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[RP] Cathédrale

Samhuinn
A grands évènements, habits de circonstance.
C'était ce qui était passé par la tête d'Ilia ce matin là. Ce jour allait rester gravé dans plusieurs mémoires.
Une en particulier, celle de Mahelya. Un baptême, ça n'arrive qu'une fois dans une vie d'aristotélicien.

Pour l'occasion, Ilia était parti fouiner dans le domaine familiale. Dans une grande malle y était entreposés de vieux vêtements de feu son père.
Ilia s'en rappelait car, étant tout garçon, il avait déjà vu le chef de famille y ranger plusieurs tenues d'apparât.
Le jeune homme choisit donc avec soin sa tenue du jour.

Outre Mahelya, le Comte serait présent. Il se devait de faire honneur tant à sa promise qu'à celui qui avait su lui faire assez confiance pour le bombarder Maistre de Camp.

Des chausses bordeaux, des bas blancs, des bras noires assorties avec sa cape et son col, une toque bordeaux sur laquelle il ficha une plume verte,
Ilia aurait presque pu se présenter ainsi au bal de la Comtesse Seleina.
Ni une ni deux, le jeune promu arrangea ses cheveux indisciplinés.



Il fallait, maintenant se rendre en la Cathédrale afin d'assister à la cérémonie. Se connaissant, il arriverait certainement dans les premiers.
Ilia décida de ralentir un peu son allure. Il ne s'agissait pas que qui que soit ne se doute de ses sentiments pour Mahelya,
et encore moins que ses camarades de la COLM le soupçonne de faire du zèle auprès du Comte.
Ilia se sentit dans l'embarras. Certains regards seraient braqués sur lui. Il poussa un léger soupir.

C'était la journée de Mahelya. Elle se faisait baptiser. Cela valait bien un petit sacrifice. Au Mâlin les commérages.
Ilia avançait lentement, flânant devant les échoppes. Son coeur battait à grands coups, partagé entre le désir de courrire vers sa belle
et la patience qui devait être de mise encore aujourd'hui.

La cathédrale était en vue. Ilia stopa sa marche. Il attendrait un peu, que le saint lieu se remplisse, avant de faire son entrée.

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Sindanarie
Les cérémonies limougeaudes avaient toujours posé quelques problèmes à la Carsenac.

Qui dit cérémonie suppose mise soignée, arrangée, ornementée. Vêture particulière, plus riche qu'à l'accoutumée, plus élégante. Mais qui dit cérémonie dans une ville où l'on n'a d'autre résidence que les auberges ou une alcôve aménagée dans son bureau suppose également un certain nombre de contraintes. La première, et non la moindre, consistait à trouver l'endroit le plus aisé à utiliser pour passer les atours nécessaires à ladite cérémonie et accéder au lieu où elle se tiendrait en un temps de marche minimal. La deuxième consistait à arranger le voyage tout en faisant en sorte que toute tâche en cours dans la ville de départ suive le cours qui avait été prévu pour elle. L'affaire fut rapidement entendue pour ce jour-là, car la cérémonie avait été prestement organisée, si bien que Sindanarie avait tout juste eu le temps d'arriver de Guéret pour aller se laver et se changer en une auberge voisine de la cathédrale, où elle avait eu ses habitudes en des temps désormais lointains.

Une fois passée la robe de sinople et de sable, finement rehaussée de broderies au fil d'argent, porteuse d'une symbolique que la Vicomtesse goûtait fort ainsi que du souvenir d'une journée heureuse, Alice tira d'un coffret un collier, ornement peu habituel pour la Carsenac mais auquel elle accepta d'offrir un support pour l'occasion. Après tout, ce ne serait pas n'importe quel baptême, mais celui de son Etincelle, dont le parrain serait le veuf de sa Reine, dans une cérémonie officiée par l'Evêque de Limoges. Ne restait plus donc, pour achever de donner bonne apparence à l'Immortelle, qu'à ordonner la chevelure désormais parsemée de fils blancs, ce que la jeune fille réalisa avec grande dextérité. Elle et Sindanarie avaient appris à s'apprivoiser quand la bienséance et la complexification de ses atours avaient exigé qu'une suivante aide la Vicomtesse à se parer, et désormais ces séances, pénibles au début, se passaient sans douleur. Et il ne restait plus qu'à prendre le chemin de la cathédrale toute proche, alors que résonnaient ses cloches.

