Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Ysabeau
Finalement ça avançait, allons... après le Confiteor et le Credo, le célébrant invitait les témoins à s'avancer.
Les deux témoins de l'éblouissante mariée vinrent la rejoindre. Tiens, Nathan... Ysabeau ignorait que Nathan connaissait Jo... Mais faut dire qu'elle n'avait pas pris des nouvelles de son amie depuis des lustres.
Nathan qui semblait... comment dire ? contrarié. Qu'est-ce qui pouvait lui donner ce visage grimaçant, grommelant quelques paroles inaudibles après son témoignage ?
Toujours curieuse, Ysabeau se dit qu'elle lui demanderait, à l'occasion.

Manquaient les témoins du marié...

_________________
baronne de Sury sur Léré
Ocatherine
« La grossesse est une maladie d’araignée. »
de Gabrielle Wittkop

La toile fut tissée rapidement, des jours de gestation, une délivrance douloureuse autant sur le plan moral que physique et pourtant elle n'allait pas mieux. La sage femme aurait-elle mal fait son travail? Et si le Corniaud avait organisé tout ça? Si c’était la mort qui apparaissait lentement dans sa vie pour venir la réduire en cendre et lui reprendre son âme?

Toutes ces questions sans réponse épuise la belle. Elle se torture l’esprit, encore et si bien qu'elle en perdit la foi et l’équilibre, le jour même du mariage de celle qu'elle considère comme sa sœur. Quel comble! Le corps viens de chuter lamentablement pour la seconde fois, elle aimerait lutter la rouquine mais elle n'en à plus la force. Ne dit t'on pas que le courage est l'adage des femmes, elle en à fait preuve la flamboyante , oh ça oui elle c'est battue mais maintenant...

Épuisement.

Combien de temps est-elle restée ici allongée sur le sol? Elle ne le sais pas, cette odeur ferreuse lui arrache une grimace, la dextre se glisse dans sa chevelure carmine pour la porter ensuite à son visage. C'est poisseux , sombre, chaud...elle saigne. Dans sa chute elle c'est cognée contre le coin de la table sans même l'avoir remarqué, heureusement la plaie est superficielle mais la Catherine ne le sais pas. Une seule chose compte pour elle à cet instant, elle se vide de son sang.

L'esprit est vaporeux, la fièvre la fait totalement délirer. Doucement les paupières se ferment, est ce la sa propre fin? Une voix au loin, si loin , elle tente d'en comprendre l'origine mais n'y parvient pas. Peu être est ce un ange qui l'appelle, aurait-elle enfin droit au repos éternel? Celui qu'elle mérite tant... Les secondes passent, se transforment en minutes, la voix se fait plus claire, la belle se concentre. Quelque chose frôle sa joue, c'est doux et tendre...puis c'est sa main que l'on secoue, mais qui se joue d'elle ainsi? Pourquoi même dans la mort on ne la laisse pas en paix!


Oh Dame catherine ! Catherine ? M’entendez vous? C’est moué Mathilde ! Catherine !

Cette voix...Non ça ne peu pas être celle d'un ange, l'accent est trop étrange, bien berrichon...Le Berry, le mariage, Johanara! Ce n'est qu'a cet instant que la sublime recommence à lutter. Ses paupières sont lourdes mais elle parvient à les ouvrir, la vision est flou mais peu à peu se précise. Avec la conscience reviens aussi sa terrible et vieille amie, la douleur. Un cris viens quitter les lippes amarantes de la belle, elle souffre mais ne dira rien. La langue se glisse sur ses pétales purpurine, une fois humidifiées c'est sa gorge qu'elle racle, et finit enfin par laisser sa voix quitter son corps. Faible, suave mais toujours audible....

- Mathilde je...je suis tombée...aidez moi je doit être la pour elle, c'est son mariage...vite nous devons y arriver...Oh Johanara...

La senestre de la délicieuse est posée sur le bras Mathildien, elle tente de prendre appuie sur elle pour se relever sans grand résultat. Le corps retombe mollement alors que ses vertiges repartent de plus belle. Alex ou es tu mon amour? Se battre, encore un peu, juste pour aujourd'hui, ensuite elle aura droit au repos.

Debout!

....

Lève toi!

....

Courage Catherine de Tréviere, ne fait pas honte à ta mère!

