. Cassandre ne savait pas si elle avait raison, mais souvent malgré son âge, elle arrivait à absorber inconsciemment une partie de l’âme invisible aux autres. Bien sûr il arrivait qu’elle se soit trompée… on ne pouvait pas « gagner » à tous les coups.
Puis une voix se fit entendre et elle reconnue celle de Fauve. Teds l’avait remarqué aussi.

C’est pas ma maman ! C’est une grande personne que j’aime bien. Ma maman elle est pas là.

Elle détailla l’Ogre une dernière fois et sentant comme un malaise.

J’peux y aller toute seule si tu veux. J’suis une grande !
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Fauvette

Au loin, une lueur scintillait fébrilement, comme un feu de cheminée qui reflète ses flammes sur une fenêtre...
Il y avait une maison par ici ?

Fauve était étonnée, elle n'avait jamais entendu parler d'une maison dans les bois, et encore moins de quelqu'un qui y vivrait.

Elle s'approcha prudemment, faisant attention de ne pas marcher sur du bois mort qui craquerait à tout les coups sous ses bottes.

Effectivement, de plus près il s'agissait bien d'une maisonnette.
Etrange...
Qui pouvait bien vivre ici, éloigné de tous et de tout ?!

Le corps parcouru d'un long frisson, la jeune femme regretta d'être venue seule.
Elle regarda autour d'elle.
Que des arbres. Pas âmes qui vivent.
Sauf...

Elle soupira profondément et se rapprocha, essayant de distinguer une ou même plusieurs silhouettes par les fenêtres.
Il lui semblait entendre parler, des chuchotements, mais ne pouvait distinguer les voix trop étouffées par le bruit des feuilles des arbres dans le vent de la nuit.

Elle avait peur soudain.
Et si cassy était là, à l'intérieur, en danger ?
Ou bien carrément...

NON !!!

Elle chassa cette idée en secouant la tête énergiquement, et d'un pas décidé, s'avança vers la porte.

Fauve leva son poing fermé et fit mine de frapper de quelques coups contre le bois de la porte, mais se retint au dernier moment.
Alors elle colla son oreille...
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--Teds

Teds n'avait pas envie de donner d'explication ou de se présenter à qui que se soit. Il regarda la gamine qui lui proposait de partir seule.

Très bien va zy, suis ces voix qui t’appelle, mais s'il te plait, ne raconte à personne ce que je t'ai dis ce soir, d'accord.

Il se retourna pour ne pas voir partir la petite et alla s'installer dans son fauteuil.

Une dernière chose petite... Merci de m'avoir écouté.

Il se plongea dans les flammes vigoureuse qui tournoyaient dans la cheminée

Cassandre_

La gamine regarda l’Ogre et lui fait un grand sourire

Promis !

Elle avança vers la sortie et s’arrêta un instant pour le regarder. Ou plutôt observer son dos. Cela lui faisait drôle de le laisser tout de même. Finalement, son excursion dans ce bois avait été une bonne expérience et à la hauteur de ses espérances.

Je reviendrais te voir !

Et sans attendre la réponse de Teds, elle ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec Fauve qui écoutait à la porte. La Blondinette la tira par le bras pour s’éloigner.

Haaan t’as découvert ma cabane, c’est pas du juste !

Allez savoir si la ruse noierait le poisson…
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--Teds

Le soir même où la petite Cassandre fut partie, Teds reçut un pigeon de son fils ShadowUndead. La peine l'avait submerger et il eut rejoins le Très haut dans la soirée. Son corps, toujours assis dans la cabane dans les bois, inerte et froid depuis vingt jours maintenant. Avant de partir il s'était dis Tu n'as eut que ce que tu mérite... Dans ses mains glacés par la mort ce tenait ce mot

Chère Père,

J'ai décidé à la dernière minute de ne pas rallier Autun, pour le moment tout du moins. J'ai été nommé Tribun de Compiègne en Champagne et j'ai pour ambition de suivre vos pas et de devenir un jour Bourgmestre. Je sais que je ne puis vous demander de me retrouver, c'est pourquoi par cette lettre je vous fait mes adieu définitif car en fin de compte, pourquoi vouloir connaitre un homme qui vous à abandonner ?

