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[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Axel2fersen
La blonde avait une espèce de pressentiment et si les choses recommençaient...
Balian était là , élégant comme jamais. Ses filles avaient poussé comme des champignons ! Axel n'avait souvenir des jumelles que comme deux fillettes marchant à grand peine cramponnées aux jambes de leur père pour s'équilibrer. Il était évident que le temps avait fait son œuvre... Un regard sur sa main gantée qui cachait dorénavant de disgracieuses petites tâches brunâtres qui refusaient de s'estomper malgré les onguents multiples et variés qu'elle avait essayé.
La magnifique fleur qu'elle avait toujours été, semblait en passe de se faner à mesure que de nouveaux bourgeons s'épanouissaient au grand jour. La blonde soupira le moins bruyamment possible... mais où était donc la mariée, était-ce là une coutume berrichonne que de faire attendre l'assemblée afin d'apparaître tel un ange descendu du ciel?
La dauphinoise n'en savait fichtre rien, mais elle commençait à s'inquiéter de la suite des événements... et si justement il n'y avait pas de suite ? Balian avait-il conservé en lui cette malédiction matrimoniale dont ils avaient tant parlé par le passé?

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Béanours forever!
Guy_de_dampierre
Oh, ça, c'est bizarre...

Dit Guy dès que les cris d'orfraie du prélat se furent éteint. Mais ce n'était pas à ceux-ci qu'il faisait référence.

Suzane venait d'entrer, et sa robe du soir était bien trop clinquante pour une cérémonie religieuse diurne (nocturne aussi, d'ailleurs). Mais ce n'est pas ça qui l'avait trahi aux yeux très aristocratiques du seigneur de Pibrac; il était fréquent que quelques nouveaux riches ignorent certains usages d'étiquette. Non, c'était les mains. Ou plutôt la conjonction de cette robe qui ne collait pas avec le maintien de celle qui la portait et ces mains caleuses qui sortaient des manches un peu trop empiérrées pour être honnêtes.

Si la renarde aurait pu voir, il lui aurait détourné le regard vers la paysanne pour que son flair lui confirme son intuition.

Il dut se contenter d'expliquer sa petite phrase
.

Une femme... un peu trop bien habillée pour son rang.

Inutile de faire remarquer qu'il classait les parvenus et les va-nu-pieds dans le même sac. Non pas qu'il les méprisait, loin de là, mais chacun devait rester à sa place, au risque de provoquer le chaos et la chute de l'ordre social. C'était dire à quel point il trouvait la faiblesse un peu sotte de Suzane criminelle.

Heureusement pour la couverture de la servante, le bizarre laissa place à l'inquiètant quand il vit Elea sortir des coulisses du spectacle religieux en préparation pour s'adresser catastrophée en catimini à Nathan
.

Ah... ça, ça sent les ennuis.

Glissa-t-il à Cerise en se disant que le fait de devoir voir pour deux et décrire ensuite le rendait étonnament observateur.

Une femme d'honneur vient de sortir de sa cachette un peu trop pressée pour s'adresser à un blond du premier rang... je sens que la cérémonie ne va pas commencer tout de suite.

C'est que le temps se faisait long, dans cette foutue chapelle. Heureusement que la chaleur humaine rendait désormais les lieux presque vivables.
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Suzane
L’espace de quelques instants ? Nous en aurions pour quelques heures si ce n’est plus. Je regrettais déjà mon geste et je savais que cela ne faisait que commencer.
J’étais en train de payer le cocher. Dans la voiture, j’avais bien tenté de dissuader Andrea d’y aller, à ce mariage. Mais elle ne m’avait pas écoutée, trop occupée à parler de Lanceline et de son mystérieux cavalier. Était-il beau ? Gentil ? Timide ? Je n’en savais rien, à dire vrai. Ce soir-là, le soir de leur rencontre, j’étais partie un peu plus tôt pour préparer le repas.
J’avais tout de même pu lui expliquer ce qui s’était passé au mariage d’Euzen et Nahysse.
Elle m’entraîna sur le chemin qui menait à la chapelle. Foutue neige. J’avais menti à ma Mistra. J’avais menti à ma Mistra. J’avais menti à ma Mistra. Et à voir le regard que certains posèrent sur moi, ils savaient. En même temps, à voir mes mains… Je pouvais prétendre autant que je voulais, je n’aurais jamais la stature d’une noble.
J’attendais le moment où elle se tournerait vers moi. Où elle me dévisagerait. Et où son regard changerait, passerait de la surprise à l’intrigue à la colère à la déception à…
J’avais menti à ma Mistra.
Mais je relevais la tête, et nonchalamment, avec le plus de grâce dont j’étais pourvue, je déplissai ma robe.
Je regardai Andrea.


