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[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Bimba18
Le bien qui fait mal...

Comme tous contes de fées, il fallait bien que celui de la Chesnais soit écrit de la même manière... Une vie heureuse auprès de ses parents, une fatalité qui la laisse broyer du noir pendant des années, l'accumulation d'échecs amoureux, jusqu'à ce qu'une petite lueur la fasse de nouveau scintiller...

Scintiller au point de se réveiller tôt ce matin là, pour se rendre à un mariage ! Oui, Oui ! La Bambi s'était jurée de ne pas manquer Ce mariage même si jusqu'à maintenant c'était bien l'une des cérémonies qu'elle détestait le plus... La cause ? Son mariage foiré avec Anakin, ses fiançailles rompues avec Clé... Bref, là, c'était juste l'une de ses plus anciennes amies, qui allait renoncer à la liberté pour vivre un amour entier avec sa moitié...

La nuit fut courte et le réveil était difficile... La chambre était aussi mouvementé qu'une ruche... Comme si les domestiques étaient déjà en train de faire leurs corvées sans meme attendre que le lit soit vide...
Elle râlait jusqu'à ce qu'elle prit l'oreiller de plumes et qu'elle se colla la tête dessous le temps que les pas cessent de résoner dans sa tête...
Quand le calme fut, ou du moins quand on arrêta de s'agiter autour d'elle, la Nohan respira à nouveau, se redressa, s'assit sur le lit, rabattant le duvet jusqu'à ses lèvres et regarda "le Beau" face à elle terminer sa vêture...

C'est qu'il en faisait du bruit à lui tout Seul ! Mais comment pouvait-elle lui en vouloir ? Elle était là, à ne rien louper du spectacle qu'il lui offrait...
Des sons qui sortirent de sa bouche, cette fois ce n'est pas à la future toque en fourure qu'il s'adressa, mais bien à elle...


Hum.... Très élégant je dois dire !
Il te manque juste le chapeau en fourure blanche pour compléter l'habit !


Et du lit, elle tira la langue ! Faut dire qu'il l'avait cherché... Porter de la fourure alors qu'elle ne souhaitait qu'une chose, scalper l'animal ducal qui prenait un peu trop de place dans sa vie...

Bon allez, il faut que je me dépêche aussi... Limoges c'est pas la porte à côté...

Se levant, elle sortit de la chambre sans rien ajouter et se dirigea vers la salle d'eau où sa robe pourpre l'attendait déjà... Après une bonne demie heure à le faire patienter, elle retourna dans la chambre fin prête. Les cheveux relevés entre sa couronne et la robe en soie qui mettait en valeur ses jolies formes, elle dit :

Alors ? Qu'en penses tu ?
Je ne me suis pas faite trop désirée j'espère ?


Et oui... C'était bien à Son Duc qu'elle s'adressait...
Oh il était certain qu'elle le détestait de tout son corps, mais son coeur, lui, l'adorait... L'aimait...
Malgré toutes leurs disputes, il était celui qui avait réussit à lui faire retrouver le sourire...

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Alexander_d_emerask
La Flamboyante fiancée du Rouquin était partie prendre le vert auprès de sa future belle mère, au domaine de Lignières, laissant Alex pour quelques jours à Limoges.

Deux jours avant les noces, il l'avait rejointe, histoire du profiter du calme avant la tempête.
Durant toute une journée, il avait eu tout le loisir de l'entourer d'amour et de douceur après la rude épreuve qu'elle venait de connaître.
La Belle était enfin, libérée, mais personne n'avait le cœur à s'en réjouir, étant donné les circonstances.

La veille des épousailles, le tumulte commença. Les invités arrivaient, mêlant la bourbe et la neige, les valets déchargeaient les malles à grands fracas et les femmes s'affairaient aux coiffures, parures et vêtements.

Le tumulte, il n'aimait pas ça, le Rouquin, aussi, il se tenait volontairement loin de son exubérante mère, assistant aux diverses scènes avec une bonne quinzaine de pas de recul.
Il ne savait pas dans quel état d'esprit elle se trouvait ce jour-là, il avait également pris de la distance par rapport aux petites histoires entre elle et son futur époux, un jour amoureuse, le lendemain furieuse.

