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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

ellesya
Tribunes

La jeune Duchesse d'Amboise avait délaissé le campement pour rejoindre sa chambre et s'y apprêtait en prévision des joutes. Elle avait du se résigner à la désinscription mais ne manquerait le spectacle pour rien au monde. Cela la changerait des boucheries des champs de bataille où elle avait d'ailleurs été laissée pour morte durant l'été, aux côtés de son Ombre.

Avant de se rendre près de la lice, elle n'avait pas jugé nécessaire d'aller chercher son jeune frère. Leurs deux cousins joutaient et elle espérait bien que Miguaël ait accepté entre temps d'être l'écuyer de l'un ou l'autre.

Son regard vif argent glissa sur les noms des duellistes présentés succinctement sur un panneau. L'absence de certains l'étonna, quant aux nombreux autres qui l'intéressaient à peine avait-elle tourné les talons qu'elle avait déjà oublié le nom de leurs adversaires. Mais peu importait, elle se rafraichirait la mémoire en voyant les jouteurs et leurs montures apparaître les uns après les autres en un cortège chamarré.

Il était temps de prendre place pour le spectacle. Peut-être son ravisseur l'y rejoindrait. Ce qu'elle regrettait par contre était qu'elle n'avait pas de Champion puisqu'elle n'était pas en état de concourir. Elle aurait pu demander à l'un de ses cousins mais ne voulait pas qu'ils se sentent obligés. Et puis, le destin pouvait parfois être facétieux. Mieux valait lui laisser un peu de place.
Quoiqu'il arrive, son chemin était depuis peu parsemé d'heureuses surprises comme pour contrebalancer les douleurs infligées depuis sa sortie du couvent au début de l'été. Des lettres surtout, comme celle de sa marraine et de Clémence. Des rencontres et des retrouvailles.

Tout en y songeant, elle montait les marches menant aux banquettes. Le regard clair ne tarda pas à découvrir la sombre silhouette de la Prinzessin. Un sourire ténu naquit sur ses lèvres. Elle avait bien fait de négliger sa houppelande noire qu'elle appréciait généralement. D'autant qu'Ingeburge n'était pas la seule à avoir adopté cette couleur dans son voisinage direct. Sya avait opté pour une tenue de velours andrinople, d'un rouge profond, bordée et fourrée de visons, ceinturée et galonnée d'or. Vêture chaude et seyante. Ses cheveux d'ébène était retenus dans une résille perlée de grains d'or. Et ses mains gantées de cuir souple.
Non sans s'excuser doucement pour le dérangement, elle se glissa jusqu'à sa marraine et la salua d'un petit signe du chef et d'un sourire sincère. De même que la dame se tenant à ses côtés.


Pardonnez moi de vous déranger.
J'espérais vous trouver avant le début du tournoi.


Offrant un léger sourire à la voisine de sa marraine, elle précisa.

Je me nomme Ellesya de la Louveterie, Duchesse d'Amboise et de Luynes.

Puis-je me joindre à vous ?

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Cuche
Un petit sourire excusé et amusé pour avoir surpris la baronne. Très vite suivi d'une grimace suite au ton strident qui monta vite aux tympans.

Hiiiiiiiiiiii! Excellence!

J'y pense! Je me permet de vous présenter Erwelyn Corleone, une très proche amie à moi.
Elle épousera mon cousin très bientôt.
Promettez-moi que vous ne l'abimerez pas trop!


Et de dévisager poliment de la tête aux pieds sa future adversaire qui n'avait pas cessé de le relooker jusqu'à présent. Elle n'avait pas l'air bien méchante finalement... Ni bien costaude...
Mais cela ne voulait pas dire que la joute serait gagnée d'office. Il avait avec lui un handicap qu'il valait mieux ne pas révéler pour l'instant.

Il répondit donc à Marylune:


J'essayerai de faire cela le plus délicatement possible!

Ah Cruche, c'est donc vous !
Oui, ne m'abimez pas hein, je me suis déjà pété un ongle la dernière fois sur les remparts en chassant de l'angevin, ça commence à bien faire.


Il parait. Enchanté également.
Mes félicitations pour vos noces à venir et courage avec votre future belle-fille...


