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[Rp] Soirée confidences... Drame... Secret.

Elea.
    Ne pas comprendre ce qui lui arrive…
    Une main qui vient se plaquer sur ses lèvres…
    Et son corps si proche du sien…

    Le cœur qui s’accélère, repensant à la scène qui venait de se dérouler quelques heures plus tôt. En une nuit, deux hommes qui s’approchent beaucoup trop près d’elle. Alors en ces yeux, l’on peut voir la panique qui s’éveille, la peur… Son corps se met à trembler légèrement, ses jambes qui commencent à flancher… Elle se sent faible…

    Alors elle tente de se retirer, pour qu’il ne soit plus si proche d’elle… Puis elle l’écoute, le ton employé est froid, dur. Alors doucement elle hoche la tête… Se calme doucement en voyant que lui ne lui veut aucun mal, après tout, il est le fils de la baronne.

    Il finit par la relâcher… Lui tourne le dos, et la brune en profite pour sortir en courant… Une fois de plus, elle rend le peu qu’il lui reste en l’estomac. S’essuyant la bouche… elle entre à nouveau, pile au moment ou le flamboyant revient.

    Il était prêt, cette fois habillé face à elle :


    -Excusez moi…

    Au moment ou elle entrouvre les lèvres pour lui expliquer la situation, au moment ou elle fut pousser vers la sortie, une dame fait son apparition.
    La fiancée… Qui semble bien énervée. Qui refuse de les laisser partir sans elle… Alors son regard se pose sur Alexander, puis en un murmure :


    -Non, elle ne peut pas venir, il ne faut pas qu’elle sache… Juste vous… Trouvez une excuse, c’est bien trop affreux pour qu’elle ne vienne… Un homme est mort…

    En un murmure, elle lui avait avouée qu’un homme était mort, et que la présence de la rouquine ne pouvait être… Mais qu’en était-il en réalité ? Est-ce qu’il la ferait venir ? Découvrirait-elle aussi ce lourd secret ? Serait-elle également impliquée ?

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Alexander_d_emerask
Elea le regardait, l'air suppliant... Elle avait mentionné la mort d'un homme... triste spectacle qu'il était tout à fait d'accord d'épargner à la douce Catherine.
Quoique son intervention en manquait justement, de douceur.
Comme il le craignait, les cris de la brune l'avait réveillée et elle semblait craindre que celle-ci ne lui ravisse son fiancé.
La jalousie de la rousse, il la connaissait, mais pas sa mauvaise humeur lorsqu'on la réveille en pleine nuit.
Il faudrait endiguer cette tendance au plus vite.
Il s'adressa à Elea :


"Un instant, je vous prie, je vous rejoins de suite"

Puis à Catherine sur un ton plus dur, rivant un regard sévère dans les prunelles de la Jalouse

"Tu n'as rien à exiger! À craindre non plus d'ailleurs... tu vas rester ici bien sagement et attendre mon retour."

Il empoigna la corde qui pendait au cou de la belle Rousse et la reconduisit à la chambre sans ménagement, nouant ensuite la corde à la table de nuit. Allait-elle oser défaire son entrave pour les suivre? L'avenir le dirait...
Le ton de sa voix se radoucit lorsqu'il la coucha à nouveau sur le lit, se transformant en confidence :


"On dirait que ma mère a des ennuis, je n'ai pas envie que tu voies ce qu'il s'est passé, je pense qu'elles ont encore fait des bêtises."

Sur ces mots, il lui baisa le front et descendit rejoindre Elea qui s'impatientait, seule devant la porte d'entrée.
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Elea.
    Une fois de plus, elle se retrouvait seule sur le seuil de la porte.
    Un long soupire qui s’échappe de ses lèvres :


    -Bon sang ! Mais que fait-il, on n’en a pas pour toute la nuit !! Un homme a enterré !!

    Quand la brune devient impatiente, elle s’énerve… Oubliant la peur et l’angoisse qu’elle ressentait quelques minutes plus tôt.

    Puis quand enfin elle l’aperçoit, elle l’attrape par le bras :


    -Il faut que l’on se dépêche, votre mère nous attends !! Vite !! Vite !!

    Ne plus mentionner le cadavre…
    Ne plus dire mot sur cet homme qu’elles ont tuées…
    Il comprendra bien assez tôt, lorsqu’il entrera dans sa chambre…


    Le trajet ne fut pas très long… Comme à l’allée, elle courrait… Il lui fallait vite retrouver la baronne.
    Avaient-ils été suivie ? La fiancée était-elle restée bien sagement en leur demeure ? Rien était sur. Mais ce n’est pas ce qui inquiétait la jeune Elea.

