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[RP-Eglise Limoges] Le mariage est un duo ou un duel*

Alandrisse
[Église nous voilà]

Elle avait reçu l’invitation, non sans un sourire en lisant l’heureuse nouvelle. L’Alouette avait revêtu son habit de Chef de famille, même si du haut de ses vingt printemps et des brouettes, ce titre lui donnait l’impression d’être une vieille matrone. Mais bon, chacun sa croix et il fallait bien la porter. Elle avait mis en attente ses affaires, avait indiqué à son aide de camp de garder son armée au chaud, pendant que la Montbazon irait célébrer un heureux évènement. Ni une, ni deux, la brune avait déposé son charmant fessier dans le carrosse et en avant pour l’aventure.

La comtesse s’était paisiblement endormie jusqu’à l’auberge la plus proche de la célébration. Ouvrant un œil et indiquant à Robert de mener les bagages jusqu’à sa chambre. Les émeraudes de la brune observèrent les alentours tout en ôtant ses gants. Au moins, le temps était clément, ce qui n’était pas un mal.


Robert, je pense que demain je mettrais ma tunique verte. Faites la sortir pour enlever les plis.

Et la brune s’enfonça dans l’auberge, direction le bar pour boire une petite chopine bien méritée. On a beau avoir des terres, on mérite aussi son temps de repos. Robert débarqua peu après sa besogne, affichant son air consterné. L’Alouette amadoua alors la bête avec un verre plein et mousseux, elle y ajouta un papillonnement des paupières pour gagner cette bataille. Après, ce duel de titans, l’Alouette gagna sa chambre pour être fraîche le lendemain.

Le soleil se leva et la Montbazon était déjà sur le pied de guerre, l’habitude de l’armée qui ne voulait pas migrer pendant ses repos. Elle enfila sa tenue verte foncée, coiffa sa longue chevelure dans un chignon simple et se dirigea sur le parvis de l’église, cherchant des têtes connues dans le coin.

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Arzur.
Après quelques heures de sommeil, Arzur et Medea s'éveillèrent tant bien que mal. Il était temps à présent de se préparer pour aller au mariage. Sans perdre de temps, Arzur se vêtit d'un habit de cérémonie en l'honneur de sa cousine, puis laissa à Medea le temps de se préparer derrière le paravent.

Puis, c'est ensemble qu'ils descendirent au rez-de-chaussée de l'auberge pour se prendre à pied à l'église toute proche...

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Malone
Malgré le temps exécrable, depuis cette fameuse auberge la plus proche de la célébration, Malone à sa fenêtre voyait la foule s'amasser progressivement sur le parvis. Sans nul doute, les portes seraient ouvertes le temps qu'elle descende.

C'est arrivée en bas, au rythme de celle qui sait que la pluie va ruiner une tenue soignée, qu'elle tomba sur Alandrisse.

Bonjour Alouette !
Il semble que nous ayons toutes deux choisi l'auberge qui nous fera passer le moins de temps possible dehors ... as-tu fait bon voyage ?


Un rapide regard au ciel, l'orage continuait ses déchaînements, l'averse n'allait sans doute pas tarder ...

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Johanara
" Cessez de souffler le chaud et le froid. Un jour vous m'appreciez, le lendemain je vous insupporte. J'ai décidé pour vous. Ne me parlez plus."

Limoges. Le matin des noces. Demeure du cousin Jehan Le Poilu

Malgré les suppliques de ses gens, la Baronne semblait bien décidée à se mettre la tête à l’envers. Les bulles pétillaient dans sa gorge et dans l’opale de ses yeux tandis qu’elle se traînait dans la demeure du cousin Jehan, une bouteille à la main et à moitié nue, la soie de son déshabillé flottant derrière son corps voluptueux.

Les mirettes de ses domestiques reflétaient inquiétude et désapprobation. Elle n’oserait tout de même pas se rendre au mariage de son futur-beau-fils avec un coup dans le museau ??

Du pied, la rouquine poussa la porte de la chambrée de son cousin. Le jeune éphèbe dormait encore, enroulé dans les draps de satin, sa chevelure flave éparse sur l’oreille.

Féline, elle se glissa dans la couche du jeune homme avant de faire couler un peu d’alcool sur les lèvres de Nathan.

L’apollon se réveilla, le regard brumeux avant de sourire à sa cousine, légèrement perplexe.


Bonjour vous. Je sais qu’hier je vous ai dit que mon fiancé exigeait ma présence à son bras… Et qu’il vous faudrait vous contenter de l’une de mes cadettes. Mais ce ruffian a changé d’avis. Quelques mots à peine griffonnés sur un vélin pour me prévenir qu’il se rendrait aux noces accompagné d’une autre. Sauvez-moi d’une humiliation publique, j’ai fait nettoyer et brosser votre costume.

