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[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Victoria_duncan
Grognement... grognement... cris de l'autre côté de la porte... grognement redoublés et plus audibles encore... l'impatience revient à la charge... les grognements se changent en râlage en bonne et due forme... enfin, coups à la porte et ultimatum.

Parfait résumé de ce qui conduit la rouquine rouquine excédée à ouvrir la porte à la volée, et opposer une mine rouge et débraillée au visage de Kerry trente centimètres plus haut pour lâcher un puissant:

QUOI?

Il faut dire qu'outre l'ire d'être ainsi pressée, les contorsions pour entrer dans sa toilette rajoutent à ses rougeurs.

C'est donc une Victoria engoncée dans une grande robe à la douce étoffe bleue qui se présente, ventre en avant et drapé de dentelle à demi sur le flanc au lieu de l'abdomen.
Cette parure avait été déposée au matin par un coursier assez effrayé de voir l'état de l'irlandaise au réveil un lendemain d'enterrement de vie de jeune fille assez mouvementé.
On pouvait deviner au vu de la longueur de tissu qui traine aux pieds de Vic qu'elle appartenait à une femme au moins aussi grande que Kerry, et bien plus riche à en juger par la qualité du tissu et le soin donné aux finitions. Le bleu pouvait surprendre sur la fille au trèfle qui arborait souvent le sinople de ses ancêtres mais il s'accordait à merveille à sa rousseur, assemblage éprouvé et adopté sur la propriétaire du vêtement.


J'y arrive pas, j'ai l'ventre trop gros et j'attrape pas les rubans derrière. Alors si tu veux qu'on y aille va falloir m'aider au lieu d'me mettre la pression.

Regard furibard sous ses longues mèches cuivrées, puis un sourire s'épanouit en effaçant d'un seul coup les contrariétés résultantes des exploits de la veille où des coutumes étrangères lui furent révélées.

Ah t'es jolie Cherry, comm' toujours. Elle t'va vraiment bien ta robe.

Puis de prendre la main de son épouse et l'attirer dans la pièce avant de se tourner devant elle.

Allez arrange-moi ou sinon tu vas me r'trouver en équilibre sur l'ventre au moment d'partir tant je gesticule. Et heu... pas trop d'rubans dans les ch'veux hein?

Prenant les pans de la robe à pleines mains elle soulève pour la tendre un peu avant de faire un petit pas.

Et faudra faire quelqu'chose pour pas que j'marche dessus. Si j'tombe et qu'c'est en pente j'ai pas fini d'rouler...
Carmody
Des heures... Jamais le Roux n'aurait cru que la lui prendrait tant de temps pour passez un simple robe. Du moins cela n'avait pas été lé cas la dernière fois qu'une telle folie lui était passé par l'esprit. Mais comment les femmes faisait pour supporter çà? Et en plus il avait fallu que Malvina se prenne au jeu et veuille lui appliquer un légère maquille pour" mettre en valeur son regard". Non mais vraiment si il n'y avait pas ce cadeau a décrocher a la clé et l'assurance de pouvoir dénoter par rapport a l'habitude, Carmo aurait certainement mis fin a son petit stratagèmes ridicule.

Et cette robe!! Bien sur il avait fallu en trouver une avec moult volants et décorations pour dissimuler ce qui u devait l'être d'une part et donner l'illusion de la présence de ce qui manquait. mais elle pesait le poids d'un âne mort. C'était avec un œil quelques peu nouveau qu'il regarderait sa femme et les autre dames engoncées dans des atours pesants.... En définitive non , il se contentera toujours de s'intéresser au poitrines offertes a sa vue et sa dire qu'un corps ne peut être mis plus ne valeur que par ses atouts naturellement exposés.

Assis face a Antonia dans le coche, il ne pouvait manquer de a la voir soupirer à foison depuis leur départ. IL en connaissait très bien la raison. Lui non plus n'avait pas accueilli l'idée de devoir se rendre en Berry avec une joie retentissante. Une terre qui se voulait garder les privilèges de son allégeance a la couronne tout a soutenait les ennemis de la Couronne dans veulerie a peine dissimulée. Mais il avait tenter de se faire violence et de s'oublier où ils devaient se rendre. Si Johanara voulait que sa terre porte le jour de se épousailles contractuelles alors que le très haut la protège.

Pour le moment il regarda la Blonde face a lui et se dandinait sur la banquette pour essayer de trouver un position qui ne froisserait pas trop sa vêture du jour.

IL retournait a son premier mariage depuis que le leur avait été mis en lumière et en fait il voyait cet occasion plus comme un moyen de pouvoir se sortir du marasme dans lequel il se dépêtrait depuis des années.

Les derniers semaines avaient vu naître une amélioration aussi bien dans les activité du Roux que dans la communication dans ce couple qui ne se comprenait plus vraiment. Le déguisé voyait bien qu'une part de son épouse aurait été resplendissante si il avait su lui en donné l'occasion mais il apparaissait plutôt qu'il avait contribuer a l'étouffer peu a peu au fils des années. Sa décision maintenant avait été de lui laisser lus d'air pour remplir ses magnifiques poumons.

C''était alors qu'il la fixait dans la robe qu'elle s'était qu'il l'imaginait amplement dévêtue qu'elle s'adressa a lui et lui fit part de son avis sur le temps.


Pressé nous ne l'avons vraiment été, il me semble. Mais pourquoi faire un arrêt? il fera toujours aussi froid quand nous repartirons et je suis certain que nous aurons l'occasion de nous réchauffer une foi à Lignere. Du moins je l'espères, ce périple serait vraiment un voyage vers le bout de l'enfer sinon.

