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[RP-Eglise Limoges] Le mariage est un duo ou un duel*

Rapha13
[Sacristie de l'Eglise de Saint-Michel-des-Lions, La veille du mariage]

Le cistercien était dans la sacristie, pour préparer les derniers détails de ce qui sera le plus beau jour de deux petiot qu'il aimait bien.
La nuit tombait, et le monde sombrait dans une séparation de sa population, ceux qui s'éteignaient dans un long sommeil, pour les autres la vie y était moins active mais tout aussi fatigante voir davantage.

Le diacre attendait patiemment un des colis les plus importants pour la journée de demain, c'était la caisse qui contenait les boissons alcoolisés.
Cette caisse contenait les plus grands crus du Limousin, elle était essentielle pour la bonne tenue et de la cérémonie, et de la fête qu'il y aurai lieu ensuite.

Préparant, les derniers pains, il les bénits, puis les plaça délicatement dans des torchons, pour qu'ils ne durcissent pas jusqu'au lendemain.

D'un seul coup la porte de la sacristie résonna, c'était sûrement l'alcool.
Le diacre sursauta, puis dit à son secrétaire d'aller ouvrir, c'est à ce moment là qu'en posant la caisse, les livreurs ne firent point attention et brisèrent plusieurs bouteilles.

Les livreurs partis, le diacre découvrit avec effroi le carnage, tout le sol de la sacristie était recouvert de tous les alcools différents que pouvait contenir le Limousin.

La réaction du Baron ne se fit point attendre, criant sur les domestique présent il disait


Bande d'incapable !! Vous n'êtes qu'une bande d'incapable !! Vous avez vu ? Non mais regardez moi ça !!! C'est un carnage !! Le mariage demain en plus, allez activez vous, et faites attention aux deux prie-dieu !

Désignant un des domestiques, il lui dit

Toi vient avec moi, quand à vous si je voit la moindre traces à mon retour je ne répond plus de rien !!!

Le diacre larmoyant de transpiration, ne savait plus comment faire pour stopper cette catastrophe quand il eût une idée, après tout personne ne devrait le savoir...
S'installant à son bureau il écrivit un pli adressé à un grand homme ou plutôt un ami pour lui, qui pouvait l'aider.

Le donnant à son domestique le cistercien qui avait repris ses esprits lui dit avec calme mais néanmoins grande autorité.


Tu vas aller dans les écuries du palais épiscopal prendre un cheval, si quelqu'un te questionne tu lui dira que c'est une affaire urgente pour le Frère Rapha, ils te laisserons passer, tu vas galoper toute la nuit et tu vas aller à Bourges trouver Sa Grâce George Le Poilu, tu le reconnaîtra par sa prestance, et tu lui donneras ce plis, fait très attention c'est très pressant.

Citation:
Cher papy,
Je te fais porter ce plis de toute urgence aujourd'hui, et comme je ne connais que toi, enfin ta cave qui pourrait nous sauver voilà ça tombe sur toi encore une fois.
J'ai les livreurs de l'alcool qui ont fait un réel carnage de bouteille avec celles commandé par des petiots qui souhaitent se marier, du coup est ce que tu peut m'envoyer un convoi en urgence ce soir ou demain au plus tôt, de bouteilles de poires et de bug à Limoges à l'Eglise carrément.
Tu sauveras mes petiot au moins ils pourrons avoir un beau mariage.

Merci d'avance je t'adore mon vieux papy poilu.

Frère Rapha Montecristo


Revenant dans la sacristie, elle était comme si rien ne s'était passé et les domestiques avait fini les derniers préparatifs, allant jeter un dernier coup d'oeil vers l'Eglise, il pût aller se coucher tranquillement.

[Jour J, Sacristie de l'Eglise de Saint-Michel-des-Lions]

Le diacre arriva très tôt le matin ne trouvant pas le sommeil, il était épuisé mais n'en montrait pas une moindre miette, il allait assurer comme d'habitude.

Donnant ses ordres, pour que tout se passe pour le mieux pendant la cérémonie, il fît installer des petits coussinets aux premiers rangs, pour que les invités soient installés le mieux possible, puis il décida enfin de faire sonner les Cloches pour annoncer l'ouverture de l'Eglise aux invités..


Image retirée ({V})
[>>>Cliquez sur l'image
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Icie
[ Entre un château et un autre]

Enfin ils approchaient de Limoges! Des dizaines de chevaux épuisés, autant de roues de carrosse brisées, de malles malmenées, dans cette course effrénée d'un château à un autre, pour convaincre ou vaincre, c'était selon. Et bien sur, sa fille avait choisie ce moment là pour se marier. Comme si cela ne suffisait pas ! Certes, elle n'avait guère le choix, le temps pressait pour que ce mariage consommé bien avant d'être consacré ne laisse pas un enfançon bâtard. La comtesse avait toujours autant de peine à réaliser que sa fille allait bientôt être mère et épouse.

