Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15   >   >>

[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Cuche
[Campement]

Soif dis-tu...C'est un euphémisme ! Pour ce qui en est du premier tour je crains hélas d'avoir eût un peu de retard et donc de n'avoir pu observer toutes tes qualités, je me rattraperai avec le second n'ai crainte.


Bon, et bien tu auras la chance de te rattraper au second tour alors!
Et cette fois-ci tu pourras même le faire en bonne compagnie puisque Angelyque s'est fait battre. Elle sera certainement dans les gradins ou proche du terrain avec sa palefrenière. Il m'avait d'ailleurs semblé l'apercevoir tout à l'heure...


Arrivés dans la tente, il retira une partie de l'armure afin d'être plus à l'aise dans ses mouvements. Il montra à Alexandre une table où attendaient bouteilles de vin et collations. Machinalement, il attrapa du raisin et s'offrit quelques un de ces fruits avant de se laisser aller dans un des deux sièges.

Il regarda son écuyer fouiller son mantel et en sortir une flasque qui s'avéra être du rhum. C'était permis ça? Pas de contrôle des jouteurs?


Merci mais gardons là pour plus tard, enfin en ce qui me concerne. Je veux avoir tous mes esprits et être bien en forme pour le second tour!

Il sourit et montra son impatience en avalant un peu plus de raisins. Se rappelant ce qu'Alexandre avait confié juste avant, il repris.

Ne t'inquiètes pas mon ami, je comprends ton sentiment... J'espère que tu tiendras jusqu'au bout du tournoi. Enfin, jusqu'où je pourrai aller!
En attendant, fait comme chez toi, si tu as faim ou soif...



De dehors, on entendit des cris.
Des noms étaient scandés, des enfants couraient dans tous les sens, certains chevaux s’excitèrent. Juste après, un petit garçon qui ne devait pas être plus âgé que Marine Blanche passa sa tête dans la tente et annonça l'adversaire de Fulvy pour le seizième de finale.


Pour le prochain tour, le seigneur de Fulvy affrontera Ma...

Il mis son doigt devant sa bouche et son visage devient rouge vif.

Et bien?

Le joinvillois sourit.

J'reviens!

Et quelques instants plus tard...


Malycia!

Et du garçon de disparaitre juste après.
Fulvy se tourna vers Alexandre avec un regard interrogateur.


Jamais entendu parler... tu connais, toi?
_________________
Flex
Si il y avait eu des mauvais perdants du premier tour, le borgne le serait encore beaucoup plus au second. Néanmoins ce fût dans un état de pleine confiance qu'il rejoignait la lice pour son combat, car en toute franchise, après s'être moqué par des jeux de mots de son adversaire, aka Karlo, le pas beau, qui mange du poireau ; et toute ces innombrables boutades qui ne faisaient rire que le jeune dandy, ce dernier ne pouvait que gagner. Haut la main en plus ! Il n'y avait aucune difficulté à remporter en lice contre un inconnu, peut être même mal entrainé. C'était sûr, Enguerrand de la Mirandole passerait le second tour et pourrai alors faire le coq devant sa promise.

« - Abandonne ! je suis aussi bouillant que la verge de Satan.

Lança-t-il par provocation. Mais son parcours s'arrêta là sans qu'il ne puisse rien faire. En effet, Flex chuta de sa scelle d'une manière lamentable, et pire que ça ! il fut blessé au bras. La force de l'impact plus celle de la chute le rendit fou de rage et de douleur. Pire que d'habitude, il jeta au sol son heaume, et se dit à soi même :

Je me casse, le Lavardn ça pue ! »
_________________

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Berenice_de_jeneffe
Mon Père, ce héros

Au moins pour temps : mais pour combien de temps? Par deux fois, si elle avait bien compté, la chance avait sourit à son chevaleresque géniteur. Ou était-ce l'expérience? Aussi. En fait, les deux allaient probablement de paire car si le Chevalier avait acquis beaucoup d'expérience au cours de sa vie, il n'en restait pas moins que celle-ci avait été fort rempli et qu'elle toucherait à sa fin dans quelques années si Dieu le voulait bien. Ce qui voulait dire que face à des jouteurs moins marqués par le Destin, il ne pouvait avoir eu que de la chance. Mais c'était là un détail qui ne traumatisait pas la poupée rousse. Son Père avait gagné par deux fois, cela suffisait amplement à combler son jeune ego, d'autant plus que le Flamand portait les couleurs de sa fille. Situation étonnante s'il en est, mais cela avait bien peu d'importance, d'autant qu'avec un peu de chance, ces festivités les verraient se rapprocher de nouveau.

