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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Alexandre908
Cuche a écrit:
Alexandre! Passe moi un peu de ta flasque finalement!

Lâchant un sourire l'Escuyer enfonça sa main dans son mantel avant de lui tendre la flasque. La reprenant ensuite se permet une nouvelle gorgée avant d'aller se placer près du terrain, observant Cuche.

Cette fois-ci, ne rate pas le spectacle!
Admire le saigneur de Fulvy en action!


Du spectacle qu'il dit..Ca ne pourra en être que si il tombe le bougre ! Sinon cela ne sera que du divertissement et encore..En plus c'est contre une femme..Quoi de plus déc'vant..

Comme prévu cette dernière, faible être qu'une femme, ne dépassa point le premier tour, tombant lamentablement de sa monture. Soupirant le fainéant remua légèrement la tête avant d'observer Fulvy s'approchant.

Cuche a écrit:

Je t'offre un troisième tour de spectacle l'ami!


Tu appel ça un spectacle ?...J'espère qu'il te donneront un adversaire à te mesure. Un homme et non pas une femme fragile...

Il y à du monde autour ? Tant pis, c'est dit ! En attendant, place à la lice.
Malycia
16 eme de finale, Malycia contre Cuche

Court...fut ce bien les mots qu'elle entendit prononcer alors qu'elle était encore sur le sol, les quatre fers à l'air...
Plus courte joute il n'avait pu lui en être donnée, elle même n'en revenait pas, elle avait chuté à la première lance, était ce bien la peine de s'être déplacée pour se faire retourner comme une crèpe aussi facilement, tant qu'à l'être elle aurait préféré dans un lit, mais de ça elle n'en décolèrerait surement pas de la journée.
Jamais au grand jamais depuis qu'elle joutait elle ne s'était autant ridiculisée, elle retire alors son homme laissant se déverser sur ses épaules son épaisse chevelure ébène remerciant d'un signe de tête l'homme encore sur son destrier, de s'être préoccupé de son état de santé, mais c'est plus à son égo qu'il aurait du poser la question.


Point de flagornerie messire on ne peut éprouver du plaisir à jouter contre un adversaire qui au premier coup de lance se vautre à terre comme le pire des cavaliers qui puisse exister.

J'espère un jour avoir l'honneur de vous combattre de nouveau et vous donner ainsi lieu à un autre spectacle que celui offert à l'instant.


Elle se tente de se relever avec beaucoup de difficultés, elle avait plus l air d'une tortue sur le dos qu'autre chose, mais après avoir roulé sur le côté la voilà enfin debout cherchant du regard où pouvait se trouver son écuyer qui l'avait soudainement lâchement abandonnée, qui pourrait lui en vouloir d'avoir servi une si piètre jouteuse.
Regard noir qui se pose en passant vers l'homme qu'elle entend, rempli de condescendance envers les femmes.
Haussement d'épaules à son intention un jour peut être aurait elle l'occasion de lui démontrer le contraire.

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Sakurahime
[8èmes de Finale : Sakurahime vs Cuche]

De son adversaire, elle ne savait absolument rien, sinon un nom qu'il lui semblait avoir une fois entendu au détour d'une conversation.
Ceci dit, elle semblait avantagée sur ce coup-là, car il y avait plus que fort à parier que lui en revanche, n'avait jamais entendu parler de la Blanche.

Enfin, ce n'était pas leurs réputations réciproques qui allaient s'affronter, quoique, mais bien eux-même!

Après sa rencontre avec Elisabeth, la Blanche et la Noiraude s'étaient retirée pour un peu de repos.
Même sans prendre de coup, le corps était secoué par le choc de la lance se fracassant, les muscles noués par la crispation involontaire, surtout au niveau des mollets, soumis à une sollicitation quelque peu inhabituelle.
Cassée d'un peu partout par le manque d'habitude, la Blanche laissa sa Phe aller admirer et savourer la défaite de sa vieille ennemie.

Si celle-ci lui avait en gros expliqué le pourquoi de cette haine viscérale, elle n'était pas non plus entrée dans de longs détails, mais à l'excitation que sa soeur semblait ressentir en partant la voir se faire botter les fesses en disait plus long qu'un traité héraldique!

Pendant ce temps, la Blanche tenta de se détendre et de reposer ses muscles endoloris, en prévision de la rencontre à venir.

Peu de temps après, c'était une Phe réjouie et toute gaie qui entrait à nouveau dans la tente lui annoncer que le tour suivant était annoncé.

Elles prirent donc une fois de plus le chemin de la lice, où là, surprise, Phe finit de lui préparer sa monture... qui n'était pas Athéna!


Asthénie est nerveuse… ne te fit pas à son nom, c’est une furie. Elle risque de partir très fort mais hésitera au niveau de ton adversaire si tu ne la tiens pas assez. M’enfin tu sais tout ça hein ?

Sourire complice de la jouteuse à son amie d'écuyère.

"Elle sera parfaite, j'en suis sûre!!"

En attendant que Phe ai terminé, elle alla voir sa jument barbe ébenne, qui, extrêmement énervée, piaffait, piétinait, et ne se laissait pas approcher.
Refusant la pomme que sa maitresse lui offrait, cette dernière se saisi fermement et sèchement des mords, avant de plonger son regard qui ne cillait pas dans celui, profond et sombre, de sa monture.
Ce contact, qui se prolongea quelques secondes, eu pour effet de calmer un peu l"équidé, mais pas suffisamment pour en tirer quoi que ce soit.
Sa jeunesse montrait là ses limites, il faudrait encore du temps pour que ces deux là s'entendent pleinement, malgré leur complicité.

