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[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Guy_de_dampierre
Guy sourit au baiser de son épouse. A moitié rassuré par cette soudaine histoire de migraine liée à ses yeux.

Je t'aime aussi,

lâcha-t-il avant de répondre à ses questions.

Non, ton père n'est pas encore arrivé. Sois sûre que je te le ferai savoir dès que je le verrai arriver céans.

Et cela ne devait tarder, puisqu'il avait atteint l'écurie avec Joffrey.

Catherine, Alex et Jo doivent sans doute attendre dans quelque lieu privé que le public soit bien installé pour entrer en scène... ou alors, ils attendent encore Balian.

Ce ne serait pas la première fois que le marié se fasse attendre. La dernière fois qu'il avait observé ce cas, ce n'était pas pour le meilleur. Il croisa discrètement les doigts pour conjurer le sort. On ne sait jamais.

Puis, le diacre se dirigea vers la sacristie et la porte encore ouverte laissa entendre une rage homérique de la part du clerc. Ce qui prit Guy de court alors qu'il comptait complimenter sa Cerise sur la qualité de sa toilette.

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Suzane
J’avais lancé un regard noir à Miette.
Lanceline s’apprêtait à partir.


- Bien, alors allons-y.
Non, Mam’zelle, j’viens pas. J’me sens pas bien, et l’voyage risque de m’retourner l’estomac.

Elle me regarda, étonnée, et j’eus un faible sourire. Sûrement que Miette me lancerait un regard triomphal, mais je m’en fichais. Je ne voulais pas y aller, parce que je ne savais pas trop ce qui m’attendrait. Et je ne voulais pas mettre ma Mistra dans l’embarras. Et Balian ne m’avait pas encore payée. Et en plus…
Je n’aimais pas mentir à Lanceline, mais là, je n’avais pas le choix, elle n’aurait sûrement pas compris.
Une fois qu’ils furent partis, je refermai doucement la porte et remontai dans sa chambre. Je jetai la tisane avec un léger soupir, bien que je sache qu’elle avait raison de ne pas la boire.
Je posai sa chemise sous l’oreiller et je refis le lit. J’allai fermer la fenêtre qui était toujours ouverte, la maison chauffait et il ne fallait rien gaspiller, le bois coûtait cher.
Je redescendis en bas, on venait de frapper. Une lavandière –le Très-Haut sait comment elle s’était débrouillée ! – m’avait ramené les robes de ma maîtresse, robes qui avaient été séchées. Elles sentaient bon, étaient froides. Je remontai dans la chambre, je les pliai soigneusement et commençai à les ranger.
L’une attira mon regard. Une de ces robes qu’elle ne mettait que peu, une robe violette, avec des pierreries incrustées ici et là, et un jupon évasé, accompagné d’une ceinture cousue de fils d’or.
Je me mordis la lèvre ; une idée venait de me traverser l’esprit. J’hésitai. Je savais que je n’avais pas le droit. Mais, après tout, elle n’était pas là… Personne n’en saurait rien, c’était l’affaire de quelques instants seulement.
Je me dénudai après avoir pris soin de tirer les rideaux. Je fis glisser le tissu sur ma peau et j’eus la chair de poule.
Lentement, le tissu absorba la chaleur de ma peau tandis que je laçai de mon mieux le corsage. La robe était juste un tout petit peu trop grande, mais cela ne se voyait pas trop.
Je fis quelques pas, lissai quelques plis. Elle avait un miroir, je partis me mirer devant.
Ma bouche s’ouvrit de stupeur. Jamais je n’étais aussi belle. Jamais. Mes mains attrapèrent mes cheveux. Ils ne pouvaient pas rester comme cela. Oh, juste un peu de temps, que je puisse parfaire l’illusion, et tout serait parfait…
J’attrapai la brosse et j’entrepris de les démêler, puis de les tresser avant d’en faire un chignon. Je me relevai et je retournai devant le miroir.
C’était mieux.
Je me tins plus droite, j’esquissai un sourire, je fis une légère révérence. L’illusion y était.

J’étais de nouveau la comtesse de Ségur.

C’était si beau de rêver…


Azrael.
La vue de Lanceline me ravie, ce n'est pas une explosion de joie mais je suis content. Content de la revoir, elle et ses cheveux blonds, son regard malicieux et son air un peu hautain. On ne n'est vu qu'une fois, j'avais passé la soirée à l'observer. Peut être a t-elle capter un de mes regards puisqu'à un moment elle m'a souri. C'était le plus joli sourire que j'ai jamais reçu. Peut être le premier qui n'est pas de la compassion ou de la moquerie. Elle est joyeuse, mais je reste persuadé que c'est une apparence. Je la sens sensible, j'ai ressenti la haine en elle pourtant, peut être une part d'ombre, mais recouvert d'un voile agréable à regarder. Je n'ai pas cherché à en savoir plus. Elle s'est approché en fin de soirée, chose que je n'aurais jamais fait moi même, je ne suis pas des hommes qui agichent les femmes. Je l'ai écouté, j'ai bu ses paroles, je me suis repu de sa voix mélodieuse et j'ai regardé ses yeux. Noisettes, ils sont "noisettes". J'ai balbutié un "oui", et elle m'a glissé un billet où était gribouillé son adresse. Je devais être à l'heure, et habillé convenablement.