Il étouffa un bâillement avant de sourire narquois. Johanara avait toujours des façons charmantes de demander un service… Mais cette fois elle faisait fort, alanguie tout près de lui, le minois suppliant.

Quelques heures plus tard, toute la maisonnée s’affolait. Mathilde brossait les cheveux dorés d’Yzie , Seleys s’occupait de la petite jade qui ne tenait plus en place…

Et la Baronne semblait avoir trouvé une nouvelle camériste…

Les mains autour de la poutre de son grand lit à baldaquins, la chute de rein exquise et dénudée et le dos cambré, elle avait rejeté ses cheveux sur le côté afin de permettre à son cousin de serrer les lacets de son corset à dentelles carminées.


Point de pudeur en ce jour. Johanara ne comptait pourtant point briser ses serments. Elle lui resterait fidèle mais il fallait qu’elle s’en détache quitte à passer pour une ribaude, qu’importe !

Si je faiblis ou que je montre le moindre signe de jalousie ou de tristesse lorsqu’il paradera avec la grue qui l’accompagne, pincez moi fort ! Piquez moi avec une dague même s’il le faut !
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Heaveen
~ Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !?! ~

Quelques jours qu'elle était à Limoges. Pas besoin de dire qu'elle détestait la ville. Pas besoin de râler qu'elle aurait adoré entendre la mer à ce moment précis. Le seul qui savait l'appaiser mis à part sa voix à lui. Nope... nulle besoin... A la place, elle devait attendre après sa soeur, son frère et cie. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?! Voilà une belle devise des Cordàs, cette chère famille du sud.


Prologue :


Elle était arrivée plusieurs jours plutôt afin de voir Euzen et de passer un peu de temps avec lui. En quelques jours à peine, elle avait su jauger plusieurs aspect de sa personnalité jusque là interdite par le temps. Hé oui, c'est pas parce qu'on porte le terme de frère ou de soeur que nécessairement on sait tout l'une de l'autre. La relation entre Hélie-Heaven ou celle de Euzen-Heaven était loin d'être similaire. Hélie était son frère jumeau, né de l'union de Castelreng Dict du Cougain et de Kali Sokrates. Tandis qu'Euzen, né de l'union de Balian Montbazon-Navailles et Kali Sokrates. Ils étaient donc tous les trois demi-frère/ demi-soeur par leur défunte mère.

C'était un fait, véridique et vérifiable. Heaven avait cherché, remué et tout déterrer de son passé lorsqu'elle avait su que la femme de son père à l'époque, Oriabel, n'était pas sa vraie mère. Elle en avait voulu... plutôt en voulait toujours à son père de lui avoir caché la vérité. Si son frangin Hélie lui n'en avait pas fait de cas, considérant Bel comme sa véritable mère, il en était rien de sa jumelle. Elle avait aimé la blonde belle-mère bien entendu mais... l'identité bafouée, elle ne pouvait rester enterrer.

Puis était arrivée dans sa vie Euzen dont l'existence avait toujours été tue... Toutes ses années durant, elle n'avait jamais su... chaqu'un vivant dans des comtés presque voisins mais dans le silence le plus secret de leur hérédité. Jusqu'au jour où Père leur annonça le besoin d'aller à une cérémonie importante pour un Montbazon-Navaille et les obligeant Hélie et elle à l'accompagné. Il n'avait eu d'autre choix que de leur révéler la vérité une fois de plus. Si la brune avait détesté son père par le passé, ce sentiment n'avait que renouveller par la nouvelle des plus surprenantes.

Hélie n'avait trouvé à redire que chaque famille a ses secrets, l'indifférent au plus au point. Si proche de Castelreng que rien ne pouvait le toucher. Du moins, Heaven le voyait ainsi. Mais elle... cette petite boule de haine et d'incompréhension n'avait pas vu l'arriver de ce demi-frère de la même intention. Il était la clef... il était son identité... il était tout simplement une partie d'elle que personne ne pouvait lui dévoilé. Castel n'en parlant jamais. Elle avait besoin d'Euzen pour devenir quelqu'un, pour vivre et simplemenr respirer.

C'est ainsi qu'une fois convaincu qu'Euzen était la solution à toutes ses crises d'intentité, elle était venue à Limoges. Les jours avaient passés, presque rien appris sur sa mercenaire de mère. Mais sur cet homme, son frère, chaque jours elle le voyait évoluer dans le monde qui était le sien, l'appréciant un peu plus. Elle avait les questions, il avait les réponses mais, le moment n'étaient pas encore venue de tout exposé. Elle serait patiente se gardant de vivre à ses cotés afin de se rapprocher de la vérité absolue.


Le jour J - Appartement loué par la famille les Cordas.


