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[RP] Wedding/Mariage de Jade de Sparte et Ezequiel d'Avila

Carles.mathys
Et comme à l'accoutumée, Carles occupa la salle des eaux du Château de Salm durant une éternité. Le Talleyrand aimait particulièrement prendre soin de son jeune corps, tout comme le ferait une mondaine à l'approche de grandes festivités. La peau adoucie par quelques huiles aux origines sauvages, la coiffe parfaitement arrangée et l'allure parfumée, Carles fut convenablement apprêté.

Mais encore fallait-il passer par l'incontournable étape de la mise. Lorsqu'il regagna ses appartements, trois servantes l'y rejoignirent et habillèrent avec difficulté le jeune homme qui maudissait l'incompétence des domestiques qui s'appliquaient à la tâche avec rigueur. Trois essayages, trois refus. Finalement, Carles remercia les servantes, dans un élan d'animosité. Notez bien : ne jamais subir le courroux du Talleyrand.

Le huitième essayage fut le bon. La jeune homme aux caprices princiers opta pour une tenue d'apparat aux tissus anglais, d'un azur éclatant. Après avoir admiré son reflet et les coutures de sa mise durant quelques instants, Carles quitta ses appartements et rejoignit sa jeune soeur, seule. Le Telleyrand fronça les sourcils, étonné de ne pas être le dernier apprêté. Son regard se promena sur les horizons, cherchant avec insistance âme qui vive. Mais non, il était condamné à rester sa cadette. Ô désespoir !


Ma chère soeur, vous voilà fin prête ! Où se trouve notre père ? Il serait déplacé de pas être à l'heure au mariage de notre parente.

Pour ponctuer sa tirade, son index tapota discrètement son bras, signe d'impatience. Bientôt, Carles ferait les cent pas en attendant l'arrivée de son paternel. Oui, le jeune homme ressentait le besoin d’extérioriser chacun de ses émotions. Un besoin, ou un caprice ?

L'attente ne le gênait pas. C'était attendre avec Carlotta qui le troublait. Carles replaça une de ses mèches flamboyantes de manière théâtrale, pour attirer l'attention de sa soeur sur sa chevelure. Soeur qui, rappelons-le, avait la phobie de la rousseur. Le Talleyrand afficha un sourire en coin, satisfait de son pic. Que de plus beau que l'amour fraternel ?
Mathilde.von.frayner
Et on habille la petite rousse pour ce grand jour!

Tout de même c'est le mariage de sa mère, elle hésite.
Est ce qu'elle en est heureuse?

Oui le futur époux n'est pas méchant mais ce n'est pas son père.
De toute façon il faudra bien qu'elle s'y fasse, elle n'a pas d'avis à donner.
Heureusement que la robe qu'on lui enfile lui plait énormément, c'est ca qui la rend heureuse aujourd'hui.

On la prépare et elle attend qu'on l’emmène enfin à l'église, elle attend la bise habituel que leur mère viens toujours leur donner avant qu'elle aille vaquer à ses occupations.
Yarwelh


[Strasbourg]

La ville inconnue était encore endormie devant ses yeux. Les nuits avaient toujours été courtes pour Yarwelh, plus encore depuis que sa couche était vide à son costé. Des heures supplémentaires parfois utiles, parfois de méditations ou comme là, d'observation.
Les premiers éveillés firent leur apparition. Elle les regarda un peu puis ses yeux azurs quittèrent la fenestre. La prunelle de ses yeux au sens propre fixèrent la prunelle de ses yeux au figuré. Ses deux amours dormaient coste à cote pour quelques minutes encore. Ils étaient proches l'un de l'autre, au grand contentement de leur mère. L'ainé veillant en homme de la famille sur sa soeur, si jeune était-il.
Un doux baiser plein de tendresse sur le front de son Ange, un autre sur la joue de son Diamant. Les paupières s'ouvrirent. Elle essaiera que les resves ne s'effondrent pas aux réveil et que le monde réel leur paraisse beau, un vaste terrain de jeux à découvrir comme les songes. A priori, pour la cadette, cela allait estre chose facile ce jour. Une robe de reine pour sa princesse était au programme. Que de mieux pour une petite fille? L'enfant l'avait bien compris et dès son éveil, elle ne fit que presser sa mère de l'habiller, tout comme la veille, l'avant veille et les autres jours depuis qu'elle le savait. Mais la mère fut intraitable: aujourd'hui, les enfants seraient habillés après le déjeuner. Pas question de se salir.
Ils étaient prest: lavés, vestus, peignés. La mère, encore en chemise, collant et braie. La seule concession à sa tenue habituelle était l'épée. Mais cela, c'était juste parce qu'elle n'était pas encore sortie!


- Madame? La duchesse de Vittel vous demande.

Yarwelh acquiesça d'un signe de teste. Elle n'était pas bien bavarde et c'était connu. Elle fit une bise à ses amours.

Veillez sur eux pendant mon absence s'il vous plait.

Puis de se diriger vers la porte et la duchesse. Un 180° rapide.

