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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Guy_de_dampierre
Après avoir profité du spectacle de quelques passes ayant suivi la sienne, Guy, un verre d'eau à la main, se reposait assis devant sa tente, profitant de cet inattendu soleil d'automne. Le temps que l'on prenait pour enlever puis remettre une armure l'avait dissuadé de se débarasser de sa carapace de métal malgré la douceur des températures, bien au delà des normales saisonnières.

Alors qu'il trempait encore ses lèvres dans le liquide aqueux en attendant la fin du tour éliminatoire, il entendit le son des trompettes annoncer le deuxième tour. Il envoya un de ses valets aux nouvelles. Qui serait son prochain adversaire?


- Aimelin d'Etampes sur Marne, mon seigneur.

Répondit le domestique.

Le maître ne répondit que d'un signe de tête alors qu'on rajustait son armure en resserant quelques sangles. Il ne connaissait pas son concurrent, mais cela n'avait que peu d'importance.
Caerellyn
Elle était arrivée bien avant le début des joutes, avait demandé à ses aides de monter sa tente à laquelle flottait fièrement son étendard. Elle observait.

Première fois qu'elle assistait à des joutes, pourtant, elle s'entrainait régulièrement avec ses amis en son château de Caumont.
Mis ici elle allait affronter des chevaliers aguerris, elle était impatiente.

lle portait une lourde hérédité en ce sens, même si elle n'avait été qu'adoptée, elle baignait depuis son plus jeune âge dans les récits de son grand-père et pères, fiers et imbattables jouteurs. Elle leur devait de leur faire honneur.

Première joute contre le chevalier au Pavot qu'elle ne connaissait.

Aidée par Guillaume, elle enfourcha son puissant destrier. Penchée sur sa crinière, elle lui murmura quelques mots d'encouragement.
Elle tapota sa croupe doucement, ses gants de fer risquait de le blesser.

Son adversaire se présenta face à elle, elle le salua d'un léger signe de tête, abaissa son heaume..

Les sabots martelaient le sol, elle n'entendait plus que cela mais se gardait bien de quitter son adversaire des yeux.

Il chut. Elle avait gagné. Elle fit retourner son équin pour vérifier que rien de mal ne lui était arrivé. Rassurée, elle rejoignit sa tente, mais refusa que l'on la dévêtit.

Elle rejoignit sa couche où on l'aida à s'installer au mieux, mais Dieu, les ferrailles de son armures lui blessaient le corps. Tel un insecte lourd, elle ne put se redresser et appela, courroucée, à l'aide.

Elle manda chercher le nom de son second adversaire.

Citation:

Caerellyn affronte Actarius


Elle sourit, pensive, presque le même nom ! Elle l'avait beaucoup admiré, son altesse Armoria ne la contredirait pas.

Si cet Actarius valait ...l'autre, elle allait avoir du fil à retordre.
_________________
Aigle_blanc
Titouan rapporta le cheval gagné aux joutes par sa mère au campement Orléanais.

Recroisant Léana, il lui demanda :


Bonjour Léana, je rapporte le cheval gagné aux joutes par ma mère à son adversaire, tu voudrais d'en occuper ?

Je te crois beaucoup plus apte à le faire que moi.


Dit-il en lui offrant le bridon.

Puis il entendit l'annonce du prochain adversaire de sa mère :

Un vieux crouton. Sa mère n'en fera qu'un bouchée pensa-t-il.
Ingeburge
[En tribunes, premier tour]


Et que souhaitait-elle, au fond, la duchesse d'Auxerre? Beaucoup de choses, et toutes plus contradictoires les unes que les autres. Ainsi, elle se refroidissait à demeurer ainsi en tribunes et elle aurait préféré être près d'un âtre où aurait rougeoyé un feu vigoureux alors qu'elle appréciait peu d'avoir trop chaud qu'elle était frileuse. Elle aspirait au calme et au repos et goûtait davantage les réunions intimes, avec ses proches, mais c'était tout Auxerre, ou presque, qu'elle avait sorti du domaine pour aller se montrer dans le lieu le plus couru en cette période de l'année. Elle était prise d'une fringale soudaine, manifestation tangible de son trouble et de son anxiété alors que la même inquiétude l'empêcherait, elle ne le savait que trop, d'avaler quoi que ce soit. Et maintenant, elle sentait ce regard ambré, redouté et désiré, errer sur elle, elle entendait ces mots convenus qui lui étaient entièrement adressés, elle craignait de trembler face à cette question qui lui était exclusivement destinée. Alors, voulait-elle que le vicomte du Tournel prît place parmi elles et perturbât ainsi un équilibre bien précaire? Non, assurément non, n'avait-elle d'ailleurs pas monté une muraille de charmantes compagnes tout autour d'elle en prévision de cette possibilité, muraille renforcée en urgence quand la possibilité s'était muée en certitude? Non, clairement, elle ne le voulait pas.
— Je vous en prie, faites donc Votre Seigneurie. Comment refuser à l'un des défenseurs du Royaume pareille requête?