Elle l'avait envié de s'amuser ainsi, mais ne sachant pas jouter, elle aurait été bien sotte que de s'inscrire. Quoique la sottise était une activité agréable à laquelle la jeune fille s'adonnait avec plaisir et autant que faire se peut. Mais quand elle le voulait, elle acceptait volontiers sa jeunesse et son inexpérience. Puis le fait que le paternel portait ses couleurs, avait aidé à ce qu'elle joue de raison. Elle l'avait donc aidé à se préparer, vérifier son équipement. Puis, pour lui faire honneur, elle avait revêtu une houppelande soignée coupée dans un riche tissu vert rappelant la couleur de ses yeux. Etrange comportement qu'elle aurait du avoir pour un prétendant et qu'elle avait pour son père. Il voulait qu'il soit fier d'elle de la voir ainsi se comporter à peu prêt comme une noble dame. Enfin, elle était partie s'installer dans les tribunes pour assister à la gloire de son géniteur, pour son plus grand bonheur et s'impatienta d'aller le retrouver pour le féliciter entre les tours suivants.

_________________
Marylune
Second tour. Marylune s'était vêtue d'une jolie robe rose puisqu'elle n'avait plus à jouter. Il lui faudrait sûrement un entraînement de joutes. C'est que, voyez-vous, personne ne le lui avait apprit. Vaxilart ne joutait pas lui-même et lui avait presque interdit, à l'époque, de même y penser. Selon son cousin, les joutes étaient une perte de temps. Pourtant, elle était bien là à participer grâce à Lynette et Phylogène qui l'y avait entrainée. Comment Vaxilart pourrait-il s'en offusquer si Ingeburge elle-même encourageait la rouquine à jouter?

Bref, elle s'était donc faite toute jolie au cas où un Duc célibataire serait de passage. Sait-on jamais! La Baronne alla donc rejoindre la noblesse mainoise dans les gradins, priant le Très-Haut pour les victoires d'Athena et de Maelia, les deux dernières représentantes du Maine. Elle priait aussi pour la défaite de Flex, mais ça, pas besoin de le préciser, chers lecteurs, vous commencez à en avoir l'habitude.

Et justement, il était le premier à jouter. L'insolent Flex... c'est avec un air bougon qu'elle regarda leur première rencontre... la seule à vrai dire. Et le voilà SUR LE CUL!!!


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!

La Baronne se tourna vers son meilleur ami Eymerick visiblement folle de joie.

Did you see? Did you see? C'est Aristote qui m'exauce!

En plus, il était blessé. Ça lui apprendra. On récolte ce que l'on sème, n'est-ce pas? La récolte commençait enfin!

Rapidement, ce fut le tour du mari de Mathilde. Tout ça se termina en duel à l'épée et le Comte fut blessé au ventre... Marylune eut une pensée pour la Comtesse mainoise, espérant que son époux s'en tire.

Le tour d'Athena!
La Baronne était visiblement nerveuse et en faisait trembler les gradins jusqu'à ce qu'Eymerick lui pose une main sur l'épaule pour qu'elle se calme. Souriant bêtement, la jeune femme fixa la Vicomtesse sur sa monture et la vit tomber avec grâce. Aucune blessure semblait-il. Il ne restait plus que Maelia pour représenter le Maine, mais vous savez, si Flex a perdu, c'est déjà une belle victoire.
Elle allait se lever pour vérifier si Athena allait bien quand elle reconnut Sakurahime dans la lice, son adversaire de tout à l'heure.


Elle va gagner c'est sûr.

Pourquoi disait-elle ça? À cause de ses goûts vestimentaires. Il y avait moyen d'avoir une certaine classe même en armure!

Hiiiiiiiiiiiiiiiiii! Je le savais! T'as vu Eymerick! She won!