J'ai hésité, et puis...


Je suis prête Dame Lanceline.

J'ai pris sa main, l'ai porté à mon bras et nous avons pris la route. Le trajet se passa sans encombre, et rapidement. Pas assez à mon goût, puisque la Valdesti a quand même eu le temps de me faire la conversation. J'ai soupiré des réponses, prenant soin d'éviter son regard. Non je ne suis pas détaché. Non je ne me fiche pas d'elle. Non je ne suis pas indifférent, juste qu'à cet instant, je gère la proximité avec un humain comme je peux.

La nuit a été courte. La nuit est toujours est toujours trop courte. Le jour se lève toujours trop vite, apportant avec lui les ennuis d'un jour nouveau, de nouvelles préoccupations.

Puisqu'il faut faire la conversation, autant meubler comme nous le pouvons...

Et la vôtre ?

Conversation banale alors que j'aimerais lui poser tant de questions.
Déjà la voiture s'arrête, la porte bientôt ouverte par le portier. A l'extérieur, j'inspire une grande bouffée d'air frais et tend la main vers l'intérieur.


Ma Dame, si vous voulez bien, il semblerait que nous soyons attendu...

Une journée entière avec pour seul visage connu, celui d'une inconnue.
Prendre sur soi, poser les barrières mentales pour ne pas sombrer dans mon quotidien morne, celui de l'empathie.
Yzie
Le grand carnaval, un défilé qui n'en finissait plus. Que des têtes inconnues. Des sourires, des toilettes, des apprêts et autres colifichets. Une occasion comme celle ci, ca sert aussi à parader à se montrer sous son meilleur jour et certains se pavanent la blonde n'aime pas ca.

Une révision de généalogie s'improvise au sein du cercle des demoiselles d'honneur, chacune y va de ses certitudes, rien n'est moins certain. On passe le temps comme on peut.

L'excitation est de mise, l'impatience aussi. Nous y sommes, plus qu'à entrer dans l'arêne. Et quelle arêne, les toréros se sont affrontés sous les yeux de la blondine à mainte reprise, de doute en égarement, de réconciliation en tendre émoi.
Mine de rien la larme lui monte déjà à l'oeil, et ce n'est que le commencement parceque finalement rien n'a encore vraiment commencé.

Une énième vérification faite. Elle est chargé des mouchoirs pour tout le cortège. Le souci du détail... n'imaginez tout de même pas une bande de clown traverser la chapelle dans de si jolie robes violine, ce serait pêcher au vu du prix que tout cela a couté!

Puis voilà qu'ils se font tous fiche dehors, le diacre est d'humeur, mais ici c'est lui le capitaine, alors évidemment tout le monde obéis laissant la baronne.

Les unes veulent pénétrer l'allée centrale les autres faire le pied de gru devant les portes. Nathan où est Nathan et pourquoi n'ont ils pas pensés à faire une répétition avant!

A défaut du blond, la jeune camériste croise le regard d'un brun. Ses joues rougissent d'être ainsi découverte. Il est là, il n'a pas manqué à sa parole. Naïvement, mièvrement, ses hanches ondulent en un balancement embarassé. Et puis non alors, pas de dispersion!


- Qui est chargé de l'organisation?
Johanara
A peine Yzie a-t-elle mis le museau dehors que Johanara l’alpagua par le bras et claqua la porte de la sacristie !

Mais enfin il faut sortir en cortège et pas tant que le fiancé ne se tient pas devant l’autel ! Et où est mon oncle ?? C’est lui qui doit me tenir le bras ! Oh Mon Dieu c’est un fiasco !

Mes dames tenez-vous derrière la tenture, personne ne bouge et laissez ce bougre de diacre seul dans la sacristie de MA chapelle ! Prenez chacune une corbeille de fleurs et préparez-vous à joncher les sols de pétales de roses puisque les enfants sont assises sur des bancs ! Elles n’ont rien compris !


Un regard noir fut adressé à l’officiant ! Il avait bien failli saccager l’entrée du cortège !

