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[RP] La crevette, la baleine, le sanglier et le navigateur

Orkaange7876
[Bestiaire.. Ou quand la crevette défraie.. mais pas que la chronique ]


[Episode précédent... Périgueux ]

Aaa l'air pur du Périgord, ses routes poussiéreuses, ses vaches qui vous regardaient bêtement passer... Orka était à la traine. Faut dire on lui avait pas demandé son avis, et on lui avait trouvé une monture étrange. Faut dire qu'à Périgueux, ils avaient pas trouvé de chevaux, et Jean le CAM, ou Myrmille comme on voulait avait refusé tout net de la laisser remonter sur le sien de canasson... Tout ça passque elle l'avait empêché de courir les maisons closes... Basse vengeance mesquine.. Faut dire qu'elle se demandait si elle était pas un peu victime d'une machination...Bref c'était donc sur une très belle vache normande que la blonde avait pris la route pour Sarlat. Elle avait remarqué que les nobles encapuchonnaient leur montures avec une espèce de cagoule surmontée d’un plumet fort seyant, et ne voulant pas faire honte au cortège comtal, avait agrémenté Marguerite du chapeau emplumé, celui là même qui lui avait servi à cacher son postérieur à leur arrivée à Périgueux. Elle trouvait qu'elle avait fière allure sa vache ainsi harnachée, et ne comprenait point que les autres la laisse cheminer seule.

Elle ruminait, pour faire comme sa monture, mais en silence, ne voulant pas trop attirer l'attention de la prévote sur elle, dès fois que le trouble obsessionnel compulsif de la petite crevette enchapeautée se remanifeste, et que retentisse le beuglement maintenant fameux


EN TAAAULE LA BLOOOOOONDEEEE

Orka était donc plantée sur Marguerite, et réfléchissait, comme cela lui arrivait de temps en temps. Oh pas souvent non plus, réfléchir c'était fatiguant, pis elle avait pas l'habitude.. Pis une blonde qui réfléchit, ça aurait fait quelque peu désordre, les gens avaient pas bien l'habitude.. De là à se faire traiter de sorcière, il n'y avait qu'un pas que d'aucuns auraient franchi bien volontiers elle en était persuadée... Et la baleine grillée ça devait pas être bon...

Périgueux était loin derrière, mais ils en avaient quand même emporté un souvenir, en la personne du Baron qui les accompagnait maintenant. A cette pensée, elle eut un léger rictus. Elle n'oubliait pas que grâce à lui elle s'était retrouvée avec un chapeau emplumé en guise de couvre derrière, et que sa réputation qui n'était déjà pas bien brillante en avait pris un sacré coup... Mais elle avait vu Isabel empocher quelques légumes pourris et autres poissons pas frais dans une de ses nombreuses malles, ramassés après le passage du comte, et savourait par avance la scène qui ne manquerait pas de suivre...

Tiens Isabel d'ailleurs.; On l'entendait plus?? Depuis qu'elle avait quitté sa belle couleur pourpre, la prévote emplumée était restée particulièrement silencieuse. Même pas un couinement, rien de rien.... Elle avait retrouvé son beau teint gris de crevette en forme, mais cela augurait mal de la suite du voyage. Deux possibilités. Soit elle était devenue aphone à force de crier soit elle manigançait quelque chose..

Orka voulut en avoir le coeur net, et talonna Marguerite pour essayer de rattraper le gros de la troupe, qui chevauchait devant. La vache finit par comprendre que les coups de talons qu'elle prenait dans les flancs voulaient dire :
"presse toi ma grosse, j'voudrais bien faire la causette un peu avec les autres" et prit un trop lent et fort peu confortable. Orka se retrouvait balottée, son postérieur encore douloureux de la morsure rongeuresque criant pitié à chaque fois qu'il reprenait contact avec le dos de la bête, le chapeau qui ornait les cornes du ruminant commençant à pencher dangereusement sur l'oreille de Marguerite. Quand elle arriva à la hauteur de ses compagnons de voyage, la blonde ne put laisser échapper qu'un
Aïe Aïe Aïe, mais personne n'aurait un coussin par hasard??
Ce qui était une bonne entrée en matière pour une discussion philosophique à bâtons rompus, convenons en...

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Tetedefer
LA CENTAURETTE NORMANDE ET LA COCHONELLE

Tête de fer était sur sa rosse. Il avait mal au cul. Il avait mal dans le dos. Il avait mal à peu près partout, en fait. Mais après avoir suivi le cortège à pied "pour se revigorer un peu", il avait bien vite compris qu'un truc à quatre pattes marchait quand même plus qu'un à deux pattes, et que lorsqu'on suivait des trucs à quatre pattes, SURTOUT lorsque c'était des trucs comme celui sur lequel était juchée Dame Orkaange, eh bien... le plancher de vache regagnait tout son nom.

