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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

La_hire
Sur le bord de la lice, Etienne de Vignolles guettait le signal du héraut annonçant le début du tournoi. Concentré, il l'était, impatient, il l'était aussi, excité, il n'allait pas tarder à l'être lorsque Lexhor s'élancerait sur Arod lance en avant faisant face à son adversaire. Il se tourna vers le duc lorsqu'il vit venir à eux une gamine de blanc vêtue qui s'adressa au noble orléanais avec une familiarité qu'aurait une paysanne s'adressant à un membre de sa famille, faisant fi des conventions d'usage qu'on se doit d'avoir lorsqu'on s'adresse à un duc. Son arrivée amusa quelque peu l'écuyer... des tonton par ci, des tonton par là ... La Hire leva le regard vers le duc et le perçut différemment. Jusqu'à présent il l'avait vu comme l'ami de l'ami, comme le noble protecteur du duché d'Orléans, comme le seigneur de guerre, à présent il voyait une autre facette, celle de la famille. La nièce se présenta

- Anya Giffard de Puycharic, Duchesse d'Arques en Aure et vassale du Chat, propriétaire du Mont St Michel, et... nièce de cette boîte de conserve. Enchantée.

Etienne fut surpris lorsqu'il entendit son nom. Il n'avait encore jamais rencontré cette "soeur" mais pourtant il savait qui elle était même s'il n'arrivait toujours pas à faire le lien exact de parenté entre les différentes personnes présentes. Il ne savait pas comment lui répondre. Il devait la rencontrer un jour car il avait un message à lui délivrer, mais en l'occurrence, ce n'était ni le lieu, ni le moment, il était icelieu en tant qu'écuyer du duc d'Alluyes et n'était pas venu pour des raisons personnelles. Il cherchait ses mots lorsqu'une dame vêtue d'un somptueux mantel rejoignit le groupe et se présenta également.

Akane Giffard – De Clairval, enchantée. Vous êtes ?

La Hire resta un instant sous l'effet de la surprise. Ce jour était un jour à marquer d'une pierre blanche car il venait de rencontrer deux femmes qu'il ne connaissait que de nom, mais désormais, il pouvait mettre un visage sur ces noms, et notamment un beau visage avec une belle chevelure brune et de grands yeux bleus. Les bruits ambiants le ramenèrent au bord de la lice, il rangea ses émotions et se présenta aux deux duchesses.

Etienne de Vignolles ... pour vous servir mes Dames. Mes amis m'appellent La Hire. J'espère avoir le privilège, que dis-je, le plaisir de vous retrouver après que mon devoir auprès de ... votre oncle ... soit terminé. Se tournant vers Anya, Je ne suis qu'un écuyer, un homme d'armes mais peut-être lorsque le tournoi sera terminé et le champion désigné, aimerez-vous entendre mon propos comme j'aime à entendre votre généalogie. Revenant vers Akane, j'espère aussi que vous serez présente noble et belle dame.

Le regard d'Etienne se tourna vers Lexhor. Que pensait-il ? que savait-il ? Etienne se tourna vers la lice priant pour que le tournoi commence rapidement. Il ne voulait pas tout mélanger.

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Anya_de_puycharic
Tonton sous son heaume perché, tenait dans son bec un... on ne sait pas quoi. Et toujours est-il que quand on pensait au Loup, on en voyait la soeur, et Blondinette d'être repérée. Large sourire de peste à Akane, plantant ses grands yeux verts dans les bleus de son ainée.

Oui, c'est bien moi, je suis là... puis regard à l'Altesse présentée discrètement du menton. Euh... aller rejoindre celle qui se dit être la promise de nostre frère ?? soit. Mais il faut pas que je m'éloigne de trop, des fois que tonton se fasse mal.