Sa voix s'était élevée, plate, désespérément plate, aussi linéaire et neutre que celle du Languedocien était chantante; elle avait cessé de le regarder, histoire de donner le change à tous les autres si son ton morne n'avait pas suffi et à elle, aussi. Accompagnant ces quelques mots d'un mouvement instinctif sur le côté, elle se rapprocha d'Ellesya et ce faisant, créa un espace entre elle-même et Akane, offrant au Phoenix la place ainsi sollicitée. Elle s'exécuta sans réfléchir, son cœur devançant son esprit et son audace, durant deux secondes, la mortifia; il était trop tard pour réprimer cet élan et il aurait été curieux de revenir dessus. Le vicomte du Tournel serait ainsi coincé entre la duchesse de Cany et la duchesse d'Auxerre, celle-ci s'établissant à plus grande proximité d sa filleule dont elle savait pouvoir supporter l'immédiat voisinage sans en concevoir de gêne.

Deux secondes, car sur la lice, le seigneur d'Irancy, son vassal, venait de jeter au sol Arnaut de Malemort; les armoiries incorrectes de celui-ci étaient aisément reconnaissables. Le mouvement du bras du Malhuys avait été fluide et puissant mais assez précis pour que sa lance touchât la targe du Limousin et s'y fracassât en mille morceaux.

— Voilà ce rustre de Malemort payé de retour et sans que je le commande. Figurez-vous qu'il a osé me traiter en camérière, à Limoges.
Les propos ne furent adressés à personne en particulier, ils n'étaient que leurre et le souvenir de l'outrage et la vengeance qui venait d'être consommée la maintenaient à flot.
— Bon travail Aelith-Anna.
La fierté qu'elle ressentait pour Auxerre également.

Sans perdre davantage de temps cependant, elle se leva, prenant juste la peine de s'emparer des rubans dans le havresac qu'elle laissa à sa place. Elle ne pourrait pas rester là, elle le sentait, elle ne pourrait pas faire semblant et déjà elle sentait une inquiétante chaleur la saisir. Elle ne pourrait pas, elle ne pouvait pas. La hardiesse de sa silencieuse invite à s'asseoir auprès d'elle, cette présence solaire, et ce regard... Le spectacle de son foutu vassal avait constitué un bienvenu subterfuge, à elle maintenant de trouver une autre échappatoire et l'entrée imminente sur le champs-clos du vicomte d'Aubusson lui fournit matière à s'éloigner pour quelques minutes.

Glissant quelques vagues mots d'excuse, elle s'éloigna, aérienne alors que la situation lui pesait et elle descendit les gradins sans les quitter pour se trouver au plus près des barrières. Le Salmo Salar était apparu et sans un mot, elle attacha les morceaux d'étoffe blancs et bleus à la lance qui lui était présentée, s'appliquant à bien les nouer. Manifestement, elle fuyait les yeux de son Imperator, se concentrant sur sa tâche. Qu'avait-il à la dévisager ainsi? Que savait-il? Elle songeait à nouveau à l'échange des deux hommes, quelques minutes plus tôt, y cherchant une réponse là où elle avait forte envie de l'interroger. Mais l'heure n'était pas aux bavardages et lentement, elle se détourna, comme lentement, elle remonta les marches, finissant par regagner sa place. Derrière elle, Namaycush et la vicomtesse des Cars étaient aux prises mais elle ne manqua rien, les deux premières passes ne donnant pas grand chose. Du reste, elle ne voyait plus rien, ses prunelles pâles s'étaient juste fixées sur un point imprécis et à peine remarqua-t-elle ce bras dressé à son intention et ce chiffre esquissé; elle en eût compris la signification qu'elle en eût rougi, seuls Theubald et Namaycush joutaient pour elle, jamais elle n'aurait... non.

Que souhaitait-elle, à la fin, la duchesse d'Auxerre? Elle n'avait pas désiré qu'il s'installât parmi elle, pourtant, elle y avait consenti et alors qu'elle faisait des efforts pour se dominer et ne pas lui hurler de s'en aller, elle sentait qu'elle était simplement heureuse qu'il fût là. Il y avait si longtemps... Vite, dire quelque chose, pour se persuader que tout n'était pas irréel, qu'il était vraiment présent, là, tout proche et que ce n'était pas qu'une chimère, comme les mots chuchotés au Mans ou comme la lettre reçue une semaine plus tôt. Vite, s'exprimer, pour le retenir, un peu, avant qu'il la laisse, encore.