Elle tente de se motiver, ça y est son corps bouge totalement, elle peu le faire. Prenant sur elle encore une fois elle tâtonne et prend appuie sur le sol, la elle parvient à relever son buste parfait. Sur son visage angélique coule un mince filet de sang. De ses lèvres s’échappe alors un simple murmure en réponse à son auto motivation psychique :

- Tu sera fière de moi mère...

Ça y est les émeraudes fixent la Mathilde, elle la vois enfin, ce fut si long mais elle est prête maintenant. Plus tard elle cherchera pourquoi elle subit ces puissants vertiges, plus tard. L'heure est a se pomponner, elle doit être parfaite , pour elle, juste pour elle...
_________________
Alexander_d_emerask
L'heure avançait, les demoiselles d'honneur étaient enfin regroupées... toutes?
Le rouquin les regarda l'une après l'autre, il manquait sa Catherine! Elle n'était pas encore arrivée.
Sachant l'affection qu'elle éprouvait pour sa future belle mère, il était convaincu qu'elle n'aurait pas de retard, qu'elle veillerait à être encore plus parfaite qu'à l'habitude... Mais elle n'était pas là!
Alex quitta précipitamment le lieu de culte en direction des appartements de sa belle Flamboyante.
Que faisait-elle? Avait elle du mal à enfiler sa robe? À trouver le collier idéal? Et si elle s'était évanouie? Dans son bain?

La panique le faisait imaginer les pires scénarios, il l'imaginait flottant sans vie dans un bain de mousse, ou allongée sur le sol, une flaque de sang autour de son superbe visage, un morceau de marbre brisé gisant au beau milieu de la mare pourpre...

Bon dieu, ces escaliers et ces couloirs n'en finissent pas!

Catherine! Où es-tu?


Enfin il arriva face à la porte de sa chambre, qu'il envoya violemment dans le mur en l'ouvrant, pour découvrir Mathilde agenouillée auprès de sa Belle, lui tenant la main.
Rassuré qu'elle soit assise, il remarqua rapidement les traces de sang au sol... pas de morceau de marbre, pas de bain non plus, elle était en vie!


Catherine! Réponds moi! comment te sens tu?

Repoussant Mathilde plus brutalement qu'il ne l'aurait voulu, il s'agenouilla au sol à son tour et entoura la Flamboyante de ses bras, lui embrassant le front comme un fou.
_________________
Malone
La langue tirée d'Ambre ne fut pas attrapée ... mais ce fut de justesse ! Constatant le manque de rapidité de sa main, ou la trop grande rapidité de la petite sans doute, la blonde cousine menaça :

Méfiance demoiselle : si je la revois, je l'attrape et je la garde !

Allons, rentrons dans la chapelle maintenant, notre place n'est pas dehors. Le Très Haut sait tout, mais il entend mieux les prières depuis l'intérieur des églises, parole de diaconesse. Et puis on va rater la suite de la cérémonie, et moi je veux la voir. Venez.


Tendant la main à celle des jumelles qui voudrait bien la prendre, la poitevine les invitait à faire leur retour, elles aussi, dans le lieu saint.
_________________
Elea.
    La cérémonie suit son court… Normalement, il semblerait.
    L’heure est au témoin… Elle suit du regard la duchesse qui s’avance.
    Rien ne présage que la future mariée ne refasse une crise.

    Un soulagement en somme…
    Elle peut suivre tranquillement la cérémonie… Mais tout en gardant un œil sur la flamboyante.
    Oui parce qu’elle la connait maintenant… Elle sait qu’une crise peut survenir à tout moment, sans crier gare.

    Qui sait, peut être dira-t-elle « non » à la fameuse question ?
    Ou peut être s’enfuira-t-elle en courant à travers l’église ?
    Peut être encore mettre le feu en basculant les cierges allumés ?
    Tellement de chose qu’elle puisse faire…
    Vraiment dangereux… Très dangereux…

_________________
Euzen

        « La victoire est brillante, l’échec est mat ! »
          De Coluche.



    Pire que mat.

    Elle est amer à avaler, pénible à digérer et lourde sur l’estomac. Et celui que le borgne venait de subir, l’était particulièrement. Depuis l’entrée de son père dans la chapelle, il ne l’avait surveillé autant que possible depuis son observatoir. Il avait épié le moindre de ces mouvements, cherchant sa douce vengeance dans son comportement.

