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[RP] Cathédrale

Eloin
Sa tirade ne semble guère avoir d'effet sur l'intruse, pire mesme, elle ne luy arrache qu'un sourire satisfait, comme si elle n'attendait que cela. Elle amorce tout de mesme son départ, non sans proférer une série de menaces qui manquent de faire frissonner l'évesque.
Eloin n'est point peureuse par nature, puisqu'elle s'était naguère opposée au fameux Jason de Prie-Montpoupon, enquiquineur notoire du Maine ; et mesme au cardinal Clodeweck ; lors ce n'était point une troublionne de ce genre qui allait luy faire perdre ses moyens ! Pourtant cette femme-là semble sure d'elle, et manque de faire douter l'abbesse : et si elle disait vray ? Si elle connaissait réellement le Sainct-Père ?

*Et alors ? Tu n'as rien fait de mal, rien voulu d'autre que ramener le calme dans la maison du Très-Haut !* Résonna alors une petite voix dans son crâne. Vray, elle n'avait rien fait de répréhensible, le Tout-Puissant ne luy en tiendrait point rigueur, et si par malheur, la courtisane luy cherchait des noises dans les semaines à venir, elle pourrait certainement mander le témoignage des futurs baptisés et de leurs accompagnants...

*Bref.* Se dit-elle in petto, tandis que la dénommée Lucky d'Ynis Pryden s'égosillait depuys le parvis. Elle avait un office à poursuivre, il ne s'agissait point de se laisser emporter par son esprit débordant d'imagination !

Mais elle n'eut point le temps de reprendre sa place derrière l'autel qu'un autre énergumène fit son entrée. Sa voix courroucée résonna sous les voutes de la nef, tendant un peu plus l'atmosphère.

*Seigneur, prends pitié de moy...* Implora-t-elle silencieusement, tandis que le jeune Oliver. se chargeait de répondre au nouveau venu. L'abbesse rejoignit les deux hommes, soucieuse d'éviter que la situation ne s'envenime plus qu'elle ne l'était jà.


Messer, celuy qui porta la main sur vostre femme n'est plus en ces lieux, et je n'ai point la moindre idée de l'endroit où il a pu aller.

Dauna Lucky est-elle si mal en point ? Ce ne fut pourtant qu'une gifle...
Crut-elle bon de préciser afin de clarifier les choses.

Cependant, elle comprenait tout à fait que l'homme soit hors de luy en voyant la joue de sa compagne rougie par la gifle reçue quelques instants auparavant...

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Héraldique
Maryanne

Maryanne se faisait toute petite, ne voulant point se faire remarquer, dans toute cette animation qui gachais leur cérémonie de bapteme .

Elle ecouta simplement, silencieusement, esperant que ça n'allais pas durer ou s'envenimer plus que ça ne l'es deja...

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Lucky
La larme avait fait son office à la perfection, le pèlerin s'était rué dans la cathédrale, bien décidé visiblement à demander explications.
Le sourire revint sur son visage, le sang de son front continuant à couler lentement.
Elle claqua des doigts.

Bouffigue approcha, tremblotant !
Le sang déjà vu,
la Duchesse mal en point déjà vu, mais les deux ensemble .. ça ne ferait pas bon ménage.

Aide moi à me relever !
Vite .. Tu crois que j'ai que ça à faire !

Il passa derrière elle, la saisit par la taille et la hissa sur ses jambes.

Son parfum .. mais quel parfum .. Mmmm ..

Elle lui fit face.

Arrange moi ! Allez, allez ...


Il s'activa, retapant la rondeur des froufrous, tamponnant le front coupé, où un hématome commençait à prendre couleur.

Tais toi !

Elle tendait l'oreille. Ca bougeait à l'intérieur ...
Tranchante :

Tais toi !


Surpris :

Mais j'ai rien ...

Incisive :

La ferme j'ai dit !

Puis baissant le ton ...

File en ville, trouve moi un représentant de l'ordre, peu importe qui, peu importe comment, mais ramène moi quelqu'un.
Allez vas maintenant


Elle vérifia que rien ne dégénérait à l'intérieur et murmura :

Je veux porter plainte ici même ! Au milieu de ces gueux mal embouchés et irrespectueux ...

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Staron
Le regard balaie rapidement la salle, pour finalement se poser sur les seules âmes présentes, regroupées autour de l'autel.