ça, c'est fait.

Ne vous inquiétez pas, j'essayerai de vous éviter un nouvel ongle cassé.


S'inclinant rapidement devant les deux dames, il sourit et pris congé.

Je vous laisse, encore quelques petites choses à régler.
A plus tard!

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Lexhor
De retour au campement, le duc fut accueillit par un écuyer enthousiaste et organisé. Tout semblait prêt, ou presque. Le duc retient un léger sourire, ne voulant rien laisser filtrer pour le moment. Il mettait de grands espoirs en Etienne qui semblait jusque là être à la hauteur.
Lexhor descendit de son frison et le laissa aux bons soins de son écuyer.


Je rencontre effectivement sa grâce Fabien de la Flèche Marigny, ancien duc du Bourbonnais Auvergne. Il fut d'ailleurs un temps mon suzerain, ou plutôt celui de mon épouse, de part ses terres auvergnates.
Je n'ai pas souvenir de l'avoir déjà vu jouter et je ne saurais trop quoi dire quant à son expérience de cet art. Mais quoi qu'il en soit, les joutes son un art et non une science exacte. Rien n'est écrit à l'avance.


Un signe de tête.

Je te laisse termine de t'occuper d'Arod, je vais m'isoler un moment, vient me retrouver dès que tu auras terminé.

Le duc s'engouffra sous sa tente et prit place dans un fauteuil confortable, tentant de se concentrer, de revoir mentalement ses gammes et d'essayer d'élaborer la meilleure stratégie. Il avait beau savoir que les joutes étaient histoire de sensations et de ressenti, il ne voulait rien laisser au hasard.
L'entrée d'Etienne, qu'on appelait le plus souvent La Hire, le tira de ses pensées et il se leva alors.


Etienne, tu vois juste. Les joutes du Lavardin constituent le plus grand tournois de l'année, au jour de la Saint Michel. Les meilleurs jouteurs du Royaume, nobles comme chevaliers, s'y retrouvent aux côtés de plus jeunes jouteurs désireux de tenter leur chance, au courage.
Effectivement, ça va envoyer du bois. J'espère bien que ce sera surtout celui de la pointe de mes lances s'explosant sur les écus de mes adversaires.


Un sourire.

Je me dois d'être à la hauteur, pour nos premières joutes.

L'écuyer s'inclina puis disparu de la tente, retournant aux derniers préparatifs, l'enthousiasme le guidait.
Le duc fit quelques étirements, souffla quelques minutes avant de rejoindre son écuyer sous la tente d'habillage, fin prêt.


Allons-y Etienne, je joute lors du second duel et j'aimerais arriver un peu avant le premier, pour ne rien manquer. Et j'aurais ainsi la possibilité de t'apprendre quelques noms importants, pour que tu puisses les associer à un visage, ou du moins à une silhouette.

Lexhor retira ses vêtements de voyage avant d'enfiler sa tenue de combat, aidé de son écuyer.
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Sakurahime
A l'abri du vent dans sa tente, la blanche attendait le retour de Phe, sa soeur d'arme et écuyère d'un jour.
De blanche aucune mention ne serait faite aujourd'hui. N'étant pas chevalier, Sakura ne concourait pas pour son ordre, mais en son nom propre.
Un jour elle l'espérait...
Secouant la tête, elle chassa toute pensée parasite à sa concentration.
Elle s'était laissée avoir lors des qualifications du trophée Minerve, elle ne tenait pas à renouveler l'expérience!

Sur ces entrefaites, le rabat de la tente s'ouvrit pour laisser passer son amie.
Une drôle de lueur brillait dans ses mirettes, à l'occasion, la Virargues l'interrogerait à ce sujet mais elle n’eut pas le loisir de pousser plus avant ses investigations.


Tu vas affronter une certaine Marylune... tu vas en faire qu’une bouchée !

Marylune tu dis?
Hmmm non ca ne me dit rien... je reconnaitrai peut-être ses couleurs tout à l'heure cela dit... j'avoue que souvent, elles me parlent plus que le nom, enfin, le prénom.