Et veillez à ce que ma tenue soit preste à mon retour, que vous puissiez m'aider à la mettre dans les plus bref délais. Merci Hilda.


[Chez Jade]

Yarwelh trouva une amie fébrile et agitée. Normal pour une future mariée. Enfin, c'est ce qu'elle pensait, vu qu'elle n'était jamais passé par cette étape. Et n'y passerait jamais. Elle doutait pouvoir avoir de nouveau envie de se marier. Malgré tout, ces temps-ci, elle avait de nouveau envie d'estre taquine avec un homme, ce qui ne lui était pas arrivé depuis la mort de son O. Peut estre que l'amour, en sus de l'amour filial, n'était pas mort en elle. Juste très bien caché. Elle savait qu'il n'était pas intéressé, mais rien que ce sentiment, les taquineries lui plaisait à elle. Peut-estre arriverait-elle à faire de mesme avec un autre homme?

Le rythme des paroles de son amie changea et sorti Yarwelh de sa torpeur.


- Il me trouvera jolie ainsi ?

Un petit rire
- Bien sur. Il est bien connu que l'amour rend aveugle. La question, c'est est ce qu'il te trouvera aussi jolie après avoir dit oui. Car il est tout aussi connu que le mariage rend la vue.

La mine déconfite de son amie majora le rire de Yarwelh, qui ajouta prestement pour éviter la panique chez la jeune femme:

Il va t'épouser, ne t'inquiètes pas. Ta tenue est splendide. Mais pas autant que toi.

Rothrude finissait d'habiller Jade quand cette dernière l'envoya chercher le comte. Yarwelh lissa donc les derniers plis, afin que le tissu retombe parfaitement.
Il ne restait plus que le comte de Sochaux à attendre. Et une tenue à enfiler!


Je dois te laisser quelques minutes. Je dois faire honneur à la tenue que les couturières m'ont préparée. Je ne veux pas te voler ta journée, mais je dois pas non plus te déshonorer.






[Strasbourg]

The unknown city was still asleep before his eyes. The nights were always short for Yarwelh even more since his bed was empty her part. Overtime sometimes useful, sometimes meditations as there observation.
First appeared awake. She looked a little and his eyes left the azure Fenestre. The apple of his eye literally fixed the apple of his eye figuratively. His two loves sleeping coste by side for a few more minutes. They were close to each other, to the great satisfaction of their mother. The oldest man in ensuring the family of his sister, he was so young.
A sweet kiss full of tenderness on the front of his Angel, another on the cheek of his Diamond. Eyelids opened. She will try that resves do not collapse and revival in the real world they seem beautiful, a vast playground to discover as dreams. A priori, for younger, it was easy Estre date. A dress for his princess queen was in the program. What better for a girl? The child had understood and therefore his awakening, she just pressed her mother to dress, like yesterday, the day before and other days she knew. But the mother was adamant today, children are dressed after lunch. No question of getting dirty.
They were perst: washed vestus, combed. The mother, still in her nightgown, sticky and bray. The only concession to his usual outfit was the sword. But that was just because it was not out yet


- Madam? Duchess of Vittel you request.

Yarwelh nodded to test. She was not talkative and it was well known. She loves a kiss to her.

Take care of them during my absence please.

Then head towards the door and the Duchess. A quick 180 °.

And make sure that my outfit is nimble on my return, that you can help me put it in the shortest possible time. Thank you Hilda.


[At Jade]

Yarwelh found a friend feverish and agitated. Normal for a bride. Finally, this is what she thought, as she had never gone through this stage. And there never happen. She doubted to have wanted to marry again. Nevertheless, these days, she again wanted to Estre teases with a man, which he had not done since the death of his O. Estre that love can, in addition to filial love, had not died in it. Just very well hidden. She knew he was not interested, but nothing that sense, he loved teasing her. Estre can happen to make it Mesme with another man?

The rhythm of the words of his friend and changed Yarwelh out of its torpor.


- He'll find me pretty well?

A chuckle
- Of course. It is well known that love is blind. The question is, is it you find so pretty after saying yes. As it is also known that marriage renders the view.

The discomfiture of his friend's laughter Yarwelh majora, who added hastily to avoid panic in young women

He will marry you, do not worry. Your outfit is gorgeous. But not as much as you.

Rothrude to dress Jade ended when the latter sent for the count. Yarwelh smoothed therefore the last folds, so that the fabric falls perfectly.
There remained only the count of Sochaux to wait. And an outfit to put on!


I have to go a few minutes. I do honor to the outfit seamstresses prepared me. I do not want to steal your day, but I do not dishonor you.

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Créatrice de fresques et de portraits
Jade.de.sparte


Sa dame d'honneur l'avait quitté et Jade demandé à ce que ses enfants viennent près d'elle avant de partir pour la Chapelle. Elle repensait aux paroles de Yarwelh qui l'avait solidement taquiné, l'ayant bien pris au jeu, la rouquine avait bien mordu à l'hameçon lancé par son amie. Il est vrai que la future mariée était vive et les émotions reliées au mariage ne faisait qu'accentuer son humeur. Heureusement la Dame de Fraize n'avait pas fait durer la blague, calmant les angoisses de la jeune femme et finalement la faire rire. Ce rire eut justement l'heureuse conséquence de la détendre.

