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[RP-Eglise Limoges] Le mariage est un duo ou un duel*

Flora
" Qui est donc ce jeune homme aux côtés de la Baronne? "
de Flora




Préparer sa maîtresse n'avait été guère facile. Il fallait qu'elle ait la taille assez fine pour qu'elle puisse enfiler sa robe par dessus, mais il fallait aussi ne pas trop serrer le corset éviter que le bébé n'en souffre pas trop. Difficile tâche mais pas irréalisable. Quand la jeune fille finit par emmener Nahysse devant le miroir, celle ci fut satisfaite.



Et c'est sur cette satisfaction que les deux jeunes femmes quittèrent la chambre afin de rejoindre le coche qui les attendaient pour rejoindre l'église.


Une fois sur place, Gauvhin les fit descendre l'une après l'autre. Gauvhin d'un côté, Flora de l'autre, ils aidèrent un peu Nahysse à monter les marches de la cathédrale.Ceci fait, Flora passa en première pour rejoindre les bancs dans les premiers rangs. Elle passa donc, seule, dans l'allée principale.







Le temps de cet instant, les regards seraient probablement fixés sur la mariée qui attendait dans le fond de l'église. Flora passerait surement inaperçue. La jeune fille se rassurait comme elle pouvait. Elle n'aimait pas être le centre des attentions, loin de là. Moins on la voyait, mieux c'était.



Apercevant la Baronne d'un côté, Balian d'un autre, elle s'en étonna un moment. Pensant Balian trop occupé par la jeune brunette à son bras, elle préféra rejoindre son amie. S'asseyant à côté d'elle, elle la salua dans un chuchot et finit par remarquer le jeune homme de l'autre côté. Accompagnait-il Johanara? Par politesse, elle le salua aussi et reporta son attention sur Nahysse qui remontait l'allée. Ah ! Malgré sa grossesse, elle était vraiment belle dans sa robe.


L'officiant était arrivé à la suite et il fallait désormais réciter la prière. Prière récitée presque mécaniquement tant l'attention de la jolie fleur était captée par ce blondinet assis non loin d'elle.


Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis et vobis, fratres,
Quam peccàvi nimis coqitatione,
Verbo et opere.
Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

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Abigail.
Abigail était assise depuis ... des lustres pour sa patience de petite fille... Petite grande come elle aimait à le rappeler... Elle avait remarqué les tournoiements de son père, impatient de voir Nahysse arrivait... Elle avait remarque que Balian... Papy Balian n'était pas assis là où il fallait...

Vint le moment d'une prière... Elle avait promis à son père de bien se tenir mais qu'est ce que c'est long quand même. Pour autant, elle suivit le mouvement...

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis et vobis, fratres,
Quam peccàvi nimis coqitatione,
Verbo et opere.
Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.

_________________
Gildwen
Assis dans le fond, au dernier rang réservé à la noblesse, Gildwen observe les personnes présentes. L’église est bondée, un grand rassemblement de Montbazon-Navailles.
Il était parti vraiment trop longtemps, personne ne le reconnait… Tant mieux en un sens, cette situation l’arrange, personne ne vient l’importuner.
Il peut ainsi balayer son regard sur l’assistance et tenter de reconnaitre les siens, qui ont bien changé.

Il put ainsi remarquer la tenue provoquante et presque choquante de la Dame assise plus en avant. L’intervention de la none le soulage un peu voyant que ce mariage aurait pu prendre une tournure forte déplaisante.

La mariée fit son entrée. Et là, il le remarque immédiatement…
Elle est enceinte.
Cela doit être un déshonneur pour la famille de la mariée… Il soupire et se concentre sur l’office qui a commencé.


Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis et vobis, fratres,
Quam peccàvi nimis coqitatione,
Verbo et opere.
Mea culpa, mea culpa, Mea Màxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Orare pro me ad Dominum Deum nostrum.
Amen.


Cette prière ne tombait que bien en effet… Gildwen prie pour que leur pêché de chaire soit pardonné. Que ce mariage trouve quand même grâce aux yeux du Très Haut, et que dans sa bonté Il consente à bénir leur union.
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Johanara
« Quelle sorte d’homme êtes-vous dont pour m’être devenu aussi nécessaire ? Je me sens mille fois la plus misérables des créatures lorsque vous me manquez, vous qui vous employez si bien à me blesser. » La Baronne.

Bien qu’elle tâchat de n’en rien montrer, Johanara souffrait du poison mortel de la jalousie. Tant qu’ils étaient derrière, la jeune noble s’était efforcée d’ignorer leurs minauderies et le jeu cruel auquel s’adonnait son fiancé.

Mais depuis qu’ils avaient pris place quelques bancs devant eux, les prunelles de jade ne quittaient plus le couple, ancrée aux mains volages de la jeune fille qui ne cessaient d’effleurer le tissu du pourpoint ou de caresser une mèche d’ébène.

Les larges pupilles brûlaient sous le courroux que lui inspiraient ce spectacle affligeant qui l’humiliait chaque instant d’avantage. Elle frotta ses prunelles qui la démangeaient, puis son cou irrité jusqu’à faire saigner imperceptiblement sa peau d’albâtre.

Il fallait absolument qu’elle se calme. Mais ses pensées partirent en caravane, amplifiant l’urticaire et les démangeaisons.

Qu’allait-il advenir d’elle après ses noces ? Johanara ne pouvait qu’aisément imaginer combien les femmes rôderaient autour de son époux. D’une part parce qu’il était fort bel homme. D’autre part parce qu’un homme qui parvenait à captiver une dame de son acabit, la faire ployer sous les affres de la jalousie et de la colère, la maintenir sous son joug impitoyable tout en lui inspirant de tendres sentiments ne pourrait que fasciner la gente féminine.

Comment ferait-elle pour le garder près d’elle ? Il fallait qu’elle se rende à l’évidence malgré ses frasques au mariage de son fils, elle ne pourrait guère s’éloigner de lui. Elle avait besoin de le voir, de le regarder, de le contempler…

Les picotements redoublèrent et la féline se prit à se soulager de ses griffes sans ménagement striant le satin de sa peau de zébrures écarlates. Mathilde finit par prendre ses mains et les poser sans ménagement sur ses genoux. Mais Johanara ne prêtait plus attention à rien. Encore moins aux prières.

Devait-elle lui faire une scène ? Risquer de l’asphyxier ? Lui rendre la pareille ? Le laisser aller à sa guise ? Johanara comprit qu’elle se tuerait à petit feu si sa jalousie continuait d’entraver sa raison.

Se demandait-il s’il la rendrait heureuse ? Mais un homme était-il capable de comprendre les sentiments profonds d’une femme ?

Pourquoi fallait-il que son cœur l’ai choisi lui ? On la courtisait de toute part… Comment ce baron avait-il dit ? « Vous êtes pour moi le véritable type de la princesse fantastique aimante et nobles de manières, comme les filles de rois aux temps poétiques… »

Balian se tourna soudain vers elle. Pensait-il la narguer ? Elle le transperça d’un regard à faire frémir le plus insensible des mercenaires.

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