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[Rp] Soirée confidences... Drame... Secret.

Elea.
    Tout commence lors d’une soirée en taverne…
    La jeune brunette s’était isolée dans une taverne seule, aucune envie de voir du monde… Après le fiasco de la révélation de son amour pour Euzen, la duchesse était très en colère. Et Eléa sentait bien qu’elle risquait de perdre sa place.
    Elle était au plus mal… Car une phrase de la duchesse l’avait atteint en plein cœur : « Je ne veux plus m’approcher d’Eléa » Comme si elle avait la peste… Comme si l’on devait la fuir quoi qu’il en coûte.

    Bref en cette soirée, la jeune femme ne voulait voir personne ou presque. La duchesse avait fuit, elle ne savait ou. Le besoin de changer d’air, de s’éloigner quelques temps de sa dame de compagnie en qui elle n’avait plus confiance.
    Se trouvant près de la fenêtre, verre à la main, elle avait eu la visite de la petite Eloan. Une jeune fille au caractère bien trempée pour son âge, qui savait ce qu’elle voulait. Et malgré le fait qu’un froid subsistait entre elles deux, Eléa appréciait la fillette. Elle comprenait parfaitement la réaction de cette dernière… La peur de perdre l’homme qui pourrait devenir son père. Peur que la brunette ne lui vole son futur père. Mais en cette soirée, elles avaient su toute deux discutée… Même que la petite avait demandé pardon pour son comportement. La brunette l’appréciait d’avantage.

    Mais alors que la petite fille avait quittée les lieux pour une promenade. La baronne avait fait son apparition. Imaginez bien, une baronne à la chevelure flamboyante, ivre morte… Titubant bouteille à la main, qui entre. Et commence à geindre de toute part. Déprimée se disait elle. La jeune dame de compagnie commença alors à être agacée par le comportement de la grande dame qu’était Johanara. Mais malgré tout, elle l’appréciait également. Et l’envie de l’aider à s’en sortir, était bien plus forte.

    Une proposition… Celle de lui accordée sa nuit complète, pour pouvoir discuter… Des confidences entre femmes peinées. Oui il était pour elle deux d’ouvrir leur cœur, de confier leur peine. Mais aussi leur joie, après tout… Dans leur vie, il n’y avait pas que de la peine.

    Alors la brunette se leva, présenta son bras à la baronne afin que celle-ci y prenne appui :


    -Allez Baronne venez… Rentrons…

    Oui il était grand temps de rentrer… La lune était déjà bien haute dans le ciel, signe que l’heure était tardive. Un pas en dehors de la taverne... Rejoindre la maisonnée de la brunette... Ce qu'elles ne savaient pas encore, c'est que quelqu'un se trouvait non loin d'elles...

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Johanara
Torchée. L’œil à l’accoutumée, limpide et du vert le plus tendre, paraissait vitreux. La lippe gourmande comme un fruit rouge apetissant soufflait des vapeurs d’alcool à en faire flamber la sylve berrichonne.

L’Ambroise avait une fois de plus assouvi jusqu’à la lie son besoin de noyer son désarroi au fond de quelque chopine salvatrice.

Ce soir-là, la douce Eléa, sa future nièce par alliance, était le témoin privilégié des errances de son esprit torturé.

La brune s’échinait à lui remonter le moral, à la pousser vers la dignité qui incombait à son rang de baronne. Car pour sûr que les joues rubicondes et le cheveu collé aux tempes, l’icône de beauté et de désir, ressemblait d’avantage à la Reine des grenouilles qu’à quelque princesse rousse et lascive….

Il faudrait bien la nuit entière pour décuver alors autant le faire en compagnie de son amie.

Suspendue au bras de la brunette, l’œil cherchant hagard un reste d’alcool, elle se laissa traîner hors du tripot.

Et là… Le flair du Saint Bernard… L’intuition de la Mère Theresa… le sixième sens du bon samaritain !

Sainte Jojo en action ! Ses yeux verdoyants se plissèrent happée par le halo de détresse qui émanait d’un pauvre hère traînant ses guêtres dans la ruelle sombre.