Calme toi m’enfin. Voilà elles sont dehors. Et nous attendrons que le fiancé soit près pour sortir en cortège. Et je n’ai pas le temps pour discuter !!!!

La Baronne se faufila alors avec ses demoiselles de compagnie et ses témoins. Puis regardant ses dernières :

Les témoins pourraient faire leur entrée et attendre devant l’autel. On gagnerait un peu de temps en attendant l’arrivée de Balian que je vais écharper croyez moi… Duchesse , Danae c’est à vous. Vous longez le petit couloir à,l'abri des regards qui donne sur la grande porte d’entrée. Et vous traversez la nef…

Allons on vous admire !

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Sirbalian
Lignières... Quand faut y aller.. faut y aller..

Il n'avait pas dormi de la nuit, passant la moitié de celle-ci à vouloir s'enfuir au loin, et l'autre moitié à vouloir revenir sur ces pas... Quelle absurdité !
Et par un temps pareil qui plus est. Pour sur il n'aurait pas bonne mine. Et dans cette histoire, il avait perdu sa longue chevelure, seul des boucles... trônait sur son crâne à présent.

Chevauchant toute la nuit, il était épuisé et ce temps n'arrangeait pas les choses. Non seulement il était frigorifié et trempé mais en plus il était souillé de la tête aux pieds, rempli de boue.
Le chant du coq c'était fait entendre depuis quelques heures quand il arriva enfin à la demeure du Poilu. Le montbazon tenta bien de se faire discret mais le maître des lieux l'attendait de pied ferme... On ne fuit pas la veille de son mariage, surtout quand l'oncle de la mariée s'appelle George dict le Poilu !

Et là, Balian palit.. se rappellant soudain qu'il n'était déjà pas le bienvenu avant son escapade nocture. Etre Limougeaud et royaliste.. en terres berrichones.. chez le Poilu.. Autant dire de suite que beaucoup sont morts pour moins que çà.

Le brun pretexta bon nombres de sottises pour tenter de s'expliquer mais nul ne sait si les deux hommes en sont venus aux mains, ou si on attentat à la vie d'un.. Mais deux heures plus tard, les deux hommes arrivèrent à Lignières.
Le futur marié, avait fait sa toilette et enfilé des vêtements neufs commandé pour l'occasion, couleur sang et or comme les armoiries familiales, un hérisson était brodé coté coeur sur son gilet mais avec tout son attirail il n'était point visible. Un mantel de fourrure par dessus le tout, il avait réussi à arranger ses cheveux pour que cela ressemble à quelque chose malgré la coupe "rustique"..

Une fois devant l'église, ils se séparèrent sans un mot.. , à croire que tout avait été dit quelques heures plus tot. Balian n'en menait pas large et se faisait tout petit, évitant de croiser le regard de l'oncle de la promise. Balian lui fit le tour et entra par une petite porte dérobée, se retrouvant ainsi à quelques mètres à peine de l'autel. Il fit comme si de rien n'était et sourit aux invités déjà présent, ravi de voir ses jumelles mais plissa le front ne voyant pas son fils.
Allait il le laisser seul ? lui faire faux bond, le laissant sans témoin ?
Il ne pouvait le croire, mais leur relation était toujours des plus tendues aussi il doutait de tout. Il se mordit la lèvre légerement, pour tenter d'apaiser ses craintes, mais sa virée nocture et le froid surtout avait rendu ses lèvres quelque peu gercées et elles se mirent à saigner légèrement. A présent il avait le gout du sang dans la bouche et passait sa langue pour tenter de faire stopper le léger écoulement.

Pas de curé en vue.. pas de mariée en vue.. avec toutes ses demoiselles d'honneur et témoins, les premiers rangs n'étaient pas rempli. Balian se concentra sur ses filles. Elles s'étaient faites toutes jolies pour l'occasion et semblaient souriantes. Le brun essaya donc de se rassurer en les regardant, esquissant un léger sourire par moment. Il savait qu'Ambre appréciait beaucoup la baronne, pour Rose c'était différent.. elle parlait moins que sa soeur.

Et là soudain, le coup de stress ultime.
Il glissa d'un coup ses mains dans ses poches, farfouillant dans ses vêtements à la recherche de quelque chose... qui devait sans doute être précieux...

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Ocatherine
« Dans les ténèbres, à chacun son destin. »
de Gao Xingjian

La veille du mariage tard dans la nuit, au domaine de Lignières:

Et son destin à la rouquine était des plus incertain, elle ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait ici, non pas à Lignière, non ça elle savait qu'elle devait être présente pour le mariage de sa belle mère adoré. Non, elle se demandait ce qu'elle faisait dans cette vie, pourquoi le destin s'acharne t-il sur elle de cette manière si invasive et douloureuse. Chaque fois qu'elle c'est crue sauvée, protégée, aimée, une ombre est venue s’ajouter au tableau, toujours la cette pénombre silencieuse.

