Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Melianne
La toute jeune écuyère était un peu angoissée mais n'en montra rien.
Elle aida du mieux qu'elle le pu son seigneur à regagner sa tente.


-" Déçue de Vous Votre Grâce ? certes non ! vous aviez là un adversaire fort redoutable ma foi !"

La jeune femme après avoir pris soin de messire Ursus retourna voir le cheval.
Le bel animal était trempé de sueur.
Elle enleva la selle, la bride et la longue couverture portant les armes de son seigneur, lui passa un licol simple et rangea le tout.
Elle se remit en devoir de frotter Pégase, vérifia l'état des fers et des sabots qu'elle cura, s'assura qu'aucune blessure n'apparaissait, puis, soulagée lui donna à boire et à manger.


-" repose toi quelques temps mon beau !"

Pégase lui lanca un regard perçant comme s'il était vexé de tels propos et n'était point cheval à se reposer !
La jeune femme, impressionnée, lui flatta l'encolure

-" allons, tout doux. je sais que tu es fier mais nous allons devoir nous entendre tu sais !"
ellesya
[hrp : la lenteur de la réponse fut due à une indisponibilité passagère.]

~ Tribunes : juste avant le début du tournoi ~

La jeune duchesse écouta avec attention la réponse de sa marraine. Toute à son plaisir de s'instruire des familiers de cette dernière, elle ne put réprimer une courte vague de tension au nom d'Irancy. Une crispation presque imperceptible anima sa mâchoire. L'affront indu qu'elle avait subi au Scriptorium d'Auxerre n'était pas digéré, loin de là. Le désir de ne pas gâcher les retrouvailles lui firent tenir sa langue et se concentrer sur la suite des présentations.
A la mention de Namaycush, elle opina doucement du chef. Elle n'avait pas d'a priori et adressa simplement un sourire sans malice à Inge lorsqu'elle lui brossa son portrait.


J'en ai entendu parler mais depuis que j'ai quitté la Touraine pour suivre l'Enece vers Bourges, j'ai été un peu oublieuse des autres fronts. Cela étant dit, j'ai également été blessée à Chinon avant de l'être à Bourges, mais peut-être pas à la même époque que lui.

Songeuse, le regard gris d'Amboise glissa vers la direction indiquée par la Prinzessin. « Tenez, le voilà! De ce côté-ci, voyez-vous?  Juste là, en contrebas . » Elle crut le voir.

Oui, je ...

La réponse de la jeune femme mourut sur ses lèvres en avisant du brutal changement d'atmosphère. « Je ne me suis jamais aussi bien portée. » ponctua Ingeburge à son attention. Sya lui répondit d'un sourire poli, presque factice tant ce changement d'attitude venait de la désarçonner. Son regard chercha un très court instant un indice vers la lice et en désespoir de cause se posa sur ses gants.
Le geste de la Duchesse d'Auxerre ne lui avait pas échappé non plus. Il était le même que celui qu'elle se surprenait à faire trop souvent, vers une croix aux grenats catalans ou à défaut une médaille cardinalice. Mais son geste était pour un mort, un idéal d'homme, un Chevalier de l'Eglise, une figure paternelle, dont l'absence ne se faisait pas moins cruelle avec le temps malgré toutes les paroles réconfortantes dont on l'avait abreuvé. Peut-être faudrait-il pour cela qu'elle en trouve un autre, un bien vivant et non plus parent, pour s'apaiser. En attendant...

A l'instant où elle relevait le menton et rouvrait la bouche pour s'enquérir de la raison du trouble d'Ingeburge, Akane réapparut accompagnée. Aux présentations, Ellesya offrit un sourire chaleureux à la dite Anya, soucieuse d'être agréable à ses voisines de tribunes.


Je suis ravie de faire votre connaissance, votre Grasce. Vous êtes medicastre. C'est un estimable don.

Un premier duel venait d'être annoncé et, au vu du résultat, elle aurait bien ajouté à l'adresse d'Anya : « et un don fort précieux en pareilles circonstances ». Mais une pointe de timidité la retint et les passes d'armes suivantes étaient annoncées. L'une de ses vassales, ses cousins et des amis et connaissances allaient s'affronter sans discontinuer durant les prochaines heures. Alors qu'elle soupirait de frustration d'être clouée sur le banc à cause de sa blessure récoltée à Bourges, son voisin de banc, Gui de Dampierre, leur adressa quelques mots. Oscillant entre étonnement et amusement, elle lui répondit.