Arriva le grand jour,
Alex était toujours dans ses habits quotidiens en attendant sa Flamboyante, car les hommes se préparent toujours au dernier moment, au contraire de leur femme, c'est bien connu.
Toujours à bonne distance du centre d'intérêt général, il s'amusait de voir tituber Vera déjà ivre, ou bien encore...
Soudain, des vociférations plus fortes de sa mère le tirèrent de ses songes.
Daria, sa sœur cadette venait d'arriver au bras d'un garçon bien plus âgé qu'elle.
Courroucé, il attendra le moment propice pour s'approcher de sa mère et lui souffler perfidement :


"Voilà ce que c'est de confier vos enfants au premier venu, je ne vous le répèterai jamais assez!"
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Cerrydwenn
La renarde boudait de frustration alors elle trouva l'excuse de vouloir se reposer si bien qu'elle n'eut aucun mal à se réveiller quand son époux la secoua pour lui signifier qu'ils étaient arrivés .

"Oui oui .."

Se contenta-t-elle de bougonner pour toute réponse , elle le laissa descendre en premier puis attrapa cette main qu'il lui tendait pour descendre à son tour , couverte de sa pelisse de fourrure qui cachait sa robe en velours vert brodée de fil d'or et parsemer de ci de là de dentelles finement brodée à la mode flamande .
Elle rabat la capuche sur ses cheveux dompté dans un chignon filet , arborant une fine dentelle verte autour de ses yeux afin qu'on ne puisse s'attarder sur ceux ci au fil des gens qu'elle rencontrerait .
Un soupir s'échappa en buée nuageuse du carmin pulpeux , son époux s'était d'emblée proposer pour lui décrire tout ce qu'il l'entourerait mais cela n'atténuait en rien la frustration qu'elle ressent de ne pouvoir profiter pleinement de la cérémonie .
Les traits d'une moue boudeuse doivent se dessiner sur son minois de porcelaine .

"Ne trainons pas et rentrons en la chapelle afin de ne poinct estre bousculer ou mourir de froid ..."

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Lanceline
Sans trop penser à ce qui suivrait, la jeune femme ouvrit la porte. Elle dévisagea le blond qui se tenait désormais devant elle avec un léger sourire aux lèvres.
Miette arriva derrière, et la Balafrée se tourna à demi. Elle fit signe qu’elle n’en voulait pas.


- Non, mercé, Miette. Êtes-vous prêt ?

Elle tendit son bras à Azraël. Elle l’avait trouvé un peu étrange, mais après tout, qui ne l’était pas ? Elle eut un sourire, plus franc cette fois.

- Bien, alors allons-y.
Non, Mam’zelle, j’viens pas. J’me sens pas bien, et l’voyage risque de m’retourner l’estomac.

Lanceline regarda, intriguée, sa servante, avant d’incliner légèrement la tête. Elles se parleraient plus tard, peut-être. En attendant, le mariage allait se passer sans eux s’ils s’attardaient trop…
Elle monta dans la voiture que Gaspard avait avancée jusque devant chez elle et s’installa en face de lui, tout en indiquant à Gaspard, alors qu’elle l’avait déjà fait maintes fois depuis qu’elle était invitée, qu’ils allaient à Lignière.
Le jeu reprenait, une fois de plus, là où elle l’avait laissé. Sauf peut-être qu’aujourd’hui, cela risquait d’être plus dur après la nuit qu’elle venait de passer.
La damoiselle de Laguian eut un léger soupir. Elle ne voulait pas jouer, pas aujourd’hui, elle avait l’impression que tout allait s’écrouler. Elle se reprit, et ses noisettes se posèrent sur son vis-à-vis.


- Quel froid ! Avez-vous passé une bonne nuit ?

Oui, ben elle posait ses cartes comme elle pouvait, la Valdesti ; et autant vous dire que, comme à l’accoutumée, elle n’avait pas un beau jeu.
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Guy_de_dampierre
Dès qu'il posa le pied sur le sol recouvert de son manteau blanc, il se félicita d'avoir préféré ces bottes de cuir noir, assorti à des haut-de-chausse de laine de la même couleur, aux traditionnelles poulaines de cour que l'on portait volontiers lors de ce type de cérémonies.