Allongée sur le lit que la Baronne lui à trouvé elle observait non pas le plafond comme le faisait le Corniaud mais la fenêtre. La chambre était éclairée par le faible halo lunaire, les étoiles, elles, étincelaient de milles feu dans le ciel presque noir. Il ne pleuvait plus, le silence envahissait les lieux et ça lui faisait un bien fou à la rouquine. Quelle heure était-il? Elle ne le savait même pas, Alex n’était pas la et cette nuit elle à faillit être le témoin de la pire des tragédie.

Déboussolée elle n'a même pas pris le temps de se dévêtir, à quoi bon? Les draps de satin des plus fins sont tachés par la boue qu'elle à ramenée de dehors, et si le valet n'avait pas trouvé la baronne? Pourquoi vouloir en finir avant son mariage, peu être que la sublime Ambroise n'est pas amoureuse? Tant de questions sans réponses qui taraude l'esprit torturé de la Catherine. Tout aurait pu être si simple, elle aurait pu aimer son prince charmant, la baronne se marier heureuse, et puis ça aurait été son tour, elle aurait eu de nombreux enfants et...enfants...

Cette simple pensée arracha un cris de douleur à la flamboyante, ce n'est pas le genre de douleur physique que l'on peu occulter, non ! C'est moral, mental, psychologique, trouvez les termes que vous désirez toujours est-il que c'est le cœur de la frêle qui saigne de la plus affreuse des manières. Quelques jours avant à eu lieu la délivrance comme le disent certaines, pour elle se fut le "déchirement". Il était la le blond, dans un coin de la pièce à observer l’œuvre, comme si ce n’était rien de plus qu'un tableau qu'on peignait devant ses yeux, un vulgaire tableau. Pourtant c'est la vie qu'on à arraché à la Catherine, une parcelle de son humanité, un morceau de son âme, la brisant de moitié pour toujours. Elle eu la naïveté d' imaginer que l'accouchement serait sans douleur, que tout se passerait bien mais non....

La dextre de la belle glisse le long de ses monts rendus plus ferme par la grossesse, jusqu’à toucher son ventre à nouveau plat mais plus élastique qu'avant. La quelques jours avant se trouvait sa fille, le rêve de sa vie qu'on lui à lâchement arraché. Comment pourrait-elle le pardonner au blond? Pourquoi avoir voulut lui faire si mal encore une fois? Se destine t-il à lui pourrir l'existence pour la punir de ne pas avoir su lui avouer qu'elle était le jouet du diable? Peu être même qu'il ne la pas crue pour Lorenzo, que ses actes ne sont dirigé que par ça. Et si il l'avait crut peu être lui aurait-il laissé sa précieuse fille?

Désillusion...

Tremblante elle continue de caresser son ventre , puis ce sont ses lèvres gercées par le froid qui bougent seules, laissant sa peine et sa douleur sortir, elle lui parle à elle comme si elle était proche. Pourtant son ange dort sûrement dans un berceau avec son frère, elle ne sait même pas son nom...a quoi ressemble t-elle?

- Toi ma douce, ma chair, mon ange, je ne sait même pas à quoi tu ressemble, ces monstres ne m’ont pas laissé te regarder, il parait que j'ai faillit mourir pour toi. Mais ça en valait le coup mon amour, tu es ce que j'ai de plus cher au monde, j’aimerai te dire que je suis ta mère, mais je ne le peu pas. Jamais je ne pourrait t'avouer la vérité, ne m'en veux pas ma fille, je n'ai pas le choix. Je suis certaine que tu sera belle, tellement belle , j'espère que tu me ressemblera, que tes cheveux seront de feu et tes yeux d’émeraudes, que chaque jour il se souvienne de moi et de combien il m'a détruit. Lorsqu'il trépassera je te dirait qui je suis...mais je veillerait sur toi ma perle de vie, aussi loin que je sois, je veillerait sur toi. Je ne sais comment ils me présenterons à tes yeux, j'espère qu'il prendrons soin de toi ma Alexandra...j’aurai tant aimé te nommer ainsi...je ne sais ton nom mais une chose est certaine je...je t'aime

Sur le visage pale de la flamboyante coule alors des perles salées qu'elle ne parvient plus à retenir, elle l'aime son enfant, bien plus encore qu'elle n'aime son fiancé, et pourtant on le lui à arraché. Séchant ses larmes elle se roule en boule sur le côté, Morphée pointe le bout de son nez, et c'est dans ses bras que la rouquine ira se lover...

