Atropine
Bouteille de rhum à la main, yeux bleus cernés de mauve, teint plus pâle encore qu'à son habitude ... Voilà, Atropine touchait le fond. Elle commençait même à remettre en cause sa perfection. C'est vous dire à quel point elle allait mal ! Affalée dans le fauteuil, au coin du feu, ses yeux fouillaient l'horizon qu'offrait sa fenêtre. Rien, elle ne voyait rien. La brume automnale, les silhouettes des arbres, et le petit bout de chemin, vide, sans personne. Elle n'attendait plus d'ailleurs.
Elle n'espérait plus, l'espoir était bien trop douloureux. Ses yeux se portèrent sur la bague rouge sang qui ornait son doigt fin. Grimace de douleur aux souvenir qu'elle évoquait. Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à l'enlever. Pourquoi ? Elle devait aimer se torturer la brunette. Sa mère avait raison au fond. Elle devait pas être si bête. Peut être que les catins comprennent mieux les choses de l'amour. Elle aurait du fermer son coeur, bien avant.
Donc voilà, son Amour perdu ... Et, son ami, partit, le peu qu'elle avait et à qui elle tenait se faisaient rare ou distant. Rien allait, même plus envie de jouer de ses charmes pour se changer les idées.
On tambourine à la porte. La Brune sursaute. Elle n'avait remarqué personne sur le chemin. Coup d'oeil a sa bouteille et quelques gorgées ingurgitées, la voilà debout. Titubant jusquà la porte qu'elle ouvre violemment.
C'est quoi ?!
Haleine au rhum, humeur de chien, et allure dépouvantail. Y'a pas à dire, la coquette se laisser aller ! Face à elle, un blondinet. Elle détestait les mioches, et préférait les bruns ... Un soupire imbibé séchappa d'entre ses lèvres fines.
Qu'est ce que tu m'veux ?!
Le petit tremblait, de froid, de peur, de dégoût ? Des trois, peut être ... Une missive fut tendu au Poison qui l'attrapa sèchement, sans un mot, avant de claquer la porte au nez de l'enfant. Retour en zig-zag jusqu'au fauteuil pour y ouvrir la missive.
Le cachet lui rappelait quelque chose, mais, elle ne savait plus quoi. Et, n'ayant pas dessoûlé depuis ... quelques jours la mémoire n'était pas à titiller.
Ma chère enfant,
Je ne sais si on te trouvera, mais, je ne pouvais mourir sans te dire la vérité. Je suis malade, et le médicastre m'a dis que mes proches devraient être avertit de ma fin proche. Etant la seule chose qu'il me reste, je viens donc vers toi.
L'homme qui t'a élevé, n'était pas ton père. Je l'ai rencontré après ta naissance. Il m'aimait, comme il l'a toujours fait d'ailleurs et a accepté de m'épouser, malgré ta présence.
Lorsque j'avais quinze ans, je suis tombé amoureuse d'un homme. Il s'appelait Hans Von Zweischneidig,un bel homme, riche, intelligent, et qui me promettait monts et merveilles. Ça a été le coup de foudre ma toute belle. Un amour que je pensais véritable. Je me suis offerte à cet homme. Et, après son départ, je me suis rendu compte, que j'étais grosse. Je l'ai contacté, mais, en seule réponse j'ai eu droit à son mépris. Il était marié, et déjà père.
Je sais que j'aurais du te le dire bien plus tôt, mais, je ne pouvais m'y résoudre.
Prends soin de toi.
Ta Maman.
Elle lu, retrouvant sa lucidité un peu plus à chaque phrase. Les yeux grands ouverts elle lâcha un juron en même temps que la lettre.
Sa mère, elle était morte ... Bon, d'accord, c'est pas vraiment ça qui l'avait choqué, elle se disait même que ça aurait dû être plus tôt. Non, la lettre contenait une révélation. Son père, n'était pas son père ... Bon, d'accord, fille de catin, elle aurait dû s'en douter ... Mais, que sa mère ai été amoureuse ... Ça, jamais ... Elle l'avait suffisamment mise en garde contre les méfaits des sentiments ... Et pour cause, elle en avait eu. Bon, que faire de cette lettre ? La mettre au feu, sans même y penser plus, ou tenter de retrouver son paternel, et ses frères ? Ou soeurs ?
Fronçage de nez et ingurgitation d'alcool étaient de rigueur. Un bain, voilà qui lui remettrait les idées en place. Et, qui ne lui ferait pas de mal non plus ...
Barbottant, elle prit une résolution, entre deux jurons elle se décida d'écrire. D'écrire, oui, mais à qui ?
[Quelques jours plus tard]
L'avantage d'avoir beaucoup voyagé, c'est les connaissances. Elle réussi à avoir un nom, celui du prétendu fils de son prétendu père. Beaucoup de présomptions, je vous l'accorde.
Messire Von Zweischneidig,
Je voudrais m'assurer tout d'abords que je m'adresse à la bonne personne. Je cherche le fils du sire Hans Von Zweischneidig il été riche ... J'ignore comment, mais, il l'été, enfin, il y'a au moins, dix huit ans de cela ... Enfin bref, si je vous le demande c'est que, j'ai reçu une bien étrange missive de ma mère, sur son lit de mort, qui m'annonçait qu'il était mon père ... Donc, si c'est lui, pourriez vous me tenir au courant, sinon, je continuerais mes recherches, merci.