Manon, avez vous bien prêté attention que la malle où se trouve la robe pour le mariage de Nahysse est bien dans le coffre ? Nous en avons déjà perdu ou oublié deux dans je ne sais quelle auberge, que notre entendant s'échine à retrouver.
Déjà que nous n'aurons que le temps de nous plonger dans un bon bain avant que de nous vêtir, il est hors de question de passer des heures à chercher dans les malles.


Manon étouffe un soupire et repasse pour la enième fois le contenu du coffre dans sa mémoire. Elle est là cette foutu robe, elle en est sur mais à force d'emballer, déballer, emballer, déballer , Manon doute. Il faut qu'elle soit là sinon elle va passer un sale quart d'heures pour sur!

Oui oui madame, tout est prêt. Votre robe est dessus avec les coffrets des fermoirs et votre cape en hermine. Et un messager est parti devant pour que votre chambre soit prête et votre bain chaud des votre arrivée.

Icie jeta à Manon un regard suspicieux.

Le bain chaud? voyez vous ça? ils sont devins à l'auberge qu'ils nous voit venir au travers des encombrements de Limoge?

De l'assurance, surtout de l'assurance! surtout ne pas laisser place à un tremblement de sa voix, sinon c'était la garantie que les quelques lieues qui restaient seraient un enfer pour Manon.

Un homme nous attend rue des Echanssons, à environ trente minute de l'auberge. Il partira au galop des que nous l'aurons rejoint.

Si vous le dites!

Et la comtesse de se laisser aller à somnoler. Il fallait profiter de ces rares moments de repos où la route n'était pas trop mauvaise .
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Kylian.
Pendant ce temps dans le carrosse Vicomtal.

-Kylian... t'ai-je déjà dit, que l'orage, c'était pas mon copain du tout ?

Et c'etait une Ange peut rassurée qui s’agrippa a lui lorsqu'un coup de tonnerre fit trembler le dit carrosse. Un sourire rassurant a l'encontre de sa future epouse, il passa son bras autour de ses epaules la serrant tout contre lui. MMMM pas la plus mauvaise facon de passer son temps .. hum.. bref. Un baiser deposé sur son front et d'un ton qu'il voulait calme "Ne t'inquiète pas mon coeur, nous sommes en securité ici". Un autre resserrage tendre.

La chapelle etait la .. mais fichu embouteillage, non mais conducteur du dimanche que diantre !!! Bouge ton tas de boue !! .. Calme .. detendu le Vicomte.. Comme toujours. Le Carrosse s'avanca enfin jusqu'au parvis.


Pärvis enfin !

Descendant en premier, il tendait sa main à la belle blonde qui ensoleillait sa vie malgré le temps plutot .. maussade. Hop hop hop ne perdant pas de temps les futurs mariés s'avancèrent rapidement dans la chapelle. Dejà pas mal de monde au vu des murmures qui s'en elevaient.

Regardant Ange , il lui remit une mèche de cheveux en place et lui vola un très tendre baiser, lui murmurant un "Je t"aime.." tout doux. Et oui c'etait un sensible le Vicomte.. Entrée dans la Chapelle avec la plus belle a son bras. Ils s'avancèrent tout deux, saluant ci et la, puis de s''assoir a une bonne place afin de suivre la ceremonie aux meilleurs loges.

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Euzen

    [Limoge – De l'auberge à l'église]



        « Le pire orage éclate au moment de la moisson. »
          Proverbe Italien



    Ce dicton transalpin traversa la pensée du borgne sans prévenir. Où et quand l’avait-il entendu ? Surement au temps où son père et lui vivait en Lyonnais-Dauphiné. La frontière avec le pays des ritals étaient proche et comme dans tout cas ou deux cultures étrangères se côtoyaient de prêt, les influences étaient inévitable. Tournant et retournant la citation dans son esprit alors qu’il sortait du bain, le Navailles chercha le pourquoi de son apparition. Son subconscient tentaient-ils de lui faire passer un message ? Si c’était le cas, il était codé. Et le traduire aiderait le hérisson à se concentrer sur autre chose que la cérémonie à venir … Ou peut-être cherchait-il juste une occupation pour contrer ces pensées ? Tout prétexte était bon. Attrapant la première serviette que l’espagnol lui tendait, il l’enroula autour de ces hanches avant de se frictionner avec la seconde. Donc ! Que disait ce proverbe ?


    Un éclair attira son regard.