La porte s'ouvrit et la Duchesse fut surprise de voir entrer un serviteur avec un bouquet de fleurs plutôt que ses enfants ou son père. Elle prit le bouquet de même que le vélin que lui tendait le domestique, son coeur ne fit qu'un bond dans sa poitrine en reconnaissant l'écriture de son bien aimé qui lui avait écrit quelques lignes pour lui témoigner de son amour avant la cérémonie. Le geste la bouleversa et, sentant les larmes ourler ses paupières, elle agita rapidement le parchemin devant son visage pour se calmer.

Alors qu'elle confiait les fleurs pour qu'elle soit déposées dans un vase, la porte s'ouvrit à nouveau, cette fois sur les minois ravissants de ces enfants. La mère se pencha vers eux pour les embrasser comme elle le faisait quotidiennement, tendre et douce envers ses petits.

Vous êtes magnifiques mes anges !!! Nous allons à la chapelle pour la cérémonie dont maman vous a parlés mes chéris. Maximilien, mon trésor, tu fais bien attention aux anneaux, tu en es le gardien. Mathilde, ma princesse, tu passeras devant maman avec ce joli bouquet.

Le regard de Jade se perdit un instant, ses souvenirs remontant à l'enfance où elle-même gamine, occupait ce rôle lors du mariage de sa mère avec le Comte de Sochaux.

On fait un énorme câlin à maman mais sans lui enlever son voile, promis ?





Her maid of honor had left and Jade asked that her children be brought to her before going to the chapel. She remembered the words of Yarwelh who had firmly teased her, she had her very well, the redhead had indeed taken the bait launched by her friend. It is true that the bride was lively and emotions related to the marriage only accentuated her mood. Fortunately, the Lady de Fraize did not make the joke last long, calming the fears of the young woman and finally make her laugh. This laughter was just the happy consequence in order to relax her.

The door opened and the Duchess was surprised to see a servant entered with a bouquet of flowers rather than her children or her father. She took the bouquet as well as the vellum handed by the servant, her heart did a leap in her chest recognizing the writing of her beloved who had written a few lines to show her his love before the ceremony. Moved by the gesture and feeling the tears hemming her eyes, she waved the parchment quickly in front of her face to calm down.

She then confided the flowers for it to be placed in a vase, the door opened again, this time on the lovely little faces of her children. The mother leaned over to kiss them as she did daily, tender and gentle towards her beloved child.

You are beautiful my angels! We're going to the chapel for the ceremony which mom talked to you about my darlings. Maximilien, my dear, be careful with the rings, you are the keeper. Mathilde, my princess, you will go in front of mommy with this beautiful bouquet.

Jade's gaze was lost for a moment, her memories from childhood when she herself was a little girl, holding this role at the wedding of her mother to the Earl of Sochaux.

Will you make ​​a huge hug to Mommy but do not remove her veil, promised?

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En deuil de Sa Majesté Impériale Adala, qu'elle repose en paix
Maximilien
Avec l'aide de Ernan, son fidèle précepteur, Maximilien cochait jour après jour la date sur son calendrier, de telle façon qu'il pouvait voir dans combien de temps était le mariage de "Ezeziel" et de sa maman, Jade. Soudain, à peine eut il ouvert son calendrier qu'il vit que la date voulue était presque atteinte, et que nous étions à la veille du grand événement. Il se tourna vers Ernan et il lui dit.

VIIIIITEEEE! c'est demain, nous devons patir là bas pour ne pas être en retard.


mais où voulez vous loger petit duc?

heuu.. Nous z'avons qu'à acheter un château là bas! C'est plus facile pas vrai?

Oui bien entendu, mais vous ne pouvez tout racheter votre grasce.


eh bien nous verrons


Une journée de plus, un hôtel rendu privé pour l'occasion, en plein cœur de Strasbourg.
Le jeune enfant était traversé par plusieurs sentiments. Tout d'abord, il se rendait bien compte que les deux amoureux allaient partager un moment particulier, et que normalement, c'est son père qui aurait du être là. Cependant, il avait bien en tête la mission que lui avait confié sa mère, à savoir, amener les alliances aux futurs époux, et cette tâche accaparait une bonne partie de son esprit.
Ainsi, le Frayner était content d'être là, mais tout de même anxieux à l'idée de faire tomber les alliances, ou pire, de les perdre.
Son père venait au second plan et il n'y pensait finalement que très peu.

Il allait falloir que l'enfant soit beau, et bien apprêté. Sa mère lui avait fait confectionner une tenue pour l'occasion. Elle serait composée d'une chemise et d'un bas blanc, recouvert par un gilet bleu azur, et finement orné de brodures d'or, ce qui donnait une touche toute particulière à l'habit. Bien entendu il ne serait pas pied-nu et il portera des bottes également azur.