Laissant Athéna dévorer la pomme qu'elle avait finit par accepter, Sakura rejoignit Phe et finit de se préparer, retenant grimaces et autres jérémiades involontaires qui auraient pu montrer à son écuyère que ses muscles la faisaient souffrir, au risque que cette dernière ne la laisse pas entrer en lice.
Elle ne montra donc rien et grimpa en selle, prête à faire face à son adversaire.

Asthénie, comme prévenue, était en effet un boule de nerf dont les quatre sabots ne reposaient presque jamais simultanément au sol tant elle bougeait constamment.
La joute allait être quitte ou double, soit elle parvenait à la maitriser ou bien la course la satisfaisait et elle avait ses chances de l'emporter si ses muscles acceptaient de lui obéir, soit rien de tout cela et elle mordrait la poussière.

La suite, vous la connaissez!
Son mollet gauche, engourdi, glissa dans l'étrier, la déséquilibrant une fraction de seconde suffisante à son adversaire pour prendre le dessus et l'envoyer valser.
Que devint Asthénie?
Aucune idée.
Son monde se tinta de rouge tandis que dans sa tête toutes les cloches de Rome se mirent à sonner à toute volée.
Elle ne sentit que la chaleur de son amie qui la relevait à demi, assez pour lui ôter son heaume.
Elle regarda le monde d'en bas... elle avait perdu...
Sur sa tempe, une douce chaleur se diffusait à mesure que le sang coulait, poisseux.

Phe, en connaisseuse des arts du combat, lui appliqua de suite un linge sur la tête et s'enquit de son état.


"Je... je ne sais pas.... mal à la tête...
J'ai perdu...
Sommeil...
"

Mais il lui restait encore une chose à faire avant de quitter la lice... sortir sur ses deux jambes avec honneur.
Phe le compris fort bien et sans qu'une parole ne soit échangée, aida la borgne à se relever pour qu'elle puisse faire face à son adversaire victorieux.


"Félicitations à vous messire Cuche, j'espère que nous aurons l'occasion de croiser nos lances à nouveau, que je puisse un jour prendre ma revanche".

Sourire crispé alors que les cloches cessaient dans sa tête pour laisser place à la douleur qui la fit grimacer.

Elle sortit aidée par Phe qui la soutenait, fin du Lavardin 1459 pour une Saku blessée, mais fière d'être arrivée en 8ème pour ses deuxièmes joutes.

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Guillaume_de_jeneffe
Huitième de finale

La triomphatrice de Namaycush, il allait affronter l'Angevine qui avait fait chuter le capitaine gascon. Peste, ce ne serait certainement pas une partie de plaisir. Déjà que par principe elle ne devait guère le porter dans son cœur, c'est du moins ce dont il était persuadé du fait de l'Office royal qu'il détenait, elle se révélait être assez experte aux jeux de la lance pour se hisser jusqu'en huitième de finale.

C'est donc l'esprit quelque peu inquiet que le chevalier assista aux passes qui devaient précéder son entrée en scène. Passes qui d'ailleurs se révèlent particulièrement brève. En un assaut le duc Bourguigon d'Orléans – et un paradoxe de plus, un – met à bas un lieutenant d'Etat-major royal croisé à quelques reprises au Louvre. En une seule lance le maître des lieux est défait par un vicomte chevalier, un de plus. Le duel suivant voit les deux seigneurs comme chercher leurs marques avant d'enfin en arriver au bris de lance, qui là encore s'accompagne d'une chute, quoique cette fois visiblement plus grave que les autres. Quoique... L'on dirait que les choses ne s'améliore guère tandis que la vicomtesse mainoise et le Louveterie s'évitent consciencieusement. Il faut attendre la troisième charge pour qu'enfin il y ait impact et, qu'au grand dam du chevalier, ce soit la dame qui soit défaite.

Avant qu'un appel suscite enfin plus de parti pris chez Guillaume. Aldraien. La dernière Licorne à part lui encore en lice – c'est le cas de le dire – venait à s'opposer au duc de Bouillon, le turbulent Eusaias. Se penchant sur sa selle, comme pour mieux voir, il ne peut que pester dès les premières secondes. Dès que sa sœur se retrouve à vider ses étriers. Aussi, hélant un page qui semblait ne rien faire de réellement constructif, il l'envoya prendre des nouvelles de la Carsenac.

Et ce fut à lui. L'amertume toujours aux lèvres, il fait avancer sa monture jusqu'à l'extrémité de la lice où une lance lui est tendue. Couleurs filiales flottant accrochées à sa spallière dextre, il s'élança au signal du juge-diseur. Une Angevine à culbuter. Mais sans volonté de blesser, cette fois. On était en joute, non en guerre. Qui sait d'ailleurs si ces deux-là ne se retrouveraient pas, un jour, sur un champ de bataille. Mais il n'y pense guère. Il a jeté, une nouvelle fois, toute son énergie dans l'aventure. Elle est certainement plus jeune que lui. Et donc plus endurante. Ne pas lui laisser cet avantage. Labourer toujours plus les flancs de son cheval. Pointer la lance sur l'adversaire. Le toucher. Maintenir la pression. Sentir la résistance du bois. Lutter. Et briser enfin. Et dépasser celle que l'espace d'un instant on avait à sa hauteur.