Alors qu'elles approchaient, à pied, la Carsenac repéra sans peine la silhouette de celle qui rejoindrait sous peu la Communauté aristotélicienne et sa sainte Eglise, flanquée de son ombre. Un sourire traversa son visage, et un coup d'oeil glissa jusque vers les mains de sa suivante. La petite bourse de velours d'un vert sombre était là, précieusement serrée. C'était parfait. Le visage de la Carsenac se tourna de nouveau dans le sens de sa marche. Un signe de tête fut adressé à Ilia, et elle alla rejoindre directement sa future filleule pour la saluer, ainsi que son ombre, d'un serein :


Harchi, mon Etincelle... Le bonjour.

Sur le parvis, il n'y aurait pas de plus grande démonstration d'affection. Seul le regard parlerait, ainsi que le sourire. Alice, elle, s'effaçait déjà, fidèle et discrète escorte.
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Angelo_de_montemayor
Amis, fidèles,
Bonjour et bienvenue . Aujourd'hui, nous nous sommes réunis afin d'assister au baptême de Mahelya.

Le baptême signifiera pour elle un nouveau départ et un renouveau de sa vie. Que cette cérémonie soit le point tournant entre le monde matériel qu'elle ne désirera plus, et le monde des idées auquel elle tendra. Cette entrée est aussi bénédiction de Dieu qui fera en sorte que la vertu démontrée par damoiselle Mahelya surpassera le péché. Les portes du Paradis Solaire seront donc toute grandes ouvertes à notre amie si, je n'en doutes pas, elle mène une vie vertueuse parmi les humains.

Maintenant, confessons nos péchés et demandons pardon.


Angelo baissa la tête et vit d'un oeil entre-ouvert que l'assemblée faisait de même. Il marmonna quelque paroles et attendit un instant avant de relever la tête et de poursuivre.


Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Evêque de Limoges
Priam
Une nouvelle amie... et ce jour, elle allait être baptisée. Il ne pouvait manquer un tel événement. Il se glissa donc dans la cathédrale, au moment où la cérémonie débutait.

Il pria et demanda pardon pour ses péchés lorsque l'assemblée fut invitée à le faire. Pardon, oui mais c'est qu'il en avait des péchés encore à se faire pardonner. Un pardon global ça existait ce truc ? Parce que là il aurait pas le temps pour faire dans le détail !

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Aldraien
Le retour à Ussac s’était avéré salvateur. Ereintée, elle avait retrouvé ses terres avec un bonheur non dissimulé et n’avait même pas pris le temps de s’occuper des chevaux, laissant cette tâche au Palefrenier du Domaine, Marcel ; faisant plutôt le tour de son château afin de retrouver les siens. Mais les salles se succédant, les sourcils de la Malemort se fronçaient.
Personne.
Sa fille ainée et sa petite fille semblaient s’être évaporées, tout comme Harchi ; pas de Guilhem en vue non plus, et Alisa-Nebisa se trouvait encore avec son Parrain puisqu’elle n’avait pas eu le temps de se rendre à Limoges pour la rechercher. Seuls Hannibal et les deux garçons étaient là, et son mari encore souffrant ne pouvait recevoir la visite de son épouse pour le moment. Kylian s’affairaient déjà à rentrer les bagages ; son ainé devenait un homme, et la Malemort ne cessait de clamer sa fierté, surtout depuis que le jeune homme avait été accepté comme écuyer personnel du Grand Maistre de la Licorne. Mais pour l’heure, ce n’est pas des présents dont elle s’inquiétait, mais bien des absents.


- Loïc, où se trouve Marie-Amelya ? Et Eloane ? Guilhem doit être chez ma cousine, mais je ne sais pas où sont les filles.
- Baronne, je ne les ai plus vu depuis un certain temps…Marie-Amelya doit être occupée avec le Conseil Comtal. Aux dernières nouvelles, elle aurait réintégré celui-ci suite aux élections. Quant à Eloane, je ne sais pas.
- Hmm…Et quelles nouvelles de la Capitale ?
- Et bien justement, une cérémonie doit avoir lieu à la cathédrale d‘après les rumeurs qu‘on entend chez les enfants de chœur. Le baptême de votre fille.
- Pourquoi ne suis-je pas au courant ?

