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[RP] Cathédrale

Charles_chef_de_garde
Au moment où l'homme s'en prit à l'évesque, le sang de Charles ne fit qu'un tour, comme celuy des personnes présentes dans la cathédrale à cet instant.

Le chef de la garde échangea un seul regard avec ses deux subordonnés, et tous trois s'élancèrent vers le lieu de l'action, épées sorties des fourreaux. Le temps qu'ils rejoignent l'homme, l'un des futurs baptisés était parvenu à mettre monseigneur à l'écart de toute cette agitation. Une dame venait mesme de prendre le dessus sur l'agresseur, rendant presque caduque leur intervention.
Charles laissa ses deux acolytes garder un œil sur le malotru, et se posta un pas en arrière. Ainsi il voyait toute la scène, et n'aurait aucun mal à réagir à une nouvelle incartade...
Staron
Yrenryn...

Le front de l'homme se plisse ; serait-il, par le plus grand des hasards, en train de serrer un peu trop fort le cou de l’abbesse ? Si bien que les mots ne puissent plus s'y frayer un chemin ? On dirait bien.

Alors la poigne légèrement se desserre, la laissant, à peine moins difficilement poursuivre :


Il se nomme...

Les yeux à leur tour se plissent, toute l'attention du pèlerin maintenant se concentrant sur les lèvres de l’abbesse - pas qu'il ait envie de s'en occuper hein -, comme pour anticiper les sons qui s'en extraient encore si laborieusement.

Yrenryn...

Le jabot se gonfle tandis que le visage se recule légèrement, puis le sourcil se lève.

Ah ben non ... c'est vraiment ça qu'elle disait ...

Alors qu'il se répète intérieurement le curieux nom, la main lentement se détend, le bras laisse progressivement le corps de la curetone reprendre pied sur l'autel. Mais curieusement, tandis qu'il s'attendait à ce que plus aucun poids ne charge ses muscles, c'est au contraire un corps sans connaissance qui l'emporte vers le sol.

Mèrde ... J'espère qu'elle est pas m...

Le déséquilibre qui s'accentue, le trouble d'avoir si facilement peut-être donné la mort, l'interrogatoire musclé ou la retombée d'adrénaline qui s'en est suivie ; difficile de déterminer ce qui l'a rendu si vulnérable à cet instant précis, si inattentif qu'il ne voit pas venir la blonde, ni le poing qu'elle remonte violemment entre l’abbesse et lui-même, pour venir enfoncer la ceinture abdominale qu'il n'a même pas eu le réflexe de bander.

La douleur est violente, complétée par celle du genou venant percuter l'une des marches de l'autel, ne lui laissant pour seul appui que le manche de la pelle en travers des dernières marches, la main opposée encore par réflexe agrippée au col de l’abbesse dont le corps git maintenant, au sol, bras grands ouverts, jambes largement écartées recevant le corps du gris pèlerin, qui, par réflexe de survie masculine, remonte son genou valide, emportant par là-même le bas de la soutane suffisamment haut pour dénuder presqu'entièrement les cuisses de l'abbesse.

Après, ça on comprendra facilement qui l'homme reste quelque peu dans l'expectative lorsque :
    - le fil d'une fine lame vient se loger sous sa pomme d’Adam
    - un nouveau venu l'invective à tout va depuis l'entrée de la cathédrale
    - une voix criarde s’égosille dans des appels effrénés à l'aide
    - l'avorton tente de dégager l’abbesse de sous son corps, par les pieds, par les bras, mais en accentuant inéluctablement l'insolente nudité de la dame

Le pèlerin aime l'animation, qu'on s'agite autour de lui, qu'on s'occupe de lui, tout ça ... Mais là, ça fait un peu trop, surtout quand vient s'ajouter à cela la voix de sa Duchesse ...


Staron Chéri ? ... venez me rejoindre, j'ai quelqu'un à vous présenter ...

C'est pas que je veux pas venir Chérie hein ... C'est juste que là, je peux pas ...
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Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Eloin
La brume s'estompe petit à petit, permettant à son esprit de reprendre le dessus, tandis que l'air emplit de nouveau ses poumons, porteur du souffle salvateur.