Pitié. Pas tout d’vant, lui murmurais-je.

Je jetai un œil à Lanceline. Je lui avais menti. Mais elle ne m’avait pas encore vue, occupée à parler avec son cavalier. Azraël, il me semble. Je craignais sa réaction… Avec raison.
J’espérais juste qu’elle éviterait un scandale public. Je ne souhaitais pas lui infliger cela.
Elle avait mal dormi… Et moi, petite servante, je venais la troubler plus encore.
Je n'avais pas conscience que j'étais la cause de la disparition soudaine de la mariée. Toutes mes pensées était tournées vers la Valdesti. Tout mon être déjà se projetait vers elle en lui criant pardon.

J’avais menti à ma Mistra.

Je venais de signer mon arrêt de mort. Ou son équivalent.


Nathan
« Mais quelle famille ! Nous sommes une famille. » De Nathan.



La cérémonie partait en sucette. Nathan restait au premier rang, voulant garder un œil sur sa nièce de peur qu’elle s’en aille rejoindre ce maudit valet. Il restait de marbre face aux sanglots de cette dernière. Le cœur de pierre était en œuvre et il n’était pas prêt de se lézarder. Les convives commençaient à prendre place et il manquait les personnages principaux. Il portait son regard à chaque entrée et toujours personne.


Il vit Elea venir vers lui. Il se demandait bien ce qu’elle lui voulait, l’affection qu’il lui portait étant nulle voir même détestable. Il prit néanmoins le temps de l’écouter vu son état. Affolée, essoufflée… Une fois que le message fut transmis, il ne se précipita pas dans la sacristie. Il resta sans réaction quelques minutes. Et un sourire émana de son visage, sauver les apparences était primordial.


Il se leva et dit tout bas à Elea : «
Non, vous restez ici. Vous allez surveiller ma nièce. » Il insista du regard et se dirigea vers la sacristie.


Une fois dedans, des souvenirs lui revinrent, Lignières c’était une partie de sa vie. Il se dirigea vers la porte dérobée, Nathan connaissait par cœur le domaine. Il était donc aisé de savoir où sa cousine aurait pu se faufiler. Il commença à marcher dans le couloir, en évitant avec précaution de salir ses vêtements. Il vit au loin de la lumière. Il activa le pas et vit Johanara en train de boire une bouteille de champagne. Cela ne l’étonnait même pas. Il sourit, et s’accroupit vers elle et lui dit : «
Vous auriez pu m’attendre. Les cérémonies c’est tellement ennuyant. Mais je souhaite néanmoins que vous restiez sobre durant la cérémonie, après on pourra boire sans aucune limite, j’en gage. Cessez de faire l’enfant et venez avec moi. »


Il souleva la Baronne et l’emmena dans la sacristie. Une fois cette étape accompli il dit d’un ton sec : «
Bon toutes les demoiselles d’honneur là, vous êtes des incapables. Vous n’êtes même pas capable de la surveiller. Alors, maintenant on ne rigole plus vous nous suivez et on va tous devant l’église. »


Nathan et Johanara prirent le chemin du petit couloir et arrivèrent à l’extérieur de la chapelle. Et à son plus grand bonheur il vit son oncle attendant patiemment la mariée. Il dit à George : «
Ah ! Mon oncle, je te cherchais partout ! Je te confie Johanara elle m’épuise ! »


Il embrassa délicatement sa cousine sur les joues et rentra pour la troisième fois dans l’église ! Il retourna au premier rang et demanda à Elea d’aller rejoindre la joyeuse troupe à l’extérieur par la sacristie. Puis le jeune blondinet attendit à l’autel l’arrivée de la mariée tout en gardant un œil sur sa nièce.