Les bottes crottées, il avait rattrapé tout le monde, profitant d'un moment où la monture de la Députée était -encore- arrêtée la queue à l'équerre vers le haut déposant là une offrande à la Grande Boue Primale. Et s'était-il juché comme il pouvait sur son cheval, un animal paisible mais... eh bien : grand comme un cheval.

L'essoufflement de l'escalade passé, il avait tenté de suivre les mouvements du canasson, et en était maintenant au point où il se demandait si, finalement, marcher derrière Orka ne serait pas préférable.

Il regardait devant lui les deux ou trois charettes de malles de la prévôte, qui elle même dépassait à peine au delà, mais qu'on pouvait repérer au balancement d'un toupet rose criard au frontal de son poney. Et bien sûr, aux grognements et cris sporadiques qui en sortaient (de la prévôte) à intervalles réguliers.

- "MYRMILLE! MON COUSSIN GLISSE!"
- "MYRMILLE! J'AI SOIF!"
- "MYRMILLE! J'AI PERDU MA BOTTE!"
- "EN TAU... MYRMILLE! FAIS QUELQUE CHOOOOOSE! UNE COCHONELLE!"


Myrmille d'ailleurs devenait un véritable champion de la démonte au débotté, capable de sauter du cheval presque en marche, sans tomber trop souvent, et d'y remonter tout aussi euh... élég... grâci... euh... rapidement.

Depuis quelques lieues, une vague odeur gênait Têf. Pourtant il n'était plus derrière Dame Orka... enfin, derrière sa monture, quoi.
Il approcha un peu sa rosse de la dernière charette, et tenta de deviner d'où venaient ces relents maraîchers avariés. Il cerna à peu près l'origine : la malle du linge de corps de la prévôte...

Haussant un sourcil, il préféra rester diplomate et discret, et fit remonter le cortège d'un pas accéléré à sa monture, pour se trouver à la hauteur de la -toute- petite Policière en chef, en train d'encourager Myrmille à chasser de l'encolure de son bourrin la "cochonelle" rouge à points noirs qui avait l'outrecuidance de tenter de rivaliser avec sa propre carnation.

- "Dame de Mendoza?"
- "MYRMIIIIIILLLLLE! MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIIIIIIS! VIIIIIITE! CHASSE-LA!"
- "Dame de Mendoza?"
- "ATTENTION, ELLE EST DANS LES POILS, LAAAA! BEEERKEUH! MYRMI..."
- "DAME DE MENDOZA!"
- "QUOI! QU'EST-CE QUE VOUS ME VOULEZ, BARON!"
- "je crains qu'un autre rongeur soit mort quelque part dans une de vos malles..."
- "QUOI? MYRMIIIIILLE! ARRÊÊÊTEUH! J'ENTENDS PAS LE MONSIEUR!"
- "Je disais : je crains qu'il y ait encore un rat mort dans une de vos..."
- "QUOIIIII? MAIS ARRÊTEZ DE CHUCHOTER, JE VOUS ENTENDS PAS!"
- "IL Y A UNE ODEUR SUSPECTE QUI S'ECHAPPE DE VOS CULOTT...es..."


La dernière réplique retentit comme un coup de glas dans le silence soudain de l'ensemble du cortège, chevaux, mouches, cochonelles, myrmilles, vaches blondes ou tachetées, oiseaux dans les arbres, feuilles sur les branches, même le ruisseau qu'il longeait semblait s'être figé.

Têf avala sa salive et s'entendit déglutir, regardant comme dans un cauchemar les yeux de la prévôte se réduire à deux escarbilles enflammées. Avec ses narines dilatées, on aurait dit une magnifique cochonelle à quatre points...

A ce moment-là, telle la providence faite centaure, surgit au trot enlevé la députée sur sa génisse normande...

- MEUUUUUH!
- Aïe Aïe Aïe, mais personne n'aurait un coussin par hasard??

