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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Sancte
Sous la tente Amahir.

Citation:
Soudain inquiète de ne pas entendre ni voir Charlemagne, Della quitta l'alcôve des époux et s'en alla voir du côté du Prince...
Votre Altesse ?



Son Altesse part avec moi.

Son Altesse Royale était bien présente, mais elle avait l'air de revenir de Pontoise. Sur la fine bouche du Prince de Sang, reposait une main gantée. Pas n'importe laquelle. Celle de son propre frère, sous laquelle s'agitait incessamment l'effroi d'un Souverain en devenir.

J'accepte, bien entendu, de respecter les volontés de feu notre bon Roy Guise Von Frayner et de prendre sur moi l'éducation spirituelle et morale de Son Altesse Charlemagne.

Le visage dur du bâtard ne laissait place à aucune autre émotion qu'une froide détermination, lorsqu'il écarta un pan de la cape alourdie des brocards représentant l'Aigle familial. L'éclat glacé d'un cotel parcouru la lame en une menace muette. Qu'on le laisse passer avec l'enfant. Il n'aurait ainsi pas à en faire un malheureux usage.

Je sers le Royaume de France. Ce qui implique que je dois parfois lui sacrifier certaines valeurs. Mais c'est parce que le continent est porté par des êtres tels que moi que les dames de qualité telles que vous peuvent se permettre de déambuler nimbées d'une moralité sans faille. Maintenant qu'il est établit que nous ne sommes point faits du même métal, Baronne, je vous serais gré de nous céder le passage et de garder le silence. Il me chagrinerait fort d'avoir à faire sur son Altesse la pleine démonstration de mes mauvaises mœurs.
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Ingeburge
[En tribunes, le contingent de duchesses grossit : de deux, on passe à quatre]


Chaque matin depuis août, elle se levait en se demandant s'il était déjà éveillé ou s'il était encore plongé dans un profond sommeil. Alors qu'elle s'agenouillait ensuite, invariablement, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle délaissait sa couche pour se livrer à ses premières prières de la journée, elle tâchait d'imaginer les premiers gestes qui étaient les siens. Venait ensuite le temps de sa collation matinale, et tout en dégustant le repas qui lui était servi, elle s'inquiétait de ce qu'il pouvait bien manger, là-bas, au front, espérant qu'il eût de quoi satisfaire son appétit de guerrier. Puis, c'était le temps de la toilette et de l'habillage et elle le devinait entouré de ses gens affairés à le parer des différentes pièces de son armure. La sienne propre – toute en soie noire – passée, en fonction de là où elle se trouvait, elle se consacrait à des tâches diverses et variées. En ces occasions, elle s'efforçait de ne penser à rien, de repousser l'idée qu'il était en train de combattre quand elle était chez elle, ou au conseil, ou au Louvre, en sécurité. Sexte arrivait et elle se le représentait, fier, conquérant... magnifique, sous l'astre du jour à son zénith, en train de deviser nonchalamment avec ses frères d'armes, attendant le prochain assaut. Une sieste, pour accompagner la digestion, et elle l'oubliait pour un temps, dormant d'un sommeil sans rêve – ou était-ce simplement qu'elle ne se souvenait plus volontairement de quoi, de qui, était fait ses songes? – avant de reprendre les armes qui étaient les siennes alors qu'elle redoutait que l'heure fût venue pour lui de ceindre son épée. Les soirées étaient les plus douloureuses, d'une part l'oisiveté la guettant car elle redoutait la séance des ablutions, ce moment qu'elle adorait pourtant mais qu'elle savait propice au vagabondage de ses pensées; d'autre part une gêne extrême la prenant à l'idée qu'elle pût songer à lui alors qu'elle se trouvait ainsi dépouillée de tout.
Ainsi s'écoulaient ses journées à elle, toutes emplies de lui, dès lors qu'elle cessait de travailler ou de s'occuper ; il était loin, elle ne savait où malgré son intérêt pour tous les rapports du front loyaliste parvenant à l'Etat-Major de Bourgogne où elle siégeait, mais pourtant, il était là. Il lui était donc difficile de faire fi de cette présence non loin du champ-clos, de faire abstraction de la réalité de son apparition et de la concrétisation des chimères qui la berçaient depuis des semaines et sa main qui était venue s'assurer de la présence du collier se crispait autour de son cou sous l'effort qu'elle faisait pour ne pas se détourner d'Ellesya. Combien de fois avait-elle espéré qu'il fût partout sauf sur le théâtre des combats? Combien de fois avait-elle ragé de ne rien savoir de ce que pouvait être sa localisation et son état? De lui, elle ne connaissait que peu de choses au fond mais elle avait été frappée par sa rigueur, son implication dans toutes les actions qu'elle l'avait vu entreprendre et son anxiété n'en avait été que plus importante. Il ne pouvait se battre qu'avec passion, avec acharnement, avec abandon.