Les Ambroises étaient bel et bien une famille unique.

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Elea_themis
Elle avait entendu dire qu'un jour elle pourrait entrer à cheval dans les églises.

C'est pourtant à pied que la jeune fille se rendit à la cérémonie. Elle avait du mal à frayer son chemin parmi les badauds qui se pressaient pour assister au mariage de Jo.. enfin Johanara.

La baronne l'avait faite sauter sur ses genoux lorsqu'elle était enfant, l'avait protégée maintes fois. Elle se devait de venir à ses noces.

Vêtue d'une robe nouvellement confectionnée à la mode dernier cri de Paris, ornée de pierreries vertes assorties à ses yeux, Elea Themis de Marigny entra dans la cathédrale, le pas léger et le sourire aux lèvres.

La mariée se faisait attendre et elle n'etait pas en retard. Tout était pour le mieux.

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Jade_lucie
Le grand jour était arrivé ,Jade ouvrit doucement les yeux réveillée par la roturière de sa mère. Elle plissa le nez et s'étira quelque instants.Elle n'avait pas du tout envie de sortir de son lit chaud.Elle n'était pas très en forme c'est temps -ci.

C'ést déja le matin midame?

Après quelques plaintes , elle finit par se lever et se dirigea vers la salle d'eau ou son bain avait été préparer. Elle laissa la dame la savonner encore a moitiée endormie.

Aujourd'hui , elle aussi allait devenir un navet... elle n'en avait pas très envie elle aimait être une framboise...mais elle devait être sage aujourd'hui sa mère était suffissament stressée et occupée.

On lui enfila sa robe rouge, elle grimaça légèrement quand on lui ferma celle -ci qu'est qu'on était a l'etroit la dedans rien ne valait de bonne vienne braies mais bon ...elle avait promis encore une fois.. Elle bougonna et se laissa faire sans broncher , habillage , coiffage la voila enfin prête.

C'était elle qui devait donner les alliances mais...on ne lui avait point donner .. elle hausse légèrement les épaules sa mère avait surment tout préparer. Elle se dirigea accompagnée de la roturière sur le lieu de cérémonie.

Jade se crispa en voyant tout le monde..elle n'avait pas l'habitude d'une foule aussi immense , elle s'inclina devant tout le monde et repéra quelque visage. Elle fit de grand yeux émerveiller quand elle vit la duchesse victoire. Elle dût se retenir pour ne pas lui sauter au cou et crier comme une folle qu'elle lui avait manquer.

Une fois les embrassade finies , elle s'installa calmement en attendant que la cérémonie commence , elle devrait s'éclipser a un moment pour faire une entrée fracassante dont seule sa baronne de mère avait eu la grande idée.


[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, celle-ci dépasse la taille autorisée sur les Arpenteurs. Merci de relire les Règles d'Or & bon jeu.]

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Seleys
Rabrouée par le cousin un peu trop blond à son goût, Seleys se tassa un peu sur elle-même. C'est qu'il en avait de bonnes le Nathan ! Surveiller Johanara revenait un peu à surveiller une tempête... Difficile de réellement prévoir dans quelle direction sa fantaisie la fera aller, n'est-ce pas ?

Elle soupira en elle-même et suivit le petit groupe, s'en remettant à l'autorité cousinesque qui semblait avoir investi le jeune homme. On lui remit un panier rempli de pétales de roses et son jumeau échoua à Amaelle, à qui elle lança un petit regard nerveux. Il était temps d'entrer en scène.

De concert, elle s'avancèrent dans l'allée de la chapelle, parées de leurs robes violettes, semant des pétales sur leur passage jusqu'à l'autel.
Elles prirent ensuite place de chaque côté et attendirent la vague suivante de demoiselles d'honneur, près des témoins déjà sur place.

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Flora
« Mariage plus vieux, Mariage heureux. »
de Christophe Chenebault



Et c'est tout ce qu'elle souhaitait à son cousin. qu'enfin il soit heureux et qu'il ait un mariage à la hauteur de ses attentes et enfin des enfants légitimes. Elle n'en oubliait pas moins Euzen, Ambre et Rose auxquels Balian portait sans doute déjà beaucoup d'amour malgré leur illégitimité.



