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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Guy_de_dampierre
Les résultats de cette première partie de tournoi avaient été favorables au seigneur de Pibrac et de Lévignac. Il espérait que la chance et sa bonne forme allaient le suivre pour la deuxième.

Si la matinée avait été longue, avec pas moins de 48 joutes et deux à trois fois plus de passes, la seconde partie de la journée avait un programme beaucoup plus ramassé, "seulement" 15 joutes, mais beauoup plus intenses, puisque les deux finalistes qui émergeraient allaient jouter pas moins de quatre fois en à peine deux heures qui les séparaient du coucher du soleil. Ce sport demandait une solide condition physique, une bonne résistance au choc, mais désormais, il allait aussi demander une très sérieuse endurance, surtout si au cours d'une joute, le nombre de passes se multipliait avant qu'un des deux adversaires l'emporte.

Alors que le jeune jouteur venait d'avaler la dernière bouchée d'un en cas bien mérité à l'issue d'un court repos qui ne l'était pas moins, les trompettes se mirent à sonner et la maître des lieux annonça la suite des réjouissances avec les huitièmes de finale.

Guy affronterait Neyco. Il ne la connaissait pas, même pas de réputation, et ne se souvenait même pas l'avoir vue jouter ou avoir vu flotter ses armes. Bref, une parfaite inconnue. Il espérait qu'elle n'était pas mauvaise perdante, il n'aimait pas trop se faire des ennemis sans même avoir eu l'occasion de les connaitre.
Guillaume_de_jeneffe
Althiof, il allait affronter Althiof! Déjà de son « jeune » temps, de celui où il était toujours Grand Maistre de la Licorne, le Marigny était réputé l'un des plus fins jouteurs du royaume. Et à ce qu'il avait entendu, cela n'avait guère changé. Inutile de dire, donc, combien le chevalier avait été déçu de voir ce nom mis en face du sien. Certes, il avait plus tôt vu que s'il triomphait du vicomte Eymerick il avait de grandes chances d'affronter le Grand Prévôt de France, mais cela restait du domaine de l'hypothétique, du possible. Tandis que c'était désormais de celui de la réalité, tangible puisque tracée d'encre.

C'était donc presque résigné qu'il s'était avancé parmi les autres jouteurs, à cheval eux aussi, qui tous attendaient d'être appelés sur la lice. Heaume sur le chef, il profitait de ce temporaire rempart de métal pour s'isoler, essayer de penser, de trouver une façon de mettre à bas son adversaire du jour. Mais hélas on n'était aujourd'hui en duel d'escrime où la technique peut changer du tout au tout. Non, les joutes obéissaient à des règles plus figées encore. Pas question de se pencher sur son cheval pour éviter la lance adverse ou de lancer paroles de défi pour déconcentrer l'adversaire.
« Peste ! » jura-t-il donc tout haut, sans se soucier, cette fois, de ceux qui le pourraient entendre.

Il se résigna donc à ne pas trouver de formule magique et dirigea son regard, bien gêné, il est vrai par son équipement du jour, vers le lieu des combats. Mais grâce aux couleurs exhibées un peu partout et aux bribes des paroles du juge-diseur qui lui parvenaient, il put suivre, avec plus ou moins d'efficacité, le déroulement des seizièmes de finale. Il sourit de voir le Mirandole mis à bas, toujours ce reliquat d'un maintenant ancien échange de courriers, de voir son hôte vainqueur car il ignorait la gravité de la blessure du vicomte auvergnat, frissonna à la défaite du duc de Saint-Nectaire, regretta la chute du baron de Cudot, s'étonna de ne pas voir le second jouteur s'élancer au cours de la passe qui devait suivre, ne ressentit pas de satisfaction ou de déception particulières lors de celle qui suivit, soupira à la défaite de sa Première Ecuyer même si celle-ci avait été vaincue par une Dame Blanche, pesta à la chute de la vicomtesse de Renaix, remercia sainte Illinda de la victoire du seigneur de Dampierre, Aristote de celle de la baronne de Hautpoul et le Très-Haut de celle de la vicomtesse mainoise, ne s'inquiéta que peu du résultat suivant, se rassura par la bonne forme du duc de Bouillon, poussa un
« Oui » sonore à la victoire licorneuse et fut surpris de la chute du capitaine gascon. Face à une Dénéré qui plus était.