Il n'a rien senti. Cela lui fera au moins un point. Il fait tourner son destrier. Et aperçoit l'armure adverse gisant au sol. Lâche sa lance et s'en approche au pas, avant de glisser de ses étriers car elle ne se relève pas. Se penche vers elle et dit, au travers de son heaume ce qui ne doit pas aider à la compréhension :
« Dame, allez-vous bien ? Vous faut-il médicastre ? »

...
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Cuche
8eme de finale, Sakurahime contre Cuche



Tu appel ça un spectacle ?...J'espère qu'il te donneront un adversaire à te mesure. Un homme et non pas une femme fragile...


On verra bien, l'ami. Allons donc voir ce que dit le tableau des 8èmes.
Les deux joinvillois prirent la direction des affichages, se frayèrent un chemin entre les valets, écuyers et autres curieux jusqu'à parvenir au premier rang afin d'y lire les noms.
Son doigt descendait sur le parchemin jusqu'à ce qu'il trouve son nom.


Sakurahime?

Il réfléchit un instant et se tourna vers son écuyer pour voir si le nom semblait lui évoquer quelque chose.

Tu connais?
Moi je n'en ai jamais entendu parler... Mais ça m'a l'air d'être une femme. Encore... Je vais te décevoir je crois à la longue!


C'est vrai que Fulvy avait promis du spectacle à son écuyer qui avait manqué le premier tour, le plus beau jusqu'à présent. Alors que jouter contre le sexe opposé n'était pas, selon Alexandre, fort valorisant.
C'est ce qu'on allait voir.


Je vais rentrer me préparer à la tente, on doit encore avoir un peu de temps avant que ce ne soit notre tour.

Le jouteur en profita pour se rafraichir le visage, avaler quelques fruits et un peu de pain et vider un verre de vin. Après un bon moment, un enfant rentra dans la tente, les cheveux en bataille et un grand sourire aux lèvres. On aurait presque dit le frère jumeau de la palefrenière d'Angelyque tiens!


'jour!
Le seigneur de Fulvzy zoute au prochain tour!


Cuche réveilla son écuyer qui dormait, affalé dans sa couche, la bouche grande ouverte.


Allez, c'est reparti! Et j'ai besoin de toi pour remettre cette armure. Peux-tu vérifier les fixations sur le derrière?

Une fois que tout fût prêt, ils purent prendre la direction de la joute. Les spectateurs étaient toujours aussi nombreux qu'au début. Voir plus, certains jouteurs vaincus avaient rejoint les gradins. Il scruta la foule voir si sa marraine s'y trouver encore. Angelyque semblait ne pas être là. Peut-être avait-elle mis la main sur un riche prince à épouser...

Il prit congé de son écuyer et s'avança sur le terrain. De l'autre côté se trouvait donc son adversaire. Pendant quelques instants, il l'observa. Sa monture semblait nerveuse, bougeait beaucoup... difficile à maitriser? Etait-ce aussi l'état d'esprit de sa cavalière? On le verrait bientôt.

Il la salua de la tête, ferma son heaume et pris position.
Troisième participation à des joutes et le voilà qu'il se retrouvait en 8ème de finale. Lui-même n'en revenait pas.

Le signal du départ fût donné, comme aux passages précédents, il donna un coup sec dans les flancs de Sigur. Le cheval, bien rôdé à ce jeu là, pris un départ sec et s'élança. Quand les adversaires se croisèrent, chacun eu le même réflexe de se pencher sur le côté et le choc fût esquivé.
Arrivé au bout du terrain, il souffla et ramena Sigur en position pour la deuxième passage.


Cette fois, c'est le bon mon vieux...


Fulvy serra ses doigts sur la lance, resserra son emprise et enfonça ses pieds dans les étriers. Le signal du départ tomba, dans la poussière soulevée par les sabots des chevaux, ils prirent le départ.
Plusieurs mètres les séparent, laissant le temps aux adversaires de voir la rencontre venir. Et puis plutôt qu'on ne le pense, les voici à portée de lance. Sans hésiter, Cuche détourne sa lance et vise. Coup sec, son adversaire vole. Lui ne voit pas la chute, il entend juste un bruit métallique.

Sigur ralentit, la visière du heaume relevée, il fait demi tour et voit son adversaire étendue au sol, immobile.
Rapidement, une personne se rapproche d'elle et la jouteuse semblait reprendre ses esprits.
Sans hésiter, Fulvy revint au trot à son niveau et mis pied à terre pour l'aider à se relever. Mais quand il fût prêt à lui tendre la main, elle était déjà sur ses pieds.



"Félicitations à vous messire Cuche, j'espère que nous aurons l'occasion de croiser nos lances à nouveau, que je puisse un jour prendre ma revanche".

Merci à vous, je vous offrirai cette revanche avec grand plaisir.


Il remarqua alors la plaie ouverte et le sang qui lui coulait le long du visage.

J'espère que votre blessure n'est pas trop importante...


Il la regarda quitter péniblement le terrain et se dit qu'elle devait avoir une grande fierté que pour vouloir absolument sortir ainsi. Lui reprit la direction de la sortie opposée et s'en alla rejoindre Alexandre. Juste à temps pour le voir cacher sa flasque d'alcool.

