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[RP] Chance y est

Anthoyne
Chaque château a son charme. Ils sont tous aussi remarquables les uns que les autres mais certains, dans le lot, tirent leur épingle du jeu. Amboise faisait partie de ces derniers. Anthoyne appréciait particulièrement s’y rendre. L’architecture de l’œuvre le touchait mais peut-être que l’architecture de la maîtresse des lieux n’y était pas pour rien non plus. Cependant en ce jour, son passage en ce château avait un arrière-goût amer. Anthoyne était tendu. Il n’avait pas revu sa cousine depuis la dernière visite de cette dernière en terres de Maillé. Durant la quasi-totalité du séjour, la discussion avait été plus que tendue et ce ne fut qu’à la fin que les choses se décantèrent. L’honneur de l’initiative était à remettre à la duchesse qui avait fait quelques concessions « pour le bonheur de son cousin ». L’une d’elle était tout simplement d’accepter le mariage d’Anthoyne en offrant à sa fiancée les terres de Chançay. « Chance y est », telle est la devise de cette seigneurie. Le geste ne pouvait qu’être remercié par le fils de Fagnard.

Charlemagne avait exceptionnellement autorisé le départ de son garde. Les risques étaient moindres et la garde suffisamment étoffée pour assurer la sécurité du Prince. Anthoyne se mit à penser que le Nivernais avait peut-être une once de bonté au fond de lui. Mais les dernières remarques du Duc avait fini de tuer les espoirs de Maillé. Cependant le principal était acquis, il pouvait se rendre à Amboise pour l’allégeance de Naeva. Arrivé de justesse la veille, La Louveterie avait passé la nuit en ces terres. Il se rendit à Amboise qu’au matin de la cérémonie, redoutant la rencontre avec Sya. D’habitude festive, les allégeances rassemblaient bon nombre de personnes et était généralement une excuse pour regrouper la famille au complet. Celle-ci fut l'exception qui confirma la règle. Amboise était en grande activité mais rien d’exceptionnel. Le geste de la Duchesse était honorable mais le déroulement de la cérémonie semblait trahir son réel ressentiment. Réalité ou impression ? Anthoyne n’osa pas lui demander et se contenta de satisfaire sa curiosité par son imagination.

La cousine occupée à régler différents détails, Anthoyne ne la salua que brièvement. Cela l’arrangeait beaucoup, il n’aurait pas eu la force de l’affronter pour le moment. De plus, il avait fort à faire de son côté également. Sya lui avait délégué quelques tâches à voir avec certains domestiques. Après tout, il devait gérer ça lui aussi. Les préparatifs furent vite effectués. Il ne manquait plus que l’héroïne de la journée qui ne tarda guère. Guère ne voulait pas dire à l’heure non plus. C’est avec un léger retard que la blonde se pointa à Amboise. Anthoyne l’accueillit avec un large sourire mais la pressa de le suivre promptement. Le pas était rapide pour ne pas trop retarder la cérémonie. Connaissant bien les lieux, il les arpentait sans trop de difficultés mais restait attentif à Naeva, se retournant de temps en temps en cas de pièges et les signalant par un :


« Attention à votre tête ! »
_________________
Naelhy
J'me sens léger, comme un albatrooos!

Elle avait mit sa plus belle robe ce jour là. Que Naeva était jolie, avec ses beaux cheveux dorés qui tombaient sur ses épaules et continuait leur folle ascension jusqu'au milieu de son dos. Elle était si mince, presque cadavérique. Un petit corps d'enfant pour enfermer celle qui ne fut jamais une femme, qui n'y parvient jamais malgrès tout ces efforts. Pathétique existence que fut la tienne, petite Wolback, à t’entêter d'essayer de t'amuser sans jamais parvenir à tenir entre mains quelque chose un semblant concret assez longtemps pour en profiter. Plaisir de l’épicurien que de voler d'une occasion à une autre, mauvaise habitude que de relacher tout ces efforts placés dans celle-ci seulement en quelques instants.
Mais pas cette fois, vous comprenez. C'est son instant, c'est celui ou elle obtiendra son fief, sa seigneurie et qu'elle pourrait enfin épingler partout sa noblesse, baladant à son bras le plus bel homme de toute la région de touraine, sa victoire sur la classe des bimbos à fortes poitrines qui n'auraient plus rien à lui envier quand elle paraderait en chantant son nom "de la Louveterie".