Haussement d’épaules du précepteur, froncement de nez de la rousse.
Sa fille lui en voulait-elle de ne pas avoir eu l’occasion de lui écrire durant son absence ? Lui en voulait-elle d’avoir dû partir et la laisser seule dans une ville qu’elle connaissait à peine ? Un léger regard sur sa tenue pour constater que ce n’était guère une tenue propice aux cérémonies, mais qu’y pouvait-elle ? Elle rentrait de voyage, après tout, et sûrement sa fille serait elle heureuse de voir sa mère présente dans un moment si important de sa vie.
La chambre est rejointe et elle fit une rapide toilette afin de se montrer un minimum présentable. La tenue est changée, des tons plus clairs choisis ; des vêtements amples qui cacheront l’amaigrissement de son corps dû au manque de nourriture lors de la mission et à la maladie qui l’avait clouée au lit durant plusieurs jours. Pas de bijou hormis son alliance, les cheveux sont ramenés en un chignon rapidement exécuté, et un coup d’œil dans le miroir suffit pour trahir l’âge qui commençait à avancer, transparaissant dans les ridules apparaissant au coin de ses lèvres et de ses yeux, et les fils d’argent parsemant le feu de ses cheveux.


- Baronne ?
- Je pars pour Limoges, veille sur les garçons.

Acquiescement du précepteur alors qu’elle redescend rapidement et se dirige vers les écuries. Finalement, la jument déjà éreintée n’aurait pas le temps de se reposer. Une nouvelle chevauchée les attendait et cavalière comme monture se reposeraient plus tard ; il fallait pour le moment avaler les lieues qui les séparaient de la Capitale.
Toutes les pensées de la Malemort s’envolait pour l’instant vers sa fille qui avait dû se sentir abandonnée ces derniers mois. Elle n’avait à vrai dire eu le temps de correspondre qu’avec très peu de personnes, et uniquement pour des questions de première urgence. Une lettre à son fils ainé concernant son envie de devenir Licorne, une autre à sa cousine concernant Saint-Julien et Marie-Amelya puisque celle-ci souhaitait doter son enfant. Voilà à quoi se résumait les correspondances de la trentenaire. Pourtant, chaque jour, elle avait souhaité lui écrire, lui dire combien elle lui manquait. Peut-être en aurait-elle l’occasion aujourd’hui.


- Prenez soin d’elle. Je reviendrai la chercher plus tard.

La jument laissée aux bons soins du premier garçon d’écurie venu, la Baronne fila vers la Cathédrale et, une fois arrivée au sommet du parvis, ralentit considérablement pour entrer calmement et aussi discrètement que possible dans la cathédrale. Elle était là.
Sa fille. Sa toute petite. Qu’elle avait grandi durant son absence ! On dirait une femme à présent. Peut-être l’était elle réellement d’ailleurs. S’approchant, elle gagna l’intérieur de la cathédrale où la cérémonie débutait déjà. En comparaison des personnes présentes, elle n’était pas réellement bien habillée, elle n’avait pas sorti de toilette exceptionnel pour l’événement, elle n’en avait pas eu le temps. Le regard se pose sur sa fille, puis sur sa cousine, future marraine de la jeune femme à ce qu’elle avait compris avant son départ. Le murmure alors qu’elle s’installe.


- Ma fille…
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Cerberos
[Remparts du Chasteau de Limoges.]

La brise balayait sa chevelure d’un brun bistre le long de son visage. Son regard perdu dans l'horizon, il affichait une expression inerte. Et pourtant... Pourtant, cette apathie n’était que l’une de ses nombreuses facettes. Il pensait, ravivait ces souvenirs qu’il ne pouvait se résoudre à abandonner. Tout début induit une fin, un ordre logique des choses difficile à accepter lorsque l’on s’estimait invulnérable. Les vérités les plus simples sont celles qui blessent indubitablement, car la mort n’épargnait personne. Alors... Comment y résister ? Comment se soustraire à cette évidence sans ternir l’équilibre qu’il s’imposait ?
Le vide devant-lui le narguait, semblant lui promettre repos et quiétude pour l’éternité. Là, en bas, se trouvait son salut. Un pas suffirait, le Très-Haut lui soit témoin, les secondes rempliraient leur office... Mais un sentiment l’habitait continuellement. Inlassable, il le harcelait jour et nuit. Tout n’était pas finis. Il subsistait encore... Une lueur. Laquelle ? Existait-il encore une chance ? Les questions se bousculaient sans aucune logique. Perdait-il l’esprit ? Une interrogation dont il ne parvenait à trouver la réponse... La réponse ? En voilà une autre qui lui faisait défaut. Tout n’était que chaos, l’ordre avait fait place à la violence et à l’anarchie. Devait-il mander la présence d’un Homme de Dieu ? L’on le prendrait pour un dément... Son Valet ne lui était d’aucune aide. Pourquoi l’avait-Elle laissé dans la solitude et le désarroi ? « Malin, cesse, cesse ce tourment ! ». N’était-il assez balloté par l’incertitude ? Tout n’était qu’obscurité et ténèbres. Quel avenir lui restait-il ?