La lutte était inégale, et elle n'avait cure de perdre. Son regard pâle revint, manifestation de la défaite à laquelle elle agréait bien volontiers, se poser sur l'étrange duo formé par les vicomtes d'Aubusson et du Tournel, duo formé par son entremise puisqu'elle les avait mis tous deux en relation, duo dont elle était présentement exclue. De quoi pouvaient-ils bien parler eux qui ne l'avaient pas encore saluée? Son intérêt pour le sujet de leur discussion était néanmoins modéré. Elle supputait que c'était de la guerre dont s'entretenaient ces deux hommes d'armes expérimentés et si ce n'était pas cela, la joute devait toute entière les occuper. Pouvait-il exister d'autre matière que la lutte contre les félons et le tournoi? Là encore, elle se sentit exclue. Elle ne pouvait participer ni à l'une pour cause d'interdiction de porter le fer ni à l'autre pour cause de répugnance à s'adonner à un exercice qu'elle jugeait peu convenable pour elle. La discussion semblait cordiale et animée, ce qui la satisfit grandement. Mais le tour que la conversation prit ensuite piqua sa curiosité, en même temps que ses alarmes s'éveillèrent. Ce rapprochement, ce face-à-face, elle ne savait si elle devait s'en réjouir ou s'en inquiéter et elle était tentée de quitter sa place et de rallier les deux jouteurs afin de surprendre ce qui pouvait bien être dit et... de s'assurer qu'il était bien là, entier, vivant, réel. Les rubans à remettre à Namaycush étaient un prétexte tout trouvé même s'il n'y aurait rien eu d'étrange ou d'incongru à ce qu'elle allât à la rencontre du Phœnix et du Carmin. Elle hésita, ses yeux naviguant entre sa filleule et la lice.

Le retour de la duchesse de Cany accompagnée de la duchesse d'Arques-sur-Aure décida pour elle, alors qu'elle en était encore à peser le pour et le contre. Les arguments en défaveur de sa descente près des barrières du champ étaient bien évidemment les plus nombreux car ils étaient édictés tant par sa conscience dépassionnée et raisonnable que par son cœur incrédule et timide. Elle était persuadée qu'elle ne serait finalement pas descendue, tout allait donc pour le mieux. Machinalement, elle salua Anya après que l'aînée de celle-ci l'eût introduite :

— Votre Grâce, c'est un plaisir que de vous revoir.
La cadette d'Akane n'avait pas été croisée depuis Lillebonne et cette cérémonie d'octroi qui avait donné lieu à d'inattendues pour certains mais préméditées pour elle accordailles. Observant les deux sœurs Giffard prendre place, celles-là mêmes qui avaient pour frère ce fameux fiancé putatif, elle remarqua la mine orageuse de sa comparse des Cérémonies. Craignant que quelque parole malheureuse relative à Nith ait échappé à l'une des personnes que la Licorneuse avait rencontrées, elle demanda doucement :
— Vous portez-vous bien ma chère?
La question était empreinte d'inquiétude et fut donc posée avec sincérité. Dans le même temps, elle lui permettait de penser à autre chose qu'au conciliabule des deux Occitans, en bas.