Les paupières frémissent alors qu'elle sent un léger contact sur son front, sans pour autant pouvoir déterminer s'il s'agit d'une main ou d'autre chose. Un léger souffle d'air frais vient luy balayer le visage à intervalles réguliers, et, lorsqu'elle ouvre les yeux, c'est le regard inquiet d'Oliver. qui luy fait face.
Un regard droit devant elle luy permet de se rendre compte qu'ils sont toujours dans la cathédrale, ce qui la rassure. Si elle était restée inconsciente trop longtemps, nul doute qu'elle aurait été évacuée vers le palais épiscopal, en attendant la venue d'un médecin.


Merci... Murmure-t-elle en esquissant un mouvement précautionneux pour se mettre assise.

Staron Chéri !

Un frisson ébranle l'abbesse au son de cette voix, achevant de luy rafraîchir la mémoyre. Le regard d'Eloin se porte sur l'intruse qui a osé remettre les pieds dans la cathédrale, et c'est d'un œil mauvais qu'elle suit sa progression et ses minauderies. Cette foys la cistercienne n'interviendra pas, ayant eu son lot d'émotions pour la journée. Elle faisait confiance au petit groupe qui les avaient rejoints, sachant qu'ils étaient désormais en sécurité.
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Héraldique
Oliver.

Oliver..resta prés de mère..Eloin la rassurer..et aperçois qu'elle ouvre les yeux..et lui chuchote..Reposez vous.. annulons la messe..sa serai s’en-doute mieux..une légère moue sur le visage du jeune homme. il regarda la suite du déroulement..




( Honneur au dame pour la suite.. Post Supprimé sur demande. Bon jeu)

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Staron
[Rétrospective-recadrage]

Il est assez difficile de définir quelle est la plus grand qualité des héros hollywoodiens. Leur charisme ? Leur force ? Leur efficacité ? Oui, mais pas seulement. Ils ont surtout une incroyable capacité à réaliser des prouesses extraordinaires, de celle que le second rôle de base ne peut même pas imaginer.

Eh bien dans la situation présente, dans la superbe cathédrale de Limoges, hautes voutes, enluminures et dorures bien baroques, parfait décor pour le coming-out d'un héros en herbe, il en est un : Olivier !

En effet, alors que le pèlerin tenait à bout de bras une abbesse en passe de s’évanouir, qu'une belle blonde venait déformer les tripes de celui-ci par la mise en œuvre de ses phalanges anguleuses, et qu'une autre blonde lui glissait un couteau sous la gorge, notre héros - notre sauveur devrais-je dire - réussit à se faufiler entre tout ce beau-monde, décrocher la mère supérieure - grade à vérifier - de la poigne serrée du pèlerin - au risque de la tuer pour de bon - , de l'extraire de ce regroupement bien compact, pour aller l'étendre sur un banc, bien à l'écart de l'action, et la ventiler affectueusement - je finis par avoir des doutes sur ces intentions à lui, là -.

Face à cela, de quelles armes disposent les gens ordinaires tels que nous ?

Eh bien je vous le dis en vérité : ils n'en ont pas. Le héros, ou plutôt le super-héros, aura toujours l'avantage : même si un instant on pense qu'il plie, il aura toujours un coup d'avance. Alors on tente de faire au mieux, de s'adapter, de caser, dans l'enchainement d'actions trop rapides pour nous, pauvre mortels, les quelques actions qui semblent chronologiquement réalistes, et ce, en laissant la porte ouverte aux actions du héros sus-cité ...

Et surtout, en laissant aux autres protagonistes la liberté de décider du redémarrage de l'action ; merci de cocher la bonne réponse :
    A/ Le pèlerin est affalé entre les cuisses de l'abbesse, robe remontée en haut des cuisses, une dague calée sous la gorge
    B/ L'abesse est allongée sur un banc, Olivier la faisant respirer, le pèlerin dans toute cette action se retrouvant quasiment libre d'agir
    C/ Autre : merci de décrire le redémarrage de l'action

[nb : c'est pas mon personnage qui cherche l'amusement hein, c'est moi, le joueur, justement aux dépens de celui-ci.]

