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[RP] La Forêt d'Autun

Fauvette
Très tard dans la nuit... ou très tôt le matin...

Fauve s'inquiétait de ne pas voir Cassy rentrer.
D'habitude elle revient tôt en taverne pour choisir chez qui elle passerai la nuit.
Mais là... pas de Cassy.

La jeune femme fit le tour de la ville, arpentant les ruelles, les recoins sombres... personne, enfin si... mais pas de Cassy.

Elle s'avança alors dans la forêt, le seul endroit où la petite aurait pu aller, car sachant que c'est un lieu dangereux pour elle, la fillette curieuse de tout voulait tout découvrir, même le danger.

Les bois étaient sombres et peu rassurant.
Elle marcha d'un pas tranquille tout de même, écoutant chaque bruit, observant chaque ombre.

Doucement elle commença à appeler...


Cassyyyy... Cassandre !!!!

Elle s'arrêta et resta à l’affût du moindre bruit...
Rien ! Pas un mouvement. Mis à part ceux de la nature vivante.

Fauve s'enfonça davantage alors.
Elle commençait à être très inquiète.
Peut-être aurait-il été plus sage de venir avec quelqu'un, Boro ou Bondu, Tom, Dark...

Le jour n'allait pas tarder à se lever...
Son coeur battait fort maintenant et pourtant elle n'avait pas couru.
Elle appela bien plus fort cette fois, comme prise de panique.


Cassaaaandre !!! Cassyyyyyyyy !!!
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--Teds
A chaque fois qu'il posait une question, la réponse étais une nouvelle question. Cette enfant n'en à donc pas marre de parler? elle ne peux pas juste dormir comme toute les autres?

Voyant qu'il n'y passerais pas il souffla un bon coup. Parler de son passé, il n'en avait pas l'habitude, mais en parler à une gamine, ça c'était du jamais. De toute façon vu comment c'étais partie, elle lui tiendra la jambe toute la nuit alors quitte à passé le temps autant raconté son histoire...

Comme je te l'ai dit, je me nomme Teds. Je suis née à Luxeuil en Franche-Comté il y a bien longtemps de ça. Désireux de voyager, j'ai donc pris mon baluchon, vendu ma petite propriété et j'ai donc pris la route. Sur le chemin, je me suis fais de très bon amis qui on décidé de m'accompagné dans mon périple. Après une courte halte ici et après concertations nous avons décider de posez nos valise à Autun. Pendant plusieurs moi la vie à été rude, mais j'ai fini par avoir assez de pécule pour ouvrir ma propre taverne à moi, elle s'appelait "La Taverne du Voyageur". C'est la bas que j'y est rencontré l'amour et qu'elle m'a donné un fils, Shadow. Pendant longtemps, la vie à été agréable, et tu sais le gros dessin de la ville avec toutes les maisons, bun c'est moi qui l'ai fait, et tout ce passa bien et vint le temps ou mes envie de politique ont pris le dessus, et s'est ainsi que je devint maire de la ville. Je faisait mon travail et tentais de subvenir aux besoin de ma famille qui vivait ici même dans cette maison que j'ai construite de mes mains. Il déglutit sans savoir si la petiote l'écoutais ou non . Mais un jours un accident survenu à la suite d'une mésentente avec ma femme et le seigneur dans sa toute puissance me la prise ne me laissant cet enfant de tout juste un an sur les bras. Me laissant tomber dans l'alcool, j'ai sombrer dans une spirale qui ne s'arrêta pas et un soir d'ivresse pas comme les autres, j'ai mis le feux à la " Taverne du Voyageur". Quand j'en suis sortis, je me suis rendu compte que j'avais oublier le petit Shadow dedans. Je suis entré pour le chercher, et la chaleur, et les poutres en feux m'ont brulé de partout, mais j'ai réussi à le sauvé, et le petit n'avais pas la moindre égratignure. 0 la suite de quoi je suis partis quelque temps avec se môme et j'ai fini par le laissé dans une ville de Champagne. Sur le chemin du retour, j'ai eu un grave accident. Ce qui est marrant, c'est que j'avais parcouru des lieux sans un seul encombre, et que les plus gros accidents de ma vie, je l'ai eu à quelque kilomètres d'ici. Une chute dans un ravin, qui m'aura valu la perte d'un oeil et plusieurs fractures. Quand j'ai put enfin me levé, j'ai quitté la ville, sans en dire mot à personne et j'ai vécu dans le bois du leux à environs 40 kilomètres d'ici pendant les quatre dernières années. Si les gens m'ont crut mort, c'est parce que je leurs est adresser un courrier me faisant passé pour un brigand leurs expliquants que Teds n'était plus qu'il avait périt sous sa lame...