Et bien messire ? Vous n’avez pas l’air d’en mener *hips* large ! Que vous est-il *hips* arrivé ? Pardon ? Articulez m’enfin ! *hips* Oh vous avez été battu et dévalisé ?? Vous n’arrivez plus à parler ?? On va vous aider ! *hips* M’enfin si Elea nous allons le ramener avec nous ! Dangereux ? Ne dites pas de sottise, il est au bout du rouleau ! Près à partir avec l’eau du bain ! Acculé au pied du mur ! Mais nous allons le sauver ! *hips* On partagera votre chambrée et ce pauvre bougre prendra la chambre d’amis.

Allons y !


Aussi lorsque toute cette histoire tournera au drame, et que l’ombre du gibet de la potence planera sur la Bonne ville de Limoges… Il faudra se souvenir que tout est de la faute de notre rousse baronne et sa prédilection à vouloir sauver tous les chats errants sur sa route….
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Elea.
    Un homme… Un inconnu… Posté là droit devant elles.
    Et la baronne, ivre, qui lui propose de les suivre…

    Un long soupire se fait entendre… Ce n’était pas une très bonne idée. Elle le savait, elle le sentait… Emmené un inconnu en sa demeure.


    -Baronne… Je ne pense pas que cela soit vraiment une bonne idée. D’où le connaissez vous ? Et s’il nous voulait du mal ?

    Méfiante la jeune Elea… Oui très méfiante.
    Ne faire confiance à aucun inconnu, avant d’être certaine que celui-ci ne vous veut aucun mal… On le lui a toujours appris.


    -Baronne… Mauvaise idée.

    Oui elle se répète… Et cela ne servirait à rien.
    Connaissant la baronne et son grand cœur… Elles l’embarqueraient toute deux, en sa demeure.

    Le regard qui se pose sur la flamboyante bien imbibée…


    Allons y !

    Les mots étaient lancés… Elle ne pouvait revenir en arrière.
    Un regard vers l’inconnu, comment lui faire comprendre qu’elle était réticente à l’accueillir chez elle ?

    Les voila, tout trois, sur le chemin de la maisonnée… Elea accrochait au bras de sa futur tante par alliance, de temps en temps décrochant un regard pour l’illustre inconnu… Toujours aussi méfiante.


    -Baronne, j’espère que vous savez ce que vous faites…

    Oui elle l’espérait au plus profond d’elle-même… Mais pressentie que la soirée allait finir en un vrai désastre…

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Johanara
Les filles s’étaient glissées dans le lit d’Eléa. Auparavant, la Baronne avait pris soin d’installer l’inconnu ramassé sur le trottoir dans la chambre d’ami. Jo avait pansé sa plaie à la tête tout en essayant de comprendre pourquoi il était dans cet état déplorable.

Elle n’en tira rien. Même une fois repu. Aussi le laissa t’elle se reposer en espérant pouvoir l’aider d’avantage à son réveil.

Dans la couche de la brunette, la jolie rousse lui conta ses malheurs avant d’écouter les siens.

Les hommes…Tous des faces de cognassiers!

Certains de père en fils…


Vous savez Eléa nous sommes faibles. Ces hommes ne veulent pas de nous. Bon pour le vôtre c’est tant mieux, j’aime sa fiancée et je souhaite leur bonheur. Mais le nôtre ne doit plus dépendre de leur bon vouloir, reprenons-nous !

Morphée vint consoler leurs afflictions et la douce Baronne se fendit d’un rêve étrange et pénétrant avec un moustachu, un barbu et le satin de sa peau d’albâtre irritée par les broussailles d’ébène.

Une main sur les courbes de sa cuisse, une autre dans sa chevelure ambrée. Johanara fut un instant surprise par la sensation d’étouffer en plein dans un rêve. L’attouchement paraissait trop réel, la chaleur l’accablait pourtant elle grelottait.

Où était la couverture ?

Un gémissement agacé, des paupières s’ébrouant sur des prunelles endormies …

La paume moite d’une main fit barrage au hurlement animal qu’accoucha sa gorge. Tandis que ses prunelles affolées s’habituaient à l’obscurité, la gueule béante du mendiant s’imprima sur ses rétines. Son visage au-dessus du sien, gonflé de haine et menaçant. Ses doigts sur son cou gracile, puis effleurant les lacets de son déshabillé de nuit.
Et la morsure. Violente au goût d’amarante. La chair arrachée et un autre cri de douleur. Mais du scélérat !

Elle venait de lui mordre la main, féroce et flamboyante renarde, jusqu’au sang.

