Vulya
Vulya avala sa dernière bouchée sous le regard contemplatif de son chéri. Elle se demanda a quoi pouvait-il bien penser en la regardant ainsi mais elle eu rapidement la réponse. Il était certain que leur première fois avait été plus que fusionnel et qu'elle mourrai d'envie de le sentir à nouveau en elle. Mais était-ce raisonnable? ils allaient bientôt devoir fuir la ville après ce que Gabriel avait fait, c'était la seule solution. Demain elle irait chez lui et ils commenceront a tout ranger et charger sur des charrettes.
Na Na Na mon coeur, privé de dessert ce soir.
Elle lui sourit tendrement et lui murmura d'un air joueur:
Ne t'en fait pas on aura plein d'autres occasions de faire l'amour à n'en plus finir... et prépare toi bien car ce jour là je vais t'épuiser.
Elle ôta sa robe et se glissa nue sous le drap. Malgré son refus de prendre part à un nouveau corps à corps avec lui ce soir, elle mourrai d'envie de sentir sa main sur son corps, dans de simples caresses..
Trouvant refuge auprès de son homme, elle parcourra son corps de ses mains douces et délicates, juste pour le câliner avant de dormir. Peu à peu l'effleurement de ses doigts s'éteignait, jusqu'à ce que sa main vienne se poser sur le ventre de Gabriel. Le sommeil l'avait gagné et elle de mit à dormir douillettement près de celui qu'elle aime.
La nuit fut d'un calme olympien. Si l'on tendait l'oreille a le fenêtre encore ouverte, on y distinguait hiboux, grenouilles et crickets.. On pouvait sentir l'été approcher à plein nez.
Un oeil entrouvert, une lumière éblouissante, la chaleur sur sa peau, le soleil était bel et bien levé. Vulya s'étira de tout son long dans un gémissement de bien être puis, après s'être habitué à la lumière du jour, ouvrit les yeux. Elle le vit là, debout, le plus beau à ses yeux embelli de surcroît par les rayons du soleil. Son regard émerveillé se posa sur lui longuement, une vision de rêve dès le réveil, que du bonheur..
Elle lui adressa son plus beau sourire.
Bien dormi mon prince?
Il semblait pensif.. cela l'inquiétait. Il faut dire que ce qu'il avait fait n'était pas anodin bien qu'elle n'arrivait pas à lui en vouloir. Elle se hissa hors du lit, d'un pas léger alla se blottir contre lui et l'embrasser tendrement sous le vent frais du matin. Une matinée idyllique à bien regarder excepté le fait que Gabriel semblait tracassé par quelque chose..
Lui aurai-t-il caché autre chose? Avait-il laissé trace de ses crimes qui pourraient le trahir? elle n'osa pas demander et pour détendre l'atmosphère lui fit une proposition.
Que dirais-tu de se prendre un bon bain chaud tous les deux?
Jesrad
Gabriel sendormit sous les caresses de sa belle tel un gros chat fainéant. Cette nuit fut une des plus reposantes de ces derniers mois, pas de spleen à lidée de se glisser seul sous les draps, pas de difficulté à trouver le sommeil, pas de réveil en sursaut en plein cauchemar.
Au petit matin, le Compiégnois se réveilla frais et dispo. Les premiers rayons de soleil commençaient à sinfiltrer par la fenêtre ouverte. Il déposa précautionneusement un baiser sur la joue de Vulya. Il se faufila hors du lit sans la déranger et, plus machinalement que parce quil avait faim, il grignota un morceau de pain rassis, vestige du diner de la veille. Il observa le soleil se lever sur cette cité quil allait bientôt quitter. Il avait toujours vécu ici ; partir était une expérience inédite, excitante mais effrayante.
Il se retourna vers sa bien-aimée. Il contempla cette femme à la beauté sauvage dont les formes sensuelles ondulaient sous le drap de tissu fin, il désirait plus que tout la faire sienne pour son existence entière. Mais il voyait déjà des obstacles se dresser sur leur chemin. Il repensa à ses erreurs passées, à ce quelles risquaient de lui coûter et à la souffrance que cela provoquerait chez la jeune femme. Il songea à sa marraine quil allait lâchement abandonner. Il chassa vite de sa tête ce fameux Zab qui allait les suivre partout. Il essayer enfin doublier tous les beaux projets quil avait faits avec une autre avant que tout ne sécroule.
Il sapprocha delle et lui murmura au creux de loreille : Vulya, je ne veux pas te perdre.