Et maintenant tous étaient réunis... Castelreng criait du haut des escaliers à ses côtés que Joséphine, l'héritière des Cordas, daigne se dépêcher. Elle mettait toujours des heures à se préparer. Apparemment, Père était accompagnée en ce jour mais Heaven n'avait pas su par qui encore. Et il avait naturellement obligée la petite princesse à être à ses cotés. Mais il semblait que Joé en faisait pas mal à sa tête dernièrement et que Père s'arrachait des cheveux par poignées. Fallait dire qu'avec les femmes, rien n'allait jamais comme il le voulait... que ce soit les femmes de sa couche ou ses propres filles !

Père... nous allons finir par être en retard...

La brune tapait du pieds, poussait des soupires d'impatience depuis de trop longues minutes pour que cela passe inaperçue.

Je sais Heaven... je sais.. Elle le fait exprès. Je suis certain qu'elle le fait exprès. Elle va finir par venir de force et en jupon si cela est nécessaire Tudieu !

Elle esquissa un petit sourire. En deux minutes, il était déjà à cran mais avec une famille comme celle-là, plusieurs le serait pour beaucoup moins. Et où était le frangin ? Hélie avait passé la nuit dehors à n'en pas douter. Mais s'il arrivait en retard... là encore, ça n'allait pas le faire. Heaven avait bien des défaults mais la ponctualité n'en était pas un.
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Nathan
« Un jour cela tournera à une obsession. En attendant, elle m’épuise ! » De Nathan




Nathan avait reçu la meilleure chambre de la maison, de toutes évidences le meilleur ici n’était que le bas de gamme chez lui. Mais il faisait avec voulant éviter les innombrables caprices que sa cousine pourrait lui infliger. Elle avait su le faire rester malgré l’achat d’appartements luxueux dans Limoges. Elle savait y faire avec son cousin, elle le connaissait bien, trop bien et réciproquement.
Il avait une nuit très agité, rentré ivre mort, chose qui ne lui était pas arrivé depuis des mois. Il avait dû être accompagné jusque dans sa chambre par son intendant qui devenait de jours en jours son meilleur ami. Abandonné par le Berry, refuge avait été trouvé chez sa cousine et il s’efforçait de lui faire plaisir tant bien que mal.



Johanara était de ces femmes aux atouts provoquants qualifiés par des délicieuses proportions, il aimait le lui rappeler mais il n’aimait pas qu’elle le lui rappelle. Et c’est ainsi, encore engourdi par une atroce nuit, les yeux fermés, la bouche entre-ouverte qu’un filet de champagne rencontra ses douces lèvres. La réaction ne tarda pas, les yeux s’ouvrirent et il se redressa s’appuyant sur la tête de lit tout en remontant ses draps satinés.



Etait-il encore en train de rêver ou de cauchemarder ? Tout était relatif et seul lui pouvait répondre à cette question. La réponse vint sans tarder juste après les premières paroles de la baronne. Il cauchemardait. Le ton minaudant : «
Bonjour vous. Je sais qu’hier je vous ai dit que mon fiancé exigeait ma présence à son bras… Et qu’il vous faudrait vous contenter de l’une de mes cadettes. Mais ce ruffian a changé d’avis. Quelques mots à peine griffonnés sur un vélin pour me prévenir qu’il se rendrait aux noces accompagné d’une autre. Sauvez-moi d’une humiliation publique, j’ai fait nettoyer et brosser votre costume. » Et c’est ainsi, dans un dédale de pensée que les réactions s’ensuivirent. Tel un jeune puceau il bondit du lit s’enroulant dans les draps il posa son regard vers elle et dit le souffle haletant : « Mais enfin Johanara tu… Je veux dire vous, vous m’avez fait peur ! Quelle idée de me réveiller ainsi. Je suis nu en-dessous, vous allez vous marier je... » Le mal de tête arriva très vite, la gueule de bois en résumé. Se reprenant, calmement il poursuivit : « Vous n’avez donc personne et encore une fois vous me faites appel ! Mais Johanara, je réitère mes propos, vous allez vous marier. Je ne saurais provoquer votre futur. » Il se dirigea vers sa garde-robe et enfila une paire de braies à quelques centaines d’écus. Il se dirigea vers une table et prit une légère pâtisserie et l’engloutit en deux bouchées si ce n’est qu’une. Il murmura « A la crème c’est délicieux… » Puis retourna s’allonger dans l’immensité du lit. Johanara alanguie au bout d’un quart d’heure réussit à le convaincre. Il conclut par : « Johanara, vous me fatiguez, mais soit ! Nous allons nous amuser ! »



