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[RP] Joutes de St Michel du Lavardin 1459

Liloute
La jeune écuyère enregistra absolument toutes les consignes de Keri Keri… S’occuper des lances et lui passer entre chaque… Lance! D’accord, d’accord c’était facile… Et foi de Liloute, elle se montrerait exemplaire cette fois ci… Pas de vague, pas d’initiative… Barbare ou extravagante! A ce sujet, elle nota dans un coin de sa tête qu‘il serait préférable à l‘avenir de ne plus faire tresser Qantor…

Elle écouta le baron, toujours sans dire mot… D’autant qu’il avait l’air de se perdre dans ses pensées… Ou de se concentrer?! Quoiqu’il en soit, les trompettes des joutes retentirent, il était temps de se rendre sur la lice…

Juste avant que les cavaliers ne s’élancent, Liloute chercha la baronne et Son Altesse Royale du regard dans les tribunes… Manifestement ils n’avaient pas dut entendre les clairons… En tout cas, leur absence étonna l’écuyère… Et bien qu’un brin inquiète, elle exécuta son travail… Elle observa absolument tout du combat, jusqu’à ce qu’un cri perçant attire son attention en arrière… La Baronne enfin!

Un fracas métallique… C’était la seule chose qu’elle avait discernée de la seconde lance… Et voyant Della accourir vers son époux, Liloute reprit ses esprits…


Diantre Keridil est à terre!

Et à son tour de s’approcher, des fois qu’on eût besoin d’elle…
_________________
Sturn
Sturn arriva à la suite d'Angelyque.
Les combats se succédaient, et la pression montais en Sturn. Comment allait-il se débrouiller. Est ce qu'il va réussir a tenir plus de deux lances. Il n'avait pas vraiment eu le temps de s’entraîner.

Son tour arriva il monta sur son cheval demanda à son écuyer Charles de lui passez son bouclier et sa lance. Il jeta un regard en direction d'Angelyque avant de rabattre la visière de son heaume.


Citation:
Sturn contre Athena
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Aucun jouteur ne touche
Lance 3 : Sturn rate - Athena touche
    Athena brise sa lance et entraîne la chute de son adversaire
    Sturn Blessure légère : Rein

Athena est vainqueur


Les premières lances se déroulé sans que Sturn ne parvint à la toucher. A la fin de la seconde il senti son bras fléchir sous le poids de la lance. Ses blessures à l'épaule et au dos n'étaient pas encore totalement guéries. Il était tellement impatient de venir, Sturn avait du prendre pour cela la route rapidement après son rétablissement alors qu'il aurait du attendre encore un peu. L'effort physique le lui rappelait. Mais il n'était pas question d'abandonner, il pouvait tenir encore et gagner ce premier duel. Il reparti au galop et cette fois ci il y eu une touche. Athena brisa sa lance contre le bouclier de Sturn qui tomba sous le choc. C'est quand on tombe que l'on se rend compte que le cheval est haut et le sol bas, et c'est sur les fesses que le novice atterri sur celui ci. Pouf!!

Un médicastre! Mon vassal est blessé!!!!

Un médecin n'était pas forcément nécessaire mais de l'aide pour ce relever ça oui.

CHARRRRRLES!!! Vient m'aider à me relever.

Quand Sturn fut debout il quitta la lice en clopinant pour allait s’asseoir.

Charles va voir Athena et dit lui que je la félicite pour ce duel et lui souhaite de réussir les prochains. Dit lui aussi qu'elle n'a pas à s'en faire pour moi, j'en ai vu d'autre et je m'en remettrai rapidement.

Il regarda les autres duels, espérant que cela ce passe mieux pour les autres. Cuche avait réussi même s'il n'avait pas fait tomber son adversaire. Il n'en fut pas de même pour sa suzeraine qui tomba au bout de la seconde lance alors qu'elle avait bien commencer. Au moins il aura de la compagnie pour regarder les phases suivantes
Altaiir
[A Tombeau ouvert...]

Llyr a écrit:


[Sur la Lice]

Les armes du Vicomte de Rigny Ussé furent présentées à la foule


puis celles du Chevalier Karl de Hasselt, Bellator Francus Dei - Maréchal de l'Ordre des Chevaliers Francs, Vicomte de Véretz, Chevalier d'Isenduil


Les jouteurs mis en bout de lice attendaient le signal du juge diseur qui ne se fit pas attendre.

Le Vicomte, oublié mais de nouveau présent, fit grande impression sur la première lance en brisant nettement sa lance sur son adversaire.

Puis une deuxième tout aussi franchement. Si le Chevalier ne réagissait pas, alors le sort en était jeté au nombre de lance.

Le Chevalier de Hasselt avait de l'experience lui aussi, il ne brisa pas une fois de plus, pas plus que son adversaire, mais il l'envoya bouler hors selle tellement loin qu'il fallut faire appel aux médicastres pour le Vicomte (blessure grave).

Le Chevalier Karl de Hasselt, fut déclaré vainqueur du Duel


Les mésaventures s'étaient installées pour cette journée où loin des casques fracassés avec effusions de sang comme les bons tonneaux bourrés de réserves aussi sombres que les palpitations du corps. Le lieu prônait festivités et amusements, sauf qu'il y avait un soucis concernant le ténébreux : pas de nom... aucune mention d'Altaiir Auditore da Firenze sur les registres des rencontres.