Avant de lui coller une sacrée beigne !

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Elea.
    La flamboyante baronne avait fini par rejoindre le lit d’Elea. Toutes deux commencèrent alors par se raconter leurs petits malheurs.
    L’une amoureuse d’un homme qui lui a dit ne souhaiter qu’un mariage arrangé… L’autre amoureuse du fils, mais qui va en épouser une autre.
    Des confessions sur l’oreiller… Non pas tout, car un baiser échangé resta secret. Aucune envie de le dévoiler… Le garder juste pour elle.

    Alors que la baronne commença à s’endormir, la jeune brunette se mit à caresser ses lèvres… Repensant à ce doux baiser, bien trop court à son goût.
    Mais Morphée finit par venir la chercher à son tour…

    Et alors qu’elle se trouve dans son sommeil profond…Rêvant à lui… A une possible vie à deux. Elle ne sent rien… L’homme proche d’elles, qui commence à effleurer les courbes de la baronne.

    Mais après avoir entendu un cri, la brunette se lève d’un bond :


    -Bon sang, que se passe-t-il ?

    Et de découvrir l’homme levant la main sur la baronne… Que se passait-il ? Elle semblait être en plein cauchemar.

    Quand tout à coup, l’homme bondit face elle… L’attrapant par la nuque pour la repousser sur le lit. Le corps tremblant d’Eléa ne réagit pas… Elle reste là, paralysée par la peur. L’homme venant sur elle, à califourchon… Mains qui viennent se glisser sur son corps pur, encore intact. Une des mains de l’homme recueilli plus tôt dans la soirée, qui vient s’immiscer sous ses vêtements de nuits… Vers son intimité.

    Il ne faut pas laisser faire… Mais quand on est paralysé par la peur, comment peut-on réagir ?

    Mais lors d’un retour à la réalité, la jeune fille commence à se battre :


    -Non !! Non !! Laissez moi !!

    Et là… Le drame…

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Johanara
Paf !

Il la gifla avec tant de violence, que la Baronne crut un instant en perdre le chef.

La douleur fit poindre à l’orée de ses grands yeux quelques perles de sel et de rage.

L’espace d’un instant son esprit vagabonda vers Daria, sa fille. Où était-elle ? Finn prenait il soin d’elle ? Se retrouverait-elle un jour confrontée à ce genre de vilénie masculine ?

Elle haïssait les hommes. Des animaux. Des monstres.

Et celui-là était un immonde serpent gonflé de haine et de crachats.

La gorge nouée, Johanara ne pouvait plus crier.

Et puis elle le vit à califourchon. Sur sa nièce. Car si Johanara ne cessait de taquiner son fiancé et d’exasperer les uns et les autres par ses plaintes incessantes, elle les aimait d’ors et déjà tous comme sa propre famille.

La jeune fille s’extirpa du bourbier avec un râle avant de se saisir du chandelier et d’assener un coup derrière la nuque à l’homme de plus en plus entreprenant.

Puis de toute ses forces elle frappa à nouveau…

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Elea.
    Alors qu’il se trouvait sur elle, a califourchon, la caressant de ses grosses mains… La baronne vient lui assainir un coup au niveau de la nuque, à l’aide il semblerait d’un chandelier. Mais la vue floutait par les larmes, ne pouvait réellement le percevoir.

    L’homme tombe lourdement sur elle au second coup… Elle se retrouve sous lui, littéralement écraser par son poids. Elle essaie de toute ses forces de se dépêtrer… Puis avec force et rage, elle arrive à ce qu’il roule par terre.

    Une fois au sol, l’homme ne bouge plus… Mais la jeune Elea ne s’en rendit pas compte de suite. Se levant d’un bond, elle s’approche de lui… Lui assainit à son tour quelques coups de pieds au niveau des côtes :


    -Ne me touche plus !! Plus jamais tu m’entends !!

    La colère avait remplacée la peur… Comment avait-il osé poser ses mains sur son corps frêle, encore intact ? Aucun homme ne l’avait fait auparavant. Et elle ne voulait pas qu’un homme ne la touche… Mise à part lui… Le beau blond, dont elle était éprise.