Il retourna ensuite vers la fenêtre, sans chercher à cacher sa nudité, et plongea de nouveau son regard sur les toits de Compiègne. Une voix sensuelle le sortit de ses pensées. Il se retourna en tentant de masquer ses tourments derrière un charmant sourire.
Oui ma belle, je navais jamais aussi bien dormi. Et toi ?
Quand elle vint se blottir et lembrasser, il frissonna, non pas à cause du vent frais, mais du plaisir de retrouver le doux contact de sa peau.
Oui ça me fera du bien, va savoir pourquoi je suis tout courbaturé. Sourire taquin.
Il la saisit alors sous les cuisses, la ramena contre lui et la souleva du sol. Elle replia les jambes pour enserrer la taille du jeune homme, il lui donna un baiser langoureux tout en la portant vers le lit. Il la déposa ensuite sur le matelas et remonta le drap sur elle.
Reste là, je reviens.
Ni une ni deux il enfila ses braies et sa chemise et quitta la chambre. Quelques minutes plus tard, il était de retour avec deux grouillots portant chacun des seaux deau fumante. Le temps de remplir le baquet pour le bain et il les renvoya. Il se dénuda puis retourna voir sa douce.
Et maintenant à la flotte !
Il tira sur le drap pour la dévorer des yeux avant de la mettre à leau, mais elle retint fermement celui-ci, serrant de toutes ses forces le tissu entre ses poings calés sous son menton. Il neut dautre choix, dans un grand éclat de rire, que de déplacer le tout. Femme et drap se retrouvèrent embarqués dans ses bras puis plongés dans le baquet. Vulya savoua vaincue et relâcha le drap détrempé. Il le sortit et le laissa tomber à même le sol avant de se glisser à son tour dans leau chaude, face à sa belle.
Vulya
Vulya toujours aussi joueuse sourit de sa réponse.
Courbaturé?? toi?! mais tu manque d'entraînement dit moi! Va falloir vite y remédier.. Mais si tu veux je te fais un massage juste après le bain.
Très rapidement le jeune homme quitta la pièce en lui demandant de ne pas bouger mais, ce fut plus fort qu'elle, elle se leva entourée du drap et le regarda par la fenêtre. Il était la plus belle chose qui lui soit donné de voir alors.. pourquoi s'en priver ne serai ce qu'une minute?!
Dès qu'elle le vit rentrer à nouveau dans l'auberge elle sauta sur le lit et fit comme si de rien était, ce qui lui valut un petit fou rire malicieux quand il passa la porte.
Lorsqu'il voulut la découvrir elle s'agrippa à son drap comme au plus précieux de tous les trésors, lui! Sa ténacité la mena direct dans la baignoire drap compris! Elle aurai voulut le garder malgré tout mais Gabriel lui retira le temps qu'elle se tienne sur les bords du baquet. Des qu'il eut le dos tourné, elle sortit de l'eau et alla se frotter à lui pour le mouiller. Elle fila dans son bain innocemment, il la rejoins.
Elle se laisse glisser jusqu'à avoir l'eau au niveau de sa gorge ne laissant que peu de place a Gabriel. A coté du bain était préparé un savon et une algue en forme de mousse pour se frotter. Elle les saisit puis tâtonna dans l'eau pour trouver le pied de son homme. Elle le souleva et commença a lui chatouiller la plante des pieds avec l'éponge enduite de savon.
Il avait déclenché en elle une certaine euphorie, elle s'amusait d'un rien et riait pour un oui ou pour un non. Elle se sentait idiote mais si joyeuse! La niaiserie de l'amour... un pur délice! Elle repensa aux propos de Dove et se dit que si il la voyait ainsi il lui dirai qu'elle était bien plus attirante mystérieuse et inaccessible.. Bah elle le resterai pour les autres mais pour lui elle avait envie d'être entière, pure et pétillante afin que le sourire gravé sur son visage ne s'estompe jamais. Elle espéra tout de même que sa folie lui plaisait et qu'il ne préférait pas la Vulya sobre et froide qu'il avait croisé au tout début du bal.
Une fois lavé elle déposa ses lèvres sous le pied de Gabriel en souriant.
Décidément j'aime tout chez toi, l'intérieur, l'extérieur, le haut , le bas, le devant, le derrière, TOUT!
