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[RP] Procés Comté Poitou contre Yuliya et Syd

Choupi22
Choupi22 sourit il ne s'était pas trompé

La parole est la défense et à leurs éventuels témoins
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Cyphus
Après avoir écouté le témoignage du prévôt, Cyphus se penche alors cette fois-ci vers Yuliya et quelques mots sont échangés avant qu'elle ne se lance.
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Yuliya
La rousse fut attentive, écouta tous les points abordés par le prévôt avant de s’en remettre aux conseils de son avocat puis de finalement prendre la parole.

- J’aimerais réagir et faire une précision concernant notre trajet : nous sommes effectivement partis de Blaye le 24 novembre au soir. La douane remarque donc notre départ le 25 au matin. Cependant nous sommes partis en direction de Mimizan. Pour être plus précise sur notre trajet le voici : le 24 novembre nous étions à Blaye, le 25 novembre nous étions à Bordeaux, le 26 novembre nous étions à la Teste de Buch, les 27 et 28 novembre nous étions donc à Mimizan, le 29 novembre nous étions de retour à la Teste de Buch, le 30 novembre nous étions à Bordeaux, le 1er décembre à Blaye, le 2 décembre nous étions sur le nœud sous Saintes, là même où nous avons été brigandés, et le 3 décembre nous sommes arrivés à Saintes, blessés et dépouillés de nos quelques biens. Enfin une toute dernière précision : Rozenn n’est pas ma marraine.*Aucunement. Pour le reste, je l’évoquerai lors de la dernière plaidoirie de la défense.

Pour les témoignages, j’attends une missive de la Comtesse du Béarn et éventuellement celle de Korantin Caillavet dit Kast, fiancé de Rozenn ar Roc’h-Wenn. Cependant je sais qu’ils sont fort occupés, aussi j’aimerais avoir un peu de temps pour attendre que le porteur de leurs missives n’arrive. Je vous remercie.


Elle se tut, attendant la suite.

* HRP : Marraine IG ne veut pas dire marraine RP ^^. Sinon désolée pour le temps de postage, gros imprévus qui m'ont retardée IRL ^^.

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Yuliya
Le silence pesait. Le porteur de missives pouvait arriver d’une minute à l’autre. L’attente dura encore quelques minutes quand ce dernier arriva, essoufflé, cherchant la tête rousse de Yuliya avant de se présenter à elle, deux missives en main. A voix basse il lui expliqua que la première était de la Comtesse du Béarn, tandis que la seconde n’était pas du fiancé de Rozenn, mais de sa sœur, qui avait également rencontré le couple.

Ne pouvant bouger pour apporter les lettres aux officiers de la justice sans risquer de trop se fatiguer, Yuliya demanda au messager d’aller les leur porter.


Citation:
A l'intention du juge du Poitou

Salutation

J'ai appris que vous jugiez mes amis Clément et Yuliya, pour brigandage. Je suis particulièrement surpris de cette accusation. Je n'ai jamais entendu parler qu'ils aient un jour brigander. Mon horreur de ces pratiques me les auraient fait rayer rapidement de mes amis.

De plus j'atteste que contrairement à ce que parait il affirme la plaignant, Yuli à toujours été rousse.

Faisant confiance en votre jugement, j'attendrais le résultat de ce procès avec intérêt.

Qu'Aristote vous guide et vous protège.

Azilize d'Herbauge, Comtesse du Béarn, comtesse de Lescun et dame de Mirepeix



Citation:
    Au tribunal Poitevin

    Par cette lettre je confirme avoir rencontré Yuliya von Kreizen et Clément de Montbazon-Navailles à Mimizan le 27 novembre 1460.

    Je les ai rencontrés en taverne le soir de leur arrivée. Je ne les connaissais pas avant, mais j’accompagnais ma sœur, Rozenn ar Roc’h-Wenn qui devait les voir pour discuter de certaines choses – je peux pas dire de quoi, ça me regardait pas, surtout que je ne les connaissais pas. Ça aurait été bête qu’elle se fasse brigander en chemin.

