Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP-Eglise Limoges] Le mariage est un duo ou un duel*

Eloin
L'église s'emplissait petit à petit, les conversations de chacun créant une sorte de grondement incessant, amplifié par les hautes voutes de l'édifice dédié à la prière et aux sacrements.

La joute verbale qui s'était amorcée entre les deux nobles n'était donc point parvenue à son ouïe, il fallut qu'une de ses voisines, visiblement choquée par ce qu'elle venait de voir, ne donne un léger coup de coude à l'évesque, tout en luy murmurant qu'elle ne pouvait laisser pareil affront estre fait au Tout-Puissant au seing mesme de sa demeure. Alors l'abbesse daigna se retourner, et suivre le regard de sa voisine, vers la damoyselle à la chevelure de feu. Et son sourcil se haussa, lorsqu'elle remarqua le manque de décence du haut de la tenue.
Autant Eloin avait été femme, naguère, et comprenait ce besoin de séduire, ou, du moins, de montrer sa beauté aux hommes et aux autres femmes ; autant elle ne pouvait laisser passer cela, quitte à faire une ingérence dans une cérémonie dont elle n'était point l'officiante. Mais, par Sainct Barnabé, elle restait maistresse en son diocèse, elle ne pouvait laisser passer cela !

Ainsi la moniale se leva, ce qui attira sur elle les regards de ses plus proches voisins, qui ne manquèrent point de s'écarter pour luy laisser le passage, avides de savoir ce qui se passerait dans les instants à venir. La distance la séparant de la damoyselle indécemment vestue fut comblée en peu de temps, et l'évesque s'adressa à elle à voix basse, non sans l'avoir auparavant saluée d'un respectueux signe de teste.


Donaisela, il serait préférable de remettre vostre mante, maintenant que toute l'église a pu admirer vostre anatomie ainsi dévoilée...

Nul reproche dans l'intonation de la cistercienne, nul courroux dans son regard, mais une simple demande, pour la tranquillité des fidèles. Et, si la jeune femme ignorait l'identité de celle qui venait de luy adresser la parole, l'anneau épiscopal qui ornait sa main dextre luy donnerait certainement un indice...
_________________

Héraldique
Johanara
La Baronne tout à ses plans de vengeance ne vit pas la grenouille de bénitier dénoncer sa tenue sulfureuse ni la Cistercienne poser son regard sur elle, sourcil arqué.

Aussi lorsqu’elle l’ombre d’Eloin voila ses mirettes, elle fut tout d’abord surprise avant de recueillir sa confidence avec un signe révérencieux du chef et un sourire des plus amènes.

Johanara connaissait la Bellecour pour avoir assisté à moult de ses cérémonies et la respectait comme il se devait.

Mathilde, la seule assez proche de la Baronne pour avoir entendu Eloin, se pencha pour se saisir d’un grand châle de brocart moiré. Elle le lissa du plat de la main attendant l’accord de la Baronne pour le placer sur ses épaules graciles.


Bien sûr ma sœur. Vous officiez au baptême de ma cadette, je vous reverrais en cette occasion.

L’air de rien, sur le ton de la conversation, le tout passerait pour des salutations polies. Histoire que les langues des curieux n’aient point la langue trop affutée !

Prenant bien garde à ne pas abîmer la toilette et le bijou provocant, la jeune chambrière couvrit les épaules graciles avant de reposer la Panthère sur le tissu chatoyant.

_________________
Eloin
La réaction de la jeune femme et de sa servante ne se fit point attendre, ce qui rassura l'évesque, qui avait craint que son intervention ne mette le feu aux poudres. Elle s'en serait voulue de devoir expliquer à son diacre pourquoi la cérémonie était partie à vau-l'eau !

L'abbesse répondit par un sourire à la déclaration de la dame, comprenant son besoin de sauver les apparences auprès des bigotes avides de ragots.


Je serais heureuse de vous y voir. Répondit-elle simplement, non sans murmurer un "Merci" qu'elle et sa chambrière seraient les seules à ouïr.