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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Flex
[Chapitre III : Sarlat, en la Canéda]

On l'accompagnait de plus en plus dans sa tournée comtale. Le Sud du Comté était bien plus chaleureux et accueillant qu'en son Nord, parfoy désertique- mais de tavernes bien joyeuses. Pourtant, le voyage aurait du être passible. Si, il l' était dans le sens où le Prévôt Catalan n'avait osé la chansonnette. De grasce, Aristote entendit ses prières.. Quels rigides tympans ils avaient là !
En avant, une folle chevauchée : il ne fallait perdre aucune seconde de plaisir à être en Sarlat. Ha, l'une des plus belles villes du Comté. Gardes à gauche & à droite, devant & derrière. Paladin, de plastrons aux couleurs comtales, armés aux comtales. Bref, une fortune, mais un plaisir visuel - surtout une bonne sécurité. Le jeune Comte fût même surprit de voyr, qu'un noble est puis l'escorter. Même si Mareuil faisait une pierre deux coups, le geste en devint très plaisant pour le Comte ! Voilà un noble qui sait servir, et non sur des coup-de-tête.


"- Gad'non, Gad'non .. ! Sonnes l'ollifan. Que Sarlat sache, que son Comte entre en ses murailles." Presque sans le dire, le sonneur aurait tout de même fait bruiter la corne-muse. Sarlat en vue à dos de Frison : la chanson était habituelle désormais, depuis troy semaines. Un coup donné aux flancs des chevaux, qui parcourent les dernières lieux pour se rendre dans la ville.

Le jeune Périgourdin pénétrait dans la cité. Un salut de la main gantée, il était difficile à voyr : sa garde rapprochée - ne faisant que son travail- marchait en formation serrée, en son centre Flex.Toutefoy, même sil 'était dur de pouvoir croiser son regard, sa joy était remarquable. Ses saluts gracieux étaient fidèles. Flex n'avait que peu de temps à rester dans les ruelles, il fallait rapidement traverser la ville pour rejoindre les appartements Comtaux.

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Cmyrille
[Cochonelle et cochenille]

Cmyrille regardait le plumeau se balancer au loin, dans l'horizon, vague rose déferlant sur l'océan poilu de la robe grise d'un bourrin. Isabel, qui a les yeux bleus, bleu comme l'océan, mais pas celui de la robe, enfin pas la sienne, celle du bourrin. Bon bref. Isabel a les yeux bleus, et dans la nuit noire, noire et obscure Isabel s'est mangé, s'est retournée vers Cmyrille pardon.
Le teint grisâtre qu'elle arborait lui fit penser à quelque chose, il murmura alors à l'oreille de son cheval:


Tu vois un jour, quand la guerre sera fini, j'acheterai un bâteau, et je deviendrai capitaine de crevettier, comme mon père avant, et comme son père avant lui.

Et le cheval de lui répondre:

C'est une boooonne idée, Buba!

Mais il est con ce bourrin! J'm'apelle pas Buba!

Un cri au loin, dans la nuit, sinonyme de peur et de tripes à l'air, résonna.

- "EN TAU... MYRMILLE! FAIS QUELQUE CHOOOOOSE! UNE COCHONELLE!"


J'arrive Lieutenant Dan!!!
Euh Cheffffffeeeeuuhhh!!!!

Il commença à se battre avec une bête du diable, enfantée par un démon et peinte aux couleurs du mal et de l'envie. Une petite coccinelle toute mignonne quoi. Tandis que la crevette, habituellement calme comme animal, beuglait plus fort qu'un âne.
C'est alors que dans la mélée déboula une tête d'oeuf.


- "IL Y A UNE ODEUR SUSPECTE QUI S'ECHAPPE DE VOS CULOTT...es..."


Cmyrille en relacha complètement son attention sur la coccinelle et pouffa fort peu discrètement. Avant de se faire percuter par une vache. Une vache... dans un cortège comtal... Encore une idée de blonde ça...

Aïe Aïe Aïe, mais personne n'aurait un coussin par hasard??
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Isabel_de_mendoza
[Observation, réflexion, exécution, Phase un]

"IL Y A UNE ODEUR SUSPECTE QUI S'ECHAPPE DE VOS CULOTT...es..."
Aïe Aïe Aïe, mais personne n'aurait un coussin par hasard??

Du haut de la charrette Isabel les regardait droit dans les yeux…
Elle était de très mauvaise humeur, son poète était parti et Myrmille n’arrivait pas á le remplacer convenablement, il fallait juste voir comment il chassait les coccinelles…


Fazzino était d’une délicatesse extrême, même qu’il les saoulait avec une "ode à la bête aux petits pois" avant de les libérer délicatement et avoir laissé une miche de pain à coté. Malgré qu’on lui avait expliqué maintes fois qu’une bestiole ne mange pas du pain, ben il la laissait quand même car il soutenait que en cas de faim extrême, on mange n’importe quoi…Je m’égare…

Ignorant la baleine qui devrait être en taule juste pour avoir osé mettre son chapeau sur la tête de Margarita la vache, Isabel adressa toute sa furia ibérique au baron…

Dites mua, sire de Maureil, on vous a pas appris qu’on ne demande pas ce genre de choses aux damoiselles ? Je vous signale que je me suis lavé le mois dernier et…ah ? Pas de mua ? Comment ? Dans la malle ? Mouhahahaha, dans laquelle vous dites ?