Ce fut donc à lui de s'avancer. D'une main qu'il voulait ferme, il se saisit de la lance tendue par un des valets de joute. Il sourit en n'y voyant plus les couleurs de sa fille. En effet, celles-ci avaient rejoint son gantelet droit, comme pour marquer le succès qu'elles n'avaient pu que lui apporter lors de la première joute. Un peu de superstition ? Peut-être.

Mais quand le juge-diseur donna le signal, il oublia tout. Plus d'années mathusalémiques au compteur, plus de crainte d'un champion redouté. La seule volonté du succès. Celle qui rend tout possible, peut-être. Il piqua des deux avec une énergie qu'il s'ignorait. Assura sa lance sur l'arrêt de cuirasse. La pointa droit sur le missile adverse. Et seul son poignet tremble. Fort bien. Il a touché. Seul. Mais alors qu'il dépasse son adversaire, il le voit toujours en selle. Foutrediable! Lui qui espérait ne pas devoir passer plus d'une lance en lice.

Deuxième passe. À nouveau il pique des deux. Mais il se sent moins en forme. Il sent que ses mouvements ne sont plus aussi puissants. Il se sent plus lent. En réaction et en galop. Conséquence logique, sa lance va s'égarer à la recherche de quelque moustique. Pendant qu'il encaisse le coup adverse, vacille un instant, oublie de respirer tant il veille à rester en selle. Et rejoint l'extrémité de la lice toujours sur sa monture.
Dernière passe. Du moins s'il ne veut pas en venir à l'épée. Énergie du désespoir. Il crie en envoyant ses éperons à la rencontre des flancs de son frison. Il ne voit plus qu'une masse d'acier venir face à lui. Un inconnu. Un adversaire à abattre. Le choc est terrible. Il sent son arme encontrer l'Auvergnat puis glisser vers la droite. Il voit les éclats du fût adverse s'envoler devant ses yeux. Il tremble plus encore qu'auparavant entre ses arçons. Il se retient aux rênes pour ne pas choir. Il ne respire pas plus qu'auparavant. Tenir. Tenir. Tenir. Il ne pense qu'à cela. Comme s'il vivait tout au ralenti. Et il y parvient. Puis fait tourner sa monture. Et aperçoit son adversaire à terre. Moment de joie avant l'inquiétude. Il ne l'a pas blessé, tout de même ?

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Llyr


Et voici les duels !
Ils ne sont plus très nombreux, mais sont surement les plus valeureux.
Une ovation pour chacun d'eux.

Tournoi : Lavardin - 1459 - 8ème de finale

Citation:
Caerellyn affronte Bourguignon
Lance 1 : Caerellyn rate - Bourguignon touche
  • Bourguignon brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Caerellyn Aucune blessure


Bourguignon est vainqueur


Citation:
Llyr affronte Karl06
Lance 1 : Llyr rate - Karl06 touche
  • Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Llyr Aucune blessure


Karl06 est vainqueur


Citation:
Maccornell affronte Linoa
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Maccornell rate - Linoa touche
  • Linoa brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Maccornell Blessure légère : Cuisse


Linoa est vainqueur


Citation:
Anthoyne affronte Maelia...
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Aucun jouteur ne touche
Lance 3 : Anthoyne touche - Maelia... rate
  • Anthoyne brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Maelia... Aucune blessure


Anthoyne est vainqueur


Citation:
Aldraien affronte Eusaias
Lance 1 : Aldraien rate - Eusaias touche
  • Eusaias brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Aldraien Blessure légère : Main


Eusaias est vainqueur


Citation:
Guillaume_de_jeneffe affronte Calyce
Lance 1 : Guillaume_de_jeneffe touche - Calyce rate
  • Guillaume_de_jeneffe brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Calyce Blessure légère : Cuisse


Guillaume_de_jeneffe est vainqueur


Citation:
Sakurahime affronte Cuche
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Sakurahime rate - Cuche touche
  • Cuche brise sa lance
  • Sakurahime tombe de selle
  • Sakurahime Blessure légère : Tête


Cuche est vainqueur


Citation:
Neyco affronte Guy_de_dampierre
Lance 1 : Neyco rate - Guy_de_dampierre touche
  • Guy_de_dampierre brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
  • Neyco Blessure légère : Hanche


Guy_de_dampierre est vainqueur

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Guy_de_dampierre
Pour la troisième fois de la journée, le seigneur de Pibrac et de Lévignac se dirigea vers la lice. Cette fois-ci, comme il passait en dernier, il eut le loisir d'observer chacune des joutes.