Ainsi commença une minutieuse toilette des deux amoureux qui lavèrent le corps de l'autre, parcourant avec amour les moindre recoins de l'être aimé. Les pieds trempés, ayant oublié de mettre une serviette à terre pour l'eau, ils inondèrent quelque peu la salle de bain, en sortant du baquet. Elle se sécha, se vêtue de braies légèrement moulantes, de bottes et d'une chemise près de ses formes. Elle été paré pour une journée de déménagement.. Attendant que son homme se prépare elle se collait à lui pour l'embêter le couvrant de baisers.
Jesrad
La jeune femme était joueuse, il aimait ça. Il avait besoin de son entrain, de sa fraîcheur. Quel sentiment agréable de rendre cette femme heureuse. La Vulya effacée et mystérieuse du bal lavait attiré, il avait eu le pressentiment quil avait beaucoup à soffrir, il ne sétait pas trompé. La transformation était impressionnante, elle nétait plus la même mais peu importait car il aimait tout delle. La voir ainsi le réjouissait. Après quelques regards taquins, une bataille deau, de nombreux éclats de rire, ils accomplirent une toilette on ne peut plus plaisante.
Quand elle sortit du baquet, il en profita pour sallonger cest quelle en prenait de la place et se détendit dans leau maintenant froide. Il regarda sa belle se sécher et shabiller, puis il quitta lui aussi le baquet. Il avait commis une erreur en ne se préparant pas en même temps quelle, car maintenant elle ne lui laissait aucun répit. Il enfilait maladroitement ses braies sautillant sur un pied, elle lenlaçait par la taille ; il faisait un nud, elle le délaçait aussitôt ; il enfilait sa chemise, elle capturait ses mains en saisissant lextrémité des manches et profitait de sa faiblesse pour lui embrasser le torse.
Et bien ma belle, quand il sagit de me déshabiller tu ne membêtes pas tant que ça.
Non sans mal donc, il enfila un à un ses vêtements. Il était hors de question quelle sen tire à si bon compte, mais il se faisait déjà tard et ils avaient du pain sur la planche. Après tout la vengeance est un plat qui se mange froid.
On réglera nos comptes plus tard. Lui dit-il en lembrassant une dernière fois avant de quitter la chambre.
Pendant quelle faisait ses bagages, il régla la note auprès de laubergiste. Il remonta ensuite pour laider à porter ses affaires.
Je nai ni calèche, ni charrette, pas même un cheval. Comment on sorganise ?
Jesrad
Les affaires de Vulya et Zab furent rapidement chargées. La jeune femme prit la direction indiquée par Gabriel tandis quil se rendit dans lun des quartiers des artisans. Il resta stupéfait devant le prix exorbitant du moindre chariot. Sa bourse allait en prendre un coup. Réflexion faite, une charrette supplémentaire nétait pas utile. Le jeune homme ne possédait rien auquel il tenait particulièrement. Il vendrait presque tout pour ne garder que le strict nécessaire ; il parviendrait bien à tasser quelques vêtements et des vivres sur le haquet de sa belle. De toute façon il ne possédait pas de cheval, cétait au-delà de ses modestes moyens, alors comment il laurait tiré sa chariote ?
Gabriel rentra donc prestement chez lui, Vulya devait déjà être arrivée et il ne voulait pas la faire attendre, dautant plus quil avait oublié de lui donner la clef de sa demeure. En arrivant il constata avec étonnement que le seuil de sa porte était vide, pas de Vulya, ni même une seule trace de son passage. Cela ninquiéta guère le jeune homme, lattention de sa belle avait du être attirée en cours de route par létal aguichant dune tisserande ; et puis de toute façon cest une débrouillarde, elle sen sortira. La matinée commençait cependant à se faire longue. Quand il eut finit de faire un peu de place chez lui pour accueillir sa belle et sa suite, il se mit à tourner en rond comme un lion en cage. Il était sur le point de sortir pour retrouver sa trace quand une colombe redoutablement efficace lui apporta un billet. Lécriture était brouillonne mais il reconnut la main de Vulya. Sans plus attendre il se rendit au lieu de rendez-vous, se demandant ce quelle faisait près de la fontaine de la place de la mairie.
Il aperçut de loin espadon
espradon
espardon
enfin son cheval quoi, ainsi que son haquet. Il se faufila jusquà la fontaine, profitant de lattelage pour se dissimuler. Il franchit les quelques pas qui le séparaient de sa bien-aimée dautant plus discrètement que celle-ci, perdue dans ses pensées, contemplait la surface de leau.