Son épouse prit son bras et le pressa de se diriger vers le petit édifice qu'il entreprit de décrire alors qu'ils marchaient vers la porte gardée par le valet de la baronne.


La chapelle de style gothique trône légèrement en hauteur, telle une île au milieu d'un océan immaculé de neige. Le blanc domine lui aussi la décoration, démontrant la pureté des sentiments des époux, -hum, hum- probablement.

Malgré le toit et son pourpoint de velours beige doublé de vison, Guy continua à sentir le froid perdurer à l'intérieur, mais poursuivit néanmoins en passant à la description des invités.

Les couleurs de ces dames et de ces messieurs sont assez chamarées. Nulle trace encore des fiancés ou de leur famille la plus proche... du moins celle que je connais. J'imagine qu'ils attendent que l'assemblée soit là en nombre pour apparaitre...
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Miette
Vite, se préparer. Pas compliqué quand on a pas grand chose. Un chignon à la va vite, et surtout le sourire de vainqueur à camoufler. Monter les escaliers, sans courir, mais pas loin. Et frapper à la porte de la chambre de Mademoiselle. La première. L'autre, encore une fois serait coiffée au poteau. Un peu mesquin comme plaisir matinal, mais quelle saveur que la face dépitée de Suzanne dans ces cas là. Pincée, droite comme si elle avait avalé un balais au petit dej'. Et crispée, mon Dieu, si crispée!!

Gzzzz! (
Le jour inonde la pièce, éclatant de la luminosité particulière que donne la neige à la lumière. Lanceline émerge, se lève avec plus ou moins de bonne volonté, mais le principal est sauvé. Suzanne arrive, la tronche enfarinée et contrariée. Très contrariée. Et le cirque commence.


Vous v’lez une tisane de valériane, Mam’zelle ?
Reste pas plantée là, va m’chercher d’la tisane à la valériane pour elle!


Une tisane?
De Valériane?
Mais comme vous voulez, madââââme.


Inclinaison du buste vers Suzanne, démarche chaloupée de celle qui sait le regard meurtrier de l'autre dans son dos, port altier de celle qui a gagné.
La tisane, elle la refusera.


Et la tisane, elle refuse. Explosion de joie dans la caboche rousse.

Suzâââââne? Voulez-vous la tisane? La demoiselle n'en a pas envie.

Le bras se tend, et la valériane fume sous les naseaux de la servante.
Puis, silencieuse, elle glisse au devant de sa maîtresse qui cesse de respirer quand le bustier se serre.


Si c'est trop serré, faut lui dire. Sinon, vous allez paraître rudement constipée à la noce!
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Cerrydwenn
La neige craque sous le talon de ses bottes , son esprit vagabonde dans les descriptions que lui fait son époux , elle ne peut qu'imaginer l'architecture gothique qui doit être recouverte d'un manteau de neige , les arbres dénudés dont les branches doivent s'alourdir du manteau neigeux .
Ils s'engouffrent dans la chapelle qui est à peine plus chaude , se demande si sa fille ainée est déjà présente ou encore auprès de la Baronne .Ah la Baronne , sa douce comme elle aime à la nommer , des souvenirs de leurs quatre cents coups en taverne armagnacaises viennent envahir son esprit , elle retient un rire de justesse en se souvenant que Jo fouillait ses braies pour essayer de lire les lettres enflammées de l'irlandais , car oui le muffle d'irlandais le jour ou il s'est séparé de Jo se mettait en couple avec la renarde .
Ou quand la renarde avec innocence demandait à Joe l'épouse d'Heimdal à l'époque , comment on faisait les bébés .Qu'on prenait des cuites avec Antoineleroy .Ah que de souvenirs ....
Sa main libre remonta pour caresser son pendentif que son époux lui avait offert comme gage de fiançailles , elle le pressa entre la pulpe de ses doigts laissant ainsi flotter un sourire sur son minois de porcelaine .

" Je te confesse que j'ai un peu mal à la tête ..."

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Guy_de_dampierre
Drôle de confession... y aurait-il quelque chose de si intérieur ou secret à une grosse migraine? Sans compter que le sourire contredisait un peu le discours.

Néanmoins, Guy le prit pour dit et chercha la chaise la plus à l'abri des courants d'air pour y mener son épouse.


Veux-tu t'asseoir?