— Je me rends compte que je ne vous ai jamais remercié pour le collier... celui du Lys.
Les trois derniers mots s'étaient précipités sur ses lèvres et elle se tut, gênée. C'était le second, et pour le premier, à vrai dire, elle n'avait rien dit non plus même si elle le portait, ce jour. Que déclarer, au fond? Rien de tout cela n'était correct et douloureusement, elle ajouta, consciente, à nouveau, de cette erreur :
— Vous n'auriez pas dû.
Et ce n'était pas seulement la distinction reçue qui était ainsi visée.
_________________
Just Leave Me The Hell Alone
ellesya
~ Tribunes : premier tour ~

Le premier tour avait tardé à débuter. L'inaction pesait lentement mais sûrement sur l'humeur d'Amboise.
Les allées et venues accentuaient son sentiment d'isolement parmi toutes ces personnes apparemment aimables mais dont elle ignorait tout du monde et des liens. Tant de choses se jouaient entre ces acteurs, dont elle ne percevait que de vagues frémissements, sans en saisir les tenants et aboutissants.

Il ne lui restait alors que la politesse et la patience. A Aelith, elle adressa un sourire sans manière lorsque cette dernière et sa marraine procédèrent aux présentations. D'une voix posée, la jeune duchesse avait répondu d'un « enchantée » convenu qui l'affligea elle-même. Mais que dire d'autre ?

Son attention se tourna alors vers la lice pour enfin profiter d'un spectacle plus simple à appréhender même si il n'était pas toujours exempt de subtilité. Sans sa navrure au flanc, elle aurait rejoint le champ clos avec ses cousins. Mais la guerre en avait décidé autrement et elle avait rallié la damerie spectatrice.

Si elle observait avec intérêt les passes d'armes de tous, son regard clair brillait de plus de concentration lorsque des connaissances ou proches entraient en lice.
C'est ainsi qu'elle assista à la qualification de Flex, au long duel victorieux de Llyr. Vint le tour de Sepa von Strass qu'elle ne connaissait guère plus que ne le permettait le conseil de la noblesse de Touraine. D'autres noms encore, appelant quelques réminiscences évanescentes.

Elle en était là de son observation des combats ritualisés lorsqu'elle releva le nez vers un nouvel arrivant. Pour une fois, sans jupons. N'était-ce pas l'un des hommes qu'elle avait aperçu un peu plus tôt tout en devisant avec Ingeburge ?
« Dames. Enchanté... Actarius d'Euphor... » Le reste ne lui était pas destiné. Aussi attendit-elle.
Akane présenta sa soeur. Ingeburge invita Actarius à prendre place. Elle-même se reporta un peu plus sur le côté pour dégager suffisamment de place pour son marraine qui s'était rapproché d'elle. Ce faisant, elle lui adressa un léger sourire cordial qui s'estompa à ses propos sur Arnaut de Malemort. Ce dernier était son cousin, lien de parenté théorique car nul lien n'existait entre eux. Il avait beau être le fils de la bâtarde Arduilet, elle n'éprouvait qu'une léger curiosité à son égard. Et une pointe de déception lorsqu'il perdit contre le vassal d'Auxerre.

La répartie née des propos d'Ingeburge ne passa toutefois pas ses lèvres puisque la Prinzessin se leva. Ce n'était que partie remise. Elle avait beau être gentille, elle ne pourrait le ravaler cette fois.
L'espace vide entre le Pair et elle lui donna l'occasion de se présenter enfin.


Je suis ravie, votre Seigneurie, de pouvoir mettre un visage sur votre nom. Quant à moi, je me nomme Ellesya de la Louveterie Arduilet, filleule de la Duchesse d'Auxerre.

Déjà Inge revenait en leur cercle, noyau et coeur de celui-ci. Et l'intérêt de la jeune femme retourna vers le champ clos. L'un de ses cousins était éliminé par la vicomtesse de Renaix. Gui de Dampierre pris l'avantage contre sa vassale et amie. Ne restait plus qu'un représentant de sa Maison... qui au bout de 4 lances emporta sa qualification pour le plus grand soulagement d'Amboise.
Rassérénée et joyeuse, sa flamme se ranima. Et ce fut plus détendue qu'elle apprécia les passes d'armes suivantes. Ainsi Pierre Louis était qualifié. De même que Rhiana. Par contre, Pierre ne serait pas du prochain tour. Et pour finir, Guillaume de Jeneffe, qu'elle devait encore aller saluer mais dont elle s'était enquit des couleurs pour ne pas manquer sa prestation. On le disait d'un grand âge, ce qui n'avait pas empêché une lance précise et efficace.

N'ayant pas remarqué que la Duchesse d'Auxerre s'était adressé à Actarius, elle dit à celle-ci sur un ton à la légèreté feinte.


Vous parliez de rustres tout à l'heure ? J'ai souvenir de propos plus insultants qui me furent tenus en votre demeure et qui, eux, ne furent jamais payé en retour.