    Elle continuait de le ruer de coups, sans pouvoir s’arrêter… Jurant, criant haut et fort que plus jamais il ne la toucherait…
    S’en était certain, plus jamais il ne pourrait posé sa main sur elle, ni même sur la baronne… Car à force de coups, ou peut être était ce le chandelier… Mais quoi qu’il en soit, la vie s’était arrêté…

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Johanara
Nul ne le ne saura jamais, qui de la frêle suivante aux cheveux de jais ou de la noble beauté rousse donna le coup mortel. Plus tard pour laver leur pêché et se donner bonne conscience, elles diraient que les brigands qui l’assaillirent plus tôt dans la soirée l’avaient déjà condamnés …

Alors qu’Eléa finissait de rouer de coup le vil impudent, la Baronne reprit son souffle et filant prestement vers le couloir s’assura que nul ne rôdait près de la chambrée.

Lorsque la colère de la brune retomba, elles restèrent un instant figées, les bras ballants, guettant une réaction de leur agresseur.
Rien… Pas un souffle, pas un râle….

Alors elle se pencha, les joues encore roses d’avoir crié et d’avoir frappé et porta la main avec prudence à la gorge du corps inanimé et souillé de sang.


Il est mort.

Johanara leva ses grands yeux de jade vers son amie, étrangement calme, le minois marmoréen ne trahissant aucune émotion.

Pour sûr la panique la prendrait plus tard. Mais pas maintenant…


Dans quelques heures l’aube se lèvera. Eléa il nous faut nous débarrasser de ce corps en toute discrétion. Eléa ! Ecoutez-moi ! Ce n’est pas le moment de pleurer ou de céder à l’hystérie. Le lac est trop loin, mais pas les bois…
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Elea.
    Là au milieu de sa chambre… Un corps, celui de l’homme qui quelques instants plus tôt avait tenté d’abuser d’elles. Un regard vers la baronne flamboyante, qui se penche sur le corps… Visiblement sans vie.

    Trois malheureux petits mots prononcés par la baronne :


    "Il est mort."

    Elle reste là, la brune, inerte, pétrifiée par la peur. Mais qu’avaient-elles fait ?

    "Dans quelques heures l’aube se lèvera. Eléa il nous faut nous débarrasser de ce corps en toute discrétion."

    Rien, pas un geste de la brune… Les yeux rivaient sur le cadavre.

    "Eléa ! Ecoutez moi !"

    Les larmes qui commencent à jaillir de ses yeux… Une première qui coule le long de sa joue pour mourir au creux de son cou.

    "Ce n’est pas le moment de pleurer ou de céder à l’hystérie."

    Trop tard… Les sens qui s’affolent, les larmes qui ne cessent de couler le long de ses joues…

    "Le lac est trop loin, mais pas les bois…"

    Un regard affolé qui se pose sur la flamboyante… Les lèvres qui remuent, mais aucuns sons qui ne sort… Jusqu’à ce que…

    -Non !! Non !! Baronne !! Qu’avons-nous fait ?

    Et à la brune de s’approcher de la rousse, de la saisir par les épaules… De la secouer :

    -Nous ne pouvons pas !! Il n’est pas mort !! C’est impossible !! On ne peut pas l’avoir…

    Tuer ! Oui c’était bien le cas… Mais la brune en cet instant, se trouvait dans le déni, le plus total… Non il ne pouvait être mort, elles n’avaient pas pu faire cela… Comment allaient-elles finir ? Pendues ? En prison…

    Et de céder à la panique… Faire les cents pas en la chambrée, réfléchir…. Non décidément, il ne pouvait être mort…

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Johanara

La rousse ne parvenait plus à réfléchir. Les mains d'Eléa sur ses épaules graciles la secouaient si fort, qu'il lui semblait que son chef était sur le point de se détacher et de rouler aux côtés de celui ensanglanté de l'homme qu'elles venaient d'occire.

Car pour sûr elles avaient commis le pire des pêchés.

Et cela Johanara, pieuse, vertueuse, sulfureu…bref charitable et bienveillante, ne le supporterait jamais. Elle tenta de calmer la douleur à sa tempe et la grosse veine qui y palpitait derechef en songeant qu’elle venait de sauver la vertu de sa future nièce par alliance.

Elle était Baronne. Ce triste sire ne pouvait être qu’un gueux… personne ne lui tiendrait rigueur d’avoir mis fin aux jours de ce misérable pourceau violeur de jouvencelles.
Mais elle ne supporterait pas les ragots, les regards de pitié ou pire encore de culpabilité….