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Larig
( HRP: post en coordination RP pour pas polluer)

Elle était toujours sur le parvis auprès de la flamboyante, un peu admirative de la manière dont celle-ci en quelques mots parfumée de lilas avait su renvoyer la brune rechercher son époux.

On a beau vouloir devenir une combattante, être fort agile mais encore dotée de muscles fluets, cette première expérience de la violence en un lieu sacré laissait la jeune fille tremblante et un tantinet paniquée.

Elle surveillait donc à distance par la porte ouverte ce qui se passait dans la cathédrale.

La foule ne facilitait pas sa vision, des badauds s'étant attroupés autour d'elles, mais on n'entendait plus de cris après l'intervention de la femme au front ensanglanté.

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Staron
[Option C : regards en chien de faïence, un ange passe]

Comme pour ne pas perdre le nom, alors qu'il réfléchit à plein pour trouver une porte de sortie à la situation fâcheuse dans laquelle il s'est mis - sa Duchesse l'a mis devrais-je dire - , l'homme se répète silencieusement :

Yrenryn, Yrenryn

La gorge est toujours sous la menace de le fine lame, et c'est sans doute la chose la plus présente à son esprit à cet instant, en tous cas l'élément majeur sur lequel ses méninges travaillent.

Bref regard circulaire dans l'immobilité la plus totale du reste du corps. L’abbesse semble reprendre connaissance entre les mains du garçon - c'est déjà ça, au moins il n'aura pas un meurtre sur le dos -, avec en arrière plan un homme, et une sorte de garde. Plus près, la blonde sans doute à l'origine de la douleur abdominale qui perdure encore, et non loin, deux autres gardes, les yeux rivés sur lui - quoi ? vous voulez ma photo ? -. Et derrière, par déduction, au léger parfum - odeur de transpiration aussi en cherchant bien - qui se fraie un chemin à ses fosses nasales, sans doute l'autre blonde ...

Mais surtout, le manche de la pelle qui, par réflexe, s'est maintenu au creux de sa main.

Précautionneusement, mais suffisamment rapidement pour devancer une éventuelle réaction des gardes, l'extrémité du manche est remontée à la toute proximité de l'intérieur du pli du coude de la lieutenante, pour d'un seul coup, fermement, être glissé dedans et violemment ramené vers le poignet, repoussant ainsi la dague de son cou tandis qu'il se glisse vivement en arrière par sous l'épaule de la femme, pour enfin se dégager complètement de la prise.

Mais le déséquilibre est trop fort, et c'est à nouveau après une chute que le gris pèlerin se relève pour faire face ...

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Llewelyn


Méfiante, la blonde numéro 1, s'il faut ainsi la nommer regarde l'homme se défaire de la douanière, rapide coup d'oeil vers la brune mielleuse a souhait qui rappelle donc son chien de garde improvisé...

Cah garde la main serrée sur son stylet, puisque l'homme s'est dégagé maintenant reste a savoir s'il va falloir l'affronter... Insulter la demi mondaine serait il une bonne idée? Non parce que, vraiment c’était une garce, il fallait bien l'avouer...


Vous comptez vous battre ou vous occuper de vostre pimbêche?

Ben quoi, si elle criait a l'assassin a peine on la gifle, elle devait vraiment être douillette... La Dame avait vraiment peu d'estime pour les comédiens. Elle attendit de connaitre les intentions du bonhomme, en découdre ne la dérangeait pas.

Elle supputait pourtant que vu le retour de la folle il faudrait la prendre en considération si elle attaquait son "Staron chéri" et les fous sont imprévisibles. L’émeraude se fixe sur l'homme, attendant la réponse

Une pointe de pitié, pour lui qui se faisait tourner en ridicule par la donzelle... Il l'aimait surement. Et l'amour rend aussi idiot qu'aveugle...


j'attendais la réponse de victoire mais visiblement... pas dispo. tant pis.