Après avoir raconté son histoire, il espérais enfin que la môme lui lache un peux les bottes et qu'il pourrait dormir un peux. Quand il entendit une voix au loin...

Cassaaaandre !!! Cassyyyyyyyy !!!

Eh bien voila, on le prendrais une nouvelle fois pour un monstre kidnappeur d'enfant. Prenant son courage à deux mains.

Et bien ma petite, je crois que c'est pour toi. Tu ne devrais pas faire attendre ta mère, elle va s’inquiéter... Viens je vais te ramener
Cassandre_
La Blondinette l’avait sagement écouté. Elle n’avait pas forcément tout compris ayant du mal à tout s’imaginer mais une chose était sure c’est que cet homme devant elle avait n’avait pas eu une vie qui avait glissée sur un long fleuve tranquille. C’était sans doute pour cela qu’il était si distant avec les autres. La gamine le regarda un long instant tout en finissant son pain.

T’as du beaucoup souffrir et te sentir seul.

Parce que c’était ce qu’elle avait ressenti en l’écoutant. Cassandre ne savait pas si elle avait raison, mais souvent malgré son âge, elle arrivait à absorber inconsciemment une partie de l’âme invisible aux autres. Bien sûr il arrivait qu’elle se soit trompée… on ne pouvait pas « gagner » à tous les coups.
Puis une voix se fit entendre et elle reconnue celle de Fauve. Teds l’avait remarqué aussi.


C’est pas ma maman ! C’est une grande personne que j’aime bien. Ma maman elle est pas là.

Elle détailla l’Ogre une dernière fois et sentant comme un malaise.


J’peux y aller toute seule si tu veux. J’suis une grande !
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Fauvette
Au loin, une lueur scintillait fébrilement, comme un feu de cheminée qui reflète ses flammes sur une fenêtre...
Il y avait une maison par ici ?

Fauve était étonnée, elle n'avait jamais entendu parler d'une maison dans les bois, et encore moins de quelqu'un qui y vivrait.

Elle s'approcha prudemment, faisant attention de ne pas marcher sur du bois mort qui craquerait à tout les coups sous ses bottes.

Effectivement, de plus près il s'agissait bien d'une maisonnette.
Etrange...
Qui pouvait bien vivre ici, éloigné de tous et de tout ?!

Le corps parcouru d'un long frisson, la jeune femme regretta d'être venue seule.
Elle regarda autour d'elle.
Que des arbres. Pas âmes qui vivent.
Sauf...

Elle soupira profondément et se rapprocha, essayant de distinguer une ou même plusieurs silhouettes par les fenêtres.
Il lui semblait entendre parler, des chuchotements, mais ne pouvait distinguer les voix trop étouffées par le bruit des feuilles des arbres dans le vent de la nuit.

Elle avait peur soudain.
Et si cassy était là, à l'intérieur, en danger ?
Ou bien carrément...

NON !!!

Elle chassa cette idée en secouant la tête énergiquement, et d'un pas décidé, s'avança vers la porte.

Fauve leva son poing fermé et fit mine de frapper de quelques coups contre le bois de la porte, mais se retint au dernier moment.
Alors elle colla son oreille...

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--Teds
Teds n'avait pas envie de donner d'explication ou de se présenter à qui que se soit. Il regarda la gamine qui lui proposait de partir seule.

Très bien va zy, suis ces voix qui t’appelle, mais s'il te plait, ne raconte à personne ce que je t'ai dis ce soir, d'accord.

Il se retourna pour ne pas voir partir la petite et alla s'installer dans son fauteuil.

Une dernière chose petite... Merci de m'avoir écouté.

Il se plongea dans les flammes vigoureuse qui tournoyaient dans la cheminée
Cassandre_
La gamine regarda l’Ogre et lui fait un grand sourire

Promis !

