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[RP] Tout mariage sans amour est la prostitution consacrée.*

Matouminou


Le mariage devait probablement toucher à sa fin puisque les futurs mariés s'étaient dit "oui", et de "futurs", il étaient maintenant passés au statut de mariés "avérés".
Et quand Stromb se pencha vers elle pour lui chuchoter:

Citation:

Tu crois qu'il y a un buffet...?


Elle pouffa. Il ne perdait jamais le nord son volcan. Cela lui fit penser qu'elle aussi commençait un peu à avoir faim et soif.
Elle lui répondit sur le même ton:


- Ce serait un comble si, dans tout ce déploiement de luxe, les invités étaient renvoyés sans se mettre quelque chose sous la dent et se rafraichir le gosier...Et puis, il nous faut aussi songer à aller les féliciter...

Elle marqua un temps d'arret, lui fit un petit sourire, et poursuivit car elle venait de se souvenir d'une chose:

- Au fait, chéri, tu as bien pensé au cadeau?
Euzen
        « La première impression est toujours là bonne. »
          Proverbe Français.



    Non contente de en pas ce taire comme il le lui avait demandé, elle prit même le partie de répondre. Mais qui était donc cette insolente ? Et par qui avait-elle donc été invitée ? Sa main à couper que la réponse était sa belle-mère. La baronne était de celle qui prenait tout en pitié, s'entourant ce qui composait les pires représentant la classe misérable ou pitoyable du genre humains. Il n'y avait qu'à observé sa mesnie pour le comprendre ! Oui, décidément, il n’y avait qu’elle pour s’entourer de personnage comme celle-là.

    Mais quel personnage …

    Tout à sa volonté d’étouffé le tapage qui menacer de faire vaciller l’équilibre de la cérémonie, le borgne s’était précipité sans observer. Maintenant qu’il était proche, il en avait tout le loisir et ne s’en priva pas, laissant son œil effectuer une route verticale, de haut en bas et de bas en haut, sur la jeune femme. Intéressant … Elle avait un certain charme. Pas de ceux qui vous font tomber à la reverse mais il était bel et bien là. Quelques mots de plus de la jeune femme et l’ensemble s’imbriquèrent enfin dans l’esprit du jeune seigneur. Balian … Suzanne … Line alias Lanceline ! Son mariage … Soupire discret. Un instant, il fut tenté de se tourner vers son père, planté devant l’autel et de lui lancer un « Tu as voulu jouer il y a quelques semaines, arrange toi donc maint’nant ! » avant de s’en laver les mains et de partir. Evidemment, il n’en fit rien. Pourquoi ? Peut-être parce que la petite bataille qui s’annonçait contre celle qu’il avait pris préalablement pour une folle et qui n’en était peut-être pas une, semblait intéressante et qu’il ne voulait donc pas la laisser à un autre. Ou alors … Il n’y avait pas de raison. Quoi que ce fût, il n’en fit rien.


    - Je ne retiendrais qu’Andrea si vous le permettez. Je n’ai pas la mémoire des noms Parce que je ne veux pas l’avoir … Et le vôtre est particulièrement … Chiant ? Long. Néanmoins, il semblerait que vôtre … Line … Ce soit bel et bien mépris et vous aussi par la même occasion. Je pourrais vous bouffer du regard comme personne, ce n’est pas pour autant que je vous mènerais à l’autel ensuite !

    Voilà qui est dit.

    Survient alors la suite. Brève approche. Léger frisson. Petit murmure. Le tout arracha une esquisse de sourire au blond qui se fana aussitôt. Oh la goujat ! A cet instant, si le Corniaud avait su que la châtaine était parfois prénommée chiasse, il aurait totalement approuvé ce surnom.

    Finalement, il revient sur impression initiale : Elle est belle est bien folle !

    Se précipitant vers elle, il la rattrapa en quelques enjambées et saisit fermement ces poignets qu’il remonta dans son dos pour restreinte toutes tentatives de protestation. Dos contre torse avec quatre bras entre eux, il l’entraina un peu à l’écart de la nef centrale. Alors se fut au tour du borgne de se pencher à l’oreille de sa toute nouvelle prisonnière temporaire.


    - Un instant ma belle, tu mangeras tant qu’il te plaira mais se sont aux mariés de sortir les premiers. En attendant, tu restes avec moi.

    Resserrant l’étreinte de ces doigts sur ces fines articulations, il jeta alors un coup d’œil au couple nouvellement unis. Qu’ils se dépêchent, Nom d’Aristote !

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Andrea_
[Ne vous fiez pas aux apparences, c'est même pas beau d'abord!]