Puis il tendit la main ver vers et arbora ce sourire qui ne naissait que pour celle qui partageait les instants privilèges dans ses bras.

Sinon je peux essayer de te réchauffer autrement si le cour t'en dis. Tu as toujours aimer t'abriter contre mon feu. Et comme cela nous oublieront sans aucun doute où nous nous rendons tout les deux.

Penchant la tête ses yeux pétillèrent un instant.

Merci de m'accompagner, ce n'aurait pas été la même chose sans toi et je me sens si désœuvré à Limoges maintenant......
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Darria
Partie se réfugier en Berry, terre natale de sa famille du côté de sa mère, après une peine de cœur qu’elle avait vraisemblablement cherché, Daria Madeleine d’Ambroise découvrait la vie paisible d’un petit village sans histoire loin des tumultes de la Grande Limoges.

Elle n’avait pas envie de rentrer tout de suite. Qu’allait-elle leur dire ?

« Bonjour, je me suis entichée de mon parrain qui faisait que de flirter avec une autre rousse que maman ? »

Non elle serait ridicule, et Maman allait encore hurler. A bourges elle avait été chouchouté comme jamais.
Mais quel bonheur de retrouver Lignières, le Castel où elle avait grandi dans les jupes de sa mère avant que cette dernière ne décide de leur installation à Limoges.

Tenant fermement le bras de son géant, la toute jeune fille regardait amusée leurs empreintes de pas dans la neige.
Les traces de Gael semblaient énormes comparées au dessin minuscule de ses bottines fourrées.
Léopold l’a pris un instant dans ses bras, se permettant une familiarité dont ils étaient coutumiers lorsque la Baronne n’était pas là. Daria aimait tous leurs domestiques comme s’ils étaient membres de sa famille, et elle passait souvent ses journées dans l’Office avec le valet et la chambrière Mathilde.


Oh tonton Nathan est devant ! On va aller s’assoir près de lui.

Mais Gael semblait pétrifié au milieu de la nef.
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Elea.
    [Baronnie de Lignières, en la chambrée d’Elea…]

    Le grand jour… Le mariage…

    Oh mon dieu !
    Aucune envie de se lever de sa couche, c’est que la brunette a passée une nuit des plus agitées, voir presque pas dormie. Faut dire que la veille, elle s’en était retournée, bien plus qu’énervée la jeune Montbazon, en sa chambre. Et cela n’est pas bon pour le sommeil.

    Mais il était temps de se lever, de se préparer… Se faire toute belle pour ce jour, qui devrait être un merveilleux jour pour la baronne flamboyante, mais la brunette en doutait… Au vu du spectacle qui avait été donner la veille…

    Et de revêtir la robe pourpre… Couleur des demoiselles d’honneur…
    Puis de se peigner sa longue chevelure ondulée avec mal… Mettre son collier de perle… Des gants blancs… La voici prête.

    Un instant, elle se regarde… Se contemple… Mise à part les yeux et la mine fatiguée, tout semblait être parfait. Alors elle se dépêche de rejoindre toute la tribu… Oui car il était temps de partir…


    [Chapelle Saint Louis, dans la sacristie…]

    Après avoir traversées les jardins, les femmes arrivèrent enfin en la chapelle… Un instant la brunette s’était mise à l’écarte. Anxieuse elle était… Peur que la baronne ne fasse encore une bêtise. Fuir à son propre mariage… Dire non à son oncle… Pourquoi pas, vouloir à nouveau se jeter du haut du clocher.

    Après un moment, elle se décide enfin à toutes les rejoindre… Dans la sacristie, la jeune brunette les observe toutes, mais plus particulièrement la baronne… Qui part la déferlante de mot, montrée là signe de nervosité.

    Alors doucement, elle s’en approche et malgré cette rancœur qu’elle ressentait à son égard, il lui fallait la réconforter… La rassurer. D’une main douce qu’elle vient posée sur l’épaule, elle lui dicte ces quelques mots :


    -Baronne, détendez vous… Balian va arrivé, il ne va pas raté son propre mariage…

    Puis de poser son regard par delà la tenture :

    -Voyez, les invités arrivent… Votre mariage sera magnifique… Vous êtes magnifique, ils vont tous en rester bouche bée. Alors calmez vous, détendez vous… Tout se passera à merveille, j’en suis certaine.

    Bien sur qu’elle ne l’était pas, mais il ne fallait pas le montrer. Elle était bien plus angoissée, pour cela d’ailleurs qu’elle avait un pas vers son amie… Oui car malgré tout, elles étaient proche… Un lourd secret les liait… c’est d’ailleurs en partie à cause de ce dernier, que la jeune Montbazon avait changée… Mais là n’est point le sujet…

    L’heure fatidique approche… Un sourire qui se veut rassurant envers la baronne… Oui car la crainte que celle-ci gâche tout, par un énième coup de théatre, était des plus forte en elle… Et ce sentiment, elle ne l’aimait pas…

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Kerry_duncan
    Quand sa femme finit par ouvrir Kerry retient un gloussement avec peine. Il faut dire que l’accoutrement de la rousse est... superbe et c'est... une robe, enfilée de travers qui plus est.

    Oui, Victoria va mettre une robe pour le mariage, c'est un honneur en soit.


    - Hum... excuses moi Chérie...
    - Oui bien sûr, je vais t'aider oui


    Elle passe doucement une main dans ses cheveux en lui souriant, elle pourrait presque en oublier qu'il y a le mariage... Mariage !

    - Oh merci Chérie... mais tu exagères tu sais !

    Le stresse reprend et Kerry entre dans la pièce.
    Voyons, elle lui mettre trop de rubans dans les cheveux ? Mais non, Victoria a simplement été traumatisée par un sursaut créatif de sa tendre épouse.