Une fois Maximilien propre et vêtu, il partit rejoindre sa mère, qui les attendait, sa soeur et lui, pour leurs faire un dernier baiser avant la cérémonie.


wouaaaah maman, t'es belle!

sortit toute seule, cette phrase était venue lorsque la porte s'était ouverte. La vérité sort toujours de la bouche des enfants...
Puis il dit une fois que Jade leurs ait prodigué la saine et bonne parole,.

je fais très attention, je les garde bien comme il faut!

Sa mère alla pour les embrasser et l'enfant se laissa aller dans ses bras tentant de ne pas massacrer le travail des servantes, qui s’affairaient à faire de Jade, une princesse.

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Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent.
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Ezequiel.a.joaquin
Nerveux, il avait dit nerveux ? Fou de nervosité, oui ! Fort heureusement, Séwen s’attelait à l’apaiser, et c’est un sourire un peu plus détendu qui orna les lèvres espagnoles aussitôt. Respirer doucement, calmement. Oublier les mains moites et les pieds poi… Oui, non, pas les pieds, d’accord ; sécher doucement ses mains sur son pardessus, et maîtriser son souffle. Evidemment, la simple allusion à Jade avait empli son torse d’un feu rassurant et bienheureux, et le futur marié sourit à son témoin, en lui pressant doucement les mains entre les siennes, pour lui répondre :

- Merci, Séwen, vous êtes un ange. Oui, je ne doute pas d’être heureux, à vrai dire, je suis fou de bonheur ! Je crois que c’est cela qui me fait perdre mon calme olympien.

Sourire ébahi, cœur cognant en son poitrail, il ajouta :

- Je l’aime tant, je voudrais que tout soit parfait.

Un homme entra alors, qu’Ezequiel ne connaissait pas mais il s’était attendu à vivre plusieurs fois ce sentiment aujourd’hui, aussi sourit-il, et tendit une main cordiale vers l’arrivant, après s’être incliné.

- Le bonjour à vous, Monseigneur. J’ai beaucoup entendu parler de vous, en bien évidemment, par Jade. Je suis Ezequiel d’Avila, le futur époux.

Il vit quelqu’un, une jeune femme gracile à l’évidence, attendre sur le parvis ; la silhouette aurait de suite été reconnue s’il avait s’agit de sa promise, mais le cœur n’en fit un instant qu’un tour, de nervosité. Non, non, ce n’était pas elle, les invités n’étaient pas tous arrivés ; une autre jeune femme fit son apparition, et il se surprit décidément à guetter déjà l’arrivée de Jade ; à l’évidence, chacune des robes franchissant ce parvis attirerait irrémédiablement son œil, pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’Elle. Il s’inclina et souffla baise-main à l’arrivante, qu’il s’avait être en poste impérial, se présentant au passage :

- Ezequiel d’Avila, ravi de faire votre connaissance ; merci de votre venue icilieu ce jour. Il me semble me souvenir que vous êtes Madame le Grand Maître de la Garde Robe Impériale ; il ne fait aucun doute que Jade sera aussi ravie que moi de vous savoir assister à la cérémonie.

Dernier parvenu à l’autel de ce groupe-ci d’invités, un homme barbu à l’allure élégante, que l’Ibère accueillit de la même façon, en le reconnaissant, puisqu’il s’agissait du Chancelier Impérial et qu’Ezequiel dirigeait le service de traduction du Sciptorium. Sourire chaleureux aux lèvres, la main fut tendue, et le visage, incliné avec politesse :

- Monsieur le Chancelier Impérial, merci infiniment de votre présence ce jour. Cela me touche beaucoup, et je sais le respect mutuel que vous entretenez avec mon aimée et future femme Jade.

Sourire poli… Que dire…

- Nous attendons l’officiant, et, évidemment, la mariée.

Est-ce qu’il a déjà dit qu’il était nerveux ?
Jade.de.sparte


Le "wouaaaah maman, t'es belle!" de son fils la toucha directement au coeur. Son fils avait le don d'être adorable ! Les câlins de ses anges lui firent du bien, calmèrent les préoccupations de la future mariée, surtout ses pensées qui vagabondaient en toutes directions. De nouveaux baisers sur le front et les joues de ses enfants ne purent être empêchés et une pensée vint subitement éclairer joyeusement les yeux de Jade.

Mon fils adoré n'a-t-il pas cavalière à accompagner en ce jour béni ?

Celui-ci lui avait confié avoir demandé à Héloïse-Marie, la cousine de Jade, si elle pouvâit être sa cavalière. La Duchesse avait sourit à l'idée de son fils, et avait éprouvé un sentiment de tendresse envers sa cousine de s'être pliée volontiers au jeu, voir même caprice du petit duc.

On ne fait pas attendre les damoiselles...