Nul doute que votre épouse sait se garder toute seule mais si cela vous rassure...
_________________
Keridil
Citation:
Keridil contre Wolfar
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Keridil rate - Wolfar touche
Wolfar brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
Keridil Blessure légère : Dos

Wolfar est vainqueur


Personne n'eut le temps de s'enquérir de Della. Viendrait-elle assister à la lice ? Il l'espérait évidemment, mais pressé par le son des clairons et l'appel de son nom, il ne put s'inquiéter plus avant de son épouse.
En selle, et Liloute à ses côtés, l'Amahir ferma son heaume, et prit lance en main.
Le brun avait prévu, comme tout homme qui se respecte, d'aller prendre les couleurs de sa bien aimée jusque dans les tribunes. Mais l'épouse en question n'était pas là, et ennuyé, il dut se résoudre à jouter sans porte-bonheur, sans honorer sa Baronne. Pour sûr, il avait trouvé là une excuse parfaite à sa défaite, et alors que le Baron de Cudot entrait en lice lui aussi, le Baron de Montpipeau le salua du chef.

Le Première lance fut lancée, au rythme d'un :


Keri Keri Keriiii !

Mais non. Rien. Inattention conjuguée sans doute, puisque ni l'un, ni l'autre n'effleura même son adversaire.
Keridil d'Amahir se remit en place, sans avoir besoin de quérir une seconde lance auprès de son écuyère.

Lors de la seconde lance, le cri d'Armes du jouteur fut effacé par un strident :

Kériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Mais Qantor est déjà lancé, et à peine Montpipeau note-t-il que c'est sa femme qui est enfin là, qu'il rate. Wolfar, lui, touche et brise. Keridil chute sur le dos, et ne se relève pas.
Le mal est léger, mais le brûle. Ce coup de poignard sans doute, que lui enfonça un jour Bourguignon l'assassin de la Reine pour trois bagues.
La plaie a du s'ouvrir. Satanée blessure ! Et l'on dira, dans un accès de mauvaise humeur suivant une journée déjà bien mal commencée que si l'épouse n'avait pas crié, il aurait peut-être gagné.
Triste jour, vraiment.

_________________
En deuil, mais de sa chienne de chasse.
Aigle_blanc
Titouan ouvrit les yeux et releva la tête pour bien observer la suzeraine de sa mère avant de la rabaisser et rougir jusqu'aux oreilles :

Par contre vous baronne, vous n'avez pas changé.

Et de reprendre un semblant de contenance avant de s'adresser à Léana :

Bonjour Leana.

Puis de se tourner vers sa mère...

Vous n'auriez point une bannière que je puisse porter pour les joutes mère?
Leana.
Toute à sa réflexion de savoir si le nom de Maelia lui était connu, Léana n'avait pas vu arriver le jeune homme qui se présentait à sa mère.

J'avoue ne point connaitre cette dame maman.... Il faut donc un début à tout.


Bonjour Leana.

Un regard vers la voix qui la salue, un long regard afin de mémoriser les traits du jeune homme. Et puis un sourire chaleureux :

Bonjour. Ravie de vous rencontrer Titouan. Avez-vous déjà vécu des joutes ?

Se tournant vers sa mère :

Il serait peut-être temps de vous préparer, cela ne devrait plus tarder à commencer... J'espère.
Aelith
[Ailleurs, puis tribunes]

"The place to be".

C'était un peu comme ça - dans un autre langage, évidemment - que la Froide lui avait décrit les festivités du Lavardin. "The place to be", et visiblement, Aelith-Anna de Chambertin n'y était pas du tout, puisqu'elle était en plein changement de tenue. Passer du rôle de Flamboyante Maîtresse Equine, veillant maternellement sur les montures d'Auxerre - et tout particulièrement sur celle de l'Irançyçois, qu'il allait forcément fiche en l'air à un moment ou à un autre -, prodiguant conseils avisés aux cavaliers et ordres affutés aux palefreniers, à celui de future vassale de Son Altesse Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, fidèle en toute occasion, discrète mais présente, n'avait rien d'une sinécure. Cela demandait la capacité de changer de tenue rapidement et efficacement - on ne pouvait décemment pas s'occuper de chevaux en robe et corset, on ne pouvait dignement pas rejoindre la suite de Son Altesse atiffée comme un homme -, en plus de celle de s'adapter instantanément au chagement d'interlocuteur - à nouveau, on ne parlait pas à un canasson comme on conversait avec la Froide, cela allait de soi.

Quoiqu'il en fut, alors qu'elle terminait de remonter ses cheveux afin qu'ils ne ressemblent plus à une indomptable - mais sexy - cascade éclaboussant ses épaules, elle avait achevé la partie "Flamboyante Maîtresse Equine" de la journée, avait donné suffisament d'ordres pour gonfler son ego jusqu'à la fin de la semaine, et s'était malencontreusement cassé un ongle en replaçant une étrivière. Blessée dans sa chair - enfin, dans son ongle -, Aelith maugréa, ignorant l'atroce douleur que la rupture avait provoquée, et enfila une paire de gants qui cachaient ainsi ses tourments, et lui donnaient une allure follement classe.