Et le jeune homme qui se présentait comme l'escuyer dudit tonton et qui semblait subjugué par la grande soeur, limite à en baver devant elle. C'était d'une classe... ou alors c'était la blondeur lumineuse et aveuglante de la jeune d'Arques qui l'éblouissait et faisait qu'il recherchait le sombre... trouvé dans la chevelure de son ainée.
Ses amis l'appelaient La Hire ? Oui, ben grand bien leur fasse, elle était pas son amie de toute façon. Et vu comment qu'il regardait sa soeur et limite l'ignorait elle, c'était pas pour tout de suite qu'ils seraient amis. C'est vrai, quoi, sans blagues...Et d'abord, elle savait même pas s'il savait monter correctement à cheval et quant au maniement des armes, elle aimerait bien voir ça, tiens.
Elle avait été initiée par son père puis les entraînements avaient été peaufinés par le Chat, et d'autres choses avaient été acquises auprès de l'Ange.
Nan, mais elle rêvait où il draguait sa soeur ??? "Noble et belle dame"... Gna gna gna... Grrr !!! Non, Anya, non, garde ta serpillère au chaud... concentre-toi sur Tonton.

Certes, certes, elle aimait à l'appeler ainsi même s'il n'était pas son oncle de sang, mais eux deux se connaissaient depuis longtemps, depuis bien avant qu'elle sache qu'il était le père adoptif de son cousin. Leur première rencontre datait d'il y a de nombreuses années, quand son frère Bulvaï l'avait fait entrer à Pourpre. Pour dater, ça datait !! le Tonton il était encore jeune à l'époque... Blondinette se tourna vers l'escuyer, petite moue, se disant de plus en plus que sa fille avait raison de dire que :"les garçons, c'est vraiment nul".

Messire de Vignolles, ce sera avec grand plaisir que j'aurai à vous conter l'histoire de nostre arbre, puisque ce dernier a l'air de vous intéresser... si toutefois mon oncle fait en sorte de rester entier.

Et voilà un bon coup de pression de mis. Léger regard à sa soeur puis lui chuchotant : "tu vois que tu n'es pas vieille... tu as charmé et conquis cet escuyer".

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Lexhor
Le duc sourit en voyant l'étonnement de son écuyer qui semblait s'intéresser énormément à la vie du Bulvaï, à sa grande surprise. Il connaissait l'attachement du jeune homme envers son défunt ami mais restait surpris de son intérêt su fort pour sa famille.
Lexhor haussa les épaules, avant de répondre.

Et bien Etienne, rien d'étonnant. Akane et Anya sont soeurs, elles sont donc toutes deux à Bulvaï.

A peine eut-il pu terminer son explication que la louve montra le bout de sa queue de cheval, toujours prête à faire des siennes.
Lexhor lui adressa un signe de tête puis l'écouta, de toute façon, avec une telle piplette, il devrait attendre son tour pour en placer une...


Dites donc jeune fille, alliez-vous dire que j'étais trop vieux pour jouter? J'ai certes passé la trentaine, mais je suis au mieux de ma forme et de mon art.
Mais ne vous éloignez tout de même pas trop...


Son regard se porta sur son écuyer, médusé, interloqué, étonné et presque paralysé.
Le duc avait baissé la tête quelques instants et voilà qu'en la relevant, il découvrit le visage d'Akane qui les avait rejoint à son tour. Le duc eut peur pour son écuyer, son coeur allait il résister à tant d'émotion?
Les présentations se firent rapidement et Etienne semblait heureux de faire si belle rencontre.


Le regard de Lexhor se posa alors vers Akane, bien moins peste que sa soeur et de fait, bien plus agréable. D'ailleurs, l'orléanais préférait de loin les brunes aux blondes...

Vôtre grâce, nous parlerons de ce qu'il vous siéra. Puisse votre sourire nous porter chance durant se tournois.

Un signe de tête puis il se redressa, regardant vers la lice, impatient.
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Akane
[ Au milieu de deux orléannais et d'une soeurette ]

Ah sa petite sœur… Un doux poème à elle toute seule, adorable et taquine, une petite boule d’énergie débordante… Bon pour l’énergie, ça devait être de famille et dans le tempérament de chacun. Mais elle sentait que quelque chose la contrariait. Etait ce la réaction de l’écuyer qui l’avait déstabilisé ? Allez savoir, et elle le saurait une fois qu’elles seraient entre elles, seules.