    « Le pire orage éclate » … S’était plutôt approprié. Limoge n’avait pas connu tel déluge depuis l’automne précédent. Sans nul doute, les Dames et Demoiselles allaient râler et craindre pour leur apparat … Et les imaginer arracha un sourire au jeune homme. « Au moment de la moisson » s’était cette partie qui supportait tout l’attention du Navailles. Qu’est-ce les moissons pouvaient bien symboliser ? Le mariage ? Qui dit moisson, dit culture et donc travail. C’est vrai qu’ils n’avaient pas chômé pour qu’enfin ce mariage puisse être célébrer.


    Coup de tonnerre.


    Le temps ne semblait pas vouloir se calmer … Mais soudain une autre pensée lui vient. Qui dit moisson, dit culture, donc travail mais surtout semaille … et donc graine. Et chacun savait où avait été planté la graine et où est-ce qu’elle était en train de germer. « Le pire orage éclate au moment de la moisson. » Cela voulait-il dire que … ? Un frisson le prit. Non, ils avaient le temps. Certes pas l’éternité mais le temps quand même.


    - Sombre idiot, voilà que tu deviens aussi superstitieux qu’une grand-mère !


    Sans étonnement aucun l’hispanique vit son ami chassait une mouche invisible mais dérangeante devant son visage. Reflexe involontaire qui accompagnait souvent les pensées du borgne quand celui-ci tentait de les chasser. Sec à présent et tout à ces pensées, ce dernier commença à se vêtir. De rouge évidement. Convenances et tradition oblige, cette couleur était normalement réservé aux mariés. Mais au lieu de l’habituel beige ou blanc pour l’accompagner, le Navailles avait opté pour une couleur voisine dans le ton : l’argent. Seules les bottes … qu’il était d’ailleurs en train de passé … et les gants, tranchaient avec ces teintes. Le tout étant noir.



    - Sont-elles prêtes ?
    - Je vais m’en assur …

    Trop tard.

    Elles ? C’était ces filles. Enfin celles qu’il considérait comme tel et qui, pour ne pas fatiguer sa Muse à quelques heures de la cérémonie, avaient dormis à l’auberge aussi, dans une chambre voisines. L’aînée des deux, Abigail, venait de débouler dans la chambre de Montbazon, sont éternel caprices des robes sur le bout des lèvres.


    Papa !!!!! Papa !!!! pourquoi faut que z'mette ça !!! z'veux pas moi ! ze veux mettre les braies !!! ze veux pas être en robe !

    Regard lourd de sens.

    Bon ... d'accord ...

    Petit sourire satisfait.


    Il laissa encore quelques minutes à la nourrice du jour ou d’un jour … selon si elle résisterait aux fillettes ou non … comme temps pour finir de les préparer. Passé ce délai, tout le monde fut appelé dans la salle commune de l’établissement. Le compte était bon ? Parfait ! Le chemin menant à l’église n’était pas bien long, mais avec le temps qu’il faisait dehors, quatre pas et vous étire rincé. Un fiacre avait donc était commandé. Et il ne faudrait que trois pas pour l’attendre ! Tant mieux.

    Et alors qu’ils arrivaient en vue de l’édifice religieux … Arrêt. Que se passait-il donc ? Quelques mots échangeaient entre le cochet et l’Agos, leur apprirent que plusieurs voitures bouchonnaient déjà. Et pour ne rien arranger, les cloches sonnèrent. C’était bien sa veine … arriver en retard à son propre mariage ! Manquement plus que la mariée le devance ! Décidant d’ignorer le déluge, il sortit.



    - Ou vas-tu ?
    - Au tripot ! A l’église triple Buse, ou veux-tu que j’aille ?!
    - Tu vas être trempé !
    - Ca séchera. Tu m’amènes les filles.
    - Mais …


    Claquement de porte. Si la patience avait été son fort, le Navailles aurait attendu car, à peine foulait-il le sol de la maison du Très-Haut que le trafic se fluidifier déjà. Au lieu de cela, ces cheveux s’égouttaient sur sa tenue déjà imbibée. Mais il ne prit pas encore la peine de rejoindre l’autel et lui préféra l’entrée et les courants d’air qu’elle contenait, se contentant de jeter un bref regard sur la nef, presque craintif avant de saluer ceux des invités déjà présent ainsi que l’officiant.


    Mais un tic nerveux et inconscient, le fit se masser l’annulaire gauche auquel bientôt trônerait un anneau.


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Sirbalian
Demeure de Lanceline la veille du mariage

Bonjour Lanceline..

Et bien si je suis là, c'est parce que j'aurais besoin d'un petit service.


Coup d'oeil à la servante postée près de la porte qui reste là debout prête à intervenir si sa patronne le demande.
Elle n'est pas très connue à Limoges mais elle est très jolie.
Juste ce qu'il faut à Balian pour son petit plan foireux.


Voilà, je suis enervé et j'ai été insulté.. J'aimerais me venger et pour çà.. j'aurais besoin de votre aide, enfin de l'aide de votre servante.