Serait-ce donc volontaire ? L'on avait encore trouvé un moyen de l'évincer ? Des questions ne cessaient de marteler son esprit encapuchonné alors qu'il s'était trouvé une place dans les tribunes, entre deux donzelles piaillant comme des mégères vis à vis de leurs pairs, en plus de se trouver du goût pour charmer tous les participants mâles de l'événement; les plus victorieux en priorité sans nul doute.

Mais alors qu'il se détendait en affalant son dos contre le muret derrière lui, deux pattes gantés puant le fer rouillé vinrent se poser sur ses épaules. Premier réflexe nerveux, le sourcil qui plane avec l'extrémité des lèvres qui serpente comme pour défier la capacité de la chaire à s'étirer. N'y tenant plus, sa main rageuse qu'on salisse ainsi son mantel partit à l'assaut d'une d'entre elles jusqu'à se figer suite à la citation suivante :


Si Monseigneur veut bien se donner la peine de nous suivre... Il a été décidé qu'il jouterait contre le Chevalier et Vicomte de Hasselt, époux. Le combat va bientôt commencer, si nous pouvions nous presser...

Intéressant à quel point le futur pouvait devenir parfois si imprévisible : non seulement par un certain miracle il revenait dans la course, opportunité de pouvoir enfin rejoindre les véritables fêtes, mais en plus il devait affronter un ami qui lui était suzerain par alliance. Surement qu'on ne peut pas tout avoir en bien... Distribuant un signe compréhensif de la tête altesque envers cette escorte, il les suivit docilement jusqu'à la tente des champions, son armure étant déjà là comme par enchantement.

S'en suivit alors le fameux rituel du recouvrement par le fer, en plus de rajouter les couleurs sang et or baptisant son fief avec une cape portant l'aigle sur l'azur de son épouse. Etrange impression de puissance que d'avoir ce nouvel élément sur lui pour jouter, fierté qui se dégage, peut-être même un peu trop...

Enfin le temps de monter en selle, et voilà la touche finale sur le heaume pour conclure les préparatifs. Quelques tours autour de la piste pour échauffer les gambettes de la monture, et voici l'écu conjugué à la lance pour démarrer ce premier duel. N'ayant jamais affronté Karl auparavant, difficile d'anticiper des mouvements, alors il se contenta pendant que les lances étaient fièrement dressées vers la nappe céleste de l'examiner sous tous les angles... Un chevalier qui plus est, il connaissait surement les atouts de cavalier. C'est à cette idée qu'il fronça le bout de son front en laissant échapper de l'arrogance juvénile.


Ba Vene... Je vais tout miser sur la rapidité acquise avec les dernières joutes, il aura le plus de mal à anticiper ainsi.

Et suite à cette dernière pensée, le son des cors retentit avant l'affaissement des drapeaux qui entraina cette frappe des talons forte dans les côtes de l'étalon. S'élançant alors à vive allure, même le vicomte sentit les vibrations partant des sabots jusque dans sa poigne ferrée qui guidait les rennes. La lance s'abaisse bien vite et tel un éclair, la brisure se fait ressentir contre l'écu du suzerain.

Une touche ! Changement de lance et s'est reparti... Même rythme, quoi qu'un peu plus rude en accélérant d'avantage, mais l'écu est de nouveau à porter si bien que la tige de bois s'écrase en mille morceaux dessus.


Basta ! Cet homme ne peut tomber ?! S'il ne tombe pas avec la prochaine vague...

De nouveau avec une lance fraîche, il partit à la rencontre de son adversaire cette fois en martelant les flancs del buio, l'obligeant à bien se cramponner sur cette force vive qui fonçait droit vers l'écu. Cette dernière était décisive, mais difficile à maintenir en stabilité, tendant malgré tout cette perche du mieux qu'il put, il était trop penché sur le côté opposé... Lui raccourcissant la portée adéquate.

C'est alors qu'il perçut un mouvement différent chez le Chevalier, pointant la lance sous la sienne pour mieux la remonter. Tout d'abord étonné par ce manège, Altaiir n'eut guère le temps de comprendre ce qu'il lui arrive que son corps pourtant bien chargé décolla de selle pour partir en orbite sur ce morceau de bois. Bien sur la capacité de rotation entière n'était point possible, et c'est vers l'angle droit qu'elle se brisa, ce qui était assez tout de même pour provoquer une accélération en vol et faire une courbe assez lointaine comme zone de vol...

Si un aigle était le maître incontesté dans le domaine des airs, qu'arriverait-il si on lui rajoutait sur le dos de manière bien fixé un rocher pesant des tonnes sur sa carcasse ? A tout point de vue, l'on dirait un tir de catapulte plutôt qu'un vol gracieux et contrôlé. C'est en somme ce qui s'est déroulé... propulsé sur une portée longue, l'armure de poids entraina une chute monumentale qui fit retourner dans tous les sens possibles Rigny-Ussé qui venait de s'écraser sur la terrasse boueuse de la lice, enchaînant des saltos, des tonneaux, des inversés tout ce qui était inimaginable incarné par cet étalement aussi incroyable qu'il peut paraître. Bien sur, malgré le côté incroyable, il y avait les blessures à côté... Bras cassé, jambe retourné, épaule déboitée, phalange retournée, débris d'armure dans la chaire. La totale il avait eu droit, et non sans faire retentir ses belles cordes vocales. L'intonation prit fin lorsqu'il arriva contre le bois d'une tribune sur lequel il resta suspendu sans signes vitaux apparents. Bien sur, que sur l'apparence...

