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[RP] Cathédrale

Samhuinn
Plongé dans sa prière ... Et dans la contemplation de sa future moitié qui était déjà son quart. Enfin plutôt le huitième techniquement parlant voir le seizième suivant les avis mais était-ce bien là la question?
Enfin bref, Ilia faisait ce qu'il pouvait pour se concentrer sur deux sujets en même temps, acte délicat et ô combien dangereux pour un homme, blond de surcroit.

Arrivé au deuxième noeud du sac de ses pensées, un homme avait fait irruption dans la Cathédrale.
L'homme, hésitant, un peu plus avec la présence du compagnon de Mahelya, lançait ce qui semblait être des vérités inconnues. Ilia, en bon homme blond, ne comprenanit rien à ce qui se disait.

Mahelya n'était pas Mahelya. Enfin si mais non.
Ilia se gratta la tête.


- Je veux bien croire que je suis tarte mais là faudra m'expliquer, murmura-t-il.

Abandonnant tout espoir de comprendre par lui-même, Ilia regarda Mahelya et tenta de trouver des réponses dans son regard. Là encore, fallait pas lui en demander trop au blond.
Le jeune homme se contenta d'hausser les épaules en direction de sa belle en signe d'interrogation.

_________________
Mahelya
Avez-vous déjà vécu une avalanche de claques pour vous réveiller et ainsi vous extraire par la force d'un rêve dans lequel vous vous plaisiez ? C'était exactement ce que ressentait notre Petite Flamme en ce moment. L'angoisse qui avait remuée ses entrailles quelques instants auparavant avait laissé place tout d'abord à une extrême concentration. Les sourcils froncés, la Rousselotte avait écouté sans broncher ce que racontait le pauvre fou. Car l'Homme ne pouvait qu'être fou. Elle était une Penthièvre et elle avait déjà payé un lourd tribus pour avoir osé porter ce nom. Et voilà qu'un Moine sortit de nulle part lui disait que tout ceci n'était que Fable et Faribole. Un Fou vous dis-je.
Puis la Damoclès était tombée. Car aussi fou soit-il avait-il apporté avec lui une liasse de documents qui semblaient étayer ses propos.

L'expression de la Jeune fille était donc passée de septique à quelques chose que l'on aurait pu traduire par : Gné ? Russe ? c'est quoi ? On dit rousse Monsieur !
Timidement, la main tremblante, elle se saisit pourtant des multiples parchemins. Assommée par ce qu'elle pourrait y découvrir, complétement enfermée dans sa bulle, les yeux émeraudes n'avaient pas vu que le vieux Valet Harchi assit à coté d'elle un peu plus tôt, s'était levé, tendu, le souffle saccadé, le corps tendu. Non elle n'avait rien remarquée, trop occupée qu'elle était à fixer inlassablement tout ce vélin griffonné.

Le temps se suspendit dans la Cathédrale de Limoges et le silence tomba. Combien de temps la Flammèche resta-t-elle ainsi ? Elle n'aurait su le dire. Puis soudain, lentement elle releva les yeux, prenant enfin conscience du monde qui l'entourait. Ilia... *Oh Ilia tu es là ! Viens on part loin de tout ça.*... Non non. On reste là, et on se confronte à la réalité. Aldraien était présente également. Bizarrement, bien que la Rousse modèle médium lui en voulait terriblement de l'avoir abandonné pour la Licorne, elle était presque soulagée de voir le visage de sa Mère ici en cet instant. Puis, enfin, les sinoples se posèrent sur Sindanarie. Regard interrogatifs semblant dire : Dois-je regarder ? Est-ce toi la Sindanarie dont il a parlé ?

Longue inspiration.
Soupire.
Le palpitant chantait jusqu'aux oreilles de l’Étincelle.

Prenant enfin son courage à deux mains, la jeune fille se plongea dans la lecture des parchemins. Et plus sa lecture avançait et plus ses jambes se faisaient coton, menaçant de se dérober.


- Sindanarie ... je pense que vous devriez ... regar ...

Et sans finir sa phrase elle lui tendit quelques parchemin qui semblaient concerner la brune aux stries d'argent, apportant immédiatement son attention sur ceux qui la concernaient elle.

Citation:
Famille d’Elicahre



Blasonnement :
Devise familiale : /

Prime génération

1. feu Valerian d’Elicahre*
= époux feue Catherine de Céols*


Deuxième génération

1.1. feue Eloïse d’Elicahre* (1417 – 1435)
= époux feu Eleuthère Carsenac* (1412 – 1453)
Mariage célébré le 2 janvier 1434 en Berry par Antoine de Liancourt.