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Victoire_

Le coup porté à son poignet eût l’effet escompté pour l’homme, la dague vola au sol dans un bruit métallique qui résonna dans la Cathédrale.

La douleur fût telle à ce moment là que la blondine lâcha prise, des coups, elle en avait déjà reçu elle n’était plus à un près, mais son bras était immobilisé pour un temps, le bras gauche replié sur son abdomen, combien elle détestait se battre, surtout dans ce lieu, mais cela ne pouvait plus durer.

Aucun des prélats qu’elle avait eu à protéger, du temps où elle était Garde Episcopal, n’avait subi la moindre égratignure, et ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait laisser faire.

Staron dans son élan, chuta et fît face à Llewelyn, erreur fatale pour lui, il tournait le dos à Victoire, "Sombre idiot " pensa t’elle, d’un coup sec son poing droit s’abattit sur la nuque de l’homme.

Au moins il serait sonné le temps que les gardes l’empoignent et le mènent aux geôles de la ville.


Gardes ! Emmenez-le !

Restait à espérer que la peste qui avait ainsi mis la pagaille ne se mette pas à piquer une crise d’hystérie en voyant son homme ainsi amoché, de plus … par des femmes.


Charles_chef_de_garde
Gardes ! Emmenez-le !

Les deux hommes ne se le firent point dire deux fois ! En moins de temps qu'il ne faut pour le dire -l'écrire, en l'occurrence, ils furent sur le dénommé Staron, chacun saisissant un bras pour le relever et le maintenir fermement. Puys ils prirent le chemin des geôles, pressés de mettre l'importun entre quatre murs.

Charles se saisit quant à luy de la pelle ainsi libérée de son propriétaire, avant de reporter son regard sur la brune diva. Elle n'avait point intérêt à faire la maligne, celle-là, autrement il se ferait un plaisir de la ligoter avant de la jeter au fond d'une geôle !
Johanara
La grande rousse lui offrit un sourire bienveillant ignorant toujours tout du grabuge :

Allons la première impression est souvent la mauvaise, je gage que dans quelque temps vous ferez l’éloge de Monseigneur Eloin.

Je suis Johanara Bérénice d’Ambroise, Baronne de Lignières. Mes terres sont en Berry mais Limoges connaît une agitation qui ne me laisse admirative. Alors plutôt que de compter les glands et les pâquerettes en mon duché natal, je viens de m’installer icelieu.

Mais quels sont ces cris qui s’ élèvent de la Cathédrale ?


S’approchant de l’entrée, la belle s’étrangla devant l’atroce spectacle que livrait le lieu Saint.

M’enfin sont-ils devenus fous ? Se battre dans la maison du Seigneur ! On dirait qu’ils en veulent à votre homme... Devriez peut être vous éloigner de là? Pas là peine que vous finissiez tous les deux dans les geôles du Comté...

Les larges prunelles emplies de douceur s’ancrèrent aux mirettes de braises, persuadée que le fauteur de trouble avait entraîné sa femme dans ses pérégrinations douteuses et qu'elle n'y était pour rien.

C'est qu'on lui aurait donné le bon dieu sans confession à la Duchesse!

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Staron
Violente douleur, encore une, qui lui fait à nouveau perdre l'équilibre, qu'il venait pourtant tout juste de recouvrer, et le fait à demi s'effondrer sur le proche premier banc, seuls quelques gestes approximatifs des bras et des mains l'empêchant de finir au sol.

La vision est floue, l'obligeant au moins pour quelques instants à refermer les paupières, le temps de stabiliser sa situation, sur la seule base de ses sensations tactiles.


Gardes : Emmenez-le !

A coup sûr, ça, c'est pour lui ... mais l'homme n'a pas vraiment le temps de réagir avant d'être sévèrement empoigné par les bras et trainé le long de l'allée centrale. Une sorte de retour en arrière somme toute.