Il en est ainsi je ne vous oublierais pas et je continuerait d’entretenir votre souvenir d'après ce que vous m'avez conté.

Je vous souhaite une belle et longue vie.

Votre fils,

ShadowUndead.

Yselda

Yse avait passé une bonne nuit et c'est en se levant ce matin qu'elle avait décidé de faire un pique-nique dans la forêt d'Autun. Elle prépara alors un panier qu'elle remplit de fruits, de raisins, de viande et de légumes tout ceci accompagné d'une bonne bouteille de vin de Bourgogne.

Le panier était pour eux deux... espérant que son ronchon d'amour avait vu le mot qu'elle avait déposé à côté de lui avant de partir.... comme elle l'aimait son ronchon...
Sur un soupir de bien-être, elle prit la direction de la forêt. Arrivée au but, elle s'évertua à trouver un coin ensoleillé et tranquille.

Elle finit par trouver un petit coin de paradis.... alors elle étala une couverture, et déposa le panier préalablement préparé. Puis, elle s'installa, s'allongea, ferma les yeux et une main sur son ventre elle s'assoupit en attendant Gale qui, elle l'espérait, viendrait la rejoindre.
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Cassandre_

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas été en forêt. D’abord, une maladie la cloua au lit quelques jours et puis ensuite, elle essayait de retrouver un peu de vie dans les tavernes, mais cela semblait difficile. Les choses avaient beaucoup changés, les adultes faisant des promesses qu’ils ne tenaient pas. Les seules relations stables qu’elle avait désormais étaient avec Ambroise et Alexandre. Bien sûr elle avait régulièrement des nouvelles de son papa de cœur et de sa mère. Cela la rendait un peu moins triste.

Ce jour-là, Cassandre avait envie d’aller voir l’Ogre. Elle se demandait s’il était toujours tout seul dans sa maison. Heureusement qu’elle avait généralement une bonne mémoire, ce qui fait qu’elle n’eut pas de mal à retrouver la demeure de Teds. Lorsqu’elle ouvrit une forte odeur lui prit les narines, si bien que cela la rendit nauséeuse. Elle mit devant son nez le bandeau de son papa de cœur qu’elle avait sur la tête et rejoignit l’homme qui était là où elle l’avait quitté, la dernière fois. Son regard s’écarquilla. Mais dans sa tête, la gamine ne pouvait pas s’imaginer qu’il était mort. Non pour elle, cette odeur c'était parce qu’il n’avait pas dû se laver depuis longtemps. Puis, il devait être très malade, d’où ses yeux fermés.

Sans plus réfléchir, elle alla chercher de l’aide, n’apercevant même pas le petit mot qu’il avait dans les mains.
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Actarusia

En revenant de ses champs, Acta passa tout près de la foret ce qui lui donna l'envie de s'y promener un instant.......

A chaque fois qu'elle s'y trouvait, elle ressentait un sentiment de bien être avec comme une impression de respirer plus facilement. Elle se promenait tranquillement, profitant à chaque pas, de tous les parfums qui venaient lui chatouillait les narines.......

Elle respirait à pleins poumons et avait l'impression de découvrir à chaque fois cet endroit. Elle s'avança encore et encore, explorant des endroits qu'elle n'avait encore jamais vu, s'aventurant au plus profond de la foret, profita pour cueillir des fleurs de ci de là qu'elle rassembla pour en faire un joli bouquet. A son retour, elle irait l'offrir à Zie pour la naissance de son petit garçon.

Elle aperçut au loin comme une maisonnée puis se souvint de sa rencontre un peu houleuse avec Teds et du papier qui lui avait remis avec l'indication de sa demeure. Elle essaya de se rappeler ce qu'il y avait d'inscrit sur celui-ci et se dit que cela pouvait correspondre....

Un peu intriguée et curieuse, le brunette s'en approcha doucement puis resta un moment là devant. Aucun bruit ne provenait de la maison, sans doute n'y avait-il personne, elle se demanda si même quelqu'un vivait ici où y avait déjà vécu.