1.2. Théobald d’Elicahre* (1420 – disparu au combat), vassal d’un noble tourangeau
= époux feue Sylvine Kierkegaard* (1425 – 1447), Comtesse de Veliky Novgorod (Russie)
Mariage célébré le 3 mai 1437 en Touraine par le Père Antoine de Liancourt.

1.3. Théophile d’Elicahre*

1.4. Iseult d’Elicahre*


Troisième génération

De l’union secrète et légitime d’Eloïse d’Elicahre et Eleuthère Carsenac

1.1.1. Sindanarie Carsenac d’Elicahre, Vicomtesse des Cars (fief de retraite, 34ème Comtesse du Limousin et de la Marche), Dame de Viam (Limousin et Marche, anoblie par Trokinas de Perpezac-le-Noir, alors Comte du Limousin et de la Marche), Dame du Freyssinet (Lyonnais-Dauphiné, anoblie par Sa Seigneurie Argael Devirieux, Vicomte de Monestier-de-Briançon)
= épouse feu Eliandre d’Eunomia-Erèbe*
Baptême et mariage célébrés le 26 janvier 1449 par Antoine de Liancourt, certificats perdus.
Baptisée de nouveau le 7 janvier 1455 par le diacre Khandagon en l'église de Guéret.

De l’union légitime de Théobald d’Elicahre et de Sylvine Kierkegaard

1.2.1. feu Lucius d’Elicahre-Kierkegaard* (1437 – 1447)
1.2.2. feue Christine d’Elicahre-Kierkegaard* (1438 – 1447)
1.2.3. et 1.2.4. jumelles siamoises mort-nées, purifiées par le feu (1440 – 1440)
1.2.5. Marie-Amelya d’Elicahre-Kierkegaard (1447)


Quarte génération

De l’union légitime de Sindanarie Carsenac d’Elicahre et Eliandre d’Eunomia-Erèbe

1.1.1.1. Eloïse-Prudence d’Eunomia-Erèbe


Chef de famille : Sindanarie Carsenac d’Elicahre
Héritier légitime : Eloïse-Prudence d’Eunomia-Erèbe


Citation:
Famille Kierkegaard



Blasonnement :
Devise familiale : /

Prime génération

1. feu Vladimir Kierkegaard*
= époux feue Anastasiya van Hof*


Deuxième génération

De l’union légitime de Vladimir Kierkegaard et Anastassia van Hof

1.1. feu Dmitri Kierkegaard*, chevalier de Moscovie
= époux feue Hannah de Novgorod*, Comtesse de Veliky Novgorod (Russie)
Mariage célébré le 24 décembre 1422 par le Père Anthon von Prank.


Tierce génération

De l’union légitime de Dmitri Kierkegaard et Hannah de Novgorod

1.1.1. feue Sylvine Kierkegaard*, Comtesse de Veliky Novgorod (1423 – 1447)
= épouse Théobald d’Elicahre*, vassal d’un noble tourangeau (né en 1420, disparu au combat en 1447)
Mariage célébré le 3 mai 1437 par le Père Antoine de Liancourt.

1.1.2. feu Nikolaï Kierkegaard*
= époux feue Helen Vadirowska*
Mariage célébré le 5 juillet 1439 par le Père Petrov Malenkov.


Quarte génération

De l’union légitime de Théobald d’Elicahre et de Sylvine Kierkegaard

1.1.1.1. feu Lucius d’Elicahre-Kierkegaard* (1437 – 1447)
1.1.1.2. feue Christine d’Elicahre-Kierkegaard* (1438 – 1447)
1.1.1.3. et 1.1.1.4. Jumelles siamoises mort-nées, purifiées par le feu (1440 – 1440)
1.1.1.5. Marie-Amelya d’Elicahre-Kierkegaard (1447), dite Mahelya, héritière du Comté de Veliky Novgorod

De l’union légitime de Nikolaï Kierkegaard et de Helen Vadirowska

1.1.2.1. Priam Kierkegaard


Chef de famille : Marie-Amelya d’Elicahre-Kierkegaard
Héritier légitime : /


- Je ... euh ...