Tout se perd dans ce monde de brutes, on ne peut même plus faire une sortie théatrale sans que le public en redemande.
Le Blond se rapproche, s'il croit qu'on ne l'entend pas venir, il oublie qu'il est dans une église, une église où règne en ce moment même un silence de plomb.
La Chiasse a toujours aimé les églises, et pas seulement parce que c'est bourré de statuettes colorées hein, mais aussi -surtout?- pour la résonnance. Vous avez déjà chanté dans une église? Non? Vous devriez essayer. C'est comme dans une salle de bain. Tout est amplifié et bonnifié. N'importe quel pélos qui chante habituellement mal -façon truie qu'on égorge- se retrouve instantanément élevé au rang de ténor vertueux. La magie du lieu. La présence du très haut peut être. Bref, c'est jouissif.
Tout ça pour dire que ça résonne et que le Blond, elle l'entend venir, elle tente quand même une petite accélération et s'apprête à franchir la porte quand...



Berdol de Dieu


Déa, Déa, n'as tu aucun respect pour les lieux Saints ?
Non. Bon on fera avec.
Il s'approche et te plaque contre lui. Soit, garde ton sang foid la Chiasse, tout va bien se passer. Il t'amène un peu à l'écard, il veut causer peut être. Ou te trousser. Dans un coin, comme ça. DEA ! Berdol on est dans une église, et t'es mariée j'te rappelle. Deux fois. Enfin une fois, mais avec deux hommes. Alors retiens tes pensées, coucouche pani... NON! Non Déa, pas couchée!

Les mains liés dans son dos, plaquée contre le Borgne, son visage s'illumine d'un sourire carnassier. Et merd'...Pourquoi n'est-elle pas venu avec ses époux ? Peut être parce qu'elle n'aurait jamais eu l'autorisation de venir s'ils avaient su...



Un instant ma belle, tu mangeras tant qu’il te plaira mais se sont aux mariés de sortir les premiers. En attendant, tu restes avec moi.
Non mais j'ai une autre idée sinon, j'ai plus très faim en fait, on pourrait faire comme si j'étais pas v'nue, tu vas oublier mon petit visage -même si je sais que je suis inoubliable- pis tu vas m'lâcher, pis j'vais gentiment aller boire un coup parce que j'ai cruellement chaud. J'm'en voudrais teeeellement qu'tu sois en retard au repas. Allez, tu m'en tapes cinq et c'est parti ?



Allez Angelot, on fait comme ça, tu m'lâches et on oublie?
Nan parce que c'est pas écrit sur mon front que quoique tu choisisses, j'irais au repas.
Et la Chiasse d'y croire. C'est beau l'innocence. A moins que..

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Johanara
« Cor unum : D'un seul cœur ... » 


L'anneau d'or blanc fut saisie par la main liliale aux longs doigts diaphanes et tremblants. Puis l'ineffable rouquine s'empara délicatement de la sénestre de son fiancé, glissant l'alliance le long de sa peau, non sans avoir laissé apparaître la gravure latine joliment ouvragée. 

D'un seul cœur. Ses désirs seraient les siens. Du moins les jours où elle n'aurait guère l'envie de l'embrocher. Son palpitant n'était plus qu'un battement assourdissant tant sa course était folle. Ses mains se lièrent aux siennes tandis qu'un baiser scellait leur union. 
Désormais il n'y aurait plus aucun retour en arrière possible. Comment serait sa vie auprès de Balian ? Respecterait il ses vœux ? Et elle ? Finirait elle par céder aux appels lancinants de son double démoniaque, cette part d'ombre qui entachait son cœur gorgé d'amour et de bienveillance, et qui la poussait parfois à commettre les pires idioties … 

Qu'adviendrait il lorsque las de retrouver une énième fois son épouse recroquevillée sur le sol de la chambrée, ses grands yeux de jade injectés de sang, son doux parfum de lilas évaporé dans les effluves d'alcool où la rousse aimait tant à noyer son vague à l' âme, il,n'aurait plus la patience de la soulever dans ses bras et de la serrer contre son torse pour étrangler ce sentiment de solitude et de vacuité qui lui rongeait les entrailles ? 

Sa lippe purpurine s'accrocha désespérément à la courbe amarante de ses lèvres, prière muette. 

« Seras tu là pour ôter de mes mains la dague et le poison ? » 

Alors qu'elle détachait ses pétales carmins de son époux pour goûter les délices du vin de communion et savourer ses premiers instants d'épouse Navet, Andréa fit esclandre. 
Si Johanara avait connu la jeune femme, elle l'aurait probablement adoré cette Aphrodite insolente qui avait eu l'audace d'épouser deux hommes, plutôt que de choisir et de s'amputer un bout de cœur. 

Pour l'heure elle n'était qu'une vile intrigante qui prétendait troubler ses épousailles par un excès de voix nasillarde ! 

Mais que claironnait elle cette harpie ? Mmhh ? Norf de norf ! Suzanne ! Toujours cette fâcheuse, cette catin, cette coureuse de rempart . D'un léger coup d'épaule, la belle se libéra de l'étreinte de son époux qui fut assassiné du regard. Le mufle ! Le goujat ! Le butor ! 
Et la brunasse qui continue de beugler ! Sans que Balian ne réagisse ! Heureusement son fils avait été plus prompte que la Baronne à intervenir, sinon Andréa se prenait le bénitier en pleine poire. 