Pour l’amour du ciel Eléa. Lâchez-moi ! Voilà ce que nous allons faire… Je vais rester icelieu… Avec le mort. Nettoyer le sang… Et l’enrouler dans un drap… Pendant ce temps là, car nous n’arriverons jamais à le trainer jusqu’aux bois seules, allez chercher…

Trois noms se bousculèrent en son esprit torturé.

Euzen. Son futur beau-fils, assez froid et pragmatique pour gérer la situation d’une main de maître. Mais il la couvrirait de reproches, l’accablerait s’il venait à apprendre qu’elle avait fait rentrer ce maudit verrat lubrique chez sa précieuse Eléa.

Balian. Son fiancé… Il les aiderait mais la Baronne n’était pas prête à lui avouer leur crime et à risquer de lire du dégoût ou de la crainte dans les prunelles de celui qu’elle chérissait malgré leur histoire peu commune…

Alexander. Son fils. Oui c’était l’homme de la situation ! Aussi glacé qu’Euzen en de telles circonstances et il lui épargnerait en sus le sermon outré.


Alexander ! Courez chercher Alexander et un chariot !
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Elea.
    Et d’écouter la flamboyante à demi…
    Et de marmonner de temps à autres…

    « Non non il n’est pas mort… »
    « Ce n’est pas possible… »
    « Qu’est-ce qu’on va devenir ? »

    Puis un sursaut lui prend lorsque la baronne prononce le nom de son fils… La brunette se stoppe alors net, au milieu de la chambrée, son regard qui passe du corps inerte au sol à la baronne.
    Elle semblait determinée…


    -Baronne !! Vous voulez vraiment impliqué votre fils dans…

    Ne pas finir… Après tout si c’est-ce qu’elle voulait.
    Ne prenant même pas la peine de s’arranger, les cheveux en pagaille… Vêtue de ses vêtements de nuit, elle enfile alors sa cape. Le teint pâle, elle ne sentait pas très bien… Et cette odeur qui lui monte au nez. Oui il fallait qu’elle sorte, et au plus vite.

    Cape sur le dos, elle se faufile dans la nuit noir… Mais à peine sortie de sa demeure, la voila qui régurgite tout ce qu’elle avait dans le ventre. C’est pas le moment d’être malade jeune fille.
    Une fois ses esprits repris… Elle se met à courir en direction de la demeure du fils de la baronne.

    De longues minutes, qui semblent être une éternité… Et ce sentiment d’être suivie, dans la nuit noire. Une fois arrivée devant la demeure, elle tambourine à la porte sans ménagement… Tant pis si elle ameute tout le quartiers, elle n’y réfléchit pas à cet instant… Tout ce qu’elle veut, c’est que le jeune homme se dépêche de lui ouvrir :


    -Alexander !!! Alexander !! Ouvrez !!!

    Le cœur qui tambourine en sa poitrine, son regard qui va de droite à gauche, vérifiant que personne ne s’approche… Elle ne se sentait vraiment pas en sécurité…

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Alexander_d_emerask
Une nuit paisible de temps en temps ponctuée d'une bagarre de chats, les braises rougeoyaient encore dans l'âtre, diffusant une douce chaleur dans la chambre du rouquin et de sa douce amante.
Enlacés sous les couvertures, ils rêvaient...

Soudain le rouquin fut tiré de son sommeil par une furie tambourinante.


"-Alexander !!! Alexander !! Ouvrez !!! "

Une voix féminine, qui cela pouvait-il être au beau milieu de la nuit? Abandonnant Catherine à regrets, il descendit précipitamment l'escalier en tenue d’Adam, nullement gêné d'aller ouvrir la porte de la sorte. Néanmoins, il se saisit d'une petite dague au passage, sait on jamais...
Il fallait faire vite, aller ouvrir la porte à celle qui criait son nom au dehors, en espérant qu'elle ne réveille ni Catherine, ni tout le quartier.

Il entrouvrit la porte et reconnut Elea.
Un moment de surprise... leurs rapports ne dépassaient pas l'entente cordiale, et encore.
Bonjour-au revoir, pas grand chose de plus.
Alors que lui voulait elle? Une révélation subite?

