Kartouche
Un nouveau procès d'envergure se profilait pour le magnifique Kartouche, rien moins qu'une agression sur l'évêque ayant presque débouché sur la mort de cette dernière, en pleine cérémonie de baptême. La description de l'endroit où se fait la justice, on s'en passera, mais le lieu est assurément ouvert à tous les vents et à n'importe quel curieux.
Voix qui déclame devant l'accusé, semble-t-il appréhendé en flagrant délit et gardé bien au frais dans l'éventualité de ce procès. C'est bien ça, non ?
En ce premier décembre 1460, Kartouche, procureur du Limousin et de la Marche, ouvre le procès pour trouble à l'ordre public, tentative de meurtre, à l'encontre du dénommé Staron, le 20 novembre 1460.
En vertu de la loi du Limousin, « on parle de trouble à l'ordre public lorsqu'un vilain agit d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales »
À la date susmentionnée, l'accusé est entré dans l'église cathédrale, propriété de la curie de Rome, interrompant cérémonie de baptême et attaquant l'évêque Eloin, l'étranglant et la tuant presque. C'est cette dernière qui a porté plainte, soutenue par les témoignages écrits de Larig, Llewelyn et Oliver. Le lieutenant Victoire en fut aussi témoin.
Le procureur lit maintenant la plainte déposée par Eloin, et les trois témoignages épistolaires.
Voix qui déclame devant l'accusé, semble-t-il appréhendé en flagrant délit et gardé bien au frais dans l'éventualité de ce procès. C'est bien ça, non ?
En ce premier décembre 1460, Kartouche, procureur du Limousin et de la Marche, ouvre le procès pour trouble à l'ordre public, tentative de meurtre, à l'encontre du dénommé Staron, le 20 novembre 1460.
En vertu de la loi du Limousin, « on parle de trouble à l'ordre public lorsqu'un vilain agit d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales »
À la date susmentionnée, l'accusé est entré dans l'église cathédrale, propriété de la curie de Rome, interrompant cérémonie de baptême et attaquant l'évêque Eloin, l'étranglant et la tuant presque. C'est cette dernière qui a porté plainte, soutenue par les témoignages écrits de Larig, Llewelyn et Oliver. Le lieutenant Victoire en fut aussi témoin.
Le procureur lit maintenant la plainte déposée par Eloin, et les trois témoignages épistolaires.
Citation:
Le vingtième jour de novembre, en milieu de matinée, j'avais entamé la cérémonie du baptesme de plusieurs fidèles de mon diocèse, à savoir celuy de Limoges, lorsque je fus interrompue par une dame que je voyais pour la première foys.
Icelle manda une confession, immédiatement, ce que je ne pouvais décemment luy accorder puisque j'étais jà en plein office. Ce qui ne satisfit point l'intéressée, qui se mit à invoquer certaines de ses connaissances apparemment haut-placées dans la hiérarchie de nostre Saincte-Eglise.
Devant mon ferme refus, Lucky d'Inis Pryden, car c'est là le nom de la dame, quitta la cathédrale d'un pas théâtral, après que l'un des futurs baptisés ne luy ait administré une gifle.
Je n'eus point le temps de reprendre la cérémonie qu'un homme faisait irruption, une pelle à la main, hurlant qu'il escomptait savoir qui avait osé porter la main sur sa femme. Je m'adressais à luy avec le calme que je venais tout juste de retrouver, et luy indiquais que la personne qu'il recherchait avait quitté la cathédrale quelques instants auparavant, et que j'ignorais tout de sa destination actuelle, ce qui était vray.
Ma réponse ne suffit point à le contenter, et, avant que je n'ai eu le temps de réagir, il me saisit par la gorge de sa puissante main, me maintenant par sa seule poigne à quelques pouces du sol, manquant de m'étrangler. Je ne pense point qu'il voulait me supprimer, simplement obtenir de moy le nom de l'agresseur de son épouse, mais je ne suys plus de la prime jeunesse, et l'air ne tarda point à me manquer.
Je perdis connaissance quelques instants après avoir soufflé le nom d'Yrenryn, paroissien de Tulle, qui avait giflé dauna Lucky, sans doute exaspéré par l'outrecuidance de ladite dame... Lorsque je revins à moy, j'étais allongée sur un banc, du fait de la bienveillance du jeune Oliver., paroissien de Limoges. Le dénommé Staron était tenu en respect par dauna Victoire_ et mes gardes se trouvaient non loin, veillant à ce qu'il ne s'échappe point.
