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[RP] La roue tourne...

Sofiene


{…Avec le père ému, on joue comme on aime …}

Ils avaient tout bien fait comme on le leur avait demander : Ouvert les portes, les tenant même parfois…Allant même jusqu'à chasser a coup de pieds les poules qui auraient pu faire trébucher le couple de « géants ». Et puis en plus, s’ils voulaient une réponse a leur question : s’agissait de ne pas faire d’impers.
C’est tout juste s’il ne courrait pas devant en criant « place !! Place !! » Comme on le ferait pour une personnalité importante.


En arrivant au phare, Sofiène pensait qu’ils allaient tous s’asseoir autour de la table, et que, si possible en grignotant un morceau de miche et une tranche de rôt, on allait répondre a leur question. En général, c’est là que ça se passait : Autour de cette table massif… du moins pour les discussions que les grands trouvaient importante.
Là que pap’…Arthanagor, se fâchait parfois, et après avoir donné de la voix allait s’isoler pour un temps dans la forge.
Alors quand il les vit prendre la direction de l’escalier, il resta d’abord surpris un temps. Puis, l’espièglerie prenant le pas sur l’inquiétude, ou alors était-ce justement pour tromper cette angoisse, le gamin aux yeux noirs, tout en ne quittant pas des yeux le couple en phase ascendante dit a son frère qui se tenait a coté de lui...

- Nous on ferait ça, .on s’ferait drôlement gronderil réfléchit…. A ton avis ? …ils tombent ou pas ?....on pari quoi ?

Même pas drôle. Pas de paris…pas de chutes.
Curieux de la suite des événements après un léger coup de coude a Hady, il lui dit
:
- viens ! on va voir…
Alors il monte, espérant que Hady le suive parce qu’il veut être sûre qu’on lui racontera pas de mensonges. Les grands, ça dit toujours des mensonges. « Manges ta soupe, ça fait grandir »…on attend toujours le résultat…. « Mets pas tes doigts dans ton nez, ou ils vont rester coincés ! » pff !...même pas vrai.
Alors quand il arrive devant la porte il a les yeux comme deux ronds de flans en les voyant, s’embrasser, pour la première fois de cette façon.
Machinalement, sans faire attention si Hady la rejoint ou pas, il dit:

- Bwwweeerrrk !!!....toi aussi t’as mangé la bouche à Mely comme ça?
Brygh_ailean
Tout reprenait doucement sa place. Les objets, les couleurs, les odeurs — même le léger courant d'air du fenestron. Elle avait envie de voir, de toucher, d'entendre, de gouter, de sentir... Elle avait envie et en soi, c'était déjà un renouveau inattendu.

Avait-elle jamais regardé son mari avec autant d'acuité ? Sans doute. Ou peut-être pas. Il avait les yeux verts comme les flans du Quiraing sur Skye, une couleur presque irréelle qui se teintait d'ocre comme un coucher de soleil lorsqu'il travaillait dans sa forge, de bleu océan aussi lorsqu'il était contrarié, mais si vert, si vert, quand il... comme à l'instant présent, en fait.
Sa voix était légèrement rauque comme celle de tous ceux qui parlent peu. Comme une viele à archet dont on cherche les premiers accords. C'était le plus beau des accords, celui de tous les matins du monde, de son monde : celui qu'elle aspirait à atteindre dès l'aube et jusqu'au coeur de la nuit.
Il sentait le feu, la chaleur, la sueur aussi — une odeur enivrante qui lui rappelait tant de souvenirs : sa peau, leurs peaux l'une contre l'autre, moites et embrasées. La soule, les combats, l'excitation, l'effort. Il sentait l'homme, son homme, sa vie, son univers.
Ses doigts se glissèrent dans sa main, effleurant chacun de ses cals qui emflammaient sa peau.

Elle soupira. Le goût musqué et salin de sa bouche persistait sur les lèvres et le bout de sa langue... Elle continuait d'y gouter délicatement pour ne rien en perdre.

Il avait fait signe aux enfants et elle s'attendait à leurs commentaires. Après tout, ils étaient habitués. Les grands avaient ouvert la danse, aux petits désormais de la poursuivre.


Bwwweeerrrk !!!....toi aussi t’as mangé la bouche à Mely comme ça? avait lancé Sofiene.

Elle sourit amusée. Elle se rappela avoir vu Oengus embrasser une jeune servante une fois, et cela lui avait inspiré la même défiance.


Han !!! Certaineu-ment pas !!! Une princesse fiancée, faut drôlement la respecter... La réaction de son benjamin n'avait rien non plus pour l'étonner. Il était un peu moralisateur, péremptoire sur ses valeurs de "chevalier". Mais Jehan, il le fait tout le temps... même à Una, j'l'ai vu...

Elle était finalement moins amusée...
très étonnée...
très très...


calmée.