Isolé en haut d’une tour du Château, la campagne environnante lui était dépourvu de charme. La lumière du soleil restait faible par l’heure matinale à laquelle il était venu. Manque de sommeil... Ou de volonté à le trouver. Les premiers rayons en vue, il s’était rendu sur les remparts pour profiter du silence. La froideur de l’atmosphère prenait d’assaut ses muscles et ses os. Qu’importe ? Le Nord l’y avait habitué... Et sa réflexion le menait bien au-delà d’une simple gêne de température. Ses bras cachés derrière les pans arrière de sa toge, il patientait l’heure du baptême. Pour la première fois depuis son allégeance au Monarque, il se substituerait à ses obligations pour assister à une cérémonie religieuse. Accueillir une jeune femme au sein de la grande Famille d’Aristote était autant un devoir qu’un droit. Et puis, la demande émanait de...


Maistre ?

... Le temps était décidément bien incontrôlable. Son visage s’abaissa pour signifier son assentiment... L’heure du départ avait sonné.

[Cathédrale Saint Etienne de Limoges.]

Le son des cloches se fit entendre lorsqu’il mit pied à terre. Le marche-pied installé par le cocher, il releva ses yeux émeraudes pour visualiser la scène. Devant-lui, l’énorme bâtisse érigée des mains des Hommes surplombait la Capitale après la demeure comtale. Quelques quidam s'avançaient pour franchir le seuil de la Maison sacrée. Demeure de l’Immortel, il se signa en y parvenant à son tour, plus pieux que jamais... Ceci fait, il s’avança pour gagner une place proche de l’autel d’où il pourrait, au besoin, participer sans causer de trop grandes attentes.

Salutations faites aux rares personnes qu’il connaissait, de chuchotements en hochement de tête, il finit par prendre place.

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Jean_cache_misere
La route depuis le Berry n'était pas bien longue... En théorie. Quand on était un prélat normal, et pas un espèce d'élève de défroqué comme lui.

Lui, c'était Jean, dit le Cache-Misère. Un élève du Frère Horvy, brûlé à Rome des années auparavant. Qui se souvenait de lui ? Si peu de monde... Et qui se souvenait d'Antoine de Lioncourt, le maître de cet homme qui avait tant été décrié ? Moins de monde encore, sans doute. En dehors du Cache-Misère, qui gardait précieusement les documents que lui avait confié feu Horvy.

De la cahute dans laquelle il s'était replié à la mort du Maître, il se tenait vaguement au courant de ce qui se passait de par le vaste monde. Le baptême d'une petite qui avait été fort proche de bons Berrichons comme il les aimait, comme Prudence et Georges, ne pouvait pas lui échapper. Et il s'était souvenu de quelques documents intéressants qu'il avait retrouvés dans les archives du feu Frère Horvy. Fébrile, il les avait exhumés, et n'avait plus guère eu de doute.

Malemort. Carsenac. Penthièvre. Elicahre. Kierkegaard. Disparitions. Eléments troublants. Noms identiques, histoires identiques, parallélismes et symétries. Impossible. Il n'y avait qu'une explication, en particulier au vu des éléments qu'il découvrait, redécouvrait. Une jeune fille se faisait appeler d'un nom qui n'était pas le sien, qui ne l'avait jamais été.

Discrètement, car l'élève d'un homme brûlé en place publique se devait de l'être, le Cache-Misère avait pris la route pour le Limousin, pour Limoges, où il savait que le baptême serait célébré. La rumeur, encore elle, portait ses fruits. Bientôt il était aux portes de Saint-Etienne, pénétrait dans la cathédrale, entendait s'élever la première prière.

Toute son âme, en cet instant, se tendit vers le Très-Haut, le louant et le remerciant de lui avoir prêté vie jusqu'à ce jour où il s'apprétait à rétablir la vérité et rendrait sa famille à une enfant déracinée.
Mahelya
L'attente sur le Parvis n'avait pas durée très longtemps que déjà l’Étincelle était rejointe par une Fleur immaculée. Bon la Marraine était arrivée et l'air de rien cela desserra le nœud qui lui vrillait l'estomac, manquait plus que le Parrain et l'affaire serait réglée, euh enfin presque. Après les politesses d'usage, les yeux admiratifs de la Rouquine sur la robe de sa Tante, et quelques soupire d'Harchi qui essayait de dissimuler au mieux la fierté qu'il ressentait en ce jour envers sa petite Filia. La petite troupe entra dans l'édifice Saint. Monseigneur Angelo était déjà à sa place et c'est en retenant de trottiner - ça ne se fait pas dans une Église namoé - que la Jeune Fille vint prendre sa place tout devant, faisant malgré tout virevolter ses longue boucles dans son empressement. Elle n'avait pas vu Ilia, le jeune Soldat était resté en retrait. Et pour l'heure alors qu'elle s’apprêtait à faire son entrée dans la famille aristotélicienne, ce qui en soit était déjà assez angoissant, l’inquiétude de ne pas le voir ce jour là, détournait quelque peu ses pensées.