Evidement Isabel ne pouvait parler de Gertrude, la daurade qui pourrissait lentement dans la malle nºXXIII. Elle décida alors de changer vite la tournure de la discussion…

Tenez !!! Prenez ces cabas…
On va voir si ma théorie socio-économique marche…


En distribuant les énormes cabas Isabel eut une petite pensée pour une amie qui disait qu’il fallait toujours rallier plaisir et commerce, ou c’était travail ?
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Missjones
[Comment s’incruster dans un cortège comtale]

Miss avait quittté Angou pour rejoindre Orka et Cmyrille à Périgueux en compagnie de So, ses enfants, Arthur, Paulette et Alamass. Col était toujours invisible, perdu on ne sait où dans la campagne à chercher un maréchal ferrant pour réparer .. euh non changer le fer de son bourrin. So menait sa charrette bon train, les enfants babillant à l’arrière. Miss regardait fréquemment derrière elle pour s’assurer que sa propre charrette menée par Arthur suivait bien. P’tète qu’elle n’avait pas un super hongre pour se déplacer mais son percheron ou plutôt sa percheronne … si si une percheronne « Aubépine » avait les fers bien ancrés et suivait tranquillement, remuant de la croupe au rythme de ses pas.

Elles avaient avancé plus vite que prévue … pas très loin devant … le cortège comtale !!!


So !! On les suit … ni vu ni connu, on fait comme si on faisait parti du cortège?

Apparemment So n’avait pas l’air contre puisque l’on se rapprochait de plus en plus … même un peu trop compte tenu de l’odeur nauséabonde que sentait Miss. Jamais elle n’aurait pensée … m’enfin le cortège du Comte qui ….
Mais ça puire !!!!

Euhh So … p’t’ête qu’il faudrait ralentir là … tu ne sens pas cette odeur !!

L’animal tirant la charrette se cala dans le cortège, suivant bêtement le mouvement, Miss se tint debout dans la charrette, retombant sur son séant à chaque secousse, puis se relevant les bras à l'horizontal pour maintenir son équilibre et essayant d’apercevoir son amie quand elle vit des braies roses juchée sur une …. mais oui … une vacheuuuuuh.

ORKAAAAAAA COUCOUUUUUUUUU ... ON ESSST LAAAAAAA !!!

Son attention fut détourner par une espèce de gnome enchapeautée qui vociférait après un certain Myrmille


- "EN TAU... MYRMILLE! FAIS QUELQUE CHOOOOOSE! UNE COCHONELLE!"

Quelle ne fut pas sa surprise en voyant qu’il s’agissait de Cap’ … *tiens la changé d’nom* .

L’odeur persistait, Miss avait l’impression que cela sortait directement de ses narines et cherchait vainement d’où cela provenait quand elle entendit hurler une personne

"IL Y A UNE ODEUR SUSPECTE QUI S'ECHAPPE DE VOS CULOTT...es..."


Oh !!!! curieuse comme pas deux … les culottes à qui ?
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Garde Territoriale

Propriétaire de l'auberge "A la Belle Angoulême" et du "Pigeonnier"
Orkaange7876
[La vache et la prisonnière..]

Elle descendit de la montagne à chevaaaal.. Ah non.. elle descendait la côte en vache plutôt.. Et elle souffrait le martyre... Et Cmyrille qui était aux petits soins de la crevette .. Et un cri qui venait de l'intérieur.. euh nan de derrière.. qui ressemblait à la voix de Miss.. Elle se retourna, ne guidant plus marguerite, qui aveuglée par le chapeau percuta Cmyrille en s'arrétant...Elel arriva juste au moment ou le Baron hurlait

- "IL Y A UNE ODEUR SUSPECTE QUI S'ECHAPPE DE VOS CULOTT...es..."


La blonde baleine fit fort peu attention aux remarques qui fusaient de toutes part, son attention étant toute requise par l'odeur qui émanait de la charette, et par la douleur fessière qui irradiait partout entre sa jambe et son dos. Tout à coup, elle vit Isabel qui lui tendait un cabas, qu'elle prit pour une housse de coussin sans rembourrage. toujours juchée sur sa vache, elle attrapa au passage le couvre chef du baron qu'elle fourra dans le sac, pour finir par le caler sous ses fesses en poussant un grand ouf de soulagement. Enfin, la douleur calmée, elle sembla renaître au monde et jeta un coup d'oeil circulaire..

