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[RP semi-ouvert] Retour à la case départ et touchez 500 écus

Andhara_velvet


Déception, remise en cause et finalement retour à la case départ… ou presque.
Un retour en Anjou, sa terre natale mais pour l'heure, même si son projet de haras tenait toujours une place dans ses pensées, elle était revenue pour une toute autre raison.
L'échec qu'elle avait découvert et subi était la goutte d'eau et malgré ses méthodes qu'on pourrait classer de peu aristotéliciennes, voir même pas du tout, elle était honnête envers ses commanditaires.
Et cette honnêteté fit que la bourse du Von Frayner qu'elle avait reçue presque deux mois plus tôt était finalement restée presque inchangée, car elle préférait savoir la mission finie jusqu'au bout avant de faire usage de l'or.
Jusqu'à maintenant, elle n'avait jamais eu à le rendre… jusqu'à ce jour.
C'est la mine sombre qu'elle revint à Saumur où le seigneur Fraynerien avait dit se trouver ; et en effet, elle pu constater sa présence peu de temps après son arrivée en ville.
Un rendez-vous de donné et le soir-même, la voilà qui rejoint l'homme aux mille mystères.
Elle a pu prendre le temps de se laver de son voyage et mettre des vêtements plus confortables et surtout moins poussiéreux.
La mine presque malade qu'elle avait la dernière fois qu'elle l'avait vu avait disparue et elle était en meilleure forme, cependant ses récents doutes sur sa vocation de toujours la rendaient quelque peu torturée.
Une dague habituelle toujours cachée sous ses vêtements, dans son dos, plus par habitude que par réel besoin de se défendre, ou même d'attaquer, elle était également chargée de la lourde bourse, cachée tout de même au fond de sa sacoche.
La voilà à présent devant la porte de la chambre de Judas à l'auberge et elle y frappe trois coups brefs, attendant l'invitation à entrer…

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Judas
[Saumur, Début novembre 1460]


L'auberge était de loin le meilleur endroit pour accueillir les petits rendez-vous "d'affaires" du Von Frayner. De passage en Anjou à la recherche de l'Anaon le satrape s'était fait l'hôte de Château-Gontier où une tripotée de pucelles logeait sous la surveillance de Yolanda de Josselinière... Autant dire que les traines savates et autres petites frappes du seigneur n'avaient rien à y faire. Le rendez-vous avait été fixé rapidement, Judas n'aimant pas perdre son temps et être au fait des nouvelles, Andhara ayant sans doute d'autres chats à fouetter. Il se satisfit d'entendre cogner à la porte à l'heure et entrouvrit la porte pour vérifier l'identité de son ... Invitée.


Ha. C'est toi, entre.


Il laissa la voie libre à la jeune femme qu'il trouva vaguement plus vigoureuse que la fois précédente, fois où elle était venue lui annoncer la mort de Zoé mais la vivacité de Moran Lisreux. Une tâche à demi accomplie en somme. Un tableau inachevé. Il se posa sur la couche, face au seuil et attendit que la porte se referme pour aller droit au but.

Tu as des nouvelles à m'apporter? Quelque chose de significatif au moins? Je me doute que tu n'as pas fait toute cette route pour me rejoindre sans avoir à me faire part de quelques détails importants ...


Elle n'avait pas écrit, préférant s'entretenir avec le Courceriers et c'était un détail qui n'avait pas manqué d'attiser la curiosité du Bourguignon.

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Vive le Roy !
Andhara_velvet


Ha. C'est toi, entre.

Sans un mot de réponse, elle hocha simplement la tête à l'affirmation de son ôte. Le porte s'ouvrit d'avantage pour la laisser entrer et elle ne se fit pas prier pour rapidement la refermer derrière elle.
Il s'était installé sur le lit, la toisant presque alors qu'elle était pourtant encore debout quand il était assis mais il vint rapidement au but.
La question n'était pas une surprise après tout, elle avait dit le rejoindre pour ça et c'est en prenant une bonne inspiration et avec le plus grand calme possible
- malgré "la foudre" Judéenne qu'elle craignait plus par principe que par peur pour sa propre vie - qu'elle posa en ayant repéré une table sa sacoche dessus.
Les gestes n'étaient pas particulièrement lents mais elle ne crut pas bon d'ajouter quelques mots que ce soit pour le moment, se contentant de sortir la bourse qu'il lui avait remise deux lunes plus tôt.
Ce n'est qu'en sortant sa dague de derrière ses reins qu'elle tourna enfin le regard vers lui et, toujours calme parce que résolue, la lui tendit, tenue par la lame de sa sénestre tandis que la dextre lui rendait la bourse de cuir qui avait retrouvé son content exact.
Ce n'est qu'à ce moment précis qu'elle donna des explications, le regard emprunt à la fois de déception d'elle-même, de détermination et d'une certaine crainte…

J'ai échoué. Voici la bourse que tu m'avais octroyée et je te rends aussi mes armes.
Une très courte pause pour lui permettre un léger soupire avant de reprendre… J'arrête tout, je suis plus faite pour ça.