    J’ai partagé quelques bières avec eux, causé trois quatre paroles. Je m’en souviens parce que la Yuliya était enceinte et je lui ai raconté mon accouchement très douloureux. Bon c’est du détail, mais c’est pour vous dire qu’ils étaient bien là. Ils sont partis le lendemain soir, je les ai vus juste avant.

    Je n’ai pas eu de nouvelles d’eux depuis, enfin pas jusqu’à ce que j’apprenne qu’ils étaient en procès pour brigandage. C’est pourquoi je témoigne.

    J’ai envoyé une copie de cette lettre au juge, pour que personne ne puisse mettre en doute son authenticité.

    Bien à vous.

    Agathe.


- Voici nos témoignages écrits, les auteurs de ces lettres ne pouvant pas se présenter ici ce jour. Ce sera tout en ce qui nous concerne.

HRP : Désolée du double post et du délai.
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Sglurp
C'est la curiosité qui pousse le Blondinet à être présent ici.
Il a rencontré les deux accusés à La Rochelle et les a immédiatement appréciés. En particulier Clément, avec qui il partage la passion de l'Histoire ancienne du Poitou.

Comment ces deux voyageurs, aussi aimables que volontaires, peuvent-ils être mis en accusation ? Sous quel chef ?

Le Blompitaine remarque son ami Aze déguisé en Procureur. Il ricane doucement. La verve du Niortais doit faire de lui un redoutable magistrat, mais il le préfère nettement en habit de souleur. Sglurp n'a jamais été très à son aise auprès des instances judiciaires...

Bien, il se fait discret, pas ici pour se faire remarquer. Il écoute avec attention les différentes plaidoiries, réquisitoires... espérant que ses nouveaux amis seront lavés de tout soupçon.
Choupi22
choupi22 prit connaissance des missives

Bien donc voici les témoignages de la défense


Si la défense n'a point d'autre pièces ou témoignages à nous transmettre ,Messire Procureur , je pense que nous pouvons écouter votre réquisitoire

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Syd
Le temps passait. On entendait les mouches voler, si tant est qu'il y avait encore des mouches à cette époque de l'année. Syd et Yu' se regardaient de temps en temps, amoureux comme toujours. Le procureur se faisait attendre... Pourtant on leur avait demandé à eux d'être rapide dans la procédure. Clément s'imaginait que le procureur lui-même allait demander la relaxe et hésitait encore parce que cela prouverait tout le ridicule de l'affaire.
Il aperçut Sglurp dans un coin et lui fit un sourire, cet homme devait s'étonner de le voir devant la justice... Mais la Corneille restait confiante.

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Cercle des Amis de l'Histoire du Poitou
Arrya
Assise sur un banc au fond de la salle depuis le début, Arrya se dandinait d'une fesse à l'autre pour réprimer une envie pressante, persuadée que le moment qu'elle choisirait pour aller se soulager serait celui de la reprise de l'audience.
Azzazelo
[Relaxe ? Don't do it !]

Hé oui il en avait mis du temps. Etait-ce pour ménager l'attente, faire croitre l'intensité dramatique ? Que non. En fait, Azzazelo tachait de recouvrer son esprit tant il était admiratif. Admiratif des talents de comédien des deux accusés, de piètres brigands qui avaient voulu jouer aux aventuriers, qui s'étaient retrouvés eux-mêmes pris à leur propre piège, et qui jouaient devant l'assistance la grande scène de la Vertu bafouée. C'était croquignol à souhait.
Il leur reconnaissait, à ces accusés, une grande intelligence, un grand talent. Il y avait juste un petit détail qui chagrinait Azza. Tout le monde peut faire des co...âneries dans la vie, telle est la nature humaine. Mais quand on fait des âneries, on les paye. Quand on fait une erreur de stratégie en soule, on paye et on se prend une raclée. Quand on fait une erreur de stratégie dans une bataille, on paye, et on se retrouve vaincu. Quand on commet un brigandage, on paye, la Justice vous tombe dessus. C'est comme ça. Et Azza n'aimait pas ceux qui n'assumaient pas leurs âneries.Et il n'était pas trop décidé à laisser des brigands trainer deux fois leur victime dans la boue, la première fois en l'agressant, la deuxième fois en la faisant passer pour une menteuse et une folle.