Voyez comme elle franchit la porte d'Amboise où se tiendra la cérémonie. Elle a si hâte de revoir la si avenante cousine de Anthoyne, mais d'un coup son rêve s'évapore. Il était si réel, si proche. Elle aurait presque pu le toucher, mais on vient tout gâcher. Elle s'attendait à une réelle agitation, une cérémonie hors du commun, il n'en est rien. C'est un sentiment horrible qui l'emplit, qui lui coupe son souffle et presse ses poumons.
Pour couronner le tout elle avait plus qu'envie de jouer aux vieux couples en faisant la radasse auprès d'Anthoyne.
Ça la bouffait, cette impression inhérente que rien n'allait et que contrairement à ce qu'elle espérait tout échappait à son contrôle. Tout devrait être parfais, l’anoblissement, la cuite pour la fêter, le mariage, la lune de miel aux antilles, les enfants. La Tartine se mord la lèvre.
Qu'est-ce qui se passe alors? Pourquoi ça ne lui procure pas autant de bonheur que ça devrait? Elle doit simplement se faire trop de soucis.


« Je suis en retard? C'pas ma faute! Tu m'as mal indiqué le chemin! Et tu sais très bien que je déteste voyager dans ses conditions, surtout en Touraine ! »

Elle le fixe, il n'avait pas l'air de réagir. Était-il heureux, lui?
Ce bel homme qu'elle pourrait exhibé à la vue de tous, qu'elle présenterais à sa cousine Margote avec plein de fierté, qu'elle traînerait partout. Il suffisait qu'il l'engrosse, et sa vie sera paisible. Elle en était à la, elle y était presque. Sa vie rêvée avec Anthoyne lui tendait les bras.
Quel grand chateau, Amboise...


« Dis, j'aimerais te dire que je suis pas d'accord pour la quinzaine de portraits de Béatrice que j'ai découvert. Je trouve cette obsession mal... »
« Attention à votre tête ! »
« Ma tête tient très bien en pla... » SBOUING
ellesya
Courte salutation d'Anthoyne. Contrairement à son habitude, elle ne tenta pas prolonger l'entrevue.
Aucune rancune née de sa dernière visite à Maillé. Confiance était le mot qui s'était alors imprimé quelque fut l'attitude distante de son cousin le reste de son séjour écourté.
Et même à cet instant où l'enième coupe de vin de la journée était abandonnée négligemment à son côté, c'était encore ce mot quasi vidé de sa substance à force de répétition qu'elle s'efforçait de se murmurer. Confiance sur la justesse des choix récents.

Mais...

Chance y est... Pourvu que cela se révèle encore être un mensonge, comme pour ceux qui avaient précédé sa future cousine à la tête de ces terres. Le vin y était bon, certes... mais le destin de ses seigneurs, Adric, Ilmarin, nuançait le charme du fief. Les fiancés l'ignoraient.

Soupir agacé en observant le dais au loup d'argent imparfaitement installé au dessus de la cathèdre, dans l'Aula Magna.
Elle s'installa dans une observation machinale de la vallée ligérienne qu'elle surplombait.
Voilà des semaines qu'elle ruminait ses motivations. Mal à l'aise, tiraillée.
Dans un premier temps, elle aurait bien arraché les yeux de son cousin lorsqu'il lui avait exposé la situation. Mais son affection pour lui l'obligeait à rendre service, à aller dans le sens qu'il désirait même quand il s'agissait de doter celle qui partagerait sa couche et leur nom. Elle devait aussi avouer que Naelhy lui avait paru sympathique à l'époque de leur courte rencontre à la Chancellerie.
Puis, passée la rage de la situation dans laquelle elle s'était engagée, vinrent rapidement les avantages et le choix malicieux de la seigneurie. Si l'engagement d'Anthoyne auprès de Charlemagne l'irritait chaque jour davantage, heurtée viscéralement d'imaginer Maillé s'avilir en tant que garde du morveux et rabaisser ainsi leur Maison, nouer un lien féodal supplémentaire avec la future épouse la rassurait. Aucun nouveau suzerain ne pourrait ainsi mettre la main sur lui, par alliance, réduisant encore son emprise sur son sombre loup. De plus, Chançay était plus proche d'Amboise que Maillé.