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Judas
Judas se tendit à l'annonce. Echouer. Quel triste mot. Le faciès imprima un imperceptible tic de la joue tandis que sa senestre vint trouver le contact de sa nuque, la pinçant comme pour en détendre les muscles. Il la dévisagea, appuyant sa déception. S'il y avait une chose qu'il détestait viscéralement dans la vie c'était l'échec. La rousse n'était plus cette amante légère qui le distrayait, il s'agissait là d'affaires sérieuses et de vengeance. Rien qui ne lui donne envie de s'attendrir. La voix rauque murmura.

Sors...

Il avait ouvertement et dès le début mit en doute les talents de la jeune femme. Déjà pour n'être qu'une femme, ensuite pour insister trop ouvertement sur ses capacités à mener à bien une telle tâche. Chienne qui aboie ne mords pas. Son injonction était à double tranchant. Mi prière, mi menace. Sors et nous en resterons là. La bourse resta où elle était, les lèvres du Frayner s'étirèrent malgré lui vers le bas. Il n'avait pas envie d'en entendre plus, remuer le couteau de tout ce temps gaspillé. Le Lisreux courait toujours, et la mort de sa soeur n'était pas assez conséquente pour l'apaiser.

Alors s'il savait qu'icelle était fictive...

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Vive le Roy !
Andhara_velvet


Une affirmation, un ordre même. Froid et bouillonnant à la fois. Mais elle ne le quittait pas des yeux et ses mains restèrent en suspens encore avant qu'elle repose la lourde bourse sur la table.
Elle est intacte. Voilà tout ce qu'elle en dit.
La dague quant à elle, encore tenue par la lame glissa dans la paume, tenue par l'autre main qui l'avait saisit pour entailler légèrement la chair au passage et ensuite se retrouver plantée non sans une certaine force dans le bois du modeste meuble, encore vacillante.
Prenant une des pièces de la bourse entrouverte par son propre contenu comme un ventre trop rebondi qu'un vêtement ne suffit à couvrir, elle appliqua sur celle-ci le sang de sa paume et la jeta sur le lit à côté de lui.
Après quoi, elle se dirigea vers la porte et se saisit de la poignée qu'elle allait tourner quand elle arrêta son geste… "Avant que je ne parte…" elle se tourna vers lui pour de nouveau le dévisager.
Elle l'avait déçu, une fois de plus et surement la dernière. Néanmoins elle prit une inspiration avant d'ajouter :

Je sais que tu me hais surement mais garde cette dague…
J'ai fais une erreur en la croyant morte et je n'étais pas armée contre deux personnes à la fois…

Un instant elle eut le regard dans le vague en se remémorant le seul échappatoire qu'elle eut, puis clignant des yeux, elle revint au moment présent… je n'ai rien dis sur toi mais… reste sur tes gardes, on ne sait jamais
Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle le mettait en garde… peut-être en souvenir du "bon vieux temps", peut-être parce qu'au fond, malgré ce qu'il était, même en cet instant, elle ne voulait pas qu'il ait des conséquences de sa faute.
Autant ça lui était inexplicable autant elle savait qu'elle serait là si il appelait un jour à l'aide, bien qu'elle doute d'un jour entendre ce cri…
Elle désigna d'un signe du menton la pièce posée plus tôt sur le lit et termina d'un ton qu'elle avait reprit plus vulgaire… J'sais qu'tu l'f'ras pas mais si un jour t'as besoin… montres-la moi et j'serai là
Sentant son regard dans son dos, elle se saisit de nouveau de la poignée de la porte, un cliquetis légèrement retentissant se faisant entendre… Veni, vidi, victus*



*Je suis venue, j'ai vu, j'ai été vaincue

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Judas
Elle n'est pas morte! Tu m'as dupé!

Instinctivement il s'est levé à l'aveu, hors de lui. Diable! Elle avait menti. Tout ce temps où il croyait qu'elle était au moins à moitié incapable... En réalité il avait la preuve que la rousse que Rose détestait temps justifiait cette inimitié. Bonimenteuse... Judas saisit la dague d'une main féroce.

Je vais te couper la langue, cela t'apprendra à chanter du boniment misérable!