Elle frappa à la porte et recula d'un pas lorsqu'elle celle ci s'entrouvrit sous le coup qu'elle venait de donner. Elle attendit un moment puis comme personne ne venait, passa légèrement la tête à l'intérieur.........

Elle le découvrit, régnant au milieu de la pièce, assis sur un fauteuil, sans bouger. Elle s'avança doucement pour vérifier ce qu'elle pensait et elle en eut confirmation lorsque sa main toucha son corps rigide et froid.

Elle ressentit un frisson qui l'a fit reculer d'un pas, puis aperçut, dans sa main, un papier. Elle le prit délicatement avant de le lire et de comprendre que la peine de lire ce mot l'avait emporté........

Elle fouilla du regard la pièce et aperçut une couverture et l'en recouvrit avant de voir ce qu'il était judicieux de faire.......
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Actarusia

Acta était allé chercher de l'aide au village, ne sachant s'ils seraient nombreux, décida de s'atteler à la tâche, le malheureux ne pouvait rester ainsi plus longtemps....

Il fallait creuser un trou assez profond pour pouvoir ensevelir le corps cependant ne possédant pas de pelle, elle se demanda bien comment elle allait faire......

Après en avoir discuté avec Ambroise, lequel lui promit de venir l'aider pour faire une sépulture à cet homme dont elle ne connaissait rien ou si peu, il lui indiqua un endroit où elle pourrait trouver une pelle qu'il avait lui même utilisé lorsqi'il en eut besoin

Elle se dirigea donc vers la grange délabrée dont il lui avait parlé, en fit le tour puis trouva enfin l'objet convointé. Elle emprunta donc la pelle qu'elle remettrait à sa place une fois le travail accompli.

Une fois la pelle en main, elle prit le chemin de la foret pour rejoindre ensuite l'endroit où elle pensait qu'il fallait l'enterrer, près de sa bicoque isolée au beau milieu de la foret........

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Durandal

Le réveil est dur. Sombre. Étrange.

Les souvenirs de la veille sont flous et lointains, embrumés par la bière engloutie. Après un long instant de somnolence, Durandal ouvre les yeux. Tout est noir, mais le bruit de la ville indique clairement qu'il fait jour.

L'ivrogne met du temps à comprendre qu'il est allongé dans la fange, et sous un grand contenant en bois. Il s'en dégage, non sans efforts.

L'abreuvoir. L'abreuvoir de l'Effet Maire, retourné dans la rue. Et lui dessous. Toute la nuit. Comment ? Et pourquoi ?

Haussement d'épaules : le gaillard en a vu d'autres, des lendemains de beuverie.

Avec un passant, Durandal remet à l'endroit l'abreuvoir, désormais vide. *Je l'ai peut-être retourné pour ça en fait. Vider l'eau. Bah. Qui sait ce qui passe dans la tête lourde d'un homme bourré ?*

En remerciant le badaud, il prend la décision d'aller faire un tour à la rivière. Le soleil est haut. Il ne fera pas plus chaud aujourd'hui.

Puis il paraît qu'il pue, qu'on lui a dit la veille. Pourtant, son odeur musquée fait partie de son charme. Il en est convaincu. Et rien, ou peu, n'ébranlera sa conviction. Pas même la faune qui fuit ses effluves, ni la flore qui fane à son passage.

Sous la canopée épaisse, la température est agréable. Moins fraîche. Mais la rivière est glaciale. Le jeune homme repère un trou d'eau, où le courant est faible.

Il s'avance sur les galets secs, puis se lance.

Un pied. Puis un autre. Quelques pas, et l'eau monte à hauteur des genoux. D'ordinaire vaillant, Durandal y va doucement. Ya le mal de crâne, mais ya aussi le froid terrible.

Un coup d'eau sur la nuque, un autre sur le ventre. Puis il plonge enfin, tout vêtu. La profondeur ne permet pas de se tenir debout, au milieu du trou d'eau. Mais tout fils de marin sait nager.

La fraîcheur le réveille. Les souvenirs affluent quand l'eau fouette son visage, et que le froid intense frappe son cerveau.

Des visages et des noms reviennent. Sourire.