Un coup d’œil leur fut pourtant jeté, à nouveau.

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Just Leave Me The Hell Alone
Namaycush
Flétries sur souche


Tectonique de sens contradictoires secoue la carcasse D’Aubemare. L’âme et l’esprit tentent de gérer mais l’émotion n’est régie que par veto du cœur. Le « ah » presque fluet émis déçoit Carmin qui pose sa main de la paume sur l’iliaque, où il aimerait sentir frémir le sang sous la peau comme l’eau sur le feu…

Moi aussi je l’aime, mon couillon, et ce qui me lie à elle est plus fort que la vassalité !

Un, deux souffles, puis trois, libératoires, exutoires… Actarius reprend du poil de la bête, Namay en rajoute…

Subiras-tu ta vie ou écriras-tu ton destin, Aubemare ?!

Il sent l’ire proche de l’éruption, sourit en carnasse provocante et à ce moment-là, malgré les apparences, il sait que cet homme-là sera à jamais son ami…

Moi, j’en suis l’Imperator et mon devoir se compose de défense ou d’assaut bien guidé…

Le Crescendo s’accentuait en l’Euphor, il reprenait des couleurs, bientôt un, deux, trois cris surgiraient et les cris… c’est la Vie ! Le silence la mort…
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Actarius
Vieillies en fût de mélèze


Amour... Le mot avait bercé le jeune homme tout juste affranchi de sa Margeride natale, il l'avait surpris au détour d'un saule pour ne plus le quitter. Mais ce mot ne possédait aucun pluriel. Rêveur assoiffé, le garçon à l'âme guerrière encore endormie s'était ouvert à un seul et unique amour. Un amour simple, partagé, naturel et heureux, un amour qui avait vieilli, mûri et qui demeurerait éternel. Devenu homme, il avait nourri un tel idéalisme en la matière que son propre inconscient avait poussé jusqu'à renier celui profond et pur qu'il éprouvait pour la Fleur d'Oc. Puis survinrent la mort, une forme de libération, et le désir naissant, la passion, les vertiges d'un nouvel amour, d'un autre amour.

La vision chimérique avait littéralement implosé, plongeant le désormais Pair de France dans des méandres et des doutes jusqu'alors inconnus. L'ultime hommage à celle qui avait partagé sa vie avait érodé les murailles chancelant de ce rêve. Lui étaient apparus alors, en cette petite église de Bourganeuf, ses sentiments pour Marguerite de Volpilhat. Mais plus puissamment, plus profondément encore s'était révélé son lien avec la ténébreuse Danoise. La belle Prinzessin l'avait fait renaître à l'amour et bouleversé une âme sereine, sûre d'elle. Sous l'étreinte irrésistible de son regard, il avait renoué avec la vie.

Mais cette délicieuse renaissance n'allait pas sans contre-partie. Le Vicomte payait au prix fort son inexpérience, son idéal si longtemps caressé, au point d'en perdre pied trop souvent. Il avait peur, il avait honte, il ne savait tout bonnement pas comment s'y prendre pour traduire cette nouveauté et la faire partager. Tour à tour maladroit, fébrile, confiant, charmeur, ridicule, il avait nagé dans un océan d'incertitudes, sans l'once d'un repère à l'horizon, si ce n'était peut-être la vague luminosité d'une expérience unique, qui baignait sa nuque d'une chaleur trompeuse.

Ces quelques mots, cette phrase, prononcée par le Carmin balaya définitivement les derniers vestiges de son utopie. Ses sourcils se froncèrent, ses yeux rugirent de colère. Un mariage ? Un autre concurrent ? Les deux idées dévastèrent le moindre doute qui eût pu subsister. Et enfin, enfin, se réveilla le Phénix de son trop long sommeil, enfin, cet homme redevint viscéralement farouche, enfin il justifia son surnom de Magnifique tant il irradiait d'une nouvelle aura. Le légendaire volatile déploya ses ailes et son regard scintilla d'un orgueil trop longtemps endormi. Ce Sienne brûlant se posa sans aucune forme de concession sur l'Imperator.


