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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Lladrane
Lladrane au coté de sa mère, regardait son père, les lances explosaient dans tous les sens, elle cachait ses yeux a chque fois, ce qui fit sourire sa mère

Les quarts de final, les demi final et là son père se préparait pour la final, elle sourit à son père au moment ou il prenait la lance des mains de Rhia, toutes deux a ses côtés

Qu'il était beau , quel allure , les voilà face à face pour la final

Lladrane fit une prière pour qu'Aristote veille sur son père et regarda la joute

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en travaux
Karl06
[ La finale]

les honneurs , la foule l'ambiance était montée et tous attendaient la présentation des deux adversaires.
Karl connaissait de réputation son adversaire du jour; rien de rassurant dans le palmarès au joute de ce celui ci.

Bise était étonnamment nerveuse, la sonnerie des trompes fit baisser le brouhaha.
Karl salua son hôte et le Chevalier Guillaume_de_jeneffe

avec l'aide d'Aristote, que le meilleur gagne!

Pour la première lance les jouteurs se jaugent aucun ne touche.

deuxième lance
Karl change de lance, et déjà le galop a repris
le choc est terrible sur l'écu il bouge sur sa selle mais ne tombe pas.
la lance du chevalier de Hasselt est intact, preuve d'un assaut raté encore une fois.
le Troisième et dernier assaut doit lui permettre de refaire son retard pour le moins ou mieux de gagner. pas question de laisser filer cette victoire, si près du but.
un nouvelle lance, la sangle ventrale de Bise resserrée et voilà c'est reparti..
Bise n'a jamais galopé aussi vite, bien en équilibre sur les étriers la lance s'abaisse lentement , le choc.....

fracas impressionnant, bois éclaté, poussière un homme à terre et lui toujours sur son destrier.
Quelques instants pour se rendre compte qu'il a gagné.
il pousse un cri libérateur
VOCES FIDEI

se rapprochant du chevalier de Jeneffe qui n'était pas blessé.

Chevalier c'est un honneur de vous avoir combattu. La joie que j'éprouve en ce moment est à la hauteur de votre talent.

il dirigea sa monture vers l'estrade de son hôte et salua .
il écouta le crieur

Karl de Hasselt vainqueur
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Alexandre908
[Quart de final, au bord du terrain]

Citation:
Toujours pas vide ta flasque?


Ma flasque ? Laquelle ?

Adressant un sourire discret à Fulvy le fainéant glissa ses mains dans son mantel en tirant deux flasque des poches intérieur droite et gauche avant de les lui tendre.

A droite du Rhum..A gauche du Cognac...J'te laisse le choix..

Il à beau ne pas avoir un grand logement ni un titre nostre ami, il à cependant une forge bien rôdé et un emploi du temps...Vide, ce qui lui permet d'économiser et de pouvoir remplir sa cave, logique non ?
Revenons en à nos deux protagonistes. Râlant le Joinvillois observa son ..."Maitre" ? Etrange qu'il ne se soit point posé la question avant.


J'ai entendu dire que le prochain serait-un homme...M'enfin..Espérons que la mesure sera à la hauteur de l'exploit..Ou un truc comme ça...

Faisant le tour du noble lui laissant loisir de répondre ou de boire le fainéant passa derrière lui afin de resserrer son armure, le préparant au prochain affrontement.

Enfin..Si tu gagne en ne faisant rien après tout..Pourquoi pas ?...

Revenant devant lui il hocha la tête satisfait.

Au fait, quand est-ce que l'on boit à toute tes victoires ?

Parce qu'on ne plaisante pas, avec l'alcool, à Joinville.
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Guillaume_de_jeneffe
Le souci, lorsque l'on est à terre et quelque peu sonné après avoir effectué une admirable séance de voltige ferraillée improvisée, c'est que l'on perd beaucoup en capacité d'élocution. Et encore beaucoup est-il en deçà de la vérité. Car, ne l'oubliez pas amis lecteurs, le heaume, s'il est d'une efficacité redoutable pour éviter de se retrouver avec la trachée greffée de cinq pieds de bois, reste assez peu pratique dans le domaine de la diffusion des sons. Alors quand l'on en est encore à rechercher sa respiration... De facto, donc, le Flamand était muet. Ce qui était au demeurant fort rare.

