ellesya
~Tribunes~
Sya répondit au couple d'un hochement du chef rehaussé d'un sourire courtois. Son nom allait glisser de ses lèvres en guise de présentations. Mais fut devancé par les mots d'Ingeburge. Ce qu'elle y décela emplit son être d'une allégresse diffuse rehaussée par le contact de leur main.
Les gants lui semblèrent comme les convenances et l'intimité préservée, les protections que la marraine autant que la filleule érigeaient autour de chacun d'elle. Ce qui n'empêchait nullement de ressentir la pression chaleureuse, semblable à l'affection authentique qui les unissait. L'image n'était peut-être pas la plus judicieuse mais Sya sourit à cette pensée qui lui parlait et qu'elle n'aurait pu exprimer en paroles intelligibles.
Le regard vif argent sourit, bien loin de son habituelle flegme. Imperceptiblement, aussi, elle se détendit. Si les deux amoureux à ses côtés semblaient sympathiques, la toundra romantique qu'avait été sa vie la mettait mal à l'aise vis-à-vis des signes évidents de désir amoureux. Pouvoir détourner son attention était donc salvateur pour la petite Valkyrie.
Je suis très heureuse de vous revoir.
C'était une évidence mais elle n'avait pu le retenir. Parfois il était bon de mettre des mots sur des sentiments pour en asseoir la réalité. Cette petite phrase, elle la disait fréquemment sans pour autant qu'elle soit aussi vraie que ce jour.
Sur un ton suffisamment maîtrisé pour ne pas faire profiter toute la travée de leur discussion, elle reprit la parole tandis que son regard s'accrochant souvent à celui d'Ingeburge et, parfois, inspectant la lice et ses environs.
En passant non loin de votre campement, j'y ai entrevu diverses armoiries. Peut-être pourrez vous m'indiquer quels sont vos proches ? Nos chemins se sont éloignés depuis si longtemps que j'ignore tout de votre entourage.
Mais tout d'abord, comment vous portez vous ?
Elle lui adressa un léger sourire, pas très sûre de son entrée en matière.
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Sya répondit au couple d'un hochement du chef rehaussé d'un sourire courtois. Son nom allait glisser de ses lèvres en guise de présentations. Mais fut devancé par les mots d'Ingeburge. Ce qu'elle y décela emplit son être d'une allégresse diffuse rehaussée par le contact de leur main.
Les gants lui semblèrent comme les convenances et l'intimité préservée, les protections que la marraine autant que la filleule érigeaient autour de chacun d'elle. Ce qui n'empêchait nullement de ressentir la pression chaleureuse, semblable à l'affection authentique qui les unissait. L'image n'était peut-être pas la plus judicieuse mais Sya sourit à cette pensée qui lui parlait et qu'elle n'aurait pu exprimer en paroles intelligibles.
Le regard vif argent sourit, bien loin de son habituelle flegme. Imperceptiblement, aussi, elle se détendit. Si les deux amoureux à ses côtés semblaient sympathiques, la toundra romantique qu'avait été sa vie la mettait mal à l'aise vis-à-vis des signes évidents de désir amoureux. Pouvoir détourner son attention était donc salvateur pour la petite Valkyrie.
Je suis très heureuse de vous revoir.
C'était une évidence mais elle n'avait pu le retenir. Parfois il était bon de mettre des mots sur des sentiments pour en asseoir la réalité. Cette petite phrase, elle la disait fréquemment sans pour autant qu'elle soit aussi vraie que ce jour.
Sur un ton suffisamment maîtrisé pour ne pas faire profiter toute la travée de leur discussion, elle reprit la parole tandis que son regard s'accrochant souvent à celui d'Ingeburge et, parfois, inspectant la lice et ses environs.
En passant non loin de votre campement, j'y ai entrevu diverses armoiries. Peut-être pourrez vous m'indiquer quels sont vos proches ? Nos chemins se sont éloignés depuis si longtemps que j'ignore tout de votre entourage.
Mais tout d'abord, comment vous portez vous ?
Elle lui adressa un léger sourire, pas très sûre de son entrée en matière.
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