_________________

Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Sofiene


{…les experts…}

C’est vachement bien un frère finalement.
Ça sert à tout, ou presque. On peut jouer avec, ou ensemble…on peut échanger des trucs, des expériences, comme par exemple, tenter de compter le temps qu’il faut pour que, posée sur une fourmilière, une mante-religieuse soit découpée et mangée…
On peut aussi, mais, accessoirement, apprendre certaines règles de savoir-vivre.

Comme quoi, on peut avoir des racines Escotes, et ne pas forcement être, ou du moins passer pour un « sauvage ».

- Han !!! Certaineu-ment pas !!! Une princesse fiancée, faut drôlement la respecter… dit le jeune MacFadyen ; Bon, ben ça c’est un truc retenir si jamais un jour quand il sera grand, il rencontre une princesse fiancéeMais Jehan, il le fait tout le temps…même à Una. J’l’ai vu.
Alors là …on lui dirait que le monstre du lac vient manger à la maison ce soir que la surprise n’en serait pas moins grande. C’est vrai qu’Una, il ne l’a connaît pas plus que ça. Il sait qu’elle joue a la soule avec son père. Qu’elle passe vit avec les autres nonnes, mais…
- Una ?...C’est la princesse-fiancée de Jehan ? il hoche la tête...ça veut dire que même eux, ils vont plus vouloir s’occuper de nous alors….et pis…et pis …si on mange la bouche et ben on peut attraper des bébés….il se penche vers Hadrienpeut être que Una aussi elle va manger un bébé de Jehan et plus vouloir s’occuper de nous !!! c’est que ça tourne a tout va dans la petite tête du gamin aux yeux noirs…Sofiène regarde le couple, qui a l’air un peu surpris, on le serait à moins et ajoute, sur un air défi :
- Et pis nous ben on a tout deviné !!, sauf qu’on n’a pas eut besoin de manger un poulet tout vivant comme Seurn !!! Un regard au franginPas vrai Hady ?

La situation lui apparaît encore plus désespérée que celle qu’il lui a expliquée dans la tribune du match de soule.
Non, c’est un rêve…voilà c’est ça : juste un vilain cauchemar. Dans pas longtemps, il va se réveiller en sursaut, peut-être même en criant, et un des deux là bas descendra du lit pour lui faire boire un peu de lait, et il se rendormira…
Hein ?...voilà, on va dire que c’est ça…
Il cherche néanmoins du réconfort : Un regard, un mot….d’où qu’il vienne
.
Arthanagor
L’Highlander se redresse histoire d’être vraiment sure d’avoir bien entendu.
Les gosses ont l’art et la manière de transformer ce qui pourrait être…’fin aurait pu être un moment des plus agréable pour le couple en véritable séance de questions/ révélations dignes d’un procès mener par le grand inquisiteur lui même
.

Et ben !!…Elle cache bien son jeu la pucelle.
Légèrement surpris par la révélation, le Nessien jette un regard dubitatif sur l’orcadienne ? Si tout cela est vrai, mais ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants, c’était peut être pas une bonne idée d’avoir envoyé l’éphèbe blond chercher l’apprentie nonne.
De quoi alimenter les ragots sur les fluctuations de la fesse sarladaise…
Les émeraude du Nessien vont du de la grande, au duo enfantin et vice et versa.

- Ach ?!….Chan !! (*)….Il soupire et murmure a l’oreille de la grandeje crois que ça risque d’être un peu plus compliqué que prévu….
Il reporte son attention sur les deux mômes.
- A-chaoidh …(**) Autant commencer par làjamais on vu qu’une maman avait un bébé dans le ventre en mangeant un poulet cru….il fait un signe équivoque avec son index au niveau de sa tempe gauche ’faut être meunier pour croire des trucs pareilsarf, p’tain Arth réfléchit a ce que tu dis : Regard navré vers la grande :….Tha mi duilich (*), hop, une bise dans le cou, et on reprend la main de l être aimé.… , je dis pas ça pour toi, mais bon, tu connais aussi bien que moi la réputation des meuniers chez nous…

Il regarde les deux gamins,…deux pousses de chardons que le vent de la vie malmène à son gré. Et eux, dont la racine est déjà bien encrée dans le sol, c’est eux de faire en sorte qu’une rafle plus importante que les autres, ne les couche définitivement.
- Alors collez vous dans le crâne que personne il les regardePER-SONNE ne veut abandonner personne ….vous entendez bien ?...puis, posant une main sur le ventre de la grande, il ajouteet oui, vous allez bien avoir un petit frèreregard vers la grande, rapideou une petite sœur.
- Demain ?
- Eeeuuuh, non Sofiène, pas demainArth, grimace…. Cus tràth (****)

Oui, trop tôt…bien trop tôt encore.
Même, si une certaine impatience commence à montrer le bout de son nez. Impatience….voir même impatience « s » …un autre événement pointe aussi.
Mais ….car oui, il y a toujours un mais avec les mômes, et encore plus avec ces deux là
.
- Et le bébé d’Una et Jehan, il arrive quand lui ?!