Satisfaite du reflet que lui renvoyait le miroir, elle rejoignit enfin les tribunes où elle retrouva sans trop de difficultés sa future suzeraine - devinez quelle est la seule femme habillée uniquement en noir hein, devinez! -, entourée de dames qu'elle aurait préféré connaître, pour ne pas se retrouver muette au moment de les saluer.


―Votre Altesse, Mesdames... Veuillez m'excuser pour tout manquement fort probable à l'étiquette, j'avoue ne pas encore vous connaître. Je suis Aelith-Anna de Chambertin, au service de Son Altesse.

Et la rousse de leur adresser à toutes un faible sourire, où se mêlaient le plaisir de retrouver la compagnie de la Froide, et l'agacement de n'avoir pas pensé à demander une liste avec portraits, noms et titres de toutes les personnes qui seraient présentes au Lavardin.

Après tout, c'était "the place to be".

_________________
Sancte
[A la périphérie des joutes: le Rapace et l'Aiglon]


Loin des querelles intestines propres à leur famille décapitée, les frangins marchent avec détermination vers un coursier brun, tout en muscles et en puissance sous une robe luisante. Son nom est évocateur: Destin. Il se prête on ne peut mieux à la situation présente. La même sève coulait en les veines de ces deux acolytes dépareillés, mais la naissance avait voulu que celle du Prince ait droit à des égards bien particuliers. En réponse à ses indications, Iohannes l'aida à grimper sur le coursier, avant d'y monter lui-même.

C'est entendu. Il vous faudra apprendre à apprivoiser une monture -ce qui est complexe, avant même d'apprendre à domestiquer une femme -ce qui est forcément plus aisé. Quand vous monterez à cheval Altesse, ne vous affaissez jamais sur votre arçon arrière, mais conservez toujours les épaules portées sur l'avant. Ne gardez pas les jambes raides, écartées du ventre de votre bête, mais ne vous laissez pas non plus aller comme vous le feriez sur le dos large d'un cheval de trait. N'oubliez jamais que c'est la façon de monter qui distingue un gentilhomme d'un garçon d'écurie. Les femmes, dans la grande oisiveté propre à leur sexe, sont toujours très attentives à ces détails. Rappelez-vous que dans l'univers auquel vous serez amené à briller, il n'est rien que l'on ne pardonne moins que les dérogeances à l'élégance et au savoir-vivre.

Les pieds dans les étriers et la bride fermement tenue d'une main, il plaqua le Prince contre son buste de l'autre.

Maintenant pressons. L'heure tourne, et on nous attend.
_________________
Della
Bord de Lice, là où tout s'écroule.

Kéridil tombait.
Devant ce spectacle, une main blonde se posait sur les lèvres fines, sèches.
Lui, il ne pourra pas s'élancer sur les pas de l'hérétique qui lui enlève l'Enfant.
Est-ce sa faute s'il est tombé ? Oui, sans doute...

Triste jour où la Blonde perdait son bien le plus précieux en la personne de Charlemagne, seul lien encore tangible avec l'Unique, la Mie et où elle endossait la responsabilité de la chute de son époux devant Wolfar...

Pleurer ne sert à rien.
Oui mais taper du pied et hurler ? Ca pourrait faire du bien. Mais cela ne se fait pas. Même dans ces cas-là.

Défaillir ?
Non plus. L'est pas en sucre, la Blonde Renarde !

Oui mais alors quoi ?

Déraciner les pieds de plomb et s'élancer vers le Prince Charmant !


Kéri ? Kéri...vous êtes blessé ? Kéri, répondez-moi que diable !

Si elle ne se retenait pas, elle le secourait, le Kéri Kéri Chéri !
_________________
- Et vot'blason, Duchesse ?
- On s'en occupe, à la Hérauderie ! Encore un peu de patience.
*Parait que je dois être en deuil, on disait que je l'étais.*
Flex
Citation:
Cl0e contre Flex
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Cl0e rate - Flex touche

Flex brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
Cl0e Aucune blessure



Flex est vainqueur


Pour ouvrir les joutes, rien de mieux que de laisser la place à Flex. Tout d'abord, sa dégaine reflétait l'envie d'en découdre bien qu'il n'avait rien contre la dite Chloe, mais aussi l'honneur même d'ouvrir une festivité - si faible soit elle - gagnait un peu de son charisme. Néanmoins toute cette excitation lui faisait perdre de la concentration sans qu'il ne s'en rende compte. Bien qu'il eu de la chance sur sa première passe, il en sortit victorieux. Alors, l'effet d'euphorie prenait de l'ampleur à chaque secondes, le borgne allait faire sa commère sur les résultats. C'est depuis les tribunes qu'il allait prendre ce plaisir.