Elle avança vers la sortie et s’arrêta un instant pour le regarder. Ou plutôt observer son dos. Cela lui faisait drôle de le laisser tout de même. Finalement, son excursion dans ce bois avait été une bonne expérience et à la hauteur de ses espérances.

Je reviendrais te voir !

Et sans attendre la réponse de Teds, elle ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec Fauve qui écoutait à la porte. La Blondinette la tira par le bras pour s’éloigner.

Haaan t’as découvert ma cabane, c’est pas du juste !


Allez savoir si la ruse noierait le poisson…
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--Teds
Le soir même où la petite Cassandre fut partie, Teds reçut un pigeon de son fils ShadowUndead. La peine l'avait submerger et il eut rejoins le Très haut dans la soirée. Son corps, toujours assis dans la cabane dans les bois, inerte et froid depuis vingt jours maintenant. Avant de partir il s'était dis Tu n'as eut que ce que tu mérite... Dans ses mains glacés par la mort ce tenait ce mot



Chère Père,

J'ai décidé à la dernière minute de ne pas rallier Autun, pour le moment tout du moins. J'ai été nommé Tribun de Compiègne en Champagne et j'ai pour ambition de suivre vos pas et de devenir un jour Bourgmestre. Je sais que je ne puis vous demander de me retrouver, c'est pourquoi par cette lettre je vous fait mes adieu définitif car en fin de compte, pourquoi vouloir connaitre un homme qui vous à abandonner ?

Il en est ainsi je ne vous oublierais pas et je continuerait d’entretenir votre souvenir d'après ce que vous m'avez conté.

Je vous souhaite une belle et longue vie.

Votre fils,

ShadowUndead.
Yselda
Yse avait passé une bonne nuit et c'est en se levant ce matin qu'elle avait décidé de faire un pique-nique dans la forêt d'Autun. Elle prépara alors un panier qu'elle remplit de fruits, de raisins, de viande et de légumes tout ceci accompagné d'une bonne bouteille de vin de Bourgogne.

Le panier était pour eux deux... espérant que son ronchon d'amour avait vu le mot qu'elle avait déposé à côté de lui avant de partir.... comme elle l'aimait son ronchon...
Sur un soupir de bien-être, elle prit la direction de la forêt. Arrivée au but, elle s'évertua à trouver un coin ensoleillé et tranquille.

Elle finit par trouver un petit coin de paradis.... alors elle étala une couverture, et déposa le panier préalablement préparé. Puis, elle s'installa, s'allongea, ferma les yeux et une main sur son ventre elle s'assoupit en attendant Gale qui, elle l'espérait, viendrait la rejoindre.

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Cassandre_
Cela faisait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas été en forêt. D’abord, une maladie la cloua au lit quelques jours et puis ensuite, elle essayait de retrouver un peu de vie dans les tavernes, mais cela semblait difficile. Les choses avaient beaucoup changés, les adultes faisant des promesses qu’ils ne tenaient pas. Les seules relations stables qu’elle avait désormais étaient avec Ambroise et Alexandre. Bien sûr elle avait régulièrement des nouvelles de son papa de cœur et de sa mère. Cela la rendait un peu moins triste.

Ce jour-là, Cassandre avait envie d’aller voir l’Ogre. Elle se demandait s’il était toujours tout seul dans sa maison. Heureusement qu’elle avait généralement une bonne mémoire, ce qui fait qu’elle n’eut pas de mal à retrouver la demeure de Teds. Lorsqu’elle ouvrit une forte odeur lui prit les narines, si bien que cela la rendit nauséeuse. Elle mit devant son nez le bandeau de son papa de cœur qu’elle avait sur la tête et rejoignit l’homme qui était là où elle l’avait quitté, la dernière fois. Son regard s’écarquilla. Mais dans sa tête, la gamine ne pouvait pas s’imaginer qu’il était mort. Non pour elle, cette odeur c'était parce qu’il n’avait pas dû se laver depuis longtemps. Puis, il devait être très malade, d’où ses yeux fermés.

Sans plus réfléchir, elle alla chercher de l’aide, n’apercevant même pas le petit mot qu’il avait dans les mains.

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Actarusia
En revenant de ses champs, Acta passa tout près de la foret ce qui lui donna l'envie de s'y promener un instant.......