Anxieuse, les prunelles vertes commençaient à balayer la nef avidement à la recherche de celui qu'elle aimait, de visages connus, de son futur parrain, ou encore à voir l'arrivé discrète de Priam, qui eut pour effet de faire naitre un franc sourire sur son visage aux taches de rousseurs. Un raclement de gorge d'Harchi l'obligea à se détourner de sa quête, posant ses émeraudes sur les opales du vieux valet, elle haussa les épaules en signe d'excuses. En effet, le regard que lui avait adressé son ombre voulait dire "Jeune Fille restez concentrée, c'est vous l'objet de toutes les attentions, Montrez donc que vous êtes bien éduquée."
Fautive, elle resta donc le dos tourné vers l'entrée de la Cathédral, ainsi elle ne verrait les présents qu'à la toute fin de la cérémonie. Ce n'était pas la curiosité qui lui manquait pourtant, c'est que dans son dos elle en entendait du bruit. Mais Harchi avait sans doute remarque que l’Évêque se préparait et que c'était pour cela qu'elle devait se concentrer. Bientôt ce fut le Silence et la cérémonie commença.

Monseigneur Angelo vint à introduire l'office donner ce jour, enchainant par la suite avec la confession. D'une voix chevrotante sous l'émotion, la Flammèche le récita doucement.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Samhuinn
La foule commençait à entrer dans la Cathédrale. Ilia prit son courage à deux mains. Il était grand temps pour lui de rejoindre le groupe des fidèles.
A pas légers, Ilia pénétra dans l'édifice religieux. Mahelya était donc déjà entrée, accompagnée d'un vieil homme qu'Ilia ne connaissait pas.
Leur proximité noua le ventre du jeune homme. Qui pouvait bien être cet homme?

Balayant ces pensées de son esprit, Ilia avança lentement dans l'allée centrale. Il se plaça, à peu près, dans une rangée du milieu. Ni trop près, ni trop loin, histoire de ne pas éveiller l'attention.
Mahelya était d'une beauté saisissante. Ilia avait du mal à ne pas la fixer. Le Comte était présent, il ne s'agissait pas d'éveiller sa curiosité, pas pour le moment en tout cas.
Ilia joignit ses mains et enchassa ses doigts les uns dans les autres.

A voix basse, presque intérieurement, il répétait les paroles de l'évêque.
Les choses sérieuses commençaient. Mahelya ferait, très bientôt, partie de la grande famille aristotélicienne, prélude à leur future vie à deux.
L'estomac noué, Ilia sentait un sourire poindre sur son visage.

Tout les deux bientôt baptisés, anoblis et fiancés, peu de choses semblaient, à présent, capabales de séparer leur destin commun.

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Rapha13
Le cistercien voulu découvrir la cathédrale du diocèse qu'il allait intégrer, entrant dans celle-ci, il y découvrit une magnifique architecture avec des Nefs gigantesques et une cathédrale décoré simplement mais normalement.

Voyant les gens se presser, il voulut savoir ce qui se passait et il ne lui fallut que quelques secondes avant de se rendre compte que c'était un baptême, essayant de voir qui allait être baptisé, il reconnu une jeune fille que sa marraine lui avait présenté autrefois, au FIER limousin...

S'asseyant il reconnu Monseigneur Angelo, cet homme avec qui il avait travaillé au Saint Office, lui avait plus par sa simplicité et sa grande connaissance théologique, il était un vice-préfet sur tous les terrains à cet époque et maintenant des échos qu'il avait eu, était un évêque comme on en voit peu oeuvrant coeur et âme pour son clergé, il avait réussi à faire d'un évêché à l'abandon, un évêché actif et solidaire, cette tâche il voulait également y apporter sa pierre le Berry étant condamner à la désertification de ses églises à cause de querelles entre l’Archevêque-Cardinal et les autorités temporelles, après s'être fait humilié en place publique par celle-ci, les berrichons avaient été d'une très grande solidarité avec le cistercien, néanmoins Rome étant ce qu'elle était, la pourpre avait tous les pouvoir sur son diocèse, c'est pour cela que le limousin, province où sa marraine avait décidait de s'installer lui paraissait beaucoup plus abordable et solidaire.