Puys elle fit demy-tour, non sans poser un court instant ses prunelles sinoples sur le sénher Balian. Muet avertissement signifiant qu'elle n'hésiterait point à se lever de nouveau pour aller le voir luy, si cette comédie ne cessait point.
Enfin elle retrouva sa place, guettant la sortie de la sacristie de frère Rapha, et l'arrivée de la future épouse. Plus vite cela aurait lieu, mieux ce serait, désormais !

_________________

Héraldique
Sirbalian
Balian jouait à l'amouraché tout en gardant un oeil sur sa promise quand il vit l'abbesse se rapprocher d'elle.
Il dut se retenir de rigoler franchement.

Non elle n'avait pas osé ?
Et si, elle demandait à la sulfureuse de se rhabiller afin d'avoir une tenue décente dans la maison du Très-Haut.

Le montbazon était aux anges.
Ravi de voir que quelqu'un osait risquer d'affronter le courrou de la Baronne.
Mais contre toute attente, celle-ci resta calme, faisait mine de converser calmement avec l'abbesse alors que sa chambrière lui couvrit les épaules, non sans avoir remis en évidence, ce que le brun prenait pour un aveu d'adultère, bien qu'ils ne soient guère encore mariés...

Oubliée la brune à la robe rouge qui gloussait à ses cotés.
Et alors que l'abbesse s'éloignait de la baronne, elle posa sur lui un regard qui en disait long. Valait mieux cesser cette comédie, s'il ne voulait pas avoir à subir les remontrances publiques de l'évesque.

Il se rassid correctement sur sa chaise, délaissant même sa voisine, pour regarder droit devant lui... et s'arreter sur son fils.
Qu'allait il penser de son père encore une fois ?
Non il ne devait pas faire passer sa fierté.. ce petit jeu.. avant son fils.

_________________
Nahysse
Sa gorge se serra lorsque son frère évoqua le souvenir d’Agnès. Un sourire triste et compatissant étira ses lèvres gourmandes. Non, ce ne serait pas le plus beau jour de sa vie. Elle ne portait même pas une robe à la hauteur de ses espérances. Mais comment le lui avouer alors que lui semblait prisonnier de ses propres fantômes ?
Enfin, la voiture stoppa sa course. Ils étaient arrivés.
Gauvhin descendit en premier pour les aider à s’extraire : d’abord Flora puis elle. Avec toutes ces jupes et dentelles, elle avait l’étrange impression d’être une boulette qui avancerait plus vite si on la faisait rouler. Au lieu de ça, elle se déplaçait avec autant d’élégance qu’une balle rebondissante. Et elle haït les marches de la Cathédrale qui l’essoufflèrent plus de raison. Tout ça parce qu’elle était grosse.
Une fois l’ascension réalisée, la petite boule passa un bras sous celui de son frère qui l’accompagna dans l’allée principale de l’église. Une fois l’allée remontée, Gauvhin baisa le dos de sa main avant de l’abandonner pour prendre place sur le banc un peu plus loin derrière.
Ses azurs se tournèrent enfin vers son bel Euzen. La boule au ventre, elle n’en revenait toujours pas de se trouver là et avec lui. Elle se força à ébaucher un sourire afin de l’encourager mais au fond, la petite baronne avait autant la trouille que son fiancé. Mais ça, pour rien au monde elle ne l’aurait avoué.



_________________
Euzen
        « Qui a le temps et attend le temps perds son temps. »
          de William Camden




    Le manège de son paternel et sa future belle-mère échappa totalement au Corniaud, trop occupé qu’il était à tenter de se calmer. Quelques pas sur la droite, autant sur la gauche. On revient à sa place et on recommence. Régulièrement, il jetait des coups d’œil à l’entrée et notait bien quelques nouvelles arrivées mais pas celle tant attendu par tous : La Mariée. Il n’y avait pas de retard mais l’impatience décuplait toujours le temps, faisant des secondes des minutes et des minutes des heures. Insupportable ! Surtout pour quelqu’un dont la patience ne faisait pas partie de ces qualités naturelles.