Fabien74 contre Lexhor.
« - Haahahaha !
Cria-t-il de joie.

Keridil contre Wolfar.
Hooo !
Souffla-t-il inquiet.

Bourguignon contre Kalimalice.
Quelle évidence !

Sakurahime contre Marylune.
Indigne Mirandole.
Grommela-t-il entre ses dents.

Elisabeth_stilton contre Manulechti.
Belle passe professeur !

Erwelyn contre Cuche.
Pire que l'autre, elle ne vaut rien !
Dit-il motivé.

Angelyque contre Aimelin.
Nourrir un sein vaut mieux que deux affamés.
La gestuelle accompagnait le tout, puisqu'il faisait référence à la poitrine de Angelyque.

Aimbaud contre pierre_louis.
Houuuu, ramasse ta bedaine !

P3r3v3rt (pierre du val de loire) contre Althiof.
Le pervers a perdu ! »
_________________

Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Linoa
Se dépêcher, oh oui il le fallait, pour ne pas manquer les premières rencontres qui les mèneraient à la sienne. La Valten contre un Von Strass, famille très lointaine puisque cousinage de cousinage mais peut importait de toute manière, le nom ne lui était pas inconnu pour l'avoir déjà entendu et rencontré membres de la dite famille.
Enfilant ou dans le même genre d'idée, son armure avec l'aide de sa fille qu'elle n'avait vu depuis nombreux mois, monture prête, elles se dirigèrent vers la lice, ne souhaitant pas louper la rencontre entre sa blonde vicomtesse et Flex, oui elle avait une blonde vicomtesse et une duduche blonde rien que pour elle, la classe.
Enfin, la première lance ne tarda pas à être annoncée et Valten mère et fille, prirent place aux bords de lice.
Première lance, aucune touche, rassurant mais bon. Deuxième lance, touché coulé, ou plutôt touché tombé, meuarfff, pas de Cloé au second tour, le plus important restant qu'elle n'avait eu aucune blessure ce qui lui rappella qu'elle même n'en avait jamais eu. Pour le moment...
Un petit signe à la vicomtesse de Couserans, c'était à présent au tour d'Orléans contre le vicomte d'Herisson. Trois lances furent nécessaire et le victorieux fut Fabien, dommage pour Orléans, une prochaine fois sans doute.
S'en suivit une autre lance qu'elle ne voulait pas jouter car c'était son tour à Lui! Un coup d'oeil à sa fille qui comprenait très bien la situation, puis son attention se reporta sur le duel qui commençait déjà. Evidemment, il fallait bien que celui ci continue pieds à terre, duel à l'épée en sus de celui à cheval humpf... Encore moins rassurée qu'avant, l'inquiétude prit fin avec les quatre touches dont trois blessantes, du Cygne qui sortit vainqueur! Bien heureuse du résultat, elle ne pu s'empêcher de serrer la tige séchée de la rose bleue. Il n'y avait plus qu'à espérer pouvoir passer les éliminatoires et laisser faire le hasard qui n'était pas forcément en sa faveur depuis bien des mois.

Prochaine rencontre avec Conchilex, le bon temps aussi, il lui serait difficile de l'appeller ainsi au jour d'aujourd'hui mais peut importait, la rencontre fut brève et lui aussi continuait la partie.
Eh bien, voilà que son tour venait enfin!ils allaient enfin savoir si elle aussi continuait l'aventure ou non. Mise en place du casque après s'être mise en selle, abaissement de visière une fois en place et talonnage des flancs de sa monture qui partit au galop juste après le signal.
Première lance, engagée, les lances se brisèrent chacune sur l'écu de l'autre, Line se maintint en selle prévoyant ce genre de choc à force de rencontre. Une fois sa monture arrêtée en bout de lice puis revint vers son adversaire qui avait chu à terre.

Eh bien monsieur, je suis ravie de cette passe, vous en remercie et espère que vous n'avez point trop mal?
_________________
Ingeburge
[Tribunes, avant le premier tour]


Fébrile, la duchesse d'Auxerre s'était détournée d'Akane, à peine sa question posée; elle ne réussissait pas à demeurer concentrée malgré l'empire qu'elle parvenait – encore – à conserver sur elle-même. Elle n'avait pu s'empêcher de regarder une fois de plus vers le champ-clos afin d'observer les vicomtes d'Aubusson et du Tournel, tout à fait curieuse maintenant qu'ils étaient de nouveau proches l'un de l'autre et que leur conversation reprenait un tour animé. Sa main quitta son cou, pour aller jouer avec les rubans blancs et bleus destinés aux lances de Namaycush, ces rubans qui étaient son billet vers une rencontre avec les deux hommes, ces rubans qui feraient à tous les coups jaser puisque depuis des jours, la rumeur enflait, insidieuse et sournoise, ces rubans qui achèveraient de la faire passer pour une enragée coquette. Personne ne comprenait et elle ne détromperait personne, sa vertu parlait pour elle et c'était bien tout ce qui lui restait. C'était le dernier rempart, elle le pressentait avec acuité alors que son regard pâle ne pouvait se détacher de la silhouette de celui qui ne pouvait qu'être l'ennemi et qui tôt ou tard, essaierait de nouveau de saper les fondations de sa forteresse.