Qui es-tu ? Qui es-tu pour oser croire un instant que le Phénix subit son existence ? Le destin n'est qu'un jouet entre ses serres d'ivoire ! Il n'est pas même prisonnier de ses cendres. Certains se sont risqués à le penser vestiges, les mêmes ont assisté à son éblouissante renaissance. Un sourire en coin vint briser le marbre de ce visage. Soudain, il avança et reproduisit l'approche du Carmin avant de lui murmurer à son tour: Je ne connais qu'une seule faiblesse Amic, ne pense pas en être maître. Le Languedocien desserra alors son étreinte, puis s'éloigna en direction des tribunes lançant une dernière phrase à l'attention du Gascon. Vau la retrobar, meu colhon !

"Je vais la retrouver, mon couillon". Une forme de retour à l'envoyeur prononcé de manière tout à fait inanodine en Oc. Et cet Oc disait "Merci".

Tandis le Magnifique progressait porté par un pas assuré, le Sienne se figea sur l'être aimé et ne le quitta plus...

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Valeria053
Val ne cessait de regarder sa douce enfant, qui malheureusement était déjà bien grande et une magnifique jeune femme

Leana je n'ai point vu william et je doute qu'il vienne, je serai ravie de que tu sois mon écuyère se serai pour moi une grande fierté, et un grand honneur.
Alors je te pose la question acceptes tu d'être mon écuyère et mon soutien durant les joutes présentes et futures ?


Val tenait les mains de sa fille une émotion profonde dans le regard
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Leana.
Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme.

Ce sera un réel plaisir que de te servir d'écuyère. Sais-tu contre qui tu dois jouter en premier ?

Elle avale une gorgée de gienlain attendant de connaitre le nom du ou de la future adversaire de sa mère. Ses connaissances dans le domaine reprenaient déjà le dessus et la jeune femme en était ravie.
Della
Sous la tente Amahir.

L’effroi.
Le visage encore marqué par les malaises récents de la grossesse devint plus pâle encore et ce regard si bleu prit sa couleur si dure, celle de l'acier. L'on put certainement observer les mâchoires se fermer tandis qu'elle-même sentait les battements de son coeur hurler leur écho à ses tempes.

Colère.
La poitrine se souleva à un rythme plus soutenu alors que la main si fine, si douce parfois remontait le long du pan de la robe pour effleurer la longue lame de cette dague qui ne la quittait jamais plus depuis bien longtemps, cette même lame qui avait pénétré le dos de la lâche tueuse de sa Reyne, cette lame qu'elle n'hésiterait pas à enfoncer encore, s'il le fallait...

Répugnance.
Devant l'hérétique, elle sentit une nausée lui soulever le coeur. Comment cet être envoyé par la créature sans nom, se donnait-il le droit de poser la main sur l'Enfant sacré, sur Charlemagne ?

Mais...l'on n'a pas été Diplomate autant de temps pour se laisser bouffer par un des sentiments ci-dessus décrits.
Les poings se sont serrés sur les paumes, à en faire blanchir les jointures, les yeux se sont fermés à demi, provoquant un regard sévère mais déterminé.
Et après que la bile eut été ravalée...la voix est posée.

Je n'ai pas souvenir qu'il vous soit donné de veiller sur son Altesse Charlemagne, messire. Pas plus d'ailleurs que sa Mère vous ait laissé quelques tâches dans ce sens.

La Baronne avança, la main toujours posée sur l'arme de sa ceinture, réponse de la bergère au berger exhibant sa lame. Un pas...un second...Pas plus, pas encore.

Certes, nous ne sommes pas taillés dans le même bois...Léger sourire...Le mien est noble. Accrochant le regard de l'hérétique, elle continua : Est-ce là manière noble que de menacer un enfant pour s'emparer de lui ?
Que voulez-vous lui apporter ? Votre haine ? Votre rancoeur ?