Sauf qu'elle venait de blesser une dame qui travaillait justement à l'Atelier des Doigts d'Or... elle s'en sortirait, hein?

C'est fou, je connais plein de jouteurs... Vas-y Cuche! Son Excellence, je veux dire. Enfin... You can do it!

Folle la Baronne? Pas du tout. Mais elle pouvait encourager des amis avec classe! Ça oui! Et enfin le tour de Maelia. Trois rencontres en lice et...


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Maelia won!! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Marylune s'était levée et quittait les gradins pour aller la féliciter une fois qu'elle serait sortie de Lice. Ensuite, elle irait sans doute vérifier qu'Athena allait bien. C'est qu'il faut prendre soin de ses collègues!
_________________
Karl06
Karl, peu miséricordieux, ne s'empêcha de rire en voyant ce présomptueux dandy rouler dans la poussière;

Hé bien messire, j'espère que la bouillante verge de Satan ne vous aura point trop esquinté le séant.
soignez vous bien, et c'est avec plaisir que ma lance recroisera la vôtre.


Un salut du chef et il quitte la lice.
_________________
--Chevalier_au_pavot


[Pavot contre Caerellyn]


Ya des jours ou on a pas de chance... Visiblement c'était ce jour-là pour le Pavot. Il termina dans le sable sans avoir trop pu se rendre compte de ce qui se passait. Il bredouilla quelques mots à son adversaire venu s'enquérir de sa santé, oui il allait bien, pas de casse à priori.
Il se releva aidé d'un des valets affectés à la lice pour ce genre de choses, et retourna à sa tente, l'orgueil furieusement blessé par cet échec. Il avait pris l'habitude de ne plus échouer aux éliminatoires, ainsi la chose l'affectait profondément.
De retour dans sa tente, il ôta l'armure et resta un long moment pensif sur un tabouret, à réflechir à ce qu'il allait faire désormais.
Linoa
A peine le temps de revenir sous la tente familiale pour se reposer quelque peu après cette première rencontre, que déjà les seizièmes de final débutaient avec sa présence requise pour la troisième lance. Que de plaisir, du moins le cru t'elle jusqu'à ce qu'elle connaisse le nom de son futur adversaire. Pouvait pas tomber sur quelqu'un d'autre? Franchement? Le hasard faisait très mal les choses parfois, elle qui n'avait pu faire que quelques joutes ne dépassant guère les éliminatoires ou la lance juste après. Un vrai calvaire et elle ne comptait pas en être protégée cette fois ci, surtout cette fois ci.

Peu de temps s'écoula donc jusqu'à ce qu'elle revienne aux bords de la lice suivre les deux première rencontres, souriant à la victoire par l'épée une fois de plus, du Cygne bien que le vicomte d'Hérisson en sortit gravement blessé, un médicastre s'occupa rapidement de lui. Il lui fallait donc entrer en selle en face de Silec, ou Conchilex, un habitué des joutes, quel plaisir.

Au signal, la danse promit se déroula, plutôt deux fois qu'une même si la première lance ne toucha autant de son côté que de celui du duc. Demi tour en bout de lice pour chacun et lancement d'une nouvelle lance qui cette fois fit mouche puisque tout les deux chutèrent sans blessures, seulement, la rencontre continua et les épées quittèrent leur foureau aussi rapidement qu'elles le purent.

Un pas vers la droite, les vieux réflexes de soldats l'aideront toujours, la Line avait bien dit que continuer à s'entrainer pourrait toujours l'aider même si elle avait plutôt pensé aux brigands qu'aux joutes.
Une touche blanche, une touche réussie qui eu pour effet de la faire grogner et surtout, de l'agacer. Une nouvelle tentative en vain, effet immédiat, la Valten était de plus en plus agacée de n'arriver à rien et surtout d'avoir été touchée, même légèrement. Silec réussit une nouvelle touche à son égard, fort heureusement, rien ne fut agravé cette fois ci sauf peut être une détermination plus importante à gagner même si cette possibilité s'amenuisait au fil du temps.
Seulement quand la détermination entrait en jeu, cela lui donna quelques ailes, assez pour toucher à nouveau son adversaire du moment et malheureusement le blesser, chacun son tour.

