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[RP Royales] Eusaias - un homme fort pour l'hôtel Rochefort

Eusaias
Le regard du rapace se porta sur un tandem qui venait de faire irruption. Attentif il écouta avant de répondre.

Bonjour à vous ! Est-ce que ma femme va diriger le royaume à ma place ? Oui quand je serai absent et même mieux, autant que cela me semblera appréciable.

Soyons honnêtes, ma femme a fait beaucoup de politique est bien mieux implantée que moi dans bien des domaines. Je ne pense pas que le fait qu’elle dirige, quand je l’entends, soit une mauvaise chose. Donc si, parfois c’est elle qui dirigera. Comme je l’ai déjà dit, elle sera reine et ma confiance en elle est totale.

Pour ce qu’a fait Vonafred ou son épouse lorsqu’ils étaient au pouvoir qui a protesté ? Personne je crois, ou alors juste quand celui-ci était bien affaibli… Autant dire que c’est peu glorieux comme protestation, c’est pour cela que j’apprécierai qu’on ne vienne pas hurler nos désaccords maintenant envers eux, je trouve cela bien trop facile.

Pour le traité du ponant, je n’ai pas l’intention de revenir sur ce qui a été accordé et signé. A quoi bon revenir toujours en arrière à défaire ce que les autres ont fait ?

La pairie fait partie des institutions du royaume et que c'est un organe essentiel pour aider le roi à gouverner et donc oui je la solliciterai à chaque fois que nécessaire mais celle-ci ne gouvernera pas à la place du roi.

J’espère vous avoir éclairé sur notre avenir.


Puis il jeta un coup d’œil au canard angevin. Sourire en coin, son épouse allait commencer à remplir son rôle. Il lui tendit le vélin accompagné d’un : « C’est pour vous. »
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Gnia
La Saint Just suivait d'un air apparemment distrait les divers échanges entre son époux et les gens venus le presser de questions. Elle se tenait en retrait, dehors impassible mais sens en éveil, telle un chat qui semble somnoler alors qu'il guette sa proie.

Lorsque son époux lui tendit missive, elle s'en empara d'un hochement de tête et un discret sourire fauve se dessina sur le visage, disparaissant aussi fugacement qu'il était apparu.
Quelques coups de canif pour tailler une plume ensuite trempée dans l'encre rouge sang, et que commence une nouvelle partie.

Les noirs jouent.
Les blancs jouent mais gagnent.
Ou font nul.

Rien n'est écrit.
Coin-coin vaut mieux que couac.


Citation:
De Nous, Agnès de Saint Just et Blanc Combaz,
Pour et au nom de notre époux, Eusaias de Blanc Combaz, nez en plus ou moins, candidat à l'élection royale de France,

A Vous, dict Le Fou, Archiduc d'Anjou,


Salutations et Paix.

    Par la présente, accusons bonne réception de votre missive.
    Vous remercions de penser à prendre de nos nouvelles et sommes ravis d'en recevoir d'Anjou.
    Tenons à vous transmettre en retour nos chaleureux remerciements pour le bon accueil que l'Anjou a réservé à notre épouse durant sa visite et tout particulièrement à la bonne ville de Craon et son bourgmestre.
    Vous faisons savoir qu'elle regrette sincèrement d'être partie sans dire au revoir, mais la partie de colin-maillard aurait été ratée si elle l'avait fait.

    Evocations de souvenirs heureux de villégiatures achevées, quand bien même l'aventure semble avoir finalement un prix, vous faisons réponse sans détour quant à vos propositions.

    Concernant l'indépendance angevine, nous vous répondons les postulats suivants, les démontrerez-vous ?

    • Aucun engagement ne sera pris par nous tant que les urnes n'auront confirmé ou infirmé la décision de la France quant au choix de son futur Souverain.
    • Dès lors, aucune assurance ou reconnaissance ne pourrait être promise puisque nous n'avons aucune garantie de les garantir.
    • Réaffirmons cependant ce qui a pu sembler trouble et que nous voulons limpide : nous n'avons aucune intention belliciste envers l'Anjou si tant est que celui ci n'en est aucune envers la France.
    • Les revendications de l'Anjou sont claires, mais elles ont un prix.
      Un prix qui devra être débattu et enfin, qui devra être payé. Nous verrons en temps propices si l'Anjou a les moyens de ses exigences.
    • Assurons donc à l'Anjou que si nous devions être élu, contact sera pris dès les premiers jours de règne pour mettre fin à une incertitude qui règne entre Couronne et Anjou depuis trop longtemps.


    Il fait déjà si froid, qui voudrait que le vent souffle plus fort ?

Faict en notre Hostel de Rochefort sis rue de Bethisy à Paris le 20 novembre 1460.
Signé de la main de notre épouse, scellé de la nôtre.




Ecriture achevée, soumission de la prose à l'époux, sourire en coin, accord, cire, scel, et canard direction...

Anjou...
Pull !*



*[HRP : "tirez !"]
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