    Une fois devant chez elle, elle pousse alors la porte.. Relâchant enfin le bras d’Alexander :


    -Dépêchez vous !! Entrez !! C’est la haut !!

    Puis de monter à l’étage :

    -Baronne, on est là !

    Mais était-elle encore en la chambrée, en une compagnie macabre ?

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Ocatherine
Qui était cette femme brune à la beauté évidente qui venait tirer son homme de son sommeil si tard dans la nuit? 

Sûrement une amante éconduite en mal des bras du rouquin, après tout d' après les rumeurs il en à eu plus d'une alors pourquoi pas une de plus voyons? 

Pourquoi parlait-elle de la baronne? 

Une femme aussi pieuse que la future belle mère aurait peu être des mœurs légères la nuit, avec une femme? Étonnant... 

Que ce passait-il de si grave pour que le visage de celle-ci soit aussi livide? Et surtout pourquoi son homme se tenait si près de la brune, y avait-il quelque chose entre eux? 

La peur se lit sur les traits de la Elea, mais il est proche, trop proche, regarde Catherine comment elle le regarde, et si c’était elle celle qui te volera ton bonheur? Ouvre les yeux Catherine tu ne sera jamais heureuse... 

Tais toi! TA GUEULEEE!!! 

Voila ce que pensait la rouquine à ce moment la, conflit de conscience, quand la raison lâche ce sont des réflexes primaires qui prennent place, et la pour le coup c'est la crainte, al jalousie, l'humiliation d’être ainsi rejetée devant cette femme, il ose la traiter comme une esclave devant son amante, car oui elle en est persuadée cette femme est son amante. Peu être même que la baronne préférerait cette brune pour son fils et organiserait une rencontre nocturne, qui sait? 

La dextre du rouquin viendra glisser sur la longue laisse de chanvre qui coule de son cou délicat, elle se retrouvera ainsi tirée dans les escaliers, montant chaque marches d'un pas mort et fatigué, blessée aussi dans son amour propre mais ça elle ne le dira pas. 

Une fois rentré dans la chambre il viendra l'attacher à la petite table de nuit, puis l'allongera sur le lit, certes oui il cherchait à la rassurer, la câliner , lui prouver qu'il n'y à qu'elle, mais l'esprit d'une femme est bien plus compliqué qu'on puisse le croire. Elle fit alors mine de fermer les yeux et dormir, se concentrant sur les bruis de pas, il descendait les escalier, la porte qui claque, il est tend. 

La laisse est détachée par la flamboyante, elle la retire et la jette négligemment sur le lit, enfilant sa longue cape noire, elle laissera sa chevelure rousse détachée et dévalera les escaliers, pieds nus, peu lui importe. 


Il à mentie Catherine, il va la rejoindre, peu être qu'il la baise, allez la rouquine encore un qui se fou de ta gueule, tu finira seule, seule, SEULE! 


La porte fut ouverte à la voler et la flamboyante sortie, sur le sol elle remarqua les pas de son tendre, des pieds plutôt grand, à côté les traces de pieds fins et délicats, féminins. Les traces étaient à moitiés effacés, mais en ancienne femme de la rue elle parvint à les suivre jusqu’à la demeure de la baronne. La elle poussa la porte et déglutie, ils étaient déjà à l'étage vu les bruits...elle se dirigea alors vers les escaliers et les monta doucement... 

Dans la chambre Catherine, tu le sais bien...ils sont en train de consommer, tu es grosse toi il ne peu plus, il est en manque, il à besoin de chair fraîche, regarde la , Elea si douce et naïve, une proie facile, tu le sais toi qu'il les aime douces hein Catherine? 

Les larmes aux yeux elle se cala contre le mur, ses émeraudes focalisés sur la porte entrebâillée, incapable de bouger plus que cela, et si... 


[rouge foncé = pensées de cath ; bleue = sa conscience]

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Alexander_d_emerask
La route fut brève, les pas étaient hâtifs, marquant le sol qui commençait à s'embourber suite aux récentes pluies.
Ça amusait presque le rouquin de laisser une piste pour sa Flamboyante qui ne resterait pas sagement à l'attendre comme il lui avait demandé.
Il savait qu'elle braverait l'interdit mais se moquait qu'elle le suive. Si elle le suivait discrètement.

Arrivés à la maison, ils gravirent les escaliers pour atteindre la chambre de la Brune, il se rua à l'intérieur... Rien!

Pas de Baronne, pas de cadavre, rien du tout!

Il se tourna vers Elea qui l'avait suivi, son visage affichant un air des plus perplexes.



"Mais... Elea? il n'y a rien! Vous vous moquez de moi, ou bien...?

Ou bien quoi? une pensée lui traversa l'esprit, posant son regard sur la Brune, il lui adressa un beau sourire.