Ainsi il récita le confiteor avec ferveur,


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Sindanarie
Ils étaient entrés dans la cathédrale, imposante, majestueuse. A chaque fois qu'elle en passait le portique, Sindanarie revivait son émerveillement premier, bien avant qu'elle ne découvre les splendeurs de Saint-Denis et de Notre-Dame de Paris. Etonnant mélange d'arts roman et gothique, mourant et renaissant, le saint lieu attirait l'oeil de l'Immortelle. C'était irrésistible...

L'Evêque avait entamé l'office quand ils avaient été installés. Des bruits, vers le fond de la cathédrale, avaient attiré l'attention de la Carsenac, qui avait profité de l'inclinaison de sa tête aux parole de l'ecclésiastique pour lancer, aussi discrètement que possible, un regard dans la direction des retardataires... Pour découvrir sa cousine prenant place. Le coeur se serra, les lèvres se pincèrent, et la tête pivota de nouveau. Ce n'était pas elle qu'elle attendait, mais le parrain. Le parrain qu'elle n'avait pas encore vu, ce qui lui faisait redouter que ses devoirs comtaux ne l'aient accaparés.

Elle fut pleinement rassurée, cependant, quand celui-ci arriva. Le Duc de Châlons-en-Champagne n'avait pas oublié celle dont il avait accepté de devenir le tuteur devant le Très-Haut et Aristote... Dans un murmure soulagé, la confession passa les lèvres de la Vicomtesse, lui rappelant au fil des mots parcours, émotions, regrets. Elle se replongeait pleinement dans la cérémonie.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action... Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Qu'il me donne de parvenir à te guider au mieux, jeune Etincelle, pour que de prémices tu deviennes un brasier illuminant de la pureté de ses flammes un monde qui se vautre dans la haine te la médiocrité. Qu'il pardonne mes errements, mes fautes, mes erreurs.

Mais de nouveau, l'imposante porte de Saint-Etienne grinçait. Cette fois, la Carsenac ne regarda pas en arrière. Elle ne s'interrogea pas sur le retardataire qui avait pénétré la cathédrale. Qu'importait, puisque ceux qui devaient être présents l'étaient ? Les prunelles sinople ne quittèrent pas l'Evêque alors que son esprit s'accrochait à ses paroles.

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Angelo_de_montemayor
Une fois la demande de pardon récité angelo continua

Chers fidèles, avant de l'acceuillir Mahelya dans notre communauté, proclamons notre foi, en récitant le credo..

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.

AMEN



A la suite, de la récitation du credo, le silence se fit de nouveau dans la cathédrale, et l'évêque reprit le cours de la cérémonie de baptême. Il demanda au parrain et à la marraine de bien vouloir s'avancer, et se mettre aux côté de Mahelya . En tant que tels, c'était à eux qu'incombait la tâche de l'épauler pour qu'elle puisse mener une vie vertueuse, et de la soutenir en ce moment si lourd en engagement. D'une voix solenelle, l'évêque poursuivit en la regardant dans les yeux.


Vous avez émis le souhait de rejoindre la communauté des croyants, en recevant ce jour, le sacrement du baptême. Renouvelez-vous ce souhait devant l'assemblée des fidèles ici présente ?


Il attendit une réponse, puis, regardant tour à tour le parrain et la marraine.


Vous avez choisi d'être la marraine et le parrain , de la guider sur la voie de la vertu, et de contribuer à son intégration à la communauté des croyants... Confirmez-vous votre choix, et acceptez-vous de remplir cette tâche ?

De nouveau, une nouvelle attente de réponse, avant que la cérémonie puisse se poursuivre.

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Evêque de Limoges
Jean_cache_misere
Des voix, des serments, des têtes inclinées en prière et des yeux levés vers un firmament de pierres dressées en une offrande muette à la Toute-Puissance créatrice. Le Cache-Misère savait pourquoi les ordres l'avaient toujours attiré, pourquoi la piété lui avait toujours été un refuge et une forteresse, pourquoi la foi avait été son rocher dans les heures les plus sombres de sa vie.