Un léger sourire aux lèvres, elle la regarda un instant. Puis, remarquant le signe de Marine, elle y répondit avec joie. En cet instant, elle en eut mal au coeur de ne pouvoir étreindre la gamine et s'y réchauffer l'âme.
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Lexhor
Après les palabres et les beaux mots, il était temps d'entrer en lice pour le duc d'Alluyes qui s'était bien trop déconcentré. Mais il avait au moins fait grand plaisir à son écuyer qui avait pu voir de près de belles et grandes dames...
Il dirigea son fier destrier vers le bout de lice qu'il devait occuper et lança à son écuyer.


Etienne, rends toi au bout opposé afin de me donner une autre lance si besoin.

Un signe de tête et il remet son heaume, se positionne, salut adversaire et juge diseur, avant d'attendre le signal.
Lorsque celui-ci se fit entendre, il éperonna Arod qui bondit en avant. Lexhor secoua légèrement la t^te pour se reconcentrer et sortir de sa tête la conversation qu'il venait d'avoir et qu'il avait encore à l'esprit. Les deux cavaliers se rapprochaient rapidement l'un de l'autre.
Lexhor abaissa sa lance et ajusta l'écu adverse, toucha et brisa sa lance.
Il secoua alors la tête, irrité, jeta sa lance de colère, arrivé en bout de lice et attrapa celle que lui tendait La Hire.


Bordel!

Le duc n'était pas content. Il avait touché et brisé, mais, selon lui, c'était un mauvais augure. Il avait l'habitude de très mal entamer ses duels en perdant la première, voire la seconde lance avant de finir par l'emporter.
Généralement, si'il brisait sa lance à la première lance, son adversaire chutait. Autrement, il ne parvenait que rarement à terminer vainqueur.
Aussi, briser sa lance sans faire choir son adversaire était pour lui synonyme de défaite.
Et l'avenir lui donna raison, après une seconde lance nulle, il tomba à la troisième. Coïncidence ou pas, le tournois se terminait là pour lui.
Il se releva, salua son adversaire et attrapa les rennes de son cheval qu'il donna à Etienne lorsque celui-ci arriva à sa hauteur.
Il retira son heaume et lui confia également.


Etienne, fais, démonter la tente et ranger le matériel. Nous partons. Le Lavardin c'est surfait.

Direction sa tente, pour se déséquiper et retrouver une tenue plus confortable avant de repartir. Perdre, il pouvait le supporter, mais au premier tour, sûrement pas!
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Kalwynn
S'il était un soldat maintenant confirmé, Kal découvrait autant son rôle d'écuyer que les coulisses de la joute. Il avait certes participé, en une occasion, à une mélée... mais c'était une souvenir confus, qui datait d'une bonne dizaine d'année. Il pouvait encore être qualifié à l'époque de jeune homme, et s'était battu sous un heaume et des couleurs qui n'étaient pas les siens... Un truchement dont la naiveté le surprenait aujourd'hui... mais qui au bout du compte s'était révélé payant.

Tant que sa tâche s'était limitée à escorter sur les routes dames Kalimalice et Joshin, à monter puis plier le campement, à bouchonner les chevaux, à diriger les quelques pages qui se trouvaient à leur service... tout allait bien.

Mais une fois plongé dans l'atmsophère bouillante des joutes, il s'agissait d'être toujours disponible pour Kalimalice d'Austrasie, tout en restant à sa place. Idéalement, de devancer ses demandes. Toujours un coup d'avance. Pas évident car le Giennois étant un homme solitaire, habitué à ne veiller que sur lui-même. Son expérience sous les couleurs de l'Ost l'avait néanmoins aiguisé chez lui l'attention à porter à ses frères d'armes.

Il avait donc carapaçonné la monture, serrant à plusieurs reprises la selle... c'était un bel animal, massif et affuté. Mais Kal voulait que sa jouteuse soit la mieux arrimée possible au cheval, stable et à l'aise.
Avec l'aide de Joshin, il boucla Kalimalice dans l'armure de joute, plus lourde et moins articulée que celle que l'on portait à la guerre.

On leur apprit entre temps que leur championne allait courir dans un premier temps contre une tête connue, Bourguignon. Il y avait davantage d'hommes parmi les jouteurs, aussi l'on pouvait s'attendre que Kalimalice rendrait plusieurs centimètres et dizaines de livres à ses opposants. D'où l'importance de frapper fort, sec et précisément.

Une fois perchée sur l'animal et arrivée près de la lice, sa marraine avait fière allure. Avant le premier assaut, Kalwynn lui tendit la lance bicolore.
Il fit l'économie d'un mot d'encouragement, se contentant d'un signe de tête. Il demeura à sa place, le long des barrières, attendant la première passe.

Regardant autour de lui, il put constater qu'il tranchait avec les autres écuyers... ces-derniers étaient souvent de beaux et fins jeunes gens et jeunes filles.
Reportant son attention sur l'air sablée, il croisa discrètement les doigts alors que les deux cavaliers prenaient le départ...


