Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La roue tourne...

Brygh_ailean
La lumière serait bientôt trop faible mais elle n’avait pas envie de poursuivre à la chandelle. La grande escote caressa le parchemin, s’appliquant à relire ce qu’elle avait noté.

Sur la première page, s’étalaient les coûts et les opérations de réaménagement du moulin. C’était une bonne idée de réhabiliter ce vieux moulin à eau, une idée qui n’était pas d’elle, mais d’un jeune homme qui ne cessait de la surprendre chaque jour. Elle finirait par en faire un garçon bien et peut-être un bon parti. Elle sourit à cette idée saugrenue. Elle était assez fière de ce qu’elle avait tiré de cet adolescent brouillon. Il était désormais un clerc remarqué et remarquable. Et c’était un Dragon.

Elle trempa à nouveau le style dans l’encre et entama la seconde page. D’un geste un peu trop rapide, elle réajusta le lorgnon sur le bout de son nez. Son soupir révélait son embarras : Bryn MacFadyen était passé de la myopie qui l’obligeait à plisser les yeux à celle qui lui donnait des migraines et l’empêchait de lire correctement. La grossesse y était pour beaucoup. A chaque nouvel enfant, son acuité visuelle en prenait un coup.

Les sœurs n’avaient pas encore fini d’ensiler le grain. Les ballots de paille s’entassaient dans la cour du couvent et Roparz en ramenait régulièrement au Phare. Le temps pressait, les journées raccourcissaient. La pluie menaçait presque chaque jour. Etrange saison que cet automne trop doux. Etrange oui.

La roue tournait. Son manège formait une litanie qui entrainait l’escote dans une rêverie incompatible avec la comptabilité du domaine. Elle sussotait le bout du style sans se rendre compte de l’encre dont elle s’enduisait les doigts. Elle cavalait dans la lande de Hoy. Elle cavalait les cheveux dans le vent, sans limite, sans contrainte.
Lorsque la première tâche macula le parchemin, elle laissa échapper un « galla » avant de reprendre :


Citation:
Dix-huit octobre. Achat à Aureo de neuf sacs de blé à onze écus et cinq deniers pièce. Soit nonante neuf écus et quarante cinq deniers. Achat à Filor d’un sac de blé à onze écus et vingt deniers.
Vingt-quatre octobre. Production de dix sacs de farine, vendus à Fabullus à treize deniers pièce, soit cent trente deniers.


Voilà… Elle avait presque terminé. Elle sabla d’une main, relevant sa mèche folle de l’autre. Demain, il faudrait compter le blé dans le grenier et commencer à semer celui de l’hiver. Encore un instant à révasser… encore un instant. Ses yeux la piquaient, le lorgnon lui démangeait le nez. La lande orcadienne se profilait derrière ses paupières. Elle était bien. Oui. Au calme... Encore un instant.
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Pere_blaise


A l’extérieure…

Tout autour le paysage changeait. Les arbres encore verts il y a peu prenaient des couleurs fauves ; le jour déclinait de plus en plus tôt, et au matin, on se réveillait dans les premières brumes des frimas périgourdin.

L’hiver ne tarderait pas, il fallait bien fournir le pain de chaque jour à la communauté dont il avait charge des âmes, et aux vues des sacs de grains qui défilaient devant lui, il n’était pas inquiet au sujet de la nourriture terrestre. Fort heureusement, la récolte ne semblait pas trop mauvaise cette année. Soucieux du bien être de ses ouailles, il surveillait la rentrée du grain. .
Le père Blaise était, allez donc savoir comment, le confesseur des Hélénnines.

Il faudrait simplement qu’il pense à « recruter » deux ou trois chats.
Les rongeurs risquaient de prendre la réserve pour la salle de banquet du Castel sinon.
Tout en regardant le ballet des sacs de blés, il remarqua les trois silhouettes là-bas qui approchaient. Qui cela pouvait-il bien être ? Déjà les envoyés comtaux pour prélever l’impôt ? Non !, impossible ça….M’enfin, on est en Périgord, …et en Périgord, tout est possible.
Ou presque.
Le père Blaise fit signe à une des sœurs d’approcher:

- On attend de la visite ? demande -t-il en désignant les arrivants au loin. Devant la réponse négative de la novice, la pria d’un signe de tête de reprendre son labeur….Si c’est les collecteurs d’impôts, on va encore manger grave là...
Le calotin se gratte la tonsure.

Non quelque chose cloche, le collecteur ne viendrait pas avec deux enfants comme escorte comtale. L’ecclésiaste plisse les yeux, et pousse un soupire de soulagement en reconnaissant les silhouettes.
Le match de soule venait de se terminer, il y a peu et si on en jugeait par les clameurs qu’il entendait au loin Sarlat avait remporté cette rencontre : La famille venait faire un tour, voir le moulin refait à neuf, plutôt que de vérifier en guise de troisième mi-temps qui du nectar Périgourdin ou de la piquette Languedocienne était le moins âpre au palais…enfants obligent.
Alors qu’il se dirigeait vers le bureau, une des sœurs se prit les sandales dans sa robe et s’étala de tout son long.
Le père Blaise l’aida à se relever:

- Helleninne, relèves-toi…..