    Faire glisser la robe doucement pour ne pas l'abimer, l'ajuster pour que la dentelle se retrouve à sa place et non pas sur le flanc, faire rentrer le ventre de Victoria dans la robe pourtant prévue à cet effet.

    Le bleu est superbe il faut l'avouer et il va à ravir à la rousse.

    Ventre passé il faut maintenant attacher la robe et coiffer Victoria ainsi que se recoiffer elle car ses cheveux sont légèrement ébouriffés puis se débrouiller pour remonter le surplus de tissus. Elle aurait pu emprunter une robe à quelqu'un d'autre que la baronne qui était aussi, voir plus grande que la blonde.

    Passons d'abord à l'étape coiffure maintenant que la robe est attachée. Un chignon simple retenu par un rubans bleu pour assortir à la superbe robe.

    Faire tenir le surplus de tissus... Hum étape niveau au dessus ça. Un ceinture... Ca devrait aller, une ceinture et quelques épingles au besoin.
    Un autre ruban bleu d'à peu près la même couleur que la robe est attrapé, il faut dire qu'il est bien plus grand que celui pour les cheveux roux.


    - Bien, tiens moi ça... ne bouge plus... une épingle s'il te plait... Ah non tu n'as plus de main... humm... voilà !

    La blonde se redresse et regarde le résultat satisfaite d'elle.

    - Bien, ne trainons pas maintenant, nous allons être en retard si cela continue

    Victoria est entrainée par la main, direction le mariage !
    Matouminou


    FECAMP en NORMANDIE.... un volcan, une féline....et une invitation à un mariage!

    - Comment ça on est invités au mariage de la Baronne? Et puis, c'est qui la Baronne?

    Matou regardait Stromb, un peu perplexe, pas vraiment étonnée, toutefois. Elle commençait à avoir l'habitude de la distraction de son volcan.
    A la réponse approximative qu'il lui donna, elle haussa un sourcil.


    - Mais tu as reçu cette invitation quand?

    Nouveau bredouillement du volcan, pris un tout petit peu au piège d'un questionnement qui risquait de durer. Il la connaissait bien, aussi, après avoir pris une profonde inspiration et une bonne gorgée de calva, il lui donna les informations nécessaires à la compréhension de cette nouvelle:

    - Johanara, c'est ainsi qu'elle s'appelle, c'est une baronne, une amie et la marraine de Luna...Elle se marie et nous sommes invités.

    Elle hocha la tête, voilà qui était clair. Ce fut la suite qui arracha un cri à Matou:

    - On part demain!

    - Hannnnn...demain?? mais...mais...

    Et une foule de préocupations assaillirent Matou dont la principale était, bien entendu, ce qu'elle allait bien pouvoir se mettre. On s'improvise pas une tenue à une journée d'un départ.
    Immédiatement, vint se superposer l'autre souci: Antoine, leur nouveau-né de quelques jours.
    Tout petit encore, trop petit, il n'était pas question de l'emmener avec eux. Heureusement, il y avait Cunégonde qui s'occupait déjà de Luna, elle prendrait soin pour quelques jours du bébé.
    Cela la rassura d'avoir, au moins, réglé ce point là.
    Elle regarda l'enfant endormi dans son berceau, portrait vivant de son père, et sourit, attendrie. Puis, son regard se posa sur Stromb qui souriait de toutes ses dents. Elle ne put s'empêcher de rire, il savait qu'elle ne pouvait pas bien longtemps résister et finalement, elle n'était pas mécontente de s'échapper un peu de la Normandie et de faire ce voyage avec lui.

    Restait le choix de la houppelande. Et là ce n'était pas gagné. Et tandis que Stromb était allé préparer la carriole, elle sortit tout ce qu'elle avait dans ses armoires et fit un tri rapide...bien que sur la bonne voie pour retouver sa taille d'avant sa grossesse, il n'en restait pas moins q'uelle avait encore quelques formes à perdre...Plusieurs soupirs et grognements plus tard, un ou deux verres de calva avalés pour se donner du courage, elle dût se rendre à l'évidence: sur l'ensemble des houppelandes dans lesquelles elle pouvait rentrer sans craindre de faire craquer les coutures, elle n'arrivait pas à se décider.

    Qu'à cela ne tienne, elle emporterait tout et ferait son choix sur place. Elle fit appel à Clément pour discrètement lui apporter quelques malles. Avec la même discrétion, il les mettrait dans la carriole...hum...qu'avait dit Stromb? "nous voyagerons léger ainsi les chevaux iront plus vite"...Elle avait roulé des yeux, comment imaginer un instant qu'une femme puisse voyager léger?

    Et lorsque Stromb avait écarquillé les yeux en voyant le chargement, elle avait essayé de ne pas rire, et l'avait empêché de râler en posant sa bouche sur la sienne, une méthode efficace et fort agréable de surcroit.

    Et trotte, trotte les chevaux jusqu'au domaine de Lignières!!


    Arrivée au domaine de Lignières

    Ils n'eurent pas longtemps à attendre, et furent introduits dans la magnifique propriété de la baronne.
    On était le jour du mariage, et ce qu'elle supposa être des amis, relations proches ou lointaines, peut-être vagues connaissances, se pressaient. Bref, il y avait foule.

    Matou eut un instant de doute. Où pourrait-elle se changer?
    Victoire.
    Berry, Chapelle Saint Louis. Dans la sacristie dissimulée des regards…

    Victoire était étrangement calme, il fallait patienter, elle patienta.
    Ne pas bouger d'un iota de la sacristie, elle ne bougea pas.
    Elle s'était interdit de ne pas se laisser envahir par l'agitation qui l'entourait, aussi pour passer le temps elle grignotait une meringue en observant la scène.
    De toute évidence la Baronne avait du s'empiffrer la veille, son corset étroitement corseté était à deux doigts de lâcher et libérer le balcon.


