Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

8ème de Finale – Joutes d'avril 1460

Gailen_d_arduilet
Il est venu le temps de l'habillage.....

Gaïlen s'appliqua donc à revêtir sa championne de ses plates. La main était tremblante malgré une légère expérience en ce domaine. Il se souvenait du jour ou il avait accompli la même tâche pour celle qui était alors Vicomtesse de Renaix. Le stress qu'il connut ce jour lors de l'habillage était différend aujourd'hui. Fini l’émoi du jeune homme à l'idée que ses fluettes mains puissent effleurer le corps d'une femme dont il rêvait secrètement. Aujourd’hui il voulait simplement que les Noms de Rassaln d'Arduilet et Zya de Saint Anges en l'honneur desquels ces joutes étaient données soient correctement représentés sur la lice.

Une fois l'habillage effectué il l'accompagna au bord de la lice. Carnage était un bien bel étalon et Gaïlen avait pris le temps de gagner sa confiance. Lui tenant la bride regardait les premières passes écoutant les commentaires d' la duchesse d'Amboise visiblement très inspirée quand il s agissait de commenter les échanges.
Avec l'apparition d'Arnaut, elle ne manqua pas que celui qu'il se plaisait à appeler son cousin avait pris sa cousine pour épouse. L'union de ces deux grandes familles était donc renouvelée et faisait la fierté de nos deux observateurs. Gaïlen ne savait pas si Esylt était présente et ne pouvait pas bien la chercher dans les tribunes d’où il était.
Marche gouta le sable de la lice et eu du mal à se relever. Il fût très vite rejoint par Boudicca qui elle, au moins, se releva indemne. Toutes ces défaites des plus ou moins proche de sya faisaient peur à Gaïlen. Le défaite était une chose mais il espérait surtout que sa marraine ne se blesse pas. Il eut encore le temps de voir le vieux Dejeneffe remporter aisément son duel. L'homme avait beau ne pas être de première jeunesse, sa grande expérience en faisait un jouteur redoutable et redouté. Il se demanda si "boucles rousses" était également dans les parages. Il devait des excuses à la jeune femme pour l'avoir lâchement abandonnée lors de leur dernière rencontre...

Mais il était temps pour Gaïlen d'accomplir son office. S'approcha et tendit une lance qu'il avait soigneusement choisie à la louve. Il n'eut plus, ensuite, qu'à s'écarter observer et prier.
Les deux adversaires s'évitèrent à deux reprises, ce qui fît considérablement augmenter le stress chez Gaïlen. Puis vint le choc final. Amboise ne supporta pas le choc et heurta violement le sol. le petit comte se retint de courir directement prendre de ses nouvelles. Son rôle était de rattraper Carnage et il s'exécuta. Une fois le bel étalon récupéré, rassuré et ramené il chercha Sya du regard et constata avec soulagement qu'elle était indemne.

Il avanca vers elles tendit les mains pour récupèrer son heaume et dit maladroitement


Vous allez bien ? Voulez vous quelque chose?
_________________
Argael
Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Colombe Alix Amnell, Dame d'Ussy-sur-Marne.

[Blason en construction]

Première lance...
Les jouteurs s'avancent, Minerve leurs donne sa bénédiction, les chevaux hennissent et partent ventre à terre. Les lances se croisent, celle du marquis touche sa cible en plein dans l'écu, alors que la dame le manque de peu. Tous deux restent en selle.

Seconde lance...
Les jouteurs partent pour un second tour, mais cette fois ci peut d'action, aucun jouteur ne touchent.

Troisième lance...
Les jouteurs s'élancent pour ce qui doit être le dernier échange réglementaire, les lances s'abaissent et une fois de plus, seul le marquis touche et brise sa lance. Cette fois-ci plus technique, il désarçonne son adversaire. La dame chute sur le sable de la lice, mais aucune blessure n'est à déplorer.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.


Le premier tour qui à la vérité n’en est pas un, puisque le marquis a du en passer par les éliminatoires. Cette fois ci, il s’agit également d’une femme, et pour être plus précis une champenoise qu’il lui avait été donné de croiser dans les couloirs au château Champenois lieu de vie du duché.