Bon ayé ça va mieux.; Mais dites c'est quoi c'todeur?, Pis qu'est ce que vous faites tous avec des housses de coussin???
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Isabel_de_mendoza
[Observation, réflexion, exécution, Phase deux]

Ignorer la baleine qui s’incruste, l’ignorer pour ne pas lui montrer sa colère, l’ignorer parce qu’elle est là, avec sa vache, et que sa vache porte son chapeau, son beau chapeau, vengeance…

Levant un doigt vers le ciel, jetant avec l’autre un cabas sur les bras de Missjones, elle prit un air pédagogique et docte…


Mes amis, j’ai observé, j’ai réfléchi et je vais exécuter ma nouvelle théorie économique…Et vous, oui vous !!! Vous allez m’aider…

Suite à mon voyage dans la tournée comtale j’ai constaté plusieurs choses :

Primo, il faut aller à la mine…
Non simplement c’est bien payé mais en plus c’est devenu chic, Myrmille, vous devriez penser à faire un carré VIP, des animations…et si vous obligez les sires a travailler sans chemise, je promets piocher encore plus vite…

Secondo, aller avec votre preuve de la mine à la Loterie comtale et gagner…C’est fou hein ? Grace à trois coups de pioche vous pouvez devenir riche…

Tertio, s’incruster au cortège comtale…Si, si, no soyez pas surpris…
C’est d’une logique écrasante…
Vous ne l’avez pas remarqué ? Des qu’on rentre dans une ville, les légumes, les poissons, certes pas de la dernière pêche, volent dans tous les sens…Je sais ce que vous allez me dire, je sais…
Que le comte, en entrant toujours le premier dégote toujours les meilleures pièces…La prochaine fois on le devancera…
C’est pour cela ô mes amis et personnes incrustés je vous demande de tenir vos cabas bien ouverts pour récolter la pluie divine des denrées, comme ça on économise la nourriture et c’est tout bénef…


Isabel s’arrêta de parler, les autres la regardaient avec les yeux écarquillés, elle était fière et satisfaite…
Pour sur que tous devaient être en train de penser, Mais, mais Isabel mérite d’être la nouvelle Cac…Evidement elle refuserait mais ça se voyait qu’elle était née pour l’économie…
Dans le brume de l’aube, devant les portes de Sarlat, parmi le silence on entendit…


Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, marraineeeeeeeeeeeee, c’est moiiiiiiiiiiii

Isabel sourit et retourna sa tête pour la voir apparaitre…
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Mahaut_bozier
Une arrivée toute simple. Pas de fanfares, non, pas de vivas de la foule en délire non plus. Elle voyageait incognito. M'enfin si des gens voulaient faire une hola à son arrivée, elle était pas contre, loin de là.

Quelques jours auparavant, elle avait reçu un message important de sa marraine.




Chère filleule,

Nous continuons la tournée. Fazz a laissé mes vêtements préférés à la teinturerie, tu sais, la chemise avec les fleurs brodées et les braies à rayures multicolores ? Bref, je n'ai plus rien à me mettre. Puisque nous allons à Sarlat, pourrais tu venir m'y apporter quelques affaires, juste ce que tu trouves dans l'armoire à gauche dans ma chambre ?
Il faudra qu'on parle, une baleine s'est incrustée dans le convoi. Mais son heure viendra.
Je t'embrasse,

Marraine


Elle n'avait pas bien compris l'histoire de la baleine. C'était un gros poisson, non ? Elle avait dû le trouver dans le lac de Sarlat sans doute. En tous cas, elle voulait voir ça.

Bref, elle était donc entrée chez Isabel, avait trouvé la chambre et avait soigneusement examiné les affiches au mur. Wouah, elle avait un parchemin dédicacé de Jules Eglise ! Et la dernière affiche de la campagne de pub de la maréchaussée.
L'armoire de gauche avait-elle dit. Hmmm... Il y avait 3 armoires sur le mur de gauche, toutes pleines. "Ne prenons que l'essentiel", s'était-elle dit. "Emmenons tout".

Puis vint le moment d'organiser le voyage. Elle ne pouvait pas voyager seule avec toutes les malles.