P’tain Sofiène……

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Mais ?! …Non !!
(**) Jamais, …
(***) Je suis désolé
(****) Trop tôt

_________________
Una_agnes
Ailleurs...

Les messages avaient commencé à arriver il y a quelques semaines. Je me souvenais encore du premier : j’avais débagué le pigeon avec impatience, étonnée d’en recevoir. Ici, il y avait toujours un gamin pour faire une course.

Je n’avais plus d’impatience désormais. Plus du tout. Le dernier des volatiles venait d’apparaitre sur le rebord du fenestron et instinctivement, je m’approchais. En relevant le bras, pour le saisir, je constatais que ma main tremblait. Je retardais le moment où et, pourtant, rien n’y ferait. Le destin était déjà joué. Ce message n’était qu’un message. Encore un truisme à la limite du supportable.

Je caressais les rémiges de l’animal. Lui aussi tremblait, inconscient que j’avais aussi peur de ce qu’il portait que lui de moi. Un instant, juste un instant : j’avais seulement besoin de m’asseoir à mon pupitre.

Je débaguais. Le tremblement s’était intensifié. Trois lettres. Seulement trois lettres et je savais : « Bàs ». Encore une fois. Le nom aurait dû m’émouvoir mais cela ne me faisait plus vraiment ni chaud, ni froid. Bàs… Elle était partout chez nous désormais. Bàs, cron, bròn, deòir. Rien d’autre.

Je reportais le nom : Angus Steward-Moss. C’était un cousin éloigné, cette fois. Je me souvenais de dents trop grandes, d’un teint de porcelaine truffé de tâches de soleil, de cheveux noirs, raides et courts. Ainsi demeurerait Angus Steward-Moss dans mon souvenir comme les dix autres noms de cousins ou parents qui noircissaient le parchemin. La guerre entre les clans, la guerre entre les miens… La guerre : cogadh, bàs, cron, bròn, deòir. Pourquoi ?

Du bruit. Une voix. J'effaçais les restes de chagrin de mes traits. Je me devais bien ça.


Jehan, que faites-vous dans le couloir ? Depuis quand avez-vous accès aux cellules des soeurs ?


cogadh = guerre, bàs = mort, cron = blessure, bròn = tristesse, deòir = larmes.
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Jehan_le_blond

C’était toujours amusant de traverser le déambulatoire du couvent au nez et à la barbe de sœur Hélène-Clothilde, surtout à la barbe d’ailleurs de la vieille bique. Le but était même de ralentir le pas au maximum, de flâner presque entre les colonnes. Le jeu n’en était pas moins drôle aujourd’hui malgré le fait qu’il ne craignait absolument rien. Il était en service commandé pour sœur Hélène-Brigitte et cela lui valait tous les sauve-conduit du monde, même à travers le déambulatoire.

Son coeur se mit à battre un peu plus vite : « Jehan, que faites-vous dans le couloir ? Depuis quand avez-vous accès aux cellules des soeurs ? »

Voilà. Le jeu était terminé. Il avait perdu. Il avait gagné. Elle… l’avait repéré. Elle…


Mais, ma sœur, en tant que secrétaire de sa Seigneurie, j’ai le droit de passer où je veux sur son ordre. Et juste, sa Seigneurie m’envoie vous chercher…

La voix du grand blond retomba tout comme son enthousiasme. Le visage de la jeune fille était impassible, comme presque tout le temps. Elle avait ce don dont il aurait aimé être pourvu : masquer, savoir composer, ne rien laisser paraitre. A l’intérieur, c’était un tourbillon, une tornade, la plus violente des tempêtes. Ca, il suffisait de la regarder droit dans les yeux, sans ciller, sans lui laisser le répit de tout cadenasser également à ce niveau. Elle avait les mêmes yeux que sa Mère, en plus jeune et plus vivant. Tout ce lisait dans son regard si clair, si beau, si innocent.

Una, a ghrà … tu as pleuré ?

Il n’était pas sûr de savoir ce que a ghrà pouvait signifier, sauf que c’était gentil et tendre. Et cela lui suffisait.

a ghrà : chéri, vocatif gaélique.
Una_agnes
Il était toujours là où on ne l’attend pas. Pas de cette imprévisibilité prévisible comme Hakkon, ni l’imprévisible prévisibilité d’Arthanagor. Cela ressemblait davantage à la toujours déconcertante constance de mère. Jehan avait été à son école : il était d’une constance exemplaire, l’objet de sa constance était cependant éphémère. Il avait appris d’elle à traiter plusieurs sujets à la fois avec la même intensité, sauf que chez lui c’était plutôt de courir plusieurs lièvres à la fois avec la même sincérité.