    Mais rien.

    Rien ne laisser deviner une réelle panique chez le Montbazon Sénior. Tout juste le l’anxiété d’un futur marié et l’arrivée de sa future épouse anéanti totalement les plans du borgne. Merdre* ! Voilà que toute sa bonne humeur s’envolait. Il avait médité son exécution et imaginé le gout qu’aurait sa victoire, finalement, échouait lamentablement. La rancune le prit et un instant, il fut tenté de quitter le lieu saint sans un mot, sans un regard. Croiser les bras, tel un enfant boudeur et sortir d’un pas rapide. Mais l’idée, a peine effleuré, disparue. Il ne pouvait pas leur faire cela. Sans témoin pour son père, le mariage n’aurait pas lieu. Soupire. Après cela, quand aurait-il une occasion de décevoir son père comme celui-ci l’avait déçu quelques semaines auparavant ? Jamais surement. Ou dans très longtemps …

    Merdre* !

    A son grand damnes, les témoins furent appelés. La vengeance est un plat qui se mange froid mais pas périmé quand même ! Nouveau soupire. Ravalant sa déception et sa rancune, le Corniaud sortie de sa cachette. Il prit le temps de défroisser sa tenue et, nonchalant, s’avança sans précipitation jusqu’au cœur. La mine était morose, le ton terne, sans un regard pour les mariés, il prit, néanmoins, la parole quand se fut son tour.


    - En tant que témoin de Balian de Montbazon-Navailles, j’atteste de son union avec la baronne Johanara d’Ambroise.

    Qu’importe que certain s’étonne de son entrée, sa vengeance était gâché, il n’avait que cela à l’esprit.



    * Premier mot de la pièce de théatre d'Alfred Jarry : "Ubu Roi" rappelant ce gros mot si facilement dit.

_________________
Sirbalian
Les témoins de la baronne s'étaient approché et avait tous attesté leur union. Combien pouvait on avoir de témoins ?
Le stress l'envahit, son fils.. ou était il ?

Il finit par se montrer.. mais d'ou sortait il ?

D'un pas nonchalant il s'avanca vers eux,
sans même un regard pour lui ou sa future épouse.
Ce qui eut le don d'énerver le brun, et cette façon de parler, cette mine.. Balian se retint de le giffler uniquement pour le lieu ou ils se trouvaient et se rappellant la scène qu'il avait fait au mariage de son fils.
Il n'était pas bon d'en rajouter mais cette indifférence, cette nonchalance l'énervait au plus haut point.

Mais bon il était là, il était venu, même si c'était uniquement par obligation, il était là et c'était tout ce qu'il retiendrait.
Le montbazon décida alors de se concentrer sur celle qui allait devenir sienne.

Tant de beauté, de grandeur, de prestance.. une Reyne..
éphémère.. mais une Reyne à ses yeux,
et que beaucoup enviaient..
Que ne donneraient ils pas tous pour prendre sa place auprès d'elle.
Cette idée lui remonta le moral, alors il redressa son menton, bomba le torse et offrit un tendre sourire à sa promise.

Oui.. qu'importe les autres.. qu'importe les saisons, les humeurs, le temps.. Aujourd'hui il épousait une Reyne et personne ne pourrait le lui enlever.

_________________
Johanara
Après l'approbation des témoins, Rapha se tourna vers les futurs mariés et leur dit :

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donnent, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

Johanara Bérénice d’Ambroise voulez-vous prendre pour époux Balian de Montbazon Navailles ici présent, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour, voulez vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amour de Dieu sur terre ?


L’ultime question fut posée et tout son corps se fit trémulation. Ses grands yeux se voilèrent imperceptiblement. Lui ne la quittait plus des yeux, aussi ses prunelles s’ancrèrent aux siennes tandis qu’elle se rappelait comment elle était tombée amoureuse de lui.

A vingt ans, elle était déjà lasse de tout. Les conventions du monde la fatiguaient et plus le temps passait, plus elle se demandait si cette vie valait d’être vécue. L’Amour dans lequel enfant, elle avait mis tous ses espoirs, sachant d’avance qu’elle ne serait guère une femme de pouvoir ou d’ambition, bien qu’elle se surprit à accepter quelques charges importantes, se révélait terriblement décevant. Elle n’avait véritablement aimé que deux hommes et ils étaient morts, lui laissant chacun un enfant. Du genre, je t’aime, t’es mignonne mais maintenant je crève et tu t’demmerdes !