Le jour J, toujours au domaine de Lignières:

Les rayons du soleil viennent envahir la pièce, la flamboyante plisse alors ses paupières, elle grommelle, elle à si peu dormis. La voix de la baronne lui arrive de manière on ne peu plus lointaine, la elle saute de son lit, manquant de chuter tant elle c'est levée vite. Se tenant la tête elle sent poindre encore un de ces interminables vertiges, elle ne comprend pas, elle à enfanté pourquoi est-elle toujours aussi mal? La main tremblante prend appuie sur le mur adjacent pour trouver une certaine contenance, elle tâtonne les paupières toujours closes et c'est son corps qui chutera lourdement sur le sol. Que m'arrive t-il? Pense la rouquine à cet instant.

Non!

C'est le jour le plus important pour sa précieuse baronne, elle se doit d’être la pour elle , fraîche et pimpante. Sur la table toujours à tâtons elle trouvera une petite clochette qu'elle fera teinter fortement, une servante entrant alors immédiatement dans la pièce. Catherine glissera sa main sur la table pour prendre appuie, loupant le bord de celle ci elle perdra l’équilibre et chutera sur le sol avec violence. Elle est faible, beaucoup trop, ce n'est pas normal, vraiment pas...

[Cheffe Aldraien
Retrait du HRP, celui ci n'a pas sa place dans le RP, cf Règles d'Or des Arpenteurs. Merci de les relire & bon jeu.]

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Abigail.
Un mariage de plus ? c'est la mode ou quoi ?

Mais qu'avaient ils tous les grands en ce moment!? c'était un passage obligé le mariage quand on devenait grand ? Une chose est sure.... Abigail ne savait plus si oui ou non elle voulait grandir.
Elle avait vu son père et Nahysse se marier, et mettre au monde les jumeaux... Elles aimaient bien les bébés, mais ne voulaient pas trop le montrer, car elle n'oubliait pas qu'ils venaient quelquepart lui prendre sa place. Comme si avoir une petite soeur ne suffisait pas, on lui en collait deux nouveaux d'un coup.Pour sur, elle finirait par ne plus avoir .... elle secoua la tête chassa la fin de la pensée.

Cette pensée la lui avait valu les foudres, la colère de son entourage. Oh pas des grosses colères, mais suffisamment pour que la petite s'en souvienne parfaitement.

Elle devait juste savoir qu'aujourd'hui, elle avait une famille, pas presque, une famille.

Elle avait aidé Esther à préparer leurs affaires et les voila la, dans le fond d'une église à attendre elle ne savait quoi. Elle savait juste qu'elle avait pour mission de ne pas bouger...
Citation:
Citation:
Restez dans le fond et sur le côté. Vous vous rapprocherez tout à l’heure.


Papa avait été clair, "déçu" si les filles bougeaient... mais comment elles feraient d'ici pour voir la robe ? parce qu'une mariée, ça porte une robe non ? et une belle en plus et Tatie Jo, elle serait forcément jolie dans sa robe... Elle commençait à promener son doigt sur les pierres froides quand elle avisa le bénitier. Elle se concentra dessus, essayant de se souvenir ce qu'on lui avait raconté sur les "baignoires à oiseaux"...
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Ambre..
Ambre s'impatientait sur son banc. La baronne lui avait confié la tâche de lancer des fleurs, mais elle ne voyait nulle baronne à l'horizon, et personne ne semblait savoir où elle était. Elle la guettait donc, nerveuse et excitée, mais ce n'est pas la rousse créature qu'elle aperçut : non, ce fut son père ! Se levant d'un bond, tandis qu'elle croisait son regard, elle se précipita vers lui sans rien dire, plantant là sa jumelle restée sagement assise sur le banc. Elle percuta son père sans douceur et le repoussa à l'abri des regards avant de lui chuchoter d'un air fâché :

Mais enfin papa, qu'est-ce que tu faisais !! Tout le monde t'attend !! Et puis moi je sais bien que tu es amoureux, alors y faut pas faire attendre la baronne, parce qu'elle t'aime aussi ! Et moi je veux tellement que vous soyez mariés, alors hein, tu vas pas encore nous laisser tous attendre !

Il était temps de prendre papa en main, non mais ! Ca manquait d'une femme forte dans cette maison ! Ambre tira sur les vêtements de son père pour les remettre en ordre et y mit des tapes pour les regonfler. Ha franchement ces papas, quand c'est amoureux ça sait plus rien faire tout seul ! Et sans laisser le temps à Balian de répondre, Ambre le prit par la main et commença à le tirer vers la foule... Allait-il enfin réagir, sortir de sa torpeur ? Allez mon papou !

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Andrea_
Demeure Lancelinéenne, Limoges.