J’étais un de ces lièvres…
J’étais un de ses lièvres…
Je le savais…

Et je le laissais faire.

Il était amusant.
Il était touchant.
Mais avant tout, il était présent, toujours et tout le temps. Il était là comme apparaissant par magie derrière moi lorsque quelque chose m’échappait. Il était plus intelligent que moi… Il avait réussi l’examen de mestre Gautier et moi non. Il était diplômé et moi non. Mais j’étais la fille de la « patronne » et pour cela il me parlait avec révérence, même si ces yeux malicieux m’annonçaient toujours la promesse d’un nouveau divertissement. Jamais il ne s’était permis… Jamais…

« Una, a ghrà. » J’avais bien entendu. Et ce tutoiement. C’était étrange et très déconcertant. Très doux à entendre également. Qui me parlait ainsi ? Pour quoi ou par qui étais-je chérie ? Par mère ? J’étais « mo nigheann » et rien de plus. En même temps, pour elle, dans son langage si particulier et si difficile à décrypter cela voulait sans doute dire beaucoup. Pour mes frères, j’étais nana ou Una… ou Agnes même parfois. Je n’étais rien que l’élément féminin de cette fratrie hétéroclyte, leur souffre-égo en quelques sortes.

Pour Jehan, le beau parleur, j’étais ainsi « a ghrà » ne serait-ce qu’un instant. J’étais même sûre qu’il n’avait aucune idée du sens de ces mots, seulement leur intonation et les circonstances de leur utilisation l’avaient poussé à les employer.
Mais il l’avait fait et je me sentais tout à coup moins désemparée.

Jehan ? Oui j’ai… Ce n’est rien. Des mauvaises nouvelles de la maison, là-bas… Comme tous les jours en ce moment.

J’en avais dit bien davantage que je ne comptais le faire.

Tu crois que c’est ce dont mère veut me parler ?

Mes yeux s’aimantèrent un instant au sien. J’oubliais qu’il n’était qu’un employé. Il était celui qui me chérissait mais également le secrétaire de ma mère, donc toujours au courant. Je glissais mon bras sous le sien.

Viens… Ne laissons pas attendre sa seigneurie. Si l’on peut éviter…
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Pere_blaise


{...Attends, on apporte l’onguent…} (*)

Des plantes qu’elle avait dit….rien de bestiale, que des plantes.
Alors il avait cherché à droite et à gauche, dans les divers bocaux et pots qu’il gardait au moulin au cas où…
Car c’était chose fréquente de se faire un tour de reins, en portant un sac de blé….ou une autre blessure dans un endroit pareil.

Il trouva un pot en grès, en ôtât le bouchon de lièges et grimaça. L’odeur était pas des plus agréables, mais il en aurait aussi besoin peut être. Donc, le père Blaise le fourra dans une besace et en pris un deuxième. Sur le coté, était collée au lait, un morceau de parchemin portant en lettres gothiques les mots : Crème de consoude.
Celui là c’est sure, serait utile.
Il ajouta un chiffon, quelques bandages de lin, et, remontant sa bure a mi-mollet, regagna au plus vite le phare.
Le chapelet de buis heurtant sa poêle à châtaignes confessionnal pendant a sa ceinture de corde attirait l’attention des étourdis devant lui, dégageant le passage.
Avantage non négligeable pour un service d’urgence…le S.A.M.U : Saggart (*) Amenant une Mixture Utile.

La bâtisse semblait calme en apparences
Il entre, mais ne voit personne dans la pièce du bas, il frappe du poing néanmoins vigoureusement sur la porte de bois histoire de signaler sa présence. Une des sœurs, Una en l’occurrence, lui ayant confessé qu’elle avait surpris une fois sa mère et son beau père dans une position, disons, gênante
.
- Y ‘a quelqu’un ?...j’amène l’onguent !!! Pas de réponses. Il s’avance dans la pièce, s’approchant de l’échelle de meunier montant à l ‘étage. Des voix, ils sont là haut tous.
Les enfants également puisqu’il reconnaît celle du jeune Sofiène.
Mais au fur et à mesure qu’il grimpe les marches, ses yeux s’agrandissent de stupeur ;
Des bribes de phrases, des mots…. « Una »… « Jehan »…. « Bébé »….
Par tous les démons de l’enfer lunaire !!! La jeune Una aurait-elle rompu un de ses vœux ? Et qui plus est, avec…..