Maintenant, elle se retrouvait entre eux trois : Une Blanche un peu vexée, un écuyer qui semble sous son charme, et un Lexhor digne comme à l’accoutumée.

Inspiration…


- Messire Etienne de Vignoles, enchantée vraiment, et hum… bien que vous êtes de condition modeste, je ne vois pas pourquoi je refuserai de discuter avec vous en compagnie de ma charmante sœur içi présente. Parfois, les nobles ne sont pas ceux que l’on croit, voyez vous. Donc je retiens votre invitation.

Regard vers Sa Grasce déjà concentré sur la lice

- Votre Grasce, nous ferons donc ainsi, bien curieuse d’avoir les conseils d’une personne expérimentée en cet art que vous, vu que vous en êtes au sommet. Je vous promets que Anya ne s’éloignera pas de trop si jamais un fâcheux incident vous arriverait. Espérons donc que mon sourire vous porte chance.

Petite boutade sur le début, essayant d’occulter l’évocation de son sourire comme elle le pouvait.

- Bien, nous allons vous laisser vous préparer, vous concentrer un peu plus, nous nous retrouverons plus tard. Ma sœur, allons donc retrouver Son Altesse.

Doucement, elle commence à s’éloigner peu à peu.
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Semper Paratus Servio
La_hire
Etienne de Vignolles n'avait plus d'yeux pour le duc et son espiègle nièce. Il voulut remercier la belle Akane de ne point tenir rigueur de sa condition mais ne dit mot au risque de s'emmêler les pinceaux. Élégante, belle, raffinée ... sa chevelure de jais n'avait d'égal que la profondeur de ses yeux azurs et l'écuyer était sous le charme de la normande ... mais qui ne l'aurait pu être ?

Il avait entendu son nom de la bouche de son maitre il y a quelques temps déjà ... aujourd'hui il croisait son chemin ... étant d'une nature pragmatique il aurait voulu dire que le destin n'avait rien à voir dans cette rencontre, mais une autre partie de son être pensait différemment : le destin justement ... Bulvaï était lié à Akane par la Licorne ... la Hire l'était lié à Bulvaï qui l'avait choisi ... Est-ce que le triangle pouvait se refermer ? Etienne voulait le croire cependant une étincelle de lucidité lui rappelait son statut d'écuyer ... enfin plus précisément un statut d'homme d'armes s'il en existait un qui lui correspondait car La Hire ne s'engageait pas au hasard, s'il suivait quelqu'un c'est parce qu'il éprouvait une profonde amitié. L'amitié et le respect qu'il éprouvait vis à vis de Lexhor était sans borne car plus il fréquentait le noble orléanais, plus il l'appréciait et s'il le servait maintenant, c'était plus comme s'il servait un ami, d'ailleurs il n'aurait jamais pu servir sous la contrainte.

Et tandis qu'elle commençait à s'éloigner ...


Invitation ... oui ... mais ... ma dame, je ne suis qu'un homme libre, sans fonction, sans titre ... cependant ce sera un réel plaisir que de vous retrouver pour discuter un moment avec vous lorsque le tournoi sera terminé.

Etienne se demanda ce que ces joutes allaient lui réserver comme autre surprise.

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ellesya
~Tribunes~

Ellesya remercia Akane d'un aimable sourire et prit place sans tergiverser.

Je suis ravie de faire votre connaissance, votre Grasce.

A peine fut-elle installée du mieux possible que la Duchesse de Cany se relevait, visiblement pour rejoindre celle qui venait d'adresser un signe en leur direction. D'un hochement du chef, elle acquiesça aux propos de la connaissance de sa marraine. N'en restait pas moins que les dernières paroles d'Akane surprirent la jeune Duchesse d'Amboise qui coula un regard teinté d'interrogation vers Ingeburge. Suffisamment discrètement pour que celle-ci puisse sembler ne pas le voir et ne pas se sentir obligée de quelques précisions que ce soit. Ceci dit, la curiosité de la petit Valkyrie de Tyr n'en était pas moins piquée.