Quelques heures plus tard, vêtu impeccablement, coiffé magnifiquement, tout était auguste chez Nathan. Il entra dans les appartements de sa cousine, et vit que les lacets étaient à faire, la nostalgie d’un temps révolu, d’un printemps juvénile Berrichon… Il s’avança délicatement vers elle et commença à lacer avec doigté et délicatesse tout en l’écoutant «
Si je faiblis ou que je montre le moindre signe de jalousie ou de tristesse lorsqu’il paradera avec la grue qui l’accompagne, pincez-moi fort ! Piquez-moi avec une dague même s’il le faut ! » Il ne répondit pas et accéléra le mouvement et dit entre deux laçages : « Je vous préviens Johanara, je ne suis pas dupe, je sais très bien que vous vous servez de moi pour agacer votre fiancé. Et je pense, que lui aussi, le comprendra. Mais une idée a émergé dans votre gracieuse tête il sera donc impossible de la déloger, je le conçois. Donc nous y allons, nous les éblouiront. » Il termina ses paroles en serrant avec vigueur le dernier lacet, et s’efforça à faire un joli nœud. Il la fit tourner, juste pour un plaisir, un plaisir visuel et sourit. Il commença à se diriger vers la porte, retournement sur lui-même et paroles s’ensuivirent : « Une dernière chose Johanara, nous partons dans moins d’une heure. Nous avons un cadeau à offrir à Euzen. Le cadeau sera magnifique et coûtera cher, ma présence ferra moins tâche et ça sera un moyen parmi tant d’autres d’humilier. Maintenant réfléchissez à ce cadeau, il doit être hors du commun. »



La partie ne faisait que de débuter, ce duo qui avait fait les quatre cent coups était doué ! Terriblement doué, connaissait les rouages d’un système social, connaissait les points sensibles. Elle lui avait donné goût à ce spectacle, les simagrées iraient de bon train. Le mariage allait être un terrain de jeu.

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Flora
    [Demeure d'Euzen]


    Depuis plusieurs semaines, Flora logeait chez son cousin Euzen. Depuis que le frère aîné de la jeune MN avait fait son apparition plus précisément. S'attardant dans son lit, Flora repensait à tous les évènements qui s'étaient déroulés depuis sa sortie du couvent et son arrivée à Limoges. Arrivée innocente et encore naïve des choses extérieures au couvent, Flora avait appris de la vie. La famille, les amis, et surtout l'amour. Malheureusement, son fiancé avait disparu et retrouvé totalement défiguré en foret lors d'une battue. Sombrant dans un dépression suite à ce décès, la jolie fleur s'en remettait grace à sa famille et son amie Johanara. Ils l'avaient tous soutenue après cette dure épreuve, maintenant, elle avait de nouveau le moral et redonnait sens à sa vie.

    Fixant le plafond quelques instants, le regard dans le vide, elle eut envie de se rendormir. Mais non. Il ne fallait pas, son cousin se mariait en ce jour, il lui en voudrait surement si elle arrivait en retard. Flora secoua très légèrement la tete et s'assit sur le bord de son lit. Il était temps de se préparer.

    Elle se leva et se dirigea vers son armoire où toutes ses robes étaient rangées. Trop simple, pas assez colorée, trop rouge, pas assez chaude. Ah ! Celle là était parfaite pour l'occasion ! Jolie, chaude et qui ne ferait pas ombrage à la mariée. C'était primordial. Les chausses assorties étaient juste en dessous de la robe choisie.

    Se reculant un peu, Flora enleva sa robe de nuit et mit tout d'abord son corset. Elle le serra tant bien que mal puisqu'elle s'habillait seule. Ceci fait, elle attrapa sa robe et l'enfila. Se regardant dans un miroir, la jolie fleur ajustait la robe, lissa un pli, frotta un peu la fourrure dans laquelle elle se lovait un peu tant elle était douce, et finit par attacher la ceinture.

    L'habillage avait pris une bonne heure, vient ensuite la coiffure. S'asseyant à sa coiffeuse, elle entreprit de brosser ses longs cheveux avant d'en relever une partie en chignon, laissant pendre le reste en jolies boucles. Pour finir le tout, elle accrocha un collier assorti autour de son cou et enfila bas et chausses.

    Une fois prête, elle alla frapper à la porte de Nahysse.


    - Nahysse ? Je suis prête, est-ce que je peux rentrer?

    Attendant quelques instants une réponse, elle alla voir l'un des domestiques, lui demandant de faure préparer le coche afin qu'elles puissent se rendre à l'église. Par un temps de chien pareil, il n'était pas question que les filles se rendent à pied jusque là-bas.

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Victoire.
    « Le mariage peut être un lac orageux, mais le célibat est presque toujours un abreuvoir boueux. »
    Thomas Love Peacock


Le trajet se passa dans le calme, Victoire ne parla plus de l'histoire du médaillon et préféra roucouler contre l'oreille de son fiancé tandis que la voiture les emmenait jusqu'à la Cathédrale. Puis un éclair fendit le ciel, au même instant la portière s'entrebâille et le museau du cocher s'enfile dans l'embrasure.

    Vous voilà arrivés, pas de chance y a de l'orage dans l'air !


Dans un effort surhumain, Victoire se contorsione et se penche sur l'épaule de son fiancé pour lorgner le ciel.La jeune femme écarquille des yeux, et de ses lèvres pincées s'échappe :

    Ah non, hors de question que je sorte par un temps pareil, d'ailleurs personne ne mettrait un chat dehors, et ma robe, avez-vous pensé à ma robe .? Elle m'a coûtée une petite fortune, pas question qu'elle soit souillée au premier pavé foulé.