En fait, j'ai besoin d'une cavalière pour le mariage de mon fils demain.
Mais j'ai surtout besoin qu'elle soit ravissante et qu'elle joue l'amoureuse trop heureuse d'être à mon bras afin de faire rager les d'Ambroise surtout la Baronne de Lignières.

Est ce que vous pensez qu'il serait possible que votre servante se fasse passer pour une noble amourachée le temps de la cérémonie et qu'elle pavane à mon bras ?
Je suis prêt à vous dédomager..

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Rapha13
Le diacre qui était dans la sacristie, se décida à rentrer dans l'église, il pria pour que ce couple soit heureux et ait une maison féconde.

Il pria pour les âmes de son parrain et de sa marraine, puis prépara deux, trois petites choses avant de commencer le mariage, c'est à ce moment là qu'il vit entrer un homme, trempé, dégoulinant, qui salissait son Eglise.

C'est naturellement que le diacre devînt rouge et cria


Hey toi là bas !!! Ta pas honte de salir une Eglise, surtout aujourd'hui norf de norf !!!

Puis se rapprochant de l'homme il comprit que c'était le futur marié, le regard figé il le regardait et si disait : "norf de norf ce n'est pas possible il ne peut pas être venu à pied, à son mariage et sous la pluie de surcroît !"

Norf de norf ! Euzen, allez suivez moi et ne discutez pas !!

Tout en marchant jusqu’à la sacristie, le diacre sermonnait le jeune homme

Non mais vous vous rendez compte !! Venir comme ça le jour de votre mariage, vous devriez avoir honte !!!
Je me demande ce que vous avez dans la tête même un tourangeaux ne viendrait pas à son mariage dans cet état là pourtant la bienséance eux ça ne les connais pas c'est comme le courage et l'honneur c'est pas donné à tous le monde...


Rentrant dans la sacristie le diacre sonna une petite cloche qui fit se rassembler tous les domestiques qui depuis hier travaillaientt à l'accomplissement du mariage.

Bon, alors je veut que vous séchez de suite ce jeune homme prêtez lui des effets m’appartenant en attendant que les siens soient sec...se bouchant le nez, le diacre ajouta...et mettez lui quelque chose pour qu'il ne sente plus cette odeur infâme.

Allez, allez au boulot ! C'est partit !

Bon, il fallait que je vous voit de toute façon avant la cérémonie pour fixer les derniers détails.

Donc le prie-dieu est prêt, les fleurs, elles sont bien ajustées, les pains, regardez comme ils sont magnifique.


Sortant les pains délicatement de leur torchon, il les prit, pour les montrer au petiot.

Il ne manque plus que la mariée.

Le diacre fit son plus beau sourire.
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Nathan
A tous les égards les vêtements étaient une passion commune à Johanara et Nathan on ne comptait plus les après-midi entière à parader leurs dernières acquisitions. Parfois grotesques, parfois sobres ou parfois juste splendides. Et c’était le cas pour ce jour, l’auguste était de la partie. La maison de Jehan n’avait jamais dut connaître tant de exposition vestimentaires. Johanara était l’égérie de la perfection. Du moins c’était l’avis de son cousin. Les compliments allaient de bon train. Une réunion familiale s’étant inopinément improvisée dans l’entrée marbrée crépuscule comme Nathan s’amusait à la qualifier. Ils étaient tous bien habillés. Les Ambroises savaient faire rêver aussi bien que de se donner en spectacle. Le tout formait une catégorie que Nathan appréciait et n’échangerait pour rien au monde.



Le bordeaux pourpre s’était marié avec grâce au grisâtre de sa tenue. Le noir relevant une pointe de sobriété qui ne pouvait en aucun cas lui faire défaut, le tout ornementé par non pas par fioriture mais par bon goût d’une bande hermine immaculé s’associant à merveille avec la peau d’albâtre. Le blond ‘pur’ s’était terni avant l’arrivée hivernale, le temps étant une contrainte à la beauté du blond. L’épée avait était rangée au placard et deux gardes du corps ne se tenaient pas loin. Nathan n’étant pas en terre propice à arborer sa fortune il avait fait le choix de garantir sécurité.



Ils étaient donc dans l’entrée, compliments s'élevant de aprtout. Le tout fut conclue par le dévoilement du cadeau. Le retard s’annonçant de plus en plus pertinent le temps des compliments et des critiques sur les folies dépensières fut écourté et tous montèrent dans le coche luxueux. Nathan avait par ailleurs fait atteler un second coche pour le retour.