Elle n'eut pas le temps de s'en inquiéter davantage car sur ces entrefaits, un jeune couple dont la femme semblait vêtue pour être écuyer plus que pour être spectatrice ou tournoyeur s'arrêta à leur hauteur. Avec politesse, elle les regarda puis l'espace libre à ses côtés. Elle opina alors du chef et répondit d'une voix tranquille.


Un proche est susceptible de se joindre à moi mais il y a suffisamment de place pour tous.

Je vous en prie.

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Cerrydwenn
...Il coula une pluie de baisers le long de son bras jusqu'à atteindre le carmin,
émotion d'un moment qui lui rappelle leur premier baiser changé il y a un
peu plus d'une année et demie ..
... elle le suit dans les passage de froufrous alors qu'elle porte fièrement une tenue
de cavalière n'ayant nullement l'envie de porter une quelque conque robe par ce temps
automnal , son mari ne lui en tenait point rigueur et c'était là l'essentiel ...
... toujours plus à l'aise en cette tenue prête à un éventuel danger , la dague glissée dans
la botte ...

.. d'une légère inclinaison de la tête elle salue poliment la dame à qui son époux s'adresse

Demat ha trugarez pour la place Dame.

... de sa main main gantée toujours scellée à celle de son époux elle patiente en coulant un
regard amoureux alors que l'autre man caresse ce berceau d'une nouvelle vie ....

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Guy_de_dampierre
[toujours dans les tribunes]

Il s'inclina poliment à l'endroit d'Ellesya et lui fit un sourire avenant.

Merci.

S'asseyant en laissant une place libre entre lui et la duchesse, il ne lâcha pas la main de sa femme, mais n'en oublia pas pour autant les convenances, il ne s'était pas présenté.

Je m'appelle Guy de Dampierre, et voici mon épouse Cerise.

Dit-il en soulevant la main de ladite épouse, comme si cela avait pu échapper à quelqu'un que c'est bien d'elle qu'il parlait. Rien que ce geste le poussa à tourner le chef vers la renarde et à croiser son regard. Ce qui le fit sourire amoureusement. Il avait follement envie de l'embrasser à chaque fois que ce genre de situation arrivait... c'est à dire souvent. Mais il se retint, ce neut pas été très poli au milieu d'une conversation.
Ingeburge
... Sa très chère duchesse de Cany.

— Ma très chère duchesse de Cany.
Eh oui et avec sa tête des mauvais jours de surcroît, ce qui s'annonçait follement divertissant. Amusée, Ingeburge écouta Akane, goûtant tout à fait la manière diplomatique avec laquelle elle lui reprocha d'être partie du campement sans elle. A cela, elle ne répondit rien, puisqu'il était bien vrai qu'elle avait filé promptement, tant désireuse de ne pas manquer la parade que de tromper sa fébrilité qui s'accroissait au fur et à mesure que l'heure du défilé s'approchait. Elle écouta donc, mutique, ses yeux retournant sur la lice quand la Giffard entreprit de vanter certains des jouteurs en compétition. A l'énoncé du nom de Guillaume de Jeneffe, elle fit franchement la moue, gardant à celui-ci un chien de sa chienne, mimique qui fit place à l'amusement, encore, quand Akane parla ensuite de Lexhor d'Amahir. Que savait la duchesse d'Auxerre des jouteurs du Royaume de France? Beaucoup car aussi sûrement qu'elle aurait pu dire qui était le fils de qui, elle pouvait dévider le classement de la Ligue des Joutes qu'elle avait mis à jour, de temps à autre.