Il resta derrière la porte pour faire entrer la brune, puis referma rapidement derrière elle.


Elea? que vous arrive t'il? de grâce, cessez de crier, vous allez réveiller tout le monde!
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Elea.
    Alors que son regard divague… La porte s’ouvre, elle n’avait donc pas attendue bien longtemps.
    Le jeune homme devait être surpris que quelqu’un vienne tambouriner à sa porte, à une heure aussi tardive.

    Le jeune homme à la chevelure flamboyante, comme sa mère, était posté là devant elle, en tenu d’Adam. Le reflet de la lune qui luit sur ce corps, nu devant elle… Ses yeux bleu qui s’écarquillent. Il faut dire que la jeune brune, n’avait encore jamais vu d’homme nu. C’était une première.
    C’est donc toute gênée, qu’elle détourne son regard et entre dans la demeure, sans plus jamais le regarder, il lui fallait reprendre contenance… Et simplement répondre :


    -Ce qui m’arrive… C’est affreux, Alexander !! Tout simplement Affreux !

    Totalement affreux, embarquée dans une histoire, que jamais elle n’aurait voulu vivre, tout cela à cause d’une baronne au grand cœur, qui ne pouvait s’empêcher d’offrir hospitalité aux personnes qui lui semblait démunies.

    -Il faut que vous veniez de suite chez moi… Votre mère nous y attends. On a besoin de vous Alexander ! On a vraiment besoin de vous ! Et d’un chariot ! Vous avez cela ?

    Il ne devait rien comprendre le pauvre… Elle n’avait guère mentionner qu’elles avaient toute deux tuer un homme, et qu’elles avaient besoin de lui pour enterrer le corps… Et comment le lui annoncer, parce qu’il allait probablement lui poser des questions ?

    -Personne n’est ici hein ? Faut que personne ne soit au courant !! Personne vous m’entendez !! Votre mère me tuerait !

    Limite hystérique…

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Alexander_d_emerask
Amusé par la réaction de la brune face à sa nudité, il esquissa un sourire narquois.
On pouvait lire dans les yeux de la jeune fille qu'elle n'avait encore jamais vu le loup...
Elle refusait à présent de le regarder mais l'asséna d'une soudaine incontinence verbale, ne cessant toujours pas de crier.
Il noua rapidement une serviette autour de sa taille avant de bondir sur la pauvre Elea, plaquant une main puissante sur les lèvres délicates, l'autre main lui tenant fermement une épaule.
Il riva ses yeux clairs dans le regard apeuré et empli de panique et lui parla froidement.


"Tout d'abord, on se calme et on arrête de crier... Bien sûr qu'il y a quelqu'un! Vous devez quand même savoir que je déteste dormir seul.
J'espère seulement que vous ne l'avez pas réveillée en hurlant!"


Le ton employé était sec, le regard, perçant. Il la tenait toujours aussi fermement attendant qu'elle se calme.


"Bien, je vous suis, laissez moi le temps de me vêtir. Par contre, je n'ai pas de chariot, non."

Il lui tourna le dos un instant, cherchant du regard quelques vêtements jetés ça et là avec empressement lors d'un récent retour de taverne.
Il dégagea une chemise mêlée aux effets de la Flamboyante, ainsi que des braies, les dessous trônaient plus loin sur l'escalier...

Tout en recomposant une tenue à peu près correcte, il s'interrogeait sur les événements qui pouvaient plonger la Brune dans une telle panique, espérant de tout cœur qu'il ne soit rien arrivé à sa Mère.


"Voilà, je suis prêt. Qu'est-ce qui s'est passé? Ma mère va bien, j'espère?"

Sans attendre la réponse, il poussa la pauvre Elea vers la sortie, prenant sa hache au passage.
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Ocatherine
« Amour, amour ! Ton véritable nom est jalousie. »
de Eugène Achard

Et la jalousie la rouquine ne connaissait pas, c' était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais ressentie auparavant, mais lorsqu'elle surpris pour la seconde fois son homme en compagnie de la sulfureuse blonde dénommée Ange, elle à vu rouge la rousse. Elle aurait sûrement pu s'en prendre à la blondie, oui elle aurait pu faire comme n'importe qu'elle femme blessé dans son ego et blesser la pauvre MN mais non...