Toujours pas vide ta flasque?

_________________
Llyr
Suite et Fin.
Avec nos excuses pour le temps mis à finaliser tout cela.
Enjoy !




Suite et fin des Festivités du Lavardin. Il serait temps après pour tous d'aller manger les traditionnelles Oies au gingembre de la St Michel du Lavardin par la suite.

La place du "héros" du jour attendait patiemment la venue du vainqueur des Joutes à la Table du Maistre de Céans comme il convenait afin qu'il soit festé et congratulé comme il se devait.


Tournoi : Lavardin - 1459 - 1/4 de finale


Citation:
Guillaume_de_jeneffe affronte Anthoyne

Lance 1 : Guillaume_de_jeneffe touche - Anthoyne rate
    Guillaume_de_jeneffe brise sa lance
    Anthoyne tombe de selle
    Anthoyne Aucune blessure


Guillaume_de_jeneffe est vainqueur


Citation:
Eusaias affronte Guy_de_dampierre

Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Eusaias rate - Guy_de_dampierre touche
    Guy_de_dampierre brise sa lance
    Eusaias reste en selle

Lance 3 : Eusaias touche - Guy_de_dampierre rate
    Eusaias brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Guy_de_dampierre Aucune blessure


Eusaias est vainqueur


Citation:
Linoa affronte Karl06

Lance 1 : Linoa rate - Karl06 touche
    Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Linoa Aucune blessure


Karl06 est vainqueur


Citation:
Bourguignon affronte Cuche

Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Bourguignon rate - Cuche touche
    Cuche brise sa lance
    Bourguignon reste en selle

Lance 3 : Aucun jouteur ne touche

Cuche est vainqueur


Tournoi : Lavardin - 1459 - 1/2 de finale

Citation:
Guillaume_de_jeneffe affronte Eusaias

Lance 1 : Guillaume_de_jeneffe touche - Eusaias rate
    Guillaume_de_jeneffe brise sa lance
    Eusaias reste en selle

Lance 2 : Guillaume_de_jeneffe touche - Eusaias touche
    Guillaume_de_jeneffe ne brise pas sa lance
    Eusaias brise sa lance
    Guillaume_de_jeneffe reste en selle
    Eusaias reste en selle

Lance 3 : Guillaume_de_jeneffe touche - Eusaias touche
    Guillaume_de_jeneffe brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Eusaias brise sa lance
    Guillaume_de_jeneffe reste en selle
    Eusaias Aucune blessure


Guillaume_de_jeneffe est vainqueur


Citation:
Karl06 affronte Cuche

Lance 1 : Karl06 touche - Cuche rate
    Karl06 ne brise pas sa lance
    Cuche reste en selle

Lance 2 : Karl06 rate - Cuche touche
    Cuche brise sa lance
    Karl06 reste en selle

Lance 3 : Karl06 touche - Cuche touche
    Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Cuche brise sa lance
    Karl06 reste en selle
    Cuche Aucune blessure


Karl de Hasselt est vainqueur


Tournoi : Lavardin - 1459 - Finale

Citation:
Guillaume_de_jeneffe affronte Karl06
Lance 1 : Aucun jouteurs ne touche.
Lance 2 : Guillaume_de_jeneffe touche - Karl06 touche
    Guillaume_de_jeneffe brise sa lance
    Karl06 ne brise pas sa lance
    Karl06 reste en selle

Lance 3 : Guillaume_de_jeneffe rate - Karl06 touche
    Karl06 brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Guillaume_de_jeneffe Aucune blessure


Karl de Hasselt est vainqueur


GLOIRE au Chevalier KARL DE HASSELT pour sa Victoire méritée et méritante !

_________________



















Rhiana
Rhiana s'était à peine relevé, et changée avec l'aide de Karl, que les joutes reprenaient, elle l'embrassa et lui murmura, gagnez pour nous mon aimé

Elle l'aida à remettre son armure et son haeume avant que cerbère l'aide à se hisser sur son cheval

[Les 1/4 de final ]

Elle suivit les joutes près des barrière de la lice, pas question pour elle de monter dans les tribunes, elle décida de passer les lances a Karl avec cerbère
Le coup d'envois est donné, Karl part au galop et brise sa lance, son adversaire chute mais se relève aussitôt, aucune blessure, une fois les salut fait il regagne le bord de lice

les jouteurs défilent déjà plus que 4 en liste

[1/2 final]

Déjà le coup d'envois des demi final, Karl se prépare, elle lui tend la lance et lui sourit
Coup d'envois donné, le voilà partit au galop; il brise sa première lance mais son adversaire est bien encré en selle et ne tombe pas
retour au bord de lice, deuxoème lance, et le voilà repartit aussitôt, Rhiana plaque ses mains sur ses yeux et écarte légèrmeent les doigts ouff, la lance de l'adversaire de Karl le touche et se brise mais Karl reste en selle
qu'aristote le protège murmura t-elle
lance trois en main , les deux lances se brisent et cuche tombe de selle, Karl est vainqueur

la final à présent et un adversaire de mérite

[final]

Les saluts , la tension monte, les lances sont prête, coup d'envois, personne ne touche
les voilà repartit sur la lice la lance de son adversaire se birse , mais Karl reste en selle, Rhia lache un soupire de soulagement

la troisième lance sera décisive, les voilà repartit seul Karl touche, sa lance se brise et son adversaire se retrouve à terre
se retrouve à terre......
Cerbère ... Karl a gagné

Elle court au devant des jouteurs , s'assure que l'adversaire de Karl n'a rien et une fois que son époux mis pied à terre, elle se jette dans ses bras

Vous avez Gagné mon aimé

_________________
Guy_de_dampierre
[Quart de finale: Eusaias contre Guy de Dampierre]

Encore une fois, Guy allait s'élancer le long de la lice.