Eût-elle voulu répondre qu'elle ne l'eût pu car une apparition grenat se matérialisa devant ses yeux inexpressifs. Ceux-ci, pour une fois, se parèrent d'émotion quand ils reconnurent Ellesya en cette charmante silhouette. Ce fut la seule réaction de la Froide, mais une réaction spontanée, étonnamment chaleureuse et qui ne se déroba pas derrière la courtoisie de façade. Aussi, stupidement heureuse de voir sa filleule devant elle, elle fut devancée par Akane qui se présenta et convia le petite Valkyrie de Tyr à prendre place à leurs côtés. Menthon-Saint-Bernard était loin, la fillette qui jouait innocemment sur le muret aussi mais toujours, avec l'ombre de Kreuz planant sur elles deux, elle verrait Ellesya ainsi. Elle ne put même esquisser un geste de la main tant elle avait espéré ses retrouvailles afin de renforcer l'invite formulée par la duchesse Cany, ne parvenant toujours pas à articuler le moindre mot. Etait-il du reste nécessaire qu'elle le fît?

Fidèle à elle-même, la Tempête normande parlait encore, prenant provisoirement congé et virevoltant jusqu'à la lice. La duchesse d'Auxerre ne releva pas l'allusion au duc de Lillebonne et aux accordailles forcées qu'elle faisait subir à celui-ci et songeuse, elle regarda son acolyte descendre les gradins, espérant qu'elle trouverait lors des réjouissances de la Saint-Michel de quoi apaiser son cœur meurtri. Et toujours aussi éthérée, elle prit à peine conscience qu'un couple venait de les rejoindre et comme elle avait laissé Akane répondre à Akane, elle laissa Ellesya répondre aux inconnus.

Une conversation mondaine s'engageait, ce qui la fit réagir enfin. Le risque de prendre place dans les tribunes, c'était de ne pas pouvoir entretenir des discussions intimes que l'on brûlait d'avoir. Aussi, puisque l'on en était à se présenter et qu'il était peut-être temps de quitter cet air ébahi et de faire savoir à sa compagne combien elle était heureuse de la voir, elle dit de sa voix indifférente où transperçait une fierté quasi maternelle :

— Ingeburge, marraine comblée de la juvénile duchesse d'Amboise.

Une phrase banale où tout fut dit même si l'essentiel aux oreilles de ceux ne la connaissant pas manquait et de sa main gantée de noir, elle prit celle tout aussi protégée de sa filleule et elle pressa celle-ci, doucement.
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Just Leave Me The Hell Alone
Anya_de_puycharic
[en bord de Lice, avec tonton, soeurette et... le baveux]


Dites donc jeune fille, alliez-vous dire que j'étais trop vieux pour jouter? J'ai certes passé la trentaine, mais je suis au mieux de ma forme et de mon art.
Mais ne vous éloignez tout de même pas trop...


Haannnn !!! Jamais elle avait dit qu'il était vieux !! bon, certes, elle l'avait peut-être pensé un peu trop fort, mais tout de même ! en fait, elle était surtout inquiète qu'il lui arrive quelque chose. Elle ne connaissait que trop bien les joutes et parfois, il y avait de sacrés dégâts.

Et son escuyer qui continuait à faire les yeux doux à sa soeur, et qui en bégayait même. Ah ces hommes. La jeune femme leva les yeux au ciel.
Elle accepta l'invitation de son ainée à rejoindre les tribunes, mais elle garderait un oeil sur son "tonton". Quant à l'escuyer... elle n'avait pas dit son dernier mot.


Messires... à tantôt. Mon Oncle... vous avez tout mon soutien. Je sais que vostre grand âg... euh, expérience, saura faire valoir ses droits dans cette joute.

Léger regard à l'escuyer, style de dire :" voilà, ça fait moins paysanne de parler ainsi ? ", et un léger sourire accompagnant le regard émeraude planté dans celui du jeune homme.
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Joshin
La guerre avait bien compliqué leur arrivée, et elle avait cru, un bref instant, qu'ils arriveraient trop tard. Et puis tout s'était mis en place, les difficultés avaient été aplanies, et le retard serait vite résorbé.