La blessure pourtant, n'était point autant ou moins importante que celle qu'il lui avait infligée, un médicastre fut rapidement appellé et la Tyx espéra que tout irait bien tandis qu'on la nommait vainqueur de cette joute.
Laissant place aux personnes venues soigner le duc, Line rejoignit sa tente, se promettant de s'enquérir de l'état de son vieil ami tout en mandant un autre medicastre pour s'occuper de sa blessure légère, il fallait qu'elle soit prête et reposée pour les prochaines lances...

_________________
Malycia
Campement peu avant les premières joutes

Gailen a écrit:
Citation:
Malycia, es tu prête ? Il faut revêtir ton armure, ca va bientôt être ton tour !


Bien sur que non elle ne l'était pas, elle n'était jamais prête quand il le fallait, elle trainait donc dans sa tente à peine vêtue de sa chemise de corps et d'une paire de braies, un verre de vin à la main, n'était elle pas en terres tourrangelles, il lui fallait bien faire honneur aux domaines viticoles qui entouraient le domaine de leur hôte.

Je t'attends moi!
Je ne fais que ça depuis ce matin, où en sont les joutes? Et mon cheval il est prêt? il va bien depuis la chute de la dernière fois?
Tu as pu voir ton cousin? tu sais si il a de l'expérience?


Et voilà le flot de questions qui commençait, on pourrait presque croire que l'épineuse brune était anxieuse à l'idée de ces joutes, mais ce n'était pas les joutes qui l'inquiétaient mais l'idée de la défaite.
Un regard inquiet vers Gailen, puis elle vide d'un trait son verre et le remplit de nouveau.


Et toi tu es prêt? On commence? Et ne te trompe pas de sens!
_________________
Alexandre908
[Campement, tente de Fulvy.]


Le fainéant mais pas moins écuyer écoutait Fulvy sans dire mot. Haussant les épaules lorsque celui-ci refusa une lampé de Rhum il se permit donc d'en boire une longue gorgée au goulot avant de la ranger soigneusement dans son mantel à l'abri des regards. Attrapant quelques raisins il rebondit un peu en retard sur la remarque concernant Angelyque.


De la compagnie dans les gradins...Je pensais trouver un coin tranquille d'où j'aurai pu observer à vrai dire..Néanmoins je ne refuserai jamais la compagnie de La Grande.


Souriant doucement à son ami il regagna vite son visage vide de sens à l'entré du gamin. Paraitre vide et ennuyeux en publique..Cela en était presque devenu une habitude qu'il avait oubliée. Silencieux il écouta, s'étonna de l'hésitation et relâcha un sourire en voyant revenir le messager sûr de soi.
Se tournant donc vers Cuche il l'écouta avant de se gratter machinalement la barbiche.

Malycia...Malycia... Aucune idée non. Mes excuses. Néanmoins il va te falloir te préparer...


S'avançant vers Fulvy il attrapa ce dont celui-ci s'était délesté en entrant avant de s'approcher, le replaçant avec peu d'hésitation, il en remerciait d'ailleurs son rôle de forgeron sans lequel il ne serait dans quel ordre habiller le jouteur. Se plaçant derrière lui il resserra une à une les pièces avant de faire le tour, vérifiant chaque détail.
S'écartant ensuite il attrapa le heaume posé en évidence avant de venir le lui donner.


Le temps est venu de faire route vers le terrain l'ami...

Lui adressant un léger sourire tout en ajustant son chapeau de sorte à cacher son regard vide il prit ensuite la direction de l'extérieur, ouvrant un pan de la tente afin de laisser passer Cuche. Une fois celui-ci engagé à l'extérieur l'écuyer attrapa l'Oriflamme avant de suivre le jouteur portant haute sa bannière.



Bien à l'abri derrière son chapeau son regard furetait, ses oreilles attentives écoutait les diverses prestations ayant eût lieu...La défaite du Seigneur Flex...Dommage, lui aurait parié quelques écus sur celui-ci pourtant. S'approchant un peu de Cuche il vint s'adresser à lui silencieusement.

Selon moi la victoire t'es permise...Malycia..Ce ne peut être qu'une femme..Hors les femmes sont faibles...Tu à tout pour gagner hormis peut être leur étonnante capacitée à effectuer des coups bas..