Ils étaient en route, Johanara et Nathan avaient un pincement au cœur, l’un pour la valeur monétaire et l’autre pour la valeur affective. Nathan prit la parole : «
Johanara, je le connais à peine et je dépense des fortunes pour lui, à ce rythme je serais tout autant ruiné que vous ! » Il était pingre. Enfin d’habitude Nathan était d’une générosité sans égale mais loin de son Berry, loin de sa fortune il faisait attention et en avait plus qu’horreur ! La cousine fort agacée par la radinerie de son cousin répliqua : « M’enfin Nathan ! Allez-vous donc, un jour, cesser de vous plaindre ? La valeur du coche n’est rien comparée à la valeur affective que je portais à mes chevaux ! Vous ne pensez décidemment qu’à vous ! » Et lui ne supportant pas l’égocentrisme mal placé répondit en haussant le ton : « Johanara, vous n’êtes décidemment qu’une enfant ! Déjà vous me prenez comme cavalier par obligation, vous me forcez à dépenser mon argent ! Vous devriez avoir honte ! » Le ponceau montant aux délicieuses joues de la Baronne, celle-ci s’esclaffa : « Oh ! C’est vous qui vouliez offrir un présent pour ce mariage ! Vous n’êtes qu’un pingre, un radin ! C’est vous qui devriez avoir honte ! » Allant crescendo la réponse ne sût tarder : « Je voulais offrir un cadeau mais pas claquer cinq mille écus dans un coche Johanara ! Vous m’agacez définitivement ! » Au final, les arguments de l’un et de l’autre firent qu’ils se calmèrent tout deux.



Le coche était d’une beauté et d’un confort digne d’un Roy ! Les Ambroises mettaient les petits plats dans les grands. Avant l’arrivée devant l’église, ils étaient tous les deux collés s’apitoyant sur leur triste sort. Le coche s’arrêta, la Baronne reprit ses esprits et faisait en sorte de bouger le coche de devant. Celui-ci s’étant déplacé, leur voiture arriva devant l’église. Nathan regarda sa cousine, lui fit un sourire et prit sa main et lui chuchota : «
Haut les cœurs cousine. Comme en Berry, comme à un bal, les impairs ne nous connaissent pas, nous allons leur montrer la classe à l’Ambroise. Vous êtes juste sublime cousine. Il est temps ! »



La joyeuse troupe était prête à descendre en tenue d'apparat


http://img641.imageshack.us/img641/5080/mariage.gif
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Louneilaine
réédition en cours
Eloan
[Faut essayer de pas tuer Augustin ... ]



Et voilà qu'elle défile face à Moop et Aphélise, sa jolie poupée de porcelaine. Non mais faut avouer que la couronne de fleur donnait un petit truc en plus, un petit truc genre : Toute manière Abi c'moi la plus belle héhé!!
Bon ... partager la chambre de la maison avec abi, c'est nickel c'est grand, mais une chambre d'auberge ... faut pas de moquer du monde. C'est qu'elle commence à être une petite diva!

Alors qu'elle passait ses petits souliers, augustin vint chercher les deux gamines pour les emmener à la cérémonie ... dans le fond grave erreur ... Abi, Eloan, ensemble? mouhaha faut être maso!
Alors que ça avançais assez ... rapidement les jeux des filles étaient tout mignon. Le Hic?
L'embouteillage!!

Alors qu'abi tapait des mains, eloan inventait toutes sortes de chants, avec pour paroles : des conneries!


"PIPILLONS!!!! PIPILLONS!!!! VOLEUH VOLEUH AVANT QUE ZE TE MANZE!!!!"


Le temps c'était arreté? ça juste augustin pouvait le dire ... Il était le seul adulte present dans le véhicule.
Ambre..
Joliment vêtue, la main sagement glissée dans celle de sa nourrice, la petite soeur d'Euzen venait d'arriver sur le parvis de l'église... Il y avait déjà plein de monde, et elle chercha du regard les gens de sa famille.
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Augustin.



      [Du fiacre à l’église cette fois]



    - … Tu m’amènes les filles.


    Faisant fi de toutes les contestations que l’inverti aurait pu émettre, le bâtard était sortir. Non mais qu’elle tête de ... ! Soupire. Mais seule cette expiration agacée trahis son mécontentement. L’espagnol était d’une nature stoïque en société et très vite il se reprit. Son dos retrouva le dossier de l’assise qu’il avait quitté en tentant de retenir son ami. Dans quel état allait-il finir … ? Il le saurait très vite car déjà l’attelage tressauta, signe que les chevaux s’agitaient avait de reprendre la marche. En attendant qu’ils fussent devant l’église, le brun observa les fillettes. La cadette chantait alors que l’aînée l’accompagné en musique, ou plutôt en claquage de main. Il les aimait bien ces gamines mais, bien qu’il était souvenant désigner pour les ramener chez eux le soir, il n’avait pas le même gout pour les enfants que son amant. Plus il y en avait, plus le Corniaud était à son aise, bien qu’ils le fatiguent souvent, il en redemandait. Lui, ça l’épuisait tout simplement. S’il cela n’avait tenu qu’a lui, il aurait eu son jeune maître sans tous les marmots autours. Mais cela était impossible …

    De nouveau, la voiture stoppa. Cette fois, s’était leur tour.