      Baronne tenez vous droite, arrêtez de gesticuler de la sorte, vous avez suffisamment fait de remous hier au soir.
      Pour l'heure restez calme et surtout tentez de respirer, je crains que votre corset ne se rompe, imaginez le drame, un de plus me direz-vous, soit, mais il est inutile que vous vous donniez en spectacle une nouvelle fois, surtout pas le jour de vos noces.


    Remettant en place sa magnifique et très originale tenue, la jeune duchesse vérifia sa coiffe en renard tandis que son autre main tenait fermement le bras de son amie.....On n'est jamais trop prudent !
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    Tugdual_de_joncheray
    C'était officiel: il n'aimait pas les mariages. Ni les funérailles, ni les baptêmes, ni les cérémonies en tout genre qui s'éternisaient et pour lesquelles il fallait sourire à tout ceux qu'on croisait. Bref, rien pour aider à résorber sa réputation d'asocial qui était étrangement tout le contraire de la réputation de sa fiancée.

    C'était donc pas franchement emballé que Tugdual se rendit à la Chapelle Saint Louis en Berry. Rien pour aider à sa motivation. Quoiqu'il en était, il était tout de même heureux en ce jour pour l'oncle de Victoire et pour la seule baronne berrichonne qu'il appréciait, et qu'il connaissait.

    Vêtu sobrement comme l'exigeait le règlement hospitalier, le jeune homme entra dans le lieu de culte. Plusieurs personnes s'y trouvaient déjà. Discrètement, il se trouva une place où s'asseoir en attendant le début de la cérémonie.

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    Amaelle.
    L'Ambroise ne broncha pas,lorsque sa sœur lui présenta la tenu,du violet.Jurant absolument avec ses cheveux de feu.Elle avait laisser la jeune blondinette la vêtir ... Pourquoi donc Johanara avait choisit un couleur mortuaire pour son mariage? Elles n'allaient pas à un enterrement et n'était pas en deuil,si?Chainse,jupons,surjupon,corsage,ceinture corset,broche,froufrou,galons blanc à remettre en place,décidément sa sœur avait la joie de vivre,était-ce le mariage avec Balian? Elle mit des gants blanc,toute noble en porter généralement et pour le mariage de sa sœur,elle ne porterais,jouant les parfaite petites sœurs et parfaite petite pucelle.Sa crinière rousse et flamboyante avait était bouclé et gonflé,rendant son visage pâle plus petit au milieu des cheveux.
    Qu'ils étaient bons d'être de retours à Lignières,qu'elle adorer ... Le château était cossu,pour une baronnie,les terres riches.Malheureusement cela ne durerait pas,elles seraient de retour bientôt à Limoge.

    Sauf que voilà.La Baronne râler,la baronne dans sa sublime robe rouge brocarder.


    "- Arrêtez donc de vous plaindre ma sœur ! Vous au moins,trouvez époux.Et même si la famille est peu recommandable vous l'avez bien voulut hein ! "

    Ou comment faire,pour signaler clairement à sa sœur,qu'elle n'était pas la plus malheureuse.Depuis son retour d'Epinal l'Ambroise était souvent ronchonne et râleuse,préférant largement rester seule que rester avec sa sœur et le sieur Balian.
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    Euzen
          « Ma vengeance sera mon pardon. »
            De Tomas Borge



      [Du départ de Limoge au matin du mariage]


      Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ? Accepter ou refuser ?

      Aaaaaaaaaah ! Nom d’un chien !

      Envoyant valdinguer ce qu’Aristote et son subconscient avaient bien voulu placer autour de lui, soit quelques feuilles, un livre et deux bouteilles vides, le borgne se leva précipitamment, quittant ainsi la confortable positon qui été la sienne. Etendu sur le dos, chevilles croisées, mains sur la nuque, œil rivait au plafond, il avait espérait trouver réponse à cette malheureuse question qui le taraudait, dans les tracés aléatoire et étendues des poutres. Bien évidemment, il n’y avait rien vu. Pas de oui ou de non caché dans les interstices, pas de petit signe divin qui aurait pu le guider. Rien. Foutre Dieu ! Alors à présent, il arpentait la chambre. De long en large et même de travers. Sans doute aurait-il pu être comparé à ces grands félidés d’Afrique, reconnaissable entre tous grâce à l’apanage de sa lourde crinière, quand ils étaient en cage. Mais les seuls barreaux, qui entravaient le borgne, étaient sa volonté et sa conscience qui s’opposaient. Sa conscience lui dictait d’accepter. Son père était son père après tout et ceux malgré tous les différents qui les séparaient. Mais ce fameux père s’était-il comportait comme tel ? Aux regards du Corniaud, non. Alors pourquoi devrait-il tenir le rôle du fils ? Ici se trouvait tout le dilemme.

      Finalement, il quitta la chambre pour pénétrer dans sa voisine. Elle était sombre et silencieuse, bien qu’occupée. Il jeta un bref regard à Jeanne avant de s’approcher du berceau sur lequel elle veillait. Deux. Deux petits êtres dans un même couffin. L’illusion était parfaite. Car ce n’était bien sûr qu’une illusion, une illusion qui durerait toute une vie mais une illusion tout de même, un mensonge, une tromperie. Aristote leur pardonnerait-il ? Il était trop tard pour se poser la question, ce qui est fait et fait. Alors ces doigts se perdirent sur le crâne de la plus petite des deux. Ressemblerait-elle à la flamboyante ? Ou la nature les conforterait dans leur duperie en ne lui offrant que des traits venant de lui ? L’avenir le dirait.