Un coup de botte bien senti ouvre la porte à la volée, la Chiasse n'a pas le temps de faire dans la dentelle, elle a un truc à demander à Line, et croyez moi, le temps presse.
Comme à son habitude, la maison est chaleureuse, propre et rangée, bien loin de la petite roulotte Chiassique. La Belle s'avance et tombe nez à nez avec Suzanne qu'elle avait déjà vu. Où, aucune idée, mais elle l'avait déjà vu et, chose rare, elle se souvenait de son prénom.


Martine ! Martine, Suzanne, ça se ressemble non?
Line n'est pas là ? Non elle n'est pas là sinon je la verrais.
Elle est où ? J'espère qu'elle va revenir vite parce qu'il faut que je lui parle, qu'est ce que tu fiches dans cette tenue ? Berdol, ça paye d'être une servante, j'devrais y penser, bon elle est où ?


Un balbutiement ébété vient répondre à la question. Un mariage. Line est à un mariage. Sans elle, sans la Colombe. Et sans Queen non plus donc. Peut être que la Blonde en avait eu marre de se taper a honte quand les deux folles débarquaient... Ou...

Un mariage tu dis ? Elle a du oublier de me prévenir, et c'est trop tard pour que je passe me changer, je devrais y aller comme ça heureusement que j'ai bon goût hein, sinon la honte suprême! Et toi t'es prête ? Oui t'es prête ?
D'ailleurs tu m'expliques où tu as trouvé cette robe ? Hein ? Non parce que t'as pas pu l'acheter, t'as forcément un salaire de misère hein ? Tu gagnes combien ?


Et les questions continuent, sans que la Suzanne ai le temps de poser une seule réponse. De toute façon, j'vous l'dis à vous mais ça reste un secret, la Chiasse, elle s'en fou des réponses. Quelle importance ça peut avoir d'en avoir, si elles sont données par une servante ?
L'interrogatoire continue alors qu'elle lui prend la main, continue encore alors qu'elle siffle comme le pire des hommes une voiture qui passait par là, continue encore qu'elle prend place, prenant bien soin de lisser sa houppelande -pas de faux plis que diable!- pour finalement stopper un instant le temps que Suzanne enfin fasse entendre sa voix.... Bah oui, l'endroit du mariage, la Chiasse n'en savait fichtre rien !
Au grand damne de la servante -en belle robe-, la Chiasse sait aussi parler la bouche pleine... Et donc le trajet fût mouvementé, et ce même lorsqu'elle refaisait son chignon.



Bon sinon elle est partie y a longtemps ? Toute feule ? Afec un homme ? Qui? F'le connais? C'pas poffible qu'elle m'ai rien AÏE ! Ah ce chignon, berdol... Encore une fois si elle m'avait envoyé un carton plus tôt, on en serait pas là, à se rabaisser à se coiffer pendant le voyage déjà qu'il y a assez de... La main tape contre le bois, histoire de prévenir le cocher. NIDS DE POULES BERDOL, C'PAS DES VACHES QUE VOUS CONVOYEZ! V'pouvez vous asseoir sur votre pourboire !

Ah d'ailleurs Ginette, vous avez pensé à prendre des sous ? J'ai vraiment rien pour le payer, alors bon, moi j'peux courir mais vous c'pas sûr. Ça doit pas être facile de courire avec une robe comme celle ci, vous voulez pas qu'on échange ? Ah sinon j'vous avais dit que Blablablabla blablablablablbla



Oui, Suzanne est quelqu'un de patient.
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Victoire.
    "Les amis tels que nous les désirons sont des rêves et des fables."
    Ralph Waldo Emerson


Fichtre qu'elle était pénible l'Ambroise ! La duchesse en était à se demander pourquoi elle était devenue amie avec la Baronne.
Dès le départ faut dire qu'il y avait eu maldonne, forcément le Berry, bref.....Puis allez-savoir comment une complicité était née entre elles. La sagesse de Victoire tempérait parfois la fougue de la rousse.
Parfois.
Car il y eut bien des moments où une douce folie s'emparait d'elles, au point de ne penser qu'au superfétatoire et de trouver cela délicieux.
Mais pour l'heure et pour en revenir à elle, la mariée jouait l'insupportable, ce qui commençait à agacer Victoire et pas qu'un peu.

Et de re-lisser sa robe. Et de re-remâcher des pensées guère enthousiastes, Victoire arborait une petite moue bien morose et à cet instant même elle aurait donné cher pour se plonger dans un bain au lait d'ânesse.
Lasse, fi et foin des jérémiades voilà qu'elle exécute son rituel habituel en soupirant longuement avant de saisir une meringue et l'engloutir aussitôt.