Il la salua comme il se devait, ces joutes pour la Champagne était sans nul doute un moment de détente avant de replonger dans les tensions tournant autour des frontières, un moment de quiétude et de loisir avant le retour au devoir vassalique.

L’échange ici fut plus long une belle résistance lui fut opposé puisque le montagnard eu recourt à 3 lances pour emporter la décision. 2 touches à 0, et une conclusion dans la poussière pour la Dame d'Ussy-sur-Marne.

Une fois descendu de son destrier, il alla s’enquérir du sort de la jeune femme. Plus de peur que de mal fort heureusement, il y avait toujours une appréhension de blesser un représentant de la noblesse française au cours d’une joute.


Dame, je vous remercie de l’opposition qui fut la votre. Assurément je ne peux que vous féliciter et vous encourager à poursuivre, l’expérience est une chose cruciale durant les joutes. Je serais honoré de pouvoir vous offrir à une prochaine occasion votre revanche.

_________________
PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ??? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis
Comte de Menin
Vicomte de Monestier de Briançon
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
Bourguignon
Citation:
Que s'avance sur la lice, Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy et Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin.



Première lance...
Les deux jouteurs prennent la direction de la lice, Minerve abaisse son drapeau, les deux adversaires file comme le vent l'un vers l'autre. Les lances se croisent et touchent, mais aucune ne se brise. Les deux jouteurs restent en selle.

Seconde lance...
Quelques instants plus tard ils se font face à nouveau, les lances s'abaissent et touchent une fois de plus. Celle du Duc se brise alors que celle de la dame reste intacte. Celle-ci ne peut résister au choc et chute sur le sable de la lice. Elle se relève sans difficulté peu de temps après, elle n'est pas blessée.


Bourguignon de Sorel est déclaré vainqueur.


Le Boeuf avait fait aussi bien que lors de ses dernières joutes, se repreparant dans son campement il se présenta sur les abords de la lice avant son duel pour voir son Duc jouter.
Montpipeau n'était pas un habitué des duels sur la lice mais avait déjà un peu d'expérience, il serait donc interessant de le voir combattre pour admirer sa technique dans un premier temps et dans un second temps le conseiller avec l'aide de son Père qui était bien plus expérimenté que Bourguignon et qui avait héritié d'un tirage plutot difficile.

Le choc auquel le Boeuf s'attendait n'arriva pas puisque l'Amahir - Euphor ne put resister à la rage de la Dame qui l'affrontait, une défaite un peu sevère pour le jeune Duc mais le Sorel irait le voir pour lui donner quelques conseils mais avant son tour arrivait.

Se présentant en bout de la lice il salua la femme en face de lui et au signal s'élança à vive allure et comme lors des éliminatoires il réussit à toucher mais ne brisa pas sa lance.
Il resta en selle après avoir tenu fermement ses renes car la jeune Dame en face de lui avait également touché son écu ce qui surprit le Duc.

Un petit demi tour, un arret pour reprendre une lance, un regard vers le drapeau puis bis repetita les deux jouteurs touchent mais le Duc de Beaugency réussit à briser et destabiliser son adversaire.
Elle tomba assez bruyamment pour le Duc qui descendant de son cheval se tourna vers la Dame pour voir si celle ci n'était pas blessée, apparement non puisqu'elle réussit à se relever.


Dame, se fut pour moi une joie de vous affronter
J'ai apprécié les passes que nous avons échangé


Une signe de tête pour la saluer, un sourire et Bourguignon parti rejoindre sa tente
_________________
Ingeburge
[Tribunes]


Et avec l'annonce des huitièmes de finale et des différents duels, revint en tribunes la duchesse d'Auxerre. Rester dans les gradins à ne rien faire, très peu pour elle et comme elle n'était pas d'humeur à deviser avec qui que ce soit – non pas parce qu'elle était irritée mais parce qu'au contraire, elle était heureuse, stupidement heureuse au point qu'elle voulait profiter, encore et encore, de cet état et des souvenirs tout neufs et récents comme si elle craignait avoir rêvé ou ne jamais pouvoir revivre l'incroyable scène qui s'était déroulée plus tôt –, elle se plaça, comme lors des éliminatoires, dans un coin et plaça ses gardes entre elle et le reste du monde.