L’avenir lui paraissait sombre quel que soit la direction où se portait son regard et l’ennui emplissait irrémédiablement son cœur …
Seule elle savait qu’elle n’était point heureuse mais il eut été du plus mauvais goût de partager ce secret avec quiconque. Pour les autres, avec son surprenant port de reine désincarnée, son lignage, et son caractère exalté et impétueux, elle était d’acier. Pourtant Johanara savait que sa vie n’était que faiblesse, impuissance et incertitudes…

Et puis Limoges. Cette ville où tout n’était que tempête et agitation. Cette famille navet dont elle aimait presque tous les membres comme s’ils étaient de sa chair et de son sang. Et lui … Qu’on lui avait imposé comme époux. Un mariage arrangé dont elle n’avait jamais voulu.

En quelques semaines, l’ordonnance de sa vie bien réglée et sans surprise s’était dangereusement fissurée. « Le revoir, le revoir à tout prix » tel était son credo secret. C’était mal sans doute, mais que ce mal était doux! « Balian, Balian», ce prénom sifflait à présent dans sa tête comme un coup de fouet. . Mais il ne l’aimait pas, il lui faisait sentir à chaque nouvelle rencontre, et elle-même se parait de fierté et d’indifférence tout en sentant la forteresse de son cœur se fissurer.

Jusqu’à l’aube parfois, elle ne cessait de se retourner en sa couche, cherchant à effacer la coupe de la tentation. Et le combat intérieur continuait, jusqu’à trouver l’apaisement en un court sommeil qui ne fondait sur elle que lorsque les premiers rayons d’un jour pâle traversaient les lourds rideaux de la chambre.

Il advint un jour que chacun abaissa sa garde …C’est honteuse de l’allégresse qui la transportait et pleine d’espoir qu’elle se glissait chaque nuit dans la couche de son fiancé, déjà trop attachée pour dormir loin de lui mais encore trop sur la réserve pour s’abandonner aux jeux de l’amour.

Il n’y aurait pas de déclaration d’amour, de vœux enflammés…Mais elle serait là pour lui chaque jour.

Sa voix, d’abord un murmure, un souffle chaud et caressant , s’enhardit à mesure que son cœur se gonflait d’émoi, l‘opaline de ses iris arrimée à la pupille fauve qui la mirait :


Je consens, Balian de Montbazon Navailles à vous prendre pour époux, et Aristote m’en soit témoin, jamais je ne briserai mon engagement. Dans l’heur comme dans la tristesse, je serais à vos côtés. Je chérirai vos enfants comme les miens. Je vous respecterai, je vous épaulerai, je vous aim..Donnerai un héritier.

Et puis ce fut son tour.

Balian de Montbazon Navailles voulez-vous prendre pour épouse Johanara Bérénice d’Ambroise ici présente, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour, voulez vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amour de Dieu sur terre ?
_________________
Sirbalian
Et dire que tout ceci est un mariage arrangé.
En y repensant, il avait été completement fou de signer un accord sans voir sa promise.
Même de signer ce genre de contrat tout court, quand on repense à sa première tentative avec une autre berrichonne.
Mais le mariage annulé à la derniere minute avec Asarine avait eu raison de lui et il avait craqué, se sentant vieillir.

Un héritier coute que coute et c'est tout.
Voilà ce qu'il s'était dit.
Mais le destin lui avait joué un autre tour.
Il faut dire qu'il aurait pu tomber plus mal.
Une baronne, voilà qui déjà était plus titré que lui.
Une jeune épouse plus que désirable aux formes voluptueuses, voilà qui en ferait jalousé plus d'un.
Un caractère bien trempé et une âme quelque peu tourmentée, bon çà.. çà plairait moins, quoi que le brun a toujours eu un faible pour les femmes de caractères.

S'il arrivait à la tenir, elle serait une merveilleuse épouse, mais c'est bien çà le hic elle était ingérable.
Mais pire encore, il avait fallu qu'il tombe en amour pour elle.
Mais çà il s'était bien gardé de le lui dire, fierté oblige.. et aussi.. ou plutot surtout, il ne voulait plus souffrir. Son coeur était en miette et avait bien du mal à se reconstruire.