Il prit enfin la parole

Votre Honneur, Dames, Messires et Sieurs,
Aucune affaire n'est banale, évidemment, mais celle-ci est tout de même comparable à de nombreuses autres affaires de brigandage. Nous avons un certain nombre de preuves, qui sont classiquement reconnues comme valables dans ces affaires : témoignage direct de la victime, rapports de douane, travail de recherche et d'identification de la prévôté...Au risque de répéter les dires de notre prévôt Petitfrèrekoala, si ces preuves ne sont pas suffisantes, alors aucune preuve ne le sera plus, et il conviendra alors de fermer tout Lieu de Justice en ce Royaume, et laisser les hommes se dévorer entre eux comme des bêtes fauves.

Les accusés clament qu'ils sont innocents. Ils déclarent avoir traversé la Guyenne, avoir séjourné à Mimizan, être repartis ensuite, de telle sorte qu'ils n'auraient pas pu commettre ce brigandage au moment ou Mimosa s'est faite agresser. Mais où sont les preuves ? Des témoignages d'amis, de connaissance, cela est facile à se procurer, mais peut on considérer ceci comme un témoignage objectif ?  ! Ou sont les rapports de la prévôté de Guyenne, des douaniers, des gardes des villes de Guyenne qui ont du voir passer les intéressés ? Il n'y en a pas, et c'est fort dommage car je les aurai reçu pour des témoignages solides et objectifs. Où est le rapport qui permettrait de prouver que dans la nuit du 29 au 30 novembre, Clement et Yuliya étaient bien sur la route qui les menait de la TesteBordeaux, et non sur un nœud au Sud de Saintes, en train d'agresser Mimosa ? Il n'y en a pas, et pour une raison très simple, c'est que nos accusés n'étaient pas à Bordeaux le 30 novembre.


Les accusés affirment ensuite avoir jusqu'ici vécu dans l'honneur et l'honnêteté et, disent-ils, leur réputation en atteste, comme en témoigne le courrier de la Comtesse du Béarn, Sa Grandeur Azilize d'Herbauge. Si prestigieux que soit ce témoignage, je crains que l'argument ne soit pas suffisant. Nous connaissons tous des personnes à qui nous avons fait confiance, et qui ont trahi cette confiance, alors que nous aurions cru cela impossible. Combien de révoltes menées, combien de mairies pillées par des personnes à la réputation jusqu'ici sans tache ? Et qui peut, du passé, inférer le futur, passer du « je n'ai jamais brigandé » au « je ne briganderai jamais » ? Les ruses du Sans Nom sont infinies, les tentations et folies qu'il instille en notre esprit peuvent perdre le plus vertueux des hommes. Par ailleurs, je m'étonne que Messire Clément de Montbazon Navailles, qui s'est donné tant de mal pour produire des témoignages de vertu, n'ait pas fait appel à un membre poitevin de cette illustre famille. Ces membres n'ont pourtant pas l'habitude de se cacher, ni de refuser un service, a fortiori quant il s'agit d'un parent.

En résumé, Votre Honneur, je demande pour Messire Clement de Montbazon Navailles une peine de 4 jours de prison et à une amende de 30 écus, et pour Dame Yuliya Von Kreizen une peine de deux jours de prison, compte tenu de son état, et à une amende de 30 écus.

Je tiens pour terminer à m'adresser à Dame Yuliya Von Kreizen. Vous affirmez avoir été vous aussi brigandée peu de temps après, et vous avez demandé réparation à la Justice de notre Comté. Sachez que, si ces faits sont prouvés, je serai aussi inflexible avec l'auteur de cet acte odieux, d'autant plus odieux que vous portez un enfant que je le suis avec vous. Je suis ici pour que les victimes fassent valoir leur droit et obtiennent réparation, que ces victimes se nomment Yuliya, Mimosa, ou autrement.
Cyphus
Le comte se penche à nouveau vers ses clients pour quelques paroles à mi-voix avant que le juge ne leur donne la parole.
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Choupi22
choupi22 nota encore 2 ou 3 choses suite au réquisitoire

puis d'un ton monocorde


bien le Merci Procureur
La parole est à la défense pour la dernière plaidoirie


il regarda dans le coin des accusés , il ne savait pas si c'était la dame , le sieur ou leur avocat qui allait prendre la parole
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Syd
Clément vint pour la dernière plaidoirie, celle qui comptait le plus à ses yeux, celle qui laverait à jamais sa réputation entachée. Il s'avança à la barre, quand le juge l'appela et commença par ces mots :