Agacée elle s'immobilise donc sur son siège, tête haute et droite alors que clignant des yeux comme une hallucinée elle ajoute :

    Mon tendre, vous qui me trouviez sublime, autant que je le reste pour le reste de la journée.


Puis se raclant la gorge à plusieurs reprises avant de continuer d'un air sérieux, sans se démettre de sa tête de mule, son visage se renfrogne dans une expression contrariée, elle haussa les épaules.

    Trouvez-nous donc une solution Elea, en attendant faites comme vous voulez mais moi je reste à l'intérieur. Nous sommes dans la mouise je vous le dis, nous sommes dans la mouise !


La jeune duchesse, la lipe boudeuse, se repositionne alors sur la banquette, comme une poule se tasserait sur son couvoir.
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Giulianna
La semaine précédent cette nuit et le fameux jour, c'est avec acharnement qu'elle avait travaillé.
Un départ pour un long chemin pour eux, une route qui part vers demain pour elle.
Vivre éternellement sa vie avec émoi, elle s'évertuait à se guider ainsi malgré quelques tourments.
Souvenir de cet homme en pierre dans leur domaine, il l'avait hantée, son cadeau se guiderait sur ses souvenirs.
Agenouillée au milieu de ces champs à perte de vue, lieu idéal où la terre semblait propice, humide et malléable.
Son esprit se libère, oisif est l'être quand le coeur est épris d'amour, elle façonne méticuleusement.
Sa richesse n'a pas de faste face à la leur, il ne l'a pas invitée pour recevoir, elle osera à sa façon.
Au bout de quelques heures, son bonheur se lit, un sourire à ses lèvres, elle se relève comme une furie.
Catastrophe, ses pieds dénudés glissent, son menton en prend un coup malgré son réflexe sur ses paumes.
Ses poignets n'ont pas été lésés par la douleur, elle reste allongée sur ce sol sous une grimace.
Elle admire son oeuvre et hoche sa tête par la beauté des corps où elle glisse un doigt raffiné.
Non pas fière de son état déplorable mais de l'accomplissement de son petit chef-d'oeuvre, un rien suffisait à la faire sourire.


Le four de Madissard donnera sa touche finale !
Abigail.
{à l'auberge...]

Papa !!!!! Papa !!!! pourquoi faut que z'mette ça !!! z'veux pas moi ! ze veux mettre les braies !!! ze veux pas être en robe !

Se rappelant de l'épisode douloureux des robes, Abigail refusait tout simplement de ne plus en porter et bien que ce fusse jour de noces, elle ne voulait guère déroger à la règle.

Elle admirait pourtant la tenue que les fées couseuses lui avaient assemblées. Une magnifique étoffe rose, se mariant parfaitement avec le blond de ses cheveux et ses pommettes rosées.

Dernière tentative avant qu'il ne risque ... qu'il ne risque quoi ? se facher ? il n'oserait pas se facher le jour de ses noces. Son père allait se marier, ça allait se faire... devait elle finalement assister à cela... Nahysse était gentille mais Abigail voulait elle d'une mère ... la sienne l'avait abandonné et la blondinette avait la trouille au ventre, une trouille inavouable qu'on l'abandonne de nouveau...

Elle attrapa la robe à contre coeur ...

Bon ... d'accord ...


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Johanara
"Idole, elle doit se dorer pour être adorée." Baudelaire.

A l’heure du départ.

Le luxe de la tenue de la Baronne n’échappa à personne tandis que tous se rassemblaient dans la grande entrée où les rayons du soleil pénétraient à grands flots par les fenêtres se déversant sur le sol couvert de marbre et jouant avec les particules de poussière les faisant scintiller comme de petits éclats d’or.

Mme Patmore s’étrangla presque en mirant la fourrure et les pierres précieuses dont était recouverte la belle rousse.

Ses petits pieds étaient finement chaussés de cuir vert brodé d’hermine. Sa robe d’un vert sombre et soutenu, légèrement bleutée, au décolleté profond moulait son buste et mettait en valeur sa poitrine aux rondeurs exquises. Les manches longues et brodées de perles se prolongeaient en drapé à partir du poignet. Sa taille fine, a contrario de ses hanches larges et chaloupés, était parée d’une ceinture de cuir doré et incrustée de perles et d’émeraudes. Les jupes s’évasaient souplement, dansant avec grâce à chacun des mouvements. Son front était ceint d’un cordon d’or sur lequel était suspendue une magnifique émeraude.

Un manteau de zibeline pourpre et doublé d’hermine recouvrait ses épaules.