Tout était maintenant en place. Pas de grand ralliement de sa Maison, pas d'étendards aux couleurs de ses fiefs et de ses vassaux. Si Orantes avait été de la fête pour recevoir Jallanges, tout aurait été différent. Aujourd'hui, elle voulait juste boire le vin jusqu'à la lie sans voir le bonheur de la future mariée.

Pianotant de la dextre sur l'accoudoir ouvragé, elle fixa son regard d'acier sur la porte faisant face.
Etant ponctuelle, son humeur virait à la froide exaspération en découvrant que les intéressés n'étaient pas sagement dans l'attente de l'octroi.
Avisant son page, elle l'envoya à la rencontre d'Anthoyne.


Lu, va voir ce qu'ils trament. Nous ne sommes pas à leur mariage mais à un anoblissement. C'est mal venu...
_________________
Anthoyne
« Bon Dieu ! Je vous ai dit de faire attention. Vous allez bien ? Allez ! Dépêchez-vous, nous sommes en retard, ça ne fait pas bon genre pour votre anoblissement ! »

A cet instant, Maillé se dit qu’il n’aurait jamais dû l’amener par les petits couloirs. Tête en l’air comme elle était, c’était couru d’avance qu’elle allait se faire mal. Anthoyne avait voulu gérer ça dans la rapidité et la discrétion mais ce fut une bien belle erreur ! Si cela devait continuait ainsi, elle serait capable de s’assommer ou pire tomber et déchirer sa robe ! Elle était capable de tout. Du meilleur comme du pire. N’était-ce pas parfait pour un prélude au mariage ? Anthoyne avait déjà vu le pire, il ne restait plus que le meilleur ! La nuit de noce et les nuits à venir en faisait partie ! Le voilà qu’il divaguait à son tour. Ce n’était pourtant pas le moment, il devait rester concentrer pour prévenir des prochains pièges. Elle se tuerait à force de se cogner le crâne contre les linteaux.

Ce fut plus lentement qu’ils progressèrent vers la salle de cérémonie. Quand ils virent enfin le bout, un valet s’amena face à eux et d’une voix affolée quoique mêlant légèrement le ton de la réprimande, il les interpela :


« Seigneur ! Enfin ! La cérémonie aurait déjà dû commencer !
- Je sais ! Nous sommes là !
- Votre cousine se demandait si vous ne faisiez pas de…
- Pas de quoi ?!
- Pas de folies… et que… ce n’était pas le bienvenu
- Pardon ?! Dites-lui que je suis assez responsable pour retenir mes envies ! Et si elle est jalouse… Fichtre ! Cela est égal ! Allons-y, nous vous suivons. »


Son humeur n’était déjà pas au beau fixe mais la réflexion de sa cousine – basée sur des craintes fondées – avait empiré la situation. Ce fut d’un pas nerveux qu’il pénétra dans la salle où se déroulerait la cérémonie.

« Excusez-nous chère cousine pour ce retard. Le cocher est un idiot qui s’est perdu sur le chemin. »

Il se tourna vers la blonde derrière lui et d’un bras tendu vers elle la présenta de vive voix.

« Voici Naeva Lisbeth Wolback, ma fiancée. Bien… Je m’éclipse…»

Peut-être que la bienséance aurait voulu qu’il s’efface dès le départ pour que la cérémonie puisse enfin se dérouler mais de toute façon, personne n’était présent et le héraut n’était pas une personne qu’il appréciait. En somme, la bienséance lui était égale en ce jour. Toutefois, il ne resta pas longtemps en plein centre de la pièce et prit rapidement une place libre. A présent, yout pouvait commencer.
_________________
Naelhy
« Aïe... »
Avec son air de chien battu, la misérable Tartine douille à n'en point douter.
« Anthoyneeeuh, j'ai mâââl. »

Mais aucun réconfort ne su être trouvé en la personne de de son fiancé. Elle se frotte la tête, la blonde. En plein sur le devant, en attendant que sa passe, en essayant de franchir avec davantage de minutie le reste du couloir, de suivre pas à pas ceux davantage travaillés d'Anthoyne.
Non décidément c'était vraiment pas son jour. Edmond, elle l'avait oublié. Elle aurait pourtant pas du. Peut-être qu'en picolant un peu plus son mal de tête va passer...
Mon dieu ce que ça fait mal.


« Et si je me met la tête dans l'auge pour que ça parte... Anthoyne, je peux faire ça? Anthoyne? »

Ce ne sera pas faute d'avoir essayé.
Satané gamine insupportable!