Della crevait de peur derrière son masque froid, d'où n'émanait rien. Surtout ne pas regarder Charly, surtout ne pas lui transmettre cette peur...Juste rester froide, Froide.
Sancte était un hérétique, un méchant au regard de ses valeurs, un salaud qui n'hésiterait pas à occire son propre frère, pour obtenir ce qu'il voulait. D'ailleurs...

A quoi vous servirait de l'emmener ?

Gagner du temps...juste un peu de temps, le temps de sortir la lame de son étui, le temps que quelqu'un arrive...Kéridil ? Quelqu'un d'autre ...?
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- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
*Parait que je dois être en deuil, on disait que je l'étais.*
Camille.
Sous la tente Amahir.

Enfin, Damian c'était assoupi dans son écharpe. Camille de bonne humeur, avait décidé de sortir un peu promener le bébé et rendre visite à ses connaissances présentes aux joutes. Non loin, les oriflammes d'Amahir, claquaient au vent et la jeune intendante, calant le bébé, et s'appuyant sur sa crosse, se dirigea vers leur tente pour leur présenter leur enfant.

Camille s’apprêtait à signaler sa présence quand elle entendit les échanges sous la tente. ni une ni deux, prise de la Foi de la justice, la jeune femme pénétra à pas de loup dans les lieux et souleva sa crosse, l'abaissant violemment sur la tête de celui qui semblait s'en prendre à son amie et collègue, au regard visiblement effrayé de tout cela. Oui, que voulez vous, le sang italien s'échauffe vite quand on s'en prend à des amis. Cela allait lui couter encore une sacrée pénitence, bien pire que pour la vaisselle cassée des scènes de ménage vicomtales!


On ne menace pas une femme enceinte! Goujat, brute, hérétique!


Qui a dit que parfois la fauvette n'avait pas des accès de folle témérité?
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Valeria053
je suis heureuse que tu acceptes ma flle alors voilà le duel annoncé
Maelia... affronte Valeria053
la connais tu ?

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Aigle_blanc
Titouan, après un long silence, répondit :

Je vous accompagnerai avec joie ma mère.

Puis, tranquillement, il joignit la parole à l'acte.

Il prit le temps, par la même occasion, de regarder le paysage.

Puis, rassasié, il replongea ses yeux dans ceux de sa mère, l'air interrogatif...
Elisabeth_stilton
[Campement Stilton de Lasteyrie]

La blonde avait emmener Alex avec elle pour qu'il s'occupe des chevaux. Tib devait la rejoindre mais quand, ça elle ne le savait pas, sans compter qu'elle n'était pas très à l'aise quand il n'était pas là. Durant le voyage elle ruminait ses pensées, encore que ce n'était pas trop loin, heureusement ! Une fois arrivés, le gamin organisa le campement, soigna les chevaux et fit tout ce qui était nécessaire. La blonde elle vérifiait son équipement. Elle avait commencé depuis peu une formation militaire, elle savait parfaitement monter à cheval puisqu'elle dressait elle même les montures royales, cependant c'était ses premières joutes. Elle avait reconnu plusieurs armes parmi des connaissances ou des amis, sauf qu'il fallait rester concentré pour gagner.

Le temps passa et elle commença à se préparer, cheveux attaché en une simple queue, pas la peine de laisser la crinière de boucles blondes voler au vent au risque de lui faire perdre la passe. Elle avait revêtue sa tenue de monte habituelle en attendait de se vêtir plus sécuritairement - ça existe pas et alors ? - pour le combat. Tentant de se concentrer pour le combat à venir elle se dirigea vers son enclos où trônait ses mâles, Wellington, Pandragon, Mnémès et Braquo. Elle ne savait pas encore quelle tactique choisir, aussi elle avait prit deux races lourdes et deux plus légères.

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© Auroreblack - Recherche banniéristes pour les DO ! MP moi.
Liloute
Liloute, sous la tente des armures et des écuries, prenant son rôle très à cœur, avait donné ses ordres…

Julien tu tresseras joliment la crinière et la queue du cheval du Baron pendant que je monte la selle… Et après tu le brosseras…

Double fonctionnalité, pour la brune, non seulement le baron aurait l’air hyper classe sur un cheval au look soigné, mais en plus il ne serait pas gêné par une crinière toute ébouriffée lors du duel… Des fois ce sont des petits détails qui font la différence….