Il avait eu le droit de constater le ton sarcastique de son présent opposant, Eusaias.

Ayant pris le soin de saluer son adversaire, il abaissa sa visière et attendit le signal pour planter ses éperons dans les flancs du canasson qui s'élança vers son vis-à-vis qui s'approchait lui aussi. Le seigneur de Pibrac baissa sa lance, ajusta sa tenue, et il frappa lourdement le bouclier du Bourguignon. Il eut la pleine satisfaction de même sentir sa lance se briser.

Cependant, le bonhomme était coriace et jouteur de renom. Il avait tenu bon et trônait toujours en selle. Il en fauddrait donc plus.

Chacun se remit en place, et ils purent repartir l'un contre l'autre. Pressé d'en finir, sans doute un peu blasé par ses succès, Pibrac s'élança avec un peu trop de confiance en lui et n'était donc point assez appliqué. Alors qu'il sentait la direction de sa lance lui échapper, il vit celle de Bouillon venir s'écraser sur son écu. Il n'eut même pas le temps de jurer en pensée qu'il se sentit perdre l'équilibre et éjecté de sa selle.

Il atterrit lourdement sur le dos. Il avait le souffle un peu court, mais ne semblait pas avoir subi la moindre blessure, sinon à son amour propre. Surtout qu'ainsi à terre, il ressemblait à une tortue, incapable de se mouvoir seul. Heureusement, les valets d'arme ne tardèrent pas à venir le relever. Aussitôt, il se débarassa brutalement de son heaume dans la main d'un de ceux-ci et les écarta pour faire bonne figure et recevoir dignement la gifle verbale dont le charmant duc gratifiait ses adversaires malheureux. Et encore, il était jusque là celui qui lui avait le mieux tenu tête...

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Linoa
De quoi ne pas la rassurer? En effet, plutôt deux fois qu'une puisque pour cette lance, elle se trouvait contre le jouteur qui lui même avait battu le Cygne, or donc, comment pouvait elle faire le poid et surtout avoir assez de chance pour continuer? Tout devait être épuisé à ce stade des festivités ce qui se vérifia juste après.
Première rencontre entre un nom connu et un inconnu, rapide rencontre de la victoire du nom connu. Deuxième rencontre entre un autre nom connu et une personne connue en espérant que la personne connue gagne la rencontre, après un combat acharné, cela ne fut pas le cas et son tour venait à présent.

Savourant probablement sa dernière entrée dans la lice avant un moment, la Valten alla se positionner, abaissa son heaume pour une énième fois. Au départ, elle lança sa monture au galop le plus rapidement possible puis abaissa sa lance au moment opportun, prête à ressentir le choc de la lance adverse sur son bouclier, chose à laquelle elle s'était fort heureusement préparée puisque la chute ne tarda pas tandis que sa lance volait à quelques pas d'elle alors qu'elle arriva lourdement sur le sol.

Un beau début qui méritait d'être savouré à juste raison, ses pieds retouchaient terre à n'en pas douter. Linoa se releva tant bien que mal, enlevant son heaume qui la gênait à présent et alla saluer son adversaire pour cette joute, ne se doutant pas une seconde que deux rencontres plus tard, il remporterait la victoire.

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Guillaume_de_jeneffe
[Quart de finale]

Un Louveterie ! Et jeune encore celui-ci ! Fallait-il que le sort soit joueur pour lui donner un adversaire issu d’une grande maison et risquer de ruiner ses bons rapports avec la duchesse d’Amboise. Car il ne savait véritablement les liens de celle-ci avec les autres membres de sa famille, et peut-être prenait-elle leur succès en champ clos particulièrement à cœur. Serait-il ainsi disqualifié à ses yeux par une éventuelle victoire ?

La question méritait d’être posée mais, en même temps, il songeait que rien ne l’assurait de triompher. D’autant qu’alors qu’il avait jusque là clôt les passes, ou presque, le voici appelé à les ouvrir. C’est peu dire qu’il n’avait eu que peu de temps pour reposer son corps vieillissant. Si à la bataille le refus de la mort le maintenait encore vaillant plusieurs heures, le jeu de la joute n’engendrait pas pareille adrénaline, et la fatigue se faisait plus rapidement sentir. Aussi ordonna-t-il à un valet de lui passer un linge imbibé non de bière mais d’eau froide sur le visage. Qui sait si cela ne serait pas utile, d’une façon ou d’une autre.

Ayant fait assurer les couleurs de sa fille au niveau de son col, il avança donc, aussi encaparaçonné que sa monture, lance en main, les yeux fixés sur l’adversaire qu’il allait devoir vaincre s’il voulait poursuivre sa route en cette feste du patron des chevaliers.