Citation:
Bourguignon contre Kalimalice
Lance 1 : Bourguignon touche - Kalimalice rate
    Bourguignon brise sa lance
    Kalimalice tombe de selle
    Kalimalice Aucune blessure


Kal serra les dents en voyant la lance de la d'Austrasie glisser sur le plastron de son adversaire, alors que celui-ci touchait de face, rompant son arme.
Kalimalice fut désarçonnée, effectuant une curieuse voltige avant d'heurter assez lourdement le sol...

Plus vivement que l'on aurait pu l'en croire capable, l'écuyer borgne sauta par dessus la barrière et courut rejoindre sa marraine. Il fut soulagée de voir celle-ci se relever, épousseter nonchalamment sa cuirasse puis, effaçant sa visière de heaume, saluer tout de même l'assistance.

Belle joueuse, flamboyante. Elle était fidèle à elle-même.

Kal récupéra au passage la lance tombée à terre, et saisit la bride du cheval qui, docile, attendait non loin. Il se mit à la hauteur de Kalimalice, qui regagnait la sortie de l'aire de joute, attendant ses commentaires et instructions.
Llyr


Sonnez trompettes
Fusez drapeaux
Voici venu le moment tant attendu des résultats et de combats !

Tournoi : Lavardin - 1459 - 16ème de finale

Citation:
Flex affronte Karl06
Lance 1 : Flex touche - Karl06 touche
  • Flex brise sa lance
  • Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Karl06 reste en selle
  • Flex Blessure légère : Bras
Karl06 est vainqueur


Citation:
Llyr affronte Fabien74
Lance 1 : Llyr touche - Fabien74 touche
  • Llyr brise sa lance
  • Fabien74 brise sa lance
  • Llyr tombe de selle
  • Fabien74 tombe de selle
  • Llyr Blessure légère : Poitrine
  • Fabien74 Aucune blessure


DUEL A L EPEE
  • Llyr touche Fabien74
  • Fabien74 Aucune blessure
  • Llyr touche Fabien74
  • Fabien74 abandonne par blessure grave : Bras

Llyr est vainqueur par abandon


Citation:
Linoa affronte Silec
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Linoa touche - Silec touche
  • Linoa brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Silec brise sa lance
  • Linoa tombe de selle
  • Linoa Aucune blessure
  • Silec Aucune blessure


DUEL A L EPEE
  • Linoa touche Silec
  • Silec Aucune blessure
  • Silec toucheLinoa
  • Linoa Blessure légère : Rein
  • Linoa touche Silec
  • Silec Aucune blessure
  • Silec touche Linoa
  • Linoa Aucune blessure
  • Linoa touche Silec
  • Silec abandonne par blessure grave : Ventre

Linoa est vainqueur par abandon


Citation:
Maccornell affronte Wolfar
Lance 1 : Maccornell touche - Wolfar rate
  • Maccornell brise sa lance
  • Wolfar tombe de selle
  • Wolfar Aucune blessure

Maccornell est vainqueur


Citation:
Caerellyn affronte Actarius
Lance 1 : Alors que Caerellyn attend patiemment son adversaire le Juge diseur est interpellé par un servant au couleur du Lavardin.
Le Juge leve un drapeau. Il n'y aura pas de duel.
Caerellyn est vainqueur


Citation:
Athena affronte Bourguignon
Lance 1 : Athena touche - Bourguignon rate
  • Athena brise sa lance
  • Bourguignon reste en selle


Lance 2 : Athena touche - Bourguignon touche
  • Athena brise sa lance
  • Bourguignon brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Bourguignon reste en selle
  • Athena Aucune blessure

Bourguignon est vainqueur


Citation:
Elisabeth_stilton affronte Sakurahime
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Elisabeth_stilton rate - Sakurahime touche
  • Sakurahime brise sa lance
  • Elisabeth_stilton tombe de selle
  • Elisabeth_stilton Blessure légère : Ventre

Sakurahime est vainqueur


Citation:
Malycia affronte Cuche
Lance 1 : Malycia rate - Cuche touche
  • Cuche brise sa lance
  • Malycia tombe de selle
  • Malycia Aucune blessure

Cuche est vainqueur


Citation:
Aimelin affronte Guy_de_dampierre
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Aimelin rate - Guy_de_dampierre touche
  • Guy_de_dampierre brise sa lance
  • Aimelin tombe de selle
  • Aimelin Aucune blessure

Guy_de_dampierre est vainqueur


Citation:
Neyco affronte Jazon
Lance 1 : Neyco touche - Jazon rate
  • Neyco brise sa lance
    Jazon tombe de selle
    Jazon Aucune blessure

Neyco est vainqueur


Citation:
Maelia... affronte Theudbald
Lance 1 : Maelia... rate - Theudbald touche
  • Theudbald brise sa lance
    Maelia... reste en selle