    - C’est à nous.


    L’inverti mit pied à terre le premier. Par habitude, il voulut un instant durant, aider les gosses à descendre puis les laisser rejoindre le parvis par leur propre moyen, c’est-à-dire, à pied. Oui mais voilà, c’était sans compter sur l’orage qui grondait toujours. Même aussi proche de l’entrée, elle n’arriverait pas indemne à l’intérieure. Nouveau soupire. Il n’y avait donc qu’une solution pour qu’elles soient présentables pour la cérémonie. Retirant sa cape, il ne fallut que quelques secondes pour sentir les premières gouttes de pluie transpercer sa tunique et le faire frissonner. Voilà qu’il prenait son troisième bain de la journée. Rapprochant au maximum les deux fillettes l’une de l’autre, il les enroula dans le vêtement imperméable avant de se saisir du paquet qu’elles formaient et de courrir à l’intérieur.

    Manquerait plus qu’il glisse …

    A cet instant, s’il avait tournait la tête ou simplement fait attention à ce qui se passait autour de lui, il aurait pu voir un magnifique attelage s’éloigner ou encore, une flamboyante le devancer de quelques mètres. Malheureusement, tout concentré qu’il était, il ne vit rien. Et son pied resta sûr sur les pierres glissantes des marches et c’est sec et sans une égratignure qui posa les deux mini femmes sur le sol dallé de l’église.



    - Nous y voilà …


    Froncement de sourcil. La cause de ce dernier ne fut pas l’une des enfants mais bien un homme vociférant à tue-tête sur son jeune Maître. Coup d’œil à ce dernier. Comme il s’y attendait, il était trempé. Jurons intérieur. Alors, sans réfléchir, quand l’homme d’église intima l’ordre aux Montbazon de le suivre, l’inverti en fit autant. On est valet ou on ne l’est pas. Trois pas derrière le blond, il put suivre toute la discutions.


    - Sauf votre respecter, mon frère, avec le temps qu’il fait dehors, mon état comme vous dites n’est guère étonnant. Je ne me suis pas amusé à visiter la ville avant de venir.


    Calme-toi Euzen, calme-toi … Tel fut le message que l’espagnol tenta de faire passer à son ami alors que, sous couvert de lui retirer sa cape détrempé, il exerça une pression sur son épaule. Mais l’instant d’après ce fut l’Agos qui vit rouge quand un attroupement de la domesticité se fit autour deux. Ils avaient de l’espoir s’ils espéraient l’approcher. Un regard noir intima au plus téméraire de se tenir tranquille, tandis que l’inverti se saisissait de la serviette qu’il apportait et aidait lui-même le Navailles à se dévêtir et revêtir. L’ensemble carmin, il leur laissa volontiers le mettre à sécher eux même, bien qu’il douta que la cape puisse l’être à temps. Le vêtement était lourd et bien imbibé.


    - Quelle odeur infâme ?! Je sors à peine d’un bain avant de prendre cette douche improvisée !


    Suceptibilité quand tu nous tiens ... Mais le diacre y allait fort, il n’y avait pas de doute et si l’hispanique n’avait pas connu sa place, il l’aurait volonté fait remarquer. Au lieu de cela, il garda son attention sur le futur marié, s’activant autour de lui pour le sécher au mieux et interdisant de ce fait, son accès au reste de la valetaille présente. Mais il ne perdit pas une miette de ce qu’il fut dit et fut un brin soulager de voir le Corniaud se détendre quand la mention des dernier préparatif fut introduit dans la conversation.


    - Merci pour tout le mal que vous vous donnez, mon Frère, j’ai pu en effet voir que la décoration était très réussit et ces miches semblent doré à point.

    Aurait-il quelques choses à réclamer pour faire tant d’éloge ?

    - Mais …

    Ah ! Voyez qu’il le connaissait sur le bout des doigts !

    - Est-il possible d’installer une chaise pour ma fiancée ? Je doute que son état lui permette de rester à genoux sur un prie-Dieu durant toute la cérémonie … Sauf si vous désirez procéder à un baptême sitôt se mariage terminé.


    Ce ne fut qu’à cet instant que l’espagnol cessa de s’agiter. Pas que les paroles de son amant l’est choqué, il savait pertinemment comme toute la maisonnée que le terme de la fiancée en question était pour bientôt. Quand exactement, mystère, mais bientôt. Mais il avait tout simplement terminé tout ce qui pouvait être fait pour essorer le futur marié. Ne restait plus qu’à attendre que se fut le cas des vêtements pour le rhabiller. Nouveau regard lourd aux domestiques.