Du coin de l’œil il aperçoit le juge-diseur donner le signal. Des deux, il éperonne son lourd Frison. Une fois encore, l’énerver autant que faire se pouvait pour qu’il livre toute son énergie dans la charge. Tel un boulet, l’animal réagit sans ciller. L’écume gicle hors de son chanfrein. Le sable est soulevé par pelletées entières. La vitesse est peut-être plus grande encore qu’avant. Le choc le fait même dévier. Il sent le mors qui lui lacère la gueule. Il renâcle à s’arrêter. Mais le mors poursuit son chemin, il s’arrête alors. Encore quatre foulées et il envoyait voler une tente. Il se retourne alors, comme l’y obligent les rênes qui lui forcent la mâchoire. Et devant lui il voit une masse étendue. Tiens, on lui fait signe d’avancer d’un frôlement d’éperons. Il avance donc.


« Oh là, seigneur, il n’y a nul mal, j’espère ».

Ça, c’est son maître qui parle. Il en mettrait son avoine à couper.


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Karl06
[Quart de finale]

Une belle journée qui défilait au décompte des assauts.
Karl était serein, il se trouvait bien au Lavardin; le campement confortable lui avait permis de bien récupérer
Rhiana s'occupait de tout, Karl était donc tout entier au tournoi.
Bise aimait cette ambiance, le murmure de la foule quand les chevaliers se présentaient devant la tribune où siégeaient de nombreuses personalités à côté leur hôte.
Le Chevalier de Hasselt quitta son heaume pour se faire reconnaître et saluer son adversaire; il fit face à la tribune et salua le Duc et ses invités de marque.
Un coup d'éperon dans les flans de Bise accompagné par un légère traction sur les rênes et le destrier les mène vivement au pied du mas aux couleurs de Veretz.
Rhiana et Cerbère apporte la première lance.

Au signal,

Bise s'élance atteignant très vite son allure la plus rapide;
le choc fut terrible, fracas de bois cassé et ensuite le bruit sourd de la chute de son adversaire.
Karl revint au pas vers son adversaire qui fort heureusement ne présentait aucune blessure.

Dame , vous êtes un valeureux adversaire, ce jour la chance fut de mon côté. Je suis ravi de ne pas vous avoir blessée, cela aurait terni la joie de cette victoire

Il quitta son heaume, la salua et regagna ses couleurs
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Guillaume_de_jeneffe
Le duc de Bouillon. Lui, il le connaissait, pour sûr. Sa réputation le précédait, en bien ou en mal, ou plutôt en bien ET en mal. Et l’oiseau ne s’en était pas montré indigne lors de leurs quelques rencontres. Un adversaire de grande classe. À peine s’il en cédait au comte Althiof. Pour sûr que normalement, ici, tout ne serait pas réglé en une passe. Il l’avait vu mettre à bas le seigneur de Dampierre, qui s’était pourtant révélé un jouteur de qualité au cours de ce tournoi. Ce qui n’avait pas été sans quelque déplaisir du côté d’un vicomte toujours prompt à encourager ceux qui, comme lui, vivaient en terre de Flandre. Aussi, comme par vengeance, le maître de Marchiennes se décida d’empêcher les couleurs des comtes de Louvain – portées par les ducs de Bouillon – d’abattre le lion flamand. Hier peut-être, mais plus aujourd’hui.

Les couleurs de sa fille désormais scellées à son col, ses yeux derrière le rempart de son heaume, il n’attendait plus que l’appel. Pénétrer dans la lice. Bientôt. Montrer que le vieil homme peut encore en remontrer à la vigueur de la jeunesse. Et que la chevalerie royale n’est pas morte. Il sent le calva dont il a avalé une pleine gorgée lui réchauffer le corps. Lui rendre vigueur et confiance. Non, Blanc-Combaz, tu ne voleras plus en Touraine.

On conduit son cheval par la bride. Il est sur la lice. Couvé de regards qu’il devine hostiles, sceptiques, aimants, amicaux, confiants ou moqueurs. Il s’excuse en silence des douleurs qu’il va infliger à son Frison. « Tu auras bien mérité ton avoine », pense-t-il. Le signal est donné. Plus rapide, plus profond est le supplice des éperons d’or. Tel que l’animal se cabre presque. Le galop est atteint en trois foulées. La lance est sûre sur son arrêt de cuirasse. Les mâchoires sont crispées. Le front est tordu d’un immonde rictus. La sueur lui naît de tous les pores. L’autre est là. La lance est ajustée. Le choc manque le jeter en arrière. Le fût n’existe plus. Il ne tient presque qu’un gros manche de poêle. Qu’il jette avec vigueur au sol. Une lance brisée, et lui est intact. Rien, pas la moindre insulte à son pourpoint de métal. Mais le duc n’en a pas fini. Il insiste.

Sourire carnassier au visage, il empoigne une seconde lance. La charge reprend. Il se mort au sang. Il ne veut pas faiblir. Pas maintenant. Pas quand il peut encore livrer un combat digne d’être chanté. Et son adversaire semble n’en pas mieux demander. Les deux capitaines, blanchis sous le harnois, sont à l’impact. Les deux lances rencontrent la cible. Elles plient sous l’effort. L’une glisse, la sienne, l’autre explose, ou implose, la sienne. Un instant, son buste pivote. Un instant seulement car d’un vigoureux coup de rein il reprend sa position sur sa selle, son seul véritable trône.