Pendant ce court conciliabule, Phe s'était emparée de son écu et prenait présentement la direction de la sortie.

Je vais défiler avec ton blason, ne bouge pas de là, je reviens pour m’occuper de toi !


D'accord, je t'attends, mais ne m'oublie pas hein, je vais avoir quelques soucis sinon, plaisanta-t-elle.

Phe partie, elle retourna à ses réflexions.
Une bouchée de pain? rien n'était jamais joué en matière de joute, comme Kory le lui avait un jour expliqué.
Ses pensées s'envolèrent vers Virargues à cette mention... Son époux et leurs filles viendraient-ils la voir jouter et l'encourager?

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La_hire
Le Duc joutait au second tour et il lui fallait se préparer. Étienne n'aimait pas être en retard, cela l'obligeait à courir, faire les choses rapidement au risque de se tromper ou de se louper. Dès que le principal fut dit, il quitta Lexhor pour gagner la tente où il équiperait le duc de son armure de tournoi. Elle était brillante, guère bosselée, et Etienne sourit en regardant les pièces et en imaginant Lexhor dedans : Orléans serait beau et grand.

Lexhor d'Amahir entra sans un mot et se planta au centre de la tente, immobile, regardant devant lui, concentré. La Hire ne dit mot. Il avait reçu un bon enseignement mais il n'avait guère eu le temps d'apprendre l'art de la joute elle-même, les différentes tactiques compte tenu de l'adversaire, de sa position, de sa façon de tenir la lance. Il imagina Lexhor silencieux se concentrant sur ces détails précis afin de ne pas être encore pris par la réflexion, voire par le doute au moment où il lancerait son destrier. Etienne prit une à une les pièces de l'armure et équipa en silence le noble orléanais avec des gestes précis. Lorsque ce fut fait, qu'il ne restait plus que heaume et gantelets sur la petite table, La Hire sortit équiper Arod. C'était un solide frison, un magnifique destrier, il avait belle allure. Il prépara rapidement la monture puis se recula de quelques pas pour admirer la magnifique robe aux couleurs du duc d'Alluyes qui recouvrait le dos et les flancs du destrier. Satisfait, il entra dans la tente.


Arod est prêt mon seigneur.

Il alla prêt de la petite table et regarda le duc qui d'un léger signe de la main, lui ordonna de finir de l'équiper. La Hire passa une ceinture à la taille de Lexhor laquelle tenait son épée, puis il l'aida à enfiler ses gantelets, puis son heaume. Équipé et prêt, le duc sortit de la tente et se dirigea vers sa monture. La Hire fit signe à quelques soldats du duc de venir l'aider à hisser le seigneur sur son destrier. Cette manœuvre ne fut pas une mince affaire ! Lorsque Lexhor fut dans sa selle, Etienne se dirigea vers le ratelier et prit une lance. Il leva la tête et regarda machinalement la pointes des autres et éleva une rapide prière vers le ciel pour que ce ne soit pas la seule qu'il ait à présenter à son seigneur. Il revint et la tendit à Lexhor. Il était prêt à jouter.

Comme le duc avait dit qu'il ne voulait rien manqué et être parmi les premiers arrivés, La Hire se dirigea vers la lice, ouvrant plus ou moins le passage au duc. C'était en effet un grand tournoi et ça grouillait de monde. Écuyers, palefreniers, hommes d'armes, maréchaux-ferrants, nobles en armures, spectateurs, allaient en tout sens et Étienne tentait d'ouvrir un chemin à Lexhor.


Place !! faites place au duc d'Alluyes !!