Elle froissa le tissu moiré de sa robe luxuriante entre ses doigts pâles. Restaurer son calme, restaurer son calme, restaurer son calme... 

« Tu n'es pas une poissonnière, tu ne colles pas des tartes aux femelles qui rodent autour de ton mari. Tu ne hurles point dans une Église. Tu es parée comme une Reine, un peu de dignité. » 

Un large sourire éclaire son minois angélique tandis qu'elle invitait les convives à se rendre en la salle de réception. Des remerciements, des salutations polies aux amis qui étaient venus, tout en gardant son port altier de souveraine désincarnée. Et puis son pas gracieux s'arrêta devant la silhouette craintive d'une Suzanne qui baissait les mirettes sur sa toilette chatoyante. La belle Johanara posa un index sous son menton pour la forcer à soutenir ses émeraudes brillantes. 
Impassible, la brassée de fleurs, magnifique aux senteurs entêtantes de lys et de rose, est placée entre les mains de la pauvre servante, que la Baronne imagine toujours comme la maîtresse de Balian.
 

Suzanne n'est ce pas ? Voilà plutôt que de lancer le bouquet,je vous le donne. Je vous souhaite de trouver un époux dans l'année que vous cessiez de courir après le mien. 

La rousse bien plus grande que la demoiselle, et rendue plus imposante encore par sa formidable couronne, finit par sourire l'air goguenard et par détacher un bouton de rose du bouquet qu'elle glissa dans les entrelacs cuivre et or de sa chevelure. Hautaine, méprisante, moqueuse. C'est ainsi qu'elle lança à Euzen lorsqu'elle passa devant lui : 

Laissez la venir au banquet. Je serai une bien piètre Baronne si sur mes propres terres je refusais l'aumône et la charité aux nécessiteux. 

Elle quitta enfin la Chapelle précédant tous les autres, l'air froid mordant avec vigueur sa peau qui se teinta de rose. Johanara aspira une brassée d'air à plein poumons avant de poser les mains sur son ventre. Oserait elle mettre sa conspiration en œuvre ? Trahirait elle celui qui venait de la prendre pour épouse ? 

Oeillade soucieuse en arrière...
 



La conspiration mise en oeuvre : Arpenteurs, « Il faut sauver le soldat Andreii »,page 2 .

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Ambre..
    Une petite voix, un peu timide, et une petite main pas encore adulte qui s'accroche à la manche de Johanara...

    Alors... ça y est ? T'es vraiment ma maman ?

    Que dire de plus ? Tenant Rose par la main, Ambre était là, devant l'épouse de son père, un peu étourdie par ces drôles de mots qui lui évoquaient autant de plaisir que de culpabilité. Sa vraie maman... enfin... la femme qui lui avait donné la vie, n'était pas venue au mariage, bien qu'elle ait été invitée. La femme qui lui avait donné la vie,n'avait même pas répondu à sa dernière lettre. La femme qui lui avait donné la vie, ne s'était pas occupée d'elle quand elle était allée lui rendre visite à Lodève.

    À présent, elle dévorait la baronne des yeux, réclamant de tout son coeur d'avoir enfin une vraie maman pour de vrai, tandis que dans sa tête tournaient les souvenirs trop brefs de quelques étreintes avec sa propre mère, et de celles, bien plus régulières et bien plus maternelles, que lui donnait Asarine du temps où elle était la compagne de Balian. Asarine avait été comme une mère pour les jumelles, mais comme elles étaient encore petite, ça n'avait pas vraiment été un choix. Plutôt un heureux hasard que les filles et la dame s'entendent si bien. Avec Jo, c'était différent... les filles étaient grandes, et elles choisissaient d'accorder ou non leur confiance.

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Axel2fersen
Axel était toute heureuse pour son vieil ami, cette fois c'était fait les prières et les voeux avaient été échangés il n'y avait plus rien à attendre, la cérémonie était close et... les mariés étaient mariés ! Pour le meilleur et pour le pire apparemment puisqu'à peine le curé prononça-t-il la phrase rituelle que seul dieu patati patata, qu'une femme s'égosilla que le marié avait commis une erreur, qu'une certaine Suzanne devait être l'épousée.
La blonde haussa un sourcil songeant à sa propre Suzanne restée à l'auberge comme toute bonne domestique qui se respecte. Le jeune Chelsey, enfin Euzen, puisque c'était son nom à présent qu'il était homme et plus enfant comme elle l'avait connue, sembla se charger de l'importune, alors même que Bali baillait semblait-il aux corneilles!

La dauphinoise espérait pouvoir féliciter les mariés lors du banquet bien que l'affluence était fort grande dans l'église et qu'il faudrait certainement jouer des coudes et pas qu'un peu pour les approcher.

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