Elle était donc allée brailler sous les fenêtres de Garel, jusqu'à ce que ce dernier lui jette un seau d'eau. Là, elle avait fait mine du "oh je t'ai réveillé ?" et s'était débrouillée pour l'embarquer, lui et son cheval. Puis, elle avait croisée Althéa qui avait décidé de venir aussi.

Le soir venu, elles avaient fait monter les malles dans la charrette. Elles avaient attaché le cheval de guerre de Garel malgré les protestations de ce dernier, comme quoi Bucéphale n'était pas destiné à convoyer des malles et des alcooliques. Elles avaient fait comme d'habitude : elles avaient dit "oui oui tu as raison" et elles avaient fait ce qu'elles voulaient.

Puis, elles avaient grimpé dedans. Et ils étaient partis. Enfin, ils avaient essayé. Parce que Makrel avait débarqué. Elle avait hurlé à sa fille de ne pas l'abandonner, avant de littéralement se jeter sur Garel effaré, qui répéta par la suite qu'il avait beau être soldat, un truc comme ça devait être interdit par une convention, un accord international, n'importe quoi mais qu'on interdise ce genre de personnes par pitié.

Au final, il faisait déjà nuit quand le convoi se mit en marche. Le trajet fut court. Althéa tricotait, Garel essayait de ne pas être associé au groupe en marchant loin devant, et Mahaut chantait à tue tête en buvant régulièrement.

Au petit matin, ils étaient arrivés. Elle aperçut de suite sa marraine. Le truc qui criait au milieu de plein de gens aux yeux ronds. C'était elle, pas de doute possible.


Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, marraineeeeeeeeeeeee, c’est moiiiiiiiiiiii !

Sautant de la charrette, elle poussa tout le monde pour aller embrasser Isabel.

Marraine, j'ai bien tout pris comme tu m'as dit. Pour les bijoux fantaisie, j'ai tout emmené parce que je ne savais pas si tu voulais les boucles d'oreille en cuivre ou celles avec les perles. Enfin tu verras, elles sont dans la malle XIV.
Je t'ai pris un stock de chemises imprimées pour la campagne de recrutement de la maréchaussée. J'en ai même mis une pour l'occasion.


Elle se pavana dans sa chemise rose vif "La maréchaussée, c'est top !!!". Puis elle regarda autour d'elle.

Bonjour tout le monde ! Vous êtes là pour la campagne vous aussi ? Bon ben enfilez ça alors !
Tetedefer
- "Dites mua, sire de Maureil, on vous a pas appris qu’on ne demande pas ce genre de choses aux damoiselles ? Je vous signale que je me suis lavé le mois dernier et…ah ? Pas de mua ? Comment ? Dans la malle ? Mouhahahaha, dans laquelle vous dites ?"

Tête de fer dont les épaules s'étaient crispées devant la tornade annoncée en resta pantois. Plus que l'annonce du bain mensuel de la Prévôte, l'éclat de rire sardonique lui faisait sentir que quelque chose ne tournait pas rond.
Et encore moins lorsque la minuscule policière changea de sujet avec la grâce de la partie inférieure du centaure providentiel.


- "Tenez !!! Prenez ces cabas… On va voir si ma théorie socio-économique marche…"

Il jeta un regard circonspect au sac que venait de lui passer la dame, se demandant s'il ne récelait pas quelque piège, car il l'imaginait mal préférer les plats froids, même lorsqu'il s'agissait de vengeance. Il l'ouvrait prudemment lorsque son couvre chef s'envola. Saisi, il tendit la main vers... vers le vide, et derrière ce vide, le centaure bicéphale qui faisait disparaître le bonnet dans sa partie médiane, avec le regard révulsé d'aise et un soupir tonitruant pour la tête du haut, et un regard placide et détaché pour celle du bas. L'étrange orgasme animal schizophrène acheva de le paralyser.

- "ah mais..."
- "rhâââââââââââââ Bon ayé ça va mieux! Meuh?"
- "..."


La mâchoire de Têf commençait à pendre lorsqu'un index se brandit de bas en haut sous son nez, le faisant ciller et détourner de nouveau son regard vers la source.
La prévôte entamait une diatribe sur l'économie, où il pu saisir au vol des noms de denrées, entre
"mine", "chemise" et"loterie", ainsi que d'autres termes abscons qu'elle semblait savoir où poser.
Elle la termina en déployant en parapluie le dernier sac, qu'elle tint au dessus d'elle comme un Hébreux en exode devait attendre la manne divine -ou se protéger du soleil, parce que dans le désert, hein...-

Il regarda les autres, et eut le soulagement ineffable de voir qu'ils semblaient avoir aussi bien compris que lui.