- nonononononononononle père blaise avant de rentrer secoue la tête négativement, afin de chasser l’idée de sa têteIM-POS-SIBLE !!!
Il frappe et entre, tenant a bout de bras avec un air triomphale sa besace :
- Pax vobsicum …c’est moi !! …j’ai les onguents, dit-il en leur collant un pot chacun dans les mains« Crème de consoude » c’est pour vous détendre la peau du ventre…et l’autre, c’est que des plantes: purée d’ail et d’échalotes au camphre ….ça chauffe un peu, mais efficace contre les douleurs !!

Les laissant en examiner le contenu, il se rapproche des enfants ; et leur demande, histoire de lever le doute.
- Dites moi…vous ne voulez pas que le Très Haut soit en colère? demande-t-il en les regardantAlors redites moi un peu, ce que vous disiez : j’ai entendu parler de bébé…de Una….de fiancée….Sofiène se lança dans ce qui était sensée être une explication, mais a laquelle il ne compris rien. Il leur ébouriffa un peu la tignasse en se relevantj’vais tirer ça au clair.

Oui, la poêle risquait de servir...

Traduction du Gaélique Ecossais et divers
(*) Presque comme le titre du film
(**) Curé…
Jehan_le_blond

Ses yeux étaient cernés d’une ombre mauve mais elle n’en était pas moins belle pour autant. Comment comparer Una MacFadyen avec les pucelles affolées qu’il se contentait de déflorer sans jamais s’attacher ? C’était simplement impossible. Déjà parce que si l’idée de la déflorer l’effleurait, il savait que la grande saurait. Et que forcément, il était mort ou presque : émasculé, ça ouais. Elle ne le louperait pas. Il n’avait pas à le supputer ; c’était une évidence évidente. Elle accordait sans doute plus d’importance aux burnes de ces maudits poneys qu’à la virilité de son secrétaire particulier. Nul n’en doutait.

Una était majestueuse, certes un peu âgée pour une fille à marier, mais elle n’était rien de cela : c’était une déesse païenne comme dans les histoires dont la patronne lui farcissait le crâne pour lui expliquer la vie. Comme si desfois, valait pas mieux dire : Jehan, non. Enfin, elle était comme ça la patronne et ce n’était pas maintenant et dans son état qu’on allait la changer. Elle avait enfanté d'une déesse alors on pouvait l'excuser.

Una avait glissé sa main, si petite et si douce sous son bras. Il la sentait contre son flan tandis qu’il lui faisait retraverser le déambulatoire et le bosquet qui reliait la route de Périgueux. Elle devait sentir son cœur battre sur sa main et à l’instant, son cœur battait un peu plus vite que d’habitude. Il pouvait prétexter être venu trop vite, s’être éssoufflé. Mais non. Aucun son de sa bouche ne sortait. Il sentait cette main sur son flan, chaude et innocente de ce qu’elle provoquait et le bavard, l’expert en bobards, ne pouvait tout simplement plus parler.

Il resserra son coude pour la sentir encore plus près :
Una…
Il posa sa main opposée sur la main de la jeune fille : Fait froid
Il accéléra le rythme, une fois le ponton en vue : J’vais ramer.

Une fois dans la barque, il lui faudrait lacher cette petite main si douce et si chaude. Une fois dans la barque, il serait de nouveau face à elle et elle verrait.
Forcément. Alors il fallait dès à présent esquiver, trouver une occupation pour se changer les idées.

C’est quoi ces missives de la maison, m’zelle Una ? Vous m’en aviez jamais parlé avant… C’est vot’ maison, là-bas, chez les escotes, c’est ça ? S’passe quoi pour que ça vous fasse chialer ?

Il était redevenu celui qu’elle ne pouvait pas aimer. Il fallait qu’elle s’en rende compte avant de débarquer. Il devait être sûr qu’elle s’en soit rendu compte avant de débarquer. Il devait mettre un terme à ce qui n’avait pas commencé. Et il en souffrait…
Brygh_ailean
ELle avait vraiment voulu reprendre pied dans un monde concret, sensible et tangible. Elle avait failli y arriver.
Presque...
A deux doigts...
Un cheveu...

Mais elle avait oublié que le Phare était territoire escote en Périgord.

En soi, ça ne veut pas dire grand chose à celui qui ne sait pas. Disons que les références escotes c'est des hommes qui s'habillent avec une couverture, chaussent des mocassins de cuir bas même en pleine montagne, apprennent à leurs poneys à monter l'escalier, font un trou dans le mur de leur maison pour éviter que les morts ne retrouvent la porte d'entrée, une fois enterrés.

Donc, quand on est escote, on est... comme diront certains un jour : « différent », « spécial » même. Donc le monde concret, sensible et tangible, c'est bien, c'est vrai mais en version escote, c'est forcément de la réalité différée. Et là, on y était entré de plain pied. Les phrases tourbillonnaient dans sa tête.


Bwwweeerrrk !!!....toi aussi t’as mangé la bouche à Mely comme ça?..
          Une princesse fiancée...