    Duchesse , Danae c’est à vous. Vous longez le petit couloir à,l'abri des regards qui donne sur la grande porte d’entrée. Et vous traversez la nef…
    Allons on vous admire !


Ben voyons....Tout juste si la Baronne ne leur demandait pas de ramper pour ne point être remarquées. Pour sûr que la pantomime qui se déroulait sous leurs yeux se poursuivrait jusqu'à l'autel et sans doute bien au delà.
Comment Victoire gardait-elle son calme, nul ne saurait l'expliquer, mais de toute évidence elle commençait à bouillir de l'intérieur. D'autant que sous le renard qui lui servait de coiffe on pourrait aisément y faire cuire des oeufs tant la température qu'il devait y avoir là dessous grimpait en intensité.


    Dites-moi mon amie, comptez-vous nous emboîter le pas ou nous partons juste en éclaireur ? Parce qu'au rythme où se déroulent les choses c'est à se demander si le mariage aura bien lieu avant la tombée de la nuit.


La brunette sature. Oui, là, ça fait un peu beaucoup, tout de même. Plissons donc les yeux et, action, réaction, exécution, direction l'autel après avoir longé le fameux petit couloir à l'abri des regards qui donne sur la grande porte d’entrée pour traverser la nef… Bien dommage que les orgues se se mettent point en branle, la scène aurait été parfaite.
Tandis qu'elle avançait lentement, ses yeux clairs se mirent à voyager, de bas en haut, puis de haut en bas, gauche, droite, sourire, et hochement de tête, avant d'aller se placer sur l'un des sièges réservés aux témoins.

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Lanceline
Elle craignait de l'ennuyer. Non, c'était certain, sinon il ne soupirerait pas à chaque réponse et il n'éviterait pas son regard. À moins que ce ne soit juste une attitude ?
Cependant elle acquiesça. Les nuits longues et tranquilles, elle ne connaissait pas. Plus. Malgré la confession, malgré la repentance, le sourire de l'un et le regard joyeux de l'autre continuaient de la hanter. Elle passait donc la majorité de la nuit les yeux ouverts pour ne les fermer qu'au petit matin. Jamais on ne lui demandait comment s'était passé sa nuit, sinon Suzane. Elle eut donc un petit sourire et lui répondit qu'elle lui avait été bénéfique. En quoi, ça...
Ils arrivèrent à Lignières.
Le sol avait mis son manteau blanc, preuve que lui aussi avait froid.


Ma Dame, si vous voulez bien, il semblerait que nous soyons attendu...

Les noisettes s'attardèrent un instant sur le visage marmoréen, avant que sa dextre n'attrape la main tendue. Elle descendit gracieusement de voiture.

- Je suppose que cela glisse, il nous faudra faire attention.

Elle aussi en a des questions à lui poser. Mais ils sont attendus, alors ce sera pour plus tard... Ou pour jamais.
Elle se retourna à demi pour s'assurer que Miette était bien descendue, puis tous suivirent les traces de pas déjà tracées qui menaient à la chapelle. Elle n'aimait pas vraiment les mariages.
Elle serra légèrement le bras d'Azraël. La chapelle était en vue. Elle prit une profonde inspiration, afficha un large sourire et regarda droit devant elle. Ce qui importait, c'était préserver les apparences. Elle replaça une mèche de cheveux. Voilà. Elle était prête.

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Johanara

Les choses semblaient s’être peu à peu apaisées. Sous l’impulsion de la future mariée, les témoins avaient rejoint l’autel, le Diacre achevait ses préparatifs au calme dans la sacristie, et son cortège de jeunes filles en fleurs se tenaient sagement dans la petite alcôve tandis qu’elle-même se calmait tout en mirant les arrivées.

Oh une femme avait osé porter une robe de sang et d’or ! A un mariage ! Mais qui donc était cette morue de bas étage qui prétendait se rendre à des noces vêtue de rouge comme la mariée ?

Quant à Daria, elle pleurait comme une perdue aux côtés du cousine Nathan. Mais enfin ???

Et puis ses prunelles se firent limpides et un soupir de soulagement fendit la courbe amarante de ses lèvres.

Balian. Il était là, enfin. Les chandeliers le nimbaient d’une douce lumière et la Baronne s’empourpra de le trouver si séduisant dans ses habits raffinés. Une pointe d’étonnement alluma à ses iris verts de mer une lueur malicieuse : mais que diantre avait-il fait à ses cheveux ??

Pourtant il savait qu’elle adorait le rideau de soie brune qui déferlait sur sa peau d’albâtre lorsqu’elle y enfouissait son minois de madone pour humer les fragrances de sa chevelure de nuit.

Les boucles brunes lui donnaient des airs de souverain du sud, ainsi entremêlées sous sa couronne.