Lance 2 : Aucun jouteur ne touche
Lance 3 : Maelia... touche - Theudbald rate
  • Maelia... ne brise pas sa lance
  • Theudbald tombe de selle
  • Theudbald Blessure légère : bras

Maelia... est vainqueur


Citation:
pierre_louis affronte Anthoyne
Lance 1 : pierre_louis rate - Anthoyne touche
  • Anthoyne brise sa lance
  • pierre_louis tombe de selle
  • pierre_louis Aucune blessure

Anthoyne est vainqueur


Citation:
Eusaias affronte Xalta
Lance 1 : Eusaias touche - Xalta rate
  • Eusaias brise sa lance
  • Xalta tombe de selle
  • Xalta Aucune blessure

Eusaias est vainqueur


Citation:
Rhiana affronte Aldraien
Lance 1 : Rhiana rate - Aldraien touche
  • Aldraien brise sa lance
  • Rhiana tombe de selle
  • Rhiana Aucune blessure

Aldraien est vainqueur


Citation:
Calyce affronte Namaycush
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Aucun jouteur ne touche
Lance 3 : Calyce touche - Namaycush rate
  • Calyce ne brise pas sa lance
  • Namaycush tombe de selle
  • Namaycush Aucune blessure

Calyce est vainqueur


Citation:
Guillaume_de_jeneffe affronte Althiof
Lance 1 : Guillaume_de_jeneffe touche - Althiof rate
  • Guillaume_de_jeneffe brise sa lance
  • Althiof reste en selle

Lance 2 : Guillaume_de_jeneffe rate - Althiof touche
  • Althiof brise sa lance
  • Guillaume_de_jeneffe reste en selle

Lance 3 : Guillaume_de_jeneffe touche - Althiof touche
  • Guillaume_de_jeneffe ne brise pas sa lance
  • Althiof brise sa lance
  • Guillaume_de_jeneffe reste en selle
  • Althiof tombe de selle
  • Althiof Aucune blessure

Guillaume_de_jeneffe est vainqueur

_________________































Aigle_blanc
Titouan, à la chute de sa mère, se précipita :

!!!!!!MAMAN!!!!!!!

À peine retrouvée qu'il avait peur pour elle, peut-être devrait-il ne plus la quitter ?

Où alors laisser son époux s'occuper d'elle ?

Timoré, il demanda à sa mère :

Ça va ?
Eusaias
Le premier tour des joutes du Lavardin avait été une bonne chose pour le Bourguignon. Il avait déjà battu la jeune femme et partait donc plus serein pour débuter. Alors que le destrier s’élança en lice, le balbuzard ajusta sa lance et fit mouche.

Le bruit de la ferraille qui tombe au sol l’informa qu’il venait de gagner en une lance. Un sourire s’afficha sous son casque alors qu’il alla aider son adversaire à se relever.

Point de moquerie pour elle.

Rentré dans son camp, il confia à Sulpice un onguent afin qu’il le porte à la duchesse du Charolais.


Dis lui que j’avais fait exprès de l’amener pour elle, mais que je regrette de ne pas avoir eu le temps de rembourrer son fessier. A ton retour, va saluer ma vassale pour sa victoire.

Le second tour fut identique, une dame, une lance, une chute pour la dame, mais cette fois le Balbuzard ricanait telle une hyène sous son casque. Alors qu’il lui tendait le reste de sa lance pour la relever il osa un :

Je pourrai vous faire venir quelques drapiers de Flandre afin qu’ils vous montrent tâche plus convenable pour les dames. Après tout la broderie n’est pas chose infamante !

Nouveau rire de hyène sous son casque.
_________________
Guy_de_dampierre
L'armure bien resanglée, le Flamand remonta en selle et se fit tendre son heaume avant de rejoindre la lice pour attendre son tour. Observant les premiers jouteurs, il commenta les passe dans sa tête, mais son visage traduisait ce qui lui traversait la pensée. Ainsi, se crispait-il à la chute d'un jouteur ou les zigomatiques entraient en action à la vue d'une passe spéctaculaire.

Cette fois, le fortune souria moins à la Vicomtesse de Renaix. Heureusement pour elle, rien de bien grave.

Lorsque vint son tour, le visage du jeune homme se ferma et son esprit fit entièrement place à la concentration. Avant tout, il inclina le chef et ouvrit sa visière pour saluer son adversaire. Une fois de son côté de la barrière de lice, il rabaissa la visière et se fit tendre une lance, toujours bandée de rouge, d'or et de vert.

Le silence se fit dans la tête de Guy, il regarda droit devant lui, en direction de son concurrent, Aimelin. Au signal du juge, il élança sa monture et baissa sa lance. Sentant une légère dérive du cheval, il essaya de corriger la direction de sa lance, mais pas assez. Quand les deux jouteurs se croisèrent, rien ne se passa. C'était raté. Une nouvelle passe serait nécessaire. L'homme grogna un peu, c'était la deuxième passe blanche qu'il faisait aujourd'hui et cela l'agaça légèrement.