A tout hasard, il imita la prévôte, tendant le sac au dessus de sa tête

-FLOP!-

- "Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, marraineeeeeeeeeeeee, c’est moiiiiiiiiiiii !"

Allons bon, quoi encore? Il pivota, bras en l'air et sac tendu, pour apercevoir une jeune femme du même rose vif que le coussin de la prévôte, qui surgissait d'un autre tas de charettes et se jetait sur la docte Ibère.

Lorsqu'elles se furent dépétrées du sac retombées sur elles dans les effusions, des lacets roses de leurs chemises et de leurs bras respectifs (ce qu'elles firent en parlant quincaillerie, comme seules savent le faire les vraies Dames), la bondissante filleule montra à tous qu'elle portait un pantalon -vert pomme, avec des lettres brodées sur le fondement- dont elle semblait très fière (le pantalon), et commença à leur envoyer d'autres sacs, roses bien sûr. Ah non, des chemises.

Par réflexe, Tête de fer attrapa la sienne dans son cabas, au vol, démontrant là l'efficacité des théories économiques d'Isabel et scellant le destin de toute l'équipe, qui ne pourrait désormais plus échapper au jeu de "choppe au vol le poisson pas frais et la tomate trop molle".
Il s'en serait mordu les doigts si ceux-ci n'avaient pas été d'une part occupés, et d'autre part trop crispés pour pouvoir se déserrer dans l'immédiat.

- "Bonjour tout le monde ! Vous êtes là pour la campagne vous aussi ? Bon ben enfilez ça alors !"

Il attendit la fin de la distribution numéro deux pour voir ce que les autres allaient faire de leur nouvelle parure...
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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Orkaange7876
Orka était tout à son bonheur d'avoir le postérieur confortable, et prétait fort peu attention aus élucubrations socio-économico-pseudo-hystérico-hispano-débilesques de la crevette. Toujours juchée sur Marguerite, elle était obnubilé par une chose que l'enchapeautée hystérique n'avait pas vue. Marguerite avait trouvé un moyen de se débarrasser du chapeau qui génait sa vision.. elle le ruminait conscienscieuseent, mâchonnant avec application la dernière plume, rose comme il se doit. La baleine était tétanisée, entendant déjà résonner dans sa tête le maintenant célèbre refrain que tout le comté reprenait en choeur

EN TAUULE LA BLOOOOONDE..

Elle se pencha à l'oreille de la normande, lui chantonnant une chanson, histoire de voir si par hasard cela lui ferait recracher le couvre chef cheffesque..


Ah ! je ris de te voir
Si belle en ce miroir !
Est-ce toi, Marguerite ?
Réponds-moi, réponds vite !
Non ! non ! – ce n'est plus toi !
Non ! non ! – ce n'est plus ton visage !
Sans ce chapeau tu n'es plus toi.
Et la Crevette en taule me mettra


Et la le miracle arriva.. Le messie venant porter la bonne parole déferla tel un ouragan sur l'onde calme du cortège. Une petite bonne femme tout de vert et de rose vétue se rua sur la crevette, manquant l'étouffer, et la parant de colifichets tous plus clin... euh magnifiques les uns que les autres, puis se saisit de fabuleuses chemises, et tel Christos distribuant le pain aux indigents, les balança dans la foule en délire.. Enfin en délire... Si on pouvait appeler foule en délire le groupe de personnes tous la bouche ouverte, se regardant avec une lueur certaine d'incompréhension dans les yeux, les bras tendus en l'air brandissant les housses de coussins. Elle vit le baron attrapper le chiffon rose très habilement avec sa housse, une autre chemise s'écraser sur la tête de Cmyrille, lui donnant un air certain de fantôme, mais rose hein le fantôme, faut suivre les gens...Saisissant cette manne providentielle, la blonde enfila prestement la chemise parfaitement assortie à ses braies, et se mit à bondir de joie sur le dos du bovin bouffeur de chapeau



Oooo mais Dame dites moi ou avez vous eu ces merveilleuses braies? Et ces paillettes sur votre fesse gauche.. Ya pas il me faut les mêmes..

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Il était toujours là, pouffant à la remarque odoriférante, quand une chemise lui chût sur la tête. Enlevant lentement le tissu, neuf visiblement, chatoyant de son visage, il remarqua la bourrasque qui avait provoqué le cataclisme rose. Une Damoiselle qui avait un nom d'ivrogne, une certaine Mal au Gozier.

Bonjour tout le monde ! Vous êtes là pour la campagne vous aussi ? Bon ben enfilez ça alors !