Au long du trajet qui le rapproche de la grande porte, les membres inférieurs tentant de reprendre les automatismes de la marche, et, alors que la lumière petit à petit s'intensifie, l'homme ré-ouvre par saccades les paupières, se révélant un horizon encore instable, mais qui lui permet de reprendre conscience visuelle de la situation.


Bon ... là j'suis mal ...

La prise est solide aux épaules, et il n'est plus très gaillard sur l'instant présent. Va falloir s'en sortir autrement ...

Au long des quelques pas - de garde - qui le séparent encore de l'extérieur, il prend le temps de savourer la caresse du soleil qui, descendant du ciel par le grand encadrement de bois, vient doucement chauffer sa peau mate de pèlerin ... avant que les vents balayant le parvis ne viennent l'agresser de leur fraicheur hivernale.


Il est temps ...

Rapidement l'homme jette un regard en direction de l'endroit où se trouvait sa Duchesse tout à l'heure, et, l'ayant repérée, inspire une grande bouffée d'air. Puis, pinçant fermement les lèvres en même temps qu'il replie sa langue derrière, vient expulser l'air comprimé dans ses poumons en un sifflement strident.

La brune se tourne vers lui, fraîche comme un pinson - garce que tu es -.
Aux lèvres rêches du pèlerin se glisse un sourire mi-rassuré mi-complice.


Ma poule !

Le sourire s'étire largement

Contacte qui tu sais ...

Puis, tandis que les gardes lui font descendre les marches, vers un lieu dont il connaît parfaitement la nature, laisse, comme se parlant à lui-même, échapper quelques paroles supplémentaires :

J'crois que j'vais en avoir besoin ...
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Larig
Ce n'est pas facile de suivre ce qui se passe à l'intérieur de la cathédrale ce qui la fait rougnasser et pas qu'un peu., , elle est pressée, compressée, serre sa petite bourse tout contre son estomac c'est qu'on ne sait jamais, un tit coup de lame et hop, envolées les économies quand ce n'est pas le contenu du panier...

C'est pire qu'un vol de mouche sur un bout de viande avariée, on dirait que la moitié de la ville est là, elle est séparée de la baronne dont la riche tenue et ses avantages naturels formaient un îlot de calme respectueux si on excepte les regards concupiscents de certains mâles.

Du coup elle en est réduite à sautiller pour entrevoir fugacement une partie de la nef.


Un murmure qui enfle annonce un évènement...
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Lucky
La brune incendiaire n'écouta même pas les compliments de la Baronne sur la moniale. Elle l'avait jugée en dessous de tout en lui refusant confession immédiate, et s'était instantanément jurée de lui faire payer d'une manière ou d'une autre cet affront.

Le sourire fut charmant quand ce qu'elle avait supputé s'avoua juste. Cette belle rousse était une "Madame de", baronne pour couronner le tout.
Elle buvait du petit lait.
Elle lui minauda donc :

Enchantée Madame.

Se racla la gorge légèrement avant d'annoncer pompeusement :

Lucky d'Ynis Pryden, Duchesse d'Ynis Pryden, Dame de Dax, Dame de Bazas, Dame du Domaine d'Ynis Pryden, Dame du Domaine sans Nom ...

Elle fit mine de reprendre son souffle, et d'ajouter :

Et j'en oublie très certainement.

Elle allait s'épancher sur le comment du pourquoi elle avait des terres à droite et à gauche, terres entièrement gagnées à la sueur de son anatomie quand son interlocutrice s'agita brusquement :

Mais quels sont ces cris qui s’ élèvent de la Cathédrale ?
M’enfin sont-ils devenus fous ? Se battre dans la maison du Seigneur ! On dirait qu’ils en veulent à votre homme... Devriez peut être vous éloigner de là? Pas là peine que vous finissiez tous les deux dans les geôles du Comté...


Lucky avait fait quelques pas en direction de l'entrée, sans porter cependant le moindre intérêt pour ce qui se jouait à l'intérieur de l'édifice.
Non, elle venait de se découvrir une nouvelle meilleure amie, et elle voulait s'attirer au plus vite les bonnes grâces de la "rousse particule".