Il dut donc se contenter de répondre d'un hochement de... de buste vu que le heaume était solidement arrimé à son armure de torse, pour approuver et remercier le chevalier franc de ses paroles. Cela fait, et tandis que le Tourangeau, toujours à cheval, lui, se rendait là où il devait être honoré pour son triomphe, le Flamand se redressa, aidé d'un valet qui avait eu la bonne idée d'accourir lorsqu'il le héla, puis prit la direction de son pavillon. Il allait être temps de reprendre parure humaine et non plus guerrière. Mais si l'homme qu'il était vivait par la guerre. Ambiguïté de l'existence, quand tu nous tiens...

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Bourguignon
Petit moment de répis dans cette guerre qui commençait à durer avec les joutes organisées par le Duc du Lavardin dans son domaine pour la saint Michel, un évènement qui se déroulait chaque année et dont de nombreux nobles aimés s'y rendre. C'est ainsi que le Boeuf s'était organiser avec l'Amahir et de nombreux nobles du Duché d'Orléans pour représenter au mieux l'Orléanais.Pour le Duc cela faisait bien des mois qu'il n'avait pas jouté et sans aucun doute sa performance n'aurait pas été des meilleurs mais avec la guerre et les combats l'ex Tyran d'Orléans avait eu le meilleur entrainement qui soit, esperons que ces jours passés au front puisse lui être utile pour la journée qui s'annonçait dans le Lavardin.

Le Duc de Beaugency avait suivit d'un peu loin la maison Amahir et avait planté sa tente non loin d'elle pour ne pas trop se sentir dépaysé. Comme à son habitude lorsqu'il joutait il organisa son campement, sortant son armure et faisant préparer son cheval par son valet, puis pour se décontracter il passait dans le campement saluant d'un signe de tête, les personnes connues sans pour autant trop s'attarder car chacun avait à faire pour se préparer à la compétition.

Quand le panneau du premier tour fut affiché le Boeuf alla jeter un oeil sur son premier rival et surprise pour Bourguignon il allait affronter la nouvelle baronne de Sully, Kalimalice, une femme de tempérament, militaire tout comme lui et donc qui lui poserait quelques soucis pour passer ce premier tour.
Après une rapide préparation le Duc se présenta sur la lice lorsque son tour arriva, il salua Kalimalice puis s'élança.
Tenant fermement sa lance le Boeuf fonce sur sa monture puis au moment du choc ferme les yeux...
Le Boeuf est resté en selle et a désarçonné son adversaire, le premier tour était donc passé, le Boeuf salua son ami et quitta la lice pour se concentrer sur le tour suivant.

Les seizièmes de finale arrivèrent et le Boeuf affronta une nouvelle femme qu'il ne connaissait pas, il la salua respectueusement une fois sur la lice puis s'élança, il senti un choc sur son écu mais resta en selle, par chance le Duc de Beaugency était resté sur son cheval et avait le droit à une deuxième lance, il ne laissa pas passer cette deuxième chance et fit chuter sa deuxième adversaire.

Les huitièmes de finale se déroulèrent comme le premier tour, une lance, un assaut, une chute, sauf que la femme qui était en face de lui était la fille adoptive de Clémence de Chéroy, soeur de son suzerain, qu'il avait connu durant sa jeunesse et avant son implication dans le Comté d'Armagnac au côté du grand Fauville de Chéroy, l'un des hommes que le Boeuf respectait le plus pour ce qu'il avait fait pour l'Orléanais et le Royaume.

Le Duc de Beaugency était donc qualifié pour les quarts de finale, une étape qu'il n'avait pas connu depuis longtemps, voyant que la fin du tournoi approchait l'ex tyran d'Orléans osa regarder plus en détails le tableau des joutes avec les derniers concurrents encore en lice et qui pourraient devenir des adversaires potentiels pour Bourguignon. Malheureusement pour lui, le sort voulu qu'il affronte un adversaire qu'il ne connaissait pas mais qui lui offrit son ticket de sortie des joutes.
Après trois assauts manqués, louppés, le Boeuf quitta la compétition sur une vilaine fausse note, qui pour lui faisait tâche. Le Sorel n'avait ni brisé, ni même touché l'écu de son adversaire sur ces trois assauts, c'est sur cette "défaite" amer qu'il quitta la lice, non content du spectacle qu'il avait offert à la foule encore présente. Il retourna au campement préparer son départ mais avant cela il repasserait par la lice pour observer le dernier combat...