      Jehan, il le fait tout le temps... même à Una, j'l'ai vu...

    Una aussi elle va manger un bébé de Jehan et plus vouloir s’occuper de nous

jamais on vu qu’une maman avait un bébé dans le ventre en mangeant un poulet cru


Du revers de la main, la grande balaya son front. La réalité, réelle, augmentée, ou bien différée... ça faisait drôlement tourner la tête comme quand on lit sans lunettes. Hmm... Euh... le lorgnon était dans sa poche de chasuble, sur lequel son fessier était posé. Pis...

Crème de consoude : c’est pour vous détendre la peau du ventre…et l’autre, c’est que des plantes: purée d’ail et d’échalotes au camphre ….ça chauffe un peu, mais efficace contre les douleurs !!


Poulet marinée à l'huile avec de l'ail et de l'échalote... Pour faire des enfants avant d'être mariés, avec sa fille et son secrétaire particulier. Les calamités dérangent, les chaotiques sont des anges pas comme les autres, démangent les bons apôtres, j’les mange...* Sainte Hélène priez pour moi.


Arth, a ghrà, je sens que je vais... être indisposée...

* C'est dans l'air. Mylène Farmer.

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Le RP en PA : « Moi gros-bill, toi ta gueule »... Je suis sûre que vous avez envie, là, non ?
Arthanagor
[...Mais qu'est ce que c'est cette matière, c'est,… c'est de la m …. ?....Non, non, c'est Klug !...] (*)

Où est-il le temps ou depuis cette chambre, on entendait que le léger ressac des vaguelettes du lac, ou la chanson du vent dans les ramures…
Un proverbe Ecossais, ou un cri de guerre pour d’autres, dit que douze Ecossais et une cornemuse font une révolution : Le Nessien hoche la tête : Ils ne sont pas douze dans la pièce, y’a même pas de cornemuse…Mais sans aller jusqu'à la révolution, c’est déjà un sacré foutoire.

De la part de celui qui venait d’entrer dans la chambre, Arth savait qu’il fallait s’attendre a tout…ou presque. Le père Blaise, officiait comme confesseur pour l’ordre des Hélènnines. Il était un peu herboriste sur les bords, de vagues notions d’anatomie lui permettaient de faire face a quelques blessures au sein de la petite communauté.
A peine l’ecclésiaste était-il entré que l’Ecossais se retrouvait avec un pot de grès dans les mains
.
- Mo athair….Pas le temps de remercier ou quoi que ce soit, voilà le moine parti vers les enfants.
D’un coup de main il fait sauter le couvercle en liège et porte ses narines au dessus. Les effluves qui en émanent lui tirent une grimace
:
- Pouah !!! Mais ….mais c’est il regarde l’étiquète« Purée d’ail a l’échalote »….il regarde la grandeOn sent bien le goût du fruitIl referme rapidement le pot.
- Arth, a ghrà, je sens que je vais ….être indisposée
- Si je te tartine avec ce truc…il pose le pot sur le coffre au pied du liton sera tout les deux indisposés ….du coup, il n’ose même pas lui demander de lui faire sentir le truc à la consoude….Il sourit en coin la regardantQuoiqueça pourrait presque être appétissant dit comme ça…. « Sylphide des Highlands, et sa purée d’ail au jus d’échalotes »…ça fait un peu repas au Castel non ?

Et de lui glisser une bise dans le cou en guise d’amuse-bouche…
Il grimace en voyant le Père Blaise parler tout bas aux enfants, et en entendant Sofiène se lancer dans une explication qui devient de plus en plus confuse au fil du temps…
Le Père Blaise se relève….l’air courroucé
.
- Houlaaa…tha e fearg a’ saggart…(**)

Traduction du Gaélique Ecossais et divers
(*) tiré du Père Noël est une ordure
(**) il est colère le curé...

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Una_agnes
Tu as changé. Tout à coup, tu es redevenu le factotum de mère, le « drôle de drôle » avec cet accent incroyable qu'elle a quand elle veut faire « couleur locale. » Tout à coup, tu es revenu au "vous". Je veux du ' Vous '. Parce-qu' entre nous, c'est lentement. C'est lent. Le songe est doux. Immensité des sentiments, à perdre haleine. 'Vous' me sied, le vôtre est plaine. Que m'arrive-t-il donc ? Est-ce la tristesse qui me fait ainsi divaguer ? Jehan, tu n'as plus rien du jeune éphèbe. Tu me parles de nouveau comme un charretier. A ghrà est devenu Mzelle. Tout est d'une confondante normalité. Les ombres se dissipent dans mon esprit... ou bien au contraire, viennent-elle tout occulter ?