Le bureau. Rajustant sa robe de bure et, resserrant le nœud de la corde qui lui ceignait la taille, moine frappa avant d’entrer, plus par reflexe que par politesse. Un « oui entrez ! » alors, il fit jouer la clenche. La grinça.
- Ah !...dit-ilMe Jehan,…il salua d’un signe de tête le jeune avocat, puis regardant grande dameje crois que votre mari et les enfants sont de retour il grimace, regardant mieux le visage et montre discrètement l’arête de son nez…’devriez surveiller ces espèces de marques rougesça vous gratouille ? parce que si oui, y’a un onguent terrible a base de crème d’oignons /échalotes diluée dans l’urine d’ânesse de trois ans qui fait miracle… il faut se tartiner l’endroit concerné et laisser agir le temps de dire trois confiteor et un credo il lève les yeux au cielquand la nature s’allie au Très Haut pour venir prendre soin de nous autres pauvres pécheurs.

Regardant par dessus son épaule.
- Je vous laisse… « ils » arriventdit-il en sortant, pour retourner à ses sacs de blés.
Arthanagor
{...Une chanson monotone…}

La litanie du « dipourkouuuaaa » reprise en chœur par deux bouches innocentes,…et ça durait depuis le terrain de soule.
Le Nessien en avait plein les oreilles, et il était temps, oui, vraiment temps de mettre les deux garçons au parfum. Ce n’est pas qu’ils en avaient pas eut l’idée avec la grande non, loin de là. Plusieurs fois même ils avaient pensé lancer le sujet... mais, entre les comtales, la cours d’appel, les retraites, la saison de soule qui venait de commencer, et tout un tas d’autre bricoles dont on vous fera grâce, ben …c’était juste resté une idée.


Sauf que là !!!....Merci Søren !!!
Ce type avait une sorte de don, pensait Arth…un don pour, déjà se foutre dans des histoires pas possibles mais bon ça, à la limite : c’est pas mon problème, comme il dit…mais il avait surtout le don pour y entrainer les autres dans ses béchamels infernales.
Et là en l’occurrence : Il avait fait fort…

- Amaideach Danlhairgis (*) …pestait l’Highlander entre ses dentsj’vais te le renvoyer compter les icebergs a coups pompes dans le fessard moi le bouffeur de phoque…
- Hein ? demande Sofiène qui comme Hady, est impatient de savoir le fin mot de l’histoire.
- Rien…je parle tout seul répond Arth désignant le moulin de la mainon arrive.

On arrive oui. On peut voir les nonnes et quelques bonnes volontés ayant des choses à se faire pardonner par le Très Haut pousser des brouettes ou porter des sacs sur les épaules.
Les gamins comment à presser le pas, impatients qu’ils sont. Du coup, le Nessien se doit d’en faire autant. Pensez donc !!…
Etrangement il préfèrerait être là, avant que les enfants ne parlent. Pourquoi ?
Parce que entre ce que le Danois a dit a Hady… hein ? Mais non je me répète pas….donc entre ça ce que le gamin à compris…ce qu’il a répété a l’autre gamin…ce qu’il se sont coller dans le crâne tout les deux en en discutant en chemin…et ce qu’il pourrait répéter à Brygh…comment dire : C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres…


A la porte justement il y a le père blaise. Les enfants le saluent poliment, puis celui-ci retient l’Ecossais pour l’entretenir de…sa façon de chanter dans l’église ; P’tain non ce n’est vraiment pas le jour.
- Ecoutez Mo Athair (**)…L’Highlander regarde le Père Blaise une autre fois d’accord parce que làoh ça ne dure qu’un instant….l’instant de trop car tout à coup il entend la porte s’ouvrir. Pas le temps de réagir que la voix de Sofiène se mêle à celle d’Hady:
- C’est vrai que tu vas nous abandonner ?
Regards au Père Blaise...
- Voyez ?! ….voilàà

Et de rentrer à la suite des mômes dans le bureau.
Salutation rapide a Jehan …puis les émeraudes se pose ses la grande …Surprise ? Tu m’étonnes…
Le Nessien se frotte les yeux du pouce et de l’index de la main droite, soupirant avant de dire à la grande
.
- …Is Seurn (***)…il a parlé a Hady au match etil grimace’fin bref...dit-il, j’crois que le moment est venu là.