Sur une autre femme, ces vêtements scintillants de mille feux auraient paru écrasants. Mais aucune toilette ne pouvait éclipser la beauté de la Baronne. On pouvait lui reprocher bien des choses, de son cœur d’artichaut aux larmes prolixes, à ses colères monumentales… Mais le Ciel l’avait comblé de grâces, de son corps aux courbes divines, à sa longue chevelure bouclée qu’un fin voile de soie immaculée rendait plus chatoyante encore.

Son visage aux traits délicats semblait porter toute la noblesse de son rang tandis qu’elle inspectait famille et domestiques de ses grands yeux verts aussi éblouissants qu’un soleil ardent.


Je vous entends d’ici Mme Patmore ! Oui nous n’avons pas assez d’argent pour préparer du faisan ce dimanche et non je n’ai pas honte de sortir couverte de d’or et d’argent. Taisez-vous où vous finirez à la mine ! Bon les autres voyons un peu…

Mon cousin, vous êtes… Mon dieu, mon dieu, on dirait un ange. Et ma petite jade est magnifique dans sa jolie robe de soie amarante. Merci d’avoir quitté vos pantalons ma chérie.
Yzie et Mathilde vous pouvez monter dans le coche avec nous. Nous ne prenons pas ma voiture mais un carrosse luxueux qui fera office de cadeau pour les mariés. Venez tous voir ça…


Et ainsi tous suivirent la Madone vers la cour, Yzie dans la jolie robe bleue offerte par sa maitresse tenant Jade par main, Mathile trottant derrière avec ses deux tresses et son gros ventre de femme enceinte, et Nathan satisfait à l’avance de l’effet du somptueux cadeau sur la valetaille et autres membres de la mesnie Ambroise.

Quelques cris d’admiration et de surprise. Quatre chevaux arabes et coiffés de plumes gigantesques piaffaient d’impatience depuis qu’on les avait soustraits à leur enclos berrichon au Castel de Lignières. La Baronne se séparait de quelques-uns des plus beaux étalons de son haras. Et Nathan avait dépensé des sommes mirobolantes pour le somptueux carrosse bleu d’argent et frappé aux armes d’Euzen et de sa promise. Pour l’heure les armoiries étaient recouvertes d’un tissu.


Ne restez pas tous comme des andouilles les bras ballants ! C’est magnifique nous savons. Mais nous sommes en retard ! Pressez vous ! Allez Jade grimpe sur la banquette. M’enfin Yzie votre robe traîne au sol ! Tenez la bon sang ! Mme Patmore cessez de rougner ! Surveillez la baraque plutôt !

En route !


Devant le parvis de l’Eglise.

Après avoir passé le voyage à se plaindre soit de son fiancé, soit du coût exorbitant du cadeau de mariage, Johanara se trouva fort contrite de l’arrêt forcé du carosse aux abords de l’Eglise.

Mais que font les traînes lattes devant nous ? Qu’ils quittent leur voiture, que nous puissions descendre devant l’Eglise à notre tour !

Il s’était mis à pleuvoir mais nul orage n’aurait pu freiner l’impatience de la Baronne. Elle frappa contre le carreau et Alexian le maître d’armes assis au côté du cocher glissa prestement au sol.


Pouvez-vous, vous enquérir de la situation ? Qui est la pintade qui bloque tout le monde ? Ordonnez-lui d’avancer !!!
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Castelreng
Ah la belle occasion que voilà !!

Quelques jours plutôt :

L’invitation reçue ne pouvait pas mieux tombée. Ravi d’une part d’avoir là l’occasion de revoir son filleul, d’autre part de retrouver sa fille ainée, Heaven, sur place depuis quelques jours. Il se trouva également soulagé de pouvoir quitter pour un temps ses fonctions et surtout, s’éloigner un peu plus de Narbonne. Après tout, on lui reprochait suffisamment le fait qu’il ait à sa disposition non pas un mais deux adjoints ! Autant donc que ces deux là servent à quelque chose.
A Montpellier, il avait appris qu’il n’était pas le seul à se rendre à ces noces, aussi, ce fut un vrai convoi qui prit route pour Limoges.
Le voyage avait donc été des plus agréables et le Ténébreux de retrouver sa bonne humeur et une patience inattendue quant aux divers caprices de Joséphine.
Aux différentes villes croisées, ils s’étaient arrêtés dans les auberges pour prendre repos à la nuit tombée, ou simplement prendre un repas le temps qu’on leur changeait leurs chevaux.
Avec lui se trouvaient ; sa fille, Joséphine, son fils, Helie, Gabrielle de Montbray-Sempère de Montbazon-Navailles et son époux et la Comtesse Cebyss de Minerve à qui il avait demandé de bien vouloir être pour l’occasion, sa cavalière. Il ne savait comment serait perçue cette arrivée non prévue, s’en fichait en fait, ne voyant là qu’une belle occasion d’avoir la jolie Comtesse pour lui seul le temps de que durerait ce mariage.