Il n'y eut nulle satisfaction à voir leur hôte être désarçonné, heureusement sans mal, mais cela fut sans aucun mal compensé par une victoire d'Armagnac-Comminges et une autre flamande, les deux terres auxquelles il était attachés par le sang et par le coeur. Autre objet de satisfaction, les quelques blessures intervenues étaient mineures.

Il espérait que cet état de fait n'allaitpas changer quand lui et Neyco s'élanceraient l'un contre l'autre.

Chassant cette idée de son esprit, il se fit tendre son heaume et l'enfila avant de se faire tendre une lance aux couleurs de Lévignac. Déjà tout concentré sur son affaire, il ne négligea pas de saluer sa concurrente avant d'aller au galop vers elle la lance devant et de l'éjecter de son destrier.

Décidemment, sa situation s'améliorait de joute en joute. Cette fois-ci, il n'avait même pas eu besoin d'une deuxième passe. Le jeune homme avait fait touché du premier coup, mais en plus faisait un carton: lance brisée et adversaire au sol. D'ailleurs, en pensant à cela, il s'inquièta justement de la pauvre femme. En s'approchant, même si on était parvenu à la relever, il vit qu'elle semblait souffrir du côté, était-ce de la hanche?


Madame, pas trop de mal j'espère?

Sûrement pas autant qu'elle...

A vue de nez, elle en serait quitte pour un gros bleu et un peu de douleur pour une bonne semaine. Rien de bien fâcheux.
Aelith
[Tribunes]

Les joutes se suivaient, mais aucunes ne se ressemblaient vraiment. De son poste d'observation au coeur des tribunes, la jeune Chambertin commentait intérieurement les prestations, se gardant bien de toute remarque à voix haute, mais notant à chaque passage l'allure des montures. Certaines avaient de trop lourdes foulées, qui désarçonnaient leurs cavaliers, ces derniers chutant sans parfois même que la lance de leur adversaire vint les toucher. Certaines s'écartaient parfois de la lice, apeurées par un reflet scintillant sur le métal d'une armure. Perdue au milieu de ses réflexions, elle cherchait un mode d'entraînement qui pourrait convenir tout autant au Seigneur d'Irançy qu'à sa monture, et qui prometterait de meilleurs résultats.

Les huitièmes de finale furent l'occasion de bon combat, et dans la masse des jouteurs, il en fut deux que la Flamboyante Maîtresse Equine remarqua particulièrement. Eusaias de Blanc-Combaz était le premier: il était Bourguignon, et si son surnom, "Le Mauvais", avait plusieurs fois fait le tour de la Bourgogne, il semblait indéniable qu'en revanche, lorsqu'il s'agissait de joute, il était bon.

Guy de Dampierre fut le second. Bien sûr, la Tonnerroise ne le connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, mais il joutait fort bien, et faisait toujours preuve d'une courtoisie au sortir de la passe qui étonnait Aelith. Ses gestes étaient précis, et le cavalier semblait parfaitement s'accorder avec le cheval. Après un instant d'hésitation, ce fut sur lui que la future vassale de la Duchesse d'Auxerre décida de parier. A nouveau, elle se garda bien de tout commentaire audible: il y avait fort à parier que Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg était suffisament mécontente de l'échec de son fichu vassal pour ne pas supporter en complément les digressions de la rouquine. D'autant plus qu'elle avait bien d'autres préoccupations en cet instant: le Phoenix refusait de jouter, et restait à ses côtés.

En son âme et conscience, Aelith avait donc misé sur l'un des jouteur. Il ne pouvait le savoir, il ne pouvait s'en douter, mais il avait désormais quelqu'un qui, dans les tribunes, le supportait. Et s'il chutait au prochain tour, la seule conclusion possible serait que, fatalement, la Flamboyante Maîtresse Equine portait la poisse.