Les tribunes s'animaient de minute et en minute, et elle tâcha de s'intéresser à ce qui se passait autour, voulant désespérément s'occuper de tout sauf du numéro de duettistes de ces hommes qui, pour de bien différentes raisons, lui étaient importants. La duchesse de Cany ne lui répondant pas, elle aurait pu se tourner vers sa filleule mais elle se sentait peu à l'aise tout à coup, persuadée de ce que son trouble allant grandissant devenait à chaque seconde plus perceptible et convaincue que malgré le temps écoulé, la jeune duchesse d'Amboise serait capable de déceler chez elle les signes de cet effroi qui était en train de s'emparer d'elle là où ceux exclus de son intimité ne le pourraient jamais. Elle se contenta donc de regarder partout et ailleurs, adressant quelques vagues et légers signes de chef à celles et ceux la saluant, pestant et regrettant in petto que le défilé ne commençât point et que les jouteurs ne fussent pas encore appelés. L'agacement, voilà ce qui constituerait une parade efficace, paraître irritée ne lui serait pas trop difficile car irritée, elle l'était, irritée de ne pas pouvoir oublier en examinant les oriflammes chatoyants et chamarrés, irritée de ne pas pouvoir lâcher prise en observant les concurrents s'élancer sur la lice, irritée d'être coincée là et de ne pas pouvoir se retirer pour se cacher de tous, et de lui.

Un visage bien connu se matérialisa soudain devant ses yeux attentifs à ne pas se focaliser sur un point particulier et l'apparition de la Flamboyante Maître Equine constitua une distraction fort bienvenue; à nouveau, Aelith se montrait indispensable pour sa maîtresse.

— Aelith-Anna!
Elle n'avait pu s'empêcher de lancer cette exclamation soulagée, la présence de celle qui murmurait à l'oreille des chevaux et d'Irancy, étant une garantie supplémentaire contre... Un soupir vint ponctuer sa silencieuse réflexion, voilà nouveau qu'elle y pensait. Vite, passer à autre chose et ce que déclara la rouquine lui offrit de quoi donner le change :
— Voici ma filleule Ellesya de la Louveterie, duchesse d'Amboise, mon amie Akane Giffard, duchesse de Cany et sa sœur Anya Giffard, duchesse d'Arques-sur-Aure. Vos Grâces, Aelith-Anna, ma future vassale.
Ordinairement, elle n'aurait guère goûté cette prise de parole de l'un de ses gens sans qu'elle eût donné autorisation de s'exprimer mais cette journée n'avait et n'aurait rien d'ordinaire. Preuve supplémentaire? L'allure de la Chambertin qui avait délaissé ses tenues masculines pour quelque chose de bien plus seyant. Elle se souvenait fort bien d'une scène à Auxerre, dans sa chambre, elle assise dans un confortable fauteuil, ses richesses et futilités étalées à ses pieds et Aelith revenant des écuries, en tenue de travail. Jamais elles n'avaient paru plus dissemblables mais c'était pourtant ce jour-là qu'elle lui avait annoncé qu'elle l'anoblirait. C'était bien amusant de la voir ainsi, avec ce léger ce sourire et cet air un peu emprunté.

Voulant s'entretenir avec sa filleule de cet octroi à venir, elle cessa de regarder Aelith et c'est alors qu'elle le vit. Il n'y eut dès lors plus rien, ni clameur accompagnant les premières passes des premiers duels, ni spectateurs amassés dans le tribunes, ni jouteurs s'élançant sur la lice, ni proches l'encadrant de leur apaisante affection; il n'y eut que lui et cet instant tout à la fois redouté et espéré. Elle le regarda comme il la regardait, fixement, sans désemparer, oublieuse du lieu, insoucieuse des autres mais sans émotion pour autant. Elle était bien trop choquée par ce qui se jouait en elle, bien trop troublée par ce cœur qui s'emballait à ne plus en battre régulièrement, par ces tripes qui se tordaient, par cette respiration qui se faisait plus difficile, manifestations physiques d'un sentiment qu'elle refusait de nommer et ne serait-ce même de définir. Plus rien n'avait de sens, surtout depuis qu'elle avait admis qu'elle préférait, et de loin, le savoir là qu'absent et maintenant qu'il s'approchait, cette reconnaissance se faisait évidence tout en étant bouleversement.