Il faut dire qu'il n'avait pas mieux à proposer pour l'instant.

Est-ce le froid? Le bruit?

... ou pire. L'époque voyait tout de même des personnes bien portantes être emportées en une grosse après-midi de toux grasse.

Déjà, il se préparait à demander à ce qu'on aille chercher une couverture pour réchauffer la renarde, pourtant déjà recouverte de fourrure.

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Alandrisse
[En retard ? Zamais]

La brune Alouette avait une tendance typiquement elle, arriver en retard aux festivités. Même pour les mariages, même si la plus part du temps, elle appréciait grandement ce genre de festouilles. La Languedocienne arriva donc avec sa garde d’argent. Car oui, on avait du mal à se planquer quand au lieu d’aller boire un verre au mariage de son cousin, on devait se trouver derrière un bureau avec une pile de parchemins. Mais pour l’occasion, la brune avait pris la poudre d’escampette. Il fallait être rebelle sur les bords, même les régnants devaient respirer au mieux.

Le carrosse s’arrêta sur le parvis de l’église, laissant apparaitre une Montbazon rayonnante. Habillée de rouge et d’or, pour rappeler sa terre natale, l’Alouette s’avança jusqu’à l’église. Du monde était déjà présent. Léger bougonnement de la brune, une Montbazon qui ne râle pas et une Montbazon malade.


Ah pitain, j’aurais du me trouver un cavalier…
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Elea.
    Et ça continue !

    On ne l’arrêtera donc jamais… Toujours aussi nerveuse, toujours aussi agaçante cette baronne. Et le jour de son mariage, c’est encore pire.
    Et de ressentir alors l’envie de fuir… De ne plus l’écouter, ne plus l’entendre geindre. D’autant plus que là s’en était fini, Daria était arrivée au bras d’un homme… Donc la flamboyante ne cessera jamais.

    Un long soupire se fît entendre lorsque celle-ci veut boire. Non mais, vous avez déjà vu cela, une future mariée qui veut se saouler avant la cérémonie… Moi jamais ! Voila ce que la jeune Elea pensait en son fort intérieur.

    Et de voir une des demoiselles d’honneur tendre un verre à la baronne, de tirer donc le verre des mains :


    -Non mais Vera… Vous ne la connaissez point ? Elle videra le verre, ne vous en laissera pas une seule goutte !! C’est son jour, elle doit être sobre…

    Puis de vider le verre cul sec, c’est que là pour l’heure, c’était elle qui ressentait l’envie de boire… Ne serait ce pour ne point s’énerver contre sa rouquine d’amie.

    -En effet, nous serons cote à cote… Accrochez donc vous à moi, je ne voudrais point que vous gâchiez tout en trébuchant lorsque nous entrerons en la chapelle…

    Un nouveau soupire, beaucoup plus insistant celui là… Une damoiselle d’honneur, encore bourrée de la veille, une future mariée hystérique, qui on le sent bien, va faire une énorme bêtise… Un mariage qui promet de rester dans les mémoires, pour sûr !

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Nathan
« Partez ! Je suis allergique à vos sottises ! » De Nathan.



Des explications avaient été données. Nathan se sentait idiot d’avoir pu penser que son valet lui avait pris ses vêtements, alors qu’il était plus grand que lui et plus gros. Enfin plus imposant on va dire. Malgré cela il avait peur de Nathan alors qu’il pouvait l’assommer d’un seul coup. Nathan avait toujours eu peur qu’un de ses domestiques l’assassine. Mais jusque-là, avec des salaires mirobolants pour eux ce souci était épargné avec brio !


Mais c’était son valet qui souhaitait être épargné ou jouir de la clémence de Nathan. Les paroles furent suppliantes. Et voulant éviter l’esclandre il allait le congédier, après tout il ne voulait pas gâcher le mariage de son estimée cousine. Mais, un crie en provenance d’une teinture se fit entendre, un « Pourfendez-le ! » qui raviva immédiatement les braises de la colère Nathanesque. Ni une ni deux, il s’empressa de prendre son valet par le col afin de le trainer en dehors de la chapelle.