Traduction du Gaélique Ecossais...
(*) Idiot de Danois …
(**) Mon Père
(***) C’est Seurn…

_________________
Jehan_le_blond


Il ne se souvenait pas exactement à quel moment il était entré dans la pièce. Ce matin-là, il avait tantôt chaud, tantôt froid ; pas encore le nez qui coule, mais cela le rattraperait sans doute avant la soirée. Il avait dû s'endormir un instant. Lorsqu'il avait ouvert les yeux, elle était là, assise, affairée. Elle ne l'avait absolument pas remarqué, alors il en avait profité.

Un sourire vint se dessiner sur son visage. La patronne était belle. Pas d'une beauté charnelle, évidemment : elle était sans doute trop grande, trop maigre, jamais vraiment coiffée, habillée comme une paysanne généralement. D'ailleurs, même aujourd'hui, elle portait une chemise ample sur une culotte de peau. Un véritable petit garçon et Jehan n 'était pas amateur de ce genre de beauté.
Ce qu'il aimait regarder chez elle, c'était ces grands mouvements amples et lents qui la caractérisaient. A part pour marcher, la patronne prenait toujours son temps. Il l'observa plisser du nez. Quiconque l'aurait fait brièvement, poussant la bésicle du bout du doigt. Pas la patronne. Elle avait plissé le nez jusqu'à ce que l'objet ait epris délicatement en glissant, la place qu'elle lui permettait d'avoir, tandis qu'elle s'appliquait à coucher les mots sur le vélin, de cette écriture de scribe débutant, avec ses lettres bien rondes, ces pleins si pleins, ces déliés si charnus.
Etait-il le seul à savoir ? Sans doute. Sinon les bésicles ne resteraient pas enfermées dans le coffret. Pourtant, elle semblait partager bien plus avec l'écossais qu'elle ne l'avait jamais fait. Mais, ça, peut-être était-ce trop ? Elle en avait fait un secret. Il poursuivit donc son observation : elle reprenait goût à l'écriture et elle n'avait plus besoin de lui pour...

« Jehan, il est impératif que tu connaisses toutes ces plaidoiries par coeur. C'est le mortier de ton métier, désormais... Alors relis-les encore une fois ! Je t'écoute. » Combien de temps avait-il été dupe ? Suffisamment pour la maudire encore et encore... Et puis un jour :
« Jehan, c'est infernal ce que ce greffier écrit mal... Je n'arrive absolument pas à déchiffrer le nom des protagonistes. » Il n'y avait qu'un nom à lire : Marion. Tout le reste n'était que des faits soigneusement exposés par un clerc fort appliqué. Ou bien la patronne tisait... ou bien... ses yeux étaient désormais trop fatigués pour lire. Ainsi avait-il passé des semaines, à soigneusement lire, tous les courrier, tous les dossiers, justifiant parfois de recommencer par un oubli ou une volonté de ne pas se tromper. Il lui lisait, elle enregistrait, mot pour mot, lettre pour lettre, afin que nul ne sache, que rien ne se voit. C'était aussi pour ça qu'il l'aimait. Elle se battait, toujours et encore, elle allait à l'affrontement, contre ses yeux, contre les neuneus, contre tout ce qui ne fonctionnait pas correctement.

Il entendit comme un bruit dans la cour et la vit se débarrasser de ses lunettes prestement. Il sourit et gratta de la gorge pour indiquer sa présence. Le prêtre entra puis toute une smala : les enfants, c'était pas son pain au miel, à Jehan. Le nessien, enfin pointa son nez. Avec lui, pas la peine de discuter : fallait être à sa place et éviter de moufter, surtout dans les jupons de la patronne. Aussi, le grand garçon se leva :


J'vais vous laisser... en famille.
Brygh_ailean
Le mouvement était soigneusement répété. Sans doute l'avait-elle travaillé bien davantage que le fait de porter ces bésicles maudites : comment s'en débarrasser ni vu ni connu et les ranger dans le coffret de Niall avant d'être dérangée.

Elle avait à peine fini lorsqu'en relevant la tête, elle l'avait vu : depuis combien de temps était-il là ? Trop sans doute. Avait-il l'air étonné ? Pas le moins du monde. Tiendrait-il sa langue ? Bordel ! Ca serait bien la première fois...

La brune n'eut pas l'occasion de prolonger davantage sa cogitation. Le moine entrait. Lui inspirait-il davantage confiance que son factotum ? A bien y réfléchir, il était tellement "absent" de la réalité que personne ne risquait de le sensibiliser aux vénalités de ce monde. En cela, il lui ressemblait, leur ressemblait, avec sa tête de beignet pas frais, son regard ahuri et sa façon de se mouvoir qui tenait plus de l'envie de pisser que du pas cadencé.

Les enfants suivaient, inquiets, incompréhensibles. Son mari aussi. Son regard restait cependant rivé sur le factotum : allait-il la trahir juste pour s'amuser ?