Elle serra bien la selle autour de l’animal, qui, par ailleurs, n’apprécia guère, avant de passer un chiffon doux sur le cuir pour le faire briller… On épargnera au baron de dévoiler le secret de Liloute pour faire autant reluire une selle… Mais la "graisse de bave", même si ça donne soif, ça marche toujours!

Enfin, elle fit de même avec l’armure… A la différence prêt qu’il n’y avait pas besoin de cracher sur le fer pour lui redonner un bel aspect! Puis le Baron vint s’armer… Evidement, Liloute sorti de la tente quelques instants afin de lui laisser l’intimité dont il aurait pu avoir besoin… Une fois dehors elle chercha désespérément du regard d’autres écuyers, afin de s’enquérir de leur rôle, et si possible avant les joutes…

Mais c’était sans compter sur un baron hyper protecteur qui la rappelait déjà à ses côtés…. Quoique la Brune était loin de se plaindre de ce traitement de faveur… Approchant, elle lui fit une jolie révérence…


Prête Baron!

Enfin non pas vraiment mais elle saurait observé les choses le moment venu… De toute façon, elle n’avait plus vraiment le choix…

J’ai aperçu au loin la Comtesse du Maine et… Votre cousine me semble t-il?! Sa Grasce Akane de Clairval… Ainsi que la délicieuse vice chambellan de Bourgogne… Et votre père en compagnie d’un de ses amis…

Dont Liloute n’avait souvenance du nom… On passe sous silence le reste de la troupe de noble Orléanais… Ceux là c’était différent, on les voyait déjà tous les jours…

Voulez vous que je prévienne la Baronne que nous sommes prêt?
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Xalta
Elle avait marché avec son fils à ses côtés jusqu'au campement orléanais. En approchant elle entendit des voix, la première lui était plus que familière puisque celle de la Baronne, la seconde ne lui était pas inconnue , elle soulève le panneau qui ferme l'entrée et se retrouve face aux deux femmes, la mère et la fille. Elle entraine avec elle son fils qui la regarde , elle lui sourit.

Baronne, Léana. Comment allez vous ?

Puis, comme ils sont dans l'intimité de la tente, elle se permet de les biser chaleureusement chacune. Le protocole et autres convenances sont oubliées ici, c’est un cercle familial. Elles avaient traversé tant de choses ensemble que de véritables liens d'une amitié indéfectible s'étaient tissés au fil du temps. Quand elle y repense, de la relation baronne/ vassale qui s'estimaient mais sans affection particulière l'une pour l'autre, elles avaient bâti une relation où l'estime se disputait avec une profonde affection. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait vu Léana, la dernière fois devait remonter à la fameuse leçon d'escrime qui avait fini en fou rire général. Puis se tournant vers son fils qui attendait patiemment.

Valeria , te souviens tu de mon fils? La dernière fois que tu as du l'apercevoir il devait avoir 5 ans... aujourd’hui il en a 15.... oui le temps passe vite, trop vite songe-t-elle.

Titouan, voici ma suzeraine, la baronne de Brou, Valeria Esterazza Gambiani de Valrose et une de ses filles Léana.


Puis de sourciller.

Nous ne vous dérangeons pas ?

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Keridil
Oui, Liloute, ce sont des joutes.

En bref, cela signifiait qu'il ne servait à rien de s'étonner d'y voir du monde. La chose intéressante était d'ailleurs plutôt d'y rencontrer qui l'on n'y connaissait pas.
Le Baron de Montpipeau prêt à combattre se présenta face à son écuyère.

Tu connais ton travail ? Tu prendras les lances et me les passeras entre chaque...lance. La lance, c'est la course d'un cavalier contre un autre, dans le bute de briser sa lance contre le bouclier, tout en évitant que son adversaire y parvienne, et en faisant son possible pour ne pas chuter.
Je sais, ça fait beaucoup d'occurrences du mot "lance", mais je n'ai pas inventé les joutes.