Et de la lancer à travers la pièce, décidé à montrer à l'inconsciente que conclure des pactes et se jouer de ses commanditaires était une grossière erreur. Rosalinde avait raison... Et c'était peut-être aussi difficile à accepter que cette sinistre révélation.
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Vive le Roy !
Andhara_velvet


Une exclamation qui se veut flouée et la rousse de se retourner juste à temps pour le voir se saisir de la dague.
Répondant à ceci par un " Non ! " retentissant bien qu'emprunt d'autant de surprise que d'incompréhension face à cette réaction du Von Frayner, elle le regarde, à la fois décontenancée et voulant s'expliquer.
La dague vola à travers la pièce et c'est avec une surprise renouvelée qu'elle le regarda.
Judas, j't'ai pas menti ; j'étais persuadée qu'elle l'était ! Cette garce m'a… un mouvement rapide de la tête accompagnée d'une grimace pour tenter de chasser les mauvais souvenirs d'une douleur encore parfois présente avant de reprendre en avançant d'un pas…
pourquoi tu crois que j'suis r'venue ? Si j't'avais menti j'serai surement très loin d'ici à t'éviter au mieux.

Elle avait beau être de bonne foi, il n'était pas certain pour autant que JVF serait compréhensif et verrai les choses comme elle les exposait.
Les bras et mains ouverts vers lui, autant dépitée qu'elle pouvait l'être de cette situation et peut-être même bien plus que lui, elle cherchait pourtant à rectifier sa méprise.
J'ai perdu bien plus que toi dans tout ça et en plus j'ai l'honnêteté de venir te dire les choses en face alors prends-le en compte !
J'ai échoué oui et ça m'a tellement coûté que même tout ton or n'y changerait rien
, dit-elle en désignant du menton avec un certain dédain la bourse posée à côté.

Puis le regardant à nouveau mais cette fois, avec une certaine colère, celle d'avoir tout perdu, pour lui, pour rien…
Tu veux m'tuer ? Tues-moi Judas. Tues l'angevine que je suis, ici chez elle et tu n'auras rien de mieux qu'un cadavre très encombrant sur les bras.
C'était presque un regard de défi à présent qui avait peint ses iris… Tues-moi ou ne me tues pas mais choisis.

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Judas
Il s'avança vers elle incrédule, et la saisit à la tignasse.

Sors je t'ai dit! Sors pauvre folle!


Sur quoi il la sortit manu militari de la chambre, écoeuré de son seul contact.

Tu paieras pour t'être jouée de moi, tes minables excuses n'y changeront rien! Je te conseille d'avoir des yeux derrière la tête à partir d'aujourd'hui.

Que croyait-elle.. Qu'une " exécutante" ne pouvait pas se faire "exécuter"...? Floué, le seigneur , ne comptait pas pour autant se salir les mains. Fort de l'expérience récente d'avoir un cadavre sur les bras, Judas n'avait pas envie de se compromettre pour une vulgaire petite main. Mais elle avait tort de croire que c'était une entreprise compliquée. Abandonner un cadavre sur le lieu de sa mort ne ferait pas grand bruit... Une gueuse parmi tant d'autre, et un seigneur qui ne serait pas inquiété.

La porte se referma dans un claquement. C'en était bel et bien fini de l'Andhara et de sa verve. Quant à ses besoins futurs en matière de contrat, il les assouvirait avec un homme... Un vrai. Décidément, même la Lisreux valait mieux qu'elle... Au moins sa bouche s'accordait avec ses mains.

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Vive le Roy !
Andhara_velvet


Un ordre, impatient et furieux ; le mouvement fut rapide et surtout elle ne s'y attendait pas. Habituellement elle l'aurait vu venir mais pour l'heure ce ne fut pas du tout le cas.
Saisie fermement par sa rousseur, elle se retrouva rapidement à passer l'encadrement de la porte de la chambrée telle une malpropre impotente.
A présent, ce n'était plus un ordre mais des menaces et la rousse n'était douée ni pour obéir ni pour se laisser impressionner. Rebelle oui, elle l'était, envers et contre tous elle voulait vivre quand-même.
La porte claque bruyamment devant elle et elle se retrouva fulminante de cet affront.
Qu'il la croit si incapable en était un mais c'était aussi un atout.
Elle cracha de colère un "Imbécile !" tonitruant derrière le bois verrouillé du Von Frayner avant de repartir, en colère. Imbécile, oui, de la croire si fragile, seule et impuissante.
Elle s'était montrée plus que patiente mais cette-fois c'était fini !
Il aurait pu rester tranquillement avec la récupération de ses écus pour choisir d'embaucher quelqu'un d'autre si ça lui chantait mais après cette démonstration, elle ne le laisserait plus faire.
Après tous les efforts qu'elle avait fournis, quitte à presque y laisser la vie, le "petit" seigneur verrait de quel bois se chauffe une rousse qui refuse le bûcher et elle avait maintenant la ferme intention de se venger et déjà une idée du "comment"…
Règle de base… Ne jamais flouer une femme, surtout une rousse.

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