Il était attentif au moindre détail, il regardait à dextre, à senestre, attentif aux bruits et aux mouvements, il n'aurait pas fallu qu'un gamin qui courre sans regarder où il va, ne coupe la route et ne fasse peur à Arod qui les oreilles en arrière montrait qu'il était mal à l'aise au milieu de cette foule grouillante. Passant à coté d'une tente, il entendit au milieu d'une conversation un nom qu'il avait déjà entendu de la bouche du Licorneux : Akane. Il ne lui connaissait que son nom et ne l'avait pas vu parmi la liste des nobles inscrits au tournoi. Elle devait être présente juste pour assister au tournoi. Etait-elle en compagnie d'Anya de Puycharic ? Cette pensée lui vint immédiatement à l'esprit sachant qu'elles étaient toutes deux normandes. Il continua d'ouvrir la voie à son seigneur pensant qu'il aurait peut-être l'occasion de la croiser bien qu'il en doutait quelque peu car il était pauvre, issu d'une famille de paysans et il ne devait être au service de Lexhor que grâce à sa rencontre avec Bulvaï. Il chassa cette pensée de sa tête, ce n'était pas le bon moment, il verrait cela plus tard, peut-être croiserait-il par hasard la normande qui fut l'amie de son maitre, il était jeune et croyait en sa bonne étoile.

La petite troupe du duc d'Alluyes arriva au bord de la lice. La Hire n'avait jamais rien vu de tel : bannières, oriflammes de toutes les couleurs coloraient la joute. Il regarda les blasons, cherchant ceux qu'il connaissait déjà : celui d'Alluyes évidemment, mais aussi ceux de Kalimalice et de Bourguignon. Jamais il n'avait vu encore autant de nobles gens rassemblés en un seul endroit. Il se tourna vers Lexhor l'imaginant briser ses lances sur ses adversaires.


Celui qui gagnera ce tournoi sera un grand champion.
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Marineblanche
[ Près du cheval, liste et tente de la Duchesse du Charolais. ]

Marine Blanche s'occupe du cheval. Almaviva. Un pur race espagnol noir que la gamine avait conseillé à Angelyque au Haras Royal. Elle esperait de tout coeur qu'il soit à la convenance de celle qui va le chevaucher sinon c'est encore elle qui va prendre. Elle l'attache la monture avant de se placer de son épaule pour lui attraper son antérieur et avec un cure pied, elle dégage les saleté, la boue, les petits cailloux. Elle prend alors une vieille brosse où elle frotte délicatement la paroi. Gestes qu'elle effectue avec tout les pieds du cheval. Doucement, elle brosse sa crinière pour enlever les noeuds et autres parties du corps du cheval pour enlever sueur et saleté de son pelage.
Ses pensées se tournent vers son passé où elle était à l'Orphelinat. Le manège. Les poneys. C'est là où elle a appris à s'occuper des chevaux et aussi autre chose. Et c'est de là où est venu sa passion pour les chevaux.
Elle rajoute de l'eau dans l'abreuvoir improvisé d'Almaviva et de la nourriture. Il ne manquera plus que de mettre tout l'équipement pour le parer pour les joutes.

Une fois, son travail finie. Elle décide d'aller voir la liste et quel surprise ! Son parrain. Walan. Il joute. Elle ouvre de gros yeux car elle n'était pas du tout au courant. Marie Alice aussi joute aussi apparemment. Angelyque a la place 17 contre Aimelin. La gamine plisse les yeux, elle n'arrive pas à mettre un visage sur ce nom. Eusaias joute aussi. Un petit sourire s'esquisse sur les lèvres de Marine Blanche. Après les joutes, elle partira sans doute avec lui avec toute la bande des corbeaux. Quelque chose d'autre attire son regard. Erwelyn affronte Cuche. Erwelyn, ce n'est pas la femme qui va épouser le père d'Angelyque? A tout les coups, la Mirandole va encore râler et s'en prendre à elle.

Elle se retourne pour se diriger vers la tente de la Mirandole quand elle voit Cuche. Elle s'approche vers lui tout doucement avant de lancer un " Zour". Voilà qu'elle rougit la gamine. La honte ! Sans même attendre de réponses, elle se faufile dans la foule pour rentrer dans la tente de la Duchesse du Charolais et de ses tonnes de malle.
Roxy, le chien, se lève en remuant la queue pour rejoindre sa maitresse. La gamine le caresse avec un petit sourire avant de regarder Angelyque.


Vous n'allez pas zouter tout de suite. Il y'a 16 personnes avant vous. Flex zoute en premier. Enfin ze crois...Ah et euh...Cuche zoute contre...Euh...Votre future belle mère...