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Rhiana
[16ème de final]

Rhiana avait suivit les joutes de Karl, il avait réussis, elle courut le félécité et l'embrassa
Mais c'était déjà son tour, elle alla se préparer et se mit en lice, un salut respectueux vers son adversaire et elle se lança au galop

Cette fois la chance était pas avec elle et se retrouva éjecté de Tonnere, elle se releva avec l'aide de son époux et de Cerbère , elle retira son haume

Messire, ce fut une joie de jouter contre vous
Félictation


Puis s'en retourna vers le campement avec l'aide de son époux, elle n'avait point de blessure mais son séant en avait prit un coup, vivement que cette armure soit retiré se dit-elle

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Eusaias
Une dame, encore, pour le Balbuzard. Il soupira lorsqu’il l’apprit. Que diable avait il pu faire pour ne jouter que contre le sexe faible ? Les hommes avaient ils peur de lui pour qu’ils lui envoient leurs dames en pâture ? Selon la logique du balbuzard, c’était ça à n’en point douter !

Il glissa à l'oreille de l'écuyer :

Glaber si je gagne, tu iras trouver Judas, il semblerait qu’il ait mis la main sur un filon du Grand Duché de Lituanie. Tu me paieras une mongole, on verra si elle a le sang chaud d’Attila et une des « filles » de Casimir IV Jagellon. Qu’il m’en trouve des jeunes, mais pas trop quand même, en âge de se marier disons, qu’elles puissent servir longtemps. Des vierges hein !

La visière fut baissée et le destrier lancé. A la première lance la messe était dite.

HAHAHAHA ! Sont vraiment mauvais dans ce pays !
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Pherea
[Premier tour]

Si la fée avait mis du temps à rejoindre son amie sous sa tente pour l’aider à se préparer à son tout premier duel, c’est qu’elle avait absolument voulu regarder la fin d’un autre combat : celui de Karl. Quel plaisir pour elle de le voir ainsi percuté par la lance de son adversaire. Ô comme elle s’imaginait être cette arme ! La jouissance des deux premiers tours de lice s’estompa nette lorsque comme par malédiction, ou enchantement allez savoir, l’humilié réussi à détrôner son adversaire, remportant ainsi la partie. Un norf à demi rageur s’échappa des lèvres de l’écuyère qui se pressa alors de rejoindre sa sœur.

Une fois au campement de la Virargues, la fée avait retrouvé sa constance, sourire aux lèvres qui ne pouvait masquer complètement le trouble qui la hantait, mais il allait falloir compter avec toute cette journée de la Saint-Michel. Elle s’attela à équiper sa championne, de tout l’attirail nécessaire, accompagné de quelques conseils et recommandations. Malgré le ton rassurant de sa sœur lorsqu’elle lui dit :
Tout va bien se passer ma belle, ne t'en fais pas, je sortirai sur mes deux pieds!, la fée ne pouvait s’empêcher de lui faire promettre d’être prudente.
Une fois la tâche achevée, les deux femmes se pressèrent vers la lice. Hisser la jouteuse ainsi armurée sur sa monture ne fut pas chose facile, mais les entrainements avec Kory avaient permis d’éviter l’improvisation totale ce jour. La fée empoignant les rênes, mena la combattante à sa position de départ. Elle posa un regard fier sur sa filleule et souffla avant de s’éloigner de quelques pas : Portes haut tes couleurs !
Il fallu deux tours à Sakura pour remporter la manche. Mais quelle manche ! Pour sa toute première joute, elle réussie à mettre à terre son adversaire ! Adversaire qui semblait quelque peu secouée par l’assaut final, en évoquant une armure rose…
Il était temps de rejoindre la tente pour fêter cette première victoire !

Pendant que les victorieuses festoyaient, les joutes continuaient, celle d’une autre Dame Blanche, celle aussi d’une comtesse, ou duchesse… une « grande dame » que la fée rêvait de faire manger la poussière. Décidément ces joutes de trêve se dessinaient pour la fée comme presque plus violentes que les conflits qui déchiraient le Royaume.

Bientôt le second tour fut annoncé : Elisabeth_stilton affronte Sakurahime.


[Second tour]

De retour sur la lice, la berrichonne était plus confiante que pour la première vague. Plus de mises en garde excessives, même si le regard profond et presque maternel de la fée se posa sur sa noble avant le coup d’éperon décisif. L’assaut fut plus violent que la première fois. La lance de la Virargues se brisa nette, entrainant la chute d’Elisabeth. Un oh ! général s’éleva dans les estrades tandis que du monde se précipitait vers la dame à terre qui semblait blessée. Pherea accourut vers Sakura pour se saisir de son cheval qui, énervé, peut-être même effrayé par ce qui venait de se produire, essayait de mettre à terre sa cavalière. Une fois l’animal maitrisé, la Blanche ne manqua pas de féliciter sa sœur pour ce second exploit et lui proposa de retourner à la tente avant de rejoindre les gradins pour assister à quelques tours. Si la noiraude n’avait pu assister au second duel de Karl, ignorant même le résultat, elle ne voulait pas manquer celui de la Grande Dame.