Une fois à l’extérieur il le poussa à terre et des injures et menaces émanèrent de sa douce bouche : «
Pars ! Garde cette étole ! Tu es viré ! Viré ! Et ne t’avise plus d’approcher ma nièce. Crétin ! Mollusque avarié ! Hors de ma vue ! » Le ton était menaçant, le valet un peu sonné de voir le courroux de Nathan s’abattre sur lui.
Le jeune blondinet, lui tourna le dos, regarda de droite à gauche, il y avait du monde mais il s’en fichait. Il se recoiffa légèrement, redonna de l’impeccable à son mantel et rentra dans la chapelle avec un large sourire. Masquer les défauts, ça il savait le faire ! Il se dirigea vers sa nièce, lui prit son bras et l’emmena au premier rang. Il lui murmura : «
Ma chère, vous restez ici jusqu’à la fin de la cérémonie, nous devrons parler juste après. Vous n’y échapperez pas. » Il lui adressa un sourire forcé. Et les simagrées allèrent de bon train, faisant des sourires aux têtes connues.


Les cérémonies c’est un festival de bienséance à laquelle tout le monde s’y plie, contrairement à l’habitude. L’habilité en société était une maxime des Ambroises malgré le dramaturge qu’ils étaient en chacun d’eux.

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Matouminou


Et en plus il râlait!! elle se faisait belle pour lui et il ronchonnait. Elle se retint de lui rétorquer qu'il ne lui avait appris ce mariage qu'à la veille de partir, qu'il lui avait dit qu'il n'y aurait pas de souci pour avoir une chambre quelque part en ville, et que ce n'était pas de sa faute si, au dernier moment, il avait décidé d'aller au domaine de la Baronne. Fallait-il qu'elle l'aime....

N'étant pas du genre à lui garder longtemps grief, elle se mit à rire parce que, tout de même, la situation était cocasse. Jamais, elle n'aurait pensé devoir, un jour, s'apprêter pour un mariage derrière une couverture, en plein Berry, et par des températures plus que fraiches. Forte heureusement le temps de se préparer la pluie avait cessé, maigre consolation, mais il fallait bien trouver du positif dans tout cela...Oui, oui, elle confirmait, elle était folle de lui, il ne pouvait en être autrement.

Toujours la brosse à la main, elle l'écouta lui expliquer sa façon de voir les choses, un sourire sur la bouche. :

Citation:

Non mais euh ça va hein ! Je suis pas ta boniche ! Et puis je te ferai remarquer que si c'est moi qui le fait, je vais t'arracher la tête et la touffe toute entière !!


Elle faillit lui rétorquer qu'il n'était pas question d'être sa boniche mais juste de lui rendre service, à savoir l'aider à discipliner ses cheveux afin qu'elle ait une tête présentable et qu'après tout, il fallait savoir ce qu'il voulait ..avoir à son bras une serpillère ronchonchon ou bien une élégante jeune femme souriante et charmante, mais elle se retint, faisant un petit geste avec la brosse pour lui signifier que le temps passé. Elle lui tournait le dos, et elle imaginait facilement ses yeux qui riaient.

Hélas, elle aurait du se méfier, car, en se retournant, elle aurait vu les yeux de Stromb briller en effet et un peu plus qu'il n'aurait fallu. Ne met-on pas en garde du côté imprévisible des volcans?
Et elle aurait su qu'il était déjà en train de solutionner le souci des cheveux à sa façon.

Mais Matou était du genre confiante. Et elle ne put rien faire quand elle sentit qu'il se saisissait de ses cheveux, les enroulait, les nouait et les faisait tenir avec quelques pinces. Et lorsqu'il la fit se retourner et qu'il se mit à se tordre de rire en la regardant et en s'exclamant:


Citation:
Hahahaha !! Un poulpe !! Excellent !!!


...elle se figea, ouvrit la bouche, la referma, façon carpe, écarquilla les yeux et hésita...plusieurs pensées se bousculaient dans sa tête, genre "je le tue ici? tout de suite? d'un coup? à petit feu? je hurle? je le gifle?

Le souci de Matou , c'est que face à ce rire, elle ne pouvait longtemps rester de marbre, et encore moins rester fâchée. Et c'était là la grande force de Stromb: son rire était contagieux.
Cependant, afin qu'il n'est pas la partie trop belle, elle ronchonna pour la forme:


- AH AH AH!! mais qu'il est drôle!! c'est aussi pour ça que je t'aime toi!!