Un jouteur chuta – ce devait être le premier à glisser de selle – et le grondement qui s'empara des gradins la tira de sa tétanie. Ses prunelles se détournèrent de l'objet de sa contemplation, glissèrent, indifférentes, sur la lice avant de se poser sur son giron, accompagnant sa tête qui se baissait. Sourcils froncés, elle se morigénait de s'être ainsi laissée aller à cette observation qu'elle jugeait inconvenante. Et tout ce monde, avec parmi lui, des personnes susceptibles de lire en elle, comme Aelith... Aelith.

— Prenez place devant moi, Aelith-Anna.

La Chambertin à ses pieds, Akane à l'un de ses côtés, Ellesya de l'autre, elle serait ainsi protégée. Il ne pourrait pas continuer d'approcher, pas dans ces conditions, il y avait bien trop de témoins pour qu'il tentât quoi que ce soit. S'il ne respectait pas ce qu'elle lui disait, il saurait révérer sa pudeur et la délicatesse de ses sentiments tout comme il aurait des égards pour ces convenances qui régissaient leur vie à tous deux. Il était bon, c'est ce qu'elle avait affirmé à la comtesse de la Ferté-Bernard et il était déférent et attentionné. Ces certitudes lui firent relever les yeux et à nouveau, elle l'observa, plus apaisée maintenant qu'elle avait dressé une protection qui ne vaudrait pas chère s'il se décidait à la rejoindre tout à fait et qu'elle se persuadait qu'il n'en ferait rien. Sans qu'elle chercha à l'en empêcher, sa main inoccupée revint sur le collier.
_________________
Just Leave Me The Hell Alone
Guy_de_dampierre
Il sourit avec des yeux malicieux à la Duchesse d'Amboise. Il n'avait pas volé de goûter à son répondant.

Laissant ces dames à leur activité, subtil mélange de palabres et d'assistance au spectacle en cours, le jeune seigneur regagna sa tente pour que ses valets l'aident à enfiler son armure.

Marchant difficilement sous cette charge de fer et d'acier, il se dirigea vers son cheval sur lequel il se hissa grâce à un escabeau. Arrivé près de la lice, il put observer le déroulement de quelques joutes en attendant son tour. Alors que la Vicomtesse de Renaix venait de mettre son adversaire à terre, il se fit remettre son heaume et l'enfila. Croisant la victorieuse Malycia sortant de son propre duel, il remarqua qu'ils portaient les mêmes couleurs, le noir et le jaune, celles de la Flandre aussi. Il la salua d'un geste de la main à la hauteur de la visière en lui glissant trois mots, simples et enigmatiques.


Schild en Vriend.

Citation:
Guy_de_dampierre contre Boudicca
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Guy_de_dampierre touche - Boudicca touche

Guy_de_dampierre brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
Boudicca ne brise pas sa lance
Guy_de_dampierre reste en selle
Boudicca Aucune blessure

Guy_de_dampierre est vainqueur


Arrivé sur la lice, il salua Boudicca du même geste qu'il avait accompli tout à l'heure à l'endroit de Malycia. Et puis, il se concentra entièrement sur son objectif de l'instant: toucher au mieux l'écu de son adversaire.

Tout d'abord, il se fit remettre sa lance sur laquelle il avait fait enrouler les bandelettes jaune, rouge et verte, représentant Lévignac et donc son épouse dont il était le champion ce jour. Les trois couleurs volaient au vent alors qu'il respira un grand coup avant de s'élancer et de baisser la longue hampe de bois, visant au mieux la cavalière qui s'approchait de lui bien plus rapidement qu'il n'en avait l'impression sur le moment. Mais aucun choc ne vint infirmer son impression. Aucune des deux lances n'avait trouvé son but. Et chacun vint se replacer de son côté de lice.

Guy ne se fit même pas remettre de nouvelle lance. A quoi bon? Cette fois, il s'appliquerait mieux. Une nouvelle fois, il lança son destrier et pointa la lance en direction de Boudicca le long de la cloture de lice. Au travers de sa visière, il voyait bien la Dame des Roches et se concentra pour ne pas la rater cette fois-ci.

Et cette fois-ci, le choc eut bien lieu. Simultanément, alors qu'il sentait la pression de sa propre lance dans la main, il encaissa la violence de la rencontre du bois de la lance de Boudicca dans son écu intégré. Mais il tint bon et resta bien calé sur sa monture. Il avait entendu une lance...ou deux? se briser. Mais il ignorait à qui elle pouvait bien appartenir. Il ne tarda pas à le découvrir en jetant un coup d'oeil devant lui. Il ne tenait plus en main qu'un morceau de hampe.