    Un instant, il fut tenté de céder à sa hâte et d’envoyer l’espagnol au 24, rue des bouchers voir ce qu’il pouvait bien s’y passer. Qui sait, aujourd’hui devait être leur jour mais peut-être est-ce aussi celui d’un tiers … D’un tiers dont ils espéraient que l’arrivée ne serait pas avant le lendemain minimum. Soupire. Qu’il n’aimait pas attendre. Alors pour s’occuper, il observa de nouveau l’assemblée. Et de nouveau ne remarqua rien. Du moins, jusqu’au moment où la dominical quitta sa place. Intrigué, le Montbazon la suivit de l’œil. Toute diversion était bonne à prendre ! Quelques mots échangé avec sa future marâtre et la voilà qui repartait. Entre-temps cette derrière repasser sa capeline. Qu’est-ce que tout cela signifiait ? Evidemment, si le Corniaud s’était trouvé à l’entrée de l’église, il aurait eu une vue imprenable sur l’anatomie de la rousse baronne berrichonne. Mais ce n’était pas le cas et de l’autel, il ne distinguait rien de plus qu’une robe très ajusté, il ne pouvait rien y comprendre. Mais finalement, ce qui le frappa, vu l’absence de son père prêt de sa fiancée. Certes il avait noté que cette dernière n’avait pas son entrée avec lui mais avait songé, comme un certain nombre de personne peut-être, que le Montbazon sénior la rejoindrait plus tard. Nouvelle inspection des fidèles et amis présent qui l’amena à découvrir le moustachu assis plus loin.

    Soupire exaspéré.

    Que faisait-il donc aussi loin ? Ce qui poussait le couple à faire banc à part, le borgne n’en savait rien et ne voulait pas le savoir. Pas plus qui ne désirait connaitre l’identité de la pucerelle pendu à son bras. Mais nom d’un chien, sa place n’était pas au milieu de tous les badauds du coin ! N’était-il pas le père du marié ? L’agacement décuplé par l’impatience, le Navailles s’éclipsa dans les côtés du transept, là ou, dans l’ombre, le Fiel patientait.


    - Rejoints discrètement Balian et fais lui comprendre que sa place est un premier rang ! Qu’il se dépêche d’en changer !

    Le murmure du hérisson ressemblait plus à un sifflement qu’à un véritable chuchotement, signe chez lui, d’agacement pour qui le connaissait. Et s’était le cas du valet qui, pour ne pas le contrarier plus, s’exécuta sans rechigner. De retour devant l’autel, le blond pu le voir déranger quelques inconnus pour se glisser entre les rangs et rejoindre son père. A ce stade, il se détourna. Pourquoi ? Surement pour éviter la confrontation visuelle avec son père sitôt que l’espagnol aurait parlé. A la place de quoi, il reporta son attention sur l’entrée de l’église.

    Patience est mère de vertu disait-on ? Alors il n’était pas difficile de voir que le Corniaud n’avait rien de vertueux.

    Mais cette fois, au contraire de la centaine de fois précédente, son œil ne se posa pas sur du vide. Non, cette fois, elle était là ! Ce fut alors un étrange mélange de soulagement et d’adrénaline qui le parcouru l’échine. Dernière étape. Ils y étaient. Son regard la suivit durant sa remontée de la nef. D’un signe de tête, il remercia son futur beau-frère. Et en réponse au sien, il tenta de sourire également, mais le résultat ressembla plus à une grimace contrite qu’à un véritable sourire. Le tableau du couple souriant et épanouie devant l’autel, ce ne serait pas pour eux décidément.


    - Ça va … ?

    Question stupide, peut-être mais rien d’autre ne lui était venu. Et que devait-il faire à présent ? Planter chacun à leur place, il leur fallait de nouveau attendre. Quoi ? L’officiant.

    Patience, patience, on y arrive …

_________________
.alexandre.
Parce qu'il avait bien été élevé, Alexandre avait répondus présent à l'invitation qui lui avait été adressée pour assister au mariage de Nahysse. Il ne savait plus bien par qui elle lui était arrivée mais son chancelier lui avait indiqué que ce serait une bonne chose que de sortir un peu pour se mettre au courant des Aléas du monde.