La barque s'arrête, tu l'amarres en silence. Tu ne me tends même pas la main. La douleur se fige. Il est des heures, où quand l'être s' invincible, la lèpre s'incline mais si j'avais pu voir qu'un jour, je serai qui tu hantes, qu'il me faudrait là, ton souffle. Alors, je fais le premier pas, je me lève et te tends le bras. Mais je suis droite et froide comme une digne hélénnine. Pour vaincre l'incertitude, écrouer ma solitude, il est des heures, où les notes se détachent; les larmes s'effacent. Il est des heures, où quand la lune est si pâle, l'être se monacale.

Pourquoi me raccrocher à des instants volés à un présent qui nous dépasse ? Nous ne sommes que des enfants... Plus vraiment. Et pourtant. Je n'arrête pas de cogiter. Mais tout ce qui s'est passé glisse à côté comme l'eau sur les joues. Rester comme ça attaché quand l'autre a quitté et tous ces mots qu'on a dit, mots qu'on a fui, où sont ils allés ? Rester comme ça attaché ne peut rien changer. Alors va... Je laisse le vent emporter tout, laisse le vent prendre soin de tout. Je laisse le vent emporter tout, laisse le vent prendre soin de tout.

Et le vent me porte jusqu'à la salle du Phare. Personne.

Màmag ?

Mylène Farmer en surenchère. Consentement, Pas le temps de vivre, Laisse le vent emporter...
Màmag = Maman

_________________
Pere_blaise


{...All you need is love ?...Erf…elles sont jeunes les nonnes….}

Non de Lui…Si on appelle ça un ordre religieux, ce n’est pas pour des prunes !! Y’a quand même le mot « ordre » dedans.
Le père Blaise n’écoutait même pas les délires culinaires de l’Highlander, trop occuper à tourner et retourner les informations que les deux gamins avaient dévoilées a demi-mots. Il guettait par le fenestron l’arrivée du …couple…il se signa plusieurs fois juste a la pensée de ce mot
.
- Màmag ?... il sursauta. Ne laissant a quiconque le loisir de répondre, il se précipita vers l’escalier.
- Laissez !!! ....c’est pour moi, je m’en occupe…. Et il dévala, en courant la soutane a mi-mollet la branlante escabelle de bois.

« Ils » étaient là.
Le confesseur descendit les deux dernières marches d’un pas plus lent, tout en les regardant, le regard chargé de questions qui attendaient, si ce n’est réponses, du moins explications.
Il remarqua les traits marqués de la jeune femme, ses yeux rougis.
Oui, le remords du pécher parfois torture l’âme de façons marquante. Les pleurs n’en sont que le reflet
.
- J’imagine que tu viens annoncer à ta mère la triste nouvelle Hélène- Adélaïdedit le père Blaisetes pleurs n’y changeront rien tu sais
Le moine tire une chaise, et s’assoit face a eux, les regardant tour a tour. Qui aurait put croire ça. Comme ça là, on leur donnerait le Très Haut sans confession. Et pourtant…
- Votre mère est déjà bien en peine…elle s’est….il regarde le blondvous lui avez dit ?...j’imagine que non, trop occupé a conté fleurette hein ?...son regard noir se reporte sur la jeune noviceVotre mère s’est fait mal en portant vos frère. Vous savez ce que c’est que de porter un enfant n’est-ce pas ?...
Bien ! Passons aux choses sérieuses.
Le père Blaise délie la cordelette qui retient sa poêle à châtaigne et pose l’ustensile sur la table
.
- Hélène-Adélaïde mon enfant, …je ne peux vous laisser monter là Haut sans être passé a confesse vu les circonstances...il désigne une chaise, et l’invite à prendre place ; Puis regardant le Blond sévèrementVous l’éphèbe…allez attendre votre tour dehors.

Le père Blaise se rapproche de la jeune femme, et prend la poêle à châtaignes, la plaçant entre son visage et celui de la jeune novice.
- Je vous écoute ma filleil fait un signe de tête désignant le cielet le patron aussi !!
Una_agnes
Le pas dans l'escalier avait été trop rapide et trop lourd : trop rapide pour mère ou père qui devaient s'entrainer à la nonchalance. Ce n'était juste pas possible autrement d'être aussi lents. Trop lourds pour que ce soient les enfants. Euh, c'était une brise dans l'escalier avant de une tempête sans précédent.

Non, c'était quelqu'un d'autre. Je n'avais pas pris ma dague cette fois. Pas pour aller chez ma mère. Je me sentais impuissante et inquiète. Mais je sentais une autre chaleur à mon côté : Jehan... Pas de dague mais une flèche. C'était mieux que rien.


- J’imagine que tu viens annoncer à ta mère la triste nouvelle Hélène- Adélaïde…
- Oui mon frère, en effet... Comment êtes vous au courant ?