Mais ni l’un ni l’autre n’a chu. Tierce lance. Il mène aux poings. Mais il sait que la joute ne se calcule pas comme une partie de soule.
« JENEFFE » hurle-t-il de sous la Licorne qui lui sert de cimier. Les centaines de kilos d’os, de chair et de métal se jettent l’une sur l’autre. Le bois vole, comme s’il n’était que paille au vent. L’impact assourdit ses acteurs. Épuisé, le Flamand trouve l’énergie qui lui permet de rester entre ses arçons. Se retenant aux rênes plus qu’il ne les tient.

Il avait voulu une passe de guerriers, il l’avait eue. Mais quand il se retourne, il aperçoit la masse de métal allongée sur le sable. Le vaincre certes, mais le blesser, jamais. Là n’avait pas été sa volonté. L’ambiguïté du jouteur dans toute sa splendeur. Il fait avancer son cheval au pas vers le Bourguignon.


« Nul mal, j’espère. Je ne voudrais avoir privé Bouillon de son seigneur… »
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Eusaias
[Quart de Final]

Le Balbuzard abaissa sa visière et au signal s’élança à l’assaut. Jauger, il devait jauger son adversaire afin de lui apprendre cuisante défaite. Le premier passage fut à vide, des deux côtés. Il mit tout en œuvre afin de contenir le canasson, bien trop fougueux, avant de lui faire faire demi-tour en bout de lice. Ils s’élancèrent à nouveau mais le frison bien trop emporté fit un mauvais écart empêché le bourguignon d’ajuster son adversaire alors que celui-ci brisait sa lance contre l’écu. Bon sang Créstien ! Jura t’il entre ses dents à l’adresse du frison. Il talonna une troisième fois mais cette fois-ci, il put ajuster et fracasser sa lance contre l’écu adversaire. Le bruit de la ferraille roulant en lice lui confirma qu’il venait de gagner.

HaHAhA !

Il jeta sa lance dans le sable sur le bord de la lice et se dirigea vers le juge diseur.

Vous n’avez pas un véritable jouteur ? Ou sinon placez deux de ces foutriquets face à moi, je m’ennuie !

Oui le bourguignon aimait être cinglant et ce n’était pas à son âge qu’il changerait.



[Demi-finale]

La sentence était tombée et ce n’était pas un adversaire faible qu’on plaçait face à lui. Le Grand Ecuyer de France, un fleuron de la chevalerie Française, allait se livre contre le bourguignon. Flamand contre Bourguignon, le Duc hardi, Philippe II devait regarder les joutes de son paradis céleste. La pate du Balbuzard flatta l’encolure de Créstien.

Je compte sur toi, vieux compagnon, pour faire rouler dans la poussière le Flamand. C’est un vieux briscard fait dans le même genre de bois que nous. Je compte sur toi.

Il tendit la main vers son écuyer afin de recevoir une lance, bientôt ça serait son tour et il espérait bien qu’un Bourguignon, lui de préférence, serait en finale. Le souffle était lourd et le bourguignon essayait d’imaginer les possibilités. Emmener le lion flamand jusqu’à un nul afin de se départager à l’épée. L’épée était le domaine du duc de Bouille, la lance sans doute plus de celle du flamand. Se contenter de briser, sans prendre de risque pour faire choir afin de ne pas gouter à la chute lui-même serait la stratégie. Sa poitrine se gorgeait d’air et d’orgueil : « Je vais te descendre de ton cheval Flamand ! » avait il envie d’hurler afin de se soulager mais un simple : « Allez ! » se fit entendre de sous son heaume afin de guider le frison en piste.

Le hennissement du frison répond aux éperons alors que l’équestre animal porte tel un diable le duc de Bouillon sur son adversaire. Ne point choir, ne point prendre de risque inutile, entrainer le flamand dans un duel à l’épée, voilà ce qui tenait l’esprit du Bourguignon. Trop concentré sur sa stratégie il ne prit pas le temps d’ajuster et manqua complètement l’adversaire. Guillaume, lui, le percuta comme il se devait et brisa. Le bourguignon du jouer d’adresse et de force pour rester sur le dos de son destrier.

En bout de lice il fit demi tour et s’élança sur le flamand en sens inverse. L’animal, le lion adverse, lui donnait du fil à retordre et cela excitait, autant moralement que physiquement le bourguignon. Un combat un vrai, loin de Touraine, loin de la foule. Une charge destructrice dans la bulle ou rien ne pouvait les attendre si ce n’était la lance de l’adversaire. La victoire n’aurait que meilleur gout face à un homme comme le vicomte. La lance flamande ripe alors que le bourguignon lui fait son office.

Mais l’impétuosité et l’orgueil sont deux choses dominantes chez le bourguignon. Il en est finit de la stratégie du nul, pour s’offrir le flamand à l’épée. Il va lui faire quitter la scelle, coute que coute. La charge sera fantastique et le choc sera le plus violent des toutes ses joutes. Il le voulait, il le ferait. Changeant de lance, il remonta à l’assaut de la muraille flamande. Tous les muscles étaient crispés, l’œil mauvais et la chargea fut destructrice. Le bois volé de tout côté, bourguignon et flamand furent mis à mal. Epuisé de sa journée, le Balbuzard ne retrouva pas la force de se maintenir sur le canasson et s’écroula de tout son poids sur le sol. Défait, il venait d’être défait par le chevalier flamand.