Un peu plus tard, c’est avec une grande excitation que la fée vint fixer Rhiana tout au long de sa défaite. Elle fut bien courte, trop courte pour être pleinement jouissive… mais elle eu le mérite de faire s’éclairer sur le visage de la Blanche cette lueur de haine évoquée plus tôt. Rhiana, le nez dans la poussière. Il ne manquait que la lance de son adversaire au travers du corps pour parfaire le tableau. Une fois de plus, la jouissance fut trop courte, car bientôt il fallu que la fée reprenne son rôle d’écuyère qui lui tenait à cœur. En effet, le troisième tour était annoncé.


[Troisième tour]

Après un détour par la tente pour équiper la jeune borgne, les deux femmes étaient de retour sur la lice. Pherea avait prit la décision de changer la monture de Sakurahime, qui semblait encore effrayée par le combat précédent. Elle rassura sa sœur quant à la puissance de ce cheval-ci :

Asthénie est nerveuse… ne te fit pas à son nom, c’est une furie. Elle risque de partir très fort mais hésitera au niveau de ton adversaire si tu ne la tiens pas assez. M’enfin tu sais tout ça hein ?

Dernier clin d’œil avant de laisser s’élancer la demoiselle.
Le premier tour se fit sans touche. Phé couru rejoindre sa sœur pour vérifier si tout allait bien, autant pour la cavalière que la monture, avant de la laisser s’échapper pour son dernier tour de piste. Car si la fée croyait encore en la victoire de Sakura en cet instant, il n’en fut pas de même quelques secondes plus tard. Dans un fracas de bois et de métal, la lance du messire vint s’écraser sur celle qui ne semblait plus qu’un mannequin de tissus volant au sol. La fée n’entendit plus les cris de la foule, ne voyait plus l’hystérie autour d’elle, elle senti son cœur s’arrêter sur le bord de la lice alors même que ses jambes avaient commencé une course folle pour rejoindre son amie, dans un élan mécanique. Comme elle se souvenait pourquoi elle n’aimait pas les armes et les jeux de combat. Comme elle regrettait ses mauvaises pensées, ses lueurs de haine, les pensant responsables de ce qui arrivait à sa petite sœur. Arrivée à sa hauteur, les genoux s’écrasant au sol, la fée prit doucement la tête de Sakura entre ses mains pour en retirer le heaume. Elle constata le rouge dégoulinant sur ses doigts, mais dans un regard rassurant accompagné de quelques mots, elle sourit à son amie :

En voilà une belle première chute. Quand on va raconter ça à Kory…

Elle glissa le linge qu’elle avait gardé dans sa poche depuis le début du tournoi sur la plaie, à hauteur des tempes, puis demanda :

Tu as mal ailleurs ? Le dos ? Les jambes ?

Elle releva le nez pour chercher de l’aide. Elle avait beau être guerrière, la Blanche ne pourrait pas relever la jouteuse seule, d’autant plus si icelle souffrait d’autres blessures.
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Bannière magique, il faut cliquer dessus !
Calyce..
[Suite au premier duel]

Citation:
Calyce contre Ascalion
...
Calyce est vainqueur


Oui elle a vaincu, elle devrait donc être heureuse, jubiler comme elle le fait chaque fois qu'elle remporte quelque chose (pratiquement jamais, en fait). Elle devrait...mais non. C'est les larmes aux yeux et les genoux qui tremblent qu'elle regagne la tente où l'attend son unique compagnon du jour-Persuadée qu'elle serait recalée au premier tour, elle n'a pas voulu s’encombrer de plus de personne, ça ferait toujours moins de témoins de sa nullité joutesque.-

Bref, elle n'est pas contente du tout. La Calyce toute guillerette qu'elle était en arrivant au Lavardin, a laissé place à une autre, toute dépitée. A peine s'est-elle laissé tomber sur un petit tabouret, qui craque un peu sous le poids de l'armure, qu'elle éclate en sanglots, virant le heaume qui lui faisait une sale voix caverneuse en plus de l'étouffer.