Tomnibus, Lulue. La bourgmestre. Adelina. Estrellana. Ambroise. Sacré soirée !

Sorti de l'eau, le bel éphèbe moins puant se dévêtit. Les vêtements sont étendus sur de gros rochers arrosés de soleil. Lui-même, s'allonge sur un de ces rochers.

Couvert des simples rayons qui le réchauffent, il somnole et revit la soirée de la veille. Bière, charbon, gueulantes, et fou rires.

Il en faut pas plus pour choper la boulasse.

Estrellana

La soirée de la veille avait laissé la jeune fille dans un état semi comateux et ce malgré tous les efforts faits pour s'en remettre.
Durant cette soirée, elle avait bien ri et rencontré des personnes fort sympathiques qu'elle espérait recroiser bientôt.

Elle avait eu une nuit agitée, s'imaginant dormir dans un abreuvoir, enveloppée dans un cocon de lin...allez savoir pourquoi!!

C'est donc après cette nuit, qu'elle s'éveilla avec un mal de crâne violent et décida d'aller prendre de l'air en forêt pensant que la fraicheur matinale lui ferait le plus grand bien.

Elle aimait la forêt à cette période de l’année, il y régnait une atmosphère étrange due aux brumes matinales qui semblaient toujours sortir de nulle part.

Il se dégageait des sous bois, des parfums de mousse et de champignons qui firent frissonner ses narines alors qu’elle entamait sa promenade.

Il n’en fallu pas davantage à la blondinette pour qu’elle se mette en quête de quelques champignons qui lui permettraient d’améliorer son ordinaire.

La voilà donc partie nez en avant, baton en main farfouillant les feuilles et la mousse, scrutant le sol avec intérêt, tout cela sans même vraiment se rendre compte de là où ses pas la menaient.

A l’horizon, la rivière se profilait majestueuse et elle continua de marcher tout en déposant délicatement quelques cèpes et chanterelles dans son jupon transformé en panier de fortune.

Des rochers tous plus beaux les uns que les autres étaient comme déposés de ci de là par une main de géant et tout le long de la rivière.
Elle en contourna donc quelques uns pour pouvoir continuer sa progression et sa cueillette.

Soudain l’un deux attira son attention plus que les autres…
Il était couvert d’habits !!
Piquée par la curiosité, notre blondinette s’aventura un peu plus et resta prostrée lorsque devant ses yeux ébaubis apparut une silhouette…NUE!!

Embarrassée par la situation, elle voulut partir des lieux sans déranger celui qui séchait au soleil mais une racine sortant malencontreusement du sol et des pas fébriles et maladroits la firent chanceler et s’affaler au sol, nez enfoui dans la mousse, ses champignons volant tels de gros papillons……

NOM D'UN BUC SANS CORNE!!!!

Durandal

Léthargique comme un lézard, le normand décuve.

Ses pensées filent, les arbres bruissent. Le bruit proche de l'humus foulé est inaudible. Le chant sourd de la rivière le couvre. Pourtant, Durandal sent une présence.

Il entrouvre les yeux. Sur le sol, une ombre. Féminine. Elle reste immobile un instant. Puis s'en va.

Émotion physique. Afflux sanguin. Fou l'impression que ça fait de se sentir épié.

Soudain, un cri. La paix de la forêt est violée.

- NOM D'UN BOUC SANS CORNE !

Une pensée unique. Sans corne ? Comment ça sans corne, le bouc ?!

Durandal, blessé dans sa virilité juvénile, se redresse avec vivacité.

Il s'apprête à descendre du rocher. C'est qu'il veut demander à la jouvencelle des explications, le jouvenceau.

Mais, même de dos, étalée par terre avec la grâce d'une tortue à l'envers, il la reconnaît brusquement.

Estrellana.

En taverne, il n'avait pas remarqué ses jambes. Inclinaison de tête. Puis hochement et sourire appréciateurs.

En quelques bonds agiles, il est rhabillé, et aux côtés de la blonde.

- Bah alors, t'as toujours pas décuvé ?

Voix moqueuse. Sourire sardonique, regard malicieux.

Goguenard mais galant, Durandal aide sa compagne de fin de soirée à se relever. Les champignons sont aussi réunis.