Le moment d'échanger leurs voeux était enfin venu, et son regard s'ancra au sien. Si aucune déclaration d'amour n'avait de place ici, on pouvait cependant lire tout l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre en silence rien que dans leurs yeux...


Je consens, Johanara Bérénice d'Ambroise à vous prendre pour épouse, et Aristote m'en soit témoin, à tenir mon engagement jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je serai à vos cotés dans les bons et les mauvais moments, je chérirai vos enfants comme les miens et ferai dépendre mon bonheur du votre. Je m'engage à donner par l'exemple de notre union un signe visible de l'amour de Dieu sur terre.

Elle semblait sincère et il la savait sincère.
Aussi était il rassuré de savoir qu'il ne serait plus seul.
Elle serait à ses cotés, elle lui donnerai sans doute un héritier mais surtout il ne serait pas seul à attendre la mort.
Arriverait il seulement à se rendre compte qu'elle était devenue son oxygen ? et à prononcer certains mots à nouveau...

_________________
Bimba18
En retard, en retard... Nous sommes en retard...

Alors qu'elle attendait réponse du Duc, le silence se fit maître du moment... Comment se faisait-il qu'il ne lui répondait pas ? A croire qu'en la voyant, il venait de subir le traumatisme de sa vie... Bouche bée... Il était resté ainsi devant elle sans en sortir le moindre son et pourtant... Bien qu'adepte de braies et tenues garçonnes en tout genre, elle n'en restait pas moins une femme, qui pour des occasions comme celle-ci, savait se vêtir en Dame qu'elle était...

Sourire aussi large que timide, elle s'avança vers lui, lui prit le bras et le traina jusqu'à la sortie en disant :


Allons Votre Grâce... Ne restez pas ainsi figé... Nous allons être en retard...

Le coche était là, prêt à les accueillir mais surtout à partir... Et sans dire un mot de plus, ils grimpèrent dans le carrosse aux armoiries Berrichonnes qui les mèneraient jusqu'en Limousin pour le mariage de Johanara.

Un long voyage passé en la plus charmante des compagnies, et voilà que le "couple" arriva devant la bâtisse religieuse de Limoges.
Avait-il du retard ? Ils allaient bien vite le savoir... Sortant tous deux de la voiture, elle prit le bras que lui tendit son Fou, et tous deux s'avancèrent jusqu'à l'intérieur de la nef...
Beaucoup de monde déjà présent, ils saluèrent ceux qu'ils connaissaient d'un signe de tête et s'installèrent sans faire de bruit sur le troisième banc en partant de l'autel, non loin de la crinière dorée Nathanesque qui semblait éblouir toute l'église... (C'est un peu abusé ? Oui je sais ^^)

Tentant de savoir depuis combien de minutes la cérémonie avait débuté, elle écouta le maitre de cérémonie qui appela les témoins...
Un soupire de soulagement, puis un regard discret sur le Champlecy qui la fit esquisser un léger sourire, avant de reporter son attention sur l'autel et les deux mariés resplendissants...
Car oui, ils étaient merveilleux et d'une beauté, inexplicable... Elle était heureuse de voir la Rousse aussi rayonnante... Combien de temps qu'elles ne s'étaient pas croisées ? La Chesnais n'aurait su le dire... Ah si... Sans aucun doute, lors de son mariage avec Anakin... Il y a de cela de très nombreuses années...

A cette pensée et au fil de la continuité de la cérémonie, son coeur devint lourd... Qu'y avait de plus beau dans un mariage que les échanges de consentements ? Rien ! C'était l'instant pour les deux amants presque époux, de dévoiler à haute voix devant Très Haut et témoins, l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre... Et cela, même si certains n'en étaient pas encore conscients jusqu'à cet échange... Jusqu'au baiser à venir...


Une inspiration des plus profondes, un soupire des plus silencieux, les mains qui se crispèrent sur sa robe, la Rebelle Castelroussine les écoutait, les enviait secrètement...
_________________
Rapha13
Après que les deux époux s'engagent mutuellement, le cistercien repris en disant

Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage.
Ce que Dieu a uni, nul ne pourra le désunir.