C'était horriiiible ! Le casque valse jusqu'à l'autre bout de la tente puis il est vite rejoint par les gantelets.
Pourquoi est-ce que tu m'as laissé venir, hein ? C'est Horriiiiible. Oui elle l'a déjà dit, et alors ? Elle est pas bien là !
Penchée de façon ridicule, elle tente de se débarrasser de ce qui lui protège les gambettes. Au diable la pudeur, qu'elle soit physique ou émotionnelle ! Elle pleure et a bien l'intention de se débarrasser de toute cette ferraille trop grande, qui lui pèse vachement sur les épaules quitte à se retrouver dans sa pauvre tunique sous les yeux du jeune homme.

J'aime pas ce truc ! Elle montre les genouillères
Et ce machin, je préfère mes poulaines angevines ! Les solerets. J'aime rien d'tout ça là; Il fait chaud en dessous, c'est lourd et j'arrive pas à la retirer, faut que tu m'aides s'te plait !... j'y retournerai pas, Leandre ! M'en fiche de passer pour une lâche ou je ne sais quoi d'autre... C'est dangereux leur truc là ! Elle pointe le doigt dans une direction qui devrait être celle de la lice. Avec leur machin pointu là ! La lance, Calyce ! Imagine qu'il me la fout dans l'oeil, hein ? La borgnitude, j'aime bien mais chez les autres ! Soupire. Pis y a pire...l'homme contre qui je me suis battu là, bah il est tombé de cheval ! C'est le but, on lui a pourtant expliqué. Je DETESTE les chevaux ! J'tenais difficilement dessus là, hein. Pis le pompon... l'm'sir des joutes là dehors, il dit que je dois me battre contre LE Gascon pour le prochain duel. Celui que Tiss elle dit que c'est une terreur... Pis attends, c'est pas le pire. Y a que la fine fleur des hommes d'armes de chez les royalo là dehors ! Pauvre petite ponantaise qui sait à peine tenir une épée. Alors soit on rentre, soit je vais mourir... ou...

Elle inspire longuement, pose les mirettes suppliantes sur son vis à vis. Les cils battent comme ils le font chaque fois qu'elle s'apprête à demander quelque chose.


Ou alors... J'parie que tu portes mieux l'armure, toi...
...Juste pour le prochain duel, Leandre! Après je veux bien réessayer.
Ou pas.

Et on ponctue le tout par un énième petit sanglot.
_________________
Cuche
[16ème de finale]



Citation:
Malycia affronte Cuche

Ni lui, ni son écuyer n'avaient entendu parler de cette dame. Même pas certain que ce soit une dame en fait... Un homme avec un nom de femme, ça c'était déjà vu!

Voilà à quoi pensait Fulvy alors qu'il traversait le campement en direction de la lice. De temps en temps un petit coup d'oeil derrière lui pour se rassurer qu'Alexandre suivait. A chaque fois, l'oriflamme le rassurait et lui donnait encore plus de motivation et de fierté.

Arrivé à l'entrée du terrain, il appela son ami écuyer.


Alexandre! Passe moi un peu de ta flasque finalement!

Non mais! Il ne sera pas dit que le joinvillois se sera laissé rouiller avec de l'eau!
Une fois la flasque attrapée, l'alcool avalé et le récipient rendu à Alexandre, il pris congé.


Cette fois-ci, ne rate pas le spectacle!
Admire le saigneur de Fulvy en action!


Très (trop?) sur de soi, confiant et en pleine forme, il s'avança sur le terrain pour saluer son adversaire. Malycia se tenait de l'autre côté et il ne put donc pas voir son visage. Un signe de tête afin de la saluer, un regard bref vers le public, la visière fût rabaissée...
Et le premier tour commença.

D'un coup sec, la monture dévoila toute sa puissance et porta son cavalier vers le centre du terrain. Les doigts du bourguignon serraient la lance en bois, son regard était concentré sur son adversaire. 5mètres, 3 mètres, 1 mètre... On entendit un craquement de bois, Fulvy ferma les yeux par réflexe... Et les rouvrit juste après. Derrière lui, un bruit de ferraille.
Il laissa le cheval continuer sa course tout en ralentissant puis fit demi-tour pour venir à la rencontre de son adversaire vaincue. Arrivée à son niveau, il s'assura que tout allait bien et retira son heaume.