Le campement avait été dressé, grâce aux soins diligents de Kalwynn, dont l'efficacité toute militaire se faisait sentir en tous lieux. De son côté, elle avait tenu à glisser une touche un peu personnelle, en apportant du lointain domaine de feu son époux quelques éléments de confort, tels que coussins et fourrures, qui agrémenteraient un peu le repos de sa Dame.

Il y avait beaucoup de monde, déjà, mais c'était bien normal. Quelques visages inconnus, qu'elle espérait avoir l'occasion de côtoyer, mais aussi des figures notables de l'Orléanais et d'autres personnes rencontrées au hasard des campagnes faites au sein de l'Ost. En bref, une foule joyeuse, parlant fort, occupée à se retrouver et se saluer avec force démonstrations d'amitiés...

Elle alla consulter la liste des engagés, se demandant contre qui Dame Kalimalice allait jouter: curieusement, c'était contre un autre Orléanais, sa Grâce Bourguignon. Elle fit un peu la grimace, intérieurement, car elle aurait souhaité un adversaire venu d'une autre province, mais le hasard avait parlé. Pour les avoir vus combattre par le passé, elle savait leurs qualités à tous deux, mais elle était confiante. Sa dame avait été présente sur bien des lices, ces temps derniers, et toujours avec honneur. Il en serait de même cette fois-ci, elle n'en doutait pas.

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Namaycush
Soleil d'Automne...


Pourpre avait emmené Carmin en joutes. Depuis quelques temps il la sentait agitée, presqu’anxieuse. D’animalité, il pressentait qu’une pièce à l’intrigue incertaine comme son épilogue se jouait. Curieux de nature, confiant, il observait, conscient de son rôle mineur, la protagoniste vedette se démener en son for intérieur trahi par son absence ou son trop plein de lucidité.

Aussi ne s’était-il pas plus étonné de la voir filer preste, suivie par ribambelle de valetaille en direction de ce qu’il fallait bien nommer par ce qu’elle était en réalité, une arène, certes civilisée et régie par des règles complexes, mais arène tout de même.

Pourtant la Rumeur était survenue, portée par une gueuse du Ponant à la croisée d’un chemin de rendez-vous, soufflée par le vent qui se dénomme Balaguère lorsqu’il remonte les cuisses des dames et les fait frissonner de l’entrejambes, mais qui se nomme Bise lorsqu’il refroidit le cœur des hommes…. !
Et ce qu’épelait ce souffle présageait de forts mauvais augures à un Maximus circonspect au possible.

Il rejoignit enfin le cirque de gladiateurs du Moyen-Age, abrités par une forêt d’oriflammes gentiment lissés sous le courant d’un vent léger. A bas de monture, à la droite du Gascon, cheminait son canasson. Lui aussi n’en menait pas large, oreilles tirées vers l’arrière, œil doux mais inquiet aux paupières ombrées de longs cils clignant plus que de coutume. Ce cheval-là ne ressemblait à aucun destrier de noblesse, ne s’appelait pas car il venait tout seul, large, trop large, lourd, trop lourd pour ce genre d’exercice mais masse redoutable une fois lancée.

Son cavalier portait à son épaule gauche ceinturon à double crantage nonchalamment passé, le long duquel s’effilait la lame offerte et livrée par Theudbald récemment, ainsi que l’écu sur lequel se battaient les armes d’Auxerre. Il ignorait encore si une gravure ornait le flanc de l’épée.

Brièvement, il regarda les tribunes, attention accrochée par la silhouette d’Ingeburge tenant dans sa main une main féminine. Il tiqua à ce geste d’affection rare chez la Prinzessin avant de prendre connaissance de sa partenaire de jeu. A la lecture de ce nom, il ne put réprimer un léger sourire à la carnasse vite dissipé tandis qu’il se mit en reconnaissance de visages connus, amis ou non…

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Actarius
Ombre du Phénix...