Il prépara alors une coupe d'eau bénite et plongea un ustensile dedans, il en aspergea légèrement les mariés, puis dit à Balian

Balian vous pouvez embrasser la mariée !

Une nuée d'applaudissements envahit alors l'église !
Le Frère attendit quelques instants que la liesse passe, puis jetant un coup d'oeil vers les témoins, il fit quelques gestes avec ses mains, tendant un doigt il montra une chevalière qu'il avait reçu en héritage, pour que le témoin possédant les alliances s'avance.
Le témoin qui détenait les anneaux vint alors les lui apporter, et tandis que le baiser était échangé, il bénit les morceaux de métal étincelant ; contournant alors l'autel, il mit ses mains en forme de coupe dans laquelle reposaient les alliances.
Les mariés n'eurent plus qu'à s'en saisir pour se les échanger, effectuant ainsi la finalité de la cause formelle du mariage, tel que le voulait l'église.

Puis il retourna là où il avait tenu son office et entama la dernière partie du sacrement, et pas forcément la moins importante, celle qui ravissait tout le monde, croyant comme non croyants.
Prenant une corbeille dans laquelle reposait un pain encore un peu chaud, tout frais du matin, il s'en empara et le rompit, puis, il prit la coupe et la remplit de vin, le goûtant tout d'abord pour savoir si il ne sentait pas le vieux bois.
Comme tous les vins qu'il choisissait, celui-ci était excellent, loué soit Saint Sylphaël pour le plaisir des sens, dont en particulier, celui du goût, présentement.

Tendant alors la corbeille et la coupe aux mariés, il invita tout un chacun à venir communier à l'autel, afin de partager l'amitié aristotélicienne.




Après que tous ai communié, il semblait être le temps de terminer.
De toutes façons, en général, après le partage, c'était la débâcle, Rapha n'en prenait jamais ombrage, car seuls les clercs, à la rigueur devaient respecter la finalité.


Que les mariés profitent bien de cette journée.
Et que tous aillent en paix sous le regard du Très-Haut.




Il referma alors son livre des vertus et alla donner des félicitation au couple en disant,

Mes félicitations, chers amis que le très-haut veille sur vous comme il a toujours veillé sur ses fidèles, puisse votre maisonnée être grande.

Puis de donner discrètement à Balian le certificat attestant que le mariage était valide.

[Cheffe Aldraien
Retrait des images & du lien, cf Règles d'Or. Merci de les relire & bon jeu.]

_________________

l'Ordre Cistercien recrute !!! (cliquez sur le texte)
Andrea_
Endormie. Qui l'eu cru. Et réveillée jute à temps.

Un sursaut, un éclat de rire nerveux.
Une Colombe qui se lève et avance vers l'autel.
Un regard hautain vers Balian.
Une haleine...et une voix.



Mais... Pas d'bisous !
Il devait épouser SUZANNE !
Il se trompe de Femme !!


Faites quelque chose !
Vous n'allez pas rester là, et ne rien dire !




Nan mais attendez, il DEVAIT épouser Suzanne, la Chiasse en était persuadée !
_________________
Stromboli
Stromb avait suivi le mariage, récité entre ces dents ce foutu créneau. Puis enfin, les mariés furent... mariés.

Et comme on dit, l'amour rend aveugle et le mariage rend la vue. Puissent les deux nouveaux mariés être heureux malgré l'adage.

Il s'étira sur son banc et glissa un mot à l'oreille de Matou...


Tu crois qu'il y a un buffet...?
Euzen
        « Lors d’un mariage, le plus mauvais rôle est celui de témoin. »
          d’Euzen




    Et c’est peu dire. On vous demande d’être là, mieux vêtu que le reste de de la populace, moins bien que les mariés eux-mêmes … la nuance pouvait parfois être difficile à saisir et vite se transformer en une autre couleur … d’être là donc, à ne rien faire, sans avoir le droit de s’assoir, à juste observer et se taire pour finalement n’intervenir qu’une fois avant de retomber dans un mutisme ennuyant. Les mains croisées dans le dos, le borgne se tourna les pouces. Que pouvait-il faire d’autre ? Arriva … enfin ? … l’échange des vœux et avec eux, la fin de la cérémonie se faisait sentir. Soulagement. Le Corniaud les trouva empâté et croulant de bon sentiment. Le contraire aurait été étonnant, lui-même s’étant contenté d’un simple « oui » à son propre mariage. Mais, malgré tout, il les trouva à l’image de sa toute nouvelle belle-mère. Excessif et cela lui arracha un bref sourire. Le premier depuis sa sortie du confessionnal. Quelques mots du prêtre, puis le baiser final dont, étrangement, le borgne détourna l’œil. Il avait peu de souvenir de son père embrassant des femmes et l’image du couple se supposa, le temps d’un instant, à celle du même homme mais d’une autre femme, devant l’autel similaire d’une église du Lyonnais-Dauphiné.