Ainsi, il se remit en place pour la deuxième passe, ne changeant même pas de lance. A nouveau, il s'élança en se concentrant bien sur l'écu d'Aimelin. En un instant, il sentit le choc dans son bras droit, il avait touché, et le bruit sinistre du bois se brisant sur le métal se fit entendre. N'ayant rien senti contre son propre écu, il sut instantanément que c'est sa lance quis'était brisée. S'arrêtant, puis se retournant, il vit Aimelin à terre. C'était terminé. Il avait gagné.

C'est doublement soulagé qu'il vit les valets aller relever le Seigneur d'Etampes sur Marne qui ne semblait pas beaucoup souffrir de sa chute. Se dirigeant vers le malheureux jouteur, il se débarassa de son heaume et s'inclina poliment.


Merci Messire pour cette joute. Navré de cette malheureuse perte d'équilibre.
Aimelin
Citation:
Aimelin affronte Guy_de_dampierre
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Aimelin rate - Guy_de_dampierre touche
  • Guy_de_dampierre brise sa lance
  • Aimelin tombe de selle
  • Aimelin Aucune blessure

Guy_de_dampierre est vainqueur



Un ruban... les joutes contre sa blonde chieuse lui revinrent en mémoire et il sourit sous son bacinet. Ha fidèle bacinet, toujours là fidèle au poste, témoin de victoire et de chutes mais témoins de galops qui délectaient autant le cavalier que la monture.

Un regard vers Angélyque. Il avait promis de jouter pour Dotch et puisque l'occasion se présentait pour elle aussi. Mais bon fallait avouer que depuis quelques joutes c'était pas la grande forme pour l'ébouriffé et l'approche plus ou moins lointaine du trophée Minerve ne faisait qu'accroitre son anxiété. C'est donc soucieux qu'il se mit en place à l'appel de son nom, un ruban supplémentaire attaché à sa lance. Ben oui, fallait toujours contenter les belles dames. Et s'il perdait, il pourrait toujours dire qu'Altaïr boittait ou avait attrapé des fourmis dans ses jambes à force d'attendre... il fallait toujours trouver une excuse.

Première passe et grand vide... grand vide des jours où l'on se sent seul. Hahemmm ....


"Solitude c'est un mot, ça d'vient vite une habitude
Solitude, habitude, certitude, lassitude
Y a plein de mots comme ça"
*

Regard vers les tribunes et grimace sous son casque. Jouter pour deux jolies femmes et leur offrir un vide... c'était bien de l'ébouriffé tout craché ça. Sa blondinette devait sourire et il se reconcentra. Un bouclier, petit c'est vrai.... une cible, une lance... c'était quand même pas difficile nom d'une none !

Petite pression des talons et l'étalon talonné s'élança à bride abattue. A croire que le vide était son ami aujourd'hui car non content de sentir le choc de la lance adverse il se sentit perdre l'équilibre. Et se pencher en avant n'y fit rien et il chut... mais oui de façon élégante, non sans ronchonner
...grmmblll !

Regard vers son adversaire qui venait le saluer. Pas de quoi et moi aussi suis navré... pensait il en s'époussetant et regardant Altaïr qui venait lui donner quelques coups de tête. Un salut poli de la tête à l'homme et il récupéra le ruban au bout de sa lance avant d'attraper son étalon par le licol.

j'suis sûr que t'avais des fourmis dans les jambes... ou alors tu boitais.. c'est ça hein tu boitais.





* Capdevielle -Solitude
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Alienor_vastel
[Dans les tribunes - 16ème de finale]


Bien installée dans les tribunes, pour la seconde fois, la blondinette grignotait les grains de la grappe de raisin qu'elle avait apportée avec elle, attendant le passage qui l'intéressait plus particulièrement.
Le premier tour avait été partagé en ce qui concernait les résultats des vassaux de la Duchesse de Saint-Florentin que l'adolescente accompagnait à ces joutes. Célénya avait perdu, mais Aimelin avait quant à lui remporté son face à face. Déclenchant un sourire amusé chez la petite blonde à ce qui s'était ensuivi, la remise d'un ruban par son adversaire. Aliénor n'avait pu s'empêcher de songer, amusée, que cela devenait vraiment une habitude qu'il récupère un morceau d'étoffe lorsqu'il joutait, encore que celui-ci semblait plus... facile... à accrocher à une lance.