Le pas reprend alors, la pelle fermement maintenue au côté tandis qu'il progresse dans l'allée de bancs, comme en un seul être incarnée une meute de loups, mus par une main divine qui les épaule, jusqu'à venir faire face au seul homme de l'assemblée, qui ayant avancé à sa rencontre en débitant quelques phrases dont il n'a pas même écouté le ton, vient se poster devant lui.

Les onyx à quelques centimètres du visage de l'homme le scrutent, le détaillent, comme pour en mémoriser chaque trait, chaque arête avant que ceux-ci ne perdent toute consistance à force du meurtrissement du fer.


C'toi avorton qui a levé la main sur ma femme !

La poigne déjà fourmille des sensations de l'os brisé et de la chair broyée, le pulpe des doigts se repait déjà de l'adhérence visqueuse du sang coagulé, déversé hors des plaies béantes en de larges éclaboussures écarlates.

Mais je m'égare ...

L'homme a juste envie de lui envoyer un grand coup pelle en travers de la gueule, juste châtiment estime-t-il, pour avoir levé la main sur sa Duchesse.

Et tout ses muscles sont mobilisés pour cela d'ailleurs, n'attendant qu'une toute petite, infime, ridicule, insignifiante réponse positive à sa question.


Messer, celuy qui porta la main sur vostre femme n'est plus en ces lieux ...

A ces mots, le pèlerin perd tout intérêt pour le jeune homme, reportant sa détermination sur l’abbesse, dont il vient, après quelques pas rapides, fermement de la main gauche empoigner le col, l'articulation des premières phalanges par un mouvement de torsion venant comprimer la trachée.

L’abbesse, puisque tu sais qui a frappé ma femme, dis-moi donc son nom !
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Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Oliver.

Oliver qui rester face a l'homme il le regarda Avorton..Si seulement il s'avez a qui il parler..puis le regarde empoigné mère Eloin.
Il posa sa main sur le bras de l'homme et d'une voix Calme.


Lache la..Ou le très haut ce Fachera.
La Lieutenante Ici présente..vous fera mettre au trou pour très longtemps et votre Greluche.. elle a mérité sa gifle elle a même pas une égratignure
.


Que le très haut vous maudisse..pour ce geste..devant témoin d'Aristote.
un simple regard vers mère Eloin pour la rassurer qu'il ne ce battra pas...qu'il a bien retenue ces leçon puis sert un peut le poignet de l'homme pour qui lâche prise.


L'homme qui a giflé votre femme patrouille souvent en taverne..allez donc las bas un légé sourire en coin la taverne c'était son jeu..puis ce dit qu'il auras une belle surprise dans la journée.[/i][/b]
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Eloin
Elle avance d'un pas en voyant l'homme s'intéresser à Oliver. un peu trop attentivement, ne se doutant point que ses paroles la mettent à la merci de la brute armée d'une pelle.

De la suite, elle ne voit rien venir, et ne réalise ce qui luy arrive qu'en sentant la poigne de fer se refermer sur sa gorge, tandis que ses pieds ne touchent plus le sol. La surprise n'est cependant point aussi grande qu'il pourrait l'espérer, puisque l'abbesse a déjà vécu cela une foys, des années auparavant, en l'abbaye de Noirlac, au cœur d'une nuit sans lune. Elle avait manqué estre étranglée par un fou-furieux à la recherche d'un trésor, alors qu'elle était grosse jusqu'au cou, et n'avait dû son salut qu'à l'intervention d'une moniale, alertée par le bruit.

L'évesque ne remue pas un seul pouce de son corps, sachant que cela ne ferait qu'accélérer le manque de souffle vital, concentrant toute son attention sur les bruits alentours, et sur les voix.


...puisque tu sais qui a frappé ma femme, dis-moi donc son nom...

Clignement des yeux en prémices d'accord, de toutes façons elle n'a guère le choix si elle tient à la vie.
Mais, avant qu'elle ait pu articuler une syllabe, Oliver. intervient de nouveau, jouant les héros en cet instant critique. Dans la brume qui l'envahit petit à petit, Eloin espère que l'homme ne prendra point ombrage de la menace à peine voilée. De l'échange de regards entre elle et le jeune homme, elle retire l'assurance qu'il ne tentera point le diable, ce qui luy permet de reporter ses yeux sur le malotru qui finira par la tuer, s'il ne relâche point prestement la pression de sa main assassine.