    Lotus.

    Qu’il pense soudain à elle après tant d’année le dérouta un instant. Un long chapitre ne venait-il pas de ce terminé ? Si. Alors, avec un peu de retard, il joignit des applaudissements à ceux de l’assemblée, avec un curieux sentiment d’euphorie et de soulagement. La boucle était bouclée, son père était de nouveau marié. La rancune reviendrait, plus tard. Pour l’instant, elle n’avait pas sa place. Mais la béatitude furent de courte durée et pour cause.



    Mais... Pas d'bisous !
    Il devait épouser SUZANNE !
    Il se trompe de Femme !!



    Froncement de sourcil et œil qui se braque sur l’origine de se tintamarre. Qui donc était cette folle ? Sans attendre, il quitta l’estrade servant de scène à la cérémonie et s’approcha à grand enjambée de la donzelle pour stopper à quelques pas. Ces mains retrouvèrent son dos.


    - Je ne sais qui vous êtes demoiselle mais sachez qu’aucune erreur n’a été faite. Les mariés sont bien ceux qui doivent être et si cette … Suzanne … devait prendre mari aujourd’hui, ce n’est certainement pas ici. A présent, veuillez-vous taire.


    Le borgne était calme mais le ton était mordant. N’était-il pas temps de faire sortir les mariés et de se rendre au banquet ? Il semblerait.

_________________
Andrea_
Alleluia, elle n'avait pas rêvé, les mots étaient bien sortis de sa bouche. C'est que dans la plupart des mariages où la Colombe s'invitait, elle devait réver, puisqu'on ne l'entendait jamais causer. Où alors on lui envoyait une armée de gardes et elle se retrouvait le cul dans la boue plus rapidement qu'elle l'aurait voulu - si tant est qu'elle l'ai voulu...-, m ais c'étaient les risques du métier, on ne peut pas réussir à tous les coups.

Donc elle n'a pas rêvé, pourtant cet homme qui s'approche d'elle parait tout droit sorti des songes...
Ouaip, pas dégueulasse le Blondinet. La Belle se mord la lèvre en reluquant.
Allure féline. Wouaou!
Oeil à tomber. Bon s'il avait les deux...
Chevelure de rêve. Humm !
Sourire absent. Outch.

Tu vas prendre Colombe, tu vas prendre mais pas comme tu aurais voulu! Alors tu souris, et pas bêtement si possible, tu illumines ton regard et tu écoutes. Les yeux dans l'oeil quoi.


Andrea De la Colombière Di Foscari Widman d'Ibelin TRack De Lioncourt Van Helsing. Comment ça claque ! Reprends ta respiration et...
Ah non non, je suis sûre que Sir Balian devait épouser Suzanne, c'est Line qui me l'a dit ! Et y avait qu'à voir comment il l'a bouffait du regard. Il s'est trompé. Quelqu'un l'a drogué? Ou payé cher, oui sûrement ça ? Vous savez combien?


La Belle s'approche et souffle à l'oreille du Borgne
Mais entre nous, tant qu'il y a manger, je veux bien oublier ce détail.

Un petit sourire et un clin d'oeil pour la Chiasse qui ne doute du rien. Les mains s'entrechoquent, résonnant dans tout l'église.


A TAAAAAABLE ! Super mariage, vraiment SUPER ! WAOU !


Et la Chataîne de se tourner, laissant planté là le Blond borgne. Les pas la dirigeant vers la sortie avec un énorme sourire aux lèvres.


Qui m'aime me suive ! 'fin.. ceux qu'ont soif quoi....


Ça, c'est fait!
J'espère qu'il y aura du cochon à la broche.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)