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[RP] Bureau de l'évêque de Limoges

Albin.
Qui a dit qu'Albin avait une grande gueule et rien dans les "cacahuètes"? Qui a dis qu'il n'avait pas de courage? Et pourtant c'est bien là le moment de prendre son courage à 2 mains et de traîner sa promise au palais épiscopal.

Une fois devant la porte de l'évêque de Limoges, Albin frappa à celle ci et attendît qu'on lui dise d'entrer.

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Anna_jagellon
"- Je t'aime.
- C'est vrai ?
Moi aussi, plus que tout.
- Oui.
- Prouve le.
Taquine.
- Tout d'abord épouse moi.
- Ouiiii je t'épouse !
J'en rêve. Un jour oui, mon bel amour, je serais ta femme.
- Allons à l'église alors, allons nous marier. "
Que..Quoiii ? Et mon fief ? Tu es vraiment noble, je ne le suis que de sang encore. Comment...?

Surprise, Anna se laissa entraîner au détour d'une discussion mi taquine mi sentimentale, sa main dans la sienne, ne le lâchant jamais.
Les voilà devant la porte de bois du bureau de l’Évêque au Palais Épiscopale. Ne dérangeraient-ils point en heure si tardive ?
Alors qu'elle attendait, ses yeux scrutèrent le visage de son bien aimé, se surprenant à apprécier sa spontanéité.

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Eloin
Edmond.. n'eut point le temps de prendre la parole suite à ses réponses qu'une nouvelle visite s'annonçait, imprévue celle-ci. S'excusant auprès de son potentiel futur clerc, l'abbesse quitta son siège, et alla ouvrir la porte, pour se trouver devant la jeune maire de Bourganeuf, accompagnée d'un homme qu'elle avait croisé au baptesme de ladite damoyselle.

Donaisela, messer... Si vous voulez bien patienter, je vous recevrais dans quelques instants. Entrez dans le petit salon, Déclara-t-elle en désignant de la main la première porte sur la droite, et tirez sur la corde se trouvant à côté de la cheminée. L'une des meschines du palais viendra s'enquérir de vos souhaits, vous pourrez luy mander une collation.

Puys, sur un signe d'excuse, elle referma la porte, et retourna s'asseoir dans sa cathèdre, avant d'inviter Edmond.. à reprendre la parole, par un bref hochement de teste.
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Héraldique
Edmond..
Edmond aime les femmes, on l’a déjà dit mais il n’est pas sans savoir que ces adorables créatures sont passées maitres en ce qui concerne les faux semblants. Pourtant, en dépit d’une nature méfiante, alors même qu’il cherche la moquerie dans les propos de l’évêque, rien ne vient, rien que de la sincérité. Femme et sincère, voilà un paradoxe des plus charmants, aussi se détend-il un peu et il s’assied sans inquiétude aucune. On vous l’a dit, il fait confiance aux femmes. Le fou.

Homme d’affaires avant d’être moitié d’homme, à moins que ce ne soit l’inverse, Edmond ne s’est pas embarrassé de pincettes pour exprimer ses vœux et ses désirs. Les femmes sont multi-tâches comme le prouve si bien la Bellecour, mais lui est habitué à gérer plusieurs affaires de front sans sourciller, aussi s’apprête-t-il à poursuivre la discussion en ce sens, quand on frappe à la porte. L’évêque se lève et lui hausse un sourcil, rien de grave. Un instant, un bref instant, il revoit sa nourrice bien pieuse et l’image se superpose à celle de l’abbesse. Pas de mère, puisqu’elle est morte après sa naissance, pas de père puisqu’il s’est ensauvé, ayant en horreur ce fils contrefait. Mais une vieille nourrice aux paroles empreintes de foi, une sœur convaincue que le Très-Haut les aimait. Oui, la Foi a été l’amie d’enfance d’un gamin bien seul.

La voilà qui revient, et l’enjoint à poursuivre.


« Ma sœur a été baptisée, oui. Par l’une de vos comparses.. » Il cherche un instant, car pour être intelligent, il n’a pas pour autant la science infuse. « Eilinn Melani, je crois. » Et ? Pour le corps loin ? « Je.. »

J’ai honte.

« Son corps repose actuellement dans un catafalque, l’affaire a bien longtemps trainé et je gage que personne ne voudra l’ouvrir dorénavant même si j’ai pris garde de le faire entreposer dans une cave. »

Le nez se fronce et une ride vient ternir encore plus le front trop grand du nain, la proéminence imparfaite des sourcils joue son rôle à merveille puisqu’elle dissimule le regard qui s’éteint. J’ai honte. La Lumière est partie et je l’ai laissée se décomposer. Les mains courtaudes viennent frotter la face racornie du nabot comme pour en chasser les pensées sombres. Cela a trop trainé, combien de jours passés devant ce catafalque à continuer à lui parler, comme si repousser cette messe pouvait lui donner l’impression que la mort recule pour lui laisser cette petite sœur retrouvée mais vite disparue.