Cordialement,
Atropine
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Elle n'espérait plus, l'espoir était bien trop douloureux. Ses yeux se portèrent sur la bague rouge sang qui ornait son doigt fin. Grimace de douleur aux souvenir qu'elle évoquait. Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à l'enlever. Pourquoi ? Elle devait aimer se torturer la brunette. Sa mère avait raison au fond. Elle devait pas être si bête. Peut être que les catins comprennent mieux les choses de l'amour. Elle aurait du fermer son coeur, bien avant.
Donc voilà, son Amour perdu ... Et, son ami, partit, le peu qu'elle avait et à qui elle tenait se faisaient rare ou distant. Rien allait, même plus envie de jouer de ses charmes pour se changer les idées.
On tambourine à la porte. La Brune sursaute. Elle n'avait remarqué personne sur le chemin. Coup d'oeil a sa bouteille et quelques gorgées ingurgitées, la voilà debout. Titubant jusquà la porte qu'elle ouvre violemment.
C'est quoi ?!
Haleine au rhum, humeur de chien, et allure dépouvantail. Y'a pas à dire, la coquette se laisser aller ! Face à elle, un blondinet. Elle détestait les mioches, et préférait les bruns ... Un soupire imbibé séchappa d'entre ses lèvres fines.
Qu'est ce que tu m'veux ?!
Le petit tremblait, de froid, de peur, de dégoût ? Des trois, peut être ... Une missive fut tendu au Poison qui l'attrapa sèchement, sans un mot, avant de claquer la porte au nez de l'enfant. Retour en zig-zag jusqu'au fauteuil pour y ouvrir la missive.
Le cachet lui rappelait quelque chose, mais, elle ne savait plus quoi. Et, n'ayant pas dessoûlé depuis ... quelques jours la mémoire n'était pas à titiller.
Ma chère enfant,
Je ne sais si on te trouvera, mais, je ne pouvais mourir sans te dire la vérité. Je suis malade, et le médicastre m'a dis que mes proches devraient être avertit de ma fin proche. Etant la seule chose qu'il me reste, je viens donc vers toi.
L'homme qui t'a élevé, n'était pas ton père. Je l'ai rencontré après ta naissance. Il m'aimait, comme il l'a toujours fait d'ailleurs et a accepté de m'épouser, malgré ta présence.
Lorsque j'avais quinze ans, je suis tombé amoureuse d'un homme. Il s'appelait Hans Von Zweischneidig,un bel homme, riche, intelligent, et qui me promettait monts et merveilles. Ça a été le coup de foudre ma toute belle. Un amour que je pensais véritable. Je me suis offerte à cet homme. Et, après son départ, je me suis rendu compte, que j'étais grosse. Je l'ai contacté, mais, en seule réponse j'ai eu droit à son mépris. Il était marié, et déjà père.
Je sais que j'aurais du te le dire bien plus tôt, mais, je ne pouvais m'y résoudre.
Prends soin de toi.
Ta Maman.
Elle lu, retrouvant sa lucidité un peu plus à chaque phrase. Les yeux grands ouverts elle lâcha un juron en même temps que la lettre.
Sa mère, elle était morte ... Bon, d'accord, c'est pas vraiment ça qui l'avait choqué, elle se disait même que ça aurait dû être plus tôt. Non, la lettre contenait une révélation. Son père, n'était pas son père ... Bon, d'accord, fille de catin, elle aurait dû s'en douter ... Mais, que sa mère ai été amoureuse ... Ça, jamais ... Elle l'avait suffisamment mise en garde contre les méfaits des sentiments ... Et pour cause, elle en avait eu. Bon, que faire de cette lettre ? La mettre au feu, sans même y penser plus, ou tenter de retrouver son paternel, et ses frères ? Ou soeurs ?
Fronçage de nez et ingurgitation d'alcool étaient de rigueur. Un bain, voilà qui lui remettrait les idées en place. Et, qui ne lui ferait pas de mal non plus ...
Barbottant, elle prit une résolution, entre deux jurons elle se décida d'écrire. D'écrire, oui, mais à qui ?
[Quelques jours plus tard]
L'avantage d'avoir beaucoup voyagé, c'est les connaissances. Elle réussi à avoir un nom, celui du prétendu fils de son prétendu père. Beaucoup de présomptions, je vous l'accorde.
Messire Von Zweischneidig,
Je voudrais m'assurer tout d'abords que je m'adresse à la bonne personne. Je cherche le fils du sire Hans Von Zweischneidig il été riche ... J'ignore comment, mais, il l'été, enfin, il y'a au moins, dix huit ans de cela ... Enfin bref, si je vous le demande c'est que, j'ai reçu une bien étrange missive de ma mère, sur son lit de mort, qui m'annonçait qu'il était mon père ... Donc, si c'est lui, pourriez vous me tenir au courant, sinon, je continuerais mes recherches, merci.
Cordialement,
Atropine
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