J'vais vous laisser... en famille.
Non... enfin si... Enfin non. Va chercher Una et remonte avec elle s'il te plait. Arth... je... tu... qu'est ce... hein ?
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
Vous connaissez l’expression : Comme un cheveu sur la soupe… ?
Ben c’est exactement ce qui arrive là

Bon l’explication, du moins la tentative, vaut ce qu’elle vaut. C’est à dire pas grand chose.
Il faut dire aussi que tenter de résumer le bordel que le Danois a mis dans la tête des gamin en deux ou trois mots, que en plus, le Nessien a du mal a trouver, relève plus de la gageure que la rhétorique pure et simple
.
- J’vais vous laisser …en famille
- Non…enfin si…Enfin non. Dit-elle Va chercher Una et remonte avec elle s’il te plait. Arth…je …tu…qu’est ce…hein ?

Trop tôt…ou trop tard, mais sûrement pas au bon moment c’est certain.
La désagréable sensation de déranger au plus haut point. En embrassant la pièce du regard, le nessien se doute bien que c’est ni le lieu, ni l’endroit …
Se lancer dans une explication du pour du comment de la chose avec deux mômes au beau milieu de livres de comptes ce n’est sûrement pas la meilleur idée qu’il ait eut.
Et toujours cette foutue manie de pas finir ses phrases….c’est des signes qui ne trompent pas
.
- Jenon rien, laissesdit-ilon en parlera une autre fois…là on gêne plus qu’autre chose….se tournant vers le blond restez ! je ne voulais pas interrompre les travaux en cours ;

Il pousse doucement les enfants dans le dos:
- Embrassez Brygh pour lui donner du courageleur dit-ilOn va les laisser travailler et on reviendra plus tard.
_________________
Brygh_ailean
Bah vous interrompez, rien. M’sieur Arth… M’ame Bryn a fini puisqu’elle a viré les… Sourire immense. restes de sable de la page. Le factotum était ravi de lui, il avait rattrapé sa bourde. Rien ne paraitrait.

Non, tu ne déranges rien… Les enfants non plus. Sinon, la porte aurait été fermée. Exemple tiré par les cheveux : la grande ne fermait jamais aucune porte, quand bien même elle les conservait. Généralement, cette pièce de menu œuvre finissait sa vie dans un immense brasier. Il me reste quelques opérations à consigner… Mais je dois rajouter des pages… Excuse tirée par les cheveux : ne surtout pas devoir écrire devant eux. Et de toutes manières, maintenant que Jehan est arrivé, il va reprendre la main. Après tout, il est payé pour ça. Juste taquet de retour vis-à-vis du secrétaire particulier, sous la forme d’un passing shot à la Bjorn Borg.
« Embrassez Brygh pour lui donner du courage…On va les laisser travailler et on reviendra plus tard. »
Mais non ! Vous pouvez rester ! Le ton était sans doute plus péremptoire qu’elle l’avait souhaité.

Venez m’embrasser et regarder la roue tournée. Bon alors, qu’est ce que c’est que cette histoire ? Abandonner quoi ? Arth… J’ai oublié quelques choses pour Samhuinn ? Tu comptes emmener les garçons chasser ?

Tandis qu’elle gardait chacun des petits garçons sous la coupe d’un de ses bras, elle releva la tête vers son mari, l'air grave et inquiète à la fois. Comment allait-il réagir aux propos qui suivaient :
Je dois aller dire adieu à Ben… Je ne l’ai pas fait l’an dernier. J’étais alitée. Je dois le faire pour moi et pour toi aussi. Mais je serais là pour vous attendre à votre retour… Dommage que ta pénitence ne soit pas encore levée… enfin… nous aurions pu...
Ses yeux étaient ailleurs un instant, dans un monde fait de leprechaunes, de potions, de cavernes miraculeuses, de fleuves vengeurs. De rois cornus et de cerfs majestueux aussi. De sang, de passion, de sang, de feu... Elle revînt néanmoins à elle rapidement.
Bon alors, c’est quoi cette histoire ?

Mouais, c 'est quoi cette histoire ? Euh... j'vais chercher M'zelle Una... Faites comme si jétais d'jà parti.
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
{...le sixième sens...} (*)

Samhuinn ?....
Le Nessien marque un temps d’arrêt. Le temps passe si vite que ça ?
Mentalement il compte à rebours les mois écoulés depuis son retour en terres Périgourdines.
Neuf mois, s’il compte juste.
Par association d’idée, presque sans qu’il n’y prête attention, son regard se porte sur le ventre arrondi de la sylphide. Neuf mois…un record de « sédentarisation » pour lui. Et pourtant, près d’elle, c’est comme s’il avait toujours été là
.