      - Nous partons quelques jours, veillez à préparer le nécessaire pour eux. Esther se chargera des affaires des deux grandes.

      C’était décidé, il irait, il accepterait. Mais, non sans une petite vengeance. L’idée lui était venue aussi rapide qu’une éclaire zébrant le ciel et à l’instar de ces charges électriques, le borgne la trouvait lumineuse. Oui, il accepterait mais avant il ferait payer à son père son indifférence.



      Les ordres furent donner et la maisonnée s’anima. Ceux qui venaient s’activant autant que ceux qui restaient. Le fiacre fut attelé. Nahysse, ces deux filles, la nourrice et leur deux nourrissons, allaient déjà à l’étroit dans le coche aussi, le Frison fut-il sceller. N’oubliant pas les cadeaux de mariage, une carriole fut ajoutée au convoi. Jolie équipé. Mais le tempo devait-être parfait, sa vengeance en dépendait. Discrètement, il envoya l’espagnol surveiller la demeure de son père quelques rues plus loin. La consigne était simple : Ne revenir qu’une fois les habitants partis et ne se faire remarquer de personne. L’invertie fut de retour en fin de matinée. Bien. Pour ne pas prendre le risque de les rattraper par inadvertance, il fut décidait qu’eux même prendrait la route en début de soirée. Tant pis, ils voyageraient de nuit. Et il fut long. Régulièrement, Agos fut envoyé en éclaireur, pour s’assurer de l’écart qui séparer les deux convois ou se renseigner de la taverne dans laquelle loger son père, pour ensuite en choisir une autre. Finalement, après quelques jours, Lusignère fut en vue au soulagement de tous. Mais, ils ne prirent pas pour autant, la direction de l’imposante demeure et se rendirent dans le petit bourg qui jouxté le domaine. Là, deux chambres et plusieurs lit dans la pièce affectée aux domestiques, furent réservé dans la principal auberge du village. Ce n’était pas luxueux mais s’était nécessaire.



      Finalement, le matin du mariage arriva et l’auberge fut mise sens dessus dessous. Des bains furent commandés ainsi que des repas frugal. On ne tient pas une cérémonie entière le ventre vide ! Du temps fut perdu, sa Muse devant allaiter un des nourrissons, avant de se vêtir, pendant que Jeanne s’occupait de l’autre. Misère. Enfin tout le monde fut prêt. Jeanne resterait avec les derniers nés, ils n’étaient donc que quatre dans le coche. Le borgne profita du lapse de temps qu’était le trajet jusqu’à la chapelle, pour donner ces dernière instruction à ces filles.


      - Rappelez-vous bien, nous faisons une farce à Balian pour son mariage, donc personne ne doit remarquer notre présence. Je compte sur vous deux pour rester discrète. Si vous faite tout échoué, je serais très déçu. Alors soyez discrète compris ?

      Cette recommandation était surement le paramètre le plus aléatoire de l’équation … Alors, ils furent parmi les premiers à atteindre le lieu saint mais pour ne prendre aucun risque, la petite famille entra par une entrée latérale. Inutile d’être vu à ce stade de l’échappée. Etrangement, le Corniaud souriait comme un gamin, ravi de la farce qu’il était en train de monter. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas amusé autant.

      - Restez dans le fond et sur le côté. Vous vous rapprocherez tout à l’heure. Léger baiser déposé sur le coin des lèvres de sa jeune épouse. A plus tard.

      Et le Navaille partit de son côté. Il savait pertinemment se qu’il cherchait et ne fut pas long à le trouver. Le confessionnal. En retrait mais avec une vue imprenable sur le cœur de la chapelle. De là, il pourrait tout voir et tout entendre et ainsi, intervenir au moment propice. Excellent. Sans attendre, il s’y installa et referma la porte. Qu’importe si sa tenue venait à être froissé, le jeu en valait la chandelle.

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    Larig
    Invitée, elle la petite Larig que la Rousse avait pris en affection. La seule, l'unique rousse qu'elle affectionnait, se méfiant comme de la peste des autres.

    La baronne lui avait proposé une place dans un des coches des suivants, mais non, elle préférait rester indépendante, était donc partie en avant, sa mule adoptant une allure régulière, ses longues jambes avalant les lieues.

    Une auberge, une chambre particulière qui grevait sa bourse, mais elle voulait un bon bain avec de bonnes odeurs dedans, enfiler cette robe toute simple mais faite dans un tissus qui lui avait coûté plusieurs récoltes.

    Elle n'avait plus les moyens du coup de faire appel à une coiffeuse, bah vu son jeune âge, elle pouvait se permettre de laisser ses cheveux longs faisant juste deux tresses latérales qui réunies ensuite en une seule les tenaient en place.

    Le bleu de sa robe l'enchantait, il avait des reflets moirés à la lumière et c'est donc d'un pas décidé qu'elle entra dans la grand nef, se trouvant une place pas trop loin afin de ne rien perdre de la cérémonie.

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    Ixia
    [ A espalion, quelques jours avant ]

    La mioche de cinq ans, était sur le point de faire quelques bêtises.. elle hésitait encore par laquelle commencer, avec un regard espiègle à droite, un regard espiègle à gauche... Elle avait milles et un projets plus cocasses les uns que les autres, tellement qu'elle arrivait jamais à les mettre en oeuvre, pis de toute façon, faut dire qu'elle était partout, à être invitée partout, et trouvait toujours une nouvelle bêtise à faire de suite dans la minute.