Pervenches qui suivent les duels de ces seizièmes de finale, donc, curieuses et attentives. Elle ne connaissait personne de ceux qui se présentait en lice et se contentait de profiter du spectacle offert par les jouteurs, sans faire de commentaires.
Enfin ce fut le tour d'Aimelin. Grappe de raisin posée sur les genoux et observation vigilante.
Un rire retenu au premier passage, aucune touche. Décidément là aussi ça allait devenir une habitude, que lui dirait-il cette fois, que c'était un tour d'observation, qu'il avait le soleil dans les yeux ?
Second passage, et une petite moue au bruit de la lance se brisant sur l'écu du jeune seigneur, les yeux qui se ferment lorsqu'elle le voit tomber. Avant de se rouvrir et de constater, soulagée, qu'il a chu sans dommages. Avec élégance certes, mais sans dommages.

Un petit sourire amusé s'afficha sur ses lèvres, imaginant sans peine les excuses qu'il devait être en train de se chercher pour expliquer qu'il se soit retrouvé à terre. Parce qu'est-ce qu'il pouvait être de mauvaise foi quand il s'y mettait, au moins autant qu'elle, et ça n'était pas peu dire !
Aliénor récupéra la grappe de fruits et se leva, se dirigeant hors les tribunes vers l'entrée de la lice pour rejoindre le jeune seigneur afin de regagner avec lui au campement. Campement qui ne tarderait pas à être démonté puisque pour eux, les joutes s'arrêtaient là.
Cherchant dans sa cervelle blonde les mots qu'elle allait lui dire. D'abord ça lui avait fait un entraînement en vue du trophée Minerve dont il était le représentant pour la Champagne. Entraînement limité certes, mais existant néanmoins. Et puis il avait été plus loin dans la compétition que la moitié des inscrits. Et peut-être lui proposerait-elle un massage pour se remettre de sa chute. Peut-être...

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Leana.
Une fois Valeria prête, Léana la conduisit vers la lice, en avance car elle voulait voir les autres duels. Cela faisait partie de son plaisir de regarder ces fiers, parfois trop, combattants se défier. Réellement, elle voulait voir Lexhor jouter sans elle.

3 Lances... 3 lances et il chute... Pourtant, il avait plutôt pas mal commencé... Mais quelque chose n'allait pas... Elle l'avait senti tendu... trop d'ailleurs... Elle ne put que le regarder quitter la lice... Ce n'était plus son rôle de le suivre... La jeune femme pensa au pauvre écuyer qui allait subir la colère du Duc...

D'autres duels se déroulèrent pendant lesquels elle observa chacun des combattants en reconnaissant certains et découvrant de nouveaux. Elle reconnut le seigneur d'Etampes qu'elle avait trouvé bien triste mais qui semblait mieux se porter cette fois-ci.

Et puis vint le tour de sa mère : Allez ! Tu vas y arriver, tu te concentres et tu t'amuses un peu.

Bon peut-être aurai-t-elle du se contenter de la concentration... Oups... Bon on oublie ce duel là et on s'entraine pour les prochaines joutes...

Léana rejoint sa mère et l'aide à rejoindre le camp... C'est pas grave va... La prochaine fois tu iras bien plus loin tu verras. Elle était bien plus douce avec elle qu'elle ne l'avait été avec Lexhor... Un sourire amusé apparut sur son visage.

Quelques longues minutes plus tard, elle vit arriver Titouan tenant victorieusement un cheval par la bride. Le jeune homme lui tendit l'animal afin qu'elle en prenne soin...

C'est gentil Titouan, mais peut-être pourriez-vous aussi veiller sur lui... Votre mère l'a gagné et c'est à vous maintenant de prendre soin de cet animal. Mais je peux vous y aider si vous le souhaitez bien sûr.
Aelith
[Tribunes - Premier tour]

C'est une place de choix qui fut accordée à la Flamboyante Maîtresse Equine par la Prinzessin, bien que celle-ci, peut-être, ne l'avait pas de prime abord entendu ainsi. Outre la vue parfaite qu'elle avait de la lice et donc des jouteurs, Aelith - qui se tenait désormais aux pieds de la Froide -, bien qu'elle ne put prendre part aux conversations de par la distance physique comme sociale qui la séparait des autres protagonistes, pouvait à loisir entendre ce qui serait dit. Située un rang en-dessous des quatre Duchesses et du Pair, c'était dans ses oreilles que tomberaient les mots échangés. Si, bien sûr, sa maîtresse ne se mettait pas à murmurer...

C'est pourtant une attention bien peu rigoureuse qu'elle prêta aux discussions, tant elle était absorbée par les joutes qui se déroulaient un peu plus bas. Ce n'était pas tant le fracas des lances que le mouvement des chevaux qui la fascinait, et c'est dans ce spectacle qu'elle s'abîma. Ainsi, elle vit le fichu vassal triompher de son adversaire - tout comme elle entendit les félicitations de la Prinzessin, qu'elle remercia par un signe de tête appuyé que celle-ci n'aurait pu manquer. Ainsi, elle constata également la victoire de l'Imperator de Son Altesse, et ne put qu'intérieurement se réjouir de cette nouvelle victoire pour Auxerre.

Le deuxième tour, en revanche, n'aurait rien d'aussi heureux...

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