Ils arrivent, et quand Naeva apperçoit Ellesya son visage s'orne d'un radieux souvenir. Elle a une confiance inexpliqué et exacerbée pour la cousine d'Anthoyne qui n'est peut-être pas la mieux venu. Elle l'admire pour cette confiance aveugle qu'elle lui a donné et la bonté qu'elle a mit en oeuvre pour lui permettre à elle et à Anthoyne de convoler en juste noce en la dotant.
La Wolback était plus ravie de revoir la chancelière qu'elle avait rencontré pour la première fois jadis le temps tumultueux ou elle s'essaya à la diplomatie.


« Votre grâce.. »

Et d'effectuer une parfaite révérence, ou quasiment.
Bref, si Naeva lisait entre les lignes, elle se serait peut-être épargné de défier la résistance de ses zigomatiques sous entraînées pour avoir de longues années tenté au maximum de réduire le risque d'apparition des rides.
ellesya
Quiproquo... Le page avait mal compris l'allusion d'Ellesya. Anthoyne avait pris la mouche devant le page. Et ce dernier répétait à voix basse les paroles du loup alors que le couple faisait son entrée.
Le pas d'Anthoyne marquait l'irritabilité ou l'impatience. Mais elle ne craignait pas son ire aujourd'hui. Et ce fut un regard vindicatif qu'elle lui adressa en retour de ses excuses. Vindicatif ou venimeux même. Peut-être que Naeva ne remarquait rien, celle-ci se fendant en une révérence digne de ce nom.
En un clin d'oeil, elle se composa un visage affable mais hésitait encore à se lever de son siège. C'est que l'air de rien, elle boudait encore.
Enfin son regard clair se fixa franchement sur le visage de sa future vassale et cousine.
Peut-être que finalement tout se passerait bien.
Peut-être que tout prendrait une place acceptable.
Peut-être ...

Froncement de sourcils et fessier ducal qui daigne enfin décoller de son coussin.


Naeva... Vous allez bien ? Votre front...

Oublieuse de la situation, elle s'approcha et fit signe à Anthoyne.

Votre front prend une couleur inquiétante.
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Naelhy
Son front, elle ne répond pas. Elle se sent toute chose, c'est peut-être le stress. Son heure est déjà comptée. Sur son front, justement, gît une énorme bosse qui dissimule son cerveau, celui qui est immergé là-dessus même si bien souvent on l'oubliait ! Celui-ci meurflait.

Tartine pose la main sur son front, elle masse ses tempes qui la tape. Elle est prise d'un mot de tête horrible. Ça la brûle soudainement, ça la torpille. Elle ouvre la bouche. Ca se voit, tout le mal qu'elle a seulement pour cette action, essayer de dépasser cette douleur enflammée qui se diffusait à partir de son front. Elle a l'impression que y'a une fuite, dans son cerveau, qu'on y aurait introduit une petite paille pour s'en nourrir, qu'on essayait de posséder cette essence qui ne lui avait pas forcement beaucoup servit.


« Je... J'ai... Enfin... »

Elle est prise d'un soudain haut le coeur. Et de un.

« M'sens toute flagada... »

Et Livide. Regardes-toi ma pauvre fille. Ta tête tient plus en place, on sent qu'elle te pèse sous les épaules. T'as l'air d'un pauvre cadavre, comme ça, à force d'avoir mit tant d’énergie à t'affamer, à aller chercher ta came, à tourner en rond. Elle a l'air mal, elle a l'air de rien. Le temps d'un soupir sa présence se désincarne, décantée.
Un petit pas en arrière. Un léger mouvement de recul.
Y'a quelque chose qui cloche, qui la prend au dépourvu. Ses réflexes sont appauvris, lever son bras pour aller couvrir son visage semble un effort démesuré. Elle y arrive, et à quel prix.


« Faut que... »

Que tu t'éloigne au plus vite. Que tu retiennes ce qui est entrain de se préparer, que tu cherches des yeux bien vite un refuge pour tout ça. D'accourir jusqu'à une sorte de vase, d'essayer plutôt (je voudrais bien vous y voir, moi!). Les fleurs ne sont pas ôter, si ce n'est une seule qui échoue au sol en même temps que sa tête et projeté au dessus du vase.