Auriez-vous perdu quelque chose belle damoiselle ?
La question fit sursauter Vulya. Ayant reconnu la voix du jeune homme, elle se tourna vers lui avec le sourire. Il lui vola un baiser puis sinstalla à ses côtés sur le bord de la fontaine. Il évalua dun rapide coup dil la contenance du haquet et conclut avec satisfaction quil y avait bien assez de place pour ses quelques frusques.
Tu nas pas idée des prix pratiqués par les marchands de charrettes. Et pour les chevaux jai même pas osé regarder.
Il murmura à son oreille.
Pas grave je marcherai à pied, ça me musclera les fesses, tu ne vas pas ten plaindre.
Ils restèrent assis lun contre lautre pendant quelques minutes, écoutant lapaisant clapotis de leau. Elle lui avoua sêtre perdue malgré ses explications limpides ; il lui promit de lui montrer la voie moyennant une contrepartie qui restait à négocier. Il profita aussi de ce moment pour lui parler de Compiègne. Ici la mairie, où se retrouvaient les conseillers municipaux pour des réunions très arrosées, là-bas derrière cest léglise où tant de choses tristes ou joyeuses de la vie du jeune homme se sont produites et au bout de cette ruelle, là, le parc des Songeons où viennent roucouler les couples lors des chaudes soirées dété. Ayant laissé traîner le bout de ses doigts dans leau fraîche, Gabriel ne put sempêcher de déposer quelques gouttes sur le cou de la jeune femme. Les gouttes roulèrent sur sa gorge et vinrent mourir dans son décolleté, ce qui ne manqua pas de la faire frissonner. Malgré la résistance de Vulya, il renouvela lopération mais cette fois il apposa ses lèvres sur la peau chaude de sa belle, à la naissance de la poitrine, empêchant ainsi leau de poursuivre son chemin.
Laprès-midi était déjà bien avancée et il décida de se mettre en route. Vulya grimpa sur son étalon et Gabriel le guida par la bride. Moins dun quart dheure plus tard ils arrivèrent chez le jeune homme.
Tu vois, cétait pourtant simple.
Vulya
Bien qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'il vienne à elle si vite elle reconnut immédiatement le ton charmeur de Gabriel et malgré le petit bon qu'elle fit sur place, cette voix ce faisait soudainement si proche, elle se laissa désirer un moment...
Bien monsieur, je crois que j'ai perdu ma route, dit -elle d'une petite voix enfantine toute timide.
Puis, amusée, elle se tourna vers lui, un baiser somptueux s'en suivit. Décidément c'était toujours aussi bon de l'entendre, le sentir, le voir, et par dessus tout le toucher.. Elle trempa sa main entière dans l'eau fraîche et la glissa dans le dos de Gabriel pendant qu'ils s'embrassaient.
Hmm d'accord mais tu marcheras devant alors, que je puisse admirer la vue.
Les négociations faites, elle n'écouta que vaguement la présentation de la ville. Après tout elle la connaissait pour y être passée des centaines de fois, tout du moins c'est ce qu'elle pensait avant de s'y perdre.
Une fois la visite guidée on ne peut plus reposante terminée, son amour se lança dans un petit jeu des plus tentent...
Elle le laissa faire puis, un désir ressurgissant à la surface, elle se glissa a califourchon sur lui, manquant de le faire tomber à la renverse dans la fontaine, et l'embrassa frénétiquement.
Cessez cela immédiatement jeune homme où ça va mal finir.
Elle lui aurai bien fait l'amour en place publique mais elle était bien trop jalouse pour cela. Dommage ça aurai pu mettre un peu de piment de tenter de prendre du plaisir, cachés entre le haquet et la statue prédisposée sur la fontaine. Enfin soit ce n'était surement pas les occasions qui manqueraient.
Elle resta un moment sur lui, à le couvrir de baisers, de câlins et de caresses puis il prirent la direction de la demeure de Gabriel.
Le couple mena la charrette jusqu'à son ancienne forge légèrement à l'abandon puis elle prit juste quelques affaires pour dormir chez lui.
Une fois entrés dans la maison, la jeune femme fut impressionnée du niveau de rangement. A part deux ou trois bricoles, tout était parfaitement ordonné, chaque objet avait sa place, une vraie fée du logis était passée par là!
Et bah mon amour, tu as fais tout ça pour moi? ou.. tu es plutôt maniaque? Non parce que moi je fais le ménage mais là.. je suis pas certaine de faire si bien.