La gamine se mord les lèvres. Elle s'attend aux foudres de la Mirandole. C'est qu'Angelyque n'hésite pas à s'en prendre à Marine Blanche. Enfin, depuis que la Duchesse du Charolais a fais connaissance avec Falco, un peu moins car c'est à lui qu'elle s'en prend.

Vous voulez qu'on mette directement l'armure pour qu'on puisse voir comment Flex s'en sort? Ou on attend un peu?
Manulechti
Manu regarda au loin les bannières qui flottaient a l'horizon, c’était magnifique a voir.
Lui qui était là pour la première fois était un peu étonné et tendu pour ces premières joutes. Toutefois il était sur de sa force et de sa motivation.
Il était non loin de son amie Xalta qui elle était accompagné de son fils Titouan.


Alors ma chère Xalta, prête pour le grand jour du début des hostilités ?
Au fait, je vais combattre Dame Elisabeth Stilton, la connais tu de réputation, ou as tu déjà jouté avec elle ?

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Xalta
Un sursaut, elle n'avait pas entendu approcher le Giennois, un sourire et une bise en guise de bienvenue, un sourire ourle de plus belle ses lèvres: il parait un peu anxieux. Elle pose sa main gantée sur son bras.

Prête oui. Anxieuse aussi, mais je le suis toujours, il y a toujours une telle part d'inconnu dans les joutes et le risque de la blessure.

Si je connais ton adversaire... oui ... de réputation et ..hum ..comment dire... parce qu'elle a été la promise de.. d'un..


Ah oui tiens comme qualifier Ulrich, gamin? oui oui gamin, elle avait 7 ans de plus que lui lors de leur première rencontre, le souvenir du presque homme de 17 ans entrant comme un boulet dans un salon où étaient réunis Arianrod et Sebbe lui tire un nouveau sourire, ami? non, il n'avait pas vraiment approfondi la relation, connaissance? oui tout en étant tout de même plus. Oui compliqué et puis elle choisit de le définir comme..

du petit cousin de Sebbe de Valrose et disons qu'au détour de conversations avec Ulrich, nous l'avons évoquée. Sinon, je ne sais rien de plus , je ne t'aide pas beaucoup n'est ce pas ?

Et de rire légèrement.
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Manulechti
Arf, de toute façon les réputations sont faites le plus souvent de part les ragots et qu'en dira t'on ^^
J'aurais l'occasion de la rencontrer de par la lance mais pourquoi pas de par la choppe

Sinon, il y a de quoi boire une bonne Gienlain dans le coin en attendant les hostilités ?
Et notre suzeraine est bien arrivée, je l'ai un peu perdue de vue.

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Lexhor
Le jeune écuyer s'affaira à la tâche, assemblant méticuleusement l'armée de son seigneur sur celui-ci, ne laissant rien au hasard, ajustant chaque morceau avec précision.
Lorsqu'il eut presque terminé son office, il retourna auprès de la monture du duc afin de la préparer à son tour, laissant Lexhor respirer encore, avant de lui enfiler heaume et gantelets.
Lorsqu'Arod fut prêt à son tour, Etienne vint mettre la touche finale à l'armure de Lexhor.
Une fois le duc en selle, ils prirent la direction de la lice, tranquillement, et l'atteignirent rapidement, avec un peu d'avance, comme il le voulait.
Un sourire se dessina sur la bouche du duc en entendant la réflexion de son écuyer.


Et bien gageons que je sois un grand champion ce jour.

Perché sur son frison, il regarda du côté des tribunes, retira son heaume, hocha la tête et se pencha vers La Hire.

Etienne, regarde par là. Vois-tu la jeune femme longiligne aux cheveux noirs de geai? Cette beauté froide est une figure des plus importante du Royaume. Il s'agit Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg.

Un sourire.

Il faut un peu d'entrainement pour le prononcer correctement.

Pour faire court, c'est une princesse de Provence, duchesse en Bourgogne. Elle est également Cardinale, même si il me semble qu'elle ne soit plus tellement visible à la Curie romaine.
Elle est surtout le Grand Maître des cérémonies ainsi que Héraut en généalogie.


Lexhor plissa les yeux et hocha la tête.