Il venait d'apprendre que la célérité conjuguée au poids avec une force extérieure formait une loi de gravité pour la moins... époustouflante. Ce fut donc un long :


MEDICAAAAAASTRE !!!

Qui retentit fort, suivi de près par un...

QUIIIII VEUT DU MAÏS ??? 3 ECUS 50 LEEEEE MAÏS ROYAL !!!
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Marylune
Elle s'était inquiété pour Sturn, mais devait se préparer, car c'était son tour. Elle irait le voir plus tard.

Enfin sur la lice, Marylune ne pensait qu'à une chose:


Ma tunique est bien placée? Je suis jolie dans cette armure? Elle est neuve! Hiiiiii! Et rose! Hiiiiiiiiiii!

Elle monta sur le cheval et mit son casque en espérant ne pas trop défaire sa coiffure. Elle eut une pensée pour ses amis qui avait été vaincu ou qui avait gagné ainsi que pour ceux qui attendaient leur tour. Eymerick contre Guillaume de Jeneffe. Ça, ça la faisait marrer. Le Vicomte n'avait aucune chance.

Une fois bien en place, elle prit la lance et regarda son adversaire qui était encore très loin. Que porterait-elle aujourd'hui? Le forgeron de l'atelier des Doigts d'Or lui avait-il confectionner une armure de joute comme elle? Si c'était le cas, cette armure devait être magnifique! Mais pas rose, sûrement pas.

Allez hop! On galope!

Ce fut rapide. À peine arrivée en diagonale de son adversaire, Marylune eut une hésitation. Et si elle abimait la création des Doigts d'Or? Gigi ne lui pardonnerait jamais... Et fini les exclusivités! Cette hésitation causa sa perte. Heureusement, elle se releva sans mal, presque heureuse.


Vous avez une très jolie armure! Pas rose, mais ça va, hein! C'est un honneur d'avoir jouté contre vous.

Oui, c'est vraiment ce qu'elle lui dit... le pire dans tout ça, c'est que la Pink Poney le pensait sincèrement.
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Aimelin
[En lice, face à Angélyque]

Citation:
Angelyque contre Aimelin
Lance 1 : Angelyque touche - Aimelin rate
    Angelyque brise sa lance
    Aimelin reste en selle

Lance 2 : Angelyque rate - Aimelin touche
    Aimelin brise sa lance
    Angelyque tombe de selle
    Angelyque Aucune blessure

Aimelin est vainqueur



Des joutes, ça faisait quelque temps qu’il n’avait pas jouté et comme il devait s’entrainer pour le tournoi Minerve, le Lavardin tombait à pic. Il avait donc dit oui à Ptit et la petite troupe s’était retrouvée au Lavardin. Le Lavardin et ses souvenirs qui faisaient s’afficher sur son visage un air de ravi de la crèche.

Il avait pourtant grimacé à la lecture de l’affiche, lorsqu’il avait lu le nom de son adversaire. Une femme, qui plus est, une amie... et qui plus est encore, la marraine du blondinet.
A l’appel de son nom, il avait laissé Altaïr se mettre en place et avait rabattu la visière de son bacinet avec un certain soulagement. Trop de monde, trop d’animation, pour lui qui n’aimait guère la grande foule. A présent, juste la piste et tout au bout une Duchesse.... grimace sous le casque.

Le signal, et d’une pression des talons le jeune cavalier lança sa monture au galop, un galop puissant comme toujours mais pourtant geste tardif pour lever sa lance. La tête ailleurs ? peut être. Et puis il n’avait pas spécialement envie de la blesser. Peut être avait t il trop retenu son geste. Toujours est il que le jeune ébouriffé manqua l’écus de la Mirandole. Il marmonait, il n’aimait pas être déconcentré ...
doit avoir un écus plus petit que la normale... et de mauvaise foi quand il le voulait, pire que la blondinette.

Il renforca son assise, bien décidé à ne pas choir sur le sable et arriva à garder son équilibre tandis qu’il faisait ralentir son étalon pour le contournement de la lice. Cette fois ci il allait viser juste au milieu et oublier tout ce qu’il y avait autour, jeune femme y compris. Se pencher en avant juste ce qu’il fallait pour donner un peu plus de force à son geste.

Le choc de sa lance et le bruit lorsqu’elle vola en éclat le fit se redresser et se retourner pour voir la Duchesse choir. Si certains ne savaient pas choir, il était certain que elle, elle avait chû avec beaucoup d’élégance. La grande classe quoi !
Le temps de faire demi tour et il mit pieds à terre, se débarassant de son bacinet, et attrapa la main qu’elle lui tendait pour l’aider à se relever.

Mirettes grises qui croisèrent les siennes...


j’espère que vous ne vous êtes pas blessée, je m’en voudrai.

Il ramassa le bouclier de la jeune femme, profitant qu'elle détachait l'un de ses rubans pour l'observer, étonné de constater qu’il était pourtant de taille normale, et le lui tendit en échange du ruban.