A chaque fois qu'elle s'y trouvait, elle ressentait un sentiment de bien être avec comme une impression de respirer plus facilement. Elle se promenait tranquillement, profitant à chaque pas, de tous les parfums qui venaient lui chatouillait les narines.......

Elle respirait à pleins poumons et avait l'impression de découvrir à chaque fois cet endroit. Elle s'avança encore et encore, explorant des endroits qu'elle n'avait encore jamais vu, s'aventurant au plus profond de la foret, profita pour cueillir des fleurs de ci de là qu'elle rassembla pour en faire un joli bouquet. A son retour, elle irait l'offrir à Zie pour la naissance de son petit garçon.

Elle aperçut au loin comme une maisonnée puis se souvint de sa rencontre un peu houleuse avec Teds et du papier qui lui avait remis avec l'indication de sa demeure. Elle essaya de se rappeler ce qu'il y avait d'inscrit sur celui-ci et se dit que cela pouvait correspondre....

Un peu intriguée et curieuse, le brunette s'en approcha doucement puis resta un moment là devant. Aucun bruit ne provenait de la maison, sans doute n'y avait-il personne, elle se demanda si même quelqu'un vivait ici où y avait déjà vécu.

Elle frappa à la porte et recula d'un pas lorsqu'elle celle ci s'entrouvrit sous le coup qu'elle venait de donner. Elle attendit un moment puis comme personne ne venait, passa légèrement la tête à l'intérieur.........

Elle le découvrit, régnant au milieu de la pièce, assis sur un fauteuil, sans bouger. Elle s'avança doucement pour vérifier ce qu'elle pensait et elle en eut confirmation lorsque sa main toucha son corps rigide et froid.

Elle ressentit un frisson qui l'a fit reculer d'un pas, puis aperçut, dans sa main, un papier. Elle le prit délicatement avant de le lire et de comprendre que la peine de lire ce mot l'avait emporté........

Elle fouilla du regard la pièce et aperçut une couverture et l'en recouvrit avant de voir ce qu'il était judicieux de faire.......
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Actarusia
Acta était allé chercher de l'aide au village, ne sachant s'ils seraient nombreux, décida de s'atteler à la tâche, le malheureux ne pouvait rester ainsi plus longtemps....

Il fallait creuser un trou assez profond pour pouvoir ensevelir le corps cependant ne possédant pas de pelle, elle se demanda bien comment elle allait faire......

Après en avoir discuté avec Ambroise, lequel lui promit de venir l'aider pour faire une sépulture à cet homme dont elle ne connaissait rien ou si peu, il lui indiqua un endroit où elle pourrait trouver une pelle qu'il avait lui même utilisé lorsqi'il en eut besoin

Elle se dirigea donc vers la grange délabrée dont il lui avait parlé, en fit le tour puis trouva enfin l'objet convointé. Elle emprunta donc la pelle qu'elle remettrait à sa place une fois le travail accompli.

Une fois la pelle en main, elle prit le chemin de la foret pour rejoindre ensuite l'endroit où elle pensait qu'il fallait l'enterrer, près de sa bicoque isolée au beau milieu de la foret........

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Durandal
Le réveil est dur. Sombre. Étrange.

Les souvenirs de la veille sont flous et lointains, embrumés par la bière engloutie. Après un long instant de somnolence, Durandal ouvre les yeux. Tout est noir, mais le bruit de la ville indique clairement qu'il fait jour.

L'ivrogne met du temps à comprendre qu'il est allongé dans la fange, et sous un grand contenant en bois. Il s'en dégage, non sans efforts.

L'abreuvoir. L'abreuvoir de l'Effet Maire, retourné dans la rue. Et lui dessous. Toute la nuit. Comment ? Et pourquoi ?

Haussement d'épaules : le gaillard en a vu d'autres, des lendemains de beuverie.

Avec un passant, Durandal remet à l'endroit l'abreuvoir, désormais vide.
*Je l'ai peut-être retourné pour ça en fait. Vider l'eau. Bah. Qui sait ce qui passe dans la tête lourde d'un homme bourré ?*

En remerciant le badaud, il prend la décision d'aller faire un tour à la rivière. Le soleil est haut. Il ne fera pas plus chaud aujourd'hui.