Et voilà une personne des plus intéressante, juste à côté d'elle. Cette jolie jeune femme n'est autre qu'Akane de Clairval, l'une des soeurs de feu notre ami Bulvaï. Pas mal hein? Il y a du beau sang dans cette famille.

Un nouveau regard vers les tribunes.

Pour le moment, il n'y a pas beaucoup de spectateurs, peut-être plus tard.
J'espère que le tournois va bientôt commencer, j'ai horreur d'attendre.

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Cerrydwenn
[ A la recherche de son épouxxxxx ....]

.... Il avait quitté leur campement après un baiser mais elle n'avait daigné ouvrir
les yeux , ce besoin de dormir était bien malgrés elle , porter vie n'était pas des
plus merveilleux surtout au début ....

... Pourtant elle avait finit par se préparer et se hâter , une bonne paire de botte et
des braies de cavalière pendant que ses hanches le permettaient encore , un corset
soulignant le galbe de ses monts vallonés ....

... La natte fauve dansait dans le creux de ses reins au fur et à mesure que le talon de
ses bottes claquaient sur les pavés , arrivant à l'endroit des joutes elle se dirigea vers
le lieu ou l'on renseignait les adversaires qui allaient jouter ...

... Allant , découvrant les lieux , elle arbora une main en visière afin de chercher son
époux et le trouva non loin qui arpentait lui aussi , surement pour mesurer qui se
présentait ou bien afin de se préparer ...

... Doucement , d'un pas félin elle se glisse jusqu'à lui , attrape sa main et noue un
ruban de velours vert et rouge :

" Que mon preux chevalier porte les couleurs de sa Dame ..."

... Minaude t elle d'un ton badin avant de ponctuer par un baiser facétieux sur son nez...

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La_hire
Au bord de la lice, le duc d'Alluyes attendait que vienne le moment où il allait croiser la lance avec son adversaire. En attendant, comme il l'avait promis, il désigna des personnes connues dans le royaume à son écuyer. Il lui montra de loin une femme des plus importantes du royaumes, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, et lui donna quelques-un de ces titres. Puis parcourant l'assemblée du regard il lui présenta au loin Akane de Claival. Étienne connaissait ce nom qui faisait partie des récits de Bulvaï notamment lorsqu'en compagnie de la normande, il avait parcouru le royaume en escortant le roi Lévan III mais il faillit s'étouffer lorsque Lexhor parla des liens de famille du défunt licorneux.

Quoi ?? une soeur ?? Messire Bulvaï ne m'a jamais parlé d'Akane comme sa soeur... du moins sa soeur de l'Ordre oui... mais pas sa soeur ... enfin sa soeur quoi ! Il hésitait, tentant de recréer dans sa tête un semblant d'arbre généalogique. Mais Anya de Puycharic est sa soeur ... et Akane de Clairval ... Aussi ??

Il était stupéfait par cette nouvelle et regardait Lexhor d'un regard interrogateur car le duc d'Alluyes semblait connaitre l'histoire de cette famille en détail. De son coté, il semblait comprendre qu'il y avait beaucoup de trous dans l'histoire que lui connaissait. Il se dit qu'il ne manquerait pas de questionner le duc lorsque le moment serait venu et il en aurait le temps lorsque le tournoi serait terminé et qu'ils partiraient rejoindre les Lames d'Amahir. Il tenta de changer les idées qui parcouraient son esprit et se reconcentra sur le tournoi.

Avez-vous vu venir votre adversaire mon seigneur, ne perdons pas de vue que vous entrez dans la lice pour la seconde joute.

La Hire était impatient lui aussi et resta concentré sur sa tâche même si son esprit restait néanmoins troublé.
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Guy_de_dampierre
Le jeune homme sourit en regardant ce ruban que noue sa rousse épouse à autour de son poignet.

Merci, mon amour, nous serons ainsi deux... je ne sais si le combat sera loyal.

Un nouveau sourire s'étend sur son visage, espérant que ce qu'il venait de dire puisse être vrai. Un soutien moral ne pouvait être que le bienvenu, et celui-là était vraiment le meilleur.

Prenant sa main, il l'embrasse doucement.