    Elle se décide donc d'aller au lac, parce que dans la nuit, il avait bien gelé, et donc, ça devait être super rigolo d'aller glisser dessus... Pourtant on lui avait déjà interdit.. Et par conséquent ce qui était interdit, était un truc à faire des plus interessant à faire rapidement.

    Donc comme à son habitude, pour pas qu'on l'empêche de faire sa connerie, elle fait des sourires à tout le monde, et dit à tous qu'elle allait chez un autre, ainsi personne ne cherchait la mioche.
    Bien habillée chaudement, elle était prête et se mit à arpenter les jolies ruelles du village direction le lac.

    Ouais sauf que ça c'était sans compter que son précepteur qui n'était jamais bien loin l'a voit, et l'appelle. Arfff ça c'était vraiment pas de chance... Elle va donc vers lui, avec un petit minois tout déçu, et tout dépité.

    Il lui dit qu'elle a un parchemin d'invitation à un mariage, la petite donc avait suspendu sa bêtise, et rentre avec lui à la petite échoppe le houppe la houppe. Ils s'installent tous les deux à la table, et elle était vraiment impatiente de savoir qui lui avait écrit.. et surtout qui se mariait, parce qu'en ce moment des mariages y'en avait, et c'était génial, la mioche adorait vraiment beaucoup les mariages.

    Elle souriait tout le long de la lecture du parchemin, et elle était vraiment heureuse comme tout pour la baronne rousse. Elle la connaissait bien, la baronne voyageait avec elle et sa maman, ainsi que d'autres personnes... Et c'était peut-être bien ça le hic... Parce que la gamine aurait vraiment voulu y aller, parce que tata Jo était une amie sincère et très proche de sa maman qui avait rejoins les étoiles. Sale caractère mais avec un grand coeur énorme. Ixia l'aimait vraiment beaucoup cette baronne là. Oh oui elle aurait vraiment aimé... Seulement les autres elle voulaient plus jamais les revoir, oh grand jamais... E c'était sur et certain qu'ils seraient surement invités, et c'était normal. Seraient ils là? elle n'en savait rien, mais on se sait jamais...Donc elle n'irait pas... Et puis c'était très loin ce mariage, et elle avait vraiment plus du tout envie de remonter vers le nord... endroit à jamais maudit par la mioche.

    Donc les plans de bêtises sont définitivement oubliés pour la journée, car il fallait trouver le cadeau qui lui ferait plaisir pour son mariage. Et là.. c'était loin d'être facile, car la baronne avait des gouts de riche, elle avait tout.. Donc c'était vraiment pas facile.... Ca lui prendrait bien toute la journée à farfouiller tout le village de fond en comble afin de trouver une idée géniale pour elle.


    [ le lendemain, toujours à Espalion]

    La gamine avait été partout, et chez tout le monde, elle avait été au marché en compagnie de Lervia qui avait toujours des bonnes idées.. mais voilà.. elle n'avait franchement rien trouvé la veille. Soit elle avait pas assez de sous, soit c'était pas assez beau pour la rouquine, soit c'était pas assez.. ou trop.. enfin vous voyez bien ce que je veux dire, le vrai casse tête.

    La châtaigne était déçue de pas trouver quelque chose le lendemain, et dans sa chambre, elle tournait en rond, réfléchissant, essayant de se souvenir ce qu'elle aimait beaucoup... Les robes, ça c'était sur, mais elle en avait tellement de très jolies... On oublie. Les parfums.. mais ça aussi elle en avait beaucoup... les bijoux..bah c'était vraiment trop cher pour la gamine, pis pareil hein... la baronne n'en manquait pas... Non elle avait réfléchit à tout, vraiment tout, et rien ne convenait vraiment.

    C'est alors qu'elle eu une idée, oh pour le côté cher et de valeur.. on repassera... La petite prend ses couleurs volées à l'université, et opte pour lui faire un magnifique dessin. La petite y met tout son coeur, elle dessine tout simplement un des plus beaux moment qu'elle avait partagé avec elle, avec sa maman, à Espalion. Elle dessine l'ancienne maison d'Inba, au bord du lac. Ce jour là, sa maman était habillé de rose, tandis que la baronne de blanc. La balade avait été comme souvent, de confidences entre elle et sa mère, dont la petite ne comprenait pas grand chose bien trop occupé à aller à droite à gauche cueillir une fleur, ou prendre un caillou... Mais ce dont elle se souvient franchement bien, c'est que la baronne pestait, et elle était furax, quand à sa belle robe immaculée de boue, et que sa maman en avait profité pour la pousser dans les endroits les plus boueux, et les plus salissant qu'elle pouvait trouvé. Vous vous doutez bien donc du résultat... trois robes devenues couleur marron, des cris, des hurlements, mais surtout, oh oui une belle journée de fou rire.

    Alors la petite à côté de la maison dessiné à côté du lac dessine la rousse avec une chevelure qu'elle pris plaisir à faire dans tous les sens, une énorme tignasse, avec une robe moitié blanche en haut, et marron en bas. Le corps étant complètement difforme, des petits bras ridicule avec une énorme main contenant une boule de boue, un corps très grand avec une poitrine énormeee qui rejoignait les genoux, des pieds avec des godasses qui ressemblaient plutôt à celle d'un clown qu'autre chose... Sa maman était tout aussi jolie, et tout aussi difforme, avec une chevelure dans le même état. Pis enfin vient son propre portrait, et dans le côté ridicule, c'était bien la pire.
    Le dessin était merveilleusement monstrueux aux yeux de tous, sauf pour la mioche qui naturellement était super fière de son dessin.