Yrenryn... Il se nomme... Yrenryn... Parvient-elle à murmurer avant de perdre connaissance, pantin désarticulé entre les mains de son tortionnaire.
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Héraldique
Llewelyn


Elle n'avait pas vraiment eu le temps de rassurer sa future filleule que le fou était entré, Cah s’était immédiatement raidie. Son épée, ou était son épée? laissée a l'auberge, on n'entre pas armée de pied en cape dans une église! Rapide inventaire... Son stylet et sa dague uniquement. Pfff certes elle pouvait facilement venir a bout de quiconque avec ces seules armes la mais...

Guère le temps de tergiverser avant que l'homme n'attrape l'officiante au collet, qu'Oliver s'interpose essayant la raison... La raison avec un tel homme? Mais quelle idée! Rapide murmure a l'oreille de Larig "vas, cours chercher la garde!" avant qu'elle la renvoi vers la porte et vienne elle même se porter face a l'homme, même pas envie de parler.

L'ex commandant de la garde princière, ses années de guerres, de combats et ses réflexes revinrent immédiatement quand Eloin perdit connaissance, un violent coup de poing dans l'estomac de l'homme pour qu'il desserre au moins sa prise, qu'elle récupère donc l’évêque et l'allonge au sol avant de se redresser, stylet en main, position de garde, ressentant tout avec une acuité surentraînée...

Il n'est plus l'heure de badiner, de s'amuser en taverne a taquiner, jouer du sourire ou de l'oeillade, elle n'a pas peur, limite même, l'ivresse de l'echaufourré qui lentement la prend, le sang courant dans ses veines charriant adrénaline et énergie. Surveillant du coin de l'oeil l'arme improvisée de l'homme, prête a l'esquive elle siffle d'une voix blanche de colère


Si vous voulez jouer, adressez vous donc a quelqu'un qui sait le faire!

Il n'est plus l'heure de se faire passer pour celle qui a abîmée la courtisane, même si cela aurait bien amusé la blonde, le nom est lâché, elle ne l'aurait jamais donné... Mais elle n’était pas du genre a se laisser démonter non plus, pas du genre a se soucier de se salir les mains ou les vêtements...

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Larig
Elle pousse cri en voyant l'homme attaquer l'évêque , celle ci devenir tout molle mais déjà sa marraine a réagi en combattante expérimentée .

Obéissante, elle se rue dehors hurlant


A L'AIDE ON ASSASSINE L'EVEQUE

AU SECOURS

A LA GARDE

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Victoire_

Le sang battait ses tempes, une colère froide et sourde monta en elle à la vue du geste de l’homme, qui agissait tel une bête sauvage saute à la gorge de sa proie pour la faire mourir lentement.

Suite à l’intervention d’Oliver, une Dame asséna un coup de poing dans l’estomac de Staron, profitant de cette diversion Victoire fît glisser, de sa main gauche, la dague hors de son fourreau lié à son avant bras, souvenir d’un passé pas si lointain, puis d’un geste rapide et sûr elle saisit le bras de Staron qui tenait toujours la pelle, pivota derrière lui et vînt appuyer la lame de sa dague sous sa gorge, tout en maintenant le bras droit du mécréant.


Que le Très Haut lui pardonne ce qu'elle venait de faire, maîtrisant sa colère tout en tenant fermement la dague dont la lame était prête à pénétrer dans la chair du cou :

Ce geste est le geste de trop Staron ! Tu me diras si nos geôles sont à ton goût !

Johanara
En d’autres circonstances, la Belle et Voluptueuse Baronne de Lignières aurait été aux anges.

Devant elle un éphèbe beau et blond, derrière elle, la même ! Et pourtant, les émeraudes de Johanara lançaient des éclairs et la courbe amarante de sa lippe semblait déformée par un vilain rictus courroucé.


Et pour cause !

Tandis que son valet, Léopold traînait ses guêtres irrité d’avoir passé la nuit à tenter de calmer le maudit faucon que sa maitresse avait la fantaisie de garder, cette dernière trottinait derrière son futur beau-fils le harcelant ni plus ni moins pour qu’il l’accompagne chez l’armurier :


Euzen vous êtes un butor ! Qui d’autres que vous pourrez me conseiller ?
Vous connaissez ses goûts ! Oh qu’il est têtu le bougre ! Allons pressons le pas, ils vont… Mais… ?????


Devant la Cathédrâle, Larig s’époumonait tandis qu’une foule de badauds se pressait autour d’une superbe brune qui hululait sans vergonde, son beau front de madone perlé de sang.

La Baronne prête à s’élancer fut retenue par son valet par la taille, toujours prompt à la tripoter.


Mais lâchez moi Miasme des marais! Larig, mon enfant ? Dieu du ciel, qu’avez-vous à crier comme un faucon dégénéré ??
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Nizam
    [Toc, toc, c'est moi !]