Permettez à votre champion de faire preuve de son premier geste courtois.

Et la bouche se déplaça de la main aux carmin des lèvres de Cerise. Doucement et simultanéement, la paume se place sur le ventre pas encore rond.

Le mari sourit, encore(oui, oui), à sa femme.


Nous avons le loisir d'observer les premiers duels avant que je doive aller me changer. Profitons-en...

Et de lui tendre le bras pour l'accompagner à la tribune réservée aux gens de qualité, où ils se faufilèrent à travers ce fort beau linge jusqu'à un siège libre. Désireux d'épargner toute fatigue non-nécessaire à son épouse, Guy frayait efficacement un chemin au couple.

Pardon... pardon...

Arrivant à la place de la Duchesse d'Amboise à la gauche de laquelle se trouvaient quelques places libres, il demanda:

Excusez-moi, Madame, ces deux places sont-elles libres?
Anya_de_puycharic
Le Lavardin... Le Lavardin... Mais bon sang !! elle en avait oublié cela. Pas étonnant en même temps, entre les cours qu'elle donnait à l'Ostel Dieu, ses occupations en Normandie et le fait qu'elle n'avait reçu aucune missive pour le lui rappeler, la gamine en avait oublié ces joutes si importantes.
Elle avait donc fait seller Liarim pour se rendre sur les lieux des crimes. Force était d'avouer que même si rares étaient les morts à ces joutes, il y avait parfois du sang. Et un médecin ne serait pas de trop. Pour l'occasion, pas de robe, de toute façon, pas pratique pour monter à cheval. Puis bon, elle ne faisait pas ses rondes en robe non plus, du coup, pas changée lorsqu'elle était partie. Tenue d'archer, cheveux relevés, quelques mèches blondes indisciplinées retombant, choupinette prit donc la direction des festivités.

Anya La Blanche arriva au Lavardin, léger sourire en souvenir des joutes d'il y a de nombreuses années où elle avait accompagné le Chat.
Elle prit connaissance du nom des jouteurs tombant sur un :

- Ohhh !!! Sepa est là !!! et... Chouette !! Keri aussi. En voilà que je vais pouvoir venir embêt... encourager. Et... là regard qui se fige Tonton ??? Mais il est trop vieux pour ce genre de joute, il va se faire mal !!

Et d'entendre qu'on l'annonçait, justement, le tonton. Aussi, elle se dirigea rapidement vers la lice où il devait sans doute être déjà présent. Elle vit donc une boîte de conserve plantée sur un canasson ainsi qu'un jeune homme à ses côtés. Plutôt bien fait le jeune homme d'ailleurs, mais c'était un regard plutôt habitué à l'anatomie et aux cours qu'elle posa sur lui. Elle s'approcha des deux hommes, adressant un sourire au plus jeune, qu'elle ne connaissait pas. La gamine, qui n'en était qu'une pour certains, notamment pour le grand frère qui la couvait un peu et la grande soeur qui la couvait beaucoup, ainsi que pour le Long - Vieux Ronchon normand - ses cheveux blonds et ses petites tâches de rousseur discrètes sur le nez, voulut empêcher que tonton commette l'irréparable.

- Messire...
puis regard vers la boîte de conserve Tonton, c'est toi ? Tonton, t'es trop vi... puis elle se ravisa. Non, pas lui dire qu'il était trop vieux pour ça, sinon, il allait lui faire les gros yeux en soulevant son heaume. Tonton... je suis de tout coeur avec toi, je sais que tu es le plus fort. Enfin... le meilleur. elle aurait presque manqué dire "après papa et mon frère", mais elle se ravisa une nouvelle fois, tant elle savait que pour ce genre de joutes, il fallait une concentration optimum. Quoique, jetant un oeil vers les tribunes, elle vit sa soeur à qui elle adressa un petit coucou de la main affublé de son sourire pestouille. Pourvu que la présence de la brune ne le trouble pas.
La Peste, comme certains aimaient à l'appeler alors que d'autres, bien plus réalistes, l'appelaient "Perle du Mont", ajouta d'un ton taquin :

Tonton, c'est pas parce que je suis là, que tu as maintenant un médecin à tes côtés, que tu dois en profiter pour tester mes compétences, hein.