Faites moi l'honneur de le porter, nul doute qu'il vous portera chance.
je le porterai en signe d’amitié et pour qu’il me porte chance alors, selon votre souhait.

Il lui offrit un sourire et son bras par la même occasion, tout en faisant un petit signe discret à Altaïr de le suivre.

je vous raccompagne en bord de lice je vous ai assez fait de misères pour aujourd’hui.

Un petit sourire taquin, il avait évité la latte, et il en était heureux.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Guillaume_de_jeneffe
Les indications du panneau avaient été claires. Guillaume jouterait, exempt de la lance de qualification, mais ne paraîtrait pas sur la lice qu'en dernier lieu. Face au vicomte mainois Eymerick avec lequel il avait déjà eu l'occasion d'entretenir de bien belliqueuses discussions. Sans nul doute que, comme la baronnale Poney rose l'affirmait, le vicomte n'aurait aucune chance. Car Guillaume était également vicomte, de Marchiennes. Le tout serait donc de savoir qui serait ce vicomte malchanceux...

Aussi le Flamand ne s'était-il pas pressé et avait décidé d'assister aux premières passes sur le bord de la lice, en armure certes, mais sans défense de chef et à pied. Il serait toujours temps de se rompre le fondement sur une selle de joute plus tard. C'est qu'atteint un certain âge, on commence à prendre soin de sa petite santé. Surtout si cela permet de trancher du félon. Car à ce moment-là, le chevalier n'était pas encore tombé devant Poitiers. Et restait donc relativement serein.

Premier à paraître avait été le vicomte de la Mirandole. Guillaume se souvenait encore parfaitement de la promesse qu'il lui avait faite dans son dernier courrier, et le signe de sa charge royale n'était jamais loin, le hasard fait bien les choses. Ce fut donc avec un déplaisir certain qu'il le vit vaincre, et ce d'autant plus que c'était aux dépens de celle qui, il l'avait appris depuis son retour, avait conquis le cœur du chevalier florentin qui depuis avait rejoint ses maîtres et frères. Ce fut ensuite la défaite du duc d'Amahir, nouveau sujet de regret pour le Flamand. Puis la victoire du maître des lieux, qui en avait – involontairement certes mais tout de même – pour faire montre de son escrime. Puis la victoire de son ancien frère d'armes contre l'un de ses actuels frères en la Licorne. Un combat dont l'issue ne pouvait que lui plaire et le décevoir en même temps, avant que le Von Strass ne choisisse de vider les étriers devant une dame. Quelle galanterie ma foi! La lice avait a peine été dégagée que le baron de Cudot triomphait du nouveau Grand Officier royal. Se souvenant de son expédition bourguignonne, il y a de cela bien des années maintenant, Guillaume se surprit à sourire devant la performance du vétéran des guerres de France. Après un duel dont les deux participants lui étaient presque totalement inconnus, il acquiesça tristement à l'annonce du forfait de sa mauve amie, tout en plaignant le futur opposant de l'Euphor. Et les joutes se succédèrent, arrachant regret, sourire, regard intéressé au vicomte qui se trouvait presque ramené à l'âge de l'enfant qui découvre une nouvelle friandise. Les victoires de la Stilton, de la vicomtesse de Renaix, de la dame Carsenac et du héraut de Flandre lui avaient fait plaisir. Même l'issue du duel de la Flamande lui importait, leurs échanges épistolaires n'étant pas parvenu à venir à bout d'un « je-ne-sais-quoi », comme l'on ne disait pas encore alors. Quant aux défaites de la Corleone, de la comtesse du Maine, de la vicomtesse Carsenac face au capitaine gascon, ce furent des raisons de regret.

À l'annonce de l'avant-dernier duel, il soupira de ne plus pouvoir être aux premières loges pour y assister. Les joutes du baron de Marigny avaient toujours été de grands moments. Et à entendre les cris de la foule, lors même que les chevaux s'étaient élancés pour la première fois, le Flamand sut que la question avait déjà été réglée. Aussi fut-ce sans surprise qu'il aperçut, finalement, le Grand Prévôt sur sa selle.

Bref, c'était maintenant à lui de prendre part aux réjouissances. Il souleva la lance que son valet lui avait préparé, vérifiant bien que le ruban rouge que sa fille lui avait confié se trouvait noué à la base de la longue arme qu'il pointerait sur l'écu mainois, dans quelques instants. Appelé par le juge-diseur, le Flamand appuie ses éperons sur les flancs de sa monture. Homme et cheval sont prêts. Le premier tout couvert de métal, heaume en tête de crapaud surmonté de la Licorne, toujours ce prix des joutes du chapitre qu'il avait organisé, à l'époque où il était toujours le Grand Maistre de cet ordre prestigieux. Le second, Frison comme de juste, couvert d'un caparaçon aux armes de Jeneffe. Quatre fois le lion de sable sur fond d'or – les armes flamandes, ici aussi – sur lequel brochait une cotice d'argent et qui dominait la champagne au motif rappelant saint André se répétait. Et lorsque le signal fut donné, les couleurs se muèrent en une étrange sarabande. Les motifs se distinguaient de moins en moins, au fur et à mesure que la monture prenait de la vitesse. Sous l'acier, le chevalier a déjà choisi. Il donnera tout dans la première charge. Il se sait âgé, et ne s'en moque plus. La fatigue inutile doit être évitée. À l'horizontale, le fut de bois qui prolonge sa dextre ne glisse pas de l'arrêt de cuirasse. Une seule cible. L'adversaire. La main tremble. Après un quart de seconde où les azurs se sont fermés, il voit pendre, à quelques pouces du vide, les couleurs de Bérénice. Il est toujours en selle. Et il a brisé. Bon début. Il fait tourner son cheval. Pour apercevoir son adversaire étendu à terre. Instant d'hésitation. Que faire ?