Pour l'heure, il s'était fixé une mission, donné une tâche à accomplir. Donner son identité à une enfant perdue et retrouvée. Ses recherches étaient formelles et concernaient non pas une mais deux familles, imbriquées et présentes jusqu'au sein de ce baptême. Malemort. Carsenac. Elicahre. Kierkegaard. La farandole des noms reprit en son esprit alors que future baptisée, parrain et marraine s'exprimaient.

Jehan se signa. Il allait interrompre une cérémonie parmi les plus importantes qu'un être puisse connaître, l'entrée dans la Communauté Aristotélicienne... Peut-être créerait-il grand tumulte. Peut-être serait-il jeté dehors. Mais il était convaincu de la justesse - de la justice - de ce qu'il allait faire. Aussi s'avança-t-il, remontant l'allée centrale jusqu'à une distance respectueuse de l'officiant. De l'Evêque. Devant lui il s'inclina, tout en respect et dévotion, et articula doucement, dans le silence si reconnaissable des lieux saints :


Monseigneur... Je vous prie humblement de m'excuser d'interrompre cet office. Je prie depuis des jours le Créateur de me le pardonner, mais j'ai fait une longue route pour rétablir une vérité ignorée. Une jeune fille ignore sa parentèle et s'apprête à être baptisée sous un nom qui n'est pas le sien. Le Tout-Puissant connait les siens, mais pour la validité des Sacrements devant les Hommes, un nom est nécessaire.

Se redressant enfin, il se retourna vers l'assistance, proférant un vague :

Excellences, je vous présente également mes excuses. Si vous permettez...

Il la cherchait, il l'avait trouvée. Une jeune fille rousse était au centre de tout, manifestement. L'âge correspondait... La description du registre mentionnait ce détail capillaire, ainsi que quelques autres signes distinctifs. Se tournant directement vers elle, le Cache-Misère reprit :

Etes-vous bien Marie-Amelya, connue un temps sous le nom de Penthièvre et à présent sous celui de Malemort-Carsenac ?
Mahelya
L’Étincelle rayonnait, bien qu'émue d'être ainsi le centre de l'attention, la voix chevrotante, les joues rougissante et le teint palissant doucement mais surement, cette journée si particulière marquait son entrée dans la communauté Aristotélicienne certes mais également le début de sa vie d'adulte, car pour quiconque l'ignorait, c'était également le jour de son anniversaire, ses quatorze ans, sa majorité. Le jeune étincelle devenait une jeune flamme à qui l'on promettait le plus bel éclat.
Dans son dos, elle avait l'intuition d'avoir ses amis, sa famille présents avec elle.
Rassurée, assurée, la voix se fit plus forte et plus stable au moment du crédo, prenant et suivant le rythme de l'élocution imposé par Monseigneur Angelo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.

AMEN


Sur un simple geste d'Angelo, la petite Flammèche toutes frêle fut bientôt rejointe par les silhouettes au port altier de son Parrain, son Altesse Cerberos d'Armantia- Malemort et de sa Marraine, La Vicomtesse, Sindanarie de Carsenac.
L'air de rien pour la petite Rousse, il était très rassurant de se retrouver ainsi si parfaitement entourée. Rien qu'à l'idée d'imaginer les regards de l'assistance se poser dans son dos alors qu'elle était encore seule devant l'autel, faisait blêmir le teint de perle et presque disparaitre les taches de rousseurs, peu habituée d'être ainsi dans la lumière. C'était elle la lumière qui éclairait les autres habituellement, et non celle qui se faisait éclairer.
L'Evêque lui demanda alors de renouveler son souhait devant témoin. Après un léger raclement de gorge, la voix cristalline raisonna contre la pierre.


- Oui Monseigneur, je renouvèle mon souhait de rejoindre la communauté des croyants en recevant ce jour le sacrement du baptême.


A peine le temps de finir sa phrase que la cérémonie fut interrompue, par un moine venu de nulle part et qui pourtant était arrivé juste devant Angelo de Montemayor. Les prunelles émeraudes restèrent écarquillées tandis que l'homme s'adressait à présent à elle. Dans sa tête se bousculaient des pensées peu aristotélicienne. "Qui c'est celui-là ? Il me veut quoi ? d'où il me connait ? Non mais en plus il interrompt mon baptême là ! Pour qui il se prend ? Non mais attends un peu que tout cela soit finit et tu vas voir de quel bois je me chauffe naméo !" Mais alors que toutes ses phrases se répétaient dans son Esprit, soudain elle se figea, paralysée, apeurée, il connaissait son véritable nom. Comment ? Pourquoi ?
Le temps sembla s'arrêter sur cette triste révélation.
Un filet de sueur perla dans le dos de la jeune fille tant l'angoisse s'emparait d'elle à présent. Bien envolée l'assurance d'il y a quelques instants. Ce ne fut qu'un filet de voix qui s'échappa des lèvres purpurines.