La violence ne fera jamais partie de l'esprit flamboyant, non elle est pour la douceur et la tolérance, la solidarité aussi sûrement. Quelques minutes après que son futur mari l' ai réconfortée, que la petite Jade l'ai câlinée, armée de son courage et de ses belles paroles la rouquine se dirigea dans la taverne attenante bien décidée à mettre les choses au clair avec la blonde.

Quelques toîsements féminins, deux ou trois regards froid avant que les esprits ne s’apaisent et que la tolérance légendaire de la rouquine ne fasse cesser cette guerre stupide et inutile. Une main serrée, un sourire partagé et voila la Catherine qui revient près de son tendre. La petite fleur qui file de la pièce et les voila à nouveau seuls.

Comme à chaque fois qu'ils se retrouvent seuls, la tension est vite montée, avec elle le désir de l'un et de l'autre, cette envie que les corps s'entremêlent, que les sens s’éveillent, oui ils sont lubrique les deux rouquins, faisant fit des contenances en règle générale cette fois la ils se décidèrent à terminer leur jeux à la demeure du rouquin.

Des vêtements lancer ci et la dans la maison et les voila qui filent dans la chambre s'amuser. Quiconque pénétrerait dans cette chambre comprendrait qu'elle est l'antre du diable, le lieu de tous les vices, la ou les deux compères du malins se lâchent enfin, loin des jugements, loin des regards , loin de tous...

*****

Il était tard lorsque la belle se retourna dans le lit, son bras prenant une forme semblable à un moule pour se lover contre le corps de son amant, mais lorsque la sensation de vide vint à lui emplir son esprit encore embué par le sommeil elle ouvrit rapidement les yeux.

Un sursaut..

Les prunelles émeraudes fouillent tout dabord le lit, puis le corps se lève péniblement, la féline s’étire et fixe la pièce ne voyant pas son tendre. Soudain un cris venant de l'entrée attire son attention, fronçant les sourcils elle enfile la robe de nuit vert émeraude qu'il lui à offerte. La nouant avec un ruban elle se dirigera vers les escaliers. Dans sa hâte elle en oublia même de retirer la corde qu'il avait noué autour de son cou, la longue laisse de chanvre coulant sur le sol en suivant son passage.

"Tout d'abord, on se calme et on arrête de crier... Bien sûr qu'il y a quelqu'un! Vous devez quand même savoir que je déteste dormir seul.
J'espère seulement que vous ne l'avez pas réveillée en hurlant!"


Les sourcils de la flamboyante se froncent alors en entendant les paroles de son fiancé, alors ainsi il ne faudrait pas la réveiller...mais qui donc peu venir à cette heure si tardive frapper chez son homme? Elle s'approche alors un peu plus descendant les marches discrètement, au niveau de son col on pourra remarquer la dentelle sombre qui viens sublimer la naissance de sa poitrine opulente. A son cou la corde qu'il lui attache chaque nuit pend toujours...

"Bien, je vous suis, laissez moi le temps de me vêtir. Par contre, je n'ai pas de chariot, non. Voilà, je suis prêt. Qu'est-ce qui s'est passé? Ma mère va bien, j'espère?"

Il compte donc sortir sans la prévenir? Mais ou et avec qui? Le serpent reviens glisser en elle pour lui nouer les entrailles et la gorge, elle déglutie son visage devenant rouge de colère et voila dame jalousie qui refait surface, décidément cette journée fut on ne peu plus riche en émotions. Les lippes carmines s'ouvrent alors et c'est une voix endormie, veloutée mais presque sèche dans son intonation qui vient à envahir l'atmosphère et couper la discussion des deux compères:

- Pardon mon fiancé ou donc te rend tu si tard? Et qui est cette femme, je l'ai déjà vu en taverne, Elea c'est ça? Pourquoi parle tu de ta mère, qu'est ce qui se passe à la fin?!

Oui la rouquine s’énerve à mesure qu'elle remarque que son homme vient tout juste de se vêtir, avait-il ouvert en étant nu? Non il n'aurait pas fait ça voyons...Elle détaille la brune et ressert un peu plus les pans de sa robe de nuit contre son corps pale , elle lança alors su un ton plus sec presque impératif :

- Vous n'irez nul par sans moi tous les deux et je veux tout savoir compris? On ose sortir mon homme de sa couche j'exige une explication!
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