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Namaycush
Botrytis vaillant, Millésime d’exception


Ainsi vigneron convaincu s’en alla à la rapille du fruit mûri à cœur mielleux, malvoisie mature, nectar du Dieu bacchanal.

Tandis que Namay, bras croisés, sourire aux lèvres, observait le début des joutes, jambes écartées. Piqué au jeu, il ne manquait pas de saluer tout victorieux d’un royal ou d’un « ordré* d’un :


Ah ! ou d'un :Oh !… applaudissant bras tendu d’une manière mondaine inattendue chez un soldat d’infanterie. Il maugréa à la chute de Lexhor, compère des maîtres d’armes, bien que d’Orléans. Clin d’œil à Theudbad qui mènera l’Auxerre au deuxième tour quoi qu’il arriverait.

Au moment venu, monture enfourchée, d’un pas léger, sûr comme lourd, il stoppe devant la tribune, traits burinés, émeraudes en amandes, fixe Ingeburge, hausse sa lance en sa direction, tout près de sa poitrine afin qu’elle lie le symbole de ses couleurs à la force brute de l’échange à venir. L’exercice se révèle souvent périlleux, non seulement pour le champion, mais également pour le mandant, si le dit champion se révèle médiocre. L’honneur des grands seigneurs en prend toujours un coup dans ces cas de figure.

Lui attendait un morceau d’étoffe, elle offrit des rubans bleus et argents, à l’image du damier auxerrois. Aussi sec que souple, ceux-ci accrochés, releva-t-il la lance comme il aurait ferré un saumon de remonte dans les rivières du golfe de Gascogne en cette période.

En début de charge, il imprima un mouvement en arc de cercle à son cheval afin de lui permettre de prendre plus d’élan manquant ainsi d’élégance, mais pouvait-on en demander en fait à ces deux bourrins gascons…

Le raisonnement sourd de l’équipée s’accentue comme diminue le point de choc d’avec la future infortunée concurrente… A sa coutume, il inverse l’écu….


Auxerre moi fort !

Premières joutes, pourtant ce n’est qu’un combat comme un autre en fait, hormis l’aspect ludique…
Aussi au moment du choc, il se penche sur le côté droit opportunément, sentit siffler trop près de son visage l’arme adversaire, ressentit l’impact de la sienne le secouer… aperçut Sindanarie voltiger comme son bouclier puis s’aplanir sur le dos à l’écho sourd.

Elle venait de se prendre une tonne en mouvement. Licorne cassa sa corne dans griffes de Lion auxerrois, cousin craché du Lynx memento. Serein il revint la voir, du haut de sa monture, la regarda sur le dos, bras presque en croix…


Salut Vicomtesse !Noblesse limousine se doit de se saluer en toute occasion.


Puis…

Son regard fondit sur les tribunes, fixa la duchesse prinzessin, leva la main gauche, pouce, index et majeur tendus… Trois comme la Trinité, trilogie des hommes d’Inge la mandante qu’elle alignera pour le deuxième tour. Trois sur trois ! Le Prétendant, le Vassal et l’Imperator. Fierté elle pouvait ressentir comme sourire afficher.

Trois remarquables personnes, chacune dans leur genre…

_________________
Leana.
[Campement des Gambiani de Valrose]

Les présentations étaient certes importantes, mais le jour l'était encore plus. Les joutes commençaient et il était grand temps de préparer Valéria à affronter son adversaire !

Maman ? nous devrions te préparer... Allez suis-moi.

Elle entraina sa mère vers la tente afin de l'aider à revêtir son armure et surtout la motiver pour ce duel. Léana avec une dextérité professionnelle, enfin presque, aida sa mère tout en lui prodiguant quelques "conseils". Tout lui revenait en mémoire : chacun de ses gestes était précis. Bien sûr là, elle s'occupait d'une femme et non d'un homme... Une fois sa mère prête, la jeune femme se rendit auprès de Zgang... Une autre paire de manches : elle ne connaissait que très peu le caractère de ce cheval là, mais elle réussi cependant à le préparer à son tour. Et c'est avec le sourire qu'elle rejoignit sa mère engoncée dans sa carapace de métal :

Voilà. Vous êtes prêts tous les deux. On y va ? J'aimerais bien voir les autres duels si ça ne t'ennuie pas... C'est ce que je faisait avec L..., une petite moue apparut sur le visage de la jeune demoiselle... Enfin c'est comme tu veux...
Keridil
La tête de l'Amahir allait exploser quand un doux parfum vint lui chatouiller les narines.
Du poulet rôti.
Son sourire prit un air béat, ses yeux s'ouvrirent et, un peu sonné, il entendit Della.

Mon poulet, vous êtes là.