Comme il aime à être en bonne compagnie, le jeune Duc cherche du regard des places intéressantes. Il repère ainsi un siège non loin de deux jolies jeunes dames que sont Victoire et Catherine-Elisabeth. Il ne les connait ni d'Eve ni d'Adan mais ce sont de jolies pommes.

C'est ainsi que propre sur lui, élégant et tout, le Duc s'était installé non loin des deux gazelles. Il leur adressa poliment un hochement de la tête accompagné d'un
Mes hommages mesdemoiselles.


Avant de s'assoir et de regarder face à lui.
_________________
Lanceline
La Blonde s'était donc dirigée, au bras de son cousin, vers les premiers rangs. La robe qu'elle avait mise pour l'occasion était apparue sitôt qu'elle avait enlevée la cape qui fut posée sur le banc. Regard à son cousin avec un grand sourire. Elle se pencha vers lui et lui murmura :

Je suis navrée que tu doives m'accompagner, mais je ne pouvais pas ne pas y assister, à ce mariage, vois-tu ?
La seule chose que nul ne pouvait prévoir, c'était le temps. Et encore !

Elle eut un sourire amusé.

Ne dit-on pas mariage pluvieux, mariage heureux ?

Elle eut un léger rire qui se calma quand un mouvement de foule eut lieu.

Oh, la mariée vient d'arriver...
_________________
Rapha13
Le cistercien passa par la porte, derrière l'Eglise, suivi d'une ribambelle d'enfants de choeurs, qui allait à coup sur donner une forme de jeunesse à ce mariage, il fit le tour de l'Eglise.

Arrivant devant, il fit un dernier sourire, et là, tous commencèrent à chanter pour la procession d'entrée.





Le Frère Rapha, avança et arriva devant la mariée qui venait d'arriver, la saluant, il lui dit doucement

Surtout vous restez bien derrière les servants d'autel et devant moi, les sièges devant le choeur sont pour vous et votre futur époux, ce sera plus agréable pour vous d'être au centre pour ce grand jour...souriant il rajouta en dernière parole avant de faire avancer les servants de messe...et félicitation à vous deux vous êtes un beau couple et je suis heureux de vous marier en ce jour.

Puis il fit un signe de la main et les enfants de choeur avancèrent en chantant puis ce fût le tour de la mariée qui avança au bras de son frère, et pour finir le diacre rentra dans l'édifice, c'est ainsi que commença la cérémonie.



Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, nous sommes en ce jour réunis dans la maison du très-haut pour célébrer une union, c'est d'ailleurs toujours un plaisir pour moi d'unifier deux aristotéliciens.
Aujourd'hui, nous marquons la communion de deux personnes de grande qualité, d'une part messire Euzen de Montbazon-Navailles, Seigneur des Portes et d'autre part Nahysse Plantagenet, Baronne de Lusignan.

Ces deux personnes ont décidés de souder leurs vies pour ne former plus qu'un dans l'amour du seigneur et l'amitié aristotélicienne.

Par cette cérémonie, leur amour sera officialiser devant la communauté des fidèles puissent-elle les accueillir dignement.


S'inclinant devant l'autel et joignant ses mains il rajouta avant un temps de silence

Prions et repentons nous devant dieu de tous nos péché


_________________
Euzen

    Trop occupé qu’il avait été à suivre l’avancé de sa Muse, le Corniaud n’avait pas remarqué celle de l’officiant. Il l’avait vu oui, mais pas relevé. Comme toutes ces petites choses qui nous passe sous le nez en permanence mais que l’on a oublié la seconde qui suit leur passage. Rapha n’était pas une chose pourtant et n’était pas petit non plus. Mais du pareil au même, le borgne l’avait effacé de l’action qu’il avait visualisé.

    Fâcheux.