Elle se regarda dans le miroir et fit la moue...bon c'est vrai que la coiffure faisait penser un peu à un poulpe, de ce point de vue là, il n'avait point exagéré la comparaison..toutefois, en rectifiant quelques méches et en arangeant les pinces habilement, elle réussit à rectifier le tout...qui saurait, après tout, qu'elle n'avait pas passé des heures à se faire faire ce chignon strombolesque? Elle planta encore quelques perles nacrées et elle estima en jetant un dernier coup d'oeil au miroir, qu'elle était prête.



Satisfaite, elle tira la langue à son volcan et lui dit avec un petit rire:


- Si ça se trouve et grâce à toi, je vais lancer une nouvelle mode de chignon...

Puis,'n'y résistant pas, elle lui vola un baiser. Elle enfila ensuite son manteau de fourrure, sa toque et lui tendant le bras, elle ajouta:

- En avant, si j'en juge les personnes qui se dirigent toutes vers le même endroit, cela doit se passer vers là-bas...

DEVANT LA CHAPELLE SAINT LOUIS


Il y avait déjà du monde, elle ne connaissait personne, mais tenant le bras de Stromb, elle souriait. Le monde ne lui avait jamais fait peur, la noblesse à laquelle elle appartenait non plus, et le regard qu'on pouvait lui lancer lui importait peu, à vrai dire. Fût un temps où elle aurait été dans tout ses états, intimidée, ce temps était révolu. Elle était curieuse de voir la Baronne, de lui être présentée, qui sait? Elle avait également hâte de revoir Danaé, Stromb lui ayant appris qu'elle serait de la noce.

Un valet les guida jusqu'à leur place. Ne restait plus qu'à attendre que la cérémonie commence.
Rapha13
[Baronnie de Charost, Berry, Matin du mariage]

C'était l'aube, enfin l'aube de chez aube, car carrément, il faisait encore sombre. Rapha avait peu dormi, comme souvent, il s'était préparé pour un nouveau mariage, celui d'une amie très chère, Johanara, et d'un homme qu'il savait bon, Sirballian.

Jojo ... voici donc si longtemps qu'il la connaissait ? Cela remontait à quelques années déjà, lorsqu'il était encore à ses débuts de FIERiste, il se rappela être passé au FIER pour se rendre à Bourges ; à l'époque, il avait davantage de temps à roder dans les tavernes et était bien sûr passé au "Berry Libre", la taverne de la résistance berrichonne. C'était une époque où les tavernes étaient souvent remplies et où il fallait souvent aller dans une autre pour trouver de la place.

Puis le temps passa, Johanara la grande baronne, voyageait énormément, il s'était toujours demander si c'était à cause de Valezi quelle faisait tout ça, l'homme qui avait fendu le coeur de Papy George car auvergnat, c'était un comble pour un Poilu d'avoir sa nièce marié à un auvergnat, mais bon la vie est ainsi...

Et le temps passa ...
Jojo aimait fréquenter les tavernes, c'est ainsi qu'ils burent des nuits et des nuits avec tous les amis qu'ils avaient au Berry, mais en Berry il y a toujours des histoires et ces histoires nous rattrapent c'est ainsi que Rapha fût mis en interdit à l'époque, du coup il ne fréquentait plus les tavernes mais préparait sa défense.

Un sourire éclaircit son visage lorsqu'il repensa à tous ces souvenirs passé avec elle à embêter le Berry.

Mais soit, le jour était celui de Jojo et de Sirballian. Ainsi le brunet s'en alla aux étuves, dans le calme et la fraîcheur de la nuit, pour se laver et revêtir une soutane toute simple. A sa grande habitude il ne mit pas de sandales mais bien ses chausses ...

Enfin, il se dirigea vers la baronnie de Lignières, il avait de la chance parce que Charost n'était pas très loin...


[Baronnie de Lignière, Berry]

Ainsi, il arriva rapidement aux portes du domaine de Lignières, reconnaissant les alentours il dit aux gardes porté devant

Hey, toi là, ouvre de suite et annonce le baron de Charost, et vite, j'ai pas toute la journée !