Le regard était plus amoureux que jamais, et dans les yeux du brun se lisait déjà l'appétit.
La blessure avait cessé de le faire souffrir. Bah oui, on vous a dit qu'elle était légère.
Avec peine, et prenant appui sur un dellesque bras, le baron se redresse, se lève, et de sa main fait signe au Baron de Cudot, qui en fait, heaume retiré, n'est absolument pas le Normand qu'insulta Della. Non. En fait, c'était Morkar, mais l'Amahir devient un peu gâteux et perd doucement la mémoire.
A force de chuter, fallait bien qu'il aie quelques séquelles.
Attrapant Della au bras, il se retint de l'embrasser, de peur de la cogner avec sa visière. Déjà que les gants métalliques sur son bras frêle devait la faire souffrir un brin.

Ma mie, me panserez-vous le dos avant que nous observions ces joutes comme nous le fîtes à Alluyes il y a de cela...des siècles.

Souvenirs souvenirs. La Duchesse du Charolais était Baronne de Cruzy le Chatel et le Duc de Bouillon, baron de Digoine. Keridil était un écuyer, et Della vassale de la Duchesse du Nivernais. Il faisait beau et l'été, ils avaient échangé un baiser sur les plages de Normandie.
Souvenirs, souvenirs.
Et de se rapprocher d'une tente aux Armes d'Amahir.

En croisant Liloute.

Merci, tu as été parfaite. Soigne Qantor s'il te plait.

Le cheval, bah oui, faudrait pas l'oublier.
_________________
En deuil, mais de sa chienne de chasse.
Manulechti
Citation:
Elisabeth_stilton contre Manulechti
Lance 1 : Aucun jouteur ne touche
Lance 2 : Elisabeth_stilton touche - Manulechti rate

Elisabeth_stilton brise sa lance
Manulechti tombe de selle
Manulechti Blessure légère : Tête

Elisabeth_stilton est vainqueur


Manu était là, allongé par terre, sa tête lui faisait des plus mal, il avait l'impression qu'un pont levis lui était tombé dessus.
Il était là mais son esprit était ailleurs.
Il délirait, le sang coulait de son heaume de cavalerie.
Son écuyer, lui lança un seau d'eau sur le visage.
La lumière refaisait surface aux yeux du Seigneur de la Moutonnière.


Qui a éteint la lumière, que s'est il passé ?


Puis, peu à peu il se remémora le combat.
Il se dirigea vers son adversaire pour la féliciter.
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Actarius
Opales adorées, foule abhorrée


Les opales bientôt le rejoignirent. Premier regard, premier échange après l'aveu. Celui-là même que l'évidence lui avait extirpé des entrailles au prix d'un long et interminable combat intérieur, là-bas dans cette petite église de Bourganeuf. L'ombre vénérée, voilée semblait presque le défier du haut de son rempart, entourée de gardes aux charmes amers. Car cette petite cour improvisée serait obstacle, elle serait convenances, obligations, non-dits, elle deviendrait silence, gestes retenus, troubles contenus. Pourtant nulle hésitation dans ce pas ailé, tout juste interrompu par l'apparition impromptue d'un de ses gens lui annonçant le forfait. Futiles joutes !

Le Sienne insolent demeura, lui, contemplation, il ne varia pas, brûlant d'une audace qu'elle saurait pressentir au-delà de cette lueur qui pouvait simplement paraître orgueil, tandis que le Phénix gravissait désormais, embrasé par l'imminence, ravagé par sa ténébreuse luminosité. Déjà, il devinait son parfum, ressentait son trouble, son désaccord, sa colère... Mais se détourner d'elle lui était impossible. Son souffle interdit lui caressait déjà la nuque. Les paupières se refermèrent un instant, la progression se fit plus lente, l'homme dégusta, savoura la mistelle des inéluctables retrouvailles. Puis, cet être s'estompa, il disparut tout à fait lorsqu'il sut que bientôt la cour le remarquerait, il devint Pair, redevint Grand Chambellan.

Une parure, un masque dont il saurait jouer à merveille sans trahir. Un rôle par-delà lequel, ils se retrouveraient. Ce court moment, ils le partageraient avec beaucoup, tout en le gardant pour eux. Peut-être lui en voudrait-elle... et alors ? Il avait failli sombrer dans la folie de la savoir promise au Connétable. Sa proximité lui était nécessaire, vitale. Puis... subsistait cet aveu écrit, orphelin d'un geste, d'un regard, d'une présence. Cet aveu, il ne renouvellerait ce jour en prenant place, non loin d'elle, là juste à côté de cette demoiselle inconnue, cette parade à son envie de sentir à nouveau l'adamantine douceur de sa peau, précieux souvenir du Maine; ce rappel terrible des convenances sous ses allures de jeunesse insouciante. L'ascension s'acheva, l'accent d'Oc s'éleva.


Votre Altesse. Regard aimable, point trop insistant, point trop furtif. Car leur longue collaboration à la Maison Royale était sue. Votre Grasce. Oeil respectueux de revoir une Normande avec qui il savait partager une certaine vision de l'honneur et de l'équité. Dames. Enchanté... Franche et cordiale prunelle d'une première rencontre, légère révérence du chef. Actarius d'Euphor... Une approche simple, directe, une approche qui la laisserait, par la force du décor, de glace. Nous n'avons pu résister à l'envie de venir prendre quelques nouvelles d'un ancien et d'un nouvel officier de cette Maison Royale que nous avons laissée pour la guerre... S'il vous plaît d'accepter le vieux combattant que nous sommes à vos côtés le temps ces premières joutes s'achèvent, nous en serions honoré.