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Anthoyne
Les joutes du Lavardin… En ce jour de la Saint Michel, Anthoyne allait concourir pour ces deuxièmes joutes. Les premières s’étaient déroulées après des évènements qu’il avait essayé d’enfouir au plus profond de lui-même. Naturellement, il appréhendait celles-ci. Ces premières joutes n’avaient pas été brillantes. Dès le premier tour, il avait été éliminé en une lance. Anthoyne songeait que cela n’avait pas été un mal. Il n’avait pas été en condition mentale et physique de jouter. Il ne se souvenait pas pourquoi il s’était présenté ce jour-là au lieu de déclarer forfait. Peut-être tenir sa parole… Ou prouver qu’il n’était pas un faible… Nous connaissons déjà le résultat des courses. Rien qui puisse le rassurer.

Installé sur le campement de sa famille, il se faisait discret. Saluant tout de même, les membres de sa famille, il se cloîtra rapidement sous sa toile. N’ayant pas son propre écuyer, il se prépara seul. Cette mise à l’écart lui permettait de faire le vide et de se concentrer en évacuant toutes les mauvaises pensées auxquelles il était soumis. Alors qu’il finissait de se préparer, il repensait à son adversaire de la première fois. Il avait gardé son nom dans sa tête : Sepa von Strass. Jouteur habile, il n’en restait pas moins humble et Anthoyne se souvenait de son geste alors que le tourangeau venait de chuter. Le seigneur lui avait tendu la main pour l’aider à se relever. Geste que le membre de la Louveterie avait grandement apprécié. Au moment où Maillé se demandait s’il allait le croiser en ce jour, les annonces des rencontres allaient être prononcées.

Le timing était parfait. Anthoyne avait fini de se préparer juste avant les annonces et il avait eu le temps de se rendre sur place sans rater un seul détail. Il nota quelques noms notamment celui de Sepa pour lequel il suivrait sa progression. Les rencontres continuaient d’être énoncées. Le tourangeau écoutait plus ou moins. Mais un nom retint son attention : Aldraien… Son sang ne fit qu’un tour. Son corps fut pris d’une impressionnante sueur froide. Que Diable, faisait-elle ici au Lavardin ? Question idiote, à vrai dire. Il jeta rapidement des coups d’œil discrets à droite puis à gauche. Il ne l’apercevait pas. Il ne resta pas plus longtemps dans ce regroupement et s’en retourna sous sa toile.

Tel un poisson rouge dans son bocal, il tournait en rond dans sa tente, faisant les cent pas. Après quelques secondes de grandes angoisses, il s’assit et passa sa main sur son visage épongeant en même temps les gouttes de sueur qui perlaient encore. Il respirait profondément essayant de se calmer et avoir les idées claires. Une femme qu’il avait essayée de tuer et accessoirement qu’il avait torturée se trouvait à quelques pas de lui mais sans savoir où exactement. Il y avait certes foule mais les chances de la croiser restaient tout de même élevées. Il pouvait abandonner et déclarer forfait mais cela allait attirer l’attention des membres de sa famille et ils chercheraient à comprendre ce qu’il s’était produit. Cela faisait une drôle excuse à produire pour Anthoyne. Toutefois, pour le moment, cette solution était la seule valable. Il reprit son visage dans ses mains tandis que sa respiration ralentissait peu à peu, son calme revenant doucement. Il songeait de nouveau à tout ce qui s’était passé le jour où il l’avait amené dans cette chambre. Rien ne l’aidait. Elle avait entendu le son de sa voix et vu son visage bien distinctement. Que faire ? Puis après quelques secondes de perdition, il releva la tête, le regard sévère mais paradoxalement plein d’espoir. Il venait de trouver la solution. Elle ne connaissait pas son nom. Pire que ça, il lui avait donné un faux nom. Certes, il est aisé de mentir mais là, c’était du un contre un. Mais qui croirait une femme meurtrie face à un homme qui n’a montré aucune folie ou faiblesse d’esprit auparavant ? Puis, on l’avait déjà vu ou du moins su aux bras d’une rousse et personne n’était au courant de ce changement d’humeur face à ces créatures à la chevelure flamboyante. Sa famille était là, elle le soutiendrait et après il était aisé pour lui de soutenir le contraire. Il avait été toujours loyal auparavant et n’avait jamais menti. La bonne solution était là. Il fallait qu’il agisse naturellement, comme si de rien n’était. Le fait de se cacher le rendrait soupçonneux. La seule chose dont il devait se méfier à présent était qu’Aldraien ne lui saute pas dessus par surprise. Après, si elle devait rater son premier assaut, il devait espérer que les gens autour de lui interviendraient et le sauveraient de la folie meurtrière. Anthoyne soupira longuement. Il pensait enfin tenir la solution afin d’échapper à sa culpabilité. Il se leva et sortit de sa tente. Les joutes allaient commencer.