Bon toutes les demoiselles d’honneur là, vous êtes des incapables. Vous n’êtes même pas capable de la surveiller. Alors, maintenant on ne rigole plus vous nous suivez et on va tous devant l’église.



La jeune fille marmonna. Comme si elle n'avait que cela à faire ! La Baronne avait la bougeotte, c'était connu. Elle connaissait tous les passages secrets de son domaine, les demoiselles d'honneur, non. Les jeunes filles auraient-elles dû ficeler Johanara sur une chaise pour qu'elle évite de s'échapper? Dans tous les cas, Nathan les avait traitées d'incapables. Se souvenait-il que la jolie fleur était dans les demoiselles d'honneur? Qu'il se souvienne ou non, il entendrait parler de la jolie fleur plus tard. Mais pas maintenant, la cérémonie allait commencer.



Avançant derrière Seleys et Amaelle, Flora et Yzie les suivaient juste derrière. Elea et Vera fermaient la marche. Leurs robes étaient toutes plus belles les unes que les autres. Mais il était certain qu'en ce jour, la plus belle de l'assemblée serait la mariée dans sa magnifique robe.



Arrivant près de l'autel, elle fronça les sourcils en apercevant Balian avec des cheveux courts. Quelle folie lui avait pris de les couper ? Cette folie avait-elle était planifiée? Elle lui poserait la question après la cérémonie.

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Ysabeau
Un coche, chevaux au galop.
Sancerre... elle avait reçu l'invitation, mais hélas n'avait pu se libérer plus tôt.
En hâte, elle sauta dans le coche, les chevaux s'élancèrent sur les routes... rejoindre au plus vite le lieu de la cérémonie.
Le re-mariage de Jo... fallait pas manquer ça !
Ysabeau n'avait pas eu de nouvelles de son amie depuis...pfff depuis des lustres, elle la croyait toujours mariée... Qu'était-il donc arrivé ? Son époux avait-il succombé ? Sans doute, sans quoi elle n'aurait pu se remarier.
C'est en pensant à tous les souvenirs qu'elle avait de la flamboyante rousse qu'elle regardait la forêt berrichonne défiler...
Ouf, le coche s'arrêta.
Elle descendit...
Entra dans la chapelle...
Discrètement, pour ne pas déranger...
Ouf... visiblement le mariage n'avait pas encore commencé.
Un homme, seul devant l'autel.
Point encore de mariée.
Ouf...
elle n'était pas trop en retard.
Elle s'assit sur un banc, se faisant toute petite.
C'est qu'il y avait du monde... Elle remarqua Nathan...

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baronne de Sury sur Léré
Georgepoilu
un mariage, celui de sa nièce johanara, encore un se dit le vieux duc en ronchonnant, j'espère que ce sera le bon cette fois ci se dit il encore en parlant à mi voix. Décider à e pas rater la cérémonie, George prend son meilleur cheval pour avaler la distance le séparant du lieu de cérémonie

Après tout, il n'avait jamais rien pu refuser à sa nièce adorée

Tournant en rond, il cherche où s'installer quand il voit les demoiselles d'honneur traverser la nef, allée menant à l'édifice religieux

Nathan l'apostrophe en lui cédant le bras de la future mariée.

Il veut répondre qu'il sent déja la pression de sa ni!ce pour aller vers l'autel, le tirant discrètement vers l'intérieur

C'est donc sans dire un mot qu'il traverse l'église jusqu'à l'autel, tenant la promise par le bras, pour la conduire à son futur

Pendant cette petite promenade, il lui murmure à l'oreille

j'espère que ce n'est pas un tourangeau ou un auvergnat !

Et puis sans dire mot, il guide jojo jusqu'à l'autel
Johanara
Les yeux rivés sur les silhouettes harmonieuses de ses demoiselles d’honneur , Johanara avait perdu la notion du temps. Il lui semblait que des années s’étaient écoulées, isolée dans la sacristie puis dans le petit couloir, à attendre le cœur battant l’instant suprême où son pas foulerait léger et aérien , les sols de la nef.