    Eh bas les pattes vous !



Nahysse
[Limoges - Appartements nahyssiens]

    « Faites semblant, pendant tout votre mariage, de ne pas encore être mariés et tout ira bien… »
    de Carl Jonas Love Almqvist


C’était la promesse qu’ils s’étaient échangés tous les deux.
Ses azurs finirent par se décrocher de leur propre reflet déformé par les larmes divines qui inondaient le monde en ce jour de mariage. L’esprit aussi maussade que le temps, la petite blonde laissa Flora entrer. Elle était bien incapable de se vêtir seule. Elle n’aurait même pas été capable de lasser elle-même ses bottes. Pire, elle avait des vertiges lorsqu’elle restait trop longtemps debout. Comme une lionne en cage, la petite baronne s’était vue cloîtrée dans ses appartements, à tourner en rond. Aussi spacieux soient-ils, on en avait vite fait le tour. Un cabinet de toilette, un petit salon et la chambre, rien de plus classique, rien de moins ennuyeux quand votre horizon se limite à ça.
Et tandis que Flora l’habillait en babillant, Nahysse restait là, le regard vide. Elle qui avait toujours rêvé que quitte à se marier, elle revêtirait pour ce jour, une robe si splendide qu’elle en aurait fait pâlir la Reyne. Au lieu de ça, même si sa robe était magnifique, elle, elle n’était qu’une grosse vache. Elle ne voyait même plus la pointe de ses petits orteils qui devaient être tout gonflés et boudinés.
En fait, par moment, elle se plaisait à trop marcher dans sa chambre, espérant bien malgré elle en finir enfin de cette grossesse. Puis elle réalisait alors qu’un moment atroce l’attendait : l’accouchement. Elle revoyait encore les draps, les linges et l’eau imprégnés de sang. Du sang il y en avait partout. Agnès qui hurlait. Puis le silence. Puis les pleurs… Des enfants… Et de Gauvhin.
Nahysse ne put réprimer un frisson. Ce sentiment mitigé d’impatience et de crainte l’épuisait. Elle aurait voulu que tout soit fait, que tout soit derrière elle et appartienne déjà au passé.

Enfin son regard se posa sur son reflet dans le miroir en pied devant lequel Flora venait de l’emmener. Un mince étira ses lèvres gourmandes.


C’est parfait Flora !

Nahysse se saisit de son essence de rose et en versa quelques gouttes comme à son habitude dans le creux de la gorge, sur les poignets et derrière les oreilles.
Dans un bruissement de frou-frou, les deux blondes se rendirent dans la cour afin de prendre place dans la voiture qui les attendait. Et tandis que celle-ci démarrait et s’élançait sur la rote au rythme saccadé des chevaux, un sentiment d’excitation comprima le cœur de la petite Baronne.

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Catherine_elisabeth
-"On devrait toujours être amoureux : voilà pourquoi on ne devrait jamais se marier."*-


Depuis le fond de son grand lit, situé dans le monastère non loin de son Comté de coeur, la jeune Comtesse déprimait.
Le matin, elle comptait les secondes qui la séparaient de la nuit, et quand enfin le soleil laissait place à l'obscurité, elle égrenaient les minutes qui la mèneraient jusqu'aux matines.
Parfois elle s'endormait, quelques instants, juste le temps de se plonger dans le même cauchemar qui la hantait depuis des mois.

Pendant un moment elle avait crut que ça allait passer, elle était même réapparut dans les rues de Limoges, mais vite les terreurs nocturnes avaient repris, et de peur de devenir folle, ou d'être prise pour telle, elle était retournée au monastère.

Combien de fois elle avait tenté de pousser la porte et courir retrouver sa Victoire, Euzen, Balian, Kartouche... et tout ceux chers à son coeur.
Mais elle avait peur.
Une peur qu'elle s'était créée elle même à force de reculer.

Mais quelques temps auparavant, elle avait reçu une missive.
Une invitation au mariage d'Euzen.
Son frère de cœur, et parfois plus.
Elle réalisa à quel point sa famille lui manquait...

Le jour J, Marie Louise, sa gouvernante/chaperon/confidente/etc... vint la réveiller en douceur.
Cela ne servit pas à grand chose, car elle n'avait encore une fois pas fermés les yeux de la nuit.
Sa peau était aussi pâle que la neige.

Elle se leva machinalement, et sans un mot, sans réaction, elle se laissa préparer par la suivante.
Celle ci la lava, la coiffa, l'habilla, toujours sans un mot de la comtesse.

Une fois prête, Catherine se rendit dans la cour et grimpa dans le carrosse qui la mena à destination.
Tout le trajet elle avait serré la main de Marie Louise.