Un appartement avait été loué pour l’occasion et lorsque le petit groupe fut enfin arrivé en la capitale limousine, la veille du grand jour, tous purent prendre un peu de repos bien mérité.


Jour J


Levé à l’aube, il avait apporté à sa tenue un soin particulier, chemise blanche sous un gilet noir agrémenté de fins fils d’argent, braies et bottes lustrée noires, chevelure reliée par un lien de cuir et couronne seigneuriale lui pensant lourdement sur la caboche, épée d’apparat au fourreau. Il arpentait le hall d’entrée attendant que se décide à descendre sa fille, Joséphine, bien entendu !!
Heaven, qu’il était plus qu’heureux de retrouver, allait et venait également, s’arrêtant de temps à autre devant l’escalier desservant les chambres, espérant enfin voir sa jeune sœur pointer le bout de son nez. La belle et séduisante Comtesse de Minerve regardait la scène avec un certain amusement, scène pour le moins classique chez les Cordas cependant. Quand donc Joséphine avait elle été prête dans les temps ? De mémoire, pour Castelreng, JAMAIS !
Le temps s’égrainait et Heaven annonçait une fois de plus « Père... nous allons finir par être en retard.. »

Et lui de répondre une fois de plus… « Elle le fait exprès. Je suis certain qu'elle le fait exprès. Elle va finir par venir de force et en jupon si cela est nécessaire Tudieu ! et où est donc Hélie…»

Ne tenant plus, commençant à être exaspéré des frasques de son ainé et des caprices incessants de sa cadette, il finit par grimper les escaliers quatre à quatre et hurlant presque :


Joséphine ! Crénom d’un chien ! si tu ne sors pas de suite de ta chambre je t’en sors par la peau des fesses !! Et te traine à l’église en jupons s’il faut !

Mots Ôôôô combien magiques qui virent la porte de la chambre s’ouvrir et la jeune peste en sortir regardant le paternel avec dans les yeux cet air de défis qu’il connaissait que trop bien. L’effrontée va !! Inspirant un grand coup pour ravaler les mots qui n’étaient pas bon à dire pour le moment, il la prit par le coude et lui fit descendre les degrés aussi vite que possible en prenant garde tout de même à ce qu’elle ne trébuche pas et, enfin, ils purent se mettre en route pour rejoindre l’église, espérant ne pas arriver en retard. Il n’était plus question d’attendre, Helie n’était pas dans les parages, qu’à cela ne tienne, il se débrouillerait et assumerait plus tard la colère paternelle…
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Victoire.
    Quand la valetaille s'en mêle !


Alors qu'elle attendait qu'Elea se décide enfin à trouver une solution, Victoire avait l'étrange impression qu'on l'épiait derrière la portière. Doucement elle se retourna pour se trouver nez à nez avec Alexian.
Pour un peu elle lui aurait demandé des nouvelles de la Baronne, mais l'heure n'était pas aux formules de courtoisie, aussi elle l'interrogea du regard en hochant la tête. Le Maître d'Armes ne semblait pas comprendre les grimaces de la duchesse qui, n'en pouvant plus de la situation, entrouvrit la portière et finit par lui demander


    Auriez-vous une ombrelle sur vous ?


De toute évidence il n'avait pas pensé à prendre ce genre d'effets avec lui, par contre...

    Donnez-moi votre cape, je suis attendue, il pleut à verses je vous la rendrai sur le parvis.


En deux deux Victoire saisit la cape et s'abrita tant bien que mal sous le tissu courant jusqu'au parvis en serrant le bras de son fiancé.

    Elea dépêchez-vous, vous voyez bien que nous sommes en retard !

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Elea.
    Quand les choses ne se déroulent pas comme on le veut… Bah cela donne toujours des situations que l’on ne pouvait guère imaginer.
    Et c’est bien ce qui se passait à ce moment précis, pour la jeune Elea. Elle se trouvait dans la voiture du fiancé de la duchesse. Et ils étaient enfin arrivée devant l’église. Mais la duchesse ne veut pas sortir de la voiture… Ne pas se mouiller, pour ne pas abimer la beauté qu’elle était.

    Ni une, ni deux, la jeune brune cherche alors en sa tête, une solution pour que la duchesse sorte enfin de la voiture, qu’ils puissent entrée tout trois se mettre à l’abri. C’est que d’attendre… Bah y’a des embouteillages devant le parvis !

    Mais rien ne lui vient à l’esprit. Elle aurait dû penser à prendre une ombrelle pour la protéger, et elle-même pour l’occasion. Mais non, bien trop perturbée par le mariage… Elle n’y avait guère pensée.

    Et alors que tout semblait perdu, Alexian fit son apparition… Tel un sauveur, oui car pour sûr, il sauverait Elea d’une sacrée situation. Car cette dernière commençait déjà à s’agacer du comportement de sa cousine. Certes, elle comprenait que celle-ci ne veuille pas se mouiller, mais de là à arriver en retard, et bloquer toute la circulation des cortèges qui se présentaient… Cela ne lui plaisait pas vraiment.