En se retournant, il découvrit qu'il était aussi le seul des deux concurrents toujours en selle. Une pointe d'inquiétude le traversa et il se dirigea vers son adversaire pour vérifier. Ce sentiment se dissippa lorsqu'il la vit se faire relever et marcher sans difficulté particulière. Sans doute était elle un peu sonnée. Mais sans plus.

Il continua tout de même à avancer vers la malheureuse vaincue, qui pour le même prix aurait tout aussi bien pu être victorieuse.


Merci Madame. Ce fut court mais intense... J'espère que nous aurons l'occasion d'une revanche.

Mais là, tout de suite, il crevait de soif. Il chauffait comme un homard dans sa casserole améliorée sous ce soleil d'automne... Il sentait de grosses goutes de sueur couler un peu partout sur sa peau et se débarassa de son heaume qu'il jeta dans les mains de son valet qui se dirigeait vers lui.
Aelith
[Tribunes, entre Altesse et Grâces]

Un air emprunté?

La respiration régulière que s'imposait la Flamboyante n'avait certes rien de naturel, les mains qui tenaient le tissu de sa robe se forçaient peut-être à la légèreté pour ne pas le froisser, sa langue s'était effectivement collé à ses dents pour veiller à ce que sa bouche ne s'entrouvre pas et qu'elle ne se mette pas à mordiller sa lèvre inférieure, mais mis à part ces quelques détails - qui étaient somme toute parfaitement indétectables, sauf pour l'oeil exercé de la Froide -, Aelith demeurait d'un naturel ravageur (qui ne ravageait pas grand chose, d'ailleurs).

Notant dans son esprit tout aussi exercé que l'oeil de sa maîtresse les noms, titres, et visages de celles qu'on lui présentait, elle s'inclina, saluant finalement comme il se devait les trois Duchesse avant que son regard ne revienne se poser sur les traits de la Froide.

Quelque chose, alors, changea.

Pendant ce qui ne fut sans doute que quelques secondes, pendant cette poignée de temps allouée à l'observation furtive de sa maîtresse, la Flamboyante crut lire dans ces yeux mornes un bouleversement si infime, si impalpable, si évanescent qu'elle pensa d'abord l'avoir imaginé. Elle aurait pourtant pu tourner les yeux dans la direction que soutenaient ceux de la Prinzessin... Mais alors, le charme eût été rompu. Aussi, lorsqu'elle capta à nouveau le regard de sa future suzeraine, elle avait eu le temps de défroncer ses sourcils qui s'étaient inquiété de ce furtif changement, et de se recomposer un air... emprunté.

Acquiesçant sans mot dire, elle s'installa aux pieds de la Froide, front tourné vers la lice, à la recherche d'un indice, d'une ombre, d'un fantôme. Quelle autre entité qu'un spectre aurait pu initier cette fixité du regard, et cette vague coloration qu'avait cru apercevoir Aelith? Ne l'avait-elle pas tout simplement rêvé?

Un vague frisson la fit resserer sa cape sur ses épaules, et elle choisit d'annexer la scène au registre des innombrables questions qui se posaient à elle chaque jour au regard des diverses attitudes de la Prinzessin. Désormais, elle attendait de voir Irançy jouter: c'était un autre sujet qui ne manquerait pas de requérir toute son attention - et au fond, si elle espérait que sa monture s'en sortirait indemne, elle espérait tout autant qu'il ne serait pas blessé.

Déjà qu'il râlait quand il était en pleine forme, elle préférait ne pas avoir à le cotôyer malade...

_________________
Rhiana
Citation:
Rhiana contre Ludwig_von_Frayner
Lance 1 : Rhiana touche - Ludwig_von_Frayner rate
Rhiana brise sa lance
Ludwig_von_Frayner reste en selle

Lance 2 : Rhiana touche - Ludwig_von_Frayner rate
Rhiana ne brise pas sa lance
Ludwig_von_Frayner tombe de selle
Ludwig_von_Frayner Aucune blessure

Rhiana est vainqueur




Rhia avait assisté au duel qui avait affronté son époux Karl et le Vicomte Altaiir, elle suivit la joute les mains croisées à prier que tout aille bien, Karl était Vainqueur, mais le Vicomte … avec son époux, ils s’étaient assuré tout deux qu’il allait bien, la blessure était sérieuse mais le Vicomte s’en remettrait vite
Karl revint au campement pour l’aider à mettre son armure, aidé de cerbère, ils la hissèrent sur son destrier Eclair, qui avait revêtu pour l’occasion ses protections lui aussi
Devant la lice, Karl lui tendit sa première lance, elle lui sourit et s’avança pour saluer son adversaire
Elle inclina la tête respectueusement, les paroles étaient bloqué au font de la gorge , d’un mouvement lent, elle rabaissa la visière de son casque et alla prendre place
Le coup d’envois fut donné et lance Eclair à toute allure, sa lance touche et se brise contre l’armure de son adversaire, rapide demi tour pour reprendre une nouvelle lance