Ses prunelles s'étaient arrêtées sur les noms qui composaient la quarte génération. Pourquoi tout se finissait-il en 1447 ? Et c'était quoi cet arbre généalogique avec son prénom dessus ?
Tant de questions se bousculaient dans le l'esprit juvénile. La Rouquine en avait le tournis, la nausée pointait. Elle devait être livide. Doucement Harchi lui saisit les épaules et la fit s'assoir sur le banc pour continuer sa lecture. Abasourdie, la Flamme bien pâle n'avait pas constaté qu'Harchi devait être aussi blanc et livide qu'elle.
Les vélins défilaient dans ses mains. Certain étaient griffonné d'une écriture étrange mais une traduction en était faite.


Citation:
Certificat de mariage (scel malheureusement arraché du feuillet, traduction depuis le russe) :
Par le présent document, moi, Anthon von Prank, prêtre missionnaire aristotélicien chargé de répandre la Vraie Foi en terres de Moscovie, certifie avoir célébré selon le rite aristotélicien, le 24 décembre de l’an de grâce mil quatre cent vingt-deux, sous le regard du Très-Haut et celui des hommes, le mariage du Chevalier de Moscovie Dmitri Kierkegaard avec la Comtesse Hannah de Novgorod, tous deux baptisés au préalable dans notre religion.
Leurs témoins étaient Son Altesse princière Ivan III de Russie, pour le Chevalier, et la Damoiselle Anuskha van Hof, pour la Comtesse sa cousine, tous deux également baptisés dans la religion aristotélicienne.


Citation:
Certificat de mariage de Théobald d’Elicahre et Sylvine Kierkegaard,
Moi, Antoine de Liancourt, récemment ordonné prêtre aristotélicien, certifie avoir célébré le mariage aristotélicien de Théobald d’Elicahre, noble tourangeau, et Sylvine Kierkegaard, Comtesse de Veliky Novgorod, sous le regard du Très-Haut et des hommes. La cérémonie unissant les époux, tout deux baptisés auparavant dans la Sainte Religion Aristotélicienne et selon ses rites, a eu lieu le 3 mai 1438 en l’église de Loches. Les témoins respectifs des époux étaient en ce jour Elie de Nigre, suzerain de l’époux, et Evdokiya van Hof, cousine de l’épouse, tous deux également baptisés dans la religion aristotélicienne.


Citation:
Exemplaire des bans publiés pour le mariage de Théobald d’Elicahre et Sylvine Kierkegaard, conservé par le Père Horvy après la mort de son maître Antoine de Liancourt : Les Bans


Citation:
Exemplaire des bans publiés, traduit en français pour une relation française de la famille de Novgorod, traditionnellement versée dans les ambassades et la diplomatie, donné à Sylvine Kierkegaard à l’occasion de son mariage par ladite relation en mémoire de ses parents : Les bans


Et enfin une dernière annonce

Citation:
Annonce à la cour de la Moscovie, 20 mai 1419 (extrait, traduction depuis le russe) :

Aussi, dans Notre volonté de renforcer les liens de la Moscovie avec les territoires russes alentours, Nous, Ivan III de Russie, fils et héritier du prince Dimitri IV de Russie, proclamons ce qui suit :

Mariage avantageux sera conclu entre l’un des plus braves et fidèles de Nos valeureux soldats, en la personne du Chevalier de Moscovie Dmitri Kierkegaard, et l’héritière du Comté de Veliky Novgorod, Hannah de Novgorod.

Les noces auront lieu au mois de décembre de cette année, en la religion qui conviendra le mieux à Dmitri Kierkegaard, dont Nous savons l’attachement à la lointaine Eglise aristotélicienne de Rome.

Qu’il en aille de la sorte.


Incrédule, perdue, la jeune fille leva les yeux sur Sindanarie. Elle n'était pas la seule à dévisager ainsi la Vicomtesse des Cars. Harchi ne pouvait défaire ses opales de la femme brune. On aurait dit que c'était la première fois qu'il la voyait.
Doucement, la jeune fille tendit ses documents à sa tante et future Marraine.


- Je ... euh ... ça veut dire quoi ?

Mayday ! mayday ! Un bateau en difficulté, perdu dans la nuit a besoin d'un phare d'urgence !!!

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Angelo_de_montemayor
angelo continua en regardant la scene

de ce fait on termine la baptême ou pas ?