Enfin, après une dernière pirouette de l'homme pour quérir de l'aide, il fut saisit par les deux gardes du palais épiscopal, et guidé jusqu'aux geôles comtales.
Icelle manda une confession, immédiatement, ce que je ne pouvais décemment luy accorder puisque j'étais jà en plein office. Ce qui ne satisfit point l'intéressée, qui se mit à invoquer certaines de ses connaissances apparemment haut-placées dans la hiérarchie de nostre Saincte-Eglise.
Devant mon ferme refus, Lucky d'Inis Pryden, car c'est là le nom de la dame, quitta la cathédrale d'un pas théâtral, après que l'un des futurs baptisés ne luy ait administré une gifle.
Je n'eus point le temps de reprendre la cérémonie qu'un homme faisait irruption, une pelle à la main, hurlant qu'il escomptait savoir qui avait osé porter la main sur sa femme. Je m'adressais à luy avec le calme que je venais tout juste de retrouver, et luy indiquais que la personne qu'il recherchait avait quitté la cathédrale quelques instants auparavant, et que j'ignorais tout de sa destination actuelle, ce qui était vray.
Ma réponse ne suffit point à le contenter, et, avant que je n'ai eu le temps de réagir, il me saisit par la gorge de sa puissante main, me maintenant par sa seule poigne à quelques pouces du sol, manquant de m'étrangler. Je ne pense point qu'il voulait me supprimer, simplement obtenir de moy le nom de l'agresseur de son épouse, mais je ne suys plus de la prime jeunesse, et l'air ne tarda point à me manquer.
Je perdis connaissance quelques instants après avoir soufflé le nom d'Yrenryn, paroissien de Tulle, qui avait giflé dauna Lucky, sans doute exaspéré par l'outrecuidance de ladite dame... Lorsque je revins à moy, j'étais allongée sur un banc, du fait de la bienveillance du jeune Oliver., paroissien de Limoges. Le dénommé Staron était tenu en respect par dauna Victoire_ et mes gardes se trouvaient non loin, veillant à ce qu'il ne s'échappe point.
Enfin, après une dernière pirouette de l'homme pour quérir de l'aide, il fut saisit par les deux gardes du palais épiscopal, et guidé jusqu'aux geôles comtales.
Citation:
Expéditeur : Larig
Date d'envoi : 30/11/1460 - 16:36:10
Titre : témoignage
[...]
Moi Larig, habitante de Tulle de puis toujours, voilà ce que j'ai à dire au sujet de l'agression de notre évêque, Mère Eloin.
La cérémonie de notre baptême avait bien commencé dans la cathédrale de Limoges, quand une femme toute peinte, puant le parfum, qu'avait pas bon genre a fait irruption et a exigé, oui-da exigé, que la Mère la confesse sur le champ.
Notre évêque lui a expliqué poliment qu'il lui faudrait attendre la fin de l'office et qu'elle s'occuperait d'elle dès que ce serait fini.
L'autre a insisté, l'a traitée de chafouine, disant qu'elle était amie d'un archevêque, qu'elle connaissait bien l'pape Innocientus , a exigé encore que notre évêque la confesse tout de suite.
Là y a notre futur diacre qui était là pour son propre baptême qui s'est fâché et lui a mis une taloche, pis qui est parti tout contrarié. Du coup on aura pas de diacre à Tulle.
L'évêque est allée alors tout près de la brune lui disant de rester tranquille et d'attendre, sinon elle la faisait sortir par les gardes. Elle était pas contente et ça se voyait, mais elle est restée bien polie.
L'autre l'a insultée, disant qu'elle était pas digne de lui cirer les bottes, pis elle est sortie en disant bien fort: « Je vous promets du grand, du beau, du bestial, du morbide Lucky d'Ynis Pryden ! «
Après on l'a entendu brailler dehors, mais on a repris le baptême. Les marraines s'étaient levées pour aller près de l'évêque.
Mais c'était pas fini, y a un homme qui est entré en faisant un boucan pas possible pis qui a hurlé:
QUI A OSÉ LEVER LA MAIN SUR MA FEMME !