"Je suis là, je suis là pour toi..." Nul besoin de le prononcer, d'une oeillade appuyée, d'un geste déplacé. Sa seule présence en témoignait.
_________________
Akane
Ambiance ...

Ainsi, elle se trouvait assise à côté de Son Altesse…
Perdue dans ses pensées obscures, à se perdre à vouloir tordre le cou de tous ceux qui propageaient des rumeurs infondées et surtout irraisonnables sur sa famille, elle ne percevait pas l’interrogation de la sombre Auxerroise…

Les tribunes se remplirent peu à peu, toujours des connaissances de la duchesse bourguignonne. Sans s’en rendre compte, des liens indéfectibles se nouaient entre elles deux, des liens d’amitié nés d’une collaboration étroite. Comme il se devait, elle présenta sa jeune sœur à chaque fois, après en avoir fait de même pour sa part.

Elle sentait une certaine tension chez son binôme, mais elle-même étant préoccupée, elle évitait de trop réfléchir à la question. Il fallait juste espérer qu’elle ne craignait pas être dérangée par une connaissance de mauvaise augure, les joutes se trouvaient être tellement populaires qu’il était facile de croiser un ennemi de longue date.

La brune, ailleurs, suivit alors le premier tour, loin d’être aussi joyeuse que La Blanche à ses côtés. Premier constat : Les Amahir se trouvaient être disqualifiés. Second constat, celui qui, dans ses veines coulait du sang giffardesque, également.
Soupir…

Nerveusement, elle ôtait quelque poussière de son mantel sombre quand soudain un homme connu se présenta à l’assistance en place. Et cet homme, elle le reconnaitrait entre mille : Le Vicomte de Tournel, celui qui lui fait passer son entretien de recrutement à la Maison Royale en compagnie d’Ingeburge.

Son entretien… Instant où elle percevait d’étranges tensions entre les deux personnages… Cependant, elle respectait le Phénix tant savait elle qu’elle et cet homme se trouvaient avoir des valeurs communes.

Avec un semblant de sourire, elle le salua et respecta les usages et la bienséance comme toujours


- Vicomte, c’est un plaisir que de vous revoir, permettez que je vous présente Anya Giffard de Puycharic, ma sœur.

A mille lieues vous vous en doutez, cher lecteur, que la brune puisse imaginer que le nom « Giffard » était synonyme finalement d’adversaire pour le nouvel arrivant. Regard azur vers SAIvAO lui laissant le soin d’inviter le vicomte à assister avec tout ce petit monde au restant du tournoi si elle le souhaitait, bien évidemment.
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Semper Paratus Servio
Sakurahime
[Un peu plus tard, sous la tente]

Mais que faisait donc Phe?
Pourquoi ne revenait-elle donc pas?
Et d'ailleurs, pourquoi le tournoi n'avait-il toujours pas débuté alors que l'astre solaire était désormais haut dans le ciel?

La Virargues commençait à s'inquiéter maintenant, non contre Phe, elle viendrait la retrouver elle en était sûre, mais... et s'il était arrivé quelque chose?
Les joutes formaient une trève bienvenue dans cette guerre mais et si certains n'avaient pas été capables de la respecter???

Imaginant déjà sa Phe ayant des ennuis, elle allait sortir lorsque des pas se firent entendre et sa noiraude souleva le rabas de la tente pour entrer.

Elle ne montra rien du soulagement immense qui l'avait envahi mais adressa un grand sourire à son amie, qui lui expliquait que vu l'agitation, tout allait commencer et qu'il était temps de se préparer.

Venait le moment qu'elle n'aimait pas, mais alors pas du tout, mais ô combien nécessaire!
Sortant de larges bandes de tissus enroulées qu'elle confia à Phe, elle lui tourna le dos et défit sa chemise.
A demi-nue, ne voyant pas le visage de son amie, elle écarta les bras pour que son écuyère puisse enserrer sa poitrine avec les bandes pour la protéger et lui éviter blessures.
Lorsque Korydwen les avait entrainé, elle avait insisté sur ce point et sur l'importance de ce "détail" que trop de jouteuses négligeaient.
Longuement, elle avait expliqué à Phe comment s'y prendre pour serrer assez, juste ce qu'il faut, mais point trop fort, pour ne pas lui couper le souffle.
Une fois cette étape accomplie, Phe l'aida à enfiler son armure au complet, puis récupéra son épée et ses lances.
Ensemble, elle gagnèrent la lice, menant Athena par la bride, et attendirent leur tour, qui vint promptement.

De temps à autre, un étrange petit cri parvenait jusqu'à leurs oreilles, un "hiiii" aigüe.


"Qu'est-ce donc ce cri?"

"Ah, c'est la baronne d'Entrammes, elle pousse des hiii de temps à autre, c'est normal."

Ainsi surprit-elle cet élément d'explication de personnes voisines qui avaient également entendu.
Un sourire éclaira le visage un peu tendu de la borgne.
La baronne devait être quelqu'un de surprenant et d'intéressant qu'il aurait plu à Sakura de rencontrer ailleurs que sur une lice.

Elle aimait les gens atypiques, et assurément, la baronne devait en être une.
Rien que pour cette rencontre, cela valait le coup d'être venue, décida-t-elle, même si elle devait perdre.