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Evêque de Limoges
Mahelya
Le silence qui s'était installé était lourd, étouffant, et la petite Étincelle avait la désagréable impression de suffoquer. Perdue dans toutes les révélations, les sinoples restaient accrochée à brune qui se tenait non loin d'elle. * Dis ! qu'est-ce cela ? Ca veut dire quoi ? Je suis quoi finalement ? Vas-tu me répondre ? Ne vois-tu pas que je suis perdue là ? *. Mais rien !
Le temps était resté figé dans la cathédrale de Limoges et seul la voix du Curé sortit la petite Flammèche de ses pensées.


- Hum ... quoi ? ... Pardon ...

C'était quoi la question ? Si elle voulait être baptisée ? Ah ça oui elle le voulait c'est que maintenant la seule chose dont la petite Rouquine était certaine c'est qu'elle voulait appartenir à la grande famille des Aristotélicien. Ça ! Impossible qu'on le remette en cause un jour, en ce jour à cet instant précis c'était peut-être son seul point de repaire, Le Très-Haut, Aristote et Christos. Le regard Émeraude balaya l'assemblée. Toujours ce silence oppressant... Ilia, Sinda, Cerberos, et même sa mère avec qui elle était brouillée étaient présents. Bien...
Respire Petite Flamme vacillante.


- Euh ... Oui Monseigneur ! Continuez je vous prie ! c'est là seule chose de je suis certaine pour l'heure.

Pause dans le récit, avant de reprendre doucement, essayant tant bien que mal de contrôler les trémolos de sa voix cristalline. Si son corps et sa voix tremblaient de peur, de terreur, de surprise, de colère aussi, son Esprit se devait de rester droit et imperturbable. Aussi Tenta-t-elle de mettre de côté toutes ses révélations, confiant par la même occasion les précieux parchemins à son Valet qui était resté dans son ombre. Si elle avait été un chouilla moins nombriliste en cet instant, peut-être aurait-elle constaté qu'Harchi était dans un état pire que le sien...
Le vert des prunelles de l'Incandescente disparurent un instant sous les volets de chair. Oublies jeune fille ... Oublies ... Du moins pour l'instant.
Doucement alors qu'elle se calmait lentement, la voix de la jeune fille raisonna à nouveau dans l’Édifice religieux, assourdissant de silence.


- Oui Monseigneur, je renouvèle mon souhait de rejoindre la communauté des croyants en recevant ce jour le sacrement du baptême.

Reste concentrée sur cela, et uniquement cela, tu auras bien le temps de tirer au clair le reste plus tard.
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Angelo_de_montemayor
Angelo trempa ses mains dans le baptsitere et aspergea mahelya



je t'enjoins de vivre suivant les principes d'Aristote et de Christos, de ne jamais laisser l'obscurité te gagner.

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Evêque de Limoges
Mahelya
Rafraichie par l'eau qui coulait à présent sur son visage, Mahelya recouvrait un peu ses esprits, enfin presque, non, pas du tout. Tout ce qu'elle avait lu quelques instants auparavant occupait presque toutes ses pensées. Qu'est-ce que cela voulait-il dire ? Qu'elle n'était pas une Malemort, ni une Carsenac, bon ça a priori, on le savait déjà, puisqu'elle avait été adoptée. Ca semblait dire aussi qu'elle n'était pas une Penthièvre comme Holaf le lui avait fait croire. Alors là par contre comme était-ce possible ? Et puis d'abord c'était qui ces Kierkegarde dont il était fait mention et tous ses noms ? Et pourquoi tous étaient-ils mort en 1447 ?
Soudain ses sinoples se posèrent sur le visage de Monseigneur Angelo. Il articulait des paroles qui restaient inaudibles pour la jeune Rouquine.


* ... laisser l'obscurité te gagner.*


- Gné ?

Quoi ? Voulait-il qu'elle tombe du coté obscure (de la force ^^(*)). Voilà qui était peu banal durant un baptême. Réfléchis... Réfléchis... Réfléchis... C'était certainement pas ça ! Qu'est-ce qu'ils disaient déjà dans les cérémonies ? Ah oui !

- Oui je le veux. Le gloussement à peine retenu par son Valet lui indiqua que ce n'était certainement pas la réponse attendue. Place alors à l'improvisation ! ça ne devait pas être si sorcier de dire quelques choses de cohérent à ce moment là ? Non ? - Euh ... Enfin je veux dire euh ... Promis Monseigneur ! Je serai parfaitement sage et euh ... j'appliquerais à la lettre les préceptes de la religion Aristotélicienne, de mon mieux, dans la joie et la bonne humeur, dans la richesse ou la pauvreté, jusqu'à ce que la mort me sépare ... enfin m'en empêche ... Enfin je m'appliquerais à faire tout ce qui fait un bon Aristotélicien ! Ah et puis j'irai à la messe, et aussi me confesser ... des fois. A Noël par exemple...