    Une visite. Simple visite, faire un tour apprécier la capitale, tout ça tout ça.
    Le blond avait profité d'un moment libre pour errer une nouvelle fois dans les rues, déjà gamin il passait le plus clair de son temps à trainer dehors en mettant à l'épreuve habilité et insolence, au grand damne de sa chère mère, à vingt ans passé si l'expérience l'avait calmé dans sa quête de conn.. bêtises à faire, les habitudes étaient désormais ancrées. Il tentait de se souvenir des ruelles, des quartiers, lui qui s'était plaint à son arrivée avouait aujourd'hui que connaître quelques recoins de la cité pouvait lui être utile.
    Il dévia, emprunta une nouvelle rue, suivant de loin les piques de la cathédrale qu'il apercevait déjà. A croire qu'il ne pouvait pas s'empêcher de jeter un coup d'oeil à ce que l'Eglise faisait dans chaque ville. Si turbulent fut-il lorsqu'il n'avait pas encore toutes ses dents - une véritable tête d'ange, j'vous l'jure - la période passée avec moines et nonnes - après décision parentale pour le recadrer vers une voie plus acceptable - avait laissé des traces jusqu'à l'homme qu'il était devenu. Certes, à première vue, on ne pense pas que le balafré ait passé beaucoup de temps à prier dans sa vie, il avait écourté lui-même son passage au monastère, abandonnant baptême avec l'idée de revêtir la bure un jour, les heures passées devant des manuscrits jaunis n'avaient alors aucun intérêt à ses yeux d'adolescents.
    Mais... Quoiqu'il en dise, on ne peut effacer aisément ses souvenirs, il ne dira jamais qu'il lui arrivait parfois de songer à ce qu'il avait lu sur l'ami Aristote, Christos, tous ces apôtres compliqués, la Création, sans parler des méchants pas beaux de l'histoire. Se souvenait-il encore du Credo ? Bien sûr, mais cela lui piquerait la gorge que de le prononcer à nouveau. Il préférait s'en moquer, comme du grain de beauté sur la fesse droite de la Mère supérieure qui avait surveillé à l'époque le groupe de galopins. Sauf demande, ne sera pas raconté ici comment le jeunot su pour le naevus de la religieuse.

    Nizam arriva enfin devant la cathédrale, il scruta le batiment de bas en haut, comprenez que cela le changeait de la simple chapelle de village. Court moment de nostalgie sur sa culture aristotélicienne qui lui avait apporté peu de choses, maintenant qu'il en avait oublié le principal. Tranquillement adossé à quelques mètres de là, il fut perturbé par la sortie bruyante d'une femme sur le parvis, visiblement vexée ou choquée. Allons bon, Déos n'avait pas répondu à son voeu dans la minute ? Un miracle qui a mal tourné ? Pire encore, un mariage ? Ce fut au tour du blond d'afficher une mine étonnée quand il vit un corbeau se poser sur son bras tendu. Le sombre piaf reprit son envol après qu'elle lui ait murmuré quelques mots. La voilà maintenant à prendre de l'élan et se donner un bon coup à la tempe à l'aide des solides pierres de la bâtisse. Une folle. Il avait affaire à une folle. Personne n'avait remarqué ? La brune ensanglantée gesticulait et criait à genoux.
    Roh bordel, si l'Inquisition avait vu ça, ça sentirait l'bucher à plein nez.

    Toujours immobile, il observait la scène de loin sans agir, amusé car selon lui l'hargneuse jeune femme était seule responsable de son malheur, pourquoi donc se déplacerait-il ? Qui voudrait se défigurer contre un pilier, franchement ? Même lui avec l'estafilade rosée qu'il arborait en jouant l'indifférence, il ne comprenait pas.
    Finalement, il quitta son poste, et s'avança un peu vers l'inconnue. Il s'arrêta heureusement à l'arrivée de deux hommes. Les choses prenaient une tournure intéressante, il épia les paroles et devina que le mari venait d'entrer en jeu. Bizarre le mari, une bonne tête d'étranger. Il s'énerva soudainement...et Nizam comprit. Ah la fourbe ! L'était pas si stupide que ça - il fallait tout de même être dérangé, se fendre soi-même le crâne pour prétendre à une agression...
    Il eut du mal à retenir un plus large sourire lorsque l'homme aveugle et enragé pénétra dans la cathédrale, la brune quant à elle reprenait des couleurs et un air réjoui. 'Parlez d'une farce, ça allait remuer du chandelier tout ça.