Taratata, mon Amie ... Si nous faisions plutôt quelques pas pour converser chiffons, domestiques, hommes ...

Un sifflement ...
Du même genre que le gueux en goguette jette à une fille facile avant de conclure quelques écus contre échanges de quelques coups de rein ...

Douce mélodie ... Mon pèlerin ...


Elle lâche le bras de la Baronne et fait demi tour pour venir fixer son homme entre deux gardes !

Très Chère, n'est-il pas purement et incroyablement viril comme ça ?


Léger coup de coude à sa voisine :

Comme je dis toujours, plus il y a d'hommes plus on rit !


Staron lui décoche son sourire fatal et un tonitruant ...

Ma Poule !


... quasiment jouissif !


Contacte qui tu sais ...

Elle n'a le temps que de lui envoyer un clin d'oeil langoureux, en se passant la langue sur ses lèvres purpurines, pour réponse.

Toute à la Baronne désormais :

Vous voyez ma Divine et Exquise Amie, tout à l'heure à l'église alors qu'on me refusait confession immédiate, j'ai lancé des mots à la volée pour impressionner l'assistance ! Plus qu'il ne l'était déjà par ma splendide personne ...

Légère pause, avant de poursuivre, la bouche collée au lobe de sa compagne :

A partir de maintenant, ils vont comprendre vraiment qui je suis ! Qu'en un claquement de doigt, j'ai armée à mes pieds, qu'en un pigeon j'ai les plus hauts pour me servir !
Restez en ma compagnie et je vous promets un beau spectacle, à vous faire oublier définitivement votre comptage de glands et pâquerettes en terre berrichonne.


Elles descendent les marches pour rejoindre le pavé.

Oups j'allais oublié l'inoubliable !
Qui ?
Oui je veux et s'exige savoir qui ...
S''occupe du fleurissement de cette cathédrale, il a un talent fou et je le veux, à moi, à mes ordres, à mes pieds, à mon service immédiatement !

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Nizam
    Acte 2.
    "Vous vous plairez ici" qu'on lui avait dit.
    L'homme aux mains des deux femmes semblait plus immobile que prévu, tandis que la religieuse reprenait vie. Du début de l'allée, Nizam plissa les yeux pour mieux observer la scène. Il crut entendre la voix de la brune au front rougi et tourna la tête vers les portes, des gardes venaient d'entrer. Défection. Son défoulement à mains armées ne sera pas pour aujourd'hui, malheureusement. Faussement déçu, il s'accouda au pilier le plus proche et laissa les hommes rejoindre le groupe près de l'autel. Il pariait désormais sur la chance de l'étrangleur d'abbesse de partir d'ici sain et sauf. Il soupira, peu d'actions à son goût, une pelle dégagée, des coups de poing trop précis, et voilà l'homme sonné que l'on traina dehors. Le blond le regarda passer devant lui, jambes flottantes, pour un séjour certain dans les geôles de la capitale. Jetant un dernier coup d'oeil aux personnes présentes dans la cathédrale, le balafré, en bon témoin et spectateur, suivit ensuite la triste sortie de Staron. Il eut un autre rictus, les portes furent entrouvertes sur le parvis et il aperçut la femme responsable de tous ces troubles visiblement en compagnie d'autres nobles ou bourgeois. Le chahut avait attiré du monde, finalement.

    La brune pensait-elle s'en sortir alors que le mari passerait peut-être la nuit à compter les barreaux de sa nouvelle chambre ? Vu la tournure des derniers événements, cela se terminera au mieux devant un juge. Nizam se demanda si on ne le prendrait pas non plus pour fou s'il disait l'avoir vue se jeter contre la pierre froide pour s'infliger sa blessure et raconter ce qu'elle voulait à qui l'écoutait, à savoir s'il pouvait tirer quelque chose de cette preuve ? Sûrement pas.
    Cela l'étonnerait que la messe ou la cérémonie interrompue reprenne bientôt, qu'importe, il n'était pas venu pour cela. Il se rapprocha lentement de la sortie, le troisième acte risquait d'être joué dans un tribunal, dommage pour sa curiosité.
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