Samhuinn…le moment de l’année où deux mondes peuvent, d’après les anciens communiquer. Celui des vivants et celui des morts …blanc et noir là encore...Deux choses qui a priori ne peuvent se rencontrer le font.
- Je dois aller dire adieu a BenArth hoche pensivement la têteje ne l’ai pas fait l’an dernier. J’étais alitée….oui, il se rappelle, les courriers échangés a ce moment làje dois le faire pour moi et pour toi aussi
Les deux gamins sont déjà blottis contre elle, comme s’ils cherchaient à se rassurer alors qu’elle finit sa phrase, pour une fois, sur une note de regret.
Il lui sourit doucement

- S aithne (**) …Nous aurions pu ouidit-il la regardantdire qu’il ne reste que deux semainesun léger soupire, avant de reprendre, ironique...mais tu n’y échapperas pas mo rùinouais : Le temps de trouver un curé vivant qui ne finisse pas fou après avoir prit un coup de goupillon sur le crâne lors d’un office du Dimanche comme ce pauvre Astoriusmais on n’attendra pas encore un an...non, ils ont déjà jouer suffisamment longtemps au chat et a la souris à une époque.
- Bon alors, c’est quoi cette histoire ?

Ça ! …c’est une question pertinente.
Le nessien tire un tabouret, tandis que le Jehan se lève, et sort, disant ramener Una
.
- Is Seurn (***)….Arth montre Hady d’une main je sais pas trop ce qu’il lui a dit durant le match de soule…mais, Hady et du coup…Sofiène aussi…ils sont persuadés que tu …Qu’on va les abandonner une fois que….Erf, ‘fallait commencer par ça Arth….Sin amaideach danmhairgeach (****)…il se passe une main sur le visageil leur a balancé ça comme ça !!! lâche-t-il désignant son ventre
L’highlander est pas sur d’être clair.
Un mélange de colère…d’anxiété coule dans ses veines là, et c’est très loin d’être le sang des fées. Il se lève, laissant le temps à la grande le temps de réaliser LEUR erreur et va s’appuyer au montant de la porte ; Une saute de vent soudaine, arrache une feuille d’un arbre tout près. Le nessien la regarde virevolté un instant.
Elle semble planer
.
- Dans ce trajet si court de la branche à la terre, …comme elles savent mettre une beauté dernière…Et malgré leur terreur de pourrir sur le sol,…Veulent que cette chute, ait la grâce d’un vol ! (*****) murmure-t-il.

C’est dingue ça.
Une feuille morte, et hop…un sentiment de sérénité qui monte, une situation qui lui apparaît plus claire. Il se tourne vers l’Orcadienne
.
- Brygh, ar leam(******) …dit-il,…ça va te paraître incongru sûrement mais…il hésite…vu le contexte je crois qu’’on devrait tous aller dire adieu a Ben…S’il doit rejoindre les siens, autant qu’il voit ceux qu’il laisse, unis, prêt a repartiril désigne Hady discrètement tout en la regardantil saura que vous n’êtes pas il insiste sur le mot, …Abandonnés.

Traduction du Gaélique Ecossais.et divers
(*) Comme le film du même nom
(**) Je sais
(***) C'est Seurn
(****) Cet idiot de Danois
(*****) Cyrano de Bergerac – E. Rostand
(******) Brygh, il me semble …

_________________
Sofiene


A l’invitation, le gamin était venu, accompagné de son frère se caler contre la grande dame.
Chacun son coté. Et là, toujours cette odeur. La même qu’il avait ressentit la première fois qu’il avait été contre elle. Une odeur rassurante…et c’est de ça dont il, …dont ils avaient besoin.
Alors le môme ferme les yeux, profitant d’un fugace mais intense moment
.

Son père tente de donner une explication qui, pour lui, n’a rien à voir avec ce qui c’est passé.
Mais, comme on lui apprit à Valeuil, qu’il fallait toujours laisser finir les grands de parler, voir même dans certains cas selon Dame Patience, demander la permission de le faire…Alors, il attend.
Et une fois que son père a finit de parler, il s’écarte un peu de Brygh, quittant un instant le cocon protecteur qu’elle lui offrait
.
- Søren, hé ben il a dit tu avais mangé un bébé dans ton ventre et il le sait pass’ qu’il a mangé un poulet tout cru, avec les plumes et tout !!…il regarde le dit ventreEt Hady, a dit que c’était un petit frère, et qu’a cause de lui, vous allez nous abandonner …il renifle, sentant monté une légère crise de larmesAlors nous, hé ben puisque c’est comme ça, on va aller vivre ailleurs…il regarde son « frère »,…Pas vrai Hady ? passe que moi, ben j’veux pas retourner à Valeuil…et pis on prendra une barque !!! le ton monte un peu, …colère ou frayeur ?....ET PUIS SI LE MONSTRE DU LAC NOUS MANGE, ET BEN CE SERA DE VOTRE FAUTE !!