L'évêque pis un gars qui passait aussi son baptême ont essayé de le calmer, lui ont même dit qu'il était plus là.
Mais il a pris notre évêque au collet et l'a étranglée.
Après ma marraine m'a dit de filer dehors chercher la garde, ce que j'ai fait.
La mauvaise était là, le front tout ouvert alors qu'elle avait rien en sortant, et elle avait pourtant l'air contente, elle souriait et s'est même mise à faire sa sucrée avec la baronne Johanara d'Amboise.
Visiblement elle se fichait de c'qui arrivait à son mari.
Après je sais pas ce qu'il s'est passé dans la cathédrale, y avait plein de monde dehors et je n'ai pas pu voir.
Voilà, tout ce que je dis c'est la vérité vraie
Fait à Limoges le 30 de novembre 1460
Date d'envoi : 30/11/1460 - 16:36:10
Titre : témoignage
[...]
Moi Larig, habitante de Tulle de puis toujours, voilà ce que j'ai à dire au sujet de l'agression de notre évêque, Mère Eloin.
La cérémonie de notre baptême avait bien commencé dans la cathédrale de Limoges, quand une femme toute peinte, puant le parfum, qu'avait pas bon genre a fait irruption et a exigé, oui-da exigé, que la Mère la confesse sur le champ.
Notre évêque lui a expliqué poliment qu'il lui faudrait attendre la fin de l'office et qu'elle s'occuperait d'elle dès que ce serait fini.
L'autre a insisté, l'a traitée de chafouine, disant qu'elle était amie d'un archevêque, qu'elle connaissait bien l'pape Innocientus , a exigé encore que notre évêque la confesse tout de suite.
Là y a notre futur diacre qui était là pour son propre baptême qui s'est fâché et lui a mis une taloche, pis qui est parti tout contrarié. Du coup on aura pas de diacre à Tulle.
L'évêque est allée alors tout près de la brune lui disant de rester tranquille et d'attendre, sinon elle la faisait sortir par les gardes. Elle était pas contente et ça se voyait, mais elle est restée bien polie.
L'autre l'a insultée, disant qu'elle était pas digne de lui cirer les bottes, pis elle est sortie en disant bien fort: « Je vous promets du grand, du beau, du bestial, du morbide Lucky d'Ynis Pryden ! «
Après on l'a entendu brailler dehors, mais on a repris le baptême. Les marraines s'étaient levées pour aller près de l'évêque.
Mais c'était pas fini, y a un homme qui est entré en faisant un boucan pas possible pis qui a hurlé:
QUI A OSÉ LEVER LA MAIN SUR MA FEMME !
L'évêque pis un gars qui passait aussi son baptême ont essayé de le calmer, lui ont même dit qu'il était plus là.
Mais il a pris notre évêque au collet et l'a étranglée.
Après ma marraine m'a dit de filer dehors chercher la garde, ce que j'ai fait.
La mauvaise était là, le front tout ouvert alors qu'elle avait rien en sortant, et elle avait pourtant l'air contente, elle souriait et s'est même mise à faire sa sucrée avec la baronne Johanara d'Amboise.
Visiblement elle se fichait de c'qui arrivait à son mari.
Après je sais pas ce qu'il s'est passé dans la cathédrale, y avait plein de monde dehors et je n'ai pas pu voir.
Voilà, tout ce que je dis c'est la vérité vraie
Fait à Limoges le 30 de novembre 1460
Citation:
Expéditeur : Llewelyn de Lahmia
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:14:15
Titre : Re: Témoignage
*en plein préparatif du départ, la blonde reçu la missive de la douanière, elle l'a mis de coté jusqu�à trouver un moment de libre pour rédiger sa réponse, ce témoignage qu'elle devait pour l'agression de l�évêque... En fin d�après midi elle s'y appliqua.*
Dame victoire,
Mes obligations me contraignant a quitter le Comté du Limousin, je vous envoie la présente afin d'apporter ma version des faits du drame qui a été joué en la Cathédrale de Limoges. J'y étais conviée en tant que future marraine de la jeune Larig, résidente en Tulle mais cette cérémonie fut troublée par une femme, brune qui mandait absolument une confession a l�évêque officiant les baptêmes.