L’orgue entama une musique de circonstance annonçant l’arrivée imminente de la rousse fiancée et de sa robe masjestueuse.

Il fallut sortir et contourner la Chapelle , croisant par la même quelques convives bavassant à l’orée des grands chênes et qui ne manquèrent pas se faire gourmander gentiment par la fiancée qui avait relevé ses jupons jusqu’à mi-cuisse , dévoilant ainsi d’adorables jarretières immaculées l’une agrémentée d’un ruban bleu de satin, afin de ne point abîmer sa toilette et ne pensant guère croiser quelques hères au beau milieu de la verdure ligniéroise! Nathan la traînait par le bras, sans douceur, dépité de sentir des effluves alcoolisées franchir la tendre barrière corail des lèvres de sa cousine.

Le cortège s’arrêta un instant aux portes de la Chapelle et la jeune Baronne souffla avec humeur:


Je vais le tuer. Lui et sa ribaude en robe de soie ! L’occir je vous dis !

Ses amies semblaient parfaites dans le bruissement de satin violine de leurs toilettes chatoyantes.

A son tour , les mains crispées sur une somptueux bouquet de lys tigrés , safran et ocre , ses larges jupons de soie en corolle autour de sa gracile silhouette, une large ceinture cousue de fils d’or enserrant sa taille fine , elle avança, son front ivoirien éclairé par les rayons caressants des grands candélabres nimbant sa tête rousse d’une auréole lumineuse et projetant à sa longue chevelure bouclée de vives clartés fauves et or.

Mais aucune flamme ne pouvait prêter plus d’éclat à son œil vert ourlé de miel, qui fixé sur l’autel , étincelait telle l’émeraude qui ornait ses pendants d’oreille.

Son oncle et parrain , Georges le Poilu l’attendait. Prenant son bras , s’y accrochant comme pour ne pas vaciller, ils traversèrent la nef côte à côte. Il aurait certainement préféré un noble berrichon pour sa nièce, et elle aussi d’une certaine manière. C’était doux de partager l’amour de son pays et malheureusement le Limousin n’arriverait guère à se tailler une part aussi grande dans le cœur de la jeune femme qui restait berrichonne avant tout. On n’a jamais qu’une seule patrie… Mais sa nouvelle famille finirait par aimer Lignières et sa forêt enchanteresse, elle l’y mènerait tous les étés s’il le fallait mais tous auraient tôt ou tard le Berry dans le sang.

Regard affectueux de la demoiselle envers son oncle.C’était la seconde fois qu’il la menait ainsi vers son destin. Sa main se resserra davantage sur son bras alors qu’ils atteignaient l’autel. Prunelles accrochées aux siennes, elle se demanda quelques secondes si George savait toute l’affection qu’elle avait pour lui et qu’il resterait toujours l’un des hommes les plus importants de sa vie.

Elle sentit son âme chavirée, souriant faiblement aux personnes présentes lorsque ses grands yeux rencontraient ceux qui la dévisageaient à mesure qu’elle se rapprochait de son fiancé , dont elle n’avait pas encore croisé le regard.

Ses iris véronèses le fuyaient, pudeur soudaine , presque intimidée la jeune Baronne alors qu’un furieux mélange de haine et d’amour soulevait son cœur.

L’officiant lui sourit , rassurant , alors qu’elle le salua d’un humble signe du chef , avant de lisser du plat de la main , pour se redonner contenance ,la soie écarlate rehaussée de motifs délicats tissés de fils d’or.

L’Œil était fuyant et hagard , immense et singulièrement clair dans le visage fin , lui à l’accoutumé d’un vert sombre et soutenu parsemé de quelques clartés chaudes et dorées. D’ordinaire déjà pâle , bien que sa peau velouté ai pris un léger hâle au gré de ses multiples vagabondages et de sa vie dans le Sud, en dépit de l’inséparable ombrelle et de sa volonté de ne point brunir comme ses paysannes tannées familières du dur labeur aux champs , Johanara, diaphane , semblait statue sans vie , marmoréenne et figée telles ces figures antiques aux¨traits finement ciselés et à la gorge fière.