Une fois près de l'Eglise, un garde l'aida à descendre et elle avança vers le parvis, tête baissée, peur au ventre, comme depuis des mois.
Mais ses gardes la surveillaient de loin et veillaient à sa sécurité.

Pourtant ce n'était pas la peur d'être enlevé à nouveau qui la rongeait, mais la peur d'avoir perdu ses amis.

Doucement, elle entra pour se placer au premier siège qu'elle trouva...










*- Oscar Wilde -

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Alexian
Le matin du mariage

Au Chateau

Alexian ouvrit un œil au bruit du tonnerre grondant dans le ciel. A nouveau couché fort tard, ou plus précisément fort tôt se matin, à force de courir à gauche et à droite pour tout le monde, mais aussi pour lui, surtout pour lui d’ailleurs, il accumulait un retard de sommeil ce qui le mettait de mauvaise humeur. Le temps n’arrangeait rien à ça.

Il se leva de mauvais gré, maudissant ce jour ou il avait accepté de servir la baronne, mettant la plus grande des mauvaises fois, sachant pertinemment que c’était une chance pour lui. En plus l’enfant c’était prise d’affection pour lui et il avait accepté surtout pour elle. Il s’était toujours demandé s’il avait des frères et sœurs. Un jour il le saurait peut être. En attendant il se prépara. Jamais il n’avait envisagé de se retrouver mêlé à un mariage, surtout à celui de se butor d’Euzen, mais la baronne ne lui avait laissé aucune possibilité d’y échapper, c’est donc de mauvais humeur qu’il s’habilla, sortant de sa malle la chemise de soie blanche et les braies de velours bleu nuit qu’il réservait pour certaines occasions. Il lui fallait aussi sa cape de cuir elle le protégerait de se mauvais temps puisque Johanara lui avait demandé de prendre place auprès du cocher. Il sortit et alla attendre la baronne auprès du coche, fort heureusement il ne pleuvait pas encore. Enfin la baronne apparue, entourée de son « escorte », il sourit et la salue, adressa un petit signe à Jade ravissante dans sa robe rouge, puis refermant la porte du véhicule, il prit place sur le siège près du cocher, et s’en furent


Arrivé à la cathédrale.

Le trajet s’effectuait tranquillement, finalement il n’était pas si mal à l’air libre plutôt qu’enfermé dans un carrosse. Le sourire revenait doucement, voyant les bons cotés de la chose. Mais le temps semblait contre lui en se moment, et peu de temps avant l’arrivé a la cathédrale le ciel déversa son trop plein d’eau. Une pluie abondante se mit à tomber et sans sa cape il aurait vite été trempé. Pourtant le destin ne semblait pas s’en laisser compter et s’acharna contre lui, en se jour ou tous auraient du se réjouir il grogna de plus belle. La voiture venait de s’arrêter à bonne distance du parvis et la baronne toujours aussi patiente l’envoyait aux nouvelles. La voiture de Victoire empêchait tout le monde d’approcher. La dame refusait de sortir sous la pluie. Il s’approcha de la portière et allait lui offrir son aide quand elle prit les devant lui demandant ombrelle. Il ne pu s’empêcher de sourire, avec se temps ça n’aurait en rien protégé la belle. Celle-ci, devinant surement ses réflexions, enchainait sur sa cape qu’il lui abandonna, la laissant filer vers le lieu saint, résigné à être mouillé. Se tournant alors vers Elea, abandonnée au fond du coche, il lui sourit lui offrant son bras pour l’aider à descendre avant de la voir s’échapper à son tour.

Il intima alors l’ordre au cocher de s’éloigner pour libérer l’accès et fit signe à celui de la baronne de s’approcher à son tour, profitant de se temps pour aller récupère son bien afin de l’offrir à la noble dame, en profitant pour lui rendre réponse a sa demande. Puis, prenant Jade dans ses bras et la tenant fermement contre lui il l’emporta au pas de course tentant de la protéger de cette pluie diluvienne du mieux qu’il pu, quitte à être mouillé autant continuer, la déposant à l’abri du porche. Restant là, immobile, impassible, tandis que la pluie continuait de s’abattre sur le parvi.
Ambre..
Ambre se faufila à l'intérieur de l'église, cherchant son père du regard. N'était-il pas encore arrivé ? Elle n'aimait pas être toute seule... la dame qui l'avait accompagnée et qui était chargée de la surveiller, avait décidé de rester se réchauffer dans l'auberge voisine, peu concernée par le mariage. Elle avait envoyé Ambre toute seule pour traverser la place et le parvis.

À présent la petite demoiselle cherchait autour d'elle la silhouette paternelle, mais elle ne le voyait pas. Alors elle s'assit sur un banc, bien au milieu, et au bout de la rangée, juste au bord de la travée. Comme ça, s'il entrait, il la verrait...



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