Le Père Blaise : une sorte de verrue sur le cul d'Aristote. Jamais je n'arriverais à comprendre comment il fonctionne, à défaut de comprendre ce dont il parle. Mon envie ? Ne pas lui répondre. Mon devoir ? C'est le confesseur du couvent dont je suis novice. Est ce vraiment une question ? Je me gratte la gorge et j'attends la prochaine de ses vociférations à défaut d'une réponse à ma question dont il n'a sans doute que faire.

- Tes pleurs n’y changeront rien tu sais…
- Mes larmes ne changeront rien mais soulagent mon âme et ce poids immense qui s'abat sur moi, jour après jour encore plus grand...


Comment pouvait-il me reprocher ma peine ? De quel bois était fait cet homme ? Je sentais mes yeux s'écarquiller davantage au fur et à mesure qu'il parlait. Et cette façon d'utiliser un nom que je ne portais pas encore. Il m'irritait presque...

- Votre mère s’est fait mal en portant vos frères. Vous savez ce que c’est que de porter un enfant n’est-ce pas ?...

J'avais déjà contourné la table pour monter. Le prêtre m'agaçait vraiment.
- Oui, je sais ce que c'est de porter ces enfants et mère n'aurait jamais dû... Laissez-moi passer maintenant... C'est important !
- Hélène-Adélaïde mon enfant, e ne peux vous laisser monter là Haut sans être passé a confesse vu les circonstances... Vous l’éphèbe…allez attendre votre tour dehors.


Il m'arrive d'être décontenancée, contrariée, triste ou bien simplement apeurée. Aristote nous enseigne à maîtriser notre tempérament. Alors, je pleure parfois, mais je ne cède jamais à l'intempérance des sentiments. Mais là, pourtant, le ton est monté d'un cran :

Galla !!! Vous allez vous calmer, mon petit bonhomme et rapidement... C'est pas l'éphèbe, mais mestre Jehan, secrétaire de mestra Brygh Ailea, et membre de l'Ordre du Dragon, nom d'un chien errant !!! Et si Mère s'est fait mal... vous savez où je me la colle, votre poelle ?

Puis je jetais un oeil vers le blond.

Et toi, si tu sors... je dis tout à Maman !
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Arthanagor
A l’étage…

Un phare…ou un moulin. Qu’importe au fond ça à l’air d’être la même chose pour l’un comme pour l’autre : On y rentre comme bon vous semble
Là pour le coup, le Nessien n’avait plus du tout l’impression de maîtriser quoi que ce soit.
Ce n’était pas la première fois. Il avait toujours cette sensation dés qu’une discussion devait avoir lieu. Ici, plus qu’ailleurs…et aujourd’hui, là, plus que jamais
.

D’abord il y avait les deux gamins. Eux, entre ce qu’il avait été dit, ce qu’ils en avaient compris, ce qu’ils expliquaient, ce qu’ils croyaient expliquer…ce que les « grands » comprenaient et ce qu’il en était vraiment :….un vrai foutoire.
Ensuite, la grande. Enceinte jusqu’aux yeux comme on dit. Pour leur plus grand bonheur...mais force est de constater qu’il vaut mieux qu’elle ne porte qu’un enfant à la fois. Ou alors il faut déménager du Phare pour vivre dans un dispensaire.
Dispensaire ou officieraient la trentaine de nonnes et surtout le père et ses onguents …douteux on va dire. Il serait plutôt du genre a confondre le laboratoire d’un herboriste avec les cuisines du castel. D’ici qu’un jour il dise qu’il faille se mettre des rondelles de concombre sur les yeux pour enlever les marques laissées par les longues nuits de veilles, …


Le Nessien lève un sourcil en entendant un « Mamàg » caractéristique.
Il sourit légèrement amusé par la situation, et regardant la grande
:
- Ar caileag (*) dit-il, Unaallez hop ! une de plus dans le foutoire localY’a du mieux, elle prévient maintenant ajoute-t-il en repensant amusé a la dernière visite de celle-ci au phare…
Mais à peine a-t-il finit sa phrase que le père semble littéralement bondir vers l’escalier, et en un rien de temps, l’Ecossais l’entend dévaler l’escalier.
Comment elle dit déjà ? ...ah oui… « Nous, les escots, on est ‘’ différents’’… »
P’tain !!... en voyant la réaction du calotin, c’est a se demander qui passe pour le plus cintré : Les escots ou les Saggarts ?

- Tha e an còmhnaidh mar seo ? (**) ….souffle l’Highlander….ça doit faire de ces journées au couvent ajoute-t-il, compatissant…

Il sert avec précaution la grande contre lui, comme s’il voulait faire vainement une bulle de calme autour d’eux.
Un regard vers les mômes…

- On va voir le bébé d’Una alors ?
Soupire de lassitude…Y’a pas qu’au couvent on dirait.

Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) Notre fille…
(**) Il est toujours ainsi ?

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