Elle se mordit violemment la langue tentent d’empêcher par la même le flot d’émotion submergent son palpitant affolé et surtout les perles salées qui menaçaient ondoyer à l’orée de ses grands yeux et que l’épaisse barrière de ces cils sombres parvenait pour le moment à contenir…


Votre catin est là. Parmi les convives. Soyez rassuré.

Oui elle osait faire cette remarque acerbe devant l’Autel . Les murmures de désapprobation furent nombreux autour d’elle, et la Baronne n’osait toujours pas lever les yeux vers Balian. Elle sentait son âme fragilisée, et ne voulait se risquer à une nouvelle vision qui, si elle ne manquerait pas de créer une certaine chaleur en son cœur, ne tarderait pas non plus à désarçonner son âme, et à la jeter dans un trouble préoccupant et accru par l’alcool.

Tout ce qu’elle avait voulu, c’était goûter ce bonheur tranquille et serein que pouvaient créer les mariages de raison.

Tranquille, serein…

La Baronne retint avec peine un rire nerveux, les deux mots dansant dans son esprit. À la vérité, elle doutait bien que jamais elle n’aurait su se contenter d’ une vie paisible au bras d’un homme qui n’éveillait en elle aucune tempête... .

« Car je ne puis trouver parmi ces pales roses, une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ».

Du rouge, toujours du rouge ! De la passion, toujours de la passion ! De l’exaltation ! De l’adoration ! De la folie ! De l’ardeur !

Pouvait-on demander moins à une Ambroise ? Non. Ainsi était fait le sang de cette noble famille qu’il ne pouvait se satisfaire de la demi-mesure.

Ses larges prunelles de jade rencontrèrent enfin le regard fauve et dur de son fiancé qui ne pouvait que condamner son entrée fracassante et alcoolisée, et le fiel des paroles qu’elle venait de lui adresser.

En cet instant, au regard de la rouquine, ils furent seuls dans la Chapelle. Elle sentit le sirocco de la passion abruptement réveillée lui souffler en rafales dans la région du cœur.

Comme elle lui en voulait… De ne pas sentir son trouble dissimulé par la colère et la jalousie. De ne pas deviner cette secrète adoration qui la rendait si belle et si vulnérable alors que le bouquet glissait maladroitement de ses mains.

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Mathilde_la_blonde
Au castel de Lignières….

« Joue-la comme Suzanne. »


Oui c’était le nouveau credo des chambrières de Limoges. La belle, la brune Suzanne qui se parait des atours de sa maitresse pour sortir en public. Dans le petit monde agité de la domesticité, tout se savait. Et la servante de Lanceline, était leur nouvelle héroïne.

La valetaille de la Baronne de Lignières n’était jamais en reste dès qu’il s’agissait de se fourrer dans un guêpier. Ils aimaient ça, des lingères au cocher, en passant par la bonne et les valets.

Aussi Mathilde, la bonne aux mille et un batards, quatre en fait dont trois du garçon d’écurie, et un du cocher, se réjouissait par avance de débarquer en la Chapelle parée comme une impératrice.

Elle voulait se mêler à la haute la jeunette , ou plutôt aux gentilshommes qui ne manqueraient certainement point à pareille cérémonie.

Pour la première fois de sa vie , elle avait troqué ses éternelles robes de lin beige contre une toilette bouffante et azurée dont le tissu fin moulait ses formes généreuses.

Ses lourdes tresses blondes ne battaient plus ses épaules rondes et blanches mais à la place une cascade dorée déferlait jusqu’à sa taille marquée d’une fine ceinture de chanvre bleu.

Mais en fouinant dans les placards afin de dénicher un collier ou autre merveille, le fracas se dit entendre dans la chambrée voisine.


Oh Dame catherine ! Catherine ? M’entendez vous? C’est moué Mathilde ! Catherine !

Elle lui tapota la joue avant de prendre sa main et de la secouer vivement.
Stromboli
Enfin prêts, installés dans l'église. Et la mariée se faisait attendre... Normal somme toute, venant de la baronne de Lignières. C'était aussi ça qui faisait son charme. Et si peu prévisible... Stromb d'ailleurs, se demandait quel genre d'entrée elle allait bien pouvoir faire. Serait-elle la future mariée dégoulinante de bonheur et fébrile de tenir la main de son bien aimé ? Non, sûrement pas. Sûrement une entrée à sa mesure : la tête haute, sa stature imposante et sa beauté attirant les regards des convives entassés dans l'église.. son regard fier balayant l'assistance, en notant ce qui ne lui allait pas, le gardant pour plus tard et le faisant payer au centuple... Quelques marmonnements de désapprobation si une demoiselle d'honneur faisait un pas de travers.... Oui, il avait hâte de découvrir le mariage de LA baronne.