« Naelhy repose à Paris, mais je pourrai l’amener ailleurs si vous le dési.. » La voix s’est brisée, et cela l’étonne plus que n’importe qui. Est-il donc si faible ? La trentaine avancée et le voilà qui pleure pour les beaux yeux d’une illuminée. « Si vous le désirez évidemment. »

Peut-être qu’elle ne veut pas faire de messes pour un cadavre en putréfaction. Cela se comprendrait, il n’y a bien que lui pour ne pas s’encombrer de cela. Les mains s’abaissent et l’une d’elles vient faire tourner les bagues qu’il y a sur la senestre. Oui, il a bien réussi mais pourquoi ? Pour qui ? Le regard pourtant se pose serein sur l’évêque.

« Quant à moi, en sus de cette confirmation, que faut-il que je fasse pour pouvoir rejoindre les rangs du Très-Haut ? »

Et guider celles qui restent sur le droit chemin, et avec elles, tous les enfants du Très-Haut.
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Ma cousine, ce génie de la peinture
Eloin
Eilinn... Le cœur de la moniale se sert à l'énoncé de ce prénom. L'abbesse avait bien connu la jeune fille, puisqu'elle avait été cistercienne jusqu'à son trépas, dans l'incendie de la demeure qu'elle partageait avec son récent époux. Douloureuse perte, et pour l'ordre cistercien, et pour l’Église, car la Melani était un bon clerc.

Vous souvenez-vous de la date et du lieu de ce baptesme ? A simple fin de vérification...

Elle le croyait sur paroles, bien sur, mais le Droit Canon était strict sur tout ce qui tournait autour des sacrements, elle ne prendrait donc point le parti de se détourner des Loys de l’Église, au risque de voir l'erreur se retourner contre elle. Elle ne faisait point partie de ces prélats qui délivraient des certificats en échange d'une bourse bien garnie ou d'un titre quelconque, sans plus vérifier les informations fournies. Elle n'avait point été élevée ainsi.

La voix se fait un peu plus douce, lorsqu'elle remarque la soudaine faiblesse de l'homme luy faisant face.


Il faudrait ramener le catafalque jusqu'en Limousin, si cela reste possible. Pour l'office funèbre en luy-mesme, nous pourrons le faire au seing de la cathédrale, mais, si vous souhaitez un lieu moins grand, l'église de Ventadour, ou une autre église du diocèse, conviendra parfaitement.

Habituellement, le cercueil est entreposé dans l'église sans le couvercle, afin que les proches puyssent dire "adieu" au défunt. Le couvercle est posé au cours de l'office, mais je pense que cette foys il nous faudra faire une entorse à la coutume...


Et de noter silencieusement qu'il luy faudrait faire l'achat de bougies parfumées, si elle réussissait à en trouver. A Bordeaux, elle avait trouvé une officine vendant des bougies de toutes formes et de toutes senteurs. Mais faire venir quelques bougies depuys la capitale guyennoise serait certainement trop couteux, il luy fallait se renseigner si elle pouvait en obtenir localement. Merwyn, la tenancière des bains romains de Bourganeuf, pourrait peut-estre luy proposer quelques idées en la matière.

Tout dépend de vostre souhait... Répondit-elle à la question d'Edmond..Pensez-vous devenir diacre dans un premier temps, ou préférez-vous recevoir directement l'ordination, qui ferait de vous un prêtre condamné au célibat ?
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Héraldique
Edmond..
Voilà. Parlons de détails, ce sont les détails qui permettent de ne pas s'appesantir sur les choses plus dures, et à la question de l'évêque, il répond par un mordillement de dents. L'évocation du transfert éventuel du corps de sa soeur lui arrache une grimace, et l'idée même que quelqu'un puisse vouloir lever le couvercle fait naître un sourire. Non, personne ne voudra, vous pouvez le croire, cela fait plusieurs semaines déjà. Personne ne voudra.

Répondre donc à la question, la besace est saisie et une liasse de papiers est sortie, le cordon les retenant est dénoué, et le voilà qui fouille avant d'extraire le certificat qui se trouvait dans les affaires de la défunte et de le tendre à la Bellecour.


« J'ai pensé que vous pourriez en avoir besoin. » En vérité, il conserve précieusement les traces de la vie de Naelhy. Toujours, pas juste actuellement, mais chut. « J'ai quelques économies qui me permettront de lui offrir une messe digne de ce nom aussi, la cathédrale m'ira très bien. Il faudra bien, je pense une quinzaine de jours pour faire venir son corps en Limousin. J'ai des contacts parmi quelques marchands parisiens, s'il vous faut quelque chose pour la messe, dites-moi, je l'achèterai. »

Rien n'est trop beau pour sa soeur, même morte. Quant au célibat..