"Écoutez, Elea... Vous êtes une jeune femme très charmante, c'est indéniable mais, j'aime Catherine vous savez et personne ne pourra me détourner de celle que j'ai choisie."

Puis il ajouta :

"Tout de même, me tirer de mon lit en pleine nuit en évoquant ma mère et un cadavre... ce n'est pas très honnête de votre part. Ça n'aurait pas pu attendre demain?"
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Johanara
Restée seule, la Baronne se laissa choir au sol, ses longues jupes prenant une teinte amarante là où le sang du cadavre continuait de s’écouler…
Ses grands yeux verts accrochèrent un instant les prunelles livides du mort.

Réprimant un haut le cœur, la belle s’approcha la main tremblante et abaissa ses paupières…

Elle se signa, adressant une prière muette au Ciel pour l’âme de cet inconnu qui gisait devant elle…

Pour son âme…
Se levant d’un bond, le visage baigné de larmes mais les mirettes à nouveau brillantes, elle releva ses cheveux et observa le corps.

Si elle ne pouvait rien faire pour le repos éternel de l’homme, elle pouvait s’occuper de son enveloppe charnelle.

C’est ainsi que notre Baronne souleva ses manches et se saisit du corps sous les aisselles avant de le traîner avec grande peine jusqu’à la salle d’eau.
Elle le lava d’abord. Le corps, le visage, les frusques souillées de sang… Elle frotta si fort que ses mains saignèrent aussi, écorchées vives…

Son visage envahi par une barbe hirsute fut rasé… Elle le parfuma même.
Ce n’est que bien plus tard alors qu’elle tenait le corps contre elle pour lui faire revêtir une chemise propre trouvée dans les affaires d’Eléa, qu’elle vit la porte s’ouvrir, et deux minois affolés.

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Elea.
    Disparue… La baronne a tout simplement disparue.
    Et à la brune de paniquer… Mais où était-elle ?
    L’homme s’était-il réveillé, et avait fait du mal à la flamboyante ?

    Ses yeux qui se posent partout dans la pièce… Rien vraiment rien…
    Pas une seule trace, si celle au sol… mais pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’Alexander pensait qu’elle l’avait amener ici pour tout autre chose.


    -Non non !! Alexander !! Jamais !!

    Et la voila qui panique, mais où était donc la baronne :

    -Regardez là !!

    Désignant la mare de sang qui se trouvait au sol, près de son lit…

    -Voyez, je ne mens pas… Mais… Votre mère n’est plus là !! Et si !! Et si il s’était réveillé ? Et s’il n’était pas mort ? Et s’il a embarqué votre mère je ne sais où ?

    Et la voila qui se met à hurler à travers la pièce :

    -Mon dieu !! Baronne !!! Ou êtes vous ? Pourquoi vous ai-je laissé seule avec cet homme ? Pourquoi ? Baronne !!!

    Et de s’accroupir au sol, tremblante, paniquée… Les larmes qui coulent le long de ses joues. Oui elle n’avait guère remarqué que la baronne se trouvait en fait dans la salle d’eau…

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Johanara

Tandis qu’elle berçait le corps contre son sein, l’esprit embrumé à demi par la démence et les remords, le visage de sa mère s’imposa devant les mirettes de la Baronne.

Malgré son jeune âge, Johanara avait pleuré moult disparitions. Son bien aimé mari, sa sœur Maryan, des proches, des amis, mais la mort de sa mère avait certainement été l’épreuve la plus douloureuse qu’elle ait subi.
Pas un jour ne passait sans qu’elle ne songe à cette rousse altière, Charitée Claire d’Ambroise, qui avait été une épouse et une mère plutôt médiocre.
Insouciante, éprise de liberté, voyageuse dans l’âme…

Tout ce que Johanara avait été avant de renoncer pour le bien être de sa famille. Mais sa mère ne souffrait aucune concession, aucun sacrifice. Jusqu’à son dernier souffle, elle avait vécu sa vie comme si ses actes n’avaient aucune conséquence.

Johanara lui avait tout pardonné. Ses frasques avec les hommes, les mensonges qu’elle avait dû inventer pour préserver son père, ses absences à répétition, ses retours sans explication, ses errances qui l’avait mené au tombeau.

Comment pouvait-on vivre heureux en sachant que plus jamais la porte ne s’ouvrirait sur le visage aimant de sa mère ?

Et souvent la Baronne pensait, que ses envies de mort, ses chagrins sans raison, ce mal pernicieux qui lui rongeait les chairs de l’intérieur n’était que l’enfant en elle qui pleurait sa mère et cherchait à la rejoindre.
Les hurlements d’Elea la sortirent de ses pensées.

Je suis là souffla t’elle… Je suis là…

Puis de crier le nom de son amie avec plus de vigueur.


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