    Nizam termina son avancée tandis que la femme se remettait en valeur à l'aide d'un... domestique ? Bordel -n°2- c't'une noble ? Le blond vint la bousculer légèrement alors qu'elle espionnait l'intérieur, on entendait d'ici la douce voix du mari.


    - Pas mal du tout. Violent, mais pas mal. J'peux jouer moi aussi ?

    Il lui sourit, railleur, et ne lui laissa pas le temps de répondre en poussant à son tour la porte. Le grincement le rendait moins discret mais l'étranger paraissait déjà occupé avec les gens présents. Cérémonie ? Il reconnut l'abbesse par son vêtement et ne s'attarda pas plus sur les autres visages. La suite se déroula plus précipitamment que prévu, le ton monte, les menaces fusent, jusqu'ici c'était du spectacle mais Nizam sortit de son ombre dès que le mari eut la bonne idée de porter la main sur l'évêque. Arf. Déjà que l'Eglise a du mal à recruter, ce serait dommage de retirer les officiants actuels. Il n'entendit pas ce que dit la femme, tout juste si elle n'allait pas être étouffée, et personne n'bouge à part un gars qui...ne secoue même pas le fou pour le faire lâcher ? Hahin enfin ! Rebondissement ! Deux femmes sortent les armes, une sauve l'évêque, et sont prête à estropier. Il pouvait parier que le Staron allait se débattre... Voyons, on ne va pas tacher de rouge l'autel de Dieu ? Surtout que sortir une lame devant un barge, y'a rien de tel pour que ça tourne au bain de sang. Nizam eut l'impression de reconnaître Larig, la mini brune était passé près de lui pour atteindre le parvis, mais d'ici à ce que des gardes se ramènent...
    L'homme voulait un coupable ? Allons lui en donner un.


    - Eh l'étranger ! C'est moi..

    Comment s'attirer des ennuis le jour de votre arrivée, leçon n°1. Il était au début de l'allée, la réponse était sortie d'elle-même, un rictus aux lèvres. Il cherchait la violence ? Possible. Ça par contre, ça ne faisait pas partie de son séjour religieux, au diable ces préceptes, il avait constaté à plusieurs reprises qu'un poing réglait rapidement tous vos problèmes - pour en créer d'autres, mais c't'un détail - alors il s'invite dans la danse. Le balafré voulait notamment gagner du temps et faire sortir l'individu, il valait mieux être à l'extérieur à la vue de tous, qu'ici. S'il pouvait lui donner un gnon au passage, ce serait bonus, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pu se défouler un peu.

    - Celui qu'tu cherches. Ta femme est plutôt maladroite t'sais ? Limite c'est l'pilier qui l'aurait frappée, et j'le comprends. Et si tu les lâchais ? Y'a pas de grands mérites à chercher des ennuis ici, mais ça n'm'étonne pas trop vu ton genre.

    Bras croisés, sourire, et bref regard en direction des autres personnes. Si Nizam avait l'attention du mari, c'était peut-être un bon moment pour eux d'agir avec moins de risque.

    - Tu choisis quoi l'pouilleux ? Te battre contre des femmes, ce qui est apparemment d'ton niveau, ou un homme ? J'vais pas t'tailler à coup d'cierges, décide toi, et on va dehors.

    Et voyons si la brune sûrement derrière la porte, à l'arcade ouverte, laisserait faire.


[HRP : Post adapté en fonction des rps précédents, pardon du pavé, c'était plus fort que moi]
Larig
A L'AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE

Voix qui s'enroue à force de crier

AAAAAH Baronne,
tousse Toussa c'est à cause de cette..... montre du doigt la foldingue y a son mari qui a tué notre évêque

M'sieur Euzen faut ....
tousse faut aller dans la cathédrale !

La Mère Eloin, si gentille, Larig se tord les mains de désespoir, regarde avec haine la responsable du désastre au front curieusement ouvert, l'avait rien pourtant avant de sortir, bien fait tiens!
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Oliver.

Oliver..regarda la scène.. ces mots ne calmé guerre..Et vie Eloin perdre connaissance.regarde sa marraine s'interposé..une autre femme..et Oliver..d'un geste simple et rapide..il porta Eloin dans ces bras..tel un prince et sa princesse.
il laissa l'homme en plan..seul face au deux femmes furieuse,puis allongea Eloin sur un ban et lui relève la tête ,lui fait un peut de vent..
et lui chuchota..