Bon sang messire ! De Formigny à Genève, D’Arras en Espagne je n’ai pas croisé pareil adversaire. Gloire vous sois rendu, vous m’avez vaincu ce jour et croyez moi ce n’est pas chose courante. Sinon pas de mal, si ce n’est à mon égo.
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Guillaume_de_jeneffe
- L’ego se soigne. Tant qu’il n’est ni trop bravache ni trop craintif, il se relève toujours. Mais merci de cette joute, duc. Plus encore que le succès, c’est votre vigueur qui l’a rendue remarquable. J’en garderai longtemps bonne souvenance.

Et il ne croyait pas si bien dire, car tandis qu’il venait de talonner sa monture pour quitter la lice et la laisser libre pour les prochains jouteurs, Guillaume sentait déjà en lui les douleurs nées de ce duel de titans. Sur six lances données, cinq touchèrent, et quatre se brisèrent, dont la parfaite moitié sur l’armure flamande. Sans encore présager de l’identité ni de la qualité de son prochain adversaire, il se doutait qu’il avait grandement entamé ses réserves. Mais qu’importait quand le spectacle était beau et que, qui plus est, la victoire était au rendez-vous.

Il prit tout de même le temps de descendre de selle et de se faire ôter le heaume. De l’eau fraîche sur le front, et quelques gorgées de calva plus loin, le voici qui remontait déjà en selle. À temps pour entendre les hourras qui acclamaient la victoire du second finaliste. Un chevalier. Voila qui n’était guère commun que de retrouver deux porteurs de tortil en finale de joutes. Car les chevaliers étaient peu nombreux, lorsque l’on les comparaît aux nombres de nobles qui peuplaient le royaume. Mais cette proportion se nuançait fortement dès lors que les comptes étaient faits sur les champs de bataille. À croire que certains craignaient la guerre en jurant le service d’ost et chevauchée.

Le Licorneux souriait, sous son chef de métal. Il savait qu’au cou de la Licorne de son cimier voletaient désormais les couleurs de sa fille. S’il devait triompher, il les porterait sur son pourpoint tout au long de la soirée qui devrait venir clôturer les festivités tourangelles, sa décision était déjà prise. Mais pour cela, il fallait franchir un léger, minuscule, que dis-je, imperceptible obstacle : un autre vicomte chevalier.

En lice, le Flamand tenta de se vider de toutes ses pensées, pour ne plus penser qu’au Hasselt. Bouillon, Jeneffe, Hasselt, le pays de Liège était présent en nombre en Vendômois, ce semblait. La première lance est annoncée, et aussitôt il pique des deux. Allez, briser en plein et le faire vider ses étriers. Voila, la lance un peu plus à gauche, un peu plus bas, on la serre et… Floutch, elle passe chasser les mouches. Peste !

Deuxième lance. Plus question de flancher. Il sent déjà la fatigue le reprendre. Mais pas cette fois, non. Cette fois, il touchera. Tendu comme une corde de longbow juste avant de décocher sa flèche, le chevalier ne voit plus que le métal adverse. Ne respire plus. Serre sa lance plus qu’une cravate de chanvre n’enserre les nuques criminelles. Il sent qu’il est touché, mais pas assez. Il sent qu’il touche. Il sent le moment où le bois veut s’échapper. Il refuse. Il en crierait presque « Non ». Il serre les dents. Et comme au ralenti, il voit sa lance se briser à l’impact. Ou plutôt voit ses éclats voleter en tous sens.

Déception. Le Tourangeau est toujours sur sa monture.

Troisième lance. Il sent la fatigue qui le prend. Il a beau tenter de n’y pas penser, il sait qu’il n’est pas en guerre et que ce n’est pas sa vie qui est en jeu. Il sent son énergie qui s’échappe, peu à peu. Se remord les lèvres au sang. Et étrille les flancs de son Frison. Mais il ne peut maintenir sa lance droite. Du moins pas assez à son goût. Et il la voit pointer Dieu sait quoi d’autre que la seule cible qu’elle devrait avoir. Et il encaisse le choc. Peste, râle, grogne. Mais il est trop tard. Il devine la selle qui glisse sous lui, le souffle de l’air, devine ce qui va suivre et


BOUM

Il est à terre.
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Karl06
[demie finale)

Karl fini de s'arnacher en selle; comme toujours ses gens et son épouse veillaient à tous les détails .
Bise était prête, elle aussi piaffait d'impatience.

Le sire Cuche n'était pas un inconnu, il l'avait rencontré à Joinville, de retour d'une expédition en Artois. Karl avait combattu sur les mêmes remparts pour défendre la ville.
Ici, le sérieux des joutes n'occultait pas l'ambiance festive.

La présentation fut brève et courtoise
Les trompes sonnent, le signal ........
Bise part au galop très rapide, la lance me semble bien équilibrée et ne pèse que très peu, l'équilibre est parfait , justement porté vers l'encolure
le choc, la lance touche....... rien ne se passe , un coup pour rien.

les adversaires sont a leur place.
le galop, la lance se brise sur l'écu, Karl rate et reste selle.

Pour la troisième fois, le Chevalier a décidé de prendre tous les risques, il avance comme jamais sur l'encolure sur Bise.
il touche, brise sa lance et voit son adversaire partir en arrière et se retrouver au sol dans un nuage de poussière.

Pas de casse, tout va bien et la victoire n'en est que plus belle.
Un adversaire coriace mais en ce jour rien ne semblait pouvoir atteindre Karl
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