Un regard entendu envers le précepteur, un hochement de tête de sa part confirma qu'il s'occuperait des héritiers avec un soin jaloux... de même que s'assurer que Maximilien aurait quelques égards pour sa cavalière. Les prunelles azurs se posèrent ensuite sur sa fille, se demandant si elle lui ferait un caprice en ce jour, espérant que non.

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En deuil de Sa Majesté Impériale Adala, qu'elle repose en paix
Charles


FRANCAIS

Le duc de Piemont revint au bout d’une heure habillé richement -tel un duc- tout de gris foncé vêtu sur cousu de fils d’or et d’argent, couvre chef à la dernière mode parisienne, collier de Chevalier-Officier de l’Ordre du Honorifique Savoyard au cou, cape dicte à la hussarde, hautes bottes de cuir noir, la moustache et la barbiche bien taillées. A son entrée dans la salle où il avait laissé sa fille avec le précepteur, le paternel eut l’agréable surprise d’y trouver son fils aîné.

- Par Aristote Carles-Mathys, la bonne surprise, le vicomte de Gérardmer vous aura laissé sortir ?

Se tournant vers la cadette.

- Carlotta, votre leçon est-elle terminée ?

Le précepteur fit signe que oui, malgré les difficultés qu’il avait eu avec sa « peste » de fille.

- Alors vous avez mérité votre récompense, voici une belle robe rouge, chose promise, chose due.

- Allons mes enfants nous allons nous rendre tous les trois au mariage de ma cousine, la duchesse de Pompey. Vous y verrez vos cousins et bons nombres de personnes illustres de l’Empire, je compte sur vous pour bien vous tenir.


Les recommandations faites, le duc laissa le temps à Carlotta d’aller enfiler sa nouvelle robe, et quelques instants plus tard, la famille ducale prit la route pour la Capitale de l’Empire, Strasbourg. Le voyage ne fut pas long et le père entretint une conversation riche avec ses deux enfants, il souriait en les voyants se taquiner. Puis le carrosse s’arrêta au Palais Impérial.

- Carles, Carlotta, vous êtes ici chez l’Impératrice, je compte sur vous pour faire bonne impression, et faite attention à vos mises et vos langues.

Il prit le menton de sa fille dans sa main droite et frictionna les cheveux de son fils avec un sourire de père fier de sa progéniture. Descente de la voiture et un valet guida la famille vers la Chapelle, Charles fit une génuflexion en se signant et entra d’un pas sur vers les bancs réservés à la famille. Il attendait naturellement d’apercevoir des têtes connues et d’être assaillit de questions de la part de ses garnements.



ENGLISH

The Duke of Piedmont came back after an hour richly-dressed as a duke-all dressed in dark gray sewn son gold and silver headgear in the latest Paris fashion necklace, Knight-Officer of the Order of Honorary Savoyard neck cape dictates hussar, high black leather boots, mustache and beard neatly trimmed. Upon entering the room where he had left her daughter with the tutor, the father had the pleasant surprise to find his eldest son.

- Aristotle For Carles-Mathys, the surprise, the Vicomte de Gerardmer has left you out?

Turning to the youngest.

- Carlotta, your lesson is completed?

Tutor nodded, despite the difficulties he had with his "plague" girl.

- So you've earned your reward, here is a beautiful red dress, something promise is a promise.

- Will my children we will make all three to the wedding of my cousin, the Duchess of Pompey. You will see your cousins ​​and good numbers of famous people of the Empire, I count on you to keep you well.


The recommendations, Duke left the Carlotta time to go put on her new dress, and a few moments later, the ducal family took the road to the capital of the Empire, Strasbourg. The trip was not long and the father maintained a rich conversation with her two children, he smiled as the lights teasing. Then the carriage stopped at the Imperial Palace.

- Carles, Carlotta, you are here at the Empress, I count on you to make a good impression and be careful with your bets and languages.

He took his daughter's chin in his right hand and rubbed the hair of his son with a smile of proud father of his progeny. Lowering the car and valet guided the family to the Chapel, Charles genuflected and crossing himself went a step on to the benches reserved for the family. He naturally expected to see familiar faces and being assailed by questions from his imps.
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Carlotta_isabel
Français.

Mon Père, mon Frère et moi, oh ho ho ho !

Elle était en train de se torturer l'esprit ou plutôt, elle cherchait un moyen d'échapper à ses corvées de devoirs, mais rien à faire.
Lorsqu'un profond et long soupire se mit à sortir de sa bouche, son frère le roux fit son apparition.
Une grimace se fit sur le visage de la Volpilhat, décidément, en dehors de sa mère qui était en fait responsable de sa crainte, même le lien fraternel n'était pas assez fort pour réduire le sentiment qu'elle éprouvait à l'encontre des roux.
Ses yeux allèrent à sa rencontre et là, il fit ce qu'il n'aurait pas dû.
Ses cheveux ! Une envie folle de se saisir d'une lame coupante afin de l'en débarrasser.
Se retenant de bondir de sa chaise, elle lui adressa un regard pleins de reproche face à son attitude.
Tu parles d'un ainé, il l'embête.
Préparant une réplique digne de la fille d'un balafré, elle n'eu pas le temps de la finir avec le retour de son père.