Puis il paraît qu'il pue, qu'on lui a dit la veille. Pourtant, son odeur musquée fait partie de son charme. Il en est convaincu. Et rien, ou peu, n'ébranlera sa conviction. Pas même la faune qui fuit ses effluves, ni la flore qui fane à son passage.

Sous la canopée épaisse, la température est agréable. Moins fraîche. Mais la rivière est glaciale. Le jeune homme repère un trou d'eau, où le courant est faible.

Il s'avance sur les galets secs, puis se lance.

Un pied. Puis un autre. Quelques pas, et l'eau monte à hauteur des genoux. D'ordinaire vaillant, Durandal y va doucement. Ya le mal de crâne, mais ya aussi le froid terrible.

Un coup d'eau sur la nuque, un autre sur le ventre. Puis il plonge enfin, tout vêtu. La profondeur ne permet pas de se tenir debout, au milieu du trou d'eau. Mais tout fils de marin sait nager.

La fraîcheur le réveille. Les souvenirs affluent quand l'eau fouette son visage, et que le froid intense frappe son cerveau.

Des visages et des noms reviennent. Sourire.

Tomnibus, Lulue. La bourgmestre. Adelina. Estrellana. Ambroise. Sacré soirée !

Sorti de l'eau, le bel éphèbe moins puant se dévêtit. Les vêtements sont étendus sur de gros rochers arrosés de soleil. Lui-même, s'allonge sur un de ces rochers.

Couvert des simples rayons qui le réchauffent, il somnole et revit la soirée de la veille. Bière, charbon, gueulantes, et fou rires.

Il en faut pas plus pour choper la boulasse.
Estrellana
La soirée de la veille avait laissé la jeune fille dans un état semi comateux et ce malgré tous les efforts faits pour s'en remettre.
Durant cette soirée, elle avait bien ri et rencontré des personnes fort sympathiques qu'elle espérait recroiser bientôt.

Elle avait eu une nuit agitée, s'imaginant dormir dans un abreuvoir, enveloppée dans un cocon de lin...allez savoir pourquoi!!

C'est donc après cette nuit, qu'elle s'éveilla avec un mal de crâne violent et décida d'aller prendre de l'air en forêt pensant que la fraicheur matinale lui ferait le plus grand bien.

Elle aimait la forêt à cette période de l’année, il y régnait une atmosphère étrange due aux brumes matinales qui semblaient toujours sortir de nulle part.

Il se dégageait des sous bois, des parfums de mousse et de champignons qui firent frissonner ses narines alors qu’elle entamait sa promenade.

Il n’en fallu pas davantage à la blondinette pour qu’elle se mette en quête de quelques champignons qui lui permettraient d’améliorer son ordinaire.

La voilà donc partie nez en avant, baton en main farfouillant les feuilles et la mousse, scrutant le sol avec intérêt, tout cela sans même vraiment se rendre compte de là où ses pas la menaient.

A l’horizon, la rivière se profilait majestueuse et elle continua de marcher tout en déposant délicatement quelques cèpes et chanterelles dans son jupon transformé en panier de fortune.

Des rochers tous plus beaux les uns que les autres étaient comme déposés de ci de là par une main de géant et tout le long de la rivière.
Elle en contourna donc quelques uns pour pouvoir continuer sa progression et sa cueillette.

Soudain l’un deux attira son attention plus que les autres…
Il était couvert d’habits !!
Piquée par la curiosité, notre blondinette s’aventura un peu plus et resta prostrée lorsque devant ses yeux ébaubis apparut une silhouette…NUE!!

Embarrassée par la situation, elle voulut partir des lieux sans déranger celui qui séchait au soleil mais une racine sortant malencontreusement du sol et des pas fébriles et maladroits la firent chanceler et s’affaler au sol, nez enfoui dans la mousse, ses champignons volant tels de gros papillons……


NOM D'UN BUC SANS CORNE!!!!
Durandal
Léthargique comme un lézard, le normand décuve.

Ses pensées filent, les arbres bruissent. Le bruit proche de l'humus foulé est inaudible. Le chant sourd de la rivière le couvre. Pourtant, Durandal sent une présence.

Il entrouvre les yeux. Sur le sol, une ombre. Féminine. Elle reste immobile un instant. Puis s'en va.

Émotion physique. Afflux sanguin. Fou l'impression que ça fait de se sentir épié.

Soudain, un cri. La paix de la forêt est violée.