Et de se recaler, un peu brutalement contre la grande pour étouffer dans sa camisole, quelques sanglots d’inquiétude.
Brygh_ailean
Les sourcils s'étaient d'abord froncés. Rien, elle ne comprenait rien. Mais ça faisait désormais un bon moment qu'elle ne comprenait rien.

Manger un... P'tain...


Le sourcil s'était alors relevé en arc de cercle. Lorsque l'enfant se mit à "brailler", la grande se leva d'un bond, les soulevant avec elle.

Nan mais, c'est quoi cette histoire complètement loufoque ? Le premier qui quitte l'île sans ma permission et je l'envoie trier les lentilles... c'est compris !

Elle serrait les deux petits garçons fort contre elle lorsqu'elle sentit les premiers déchirements dans son ventre.

Et maintenant papa va vous reprendre de mes bras... parce que vous êtes trop lourds pour avoir des calins de bébé maintenant...et faut que je m'asseois très vite... même que je m'allonge... vite...

De respirer doucement.

Parce que je vais effectivement avoir un bébé... mais pas tout de suite, à la volonté du Très Haut. Et que j'aurais besoin de l'aide de mes deux grands garçons pour y arriver...

Le déchirement l'a fit à nouveau grimacer.

Arth, tu vas être bon pour me... porter. Sans toi, j'vais pas y arriver non plus !
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
Le monstre du lac, Arth soupire, …ça faisait longtemps.
L’Highlander aurait bien répondu qu’avec deux amuse-bouches de leur gabarit, même en mâchant plusieurs fois, il aurait à peine de quoi se remplir une dent creuse ce monstre, si tant est qu’il existe. Mais ce n’était vraiment pas le moment.
Bah au pire, il compléterait le menu avec un plat de lentilles…


Allons bon qu’est ce qui se passe encore se demande le Nessien en voyant le visage de la grande se crisper. A ton avis grand andouille…ce n’est pas une crise d’aérophagie qu’elle fait là l’orcadienne. C’est lui…ou elle…ça peut être que ça !
Ah non P’tain pas maintenant hein ?!

- Parce que je vais effectivement avoir un bébé….Arth pâlit un peu, ouais mais pas maintenant hein ?....Mais pas tout de suite, à la volonté du Très HautLà l’Highlander ne peut retenir un soupire de soulagement.
Nouvelle grimace.
L’Ecossais s’avance, écartant doucement les enfants tandis que la grande lui dit
:
- Arth, tu vas être bon pour me porter. Sans toi je ne vais pas y arriver non plus !!
Hééééé ben !, pense le Nessien. Pour qu’elle lui demande ça sans lui balancer un « Urquhart ! », elle doit vraiment avoir soit vraiment très mal, soit vraiment très peur.
Il regarde les gamins près de la porte, tout en passant un bras autour des épaules de la sylphide
.
- An Gillean (*) …il désigne l’extérieur’devriez allez voir le père Blaise hein ?...ou voir si Una arrivebref, n’importe quoi sauf rester ici. Ils sont déjà suffisamment affolésmais z’avez entendu hein ?!...le premier qui tente de toucher une barque, va trier les lentilles….Pas sûre que ça détende l’atmosphère ça.

Les gamins sortis du moulin il se penche vers la grande, qui affiche un sourire aussi crispé que celui d’une madone italienne qui finira encadrée d’ici peu de temps.
- A bheil thu gu math? (*)…t’es sure que tu peux bouger là ? il regarde machinalement si sa jupe est mouillée, … ou si une flaque traine sur le sol, a ses pieds, se rappelant que ça pouvait être un signe que…que…bref !! Pas maintenant.
Il l’aide à se lever, doucement, et positionnant un bras dans le creux de ses genoux, et l’autre sous les épaules. Il la soulève du sol
.
- Je croyais qu’il fallait être marié pour ce genre…d’exercicelui dit-il à l'oreille, se dirigeant vers la sortieMo Athair ?! (***) … Si Una arrive…si Jehan la trouve…dites leurs qu’on est au phare. !!

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Les garçons…
(**) Ça va bien ?
(***) Mon Père ?!

_________________
Brygh_ailean
La grande regarda l'homme s'agiter un instant, avant de s'agacer, oscillant entre l'envie de rire qui n'arrangerait rien à sa douleur et s'emporter, qui aurait désastreusement le même effet.
Prend les enfants... Je risque de les faire tomber...
Mais comme rien n'y faisait, elle laissa les deux garnements couler sur ses flans, en essayant de ne pas bouger. Nouvelle grimace. Elle n'avait pas dû se louper cette fois. Et pourtant elle pensait sa musculature plus résistante que ça.

Arth... s'il te plait... dépêche-toi ! C'est affreusement douloureux.
A bheil thu gu math? (*)…t’es sure que tu peux bouger là ?
Non, évidemment ça ne va pas bien... J'aurais pas dû porter les enfants... Ma faute...