Droite sur son destrier elle attend le deuxième assaut, cette fois ça doit être la bonne ma fille ou tu resteras sur le parvis encore une fois se dit-elle
Elle repart au galop, touche son adversaire mais ne brise pas sa lance, pourtant cela suffit à déséquilibrer son adversaire et le faire tomber, la voilà sélectionner pour le deuxième tour.
Cerbère et Karl l’aide à descendre de son cheval et elle s’avance, le casque à la main

Messire se fut une belle joute, ce fut un plaisir de jouter contre vous et j’espère que nous pourrons à nouveau le faire

Elle le salue et quitte la lice, pressée d’aller retirer son armure, fait trop chaud la dessous se dit-elle

_________________
Angelyque
La Duchesse du Charolais avait suivi les premiers combats en compagnie de son écuyère, la petite Marine Blanche.

Elle applaudit à la victoire de son frère-futur époux et sourit à Marine


Enguerrand ouvre la danse, nul doute qu'il sortira vainqueur de ce tournoi. Il a interêt d'ailleurs, je déteste les perdants.

Puis vint le deuxième combat, Lexhor contre Fabien74

C'est le bon papa de ma fille Della, mais le pauvre commence à se faire vieux. J'espère que ma fille a prévu les onguents. Son adversaire était Duc du BA, il me semble, charmant.

Puis le troisième

L'adversaire du Magnifique n'avait de toutes façons aucune chance face à lui. J'espère que le pauvre ne va pas finir estropié.

Keridil contre Wolfar

Mon gendre n'avait aucune chance non plus. Seule une femme peut espèrer vaincre le baron de Cudot. J'espère que Della a porté un gros pot d'onguent.

Sturn contre Athena

La duchesse se leva en voyant l'homme chuter, blessé au flanc

Un médicastre! Mon vassal est blessé!!!!

Sakurahime contre Marylune

Elle n'a jamais été douée aux joutes. C'est à cause des poneys ça....

Elisabeth_stilton contre Manulechti

La Stilton a décidemment du répondant. Son adversaire est bon pour une jolie bosse je pense.

Erwelyn contre Cuche

La duchesse suivit de près cette joute, le coeur battant. Elle avait prévenu son vassal qu'elle lui mettrait la honte s'il ne mettait pas à terre cette horrible personne qui osait reluquer son père. Angelyque la haissait de toutes ses forces. Elle ricana aux oreilles de Marine Blanche

Cuche n'est pas doué, il n'a même pas été capable de la faire chuter, rappelle moi de le semoncer quand il osera se présenter à moi! Enfin il a tout de même réussi à l'emporter...mais il s'en est fallu de peu!


Ahhhhh c'est à mon tour! Vite Marine! aide moi à monter sur Almaviva et souhaite moi bonne chance. Ce cheval a interêt à me mener à la victoire! j'ai quand même la poisse de jouter contre Aimelin quand même!

Citation:
Angelyque contre Aimelin
Lance 1 : Angelyque touche - Aimelin rate
    Angelyque brise sa lance
    Aimelin reste en selle

Lance 2 : Angelyque rate - Aimelin touche
    Aimelin brise sa lance
    Angelyque tombe de selle
    Angelyque Aucune blessure

Aimelin est vainqueur


Première lance, la Mirandole s'élance sur le chemin de lice et parvint sans trop de difficulté à briser sa lance tandis que son adversaire ratait son coup.

Deuxième lance, persuadée de remporter la première étape la charolaise, trop confiance rata sa cible tandis qu'Aimelin parvenait à la toucher puis à briser sa lance. Angelyque, déséquilibrée fit un vol plané, atterissant heureusement sans encombre sur le sol.

Furieuse d'avoir manquer son coup elle passa sa rage sur son cheval qui n'avait même pas été capable de réagir correctement pour qu'elle reste en selle.

Elle tendit sa main à Aimelin afin qu'il l'aide à se relever


Je vous souhaite bonne chance pour la suite mon ami.

Tournant la tête en direction en direction des tribunes, elle plissa les yeux en remarquant les gestes de Flex, qui avait l'air de s'esclaffer. Elle se demanda de qui il pouvait bien parler, sa gestuelle indiquant parfaitement qu'il ne pouvait s'agir que d'une femme.
Rira bien qui rira le dernier.
Elle défit un de ses rubans et le tendit à Aimelin


Faites moi l'honneur de le porter, nul doute qu'il vous portera chance.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)