L'aube était finalement venue, surprenant un Vicomte profondément plongé dans ses pensées. Il n'avait pas dormi, quand bien même ses yeux étaient demeurés clos, refermés sur ses folles espérances. Bientôt, la reverrait-il. Et si elle ne venait pas ? Impossible. Son esprit refusait jusqu'à l'ébauche de cette probabilité, qui, d'un point de vue objectif, n'avait rien d'irréaliste. Mais cet esprit malade n'entendait plus grand chose à l'objectivité, il progressait à l'intuition, bercé par les battements de son coeur épris. Tout aussi absent, il reçut en matinée quelques sujets, écouta quelques doléances, prodigua quelques conseils, donna quelques ordres... Il accomplit son devoir de Seigneur avec un aplomb remarquable au point que ses plus proches conseillers furent dupés.

La vérité était que sous les apparences, derrière son maintien, au-delà de ses sourires, de ses froncements de sourcils, il bouillonnait comme un adolescent en passe de retrouver sa promise. Quarante années n'avaient pas suffi à assagir cette âme emportée, passionnée. Au mieux, son expérience lui avait légué l'art de mieux dissimuler ses élans irrépressibles.

Son sourire et son impatience n'explosèrent au grand jour qu'au moment de rejoindre la lice. Seul au-devant d'un petit convoi, il s'abandonna à la puissance de ses émotions, défiant d'un radieux rictus la destinée. En ces instants éphémères, il renoua avec le bonheur, assuré de merveilleuses et aimantes retrouvailles.

Sa mine avait retrouvé de la contenance à l'approche de la cité de toile qu'il contourna sans la traverser. L'idée de retarder ces retrouvailles par des rencontres hasardeuses, de mettre un terme à cet état de grâce ne l'enchantait pas le moins du monde. Mais, par vengeance sans doute, la destinée plaça sur son chemin un ami. Le Phénix avait quitté sa monture et approchait à grands pas de la lice lorsque se dessina la silhouette du Carmin dans son horizon. Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'il remarqua que celui-ci portait les couleurs de l'objet adoré... Il s'arrêta net. Elle était bien là.


Vicomte ! Le ton était franchement cordial, voire enthousiaste. Tandis que les yeux de Sienne brillaient de joie. Assurément, l'art de dissimuler s'était évaporé ou avait atteint ses limites au point que ce ne fut qu'avec peine qu'il n'en vint pas de suit à parler de "sa" ténébreuse aimée. Quel plaisir de vous voir. Vous semblez bien remis !
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Camille.
Promenade reposante jusqu'à la lice, Camille les bras chargés de son nourrisson qui se reposait du sommeil du juste se rendait le sourire léger jusqu'au tableau pour voir qui jouterait en cette belle journée. Elle reconnut dans la liste, nombre de personnes connues et espérait pouvoir les croiser durant ces festivités. Si son statut d'ambassadrice apostolique lui interdisait les joutes, elle prenait toujours un grand plaisir à assister à ces affrontements ludiques et à découvrir la nature humaine de chacun dans leur manière d'accueillir défaite et victoire.

Appercevant de loin ses collègues de la Maison Royale, elle les salua d'un sourire, avant de constater avec joie la présence d'Actarius, qu'elle n'avait plus vu depuis son départ de la charge de Grand Chambellan. Même si elle appréciait beaucoup Agnès, il fallait avouer que l'accent chantant du Phénix manquait parfois dans les couloirs de l'office.

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Valeria053
Val avait fait le voyage avec ses vassaux et avait ensuite errer un peu , refoulant ses pensées, William n'était point encore arrivé et elle s'en inquiéta, son écuyer devait faire ses premières joutes à ses côtés mais elle ne le voyait pas.
Elle regarda vers le ciel pour chercher le soutien dont elle avait besoin,puis regagna le campement des Gambiani de Valrose pour y retrouver Xal et manu.
En vue de tentes, elle descendit de zgang, fini le trajet à pied, accrocha sa monture et entra


Alors prêt vous deux, je vois que l'on prépare les chopines, je reviens juste à temps

Val sourit
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