Continuant à ses côtés en silence il observait les jouteurs actuellement présent en lice, chercher à comprendre le but de cette pratique qui enorgueillissait les nobles et faisait piaffer de joie le bas peuple qui semblait s'extasier à chaque touche...
Approchant du terrain en compagnie de Fulvy et de sa monture le fainéant ressorti sa flasque de sa poche afin d'en boire une lampée tout en observant le terrain, gardant la flasque en main il se tourna vers Fulvy, essayant d'étudier son comportement à l'approche de la joute.


J'espère que ta victoire sera belle...Autrement et bien nous aurons au moins le plaisir de pouvoir boire ensemble...

Lui adressant un sourire bref et discret le fainéant reprit ensuite son expression monotone, observant le terrain.
Gailen_d_arduilet
[Campement on habille la championne :]

Je t'attends moi!
Je ne fais que ça depuis ce matin, où en sont les joutes? Et mon cheval il est prêt? il va bien depuis la chute de la dernière fois?
Tu as pu voir ton cousin? tu sais si il a de l'expérience?


Ca sentait la nervosité à plein nez. Fallait il en déduire que la championne des Flandres n’avait pas l’assurance qu’il lui croyait ? Aurait on pu abuser de la naïveté du jeune Comte ? Non, cela ne se pouvait et encore moins venant de l’épineuse.


L’Etalon …euh le cheval va bien. Paul m’a bien expliqué comment le bichonner.
Mon cousin, je ne le connais même pas, je n’ai pas encore pu aller saluer ma famille avec les joutes qui approchent, je le ferai plus tard. Mais faut pas s’occuper de l’adversaire, concentrons nous sur LA championne.


Un regard inquiet vers Gailen, puis elle vide d'un trait son verre et le remplit de nouveau.

Et toi tu es prêt? On commence? Et ne te trompe pas de sens!


Il s’approche et lui prend le verre des mains.

Et la championne ferait bien d’avoir les idées claires quand les lances vont se croiser..
Oui je suis prêt commençons.


Il se dirige vers l’armure et prend le plastron.

Te trompe pas de sens ? Elle est marrante. Si je savais par quel sens la prendre j’aurais eu l’air moins bête à la rose l’autre soir. Je ne suis qu’un novice moi.

Bon on enfile çà ? Tu comptes porter quoi en dessous ?
_________________
Malycia
Campement, quand une brune s'habille

Mal à l'aise la championne?
Un peu mon neveu, surtout quand on un titre à défendre faudrait pas se trouver les quatre fers à l'air au premier tour, c'est qu'elle aimerait bien jouter contre un certain flamand cette fois, d'autant qu'elle n'avait eu ce plaisir la dernière fois.
Elle bombe le torse, prend un profonde inspiration, et tente de retenir son verre qui s'échappe de ses mains alors qu'elle ne l'a pas terminé.


Mais heu, je vise mieux légèrement alcoolisée!
T'es pire que mon père...


Elle l'observe et songe que ça commence bien, à ce train là c'est pour non présentation qu'elle perdra sa première joute.

Dessous? ben rien....j'ai pris un peu d'en bon point depuis la dernière fois si je mets quelque chose je crains que tu n'arrives pas à me l'enfiler.


Accordant le geste à la parole elle fait mine de retirer sa chemise tout en lui lançant un sourire légèrement moqueur.


Mais non bêta je garde juste ma chemise, sinon la ferraille va me blesser la peau.
_________________
Gailen_d_arduilet
[Campement : la brune et l’étourneau étourdit]

Dessous? ben rien....j'ai pris un peu d'en bon point depuis la dernière fois si je mets quelque chose je crains que tu n'arrives pas à me l'enfiler.


Foutredieu ! Vous imaginez ce que peut ressentir à ce moment le petit comte ? Un bref instant l’esprit traversé par l’image de ses rêves. Ce corps, qu’il associe à l’idéal féminin, le seul corps féminin qui éveille ses sens de petit homme. On lui propose de l’offrir à ses yeux, comme cela, sans préavis !
Non ressaisis toi Gaïlen, tu ne vas pas encore faiblir devant un corps féminin ?
Mais heureusement, ce n’est encore une fois qu’une moquerie féminine à l’égard de ses faiblesses masculines.