    Si sa surprise de le découvrir si prêt vu dévoiler à quiconque, il prendrait pour excuse que le diacre lui avait été dissimulé par Gauvhin et qu’il ne s’était pas attendu à le voir là, voilà tout. Par où était-il passé d’ailleurs ? Le borgne résista à l’envie d’orienter son unique œil vers la porte de la sacristie. N’aurait-il pas dû sortir par-là ? Non décidément, aujourd’hui le cerveau Montbazonnesque ne voulait pas fonctionner correctement. Reprenant contenance, il écoutant le berrichon.


    - Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, ...

    Et, comme à son habitude, il ne suivit le sermon que d’une oreille et resta relativement stoïque tout du long. Seuls quelques regards furent jetés à celle qui n’était que sa fiancée pour une heure encore, deux peut-être. Ils n’avaient pas encore eu la consigne de s’assoir, ils étaient donc debout et il espérait que ça ne serait pas le cas trop longtemps. Néanmoins, il ne put totalement contrer le plissement de nez qui survient quand il fut question de leur amour. C’était un tic, il n’y pouvait rien. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il aurait rayé se mot du reste de la cérémonie mais comment faire pour ne pas choquer l’opinion ? Impossible. Ils allaient donc devoir faire avec.

    Léger et discret soupire.

    Mais bien vite, se fut à eux. Tous. Mariés comme invités. Et en latin s’il vous plait ! Sûr que certain aller ronchonner. Lui-même y alla du bout des lèvres. Sa prononciation du latin n’était pas des meilleurs alors mieux fallait ne pas se faire remarquer par une quelconque faute de prononciation.


    - Confiteor Deo omnipoténti, Et omnes sanctis et vobis, fratres, Quam peccàvi nimis coqitatione, Verbo et opere. Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa. Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.

    Amen.

_________________
Alandrisse
On y était, la brune s’était assise avec toute la famille Montbazon, une communauté en elle-même. Sagement assise, ses pensées se mirent à voguer dans son esprit. Le mariage…regrettait-elle le sien ? Une dizaine de fois par jour, si ce n’est plus. Appréciait-elle cette chaine qui lui entaillait un peu plus la chaire à chaque levé de soleil ? Là encore, pas vraiment. On lui avait dit un jour, qu’il y a des êtres qui sont nés pour être libres et d’autres qui sont capables de s’unir à jamais. En observant le couple qui allait prêter serment, elle espérait qu’ils entreraient dans la seconde catégorie. Les « je t’aime, moi non plus » de son propre couple commençaient à la lasser. On ne peut pas jouer éternellement le même jeu, ce n’était pas bon pour qui ce soit. En attendant, la pause que le couple s’offrait, lui permettait de retrouver une nouvelle inspiration, un air frais qui ravissait son être.

Elle écouta avec attention le début de la cérémonie, peut-être que cette dernière lui rappellerait le pourquoi du mariage. Mais avant cela, il fallait se souvenir du latin. Si c’était une langue morte ou pas loin ce n’était pas pour rien.


Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis et vobis, fratres,
Quam peccàvi nimis coqitatione,
Verbo et opere.
Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

_________________
Milandor
Lanceline a écrit:
Je suis navrée que tu doives m'accompagner, mais je ne pouvais pas ne pas y assister, à ce mariage, vois-tu ?
La seule chose que nul ne pouvait prévoir, c'était le temps. Et encore !
Ne dit-on pas mariage pluvieux, mariage heureux ?
Oh, la mariée vient d'arriver...


Ils arrivèrent dans l'église. Milandor acquiesca aux dires de sa cousine et s'installa auprès de Lanceline.
Il se tourna pour voir passer la mariée qu'il ne connaissait ni d'Eve ne d'Adan. D'ailleurs il ne connaissait pas le marié non plus !
Mais mais si Line n'avait pas été invitée non plus mais qu'est ce qu'ils faisaient là ?? décidément, cette histoire de mariage était bien étrange.
Bon ce n'était pas le moment de poser ces questions. Il fallait se faire petit. Maintenant qu'on était là, onne pouvait plus faire demi tour.
Milandor se plongea dans la cérémonie ; il écouta le frère Rapha. C'était l'une des seules personnes qu'il reconnaissait.
A son invitation, il récita le Confiteor, une prière que le confesseur général de l'ordre cistercien connaissait bien :


_________________
Elea.
    La brunette était là postée dans l’entrée de l’église. La duchesse discutait avec une amie à elle, elle saluait chaque arrivant qui passait à ses côtés.
    Puis il était temps pour elle, d’aller s’installée… Et au moment, où elle se retourne pour prendre place, elle le voit, là dans l’allée… Mon dieu ce qu’il était beau, son cœur tressaute en son sein. Elle aurait aimée être celle qu’il attendait. Mais ce n’était point le cas.