Allez donc vous... Interrompu par le duc paternel.

Après quelques minutes et échanges, la tête blonde avança vers le paquet qui contenait une robe rouge.
La couleur préférée de Carlotta, d'un sourire elle remercia avant de quitter la pièce sans un regard pour son frère.


Il était une fois, le mariage d'une rousse.

La Talleyrand avait refusé de s'approcher de son frère et s'était placée à côté de son père.
Faisant semblant de ne pas guetter les mèches de ses cheveux qui pourraient à cause du vent ou d'un geste la toucher, elle observa une distance minimum de sécurité.
Les dernières recommandations de leur paternel faite, ils firent leurs apparitions et de nouveau, Carlotta prit sa place, loin de Carles.
Pas question d'être à côté de lui.
Scrutant l'assemblée à la recherche d'autres roux à éviter, elle se perdit un léger instant dans ses rêveries.


English.


My Father, My Brother and I, oh ho ho ho!

She was trying to torture the mind or rather, she sought a way to escape his chores homework, but to no avail.
When deep and long sigh began to emerge from her mouth, her brother appeared red.
Became a grimace on the face of the Volpilhat decidedly out of his mother who was actually responsible for his fear, even the fraternal bond was not strong enough to reduce the feeling she felt against roux.
His eyes went to him and then he did what he should not have.
Her hair! A mad desire to capture a sharp blade to get rid of.
Trying not to jump from her chair, she gave him a reproachful look at his face attitude.
Talk about an elder, he bothers.
Preparing a replica worthy of the daughter of a scarred, she had no time to finish with the return of his father.


So you'll ... Interrupted by Duke father.

After a few minutes and exchanges, the blond head forward to the package that contained a red dress.
Carlotta's favorite color, a smile she thanked before leaving the room without looking at his brother.


Once upon a time, the marriage of a redhead.

The Talleyrand refused to approach his brother and was placed next to his father.
Pretending not to watch the locks of her hair could because of wind or a touch gesture, she observed a minimum safety distance.
The latest recommendations made ​​by their father, they made their appearances and again, Carlotta took his place, away from Carles.
No question of being next to him.
Peering Assembly seeking to avoid other red, she lost a little time in his dreams.
Niconoss_acoma
Il avait pris la route seul, sa nouvelle femme n'ayant pas voulu faire un voyage si long puisqu'elle était occupé dans grand nombre d'affaires qui l’empêchait de quitter l'Armagnac. Mais Niconoss n'avait pas le choix, il était invité à un mariage et devait ensuite se rendre à son procès.La route fut longue et c'est dans ce genre de moment qu'il se sentait isolé de sa province et de cet empire qui lui tenait tant à cœur. Mais il y avait maintenant bien plus de choses importantes.

Sur la route, il pensa à un peu de tout, un peu de rien. Il souriait en pensant au destin croisé qui l'unissait à Jade, d'abord Lisandru qui avait été un fort point d'encrage même si les deux se connaissaient avant. Et ensuite ce procès et maintenant leurs mariages a même pas 1moi de décalage. Le destin avait décidé d'unir leurs vies de manière un peu saugrenu. Jade avait fait le déplacement au Mont, il ne pouvait pas en être autrement que Niconoss soit présent à Strasbourg en ce jour.

Une fois arrivé après plusieurs jours sur les routes, il trouva une auberge où il put se débarbouillé avant de se rendre à la cérémonie. Il passa les portes de l'église et alla s'installer au fond comme à son habitude, scrutant qui était présent dans l'assemblé.
Maximilien
Les quelques secondes affectives tout juste passées, la future mariée rappelait à son fils qu'il avait une cavalière et qu'il était de coutume qu'il l'honore. Eh bien, c'est ce qu'il tenterait de faire.

Oui mère, il faut sois là bas pour qu'elle m'assiste.

Formulation maladroite, ou machisme naissant? Nous le serons dans le futur.
Ainsi accompagné de son fidèle Ernan et de sa soeur, il partit en direction de la capitale du saint Empire, la belle dénommée, Strasbourg.


Saint Hélène.

Durant le voyage il avait perfectionné son art de séduction, et surtout la façon dont il allait "aborder" sa cavalière d'un jour. En attendant il la cherchait du regard. Des grands, une fille en rouge, des z'autres, et.... aaah voilà Héloise. Semblant l'attendre, elle était à l'entrée de la chapelle, bien décidée à rentrer à son bras. Cela le flattait et il se dirigea donc rapidement vers elle.

Bonzour Héyoise! je je .... suis content. T'es jo...jolie mais un peu moins que mère quand même! Pis regade j'ai les n'anneaux de mère et Ezeziel! Mais faut fasse 'tention pour pas perdre. Mère veut pas je perde les n'anneaux sinon elle serait pas contente!