Pour la campagne? Elle a un parlé spécial c'te jeune. On dit "vous êtes à la campagne". Enfin, ayant compris l'ensemble, Cmyrille commença à déboutonner sa chemise sale et auréolée.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Mahaut_bozier
[Leçon de style à l'usage des néophytes]

Le soileil luisait. il rayonnait, même. Et ça tombait bien parce que les paillettes, ça se voit mieux avec un bon gros rayon de soleil. Les chemises distribuées autour d'elle, elle continua son babillage avec Isa.


T'en fais pas, à Bergerac tout va bien. Enfin... Tu connais pas la dernière ? Il paraît que Luis Rodriguo se serait barré avec Amanda Luisa, le jour même de son mariage avec Fernando José. Je te dis pas l'histoire. Maria Agostina en larmes, qui hurle qu'elle le déshérite, Eduardo qui en profite pour annoncer sa décision de se faire appeler Eduardina, et la grand-mère qui finit le punch en rigolant. Non, mais franchement, à part ça c'était calme.

Dis, t'en penses quoi de mes bottes ? Avec la chaleur je les ai lacérées pour faire comme des sandales, mais hautes tu vois, avec un fermoir en cuivre, là, là et là aussi. C'est tendance, hein ?


Elle regarda autour d'elle. A part une blonde à braies roses, tout le monde avait l'air très poussiéreux et terne. Sauf Isa bien sûr, qui resplendissait comme toujours, surtout avec les bijoux qu'elle lui avait rajoutés. Heureusement, certains semblaient avoir pris conscience de leur crasse et commençaient à enfiler les chemises roses. Et la blonde qui lui demandait d'où venaient ses braies. Enfin une prise de conscience générale sur le bon goût.

Oh ben ce sont des braies classiques, hein, vertes, mais je les ai "keustomisées" avec des clous, là, et des paillettes, là, là, là, là et là aussi. C'est plus personnalisé, quoi, je ne veux pas ressembler au commun des mortels. C'est franchement pas dur à faire, et pis là je me lance dans le crochet, pour faire des couvres chefs pour l'été.

Se tournant vers Myrmillmze et le Baron, elle proposa :

Ça vous dit messieurs ? Des couvres chefs rouge et jaune, les couleurs du Comté, pour bien représenter le cortège comtal ? Mais si, vous êtes d'accord, voyons, en plus ça ira bien avec les chemises, parce que vous êtes d'un teeeeerne, c'est pitié.

Isaaaaaa ? Me dis pas qu'ils voyagent avec les mêmes vêtements depuis le début du convoi ?
Flex
[ Départ imminent]

"- Fais savoir Jean Baptise, que la délégation comtale part dimanche après-midi pour Beygerac.
-Che chwa fait' mechiour Fouex'.

Dit le jeune Comte à son serviteur Noir, au moment de quitter sa chambrée. Flex marchait à vive allure en direction de sa garde rapprochée qui séjournait en la pièce adjacente. Très bien éclairée par des bougies renouvelées, les paladins prirent connaissance de l'ordre de mouvement à l'ouest du Comté.
-Sarlat fût un excellent chapitre du voyage, j'en garderais d'excellent souvenirs. J'en béni son peuple et ses citoyens de tout mon cœur.
-Fou chét' bon mechouir' Comt'. Charla' fou le ouenda."

La nuit passerait rapidement au lendemain. Les draps propres et parfumés de lavande berceraient le Comte sur de hauts rêves. Un rêve qui se réalisera : celui d'un peuple heureux.
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Missjones
[Cadeaux empoisonnés pour les pôvres !]

Miss, qui cherchait toujours à capter le regard de sa coupine pour lui signaler son arrivée en la ville, avait chopé au vol le cabas que le gnome à chapeau lui avait lancé et se demandait bien ce qu'elle devait en faire mais surtout pourquoi elle le lui avait envoyé. Elle regarda l'objet, l'ouvrit .. p'tète que la dame lui envoyait un cadeau ... allez savoir ... mais rien, l'espèce de chose qui servait de réceptacle était désespérément vide.

Miss regarda autour d'elle cherchant quelque secours dans le regard des autres mais ne vit qu'un personnage attrapant au vol ... quoi ? ben pas vue ... Inconsciemment et peut être par un effet de mimétisme elle tenait son cabas de la même façon que le sieur et vit s'engouffrer dedans une affreuuuseuuuh chemise.

Un éclair de génie se fit dans son esprit, le gnome collectait de vieilles nipes pour les pauvres. Alors Miss continua à tendre son cabas espérant une bonne collecte pour les infortunés "pauvres" qui auront à porter ses horreurs.
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