D'ailleurs, leur duel fut annoncé.
Soufflant un bon coup, elle posa délicatement la main sur l'épaule de Phe.


"Tout va bien se passer ma belle, ne t'en fais pas, je sortirai sur mes deux pieds!"

Un sourire, puis elle monta en selle - avec un peu d'aide - et tendit la main vers Phe qui lui donna sa première lance.

Elle entra en lice, rabattit son heaume, abaissa légèrement sa lance en guise de salut vers son adversaire du moment et...

Démarrage fulgurant des deux côtés tandis que les deux jouteuses se ruaient l'une sur l'autre, les sabots de leur monture faisant voler sable et poussière autour d'elles dans un grondement familier aux oreilles de la Blanche, celui de la charge.

Premier passage et aucune touche, ni pour l'une, ni pour l'autre...

Chacune repris ses positions et le signal du deuxième passage fut donné.

Athena lancée au galop, la borgne affermi sa position dans ses étriers, la première expérience avec son frérot quelques semaines auparavant lui ayant servi de leçon...
Visant du mieux possible, faisant le vide en elle, sa lance percuta l'écu de la Mirandolle de plein fouet qui vida les étriers sans la toucher en retour.
Athena termina sa course et s'arrêta, laissant à la cavalière le loisir de descendre et ôter son heaume avant d'entendre la voix de son adversaire la saluer avant même qu'elle n'en eu elle-même l'occasion:


"Vous avez une très jolie armure! Pas rose, mais ça va, hein! C'est un honneur d'avoir jouté contre vous."

Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la borgne.

"Merci à vous, tout le plaisir a été pour moi Baronne!
J'espère ne pas trop vous avoir secouée, tout comme j'espère que nous nous recroiserons et que vous aurez ainsi l'opportunité de prendre votre revanche!
"

Dans son dos, Phe l'avait rejointe, elle avait hâte de se retrouver avec elle sous la tente afin de goûter à cette petite victoire.
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Aeaeda
Ae se leva tôt ce matin là, il partit en direction de l’écurie pour faire préparer le cheval du seigneur Theud. La monture du seigneur était d'une magnifique beauté alignant à la fois rapidité et robustesse. Elle avait été acheté à un marchand venant de Semur portant avec lui les plus beaux chevaux de sa ville. Aujourd'hui, elle était recouverte d'une selle en cuir d'une magnifique beauté gravé des armoiries d'Auxerre en compagnie d'une rêne.

Ae prit le cheval et lui fit mettre la selle et les rênes avec l'aide du garçon d’écurie. Une fois le cheval prêt, il partit en direction de la tente du seigneur d'Irancy qui l'attendait.
L'armure du seigneur était une armure gothique permettant de protéger le haut du corps accompagné de jambière pour maintenir l'équilibre de celui qui la portait lors des joutes. L’écuyer aida le seigneur à revêtir son armure une fois que celui ci eu mit sa tunique. Ae fixa les différentes pièces de l'armure puis prit l'arme du seigneur d'Irancy, une lance au couleur d'Auxerre d'une longueur de 4m.

L’écuyer fit appeler le garçon d’écurie qui arriva quelques minutes plus tard avec le cheval et aida le seigneur à monter sur la monture. Une fois cela fait, le seigneur partit en direction du terrain de joute et Ae l'accompagna en portant l'arme. Une fois, le seigneur positionné sur la piste, il baissa sa visière, prit les rênes de la main gauche et Ae lui passa sa lance avant de s’éloigner pour observer l’épreuve de plus loin.

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Theudbald
[En lice]

Citation:
Arnaut_de_malemort contre Theudbald
Lance 1 : Arnaut_de_malemort rate - Theudbald touche

    Theudbald brise sa lance
    Arnaut_de_malemort tombe de selle
    Arnaut_de_malemort Aucune blessure

Theudbald est vainqueur


En selle, le routier ajusta ses gantelets, assura sa prise sur l'écu, estima la longueur des rênes et les enroula autour de sa main gauche. Il porta sa main droite à sa tête afin de saluer le Malemort son adversaire, puis abattit le mézail sur son visage et le verrouilla.
Son coeur s'accélérait déjà et il pouvait sentir aussi l'excitation de l'auxois qu'il montait. Vraiment pas de quoi s'affoler : jusqu'à présent, il ne dépassait jamais la première passe de joute. C'était une idée de sa suzeraine : faire d'un fantassin un jouteur, au prétexte qu'il lui avait juré une bordée de devoirs. D'un geste serein, il tapota l'encolure du cheval. La lance tendue par l'écuyer Aeaeda fut repérée à travers la fine fente de la salade. Il l'agrippa en main droite et la cala contre sa cuisse.

Le cheval fut guidé jusqu'à la lice d'une paire de pressions de genous. Une monture docile, cette fois... Pas une trouillarde qui ferait un pas de côté au moment le plus inopportun.
Le signal était donné. Il se pencha en avant pour ne pas perdre l'équilibre au départ et talonna l'auxois qui n'attendait que ca, en criant "Taïaut !" simultanément. La bête s'élanca avec vigueur et détermination. La lance s'abaissa progressivement par dessus l'encolure en direction du Malemort qui arrivait en face.
La pointe éclata en échalas et il apercut le Limousin perdre prise.

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