Il lui montra discrètement les anneaux qu'ils gardaient avec une grande précaution, et les replaça aussitôt. Ensuite il recommença à l'assaillir de parole.

et tu sais c'est pace que y s'aiment qui vont dans.... ça dit il en pointant la chapelle; comprend pas tout mais vont donner les alliances puis sceller leur amour avec le curé!!! c'est vrai c'est vrai! mais c'est quand meme bizarre les grands. Y font plein de cérémonies mais on s'est jamais pourquoi. Mère dit que c'est pour dieu, mais moi jl'ai jamais vu alors jcomprends pas trop. Mère m'a aussi dit que plus tard je ferai plein de choses comme ça moi aussi, mais je lui ai dit que non.
et toi t'as fait plein de choses bizarres?


Ca y est il s'arrêtait. Après avoir prononcé un flot continu de paroles, sans réel sens, il laissait la parole à sa cavalière. Pour avoir préparer ce qu'il allait dire, il l'avait préparé et il n'était pas resté sans voix.
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Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent.
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Jade.de.sparte


Les enfants s’étaient retirés et c’était au tour de son père de faire son entrée dans la pièce. Bien entendu, les serviteurs avaient fait preuve de beaucoup d’égard face au Comte de Sochaux et Jade s’était montrée ravie de sa présence, celle-ci lui ayant cruellement fait défaut lors de son premier mariage et avait causé un froid entre la fille et son père adoptif. Un baiser sur la joue paternelle fut suivie d’une courte phrase appréciative, la Sparte était souvent expéditive dans ses discours.

Père, votre présence me réconforte et me cause une grande joie !

La nervosité l’avait reprise et la nausée l’envahit, elle s’empara du bras de son père telle une naufragée à une bouée. Elle priait le Très-Haut de calmer sa fébrilité, de lui accorder la sérénité et la paix, le louangeait pour ses bienfaits et de lui permettre d’épouser un homme qu’elle aimait et l’aimait follement en retour. S’appuyant fermement sur le bras sochalien, la Duchesse murmura

Je suis prête père, vous pouvez me conduire à l’autel

Elle le suivit, des appartements où elle logeait jusqu’à la chapelle impériale, chavirée par les émotions, le bonheur frappait dorénavant à sa porte après de longues souffrances alors que les souvenirs la hantaient. Juste avant de franchir les portes de la chapelle Sainte-Hélène, sa main libre se posa sur son ventre, ayant l’impression que ses entrailles se nouaient tant elle était fébrile, une pensée à nouveau envers le Très-Haut et sa prière antérieure, la flamboyante rouquine inspira profondément et lâcha finalement prise, se laissant aller entre ses mains et entre celles de son père.

Merci…

Ce fut tout ce qu’elle parvint à dire, sinon les émotions reprendraient le dessus. Elle fixa néanmoins le Comte intensément et serra davantage les doigts sur son bras, insistant ainsi sur le remerciement, espérant qu’il était fier d’elle malgré leur relation en dents de scie. Jade n’était pas facile à vivre, elle le savait, enfant sérieuse, curieuse et mature devenue très tôt une jeune femme à responsabilités lourdes dont elle s’acquittait consciencieusement.

Elle songea tout à coup que, on l’attendait, famille et amis étaient sûrement là, mais surtout… Ezequiel serait au bout de cette allée, l’espérant… Ce fut l’élément déclencheur pour faire mouvoir ses petits pieds et les portes s’ouvrirent devant la future mariée


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En deuil de Sa Majesté Impériale Adala, qu'elle repose en paix
Jospin81


Italiano


Per favore, vai più veloce! - disse al cocchiere che guidava la carrozza.
Egli aveva sfidato il maltempo di autunno e le Alpi per essere lì, al matrimonio di due sue eccellenti conoscenze.
Con lui, la presenza della sua bella moglie che lo accompagnava nelle occasioni importanti. Giunsero a Strasburgo la sera prima. Qui alloggiarono in un lussuoso appartamento, riveriti davvero non male.
La servitù che era al loro seguito si prese cura delle loro pregiate vesti e del prezioso regalo con cui avrebbero omaggiato gli sposi.


English


Please, go faster! - said to the coachman who drove the carriage.
He had crossed the bad weather of autumn and the Alps to be there, at the wedding of two of his excellent knowledges.
With him, the presence of his beautiful wife who accompanied him on important occasions. They arrived to Strasbourg the night before. Here they stayed in a luxury apartment, revered really not bad.
The servants who was with them took care of their valuable vestimentary and of the precious gift that would be given to Jade and Ezequiel.

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Jospin81
Jospin81 a écrit:


Italiano


Per favore, vai più veloce! - disse al cocchiere che guidava la carrozza.
Egli aveva sfidato il maltempo di autunno e le Alpi per essere lì, al matrimonio di due sue eccellenti conoscenze.
Con lui, la presenza della sua bella moglie che lo accompagnava nelle occasioni importanti. Giunsero a Strasburgo la sera prima. Qui alloggiarono in un lussuoso appartamento, riveriti davvero non male. La servitù che era al loro seguito si prese cura delle loro pregiate vesti e del prezioso regalo con cui avrebbero omaggiato gli sposi.