Pas de mal?
Bien...
Ce fût un plaisir de jouter contre vous. Un peu court ma fois.
Bonne continuation!


Et il reparti en direction d'Alexandre, un grand sourire aux lèvres.

Je t'offre un troisième tour de spectacle l'ami!
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Melusine34
Première lance…. Pas assez ajustée pour espérer toucher mais c’est pas passé loin.
Deuxième lance… fracassée…

Du bord de la lice la jeune flamande piaffe ; Dieu qu’elle aimerai pouvoir s’élancer elle aussi et se mesurer lance au poing a la noblesse de France rassemblée en champ clôt ; mais son rang ne lui permet pas pareille exhibition alors elle ronge son frein et s’applique à mettre son art de la forge et de la connaissance des armes au service d’autres.

Elle serre les poings et marmonne entre ses dents moult conseils basés sur sa pauvre expérience de quintaine : ferme sur tes étriers Atalante !! Voilà…. Ta lance !! Ta lance Meijn Got !!! Rââââh … reconcentre toi….
‘TAL !!

Trop tard, sa lance brisée, Atalante à baissé sa garde et lourdement chuté. La flamande aidé de deux servants d’armes franchit la barrière isolant la foule des piétons de la lice et rejoint sa sœur d’armes.

‘Tal ne bouge pas on va te sortir de là… , messieurs aidez la dame de la Roche a se relever et conduisez là avec tous les égards dus a son rang jusqu’à sa tente que je puisse l’examiner.

Fin des joutes pour la blonde et étrange sentiment pour la brune : déception certes pour sa sœur d’arme qui s’annonçait prometteuse, légère inquiétude quand à sa blessure et une surprenante excitation pour la jeune herboriste : elle s’interdisait d’exercer son art à la commanderie où elle n’était pas guérisseuse aussi n’avait elle pas ou peu l’occasion d’exercer son art. Saurait-elle ?

Elle savait toujours… sitôt les valets sortis de la tente et Atalante libérée de son armure de plaques , Mélusine l’invita à s’allonger sur la natte tandis qu’elle se lavait consciencieusement les mains. La plaie était moins profonde qu’on aurait pu le craindre, seule difficulté majeure : ôter l’escarbille de bois sans laisser d’échardes.


Atalante ça va piquer un peu attention…. Sur une gaze la flamande déposa quelques gouttes de vinaigre des 4 voleurs qu’elle plaça sur les bords de la plaie, dans le même temps avec une pince et délicatement retira l’écharde de la plaie. Il ne lui resta plus qu’à refermer les chairs a l’aide de quelques points et couvrir d’un pansement pour pallier aux risques d’infections.

Vas y doucement et ménages toi si tu veux être bientôt sur pieds. Tu t’es bien battue.
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Karl06
[8eme de finale]
Citation:
Llyr affronte Karl06
Lance 1 : Llyr rate - Karl06 touche

* Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
* Llyr Aucune blessure


Bise semblait aussi nerveuse que son chevalier; ce n'est tous les jours que l'on affronte son Duc en Lice.

Il approcha du centre de la piste , le heaume relevé.
Votre grâce , je vous souhaite bonne chance; une chose est certaine, à travers nous, la Touraine sortira vainqueur de cette affrontement.
Il inclina le chef par respect et fit faire demi-tour à sa jument pour regagner sa place.
Les cors sonnent, le fanion virevolte dans les airs...
karl enfonce ses éperons dans les flancs de Bise qui part instantanément au galop. La lance pointée vers ciel le plus longtemps possible, l'équilibre se porte progressivement sur l'encolure de sa monture, il vise l'écu de l'adversaire.
Un sinistre craquement, Llyr est déséquilibré et se retrouve au sol dans un nuage de poussière. Il ne manque rien de la scène essayant d'évaluer au moindre geste l'état de santé du Duc.
Finalement tout se termine bien, le Duc n'est pas blessé.

Je suis très content de vous avoir battu , mais plus encore que personne ne soit blessé. Nul doute que vous aurez votre revanche.
je vais essayer de porter nos couleurs le plus haut possible.