Elle le dévora du regard quelques instants. Amoureuse, impatiente, rassurée.

Il avait suffi que ses yeux le frôlent, pour que ses épousailles lui paraissent lumineuses et pleines de promesses.

Mais le cœur d’une femme est plus changeant que le cours des marées.
Car déjà l’ire faisait blanchir la jointure de ses mains qu’elle serrait de rage et de déception.

Une servante ? Ils avaient osé lui dire qu’elle était servante ? Et voilà que cette puterelle de Suzanne venait d’apparaître en SON église parée d’une toilette luxuriante, incrustées de pierres précieuses.

Elle était fort belle, et la Baronne maudit un instant, sa naïveté qui l’avait poussé à croire son fiancé lorsqu’il lui avait assuré, que la brune était domestique chez la Valdesti.
Mais bien sûr ! Lanceline était arrivée bien avant. A qui voulait ton faire croire que les bonnes s’amènent aux noces sans leurs maîtresses et vêtues de beaux atours ?

L’avait-il invité ? Espérait il que sa présence en L’Eglise l’apaise tandis qu’il s’unissait à une femme qu’il humiliait une fois de plus et qu’il couvrait en ridicule depuis des semaines ?

Sans mot dire, elle s’appuya contre le mur de l’alcôve et profita de l’inattention de sa suite, qui trop heureuse de la voir calmée, devisait gentiment ou arrangeait un chignon ou un corsage.

Vous la voyez ? Vous ne la voyez plus !

Une porte dérobée. Un passage secret dont seules quelques personnes proches de la Baronne connaissaient l’existence.

Le long couloir menait de Lignières à la Chapelle puis à plusieurs lieux dans la forêt. En cas d’attaque, les châtelains auraient pu ainsi, aisément s’enfuir.

Johanara était bien trop triste et déçue pour traverser le passage entièrement. Elle s’arrêta, alluma une bougie, tâtonna sur le plancher et souleva une latte.

Sa réserve personnelle.

Santé !

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Elea.
    Dans l’alcôve, elle se tenait, silencieuse…
    Elle observait la baronne…
    Plus un mot, tout semblait calme…

    Les témoins avaient rejoint la chapelle… Il ne restait donc plus que les demoiselles d’honneur et la future mariée.
    D’ailleurs cette dernière semblait préparer quelque chose… La jeune Montbazon la connaissait maintenant. Et cela ne présageait rien de bon… Surveillance, était donc de mise.

    Une demi seconde où son regard s’était posée ailleurs, pour que la baronne en profite et s’échappe.

    Bon sang !!

    Regard circulaire… Mais ou était-elle passée ?
    Une idée lui vient, elle sait que dans toute chapelle, dans tout château, des passages secrets sont de mises… Alors doucement, elle s’approche de l’endroit ou se trouvait la baronne quelque minutes plus tôt…

    Mais rien… Elle ne trouve rien, et cela a le don de l’agacer au plus au point.

    Sacrée Baronne, qui n’en fait qu’à sa tête…

    Bon sang, elle la tuera un jour, elle la tuera…

    Comment s’y prendre pour la retrouver ? Elle qui ne connaissait pas ces lieux… Nathan… Mais bien sur, le cousin, dont la flamboyante était si proche… Il pourrait l’aider.

    Ni une, ni deux, elle se faufile donc au sein de la chapelle… Repère le dit cousin, Daria installée à ses côtés. Un signe de tête pour les saluer :


    -Bonjour.

    Bon dieu, ce qu’elle ne l’aimait pas ce cousin, et pourtant, il fallait faire appel à ce dernier… Elle se penche donc légèrement vers lui afin de murmurer pour ne point alerter tous les invités présents :

    -Pourriez vous me suivre s’il vous plait… Nous avons un problème… Qui est sommes, plus ou moins, très important…

    Puis beaucoup plus bas, pour que Daria n’entende rien, qu’elle ne s’affole pas :

    -La baronne a disparue… Et je ne sais ou elle se trouve, une demi seconde a l’avoir quitté des yeux et pouf ! Partie… Aidez moi je vous en prie, vous êtes le seul habilité à la retrouver…

    Et de se redresser, d’attendre qu’il daigne se lever pour retrouver cette baronne totalement folle…

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Malone
Elle était persuadée d'être en retard ... intimement persuadée, et à raison. C'est donc au petit trot qu'elle sortit de son petit carrosse pour entrer dans l'église, s'attendant à déranger la cérémonie, mais ne voulant pas en rater une miette de plus : avec Balian et Johanara, il y avait toujours des surprises. Pourtant, à son arrivée, Bali était toujours seul près d'un autel vide ... chance pour la blonde.

Rapidement, elle se glissa sur un banc à l'arrière.

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