Mère..mère.. vous êtes en sécurité..réveillez vous..ce sentis un peut..fautif..il aurais pas du essayez de calmé..l'homme peut êtres il aurait moin serrer
il continua a faire du vent..et chuchota doucement..


Et voila..la baronne..Euzen..sourit soulagé mais aurais tant aimé que sa ce déroule autrement..et reste prés de L’archevêque..et continue a faire du vent et y pose un délicat bisous discret sur le front de celle si et chuchote..pardonné moi..ce mord doucement la lèvre..et reste pres d'elle

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Johanara
Quelques instants suffirent à La Baronne pour saisir le drame alors que Léopold restait les bras ballants avec l’air d’un idiot qui tente de comprendre.

Allez avec Euzen. Voyez si vos bras gringalets peuvent servir à quelque chose. Au pire tenez lui sa cape.

Puis d’avancer la démarche chaloupée vers la succube qui avait déclenché l’hystérie générale. Ses larges miroirs de jade toisèrent un instant la femme brune.

Il était plutôt rare que la Baronne s’émerveille devant un minois féminin. Quand on a l’heur de mirer dans la psyché deux amandes ourlées de miel du plus scintillant des verts et une chevelure incroyable, les petites blondes maigrichonnes de la Cour impressionnent peu.

Mais cette femme avait du chien. La beauté des Madones du Sud avec la crinière aile de corbeau et des dents blanches et alignées comme des perles dans l’écrin d’une bouche gourmande et rouge sang.

Glissant sa main liliale dans l’opulent corsage d’où sa poitrine, malgré le vent glacé et la lourde fourrure d’hermine sur ses gracieuses épaules, débordait joyeusement, elle en sortit un fin carré de soie fleurant bon le lilas et le tendit à la « Duchesse ».


Votre front saigne, tenez. Vous êtes la responsable de ce Chaos ? Joli coup. Mais voudriez pas aller calmer votre homme avant qu’il ne lui arrive des bricoles ? Ils sont plusieurs à l’intérieur à vouloir lui tordre le cou, c’est que notre Evêque est très appréciée.
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Lucky
De plus en plus de mal à contenir sa joie, morne et paisible Limoges tournait maintenant à la foire d'empoigne !

A l'intérieur du lieu saint, ça beuglait et que de la femelle, visiblement enragées dans le patelin, quelques hommes essayaient bien de jouer de leur virilité, un brun, puis un blond qui lui avait marmonné quelques mots en pénétrant à son tour dans l'Enfer qu'elle avait imaginé de toutes pièces.

A l'extérieur, les gueux avaient mis longtemps à rappliquer mais cette fois c'était chose faîte, et miracle des miracles, apparition quasi divine, une belle et soignée bourgeoise, emmitouflée de fourrure un tantinet vulgaire : tout pour plaire à la brune Duchesse.

Elle lui fit face, sourire admiratif de vigueur.

Votre front saigne, tenez.

Lucky prit le carré de tissu doucereux et s'en tapota le front.

Lilas ! Délicat mais entêtant .. J'adore ...

Vous êtes la responsable de ce Chaos ? Joli coup. Mais voudriez pas aller calmer votre homme avant qu’il ne lui arrive des bricoles ?

Elle fit la moue, mais allait cependant s'exécuter quand :

Ils sont plusieurs à l’intérieur à vouloir lui tordre le cou, c’est que notre Evêque est très appréciée.

Taratata Madame, un Evêque digne de ce nom confesse quand on doit confesser, intervient quand on maltraite sous ses yeux une faible femme sans défense ..
Parlons donc plutôt de bénisseuse de pacotille, qui ne réagit même pas quand on lui annonce que le très Grand et Très Saint Pape vous recommande ... A se demander si elle sait qui il est ..


Léger soupir, et le sourire revient :

Deux minutes Madame, je vous prie !

La brune excelle dans le demi tour tragi-comique et c'est au souffle de ses jupons virevoltants qu'elle rejoint la Cathédrale, en ouvre grand la porte, fait deux pas et lance vertement :

Staron Chéri !

Elle le cherche du regard et le trouve enfin, en position fort périlleuse.

Staron Chéri !
Et il joue, et il joue ...
Quel grand enfant vous faîtes ! Laissez vos camarades s'il vous plaît et venez me rejoindre, j'ai quelqu'un à vous présenter ..
Allez .. Allez .. de suite ...


Elle rejoint celle qu'elle devine Dame à particule, sur le parvis.

Voilà qui est fait Madame ! Madame de ??

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