Je croyais qu’il fallait être marié pour ce genre…d’exercice…
Elle ne savait plus vraiment de quoi il parlait : de la porter, de l'accoucher... quand même pas de faire des bébés. Normalement il avait passé l'âge de croire qu'on les attrapait en s'embrassant. Tout était flou une fois que ses pieds avaient décollé du sol. Si ça se trouve il ne sait toujours pas. Non... Peut-être... Han...
Mo Athair ?! (***) … Si Una arrive…si Jehan la trouve…dites leurs qu’on est au phare. !!
Je ne vois pas à quoi ma pucelle de fille intransigeante pourrait bien me servir... J'ai besoin de toi, Arthanagor Urquhart ! De toi et de rien ni personne d'autre...
Puis une autre idée lui vient en tête.
Et les garçons, venez donc avec nous ! Pas le moment de les abandonner, ne serait-ce qu'entre ici et le Phare, non ?
Enfin parce qu'il le vaut bien.
Et vous le saggart... Vous seriez bien avisé de me trouver un baume pour les muscles... Un baume qui ne contiendrait pas exclusivement de la pisse d'un bétail quelconque hein... Les fleurs, les herbes... c'est bien aussi, savez ?
Nouvelle grimace à faire la fanfaronne.
P'tain...
Bah, ouais. C'est la MacFadyen quand même. Elle a un vocabulaire à respecter.
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
Elle râle.
Donc c’est qu’elle ne va pas si mal que ça.
N’empêche qu’il avait raison…Elle ne tient pas six mois sans se faire mal quelque part. Mais ça, vu l’humeur, il se gardera bien de le lui faire remarquer
.

Tentant une sorte de marche en aveugle dans le bureau avec la grande dans les bras, le Nessien évite les quelques pièges que ce genre d’endroit peu receler : tabourets en travers su chemin, grain de blé a la fourberie sans nom capable de vous envoyer au sol en roulant sous les bottes…bref !
- Ta « pucelle intransigeante » comme tu dis on sera bien content de l’avoirdit-il, ...elle s’entend très bien avec Hady, ce n’est pas pour toi !! ….un des gamins tourne autour des jambes….oui, bonne idée, qu’ils viennentLe nessien ça s’arrêteMais s’ils pouvaient éviter de me tourner autour comme des mouettes autour d’un banc de maquereaux ce serait bien !!!....Sofiène !! Hady !! vous passez devant et vous ouvrez les portes !!
Alors, a qui le tour se demande l’Highlander : Una ?, c’est fait !, ..Lui ?, c’est fait !….Les gamins risquent rien, bien au contraire. Il reste qui ?
- Et vous le saggartAh ben oui, a son tour un peu.
Arth passe devant le Père Blaise, un léger sourire aux lèvres
:
- Ben oui mo Athair, dit-il. ..ça se fait d’apporter des fleurs aux blessés…

Le quatuor prend alors le chemin caillouteux qui mène au phare. Les enfants trottinant à bonne distance devant le couple en posant une volée de questions. Commençant généralement par un « et pourkouuuuâââ ? ».
- On répondra au phare hein ?...c’est pas pratique là, dit-il,…’faut qu’on l’allonge.
Et dire qu’il y a encore l’échelle de meunier à monter…
_________________
Brygh_ailean
Combien y’a-t-il de grains de blé dans un boisseau ? Voilà la question qui occupait l’esprit de Bryn McFadyen tandis qu’elle recopiait machinalement les lignes de compte dans le registre.

Mais elle n’avait pas eu le temps de terminer. Ils avaient déboulé dans la salle basse, sans savoir qu’il venait de mettre un terme à un questionnement intensif. Le temps d’écouter et de ne rien comprendre, le temps de rassurer sans savoir pourquoi, le temps de se faire mal à en crever sans pleurer ni crier pour ne pas provoquer la peur, et elle était au pied de l’escalier très raide de sa maison, son phare, leur phare, dans les bras réconfortants de son mari. Mais elle n’arrivait pas vraiment à s’arrêter de compter. Là, c’était le nombre de poils bruns de la barbe rase en dessous de la saillie du menton, contre ceux qui étaient au dessus de la même saillie.


A ghrà, tu peux me poser… si ça te fait trop lourd…

Ces mots étaient à peine audibles, ses lèvres parcouraient déjà cette saillie du menton d’un effleurement délicat. Après tout peut-être que ce serait plus facile de compter ainsi, ceux du dessus, ceux du dessous… y’avait-il un plan divin qui sépare les poils d’une barbe en nombre égal ? D’un mouvement d’épaules, elle conforta sa position, se pelotenant davantage, ce qui démentait ses derniers propos. Ainsi, la douleur du claquage s’estompait. Ainsi, son esprit n’était plus tout à fait ailleurs. Ainsi… Les marches s’effaçaient une à une, et la pièce calfeutrée de leur chambre apparaissait lentement.