Il lui fit visiter la maison, une charmante petite demeure vieille pierre décorée de manière très chaleureuse. Elle déposa ses vêtements de change placés sur un chaise dans la chambre de Gabriel, ils s'en retournèrent au salon. Après quoi, elle s'approcha de lui calmement, posa ses mains sur son fessier et lui dit en souriant malicieusement.
Alors, c'était quoi déjà cette négociation?
--Jesrad.
Gabriel omit presque involontairement de préciser que son apprenti Languille était une vraie fée du logis. Il suffisait dhausser un peu le ton pour que le gamin nettoie de fond en comble le plus crasseux des ateliers et range la plus désordonnée des maisons.
Euh
oui oui jai tout rangé rien que pour toi. Grand sourire innocent.
Le tour du propriétaire fut vite réglé, mis à part une pièce flanquée dune cheminée, dun vaisselier, dune table et de quelques chaises qui faisait office de salon, la maison comptait une chambre et un petit cellier. Tout le reste du bâtiment était occupée par la forge et la remise attenantes. Vulya déposa dans la chambre de Gabriel les affaires quelle avait prises avant de le suivre dans le salon.Il se dirigea vers la cheminée et jeta une bûche dans lâtre. La jeune femme vint ensuite se coller à lui ; il enserra sa taille.
Les services dun pisteur coûtent très chers, sans moi tu te serais perdue à jamais dans les dangereuses ruelles de Compiègne.
Il la regarda dans les yeux avec malice puis reprit.
Oh mais
tu naurais pas laissé toute ta fortune dans ton haquet ? Il fit mine de réfléchir. Je crois que je sais comment tu pourrais payer ta dette. Laisse-moi prélever lacompte.
Il lembrassa fougueusement puis il approcha sa bouche de loreille de la jeune femme, frôlant sa joue au passage. Il lui murmura le prix à payer. Sans lui laisser le temps de protester ni de négocier, il fila dans sa chambre. Il revint avec un épais drap de laine quil étala sur le sol devant la cheminée, il sassit dessus et tapota par terre juste à côté de lui.
Tu as intérêt à venir tasseoir là si tu ne veux pas avoir ton créancier aux fesses ... ou plutôt si tu veux l'avoir.
(suite du rp avec des pnj aux noms des persos des joueurs avec leur accord et de leur creation car IG ils ont quittés la ville)
--Vulya
Vulya regarda la tapis étala au sol par les soins de Gabriel avec un air capricieux. Elle le regarda s'assoir sans bouger d'un pouce, lui souriant pour le narguer, commençant sans le quitter des yeux à reculer et partir dans la pièce voisine. Une fois passer la porte elle l'a ferma le laissant seul de manière assez paumée puis rit doucement en récupérant des coussins se demandant qu'elle tête il allait avoir quand elle reviendrai. Les bras chargés d'oreillers douillets elle allait ouvrir la porte quand elle se trouva nez à nez avec son ange qui apparemment n'était pas très patient. Elle rit lui suggérant de l'aider tout en s'expliquant:
Désolée mon amour mais par terre.. c'est dur..
Elle fit la moue et lui donna une tape aux fesses pour que celui ci avance jusque devant la cheminée dans le petit coin qu'il leur avait préparé. Elle y disposa ses coussins ainsi qu'une autre couette et s'étala dessus tendant les bras vers son homme.
Voilà je suis toute a toi petit profiteur de dote.
Elle rit car celui ci savait pertinemment qu'elle n'avait pas un sous sur elle et donc son créancier allait la suivre de près... pour le plus grand ravissement des deux êtres. Un air amusée elle se releva assise et d'un trait tira les braies de Gabriel jusqu'à ses pieds. Elle le regarda d'un air coquin avant de rire.
Oups!!
Sans le quitter des yeux elle se rallongea délassant délicatement sa chemise et l'ouvrant de manière a ce qu'on entrevoit son ventre et l'interieur de sa poitrine. Le laissant s'approcher, un aboiement exterieur attira son attention. Surement le chien du voisin en train de faire de faire peur à un pauvre petit chat. Elle ne retint pas l'évènement plus que ça et se laissa de nouveau porter par la seule pensée qui lui trottait dans la tête au moment présent: Lui contre elle, elle contre lui, au chaud dans d'enivrantes caresses, perdus dans un amour indiscutable.
(suite de ce rp en gargote "des visiteurs inattendus")