Le diacre était tout le temps en train de regimber, c'était dans sa nature, le garde vînt lui ouvrir et il entra d'un pas décidé dans la chapelle y alluma quelques cierges et attendit que le soleil se lève pour contempler les vitraux qui s'éclairaient de mille feux, puis il s'en alla dans la sacristie pour se changer et mettre son aube, il avait un peu de retard mais il pensais être seul...quel ne fût pas sa surprise lorsqu'il entra et se retrouva nez à nez avec la mariée, il sursauta voyant tout ce monde autour de la baronne dans la sacristie, lieu sacré où le clerc prend un temps de repos avant chaque cérémonies, il devînt rouge et dit en crescendo :

Norf de norf, Norf de Norf !! Mais vous vous croyez où ici ? Vous savez que c'est une sacristie ?

Rouge de colère le diacre continua,

Sortez ! Vous sortez tous ! A part toi !

Regardant Johanara, avec un air grave, sur un ton très sévère mais plus doux avec elle, ben oui faut dire qu'il aimait pas trop s'énerver sur la baronne mais dès fois c'était nécessaire, il lui continua en montrant de son doigt le verre.

Et ça, qu'est ce que c'est ? Jette moi ça de suite ça va pas ? Boire avant ton mariage, dans une sacristie, j'aurais tout vu, tout vu ! Norf de norf moi qui pensais faire un mariage calme, c'est pas demain la veille que ça arrivera et c'est surtout pas avec toi que ça va commencer !

...Regard noir envers la baronne, il attendait que tous soit partis pour enfiler son aube et lui parler plus calmement...
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l'Ordre Cistercien recrute !!! (cliquez sur le texte)
Cerrydwenn
Oui il devait être surpris car ces derniers temps troublée par le fait d'avoir retrouver sa fille ainée , elle n'avait pas avertie des migraines fréquentes dont elle souffrait . Ces migraines qui étaient dues au traumatisme qu'elle avait subit à la suite de son escapade ibérique .
Par moment sa vue s'améliorait et elle voyait danser des masses informes devant elle même si la plupart du temps elle préférait dire qu'elle ne voyait rien afin de ne pas avoir de faux espoir . Son ami Angel lui avait dit que sa vue pourrait peut être revenir vu que les yeux n'avaient pas étés touchés .
Les ténèbres étaient soient sombres soient flous.
Une fois assise elle pressa un peu plus la main de son époux et employa un ton des plus doux et rassurant .

" Rassures toi cela va passer c'est du à mes yeux . Est ce que tu vois papa et jo ou bien ma fille avec Alex ? "

Elle tira sur son bras afin qu'il se penche et se permit un baiser au creux de son cou " Je t'aime toi ..."


" Au fait tu ne m'as pas dis ce que tu penses de ma robe et de cette dentelle flamande qui couvre mes yeux ."
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Rackam
Retenu en sa mairie de Lodève le barbu ne pouvait se rendre au mariage de son ami Balian il était parrain de ses filles Rose et Ambre et même si leurs relations s'étaient éloignées du fait de la distance un solide amitié restait entre les deux hommes ...

il prit sa plume ...



Mon Cher Balian,

Je suis au désespoir de ne pouvoir partager avec toi ce moment magique ou tu va t'unir a la femme de tes pensées. Bien que personnellement tu me connais , je suis plutôt allergique pour moi même a ce genre d'engagement , je comprends très bien ce besoin de legitimiser ton union.
Je termine mon 10eme mandat de maire prochainement et je vais en profiter pour voyager un peu, je ne manquerai pas de passer te voir et ainsi pouvoir faire connaissance de ton épouse que je pressent charmante, tu a toujours bien su t'entourer. Je serai surement accompagné de Ruthy tu te souviens la " crevette" qui s'est déclarée "écuyère" ce qui me fait sourire.
J'espère que nous aurons l' occasion de refaire quelques parties de chasse comme cette mémorable battue aux loups au cours de laquelle je me souviens tu a tué ton premier fauve.
ha aussi je n'ai que très peu de nouvelles de Noëllie qui cependant doit être sur le chemin du retour après une escapade en Guyenne.

Porte toi bien mon cher Balian transmet mes hommages a ton épouse et embrasse les enfants. Tout mes vœux de bonheur t'accompagne.

Rackam de la Lergue
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