Puis retour vers le jeune homme. Tellement inquiète que tonton se fasse du mal qu'elle en avait oublié la courtoisie de se présenter. Bon, elle avait filé avec Liarim en vitesse, mais Perrinne l'avait assez zyeutée pour lui faire comprendre qu'elle ne devait jamais oublier de mettre la petite couronne affichant son rang de Duchesse. La gamine avait encore parfois du mal avec ça, préférant grimper aux arbres et-j'en-passe. Légère inclinaison de la tête, légèrement rougissante d'avoir manqué cette étape de présentation :

- Anya Giffard de Puycharic, Duchesse d'Arques en Aure et vassale du Chat, propriétaire du Mont St Michel, et... nièce de cette boîte de conserve. Sourire taquin en direction du tonton enferraillé. Enchantée.

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Akane
Alors qu’elle attendait une délicate réponse de Son Altesse, la brune était occupée à analyser la praticabilité de la lice. Sol frais = danger potentiel se disait elle… Quand soudain elle fut tirée de ses réflexions par une noble dame qui se présenta à elle. Poliment, elle en fit de même en l’invitant à s’assoir.

- Enchantée, Votre Grace, Akane Giffard – De Clairval, duchesse de Cany, vicomtesse de Vernon, Bolbec, et Carentan, dame de Massy. Installez-vous, je vous en prie…

Bizarrement, d’en bas, elle sentait qu’on l’observait. Pour s’assurer que ce soit le cas ou pas, ses deux azurs se portèrent sur l’endroit dit. Et c’était bien le cas, on l’observait Ingeburge et elle. Lexhor d’Amahir, et certainement son écuyer. Elle allait prévenir la duchesse auxerroise quand elle se rendit compte qu’une blondinette facétieuse les avait rejoints. Le vent portait quelques mots comme « Tonton », et la tempête de froncer ses sourcils : Non, Lexhor n’était pas leur oncle, il était le père adoptif de leur cousin Keridil, vous suivez toujours ?

Même pour elle, cet aspect généalogique lui filait un étrange mal de crâne. Et Anya sa sœur de donner un surnom affectueux au pater du Keri. Anyaaa le protocole ! L’étiquette bon sang ! Elle grimaçait, hésitant quand même à partir dans un fou rire, mais cela n’aurait pas été la bienvenue. La Blanche n’était pas la plus jeune des sœurs pour rien.


Espérant que Son Altesse n’ai rien entendu, elle se leva, et dit à l’attention des deux femmes à ses côtés

- Permettez, je m’absente quelques instants. Ma jeune sœur semble présente, je vais la convier à assister à cet événement en notre compagnie. Ainsi, Votre Altesse, vous ferez mieux connaissance avec votre future et charmante belle sœur, la duchesse d’Arques en Aure.

Et toc, une boutade !
Rapidement, elle fila, de toute façon elle ne craignait rien ou pas grand-chose du Grand Maistre des cérémonies, celle-ci ne sachant pas utiliser son gros caducée noir pour frapper comme la normande le faisait pour martyriser certains. Direction tout ce beau monde en bas donc, en défroissant les plis de sa robe virginale, et de son sombre mantel. Une fois à destination, elle reprit sa respiration.


- Ma sœur ! Toi ici ! Quel plaisir de te voir parmi nous ! Veux tu te joindre à moi ? Je me trouve avec Son Altesse , et une duchesse qui semble bien sympathique !

Ca, c’était fait. Regard en direction du jeune écuyer, réalisant qu’elle manquait à tous ses devoirs.

- Messire, je crois que nous nous connaissons point : Akane Giffard – De Clairval, enchantée. Vous êtes ?

Ah et il en manquait sur sa liste, et pas des moindres, celui qui la désignait de son regard auparavant. Très fin sourire à son attention, et paroles cordiales.

- Votre Grace... La bonne chance à vous pour ces joutes. J’espère que nous pourrons parler de cet art tous ensemble quand vous aurez quelques instants. Je pense que cela s’avérera instructif.
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Semper Paratus Servio
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