English


Please, go faster! - said to the coachman who drove the carriage.
He had crossed the bad weather of autumn and the Alps to be there, at the wedding of two of his excellent knowledges.
With him, the presence of his beautiful wife who accompanied him on important occasions. They arrived to Strasbourg the night before. Here they stayed in a luxury apartment, revered really not bad.
The servants who was with them took care of their valuable vestimentary and of the precious gift that would be given to Jade and Ezequiel.

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Ezequiel.a.joaquin
Il en est là de sourire, avenant, poli, avec les invités, la tête perdue dans ses pensées ; que faisait-elle, en ce moment-même ? Sa flamboyante coiffure était elle arrangée, ou bien s’apprêtait-elle encore, dans sa sans doute magnifique robe de mariée ? La pensée lui arracha un léger sourire, alors que son cœur, lui, demeurait résolument battant, dans l’attente de son apparition. Il distribuait sourires cordiaux et regards tout aussi aimables, mais c’est bien l’appréhension qui gagnait du terrain, alors que l’officiant n’était pas en vue, et que sa douce, bientôt, ferait son entrée. Et si elle ne venait pas ? L’Ibère se maudit lui-même d’y penser, comme le font ces gens superstitieux imaginant le pire, sous prétexte d’un léger contretemps ; d’ailleurs, le temps avait-il filé, ou bien stagnait-il, sadique, pour faire peser chaque instant plus que de raison ? Evidemment, qu’elle viendrait, la femme de sa vie, et qu’elle entamerait cette vie à deux en remontant l’allée, au bras de son père adoptif.

Son père.

Ezequiel ne l’avait jamais encore rencontré, pas plus que la mère de sa promise, bien qu’il eut reçu une merveilleuse lettre de celle-ci, pleine de tendresse pour sa fille, et de bienveillance pour le couple qu’ils formaient.

L’Espagnol souhaitait de tout cœur que le très estimé Leif von Dumb conduisît sa Jade à l’autel, et que la mère de celle-ci, dont il avait entendu le plus grand bien, arrivât un peu en amont de la cérémonie à proprement parler, pour qu’il puisse échanger quelques mots avec elle.

Bien sûr, la pensée de la présence des parents de sa douce – et bien que Leif l’ait adoptée, il avait le plein titre de père, à proprement parler, pour l’Ibère -, suscita un léger pincement au cœur de l’Espagnol, dont les parents ne seraient pas là ce jour ; le regard s’envola légèrement vers le plafond de la chapelle, comme il aurait voulu qu’elle fut là pour l’accompagner, elle qui lui avait tant parlé de ce jour, lorsqu’encore enfant, il l’écoutait avec un sourire amusé et la candeur de ces gamins qui trouvent encore inconcevable l’idée d’être adulte un jour. Elle hochait alors la tête et insistait, en prenant ses mains et les joignant dans les siennes :


- Puedes reírte, mi pequeño corazon ; cuando La encontrarás, sabrás que es Ella, y ninguna otra*.

Lui, bien que taquin, répondait avec respect, et posant un baiser à sa joue :

- Sí, mi bonita mamá... Y estarás allí para ayudarme a ver esto…**

Et alors, elle riait, lui ébouriffait les cheveux et levait les bras au ciel, théâtrale, pour demander à tous les saints, à Déos lui-même, qui lui avait confié un fils aussi adorablement attachant, qui ne pourrait se détacher de sa mère ; oh, bien sûr, elle en rajoutait, ravie qu’elle était d’avoir un fils aussi aimant.

Et finalement, il était arrivé, ce moment où il savait que ce serait Elle, et nulle autre qu’elle ; et sa mère était partie… Et son père ne viendrait pas.

Il aurait dû être témoin, bien sûr, mais une querelle quant à son arriviste et cruelle future femme avait éclaté alors qu’Ezequiel lui signifiait qu’il était tout-à-fait contre une telle union, et Ares avait commis l’irréparable, en chuchotant des menaces envers Jade et les enfants, lui jurant par monts et par vaux qu’il « s’en prendrait » aux siens. Le poing du fils avait violemment épousé la mâchoire paternelle et suite à cette foire d’empoigne, le nouvellement élu maire de Saint Claude avait purement et simplement renié son fils. Soit… La vie était ainsi, sans doute. Ce qui comptait, c’était que les proches de Jade soient autour d’elle, et qu’elle soit heureuse aujourd’hui, tout comme lui serait au faîte du bonheur.

Là de ces considérations, il nota et accueillit l’arrivée de Jospin et de son épouse, qu’il salua poliment, et avec courtoisie, les remerciant de leur venue ; ce collègue avait tout son respect, et son arrivée à la chapelle était un merveilleux signe d’amitié envers les futurs époux.

Regard autour de lui… Mais où était Uriel ?



* Tu peux rire, mon petit coeur; quand tu La trouveras, tu sauras que c'est Elle, et aucune autre.
** Oui, ma jolie maman... Et tu seras là m'aider pour à voir cela…
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