Sa requête lui étant refusé, la dame, prénommée Lucky selon ses dires, a fait éclater un scandale, agaçante jusqu�à pousser le jeune Yrenryn, déjà sous pression, a lui administrer une gifle avant qu'il ne quitte les lieux.
Apres quelques éclats de voix, elle est enfin sortie cela dit, quelques minutes après, la cérémonie n'eut pas vraiment temps de reprendre, un homme entra muni d'une pelle dont il asséna un violent coup sur un banc avant d'aller attrape l�Évêque au col.
J'ai moi même porté un coup dans l'abdomen de cet homme tachant de lui faire lâcher prise mais sa victime s�était évanouie. Vostre propre intervention l'a maintenu en respect un temps avant qu'il ne s'en libère. pour être enfin maîtrisé le temps que l�intrigante revienne et qu'elle confirme l'appeler Staron. Il est ressortit de la cathédrale solidement maintenu par les gardes.
Cela dit, l'homme devait certainement défendre l'honneur de sa belle, même si icelle ne le mérite surement pas, je me demande si, en procès n'est il pas utile, pour être équitable, de juger l'auteur et le messager. Il a mal agit mais l'a fait sous la colère et le venin de sa compagne.
Peut être faut il approfondir cette histoire. Ce que je laisse a vos bons soins.
Rédigé et scellé en une auberge de limoges,
Llewelyn de Lahmia dicte Cahuete
Dame de St Maurice
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:14:15
Titre : Re: Témoignage
*en plein préparatif du départ, la blonde reçu la missive de la douanière, elle l'a mis de coté jusqu�à trouver un moment de libre pour rédiger sa réponse, ce témoignage qu'elle devait pour l'agression de l�évêque... En fin d�après midi elle s'y appliqua.*
Dame victoire,
Mes obligations me contraignant a quitter le Comté du Limousin, je vous envoie la présente afin d'apporter ma version des faits du drame qui a été joué en la Cathédrale de Limoges. J'y étais conviée en tant que future marraine de la jeune Larig, résidente en Tulle mais cette cérémonie fut troublée par une femme, brune qui mandait absolument une confession a l�évêque officiant les baptêmes.
Sa requête lui étant refusé, la dame, prénommée Lucky selon ses dires, a fait éclater un scandale, agaçante jusqu�à pousser le jeune Yrenryn, déjà sous pression, a lui administrer une gifle avant qu'il ne quitte les lieux.
Apres quelques éclats de voix, elle est enfin sortie cela dit, quelques minutes après, la cérémonie n'eut pas vraiment temps de reprendre, un homme entra muni d'une pelle dont il asséna un violent coup sur un banc avant d'aller attrape l�Évêque au col.
J'ai moi même porté un coup dans l'abdomen de cet homme tachant de lui faire lâcher prise mais sa victime s�était évanouie. Vostre propre intervention l'a maintenu en respect un temps avant qu'il ne s'en libère. pour être enfin maîtrisé le temps que l�intrigante revienne et qu'elle confirme l'appeler Staron. Il est ressortit de la cathédrale solidement maintenu par les gardes.
Cela dit, l'homme devait certainement défendre l'honneur de sa belle, même si icelle ne le mérite surement pas, je me demande si, en procès n'est il pas utile, pour être équitable, de juger l'auteur et le messager. Il a mal agit mais l'a fait sous la colère et le venin de sa compagne.
Peut être faut il approfondir cette histoire. Ce que je laisse a vos bons soins.
Rédigé et scellé en une auberge de limoges,
Llewelyn de Lahmia dicte Cahuete
Dame de St Maurice
Citation:
Expéditeur : Oliver. de Limoges
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:39:43
Titre : Témoignage
Bonjour Lieutenant.
Voici mon témoignage de l'Affaire Staron a la Cathédrale.
C'était un beau matin de novembre, nn ce jour je devais me faire Baptiser comme vous le savez,
Mère Eloin s'occupait de cette office, comme elle me l'avait prédit lors de ma pastorale.
Mais cependant, en plein milieu de la cérémonie, une femme plutôt bien habillée et maquillée est entrée et a interrompu la cérémonie.
Elle souhaitait se faire confesser sans attendre la fin du cérémonie de grande importance, comme vous le savez le Baptême est une "nouvelle vie" Elle a dit qu'elle connaissait , l'archevêque et le très Saint Père pour pouvoir se faire confesser.