Un sourire angélique fleurit sur le visage de l’Étincelle. Avec tout ça, elle devait avoir dit la bonne réponse à un moment.


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(*) référence plus ou moins claire à la guerres des Etoiles.
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Sindanarie
Elle avait affirmé vouloir être la marraine de cette jeune fille, la guider sur les chemins de l'aristotélisme, du devoir et de la vertu, la soutenir dans les moments heureux comme malheureux de sa vie, et d'un coup... Elle se trouvait muette. Les mots du clerc qui s'était avancé avaient déferlé sur elle en un amoncellement de noms connus. A commencer par celui d'Elicahre. Les autres étaient plus vagues, des réminiscences mal connues de sa prime jeunesse, des rare moments où son père lui avait parlé de sa mère, de cette Eloïse d'Elicahre morte pour lui donner la vie.

Et quand s'impose la réalité ("Tu as une cousine, Sindanarie"), aucun mot ne trouve le chemin des lèvres de la Carsenac. Marie-Amelya a beau lui montrer le parchemin qui réunit leurs noms, rien ne passe du cerveau en ébullition aux lèvres pâlies, comme l'ensemble du visage, sous le coup de la surprise. Sous ses yeux, le blason à la tour et aux deux astres d'argent chatoie sur un vieux parchemin, les certificats se déroulent et s'emmêlent, et elle ne remarque plus les regards insistants.

Elle ne peut pas parler. Assommée, elle tente de reprendre pied. Les mots d'Angelo incitant à la poursuite du baptême la secouent un peu, pour la première fois. Elle ne remarque pas quand le clerc part. Le messager a rempli son office, c'est chose achevée et révolue, maintenant elle sait, elles savent, tous savent. La cérémonie reprend son cours, et tout ce que Sindanarie désarmée peut faire, c'est sourire à son Etincelle, plus chaleureusement qu'à l'ordinaire peut-être, si c'est possible, alors qu'elle réaffirme vouloir être aristotélicienne et que l'eau coule sur son front juvénile au teint immaculé, qui serait bientôt rehaussé de nacres enfermées dans le petit pocheton de velours sur lequel se crispaient les mains d'Alice, manifestement abasourdie par ce qui venait de se produire.

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Le_pere_lustucru
Il replaça les plis de sa robe de bure. Pour l'occasion, il avait revêtu celle de crains gris, bordée de bande en tissus grossier blanche très sale. Au bras de sa robe se trouvé cousu une médaille d‘Aristote en tissus, il s'avança jusqu'à l'avant puis prit place dans le banc de prière
Il salua les fidèles d'un signe de tête et d'un sourire.

Il était venu de loin, le diocèse du Mans pour difuser, recruter et prier en ce jour de joie, pour rien au monde Il n'aurait manqué cette occasion...la joie d‘être là pour les fidèles. En ce Jour de paix et d'amour

Seigneur, pense à la fragile protection du rocher. Tes enfants ont besoin de toi!

Merci seigneur de m’avoir donné la force de devenir ce que je suis aujourd’hui.

Merci seigneur de me permettre d’aider les fidèles de tous les pays!

Merci seigneur de tes bontés envers moi et envers tes autres enfants.

Merci seigneur de leur pardonné de se trompé et de vouloir toujours faire autrement que les autres juste pour dire qu’ils sont des rebelle.

Merci seigneur de pardonné à tes enfants-adultes de se comporter comme des enfants-enfants.

Merci seigneur de voir que certain essaye d t’utiliser juste pour faire croire qu’ils sont plus marrant et intéressant que les autres en colportant de fausse rumeur sur l’un ou l’autre.

Merci seigneur de me rendre aussi fort et de ne jamais me permettre que la haine s’empare de moi!

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Eloin
Le vingtième jour de novembre, en milieu de matinée, l'évesque envoya Gabriel, l'enfant de choeur de Limoges, sonner les cloches de la cathédrale, et ouvrir les portes du Grand Portail de l'édifice.

Ce jour aurait lieu un baptesme collectif, avec, notamment, le tout nouveau diacre de Tulle, qui était arrivé la veille dans le diocèse, et qui avait souhaité estre baptisé dans le diocèse au seing duquel il serait désormais clerc.