    C'est comme ça qu'elle alla voir son précepteur, et lui demande de lui envoyé avec une lettre qu'elle allait dicter, et bien entendu son précepteur avait corrigé seulement quelques trucs.. mais pas trop. Il voulait lui faire plaisir.


    Citation:
    Coucouuu,

    Rhoo ma tata Jo comme je suis heureuse pour toi, c'est perveilleux que tu te marrie, je suis tellement contente pour toi. Je te souhaite de tout on coeur d'être heureuse, et une belle vie à deux. Oublie pas de refaire des tas de bébés, parce que ca sera tous mes copains, pis moi j'aime beaucoup beaucoup les bébés. Je t'aiderais si tu veux. Parce qu'on se reverra vite toutes les deux, du moins j'espère. Je peux pas venir pour le jour de ton mariage, c'est loin tu sais... Mais je t'aime de tout mon coeur, et je penserais à toi très très fort. Même que j'irait en douce sonner les cloches dans notre église pour toi héhé...
    Je savais pas quoi t'offrir pour ton cadeau... alors après avoir réfléchit, je t'ai fait un joli dessin... J'espère que tu l'aimeras beaucoup.

    A bientôt ma tata jo chérie. je te fais pleins pleins de gros poutous, et de câlins.

    Ixia, et son précepteur qui à écrit la lettre, et qui vous souhaite une bonne journée.


    Ixia regarde le pigeon s'envoler en direction du nord, les yeux tout pétillants de joie pour elle, le coeur malgré tout un peu serré de pas pouvoir la voir dans sa jolie robe...
    _________________
    Nathan
    « J’ai le chic d’avoir un entourage très polyvalent. Mais à ce point… » De Nathan.



    Nathan avait été accompagné jusqu’à sa place dans la chapelle. Il appréciait et détestait les mariages. Il les appréciait parce qu’il y avait généralement du beau monde, un bon repas et une fête mémorable. Il les détestait à cause de la case église et aussi de l’imprévu très embarrassant dans ce genre de cérémonie.


    Il était donc posté au premier rang, attendant avec un ennuie mesurable au débit de soupires d’ennuie… S’il n’avait pas été témoin il se serait passé de la cérémonie et aurait continué de superviser la préparation du festin.


    C’est ainsi trouvant l’excuse parfaite, il se leva et avec élan et s’en alla quitter la chapelle. Mais bien évidemment l’affaire aurait été trop simple. La simplicité n’étant pas une maxime chez les Ambroises…


    Il vit sa nièce accompagné par son valet. Il s’arrêta brusquement. Outré, elle était à ses bras. Le jeune blond chancela et regarda Daria les yeux grands ouvert en reculant sa tête. Outré, voilà il était tout simplement outré !


    Lorsque la colère gagnait Nathan l’esclandre ne se faisait pas attendre. Il ne cria pas mais la hauteur de sa voix était quasiment au même décibel que le crie : «
    Mais enfin ! Daria ! Que faites-vous avec ce…ce valet !? Dans ses bras en plus ! » Il regarda Gael visiblement pétrifié. Il remarqua d’emblée que le valet lui avait piqué des vêtements de grande valeur et c’est ainsi que la colère ne put être retenu davantage : « Salezart* ! Qu’as-tu fais à ma nièce ! Et ce sont mes vêtements ! Mais… » Nathan faillit s’évanouir lorsqu’il remarqua que l’étole importée de Milan avait déteinte. Il poursuivit rouge de colère : « Vous êtes renvoyé ! Viré ! Allez au diable ! Hors de ma vue ! Mais avant enlevez mes vêtements que je les jette au feu ! Chopolote d’esmeut !** »


    Nathan posa son regard sur sa nièce et attendit des explications. La vie ne serait donc jamais tranquille chez les Ambroises.


    *Salezart : Salaud en Berrichon.
    **Chopolote d'esmeut : Cloporte /le reste est bien trop vulgaire.

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    Sirbalian
    Limoges... quelques jours avant le mariage..

    Le seigneur de Ferrassières s'était mis à l'écart depuis quelques jours, depuis que la Baronne lui avait dit que tous les préparatifs étaient prêts et que la facture l'attendait dans son bureau de juge.
    Plus les jours s'écoulaient et plus il prenait conscience que le moment fatidique approchait et de l'importance de ce moment.
    S'il avait hate d'avoir la bague au doigt il y a encore quelques semaines, voir une seule semaine, à présent il était completement perdu.

    Conscient du stress grandissant en lui et de son humeur en dent de scie, il avait préféré se mettre à l'écart, évitant un maximum de croiser sa promise et les membres de leurs familles respectives, ainsi il était sûr de n'occasionner aucune dispute. Son fils, Euzen, ne lui avait pas rendu visite, ni laissé de mot, il ne savait donc même pas s'il avait fini par accepter d'être son témoin.

    Et comme à chaque fois qu'il pensait à son fils, il était devenu triste, se rendant compte que malgré les années qui passaient, le dialogue ne passait toujours pas entre eux. Et si son fils pensait qu'il ne faisait rien pour lui, balian avait toute les peines du monde à trouver les mots pour l'aborder alors souvent il évitait de peur de créer une nouvelle dispute.

    Dans son bureau de juge, il s'était accaparé du sofa comme d'un lit et s'y renfermait la plupart du temps avec quelques bouteilles pour se réchauffer lors des soirées hivernales. Il avait quelques dossiers à traiter, mais il n'avait pas la tête à çà, aussi, quand il devait s'extirper de son bureau, vérifiait il de ne croiser aucuns autres membres du conseil afin qu'on ne l'embete pas. A force de passer son temps dans les allées du Chateau de Limoges, il avait fini par repenser à la dernière fois ou cela s'était produit. Lorsqu'il s'était rabiboché avec Asarine alors qu'elle fréquentait un autre, dont elle portait d'ailleurs son enfant... Ils étaient devenus amant, passant du bon temps pour finir par se remettre ensemble mais le mariage n'avait finalement pas eu lieu, Asarine prise d'un malaise le jour même du mariage avait fini par se retirer dans un couvent sans donner de nouvelles.