La Tartine vient de rendre ! En tout classe...
Une terrible bouffée de chaleur ensuite là voilà à terre. Tartine de cervelet grillé.
Anthoyne
L’ambiance était tendue au sein de l’assemblée et Anthoyne était sûrement la cause principale. Sa mauvaise humeur imprégnait la pièce et les personnes présentes. Il avait clairement contaminé sa cousine qui ne semblait guère enclin à faire cette cérémonie. Il ne faisait que penser qu’elle se sentait obligée de le faire pour satisfaire l’égo de son cousin. Cette idée confortait Anthoyne dans son choix. Pour quelle raison ? Il ne le savait pas lui-même. Peut-être le plaisir de gagner. Le plaisir de montrer à sa cousine qu’il y arrive très bien sans elle. Le plaisir de la voir jalouse et qui sait, attendre qu’elle accoure vers lui. Puéril comme comportement, certes, mais cela avait le mérite de le satisfaire. Il ne demandait rien de plus.

Ces pensées lui avaient ramené un léger sourire sur le visage. Sourire froissé par la dernière remarque de la Duchesse. Un long soupir se fit entendre dans la salle. Au signe de la tourangelle, Anthoyne s’approcha mais sans conviction, surtout lorsqu’il comprit la raison de report de la cérémonie.


« Il est normal que son front soit d’une couleur étrange. Elle s’est cognée la tête en venant. Ce n’est rien de grave. N’est-ce pas ma chère ? »

Son regard se porta sur sa fiancée afin de chercher son soutien. Qu’il ne reçut pas. Elle commençait à bafouiller et il se demandait si elle ne faisait pas exprès juste pour l’humilier. Mais son teint n’était pas très rassurant et la détresse se lut sur son visage. Il l’interpella par son prénom plusieurs fois pour essayer de la ramener à elle. Elle semblait perdue, la démarche incertaine. Puis vint le moment, où elle nourrit les plantes avec son repas précédent. Pas très ragoutant. Ce geste tira un haut le cœur à Anthoyne qui faillit accompagner sa fiancée dans sa démarche. Toutefois, la perte de connaissance de sa promise et l’adrénaline qui fut libéré dans l’organisme masculin aiguisa son esprit. Il se précipita alors vers la blonde. A genou face à elle, dans un cliché des plus merveilleux, il maintint sa tête sous son bras et cria son prénom.

« Naeva ! Naeva ! … Naeva ! Revenez-nous ! Qu’est-ce qu’il y a ? Réveillez-vous ! »

Il releva la tête vers sa cousine.

« Que se passe-t-il ?! »

Longtemps après, il se rémora cet instant. Il ne comprit jamais pourquoi il avait réagi ainsi. Il ne se croyait pas amoureux. Tout au plus, il avait un agréable sentiment pour elle, c’est tout. Pourtant son comportement montrait tout l’inverse.

PS HRP : Désolé pour le cliché !
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ellesya
Toute proche de Naeva, Sya l'accompagna ou tenta de la suivre en la soutenant comme elle le pouvait. Puis détourna juste un peu la tête quand elle remit, difficilement dégoutée surtout quand l'inquiétude prend le dessus.
Enfin, le fiancé daigna prendre le relais. La jeune duchesse recula alors de deux pas, livide mais en pleine réflexion.
Réflexion courte en réalité.


Lu ! Cherche après Boudicca.
Si elle est au castel, fais la venir aussi vite que possible.
Cours !


Le tableau que formait la jeune blonde et son sombre cousin lui fendit le coeur mais elle s'efforça de ne pas rester à ne rien faire.

Je ne sais pas, Anthoyne. J'espère que Boudicca est dans les parages. Je l'ai faite mander.

Déjà elle s'agenouillait avec eux, en gardant un petit peu de distance et pria à voix basse.
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Boudicca
Boudicca parcourait la campagne s'approchant rapidement du château d'Amboise. A l'approche du poste de garde, elle remarqua une effervescence étrange alors que la maîtresse des lieux lui avait parlé d'une cérémonie en très petit comité. La jeune femme l'interrogea du regard mais il ne sut rien lui répondre quand soudain déboula le petit Lu, glissant sur les pavés de la cour. Ce dernier, le souffle court, bégayait tellement que la Blonde eu du mal à le comprendre. Elle lui demanda de la conduire sur les lieux où ses compétences seraient nécessaire.
Arrivée sur place, elle découvrit un groupement agenouillé autour d'une dame blonde allongée sur le sol.

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