Mais non bêta je garde juste ma chemise, sinon la ferraille va me blesser la peau.


Ah …. Euh…oui, bien-sur, j’avais compris hein …

Mais non il n’a pas l’air bête mon petit héros.

Et le voilà donc passant à l’habillage, ses mains déjà peu habiles en temps normaux, qui doivent effleurer ce corps qu’il désire sans le toucher pour ne pas se déconcentrer et sans le blesser pour éviter de prendre une gueulante couplée à une baffe.

Vous voilà habillée chère championne. Cela vous convient il ?

_________________
Malycia
Campement - fin de la torture

L'effet escompté dépasse ses espérances, les mains de Gailen étaient plus fébriles encore qu'elle n'aurait pu l'imaginer, au moins fit il attention à ne pas lui pincer la peau entre deux morceaux d'armure qu'il tentait bien malhabilement de lui installer, mais même si elle ne lui avouerait pas il s'en était bien mieux tiré que son précédent écuyer.
Le pire était à venir, grimper sur son étalon ainsi pourvue de quelques livres en plus et d'aucune aisance pour se mouvoir; tentez un jour l'expérience on en reparlera ensuite.
La voilà fin prête, du moins le pense-t-elle, il manque pourtant l'élément indispensable à tout chevalier qui doit jouter.


Gailen? Un chevalier ne doit il pas en principe concourir en portant les couleurs de sa belle?
Que fait on dans mon cas...je n'ai pas de beau à honorer.


Regard insistant vers le jeune homme, après tout...elle avait bien remarqué sa façon de la reluquer tout le temps qu'il l'aidait à se préparer.
Mais l'appel de la lice ne laissa pas de répit au jeune homme, à peine avait elle terminé sa phrase que les cors sonnaient de nouveau.
Se levant difficilement dans une bruit effroyable de casseroles qui s'entrechoquent, non vraiment je vous assure aucune féminité ne pouvait ressortir de sa démarche mal assurée, d'ailleurs il en fut de même pour escalader son cheval.

Une fois la visière de son heaume baissée sa lance bien en main elle fit face à son adversaire, les sabots du cheval raclant nerveusement le sable de la lice dans lequel il allait s'élancer, l'étalon semblait aussi nerveux que sa cavalière qui comptait bien faire mordre la poussière à son vis à vis....mais...ce fut un coup pour rien, les deux jouteurs se ratent l'un et l'autre, et repartent de plus belle, sa lance frole celle du louvetier et le rate mais celle adverse vient se briser sur son plastron, elle serre les fesses et reste en selle.
On ne peut discerner au travers de sa visière que les yeux noirs furibonds de l'épineuse qui de nouveau s'élance, et cette fois touche sa cible mais ne peut éviter un nouveau choc de l'autre.
Leurs deux lances se brisent mais aucun des deux ne veut céder et restent bien en selle, retour auprès de Gailen afin de prendre une nouvelle lance, et s'élance....
d'un galop plus rapide cette fois, si elle le touche il faut qu'elle le désarçonne, il n'y a d'autre issue pour elle si elle veut gagner ce tour ci, aussitot dit aussitot fait, les lances de nouveaux se brisent sur les plastrons de l'un et l'autre mais pour le plus grand bonheur de l'épineuse son adversaire mord enfin la poussière.


Un tour de piste pour calmer les ardeurs de son étalon, un salut vers les gradins, puis elle relève son heaume et se dirige vers Gerbo, ce dernier ne semble pas être blessé.

Messire, ravie d'avoir jouté contre un adversaire aussi...tenace.
_________________
Actarius
Branlafatt, Tocson ou Chatson?*

Le spectacle commença. Dangereux, fragile, il s'élançait semblable à ces jouteurs que le Vicomte rejoindrait bientôt. Le Coeur d'Oc, chaleureux, avait à peine lancé le premier acte, que déjà se dessinait un premier rebondissement. Gracieusement, place lui fut offerte près du si pur objet, dont tout entier, il était déjà imprégné. L'oeil scintilla imperceptiblement de surprise, léger signe sur un visage sculpté dans le marbre d'une franche cordialité si propre aux gens du sud. Les effluves de son adorée l'enveloppaient d'un confortable manteau de sérénité. Le mouvement de ses lèvres le berçait dans sa quiétude... Il goûtait enfin à ses retrouvailles tant espérées et se laissait simplement porter par cette proximité si inattendue.