Comment ça, il est acariâtre ? Que nenni, il se détend.
Mais, inspectant Qantor...

Tu as tressé mon cheval ?

Grimace légère, puis haussement d'épaule.

C'est extravagant et un rien barbare, mais soit. Merci du soin que tu y as mis. Quant à mon épouse, elle sera tôt avertie par le son des trompettes que la joute commence.
Tiens d'ailleurs, je crois voir la Vicomtesse de Rigny Ussé qui lui rend visite. Si tu ne la connais pas, c'est ma Vice Grand Ambassadeur. Et une raison pour ne pas les rejoindre est que je n'ai pas envie de parler diplomatie aujourd'hui. Et les femmes entre elles...

Parlent, parlent, et parlent encore, de bébés et de langes, elles s'extasient devant le ventre rond, et ce que Della ne sait pas, c'est que Keri n'attend que sa délivrance, et commence à se lasser de la voir grosse. Mais trop délicat et sûr qu'elle aime sa situation, il se taira à se sujet.

Viens donc.
T'ai-je dit que le Baron Wolfar, contre qui je vais me battre, a une fois mis au sol mon épouse, en lice ? Elle s'était relevée en le traitant de Normand. L'insulte est édifiante, mais en réalité, c'est qu'il n'est bourguignon que par alliance...comme moi.
Et d'ailleurs, je suis aussi né en Normandie...

Association d'idées.

Je devrais faire connaissance avec lui, tiens.

Et d'y réfléchir, oubliant presque l'existence de son écuyère, pourtant tout à côté de lui.
La tente d'Amahir s'éloignait, de même que ce qui s'y passait.

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En deuil, mais de sa chienne de chasse.
Tibere.
[Campement Stilton de Lasteyrie]

Il avait promis. Et lorsqu'il promettait à sa maîtresse en titre, euh... à sa seule maîtresse en fait, il tenait parole. Nonchalant, il s'était amusé jusqu'alors à se promener près des campements. Vêtu de pourpre et de noir, l'épée solidement tenue par son baudrier de cuir, la cape relevée sur ses épaules. La balade avait ses petits avantages. Il avait toujours adoré voir la noblesse du royaume s'écharper pour le plaisir, règlements de compte entre coteries, clans ou religions opposées. Passionnant.

Lui, qui avait du apprendre à se défendre dans la rue, au corps à corps par des méthodes souvent peu orthodoxes, savourait cet art de jouter. S'écharper en toute politesse... Divin, subtil, délicat... Tout ce que le baron de Bohême aimait.

Passant devant la tente d'Amahir, il pinça ses lèvres, intrigué. Mais où avait-il déjà vu ses armes... C'était un souvenir vivace pourtant, mais il était incapable de se rappeler où... Haussant les épaules, il passa son chemin pour retrouver sa blonde.

Comme toujours, tout était en ordre. Alexandre vaquait à ses occupations, discret et efficace comme à son habitude. Après s'être enquit de là où se trouvait la jeune Stilton, il prit la direction des enclos.

Elle était là... Il ne put s'empêcher de passer sa langue sur ses lèvres. Elle était toujours aussi belle et désirable, elle savait allier charme et élégance même dans la sobriété de ce qu'elle portait et là en l'occurence, elle était exquise.

Tibère s'approcha sans bruit, l'enlaça et déposa un léger baiser dans son cou, comme il en avait souvent l'habitude, soufflant sur quelques mèches blondes.


Le bonjour ma bien aimée, comment vous portez-vous ce jour? Je vous sens bien en veine pour ces joutes!

Jetant un coup d'oeil à gauche puis à droite pour vérifier qu'ils n'étaient pas épiés, il passa son bras autour d'elle, se saisissant fermement d'un sein et le caressant sur le riche tissu. Il n'était pas vraiment à cheval sur les convenance, c'était le cas de le dire.
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