    Et que dire, lorsque celle-ci s’empare de la cape du gentil Alexian, s’enfuyant bras dessus dessous avec son fiancé… Laissant sa pauvre cousine, dame de compagnie, la dans la voiture, sans aucun moyen de sortir sans se mouiller… Nan mais je vous jure !

    Qu’il en soit ainsi, la brunette se lève alors prestement, relevant les pans de sa robe, faites pour l’occasion… Sur la pointe des pieds descendre les quelques marches, lâchant un joli sourire à l'intention d'Alexian puis de se mettre à courir doucement vers le parvis…

    Une fois à l’abri, l’on pouvait admirer la beauté de sa robe :




    Elle n’avait pas trop reçu de pluie, cela n’avait en rien abimer sa tenue, ni même sa chevelure… Relâchée pour l’occasion. De couleur ébène, ondulée qui redescend le long de son dos… Et d’un collier, avec une pierre… Bleue, comme sa tenue, pour faire ressortir la couleur de ses yeux…

    Elle était donc là, proche de la duchesse et de son fiancé… Observant le carrosse qui était à leur suite… Magnifique, il n’y avait pas d’autres mots pour le décrire…

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Jade_lucie
    [le matin même]


La petiote venais de se réveiller ,elle s'étira doucement en frottant ses petits yeux. Quand Yzie poussa la porte de la chambre et s'avança vers les fenêtres tirant les rideaux un a un.

Jade plissa le nez et ferma les yeux , la lumière lui faisant mal au yeux.Elle se recoucha doucement en baillant


Déza l'heure de ze lever Yzie? Zuis encore fatiguée moi..

Apparament oui c'était bien l'heure Yzie préparait déja son bain. Elle fit une petite moue mais finit par se lever lentement traînant les pieds au sol.

La nounous la déshabilla et la prit doucement dans ses bras pour la glissée dans le baquet d'eau. Elle commençait a se réveiller et s'amusait avec l'eau laissant la blonde la savonnée.


On vas ou yzie? Ze vas m'entraîner ou on doit allez quelque part avec maman?

Elle comprit après plusieurs explication que Euzen allait se marier avec une dame que jade n'avait jamais vu.Mais qui disait mariage ...disait robe..convenance et tout le restes. Jade allait devoir bien faire attention a vouvoyé tout le monde mais aussi abandonner ses bons vieux collants.

Une fois sa toilette terminée , Yzie l'essuya et l'aida a enfiler la robe rouge pour enfin l'installer devant la coiffeuse.

La petiote se regarda dans la glace et grimaça , c'était une futur chevalière pas une princesse...mais bon pour sa mère elle se devait de faire des efforts.Elle jeta un coup d'oeil a sa robe laissant Yzie brosser sa chevelure dorée.

Une fois ses cheveux attaché avec un seul et unique ruban .Oui oui Jade avait râler quand sa nounous avait essayer de la féminisée trop a son goût
.

Bon.. z'ai finit ze peux dézendre rejoindre mam..euh mère?

Après la réponse positive de sa nounous ,elle dévala les escaliers et rejoint sa mère en faisant des grands yeux .

WOOOOOOW! maman que vous êtes belle!!

Elle lui donne un bisou et glissa sa main dans la sienne en lui serrant.Elle sourit ravie d'avoir fait plaisir a sa mère.

de rien maman. Ze ferais tout pour tu..euh vous faire plaizir.

Décidement, elle avait du mal a vouvoyer la petite.Elle suivit sa mère dehors et pencha la tête sur le coter en observant le carrosse. On aurait dit un de ceux qu'on voyait dans les livres de comte que sa nounous lui lisait.

Elle en restait bouche bée ,paralysée devant le spectacle .Passant des chevaux au carrosse.Elle sortit de sa rêverie quand sa mère ,lui "ordonna" de grimper sur la banquette. Jade enjamba donc la marche enlevant bien sa robe.


    [devant l'église ]


Jade observa le chemin par la vitre , il faisait assez gris pour un jour de mariage. Elle jouait avec une de ses mêches tenant la main de son mentor et écoutant les plaintes de sa mère lui lançant quelques regards de temps a autres. La petite n'avait plus très envie de grandir cela était bien trop compliquer.Elle récita plusieurs fois la phrase

On est bientôt arrivé? On est bientôt arrivé?

Puis elle rit en sentant la main de son mentor sur sa bouche pour qu'elle se taise et obeit de suite quand il lui expliqua qu'une chevalière devait être armée de patience.

Elle sursauta quand le carrosse ce stoppa ,étaient-il enfin arriver? Apparament, oui mais il y'avait un problème de voiturage.Elle lacha la main de son mentor pour qu'il puisse intervernir décidément c'était le plus fort pensa-t-elle.

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