Courtoisement, il sourit à la Duchesse d'Arques que lui présentait le Maître des Cérémonies. Civilement, il glissa un petit "enchanté" à l'adresse d'icelle. Chaleureusement, il porta l'ocre brûlé de ses iris sur chacune des personnes qui formaient cette charmante petite cour. En tout point, il se voulait affable et n'avait guère besoin de jouer pour l'être avec le caractère qui était le sien, renforcé encore dans sa bonhommie par son bonheur présent. Non, la difficulté résidait dans la nécessité de faire abstraction de ces circonstances particulières, de ne pas faire fi du décor alors que l'âme aspirait au tête-à-tête. En cela, le "départ" de la Prinzessin porta un rude coup au Mendois. Ses sourcils se froncèrent d'incompréhension et plus que jamais le vide laissé par son absence lui fut douloureux. Si lointaine... Peut-être ce mariage... non, non. Peut-être l'ombre de l'Imperator... Non ! Le doute ne s'immiscerait plus.

L'instant de solitude brûla comme de la paille par la grâce d'une Duchesse qui venait de gagner à l'instant, sans le savoir, le respect, la reconnaissance et une sincère sympathie d'un homme qu'elle ne connaissait pas. Ces sentiments amicaux se traduisirent par une réponse moins convenue et un regard sans doute plus profond, franc qu'il ne l'avait été jusqu'alors pour les autres.


Je n'ai que trop rarement l'occasion de rencontrer des proches de son Altesse. C'est un réel plaisir... Les circonstances ne se prêtaient pas vraiment à pousser plus avant la conversation, d'autant que l'attention de la dame retourna bien vite à la lice, tout comme celle du Pair se tourna prudemment sur la cardinalice Bourguignonne. Telle une déesse, elle gravissait déjà avec solennité les marches du retour, ces paliers qui la séparaient de son trône. Reine d'un Coeur, elle reprit place. Dame de pique, elle frappa de son caducée acéré les coups du deuxième acte.

D'instinct, le Phénix sentit le danger de répondre, de s'abandonner peut-être à un murmure maladroit. Pourtant, il allait s'y abandonner lorsque, une nouvelle fois, la filleule intervint au moment idoine, détournant l'attention, offrant un répit, le temps de mûrir de tendres paroles.

Sur la lice, on annonçait déjà les duels du second tour. Un écuyer arborant le Phénix apparut au bas des tribunes, mais il n'eut pas le temps d'y grimper. D'un geste de la dextre, son Seigneur, qui venait de le remarquer, lui signifia son refus de jouter... Etait-ce en raison du sexe de l'adversaire ? Cela apparaîtrait comme une évidence pour une grande majorité et si tel n'était pas le cas, cela servirait d'excuse au Vicomte. La vérité se trouvait ailleurs.

Il ne voulait tout simplement pas la quitter...





*Petit clin d'oeil à des expressions de mon pays charmant et radieux, où la rose alpine fleurit, où le glacier, de nouveaux feux, le soir s'empourpre et resplendit. [paroles de l'hymne du pays en question ]
- Branlafatt: une personne maladroit, gauche, un peu brouillonne
- Tocson: une personne à la raison vacillante ou plus communément un fou
- Chatson: un petit sac ou dans son sens plus affectif, un amour de personne

_________________
Llyr


Trompettes et tambours retentirent encore, cette fois-ci pour annoncer la liste des duels des 8e de final

Tournoi : Lavardin - 1459 - 8ème de finale

  • Caerellyn affronte Bourguignon
  • Llyr affronte Karl06
  • Maccornell affronte Linoa
  • Anthoyne affronte Maelia...
  • Aldraien affronte Eusaias
  • Guillaume_de_jeneffe affronte Calyce
  • Sakurahime affronte Cuche
  • Neyco affronte Guy_de_dampierre


_________________

See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)