Tandis que les cloches sonnaient, Eloin quitta les appartements qui étaient les siens au palais épiscopal, traversa le cloître qui rattachait ledit palais à la cathédrale, et entra dans le lieu sainct par une petite porte donnant directement dans la sacristie, portant un panier à la main, qu'elle posa sur l'autel.
Puys elle disposa son missel sur le lutrin sans pieds posé sur l'autel, et veilla à la propreté de l'eau du baptistère. Enfin, elle enfila sa chasuble de cérémonie, avant de se placer devant l'autel, et d'attendre l'arrivée des futurs baptisés et de leurs proches.



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Héraldique
Maryanne

Maryanne marchais vers la cathédrale ou allais se passer son bapteme,
ainsi qu'a ceux avec qui elle avais fais sa pastorale.

Elle arriva juste devant le grand batiment, l'observant attentivement,
puis entra doucement, se dirigeant vers la Moniale,qui se tenait derrière l'Autel

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Yrenryn
Yrenryn entra à la suite, voila les dernières étapes avant une nouvelle vie qu’il n’avait pas prévues. Lui qui se voyer voyager et chanter d'église en église allait demain s'installer définitivement comme diacre a tulles
Oliver.
Patience Patience ! Le seul défit qui était dure pour Oliver, lui qui aimez que tout arrive d'un coup, ces dernier jours il était sur exité enfin..pas trop hein ! il
ce saoulé pour patienter mais chute ! ce vingtième jours de Novembre Oliver ce réveilla avec une belle mine..(+10 en charisme si si ces vrai^^), Il ce lava..ce coiffa et s'habilla d'une belle tenue.. légèrement bleue
ciel..puis ce parfuma ..Le Cloché ce mirent a sonné..et Oliver pris route vers la belle Cathédrale de Limoges.
il était un peut stressé..mais heureux de ce jours, un renouveaux dans sa vie..son passé, ces bêtise..tous ça fini ! Il n'avez encore rien dit.Il pensa au réaction prochaine et sourit a l'idée que Arma soit la seule pintade du coin
puis arriva devant la Cathédrale..poussa doucement la porte..il jeta un coup d'oeil..Et ne virent pas encore sa futur marraine.
un légère moue inquiet mais retrouva un peut le sourire en revoyant Mère Eloin dans sa belle tenue..puis s'approcha..ce signant devant la statuette du très haut..puis patienta..en saluant ces futur "frère et soeur "de Baptèmes.

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Lucky
La coiffure étudiée, la tenue soignée, le maquillage travaillé, le parfum capiteux distillé, la brune gravit les quelques marches la menant sur le parvis de la Cathédrale.
Elle se retourna lentement et jeta son oeil vert sur la ville s'étendant devant elle.
Que de plaisirs à y découvrir, elle n'en doutait pas, mais pour l'heure, sa foi, qui avait toujours été chaotique avait besoin d'un peu de réconfort.

Elle remonta son corset, bomba la poitrine et poussa la porte d'une main gantée délicate.
Son regard s'habitua lentement à la pénombre ambiante, tout comme sa peau laissa disparaître la chair de poule qui l'avait gagnée en pénétrant dans le lieu sacré.

Brrrr ! Pourquoi fait-il toujours ce froid de gueux dans les églises ! Hein pourquoi ???

Elle fit quelques pas dans la travée principale et s'aperçut qu'elle n'était pas seule.
Une dame sans doute ... ou un homme ... derrière l'autel ...

Pourquoi les représentants de l'église sont ils toujours si mal fagotés ! Hein pourquoi ???

Et puis deux ou trois autres personnes.
A les voir hésitants, elle se souvint de son propre baptême et comprit qu'ils devaient être là pour faire le grand saut.

Elle avança plus loin vers le choeur de la cathédrale, se murmurant de façon cependant audible :

A nous deux Aristote !
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Yrenryn
Ysenryn ne se sentie pas a l'aise ici profitant du fait que la Dame attirer toute l'attention sur elle il se glissa hors de l'église

Il s'excusera plus tard a abbaye auprès Mère Eloin
Larig
Le groupe avait passé au galop les frontières limousines, elle retrouve avec bonheur l'odeur familière de son pays, de ses bois, une halte à Tulle pour reposer et nourrir bêtes et gens puis elle repart en hâte avec la dame pour rejoindre la cathédrale.

Les cloches sonnaient à la volée quand elles arrivèrent.

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