[Premier Tour]

Le combat de Sepa von Strass était suffisamment avant le sien pour qu’Anthoyne puisse y assister sans avoir le besoin de se presser dans les derniers préparatifs pour monter en selle. Malheureusement, l’échange ne fut pas très long. Le jeu se fit dès le premier assaut. Von Strass avait chuté. Dans un soupir de déception, Maillé ne s’attarda pas et partit se préparer pour sa rencontre. Dans un premier temps, il se renseigna sur son adversaire. Un certain Ptitmec13. En fait, non, une certaine après recherches. Il ne put obtenir plus que ce détail là. Cela l’agaçait un peu. Anthoyne aimait connaître son adversaire mais il ne désespérait pas pour autant, il comptait bien voir son visage avant de jouter.

Les différentes rencontres s’enchaînaient rapidement et ce fut vite à son tour. Comme il l’avait souhaité, il avait pu voir le visage du jouteur adverse. Il en avait profité pour se présenter et la saluer avant qu’ils ne montent en selle chacun de leur coté. A présent, il se faisait face sur la lice. Sous son casque, Anthoyne était tendu et le cheval le ressentait. L’animal était difficile à maîtriser. La Louveterie respirait profondément essayant de se détendre. Plus facile à dire qu’à faire… Mais il n’était plus temps de rêvasser. Les chevaux venaient d’être lancés au galop. Le tourangeau abaissa sa lance et se prépara à l’impact. Juste avant que les adversaires se croisent, il ferma les yeux et bloqua sa respiration. Ils se croisèrent dans une multitude de bruits entre lance brisée et sons métalliques de l’armure mêlés aux bruits des sabots des chevaux ceci créant un vacarme innommable. Le choc fut terrible et Anthoyne se tint aux rênes comme il put mais finit par rester sur son destrier. Lui-même n’avait pas touché la blonde. Il refit face à son adversaire tandis qu’il reprenait petit à petit ses idées. A peine, l’esprit clair et il devait relancer l’assaut. Cette fois-ci, il toucha mais aucun sourire ne se dessina sur son visage. Elle menait toujours d’une lance brisée. Perdre contre une femme ? Il en était hors de question. Ce coup-ci, il s’élança avec plus de détermination. Il devait la toucher et briser sa lance. Contrairement aux deux échanges précédents, la crainte s’était envolée et il ne ferma les yeux qu’au dernier instant lorsqu’il était certain de toucher. Le même vacarme que lors de la première lance retentit mais Anthoyne ne sentit aucun choc contre son torse. Un sourire du coin des lèvres se dessina sous son casque. Une lance brisée chacun. Egalité. Il avait pourtant, dès à présent, l’avantage psychologique. Les deux nobles se lancèrent dans une autre confrontation. Quelques instants après, il était de l’autre coté de la lice. Les clameurs du public présent laissaient à penser que cet échange fut productif. Lorsqu’il se retourna, il vit le cheval de son adversaire tenu par un de ses gens tandis que les autres accouraient vers elle maintenue au sol par le choc ou son armure.
Il descendit de son cheval et laissa la blonde se remettre de ses émotions. Quant à lui, il allait se préparer pour le prochain combat.


[Seizièmes de finale]

N’ayant point d’écuyer, Anthoyne se présenta lui-même aux annonces des seizièmes de finale. Il se tenait tout de même attentif pour réagir en cas de présence de la rousse. Surtout qu’il avait appris qu’elle-même s’était qualifiée. Elle n’était peut-être pas très loin. Lorsqu’il apprit le nom de son prochain adversaire, il sourit. Pierre Louis… Un duel tourangeau. Il le connaissait et cette joute serait fort intéressante. Cette fois-ci, son orgueil ne serait pas malmené par une femme mais par une connaissance. Une fois encore, hors de question de perdre.