« Je suis un des derniers Wolback, je crains donc de devoir songer au préalable au diaconat avant de penser au célibat. Le Très-Haut m'est infiniment précieux, mais je ne dois.. peux pas négliger ce qu'il me reste de famille. Et s'il advenait qu'un jour, je ne trouve aucune femme désireuse de s'unir à ma personne, alors je me tournerai vers la prêtrise et son célibat. Dieu l'aura voulu ainsi. Je pourrais le servir tout de même, et il passera toujours en priorité ne vous inquiétez pas. »

Ce n'est pas la soif de luxure qui l'empêche de devenir chaste et prêtre, c'est l'éventualité d'avoir peut-être un jour, un héritier. Peut-être. Un jour. Si Dieu et les femmes le veulent.
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Ma cousine, ce génie de la peinture
Eloin
Examen rapide du certificat, avant de le rendre à Edmond.. avec un simple hochement de teste. Depuys le temps qu'elle était clerc, elle avait appris à lire prestement les documents de ce genre, pour n'en retirer que l'essentiel : nom, date et lieu.

A la proposition du petit homme de luy fournir certains éléments pour la messe, elle hésite un instant, ne voulant point froisser son visiteur, avant de se décider. Après tout, il devait bien se douter que, passé un certain temps, les corps des défunts émettaient une certaine... odeur.


Et bien, si vous pouvez trouver disons... une dizaine de cierges parfumés, cela m'éviterait d'en faire venir de Bordeaux. Peu m'importe la senteur, mais vous pouvez choisir en fonction des effluves que vostre sœur appréciait.

Elle nota mentalement la préférence du futur clerc pour la cathédrale, se disant que le monument aurait vécu tous les types de sacrements en quelques moys. Ce n'était point pour luy déplaire, après tout, cela montrait aux fidèles que les bâtiments religieux du Limousin n'étaient point là simplement pour faire joli dans le paysage urbain !

Un bref hochement de teste suivi la réflexion de son vis à vis. Le devoir de fournir un héritier à sa famille, elle n'avait point connu cela personnellement, puisqu'elle n'avait point connu ses parents, mais elle avait vu le principe dans la famille de la duchesse dont elle fut la dame de parage.


Je comprends. Si cela vous dit, je pourrais parler de vous à quelques-unes de mes connaissances, peut-estre auront-elles des damoyselles à marier dans leur entourage...

Nous partons donc sur un diaconat. Avez-vous suivi un séminaire primaire, également nommé "licence d'aristologie" ?

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Héraldique
Edmond..
Son efficacité est remarquable. Une qualité de plus à ajouter à la liste de la moniale, une qualité grandement appréciée par Edmond qui considère le papier un instant avant de le remettre dans la liasse qu'il noue avec soin. Ne pas l'abimer, même si il a conscience que l'évêque sera certainement la seule et unique personne qui lui demandera ce papier, il ne veut pas l'abimer, il y tient, c'est bête. Pourtant, c'est ainsi.

Trouver des bougies parfumées. Il réfléchit rapidement, et alors que l'évêque parle, la matière grise turbine dans la caboche difforme du nabot, Paris s'inscrit en lettres d'or dans son esprit, il fait l'inventaire des rues et des artisans, ce n'est pas le plan de Paris qui s'affiche, ce sont les ruelles qui défilent, comme s'il y était. Il sait, il connait, et là, dans les Halles, il y a ce qu'ils cherchent.


« Je sais où je pourrai trouver la personne qui me fera cela. »

Un chandelier appartenant à la corporation, un des rares hommes sur lesquels, il sait pouvoir compter, parce qu'il ne tentera pas de l'escroquer ou de lui refourguer de la mauvaise qualité. Ils sont bien trop stricts dans les guildes pour s'y essayer. L'affaire est entendue, dans un recoin de la tête, il note mentalement de joindre une lettre à destination du maître artisan. Quant au reste, il sourit vaguement.

« N'en faîtes rien, monseigneur.. Je vous le demande comme un service. Si les mariages arrangés sont d'une nature coutumière, je ne souffrirai pas l'idée de faire horreur à une jeune fille. Quand le Très-Haut voudra alors, je rencontrerai la femme qu'il aura choisie pour moi et qui saura faire preuve d'amour. »

C'est à gerber, ce que tu dis Edmond. L'amour, c'est pour les glands, hein. Mais pourtant, c'est l'un de ses cauchemars les plus récurrents, épouser une jeune fille qui le haïrait toute sa vie pour ce qu'il est. Difforme, nain, contrefait. La main courtaude vient balayer l'air. Ne parlons pas de sujets qui fâchent. A trente ans, il s'est fait une raison, si cela doit arriver, cela arrivera, m'enfin, n'allons pas traumatiser les pucelles tout de même.

« Ce que je sais de l'Eglise et du Dogme, je l'ai appris quand en le lisant dans des manuscrits. Aucun séminaire, mais l'idée me plaît énormément. Comment cela se passe-t-il ? »

Lire, apprendre, voilà ce qu'il sait faire à la perfection. En plus des négociations.
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Ma cousine, ce génie de la peinture
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