    Tout était différent à présent. Avec Asarine il avait voulu un mariage d'amour, mais il se faisait plus de mal qu'autre chose avec le temps.. et à présent il avait voulu un mariage arrangé.. plus d'amour donc.. enfin il l'avait espéré, car même s'il ne voulait pas l'admettre, la sulfureuse rousse ne le laissait pas indiférent. Et s'il s'emportait facilement contre la furie, la folle, l'égocentrique,... et ne pouvait plus nier être tombé en amour pour la généreuse, la ravissante, la douce flamboyante...

    Perfide destin qui continué à se jouer de nous...

    Il avait fini par quitter son bureau pour faire route avec les autres afin de rejoindre le Berry.. Lieu ou se déroulerait les noces car il avait accepter de se marier sur les terres de Lignières, baronie de sa promise. Lui était logé chez Georges, le Poilu avec d'autres invités afin de ne plus croiser sa future épouse, et il avait tout fait pour le croiser le moins possible tant il savait qu'il n'était guère le bienvenu.. Un royaliste Limougeaud en terre Berrichone qui plus est chez le Poilu.. Pour sûr le brun se faisait tout petit.

    Et la veille du mariage était arrivé pour le brun également, loin de s'imaginer le remue ménage qui avait lieu à Lignières, le montbazon lui avait enfilé presque cul sec toute une bouteille de calva qu'il avait emporté avec lui dans ses affaires avant d'avoir une idée folle : s'évader !

    Ni une ni deux, quelques portes claquées et op le voilà dans l'écurie équipé comme par le passé tel un soldat partant en guerre, son épée dans son fourreau, le poignard que Jo lui avait offert à la ceinture, son bouclier, son bardat... et le voilà sur Tonerre près à prendre la route sans trop savoir vers ou aller.. sans se retourner.

    L'angoisse lui était montée à la tête, trop de stress.. la peur au ventre, le coeur en vrac, il était presque persuadé que la fuite était la seule solution pour éviter le pire. Car il avait pris conscience des sentiments qu'il éprouvait pour sa promise. Le soir même ou elle lui avait offert ce magnifique poignard ou il était gravé "en plein coeur". Avec ce présent, elle s'était dévoilée, elle avait sauté le pas qu'il n'osait pas franchir ou plutôt il attendait qu'elle le fasse en premier. Et ces mots prenaient tout un sens, car si elle lui avouait avoir été touchée en plein coeur.. C'est lui fut touché à son tour en plein coeur par cette déclaration. Avant de se disputer ce soir là, il avait à nouveau put voir en elle la généreuse, celle qui s'était creusé la tête pour lui dénicher un présent qu'il adorerait, et le marquer à jamais par ses mots.

    Quoi de plus beau alors que d'épouser une femme qu'on aime me direz vous ?
    Et bien justement.. cela faisait angoisser le brun un peu plus. Car il se l'était juré !

    Non non et non ! jamais plus il n'aimerait !

    C'était ainsi que çà devait être un point c'est tout. Ce n'est pas qu'il ne voulait plus y croire.. c'est juste qu'il ne voulait plus souffrir ni faire souffrir. De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas.. un simple pas qu'il ne voulait plus faire.. il ne voulait plus non plus avoir mal, ni être jaloux à outrance, ni faire souffrir.. et là, qui plus est avec la baronne dont l'autre facette avait le don de lui faire hisser le poil.. il savait que la tache s'annoncait des plus ardues.

    Alors oui la fuite.. il n'avait vu que çà.

    Et le voilà en pleine nuit, sur sa monture en train de battre la campagne berrichone sans trop savoir ou aller, quoi que si.. la guerre faisait rage il parait !

    Allez hop ! au galot !
    Jm'en vais me battre bougre d'idiot !!

    _________________
    Gaell



    Coincé. Il était coincé. Les bras ballants le long de son corps lourds et la lippe tordue. Son maitre fondait sur lui avec la colère et l’emportement qui lui était si caractéristique.

    Il venait de remarquer l’étole. Malepeste, il était foutu ! Nathan tenait à ses frusques comme à la prunelle de ses yeux.


    Calmez vous… Mon maitre je vais m’expliquer mais de grâce pas devant Daria…

    Le colosse éloigna la fragile demoiselle qui le regardait hébétée. La tension dans ses mains et le sérieux dans ses yeux incitèrent la pauvre Daria à s’éloigner de quelques pas.

    Contrairement à sa mère et au reste de sa famille, elle était d’un tempérament doux et les cris de son oncle l’avait effrayé.


    Maitre… je n’ai pris que l’étole… Vous savez bien que je ne rentre pas dans vos vêtements…. Je… J’ignorais que Daria était de votre famille.

    Je fais le lien à présent avec votre cousine du Berry dont vous parlez souvent. Je vous prie de ne pas me ridiculiser devant votre nièce, nous avons noués de forts lien d’amitié et … Elle me croit noble. Aidez-moi … Je partirai à tout jamais si vous laissez ma dignité devant elle…


    Un regard empli de tristesse coula vers la gamine. Il allait perdre sa place, mais surtout il allait la perdre elle. Car à part dans les livres, quelle jeune fille noble voudrait être la compagne d’un valet ??
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