Karl aidé par les siens regagna son campement afin d'y prendre quelques nourritures et repos.
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Linoa
Ce qui ne devait pas arriver, arriva tout de même... De quoi déplaire à la Valten très fortement. Non seulement, son amie Cae fut éliminée aussi rapidement qu'il était possible mais ce fut aussi le cas du Cygne... Pas normal, pas normal du tout qu'avec son expérience il était éliminé à ce stade. Après, elle ne devrait probablement pas être en 8ème de finale avec son peu d'expérience, évidemment comme cela le démotrait, le hasard avait une place importante lors de joutes. Exemple flagrant que voici.
Eliminés de la même manière en sus... Seulement, c'était à son tour de jouter et contre le Poursuivant d'Armes de
Dauphiné, la dernière fois, au domaine de St Nectaire, il avait gagné, aurait elle sa revanche ou bien sa victoire serait confirmation de la précédente? Ils le sauraint sous peu.
Départ donné, chacun talonna sa monture, à bonne distance, Line commença à abaisser sa lance, se préparant au choc comme à la précédente rencontre, espérant que sa blessure légère ne la gênerait guère pour cette rencontre même s'il y avait peu d'espoir qu'elle passa la rencontre, un peu comme les fois précédentes...
Passage sans obstacle, aucun n'avait touché, un soulagement mais aussi une détermination pus grande à vouloir remporter la lance qui débutait déjà après un demi tour en bout de lice.
Sa lance toucha l'écu de son adversaire qui chuta au sol tandis qu'elle s'agrippa à la selle de sa monture. Nouvel arrêt en bout de lice et demi tour pour voir comment allait son adversaire, un médicastre se trouvant à ses côtés. Encore un blessé par sa faute... Il allait falloir cesser tout cela.

Elle se rapprocha et descendit de sa monture près du sieur,
j'espère que vous ne m'en voudrez pas pour cette blessure, voici ma revanche prise!
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Elisabeth_stilton
La lance ne se brise pas mais elle rate son coup. La sentense est terrible elle est au sol. Le Premier Ecuyer de France à terre !!!!! Elle allait se relever pour dire sa façon de penser à ... quand une douleur la fit courber l'échine. Elle avait mal ! On l'avait blessé !! Elle pestait tandis qu'elle était raccompagné dans sa tente.

Une fois bien installée, la blonde se fit soigner. La chute avait été brutale même si les conséquences n'étaient pas bien graves elles. Il n'empêche qu'elle aurait du apprendre à mieux tenir une lance avant de partir bille en tête à des joutes. Son cheval n'avait rien c'était le principal. Par contre elle souffrait le martyr et en plus elle était douillette.


Tibère !
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© Auroreblack - Recherche banniéristes pour les DO ! MP moi.
*atalante
Haaaa, au petits soins de Mélusine, c'est agréable, enfin, faut le dire vite, car ce morceau de lance est certes petit, mais ça fait un peu mal quand je m’appuie sur ma jambe.
Enlever tout ce barda, c'est gênant, je préfère ma cuirasse, c'est un peu plus souple tout de même, et surtout plus léger. S'allonger sur ce qui sert de table d'opération, à plat ventre que mon médecin de fortune puisse bien voir la plaie......


Atalante ça va piquer un peu attention….

Heu, attend, je prends ma ceinture pour la mordre si ça pique hein...

Un truc froid et humide, ça picote un peu, bon, c'est pas si terrible que ça......
.ayeeuuuuuh........la, c'est quand elle enlève le bout de bois, je sers les dents, elles marquent le cuir en profondeur, si seulement ça pouvait être la cuisse d'un ponanteux. pensant à cela, ça me fait sourire........


Vas y doucement et ménages toi si tu veux être bientôt sur pieds. Tu t’es bien battue.


Bien battue, bien battue, tu parles, je suis tombée, tout ça parce que j'ai pas fait attention a mes jambes, j'étais trop sur ma lance......je préfère l'épée, on est moins déséquilibré qu'avec ce gros bout de bois qui est lourd à manier.....voir même l'arc, oui, l'arc est une armes que j'aime bien, c'est précis, enfin, ça dépend qui s'en sert bien sur.
je te remercie de m'avoir aidé et soigné, la prochaine fois, j'espère bien ne pas être blessé.
On va voir les autres si elles ont eut plus de chance?


Je m'assieds sur ma couche, enfile une chemise propre, puis passe une robe, ça évitera qu'une braie ne vienne frotter sur le pansement

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