Mais pas stockés. Sa tunique en panier de fortune ? Ça aurait l'avantage de prouver que le bouc était bien corné.

M'enfin. C'est quand même indécent. Et on sait pas qui épie, derrière les arbres.

Adelina18

Il était tôt ce matin là quand la petite Adelina sortit de chez elle. Le brouillard n'était pas encore complètement dissipé et la rosée donnait l'impression de milliers de diamants disséminés partout dans les champs. Elle avançait d'un pas tranquille en direction de la forêt, laissant par moment pendre ses bras à ses côtés pour caresser les herbes hautes au bord du chemin.

Arrivée sous le couvert des arbres tout devint d'un coup plus silencieux, comme si elle venait de pénétrer dans un autre monde. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre était les gazouillis des oiseaux, de temps en temps un goutte d'eau et tombait de feuille en feuille et au loin le son d'une rivière. Attirée comme les abeilles le sont par le miel elle se laissa guider par cette mélodie chantante.

La trouver ne fut pas difficile et elle s'en approcha prudemment. Accroupie au bord elle se pencha et trempa sa main dans l'eau. Elle hausse un sourcil, étonnée de la trouver encore si chaude malgré la saison. Quelle meilleure occasion de faire trempette dans ce cas? Elle ôta ses bas et ses bottes et s'avança jusqu'à avoir de l'eau à mi-mollets. Décidément l'eau était vraiment bonne! Elle revint brièvement sur la rive et y laissa son écharpe, pliée et insérée dans ses bottes pour ne pas la salir. Elle peina un peu plus à délasser son bustier mais au bout d'un bref instant il rejoint le tas de vêtements au bord de l'eau. Tas de vêtements qu'elle dissimula sous un buisson. C'est que ces vêtement représentait absolument tout ce qu'elle avait.

Uniquement vêtue d'une vieille chemise elle retourna dans l'eau, jusqu'à la taille cette fois. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par les bruits de la forêt et la force du courant. Petit à petit elle se laisse glisser plus profondément dans l'eau. Elle ne s'arrêta que lorsque le niveau de l'eau attint sa gorge.

Alors que tout allait pour le mieux des vagues de souvenirs l'assaillirent.
Une porte ouverte... de la lumière à l'intérieur... son père travaillant sur un "bateau-boule"...

Elle avait maintenant les yeux grands ouverts et sa respiration était rapide et saccadée.

Son père ivre... la bateau qui coule et son père qui ne revient pas... une fillette seule au bord de la falaise... une envie de sauter.

C'est précipitamment qu'elle voulut se jeter hors de l'eau mais les pierres étaient glissantes et elle tomba plusieurs fois, s'égratignant pieds et mains au passage. De l'eau rentra dans sa bouche alors qu'elle voulait crier. Péniblement elle parvint à sortir la tête et à prendre une grosse respiration. Par deux fois encore elle se retrouva complètement immergée avant de réussir à sortir pour de bon. Couchée sur l'humus elle cracha l'eau qu'elle avait encore en bouche et s'éloigna sans se relever. Elle s'adossa à une pierre non loin de là et ramena ses jambes contre elle. Elle y enfouit son visage alors que les larmes perlèrent à ses yeux. Son dos se soulevait au rythme des sanglots qui la parcourait.

C'est en larmes et complètement trempée qu'elle resta seule dans la forêt...

Soudeur59430

Sou alla se promener avec son fidele et vieu loup Malox
Tout deux s enfonverent dans la foret eu bot d un moment Sou s arretta et s agenoua devant son loup
mon fidele ami ,je sais tu comprend tout je dois partir et la ou je vais tu peux pas venir avec moi enfin peut etre un jour , ce jour c est le mien pas le tien ,je sais t as pas perdu ton instint sauvage et tu pourras subvenir a tes besoins alors je te redonne ta liberté ,va mon loup va rejoindre les tiens ,reprend ta place ,va
il lui fit une derniere caresse ,se releva lui tourna le dos et reprit le chemin du village sans se retourner , ce moment fut dur pour lui mais il ne peut faire autrement

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[RP] La Forêt d'Autun