    En un soupire, elle se dirigea vers les bancs… Pas trop près, ni trop loin. Elle savait que ça allait être dur, le voir dire « oui » à une autre. Mais il fallait qu’elle soit présente.
    Puis tout s’enchaina… il était temps, la mariée était arrivée… Près de lui, une légère grimace vient déformer le visage de la brune. Elle baisse alors le regard, puis récita la prière :


    -Confiteor Deo omnipoténti,
    Et omnes sanctis et vobis, fratres,
    Quam peccàvi nimis coqitatione,
    Verbo et opere.
    Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
    Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
    Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
    Amen.


    Voila qui était fait… Garder les yeux baissés un temps, avant de poser son regard à nouveau sur lui, comme si elle ne pouvait s’en détacher…

_________________
Victoire.
    « Mieux vaut dormir debout que courir couché. »
    Ruppert Barnes


Après les derniers ragots échangés avec Catherine, Victoire s'était assoupie. Oui même qu'elle avait du fermer les yeux un sacré moment, bercée par les paroles de son amie, ou simplement par choix, celui de contenir son impatience parce que les cérémonies ça traînait toujours en longueur. Alors plutôt que se trémousser sur son siège,la voilà qui se laisse emporter par une douce mélopée intérieure.

Mes hommages mesdemoiselles.

Aheum !

Un coup de coude à Catherine tandis que ses azurs se portent sur celui qui l'avait réveillée. Un inconnu, sans doute un invité de Nahysse, car il ne lui semblait pas que l'homme en question fasse parti du cercle d'amis de son cousin. Hochement de tête à son encontre puis sans un regard de plus, le confiteor la rappela à l'ordre, et en latin s'il vous plait.

    Confiteor Deo omnipoténti,
    Et omnes sanctis et vobis, fratres,
    Quam peccàvi nimis coqitatione,
    Verbo et opere.
    Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
    Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
    Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
    Amen.

_________________
Sirbalian
L'espagnol avait rejoint balian discretement et lui faisait part d'une requête pour ne pas dire un ordre de son fils qui "l'invitait" à venir s'assoir aux premiers rangs.
Regard vers son fils qui lui regarde ailleurs.
Nouveau rappel à l'ordre.
Ne pas faire d'esclandre le jour du mariage de son fils.
De nouveau des remords qui viennent chatouiller son esprit.
Alors fini de jouer, il se leve, oubliant presque sa cavalière, mais bien trop pendue à son bras pour la laisser sur place. Ils se dirigent le plus discretement possible vers les premiers rangs afin de prendre place.

Et voilà la mariée qui fait son apparition.
Plusieurs jours déjà qu'il ne l'avait plus vue.
Il faut dire que son état n'était pas propice aux sorties et promenades.
Et ce mariage arrivait à point nommé tant la délivrance semblait proche.

Il constata la beauté de la mariée, qui malgré son état ne manquait pas de prestance.
Il sourit légèrement, n'avait il pas vu la naissance des sentiments entre les futurs époux. Ou était ce plutot une tentation grandissante.. Il les avait vu se chercher en tout cas et était heureux du dénouement que prenait les évenements.
Léger regard de coin vers sa promise à lui.. quel avenir leur était réservé à eux.
Ah qu'il était dur de jouer au sans coeur alors que la fortesse semblait vouloir s'effriter de toutes parts...

A présent il était l'heure de reciter la prière et le brun se reconcentra.


Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis et vobis, fratres,
Quam peccàvi nimis coqitatione,
Verbo et opere.
Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)