La chaleur. Ce fut la chaleur qui la réveilla de sa torpeur en fait. Elle était en vie, enceinte, aimée, aimante, mère aussi… parce qu’elle le voulait. Parce qu’elle aimait l’être après tout et qu’elle aimait ça bien davantage que tout le reste. Pourquoi se tracasser à en perdre l’appétit pour une bande de ratés, tous plus fiers les uns que les autrres de leur confondante médiocrité ? A quoi servait d’essayer de les faire prendre conscience de cette sombre réalité ? A quoi servait tout ce cirque ? A rien… Les deux mois passés auprès de la pimpante avait marqué le glas de l’intérêt politique en Périgord.

La chaleur l’envahissait progressivement, dans son ventre d’abord. Elle n’y prêta qu’une attention distraite : c’était sans doute le contrecoup de la douleur. Le flux prégnant remonta vers son cœur, qui s’emballa légèrement. Elle sourit et sa gorge s'enflammait à son tour.


A ghrà, tu peux me poser… si ça te fait trop lourd…

Sa bouche vint couvrir celle du nessien tandis que la chaleur envahissait son esprit. D’abord timide, son baiser s’accentua pour devenir langoureux, intense, passionné, érotique. Elle se rappela que les enfants étaient là aussi et que normalement elle n’aurait pas dû. Si, en fait : elle devait. Ils étaient comme tous les autres couples. Certes ils étaient plus bourrus que la plupart, parce qu’ils étaient trop grands, trop étrangers, trop timides également. Mais cela n’empêchait pas la profondeur et l’intensité de leurs sentiments. Ces sentiments avaient le droit à des démonstrations. Comme tout le monde.

Elle y avait droit, il y avait droit, ils en avaient le droit et même peut être le devoir face à ces deux enfants qui n’avaient vécu jusqu’ici que dans des environnements où les sentiments n’étaient pas mis en avant. Elle attendait un enfant et cet enfant n’était pas issu de bons sentiments : il était le fruit de leur passion, de leur union, de leur fusion. C'était également important que les enfants en soient conscients.


A ghrà, tu peux me poser… si ça te fait trop lourd…
_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
{…Premier de cordée….} (*)

Ascension de la face nord de l’échelle de meunier.
Une course déjà périlleuse en soi. Pas de garde fous : D’un coté, la paroi blanchie à la chaux et, de l’autre, le vide. Alors quand on la tente, avec quelqu’un dans les bras, ça mérite d’être souligné
.
- A ghrà, tu peux me poser…si ça te fait trop lourd…
- Cha …tha gu math (**) répond-t-il dans un sourire crispé.

Non, ce n’est pas lourd. Il échangerait sa place pour rien au monde d’ailleurs.
Ce qui le crispe, c’est cette crainte de rater une marche, et de se retrouver en bas... Alors quand elle se blottit un peu plus continuant de déposer des baisers dans ses broussailles, il resserra un peu plus sa prise.
Lui revint alors en mémoire la première fois qu’ils avaient monté cet escalier. C’était un matin, tôt…après une nuit de découvertes. Elle était alors impatiente de voir flotter au vent les bannières.
Même question…même réponse.
Encore quelques marches, et l’embrasure de la porte de la chambre apparaît.
Le nessien manque finalement de rater une marche, fort heureusement, la dernière, lorsque prise d’une passion « dévorante », l’Orcadienne se perd dans un baiser qu’il se garde bien de repousser, y répondant pareillement tout en la déposant sur la couche
.
Discrètement, presque pudique il lui murmure
- An clann (***)… dans un souffleplus tardbientôtMouais : bientôt,… mais il ne peut résister lui non plus au besoin d’un autre baiser passionné.

Attentionné…il garde, ou du moins essaye, une contenance relative en installant la grande du mieux qu’il peut sur lit parental. C’est un fait que, cela aurait peut être le bénéfice de rassurer, au moins sur un point, les enfants.
De mémoires…bon ça date un peu certes, mais d’aussi loin qu’il se souvienne, le vieux Gilmore n’avait jamais été démonstratif, du moins devant lui quand a ses relations avec sa femme.
Une fois la grande installé, tout en gardant une main dans la sienne, il s’assoit.
Les deux gamins sont dans l’embrasure de la porte, les regardant avec de grands yeux un peu surpris.
Un regard à la Sylphide et il fait signes aux enfants de s’approcher
.
- Trobhadaibh ….(****)

Traduction du gaélique Ecossais
(*) Inspiré du l’œuvre du même nom de R. Frison-Roche
(**) Non, …ça va
(***) Les enfants.
(****) Venez

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)