- NOM D'UN BOUC SANS CORNE !

Une pensée unique. Sans corne ? Comment ça sans corne, le bouc ?!

Durandal, blessé dans sa virilité juvénile, se redresse avec vivacité.

Il s'apprête à descendre du rocher. C'est qu'il veut demander à la jouvencelle des explications, le jouvenceau.

Mais, même de dos, étalée par terre avec la grâce d'une tortue à l'envers, il la reconnaît brusquement.

Estrellana.

En taverne, il n'avait pas remarqué ses jambes. Inclinaison de tête. Puis hochement et sourire appréciateurs.

En quelques bonds agiles, il est rhabillé, et aux côtés de la blonde.


- Bah alors, t'as toujours pas décuvé ?

Voix moqueuse. Sourire sardonique, regard malicieux.

Goguenard mais galant, Durandal aide sa compagne de fin de soirée à se relever. Les champignons sont aussi réunis.

Mais pas stockés. Sa tunique en panier de fortune ? Ça aurait l'avantage de prouver que le bouc était bien corné.

M'enfin. C'est quand même indécent. Et on sait pas qui épie, derrière les arbres.
Adelina18
Il était tôt ce matin là quand la petite Adelina sortit de chez elle. Le brouillard n'était pas encore complètement dissipé et la rosée donnait l'impression de milliers de diamants disséminés partout dans les champs. Elle avançait d'un pas tranquille en direction de la forêt, laissant par moment pendre ses bras à ses côtés pour caresser les herbes hautes au bord du chemin.

Arrivée sous le couvert des arbres tout devint d'un coup plus silencieux, comme si elle venait de pénétrer dans un autre monde. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre était les gazouillis des oiseaux, de temps en temps un goutte d'eau et tombait de feuille en feuille et au loin le son d'une rivière. Attirée comme les abeilles le sont par le miel elle se laissa guider par cette mélodie chantante.

La trouver ne fut pas difficile et elle s'en approcha prudemment. Accroupie au bord elle se pencha et trempa sa main dans l'eau. Elle hausse un sourcil, étonnée de la trouver encore si chaude malgré la saison. Quelle meilleure occasion de faire trempette dans ce cas? Elle ôta ses bas et ses bottes et s'avança jusqu'à avoir de l'eau à mi-mollets. Décidément l'eau était vraiment bonne! Elle revint brièvement sur la rive et y laissa son écharpe, pliée et insérée dans ses bottes pour ne pas la salir. Elle peina un peu plus à délasser son bustier mais au bout d'un bref instant il rejoint le tas de vêtements au bord de l'eau. Tas de vêtements qu'elle dissimula sous un buisson. C'est que ces vêtement représentait absolument tout ce qu'elle avait.

Uniquement vêtue d'une vieille chemise elle retourna dans l'eau, jusqu'à la taille cette fois. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par les bruits de la forêt et la force du courant. Petit à petit elle se laisse glisser plus profondément dans l'eau. Elle ne s'arrêta que lorsque le niveau de l'eau attint sa gorge.

Alors que tout allait pour le mieux des vagues de souvenirs l'assaillirent.
Une porte ouverte... de la lumière à l'intérieur... son père travaillant sur un "bateau-boule"...

Elle avait maintenant les yeux grands ouverts et sa respiration était rapide et saccadée.

Son père ivre... la bateau qui coule et son père qui ne revient pas... une fillette seule au bord de la falaise... une envie de sauter.

C'est précipitamment qu'elle voulut se jeter hors de l'eau mais les pierres étaient glissantes et elle tomba plusieurs fois, s'égratignant pieds et mains au passage. De l'eau rentra dans sa bouche alors qu'elle voulait crier. Péniblement elle parvint à sortir la tête et à prendre une grosse respiration. Par deux fois encore elle se retrouva complètement immergée avant de réussir à sortir pour de bon. Couchée sur l'humus elle cracha l'eau qu'elle avait encore en bouche et s'éloigna sans se relever. Elle s'adossa à une pierre non loin de là et ramena ses jambes contre elle. Elle y enfouit son visage alors que les larmes perlèrent à ses yeux. Son dos se soulevait au rythme des sanglots qui la parcourait.

C'est en larmes et complètement trempée qu'elle resta seule dans la forêt...
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