Et enfin, elle fit son entrée. Elle n'avait pas tellement changé, à part peut-être sa peau moins pâle, et quelque chose dans son regard qu'il ne lui avait jamais vu. La phrase qu'elle prononça une fois devant l'autel le fit sourire. Bon sang... Mais quelle fierté, quelle tête de mule... Elle n'avait peur de rien, surtout pas de ça, tant qu'elle gardait la tête haute. Le brun se demanda combien de chapitres il avait raté, parsque manifestement l'histoire devait être compliquée. Il ne manquerait pas d'en toucher deux mots à Danae.

Il regarda Matou à côté de lui qui avait elle aussi suivi l'entrée de Jo. Il glissa sa main dans la sienne discrètement, heureux qu'elle soit là. Puis reportant son attention sur l'autel plus loin devant, il attendit que silence se fasse pour suivre la suite de la cérémonie...
Rapha13
Après que la mariée fit son entrée au bras du papy berrichon, Sa Grâce d'Aigurande, et que tous les invités furent arriver, le Frère Rapha commença ce mariage tant attendu.

Le berrichon donna un courte et silencieuse bénédiction aux futurs mariés puis contourna l'autel.
Il se retourna, posa sa main sur son Livre des Vertus, regarda l'assemblée et dit alors :


Chers amis, frères et soeurs,
Bien chers Johanara et Sirbalian,

Soyez les bienvenus en cette chapelle consacré à Saint Louis.

Aujourd'hui, mes amis, voici un grand jour, celui où une femme et un homme, ont décidé de clamer devant nous et devant Dieu leur Amour, leur Amitié.
Johanara et Sirbalian vont en cette journée recevoir le sacrement du mariage.


Il tourna alors les pages du Livre des Vertus et prit un passage de la Vie de Christos :

Citation:
Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


Il marqua une courte pause afin de laisser chacun réfléchir à ce texte, puis reprit :

Ainsi donc, Christos nous rappelle que le mariage est un engagement à vie, un choix à ne pas prendre à la légère.
Bien souvent, des jeunes gens s'engagent dans cette voie et se rendent compte, quelques semaines plus tard, qu'il n'ont pas fait le bon choix.
Mais ... gageons que celui de Johanara et de Sirbalian les verra s'aimer pour de longues années !

Et avant de présenter notre Foi au Très-Haut, récitons la prière du pardon, afin d'être purs :


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


D'un geste de la main, il invita les futurs mariés et ceux qui le voulaient, à dire ces phrases ...
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l'Ordre Cistercien recrute !!! (cliquez sur le texte)
Guy_de_dampierre
La mariée fit enfin son entrée... et ce n'était pas trop tôt.

Au milieu des "Oooh", des "Haaa" et des "coooomme elle est beeeeeelle", il décrivit la robe à l'oreille de son épouse non-voyante.


La mariée, au bras de George le Poilu. Elle porte une robe rouge et or au bustier sans bretelle -à peine risqué, ça- avec de larges manches serties de pierrieries. Le bas est fendu au milieu, laissant voir une sous-jupe également rouge brodée de motifs floraux d'or.

... et pour chapeauter cette chevelure de feu que tu connais... ma foi... une... euuuh... véritable tiare d'or et de rubis couronnée de perles.


L'arrivée de la mariée à l'autel l'interrompit alors que l'officiant donna le coup d'envoi officiel à la cérémonie.

Il trouva un peu bateau le passage du Livre des Vertus choisi, mais bon, c'était la loi du genre. Ce n'était pas comme si on avait à faire à un ouvrage d'une quelconque qualité spirituelle... ou artistique.

A l'invite du curé, en compagnie de l'assemblée, il demanda à Dieu de lui pardonner.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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