L’heure de la rencontre entre les deux hommes était arrivée. La tension éprouvée avant la première joute ne fit pas son apparition. Sa détermination était à son paroxysme. Les longues secondes avant le début de la charge ressentit lors du combat contre Ptitmec13 passèrent affreusement plus vite. Anthoyne était prêt à en démordre et lorsqu’il fut temps de partir à l’assaut du jouteur adverse, Maillé donna un gros coup de talon à son cheval qui partit immédiatement au galop. Cette joute ne fut pas longue. Il sentit sa lance se briser sur l’armure de son adversaire. Les ovations du public qui se firent entendre étaient de bons augures. Lorsqu’il retourna, il vit effectivement la même scène que précédemment. Les gens de Pierre Louis accouraient vers lui pour l’aider à se relever. La Louveterie s’avança près de lui à cheval. Il enleva son casque qui dévoila un large sourire satisfait avant de saluer humblement son adversaire lui promettant une revanche. Un tour de plus était passé.


[Huitièmes de finale]

Aldraien était encore en lice. Il devait toujours rester vigilant. Quant à son adversaire, une femme de nouveau. Anthoyne n’en avait jamais entendu parler. Du moins, il ne s’en rappelait pas. Il apprit qu’elle était noble mainoise. Une fois de plus, il était hors de question de se faire battre. Par courtoisie et dans le but de connaitre un peu plus son adversaire, il se présenta à elle avant de l’affronter. Une fois les salutations faites, l’ancien garde royal partit de son coté pour monter son équidé. Il s’élança sûr de lui pour la première lance. Premier assaut qui fut vain car aucun des deux jouteurs ne toucha l’autre. Le second assaut eut le même résultat. Cela commença sérieusement à agacer Anthoyne qui tint encore plus fermement sa lance et ses rênes. Les deux nobles s’élancèrent dans une troisième charge qui s’avéra être la dernière. Lors de ce tour également, il vainquit sans difficulté. Un peu d’égarement au début ne l’empêcha pas de remporter cette victoire. Il avait fait le plein de confiance pour engager les quarts de finale.

[Quarts de finale]

Anthoyne avait assisté à la défaite d’Aldraien en huitième. Il ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il vit la rousse chuter lourdement de son cheval. De plus, elle semblait blesser. Ceci ne fit qu’accentuer la satisfaction du « tueur de rousses ».

A présent, il devait affronter lors des quarts de finale un adversaire de taille : le Grand Ecuyer de France, lui-même : Guillaume de Jeneffe. Quel combat prestigieux pour Anthoyne. Il souriait déjà à sa victoire et aux gloires qu’il en retirerait. Certes, cet homme était bien plus expérimenté que le jeune de la Louveterie mais son âge avancé n’était sûrement pas un avantage. Quant à Maillé, il était gonflé à bloc prêt à affronter ce nouveau jouteur. Déjà dans la lice, il observait son adversaire à l’autre bout. Ce linge humide passé sur la figure montrait un clair signe de fatigue. Ce geste effaça tous les doutes qu’Anthoyne avait pu ressentir avant de croiser les lances avec ce grand officier royal. Le signal donné, il prodigua de gros coup de talons dans les flancs de son cheval. Sa victoire était à quelques secondes… ou dans quelques temps… Il sentit s’abattre sur lui la lance de Guillaume. Ce choc violent lui coupa la respiration. Il ne put se tenir sur son destrier et bascula contre la bête avant de frapper violemment le sol de toute sa masse. Cette fois-ci, il ne vit pas les gens accourir pour son adversaire mais il observa les siens se presser pour lui. Lors qu’ils l’aidèrent à se soulever, sa vision était encore floue et sa respiration revenait peu à peu. Toutefois, il ne ressentait aucune douleur. Bien plus de peur que de mal malgré cette lourde chute. Tandis qu’on le trainait, il songeait à cette cuisante défaite. Il ne mit pas longtemps à comprendre qu’elle était entièrement de sa faute. Cette joute lui offrit deux belles leçons. Il nota après coup que ce n’était pas au vieux singe que l’on apprenait à faire la grimace. De plus, il apprit vite qu’il fallait ravaler son orgueil soi-même avant que ça soit un autre qui te le fasse ravaler lui-même. Du moins, durant des joutes. Il lâcha un long soupir, déçu de perdre si près du but… mais en fait si loin.

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