Messire le Juge, Syd n'aimait pas le "Votre honneur" et il se demandait d'où venait cette étrange coutume, messire le Procureur, messires et dames ici présents,

Je viens une dernière fois devant vous pour que l'on comprenne bien les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Je suis arrivé à Saintes le 3 décembre 1460. Très rapidement et bien qu'ayant été agressé la nuit précédente, je fus mis, ainsi que ma compagne en accusation. Cette infâme accusation que je viens par ma dernière plaidoirie pourfendre.

J'ai croisé plusieurs fois en taverne mes accusateurs, qui, non contents d'avoir fait un quiproquo malencontreux, dénonçaient les principes mêmes de la justice, que vous représentez, messire le Juge. Ils bavaient sur la présomption d'innocence, sur tout ce en quoi j'ai toujours cru, ayant été juge moi-même en Béarn. Et cela pourrait être prouvé par ceux qui étaient en taverne de Saintes au moment-là, comme la bourgmestre Nadjka par exemple.

Ma réputation n'est pas à refaire, elle éclate de blancheur et la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, comme on dit. Cette réputation et celle de ma compagne, a été prouvée par sa grandeur Azilize d'Herbauge. Jamais nous n'eûmes à nous reprocher quoi que ce soit.

Je tiens d'ailleurs à préciser que si nous avons fait appel à une connaissance pour témoigner, c'était également pour prouver la couleur flamboyante des cheveux de ma rouquine. Quelqu'un qui ne la connaissait pas d'aussi près qu'une ancienne collègue au conseil comtal béarnais, avec qui nous avons lutté dans de fois contre des brigands, n'aurait pas pu confirmer cela. Mais il me semble d'une part que cet aspect a été laissé de côté par messire Azzazelo et d'autre part qu'il fait preuve d'un extrême pessimisme dans les relations humaines, invoquant le Sans Nom, là où il n'y a pas lieu de le faire.

Je suis un bon Aristotélicien, baptisé en la paroisse de Tarbes, par le sacristain Merlin. et je rejette le Sans Nom, comme je l'ai toujours rejeté.

Pour ce qui est des autres témoignages, ma compagne l'a déjà précisé, elle ne connaît pas si bien que cela dame Rozenn., diaconesse que le prévôt a osé traiter de menteuse. Mais peut-être que nous sommes déjà tellement coupable aux yeux de la police et de la procure que l'on ne nous écoute plus. Elle va d'ailleurs être reconnue duchesse de Gascogne sous peu.

Je souligne ensuite que le procureur n'a pas apporté de nouvel élément, sûrement parce qu'il ne pouvait continuer à aller dans le sens de la contre-vérité.

La peine qu'il propose viole par deux fois la charte de bonne justice, à savoir plus de 3 jours de prison pour un paysan et,
Syd fit une pause pour ménager son effet, non équivalence des peines pour un même délit "En particulier, si plusieurs complices participent à un même délit, ils doivent recevoir des peines similaires.". Messire le procureur ne connaît-il pas la charte de bonne justice promulguée depuis les origines du royaume ?

Je tiens d'ailleurs à préciser que dans une affaire similaire Kiwi66 contre le comté du Poitou, quatre jours de prison avaient été prononcés notamment en insistant sur l'absence de l'accusé. On m'en propose quatre également alors que nous restons jusqu'au verdict, jouant le jeu de cette mascarade judiciaire.

En parlant de cela, j'ai l'impression que le Poitou regorge de brigands, j'ai compté une demi-douzaine de personnes rackettées depuis que je suis là, mais ce n'est pas une raison pour donner le même verdict à chaque fois, sous prétexte qu'il s'agit de la même accusation !