- Oui c'est ... c'est moi ... Comment ... Comment le savez-vous ?


Discrètement Harchi s'était approché de la petite scène, glissant sur le banc afin de se retrouver à proximité au moindre problème. Sans doute avait-il été alerté du malaise de sa Filia (*) quand l’infâme nom Penthièvre avait été prononcé.
Baissant les yeux la Rouquine n'ajouta pas un mot, se demandant quel reproche, punition, sanction apporterait ce nom qu'elle avait tant désirer oublier. Et la Honte tomba comme une masse sur ses épaules.


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(*) Fille en latin.
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Jean_cache_misere
Ca, ce n'était pas une série de réactions escomptées. L'air déconfit (pour employer un délicat euphémisme) de la jeune future baptisée et l'approche légère mais remarquable d'une sorte de cerbère derrière elle déstabilisèrent quelque peu notre homme, qui bredouilla :

Euh... J'ai... Hum.

Un signe de croix. Aristote, qu'il est difficile de devoir expliquer comment un homme qui a voué, même dans l'ombre, sa vie au Créateur de toutes choses a conservé et fait fructifier, puisqu'il est là ce jour, les documents confiés par un religieux brûlé à Rome. Qu'il est plus difficile encore de le dire, en particulier quand on a l'impression que l'assistance commence à marcher sur des oeufs ! Les mots, pourtant, passèrent finalement les lèvres du Cache-Misère, pour s'articuler ainsi :

Pardonnez-moi, Monseigneur, de m'appuyer sur les documents conservés par un homme que l'on a jugé hérétique, mais qui fut auparavant mon maître. Il s'agit du Frère Horvy...

Une fois lancé, c'était bien plus simple. Jehan continua donc, tranquillement, prenant de plus en plus d'assurance alors qu'il continuait son exposé :

Le Frère Horvy, donc, avait eu, par aventure, des contacts avec un prêtre fort peu connu, Antoine de Liancourt. Il se trouve que cet homme lui a laissé quantité de documents, et que lui-même me les a laissés. Parmi eux, l'on trouve des certificats de mariage, des arbres généalogiques... Par recoupement, en les reprenant quand j'ai entendu parler de vous, j'ai compris que vous n'étiez pas une Penthièvre, comme vous sembliez le croire. Vous êtes la fille d'un homme nommé Théobald d'Elicahre et d'une femme nommée Irinushka Kierkegaard. Elle est morte lors d'une guerre privée entre un Angevin et un Tourangeau que servait Théobald, ainsi que deux de leurs trois enfants encore vivants. La dernière portait votre nom et a disparu. Dans le même temps, Olaf de Penthièvre adoptait une petite fille rousse, à peine née, et le confiait à un prisonnier devenu son serviteur à l'issue de cette guerre. Cette petite fille, c'était vous. La mémoire des hommes se perd, les écrits restent.

De sa besace, l'homme sortit une liasse de documents, pour beaucoup défraichis, dont la coloration des feuillets accusait l'âge. Treize ans, pour les plus récents, et bien plus pour les plus anciens. Presque cinquante ans pour certains... Un coup d'oeil à celui qui s'était avancé. Il n'avait pas l'air de vouloir lui sauter à la gorge... Aussi, sur sa lancée, le Cache-Misère acheva-t-il :

Toujours est-il, Monseigneur, Demoiselle, que sous le regard du Très-Haut et devant vous, je jure solennellement de prononcer enfin la vérité quant à cette filiation de celle qui est connue sous le surnom de Mahelya. Marie-Amelya, vous vous nommez Marie-Amelya d'Elicahre-Kierkegaard. Votre sang est Tourangeau pour moitié, Russe pour le reste. Vous êtes l'unique descendante vivante de Théobald d'Elicahre, et je suis ici pour vous remettre tous les documents relatifs à votre filiation et à votre famille. A ma connaissance, vous n'avez plus qu'un cousin en vie, du côté des Kierkegaard, qui a été prénommé Priam. Et du côté des Elicahre, vous n'avez plus qu'une cousine également, qui s'appelle Sindanarie. Ces documents sont vôtres.

La liasse fut tendue. Nulle doute qu'elle serait prise. Et, une fois prise, le messager du Très-Haut pourrait s'en retourner en paix en sa retraite.
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