Mais si elle les connaissait , elle aurait appris la patience et le respect de ses frères et soeurs Aristotéliciens .
Apres plusieurs provocations de la femme envers Mgr Eloin, un jeune homme a perdu patience et a giflé la femme, qui a fini par sortir de la Cathédrale.
Après qu'elle soit sortie de la Cathédral, son époux, fou furieux est rentré dans celle-ci en hurlant.
Il voulait savoir qui avait frappé sa femme. Frappé? Il s'agissait d'une simple gifle qui a fait plus de bruit que de marques. Alors c'est à ce moment là que tout a dégénéré, Il avança vers Monseigneur Eloin, il la attrapée par le col de sa soutane et la soulevée comme une plume. Sa main se resserra sur le cou, et notre très chère moniale a perdu connaissance.
Entre temps j'ai essayé de raisonner l'homme, j'ai posé ma main sur son bras et lui ai demandé de lâcher prise, en échange de dévoiler le nom de l'homme qui avait giflé sa femme, mais il avait serré plus fort, Monseigneur Eloin a pu dire le nom dans un dernier souffle avant de tomber au sol.
Mère Eloin au sol, j'ai réussi à la soulever et la porter sur un banc.
Lorsque vous et les gardes avez essayé de calmer l'homme et le faire sortir.
Pour finir, je jure solennellement que je ne dis que la vérité, rien que la vérité.
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:39:43
Titre : Témoignage
Bonjour Lieutenant.
Voici mon témoignage de l'Affaire Staron a la Cathédrale.
C'était un beau matin de novembre, nn ce jour je devais me faire Baptiser comme vous le savez,
Mère Eloin s'occupait de cette office, comme elle me l'avait prédit lors de ma pastorale.
Mais cependant, en plein milieu de la cérémonie, une femme plutôt bien habillée et maquillée est entrée et a interrompu la cérémonie.
Elle souhaitait se faire confesser sans attendre la fin du cérémonie de grande importance, comme vous le savez le Baptême est une "nouvelle vie" Elle a dit qu'elle connaissait , l'archevêque et le très Saint Père pour pouvoir se faire confesser.
Mais si elle les connaissait , elle aurait appris la patience et le respect de ses frères et soeurs Aristotéliciens .
Apres plusieurs provocations de la femme envers Mgr Eloin, un jeune homme a perdu patience et a giflé la femme, qui a fini par sortir de la Cathédrale.
Après qu'elle soit sortie de la Cathédral, son époux, fou furieux est rentré dans celle-ci en hurlant.
Il voulait savoir qui avait frappé sa femme. Frappé? Il s'agissait d'une simple gifle qui a fait plus de bruit que de marques. Alors c'est à ce moment là que tout a dégénéré, Il avança vers Monseigneur Eloin, il la attrapée par le col de sa soutane et la soulevée comme une plume. Sa main se resserra sur le cou, et notre très chère moniale a perdu connaissance.
Entre temps j'ai essayé de raisonner l'homme, j'ai posé ma main sur son bras et lui ai demandé de lâcher prise, en échange de dévoiler le nom de l'homme qui avait giflé sa femme, mais il avait serré plus fort, Monseigneur Eloin a pu dire le nom dans un dernier souffle avant de tomber au sol.
Mère Eloin au sol, j'ai réussi à la soulever et la porter sur un banc.
Lorsque vous et les gardes avez essayé de calmer l'homme et le faire sortir.
Pour finir, je jure solennellement que je ne dis que la vérité, rien que la vérité.
J'appellerai les cinq personnes mentionnées plus haut à venir se présenter devant la cour si cela leur est possible, et à ajouter tout ce qui leur semblera bon d'ajouter.
Accusé, reconnaissez-vous être le dénommé Staron ? Qu'avez-vous à répondre de ces faits ? Violence n'est jamais solution pour régler vos problèmes, fussent-il personnels ou religieux.
Long soupir du procureur, arrivé au terme d'un acte d'accusation dont il se serait bien passé...
_________________
Il est permis de transmettre à d'autres ou d'utiliser dans vos narrations les
lettres écrites par le magnifique Kartouche (MPs forum, courriers IG, etc.).
Pour le plaisir du jeu.