Ensuite, il faut vous rendre compte que nous ne sommes pas des niais. Nous sommes venus consciemment et de notre plein gré en Poitou, alors que si nous avions brigandé sur le noeud sus-mentionné, nous n'aurions eu qu'à nous enfuir en Guyenne, car il n'y a pas de coopération judiciaire entre les deux provinces, si je ne m'abuse.

Depuis que je suis dans votre comté, j'ai fait de belles rencontres, j'ai passé de bons moments en taverne. Avec Messire Sglurp que j'aperçois dans cette salle, nous avons parlé de l'histoire des origines du Poitou que je venais tout spécialement étudier icilieu. J'ai été adopté par l'équipe de soule de La Rochelle, avec laquelle je fais un match contre Poitiers
, il fit un sourire à Lyliena, qui se trouvait également dans la salle. J'ai aidé à construire la nouvelle taverne de soule. J'ai été soutenu par de nombreuses personnes, que je ne peux citer ici, tant elles sont nombreuses, mais je tenais à les remercier pour leur soutien et leur accueil. Et plus particulièrement notre avocat, messire Cyphus Garion. Notre bonne volonté pour le Poitou est notable et beaucoup pourraient en témoigner.

Je tenais également à insister sur le fait que l'accusation n'a pas de preuve ! Travail de recherche de la police ? Il n'a pas été présenté en audience. Douane ? Qu'est-ce que la parole d'un douanier à côté de celle d'une comtesse ? Témoignage de l'accusée ? Parole contre parole, tout cela !

Et justement, parole contre parole, la Loi poitevine est claire et juste: "La noblesse de mérite, de par son statut et les valeurs de droiture et d'honnêteté qu'elle incarne, a une parole qui vaut plus que celle d'un simple roturier notamment lors des procès.". Les témoins de l'accusation ne sont pas nobles, nous sommes défendus par une comtesse régnante !

Je confirme le parcours énoncé par ma compagne, qui est le seul véridique et confirmé par plusieurs témoins. Toutefois si nous avons eu le besoin de passer en furtif à un certains moments de notre voyage, c'était pour essayer de raser les murs pour ne pas être brigandés*. Si je n'ai pas fait appel à ma famille en Poitou, c'est pour la bonne et simple raison que je n'en connais pas encore tous les membres. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais je n'ai repris contact que récemment avec ma noble famille.

Enfin, je n'ai pas trente écus sur moi. Je vis petitement - ayant été racketté - et à grande distance de ma propriété, je ne pourrais pas payer cette amende et ce serait une troisième entorse à la charte de bonne justice.

Messire le Procureur, quelque chose m'a heurté lors de ce procès. Vous représentez la partie civile n'est-ce pas? A savoir l'avocat de la Loi ; et j'ai eu pourtant le sentiment de vous voir fermement engagé au côté de l'accusation ! Cette confusion est, je sais, TRÈS répandue de par notre royaume, mais il eut été noble de vous en défaire pour étudier cette affaire de façon plus juste.

Je résume, messire le Juge, pas de preuve tangible, des témoignages douteux, un travail de la police non exposé et une demande de peine qui contredit la charte de bonne justice d'un côté.
Notre réputation prouvée par un membre de la haute noblesse, plusieurs témoignages de notre passage à Mimizan, une envie sans faille de bien faire en Poitou et ce depuis notre arrivée et nonobstant tous les désagréments que nous avons connus de l'autre.
Je vous laisse seul juge.

Je vous remercie de m'avoir écouté et sait que la justice triomphera, dans ce royaume ou dans l'autre.


Syd retourna s'asseoir, visiblement fatigué mais content de lui.

* On s'était retrouvés avec tous les packs activés, suite au jeu des sept provinces.

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Cercle des Amis de l'Histoire du Poitou
Choupi22
choupi22 continua de griffonner quelques lignes, un sourire se fit sur son visage quand il entendit l'accusé parler de Cyphus comme Comtesse

une fois la plaidoirie finie , il prit parole


Merci bien Sir
La défense veut elle rajouter quelques chose ?


lançant un regard vers la dame ou même l'avocat de la défense
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Cyphus
Cyphus hoche la tête, incapable de deviner que le juge écoute si mal ses clients.
-Dame Yuliya souhaiterait également conclure.
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Choupi22
sans fioriture
Dame la parole est a vous
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