Dûment munie de son petit sachet de maïs soufflé, les jambes enveloppées dans une couverture et la capuche rabattue sur sa tête, elle était fin prête pour assister aux différents combats. Et elle n'eut guère à patienter, à croire que la Fortune lui épargnait une attente qui aurait fini par la rendre trop fébrile et par là même, susceptible d'être découverte. C'est donc avec une joie mâtinée de soulagement qu'elle le vit entrer en lice, en premier, reconnaissant sans avoir besoin de faire d'effort le Phœnix issant de son immortalité. Délaissant un instant son grignotage nonchalant, elle se consacra toute au déroulement du premier affrontement. Une petite moue narquoise habilla son visage, c'était un de ses hérauts qui affrontait le Magnifique et quel héraut, l'impertinent Arnaut de Malemort pour lequel elle se serait bien volontiers mise sur une selle juste pour lui botter le train comme elle le lui bottait déjà verbalement et régulièrement en salle des caducées. Elle frémit quand l'Euphor jeta un regard vers les tribunes, comme elle frémit quand il porta sa main parée de métal à son cœur quand il se présenta au public, victorieux. Car il venait encore de l'emporter, encore par chute de son adversaire, lors de la seconde passe, la première se révélant un coup pour rien. Pour se donner une contenance, elle avala une petite poignée de maïs sucré.

Plus ou moins concentrée par la suite, elle assista à la défaite de Keridil, déçue mais se consola en constatant que le papa semblait être en pleine forme, au moins pourrait-elle, peut-être, croiser l'Amahir-Euphor en tribunes pour la suite du tournoi. Le Jeneffe comme le Devirieux l'emportèrent et c'eût pu être une bonne session si le dernier passage n'avait pas vu sa filleule choir et perdre son duel. Et ce n'était pas tant la déception d'avoir vu Ellesya s'incliner que la culpabilité qui l'avait étreinte dans ses serres quand elle avait reconnu les loups ravissants des Louveterie et ne l'avait ensuite plus lâchée. De marraine, définitivement, elle avait le nom mais certainement pas le comportement. Le visage sombre, elle quitta les gradins et alla ressasser sous sa tente.

_________________
Neyco
Sa vassale chouchou toujours en lice forcément, pour rien au monde elle ne louperai ceci.

Sa première joute à l'époque c'était déroulé un peu comme elle sa première fois. Mais la elle grimpait.


Allez Valeryane, tu es superbe. On est tous avec toi.


Un des fanions brodé d'Aussillon en main, elle l'agita très fort sautillant afin d'être vue parmi la foule de sa chouchou.

Regardant son chevalier et son mini les deux l'imitant si avec ça elle n'y arrivait pouah le Très Haut l'aurai oublié nom d'un biscuit.

Un oeil à demi fermé lorsqu'elle entendu lance se briser. Les rouvrant rapidement.

Sa Val était encore en selle. Plus fort qu'elle, la mini leva les bras en l'air.

Vive Valeryane, félicitations.


Les joutes continuèrent et les comparse en profitèrent pour gouter quelques vins afin de ne point mourir de soif.


Venez il y a le Marquis en lice, je vais l'encourager.

Filant suivit de tous, l'annonce du départ de joute et c'était partit.

Ayant troqué ses couleurs pour des couleurs plus approprié.


Devirieux, allez marquis jusqu'au bout.

Deux lance, la troisième était donné.


Bon sang, elle est douée la dame dites. C'est qu'elle s'accroche.

Finalement ce qui devait arriver arriva, une chute pour la dame sans blessure. Main sur le coeur pour sur blesser un femme était rude aussi fut elle rassuré pour eux deux.


Félicitations vous passez en quart.


Souriante elle leva sa chopinette et bu avec ses amis.

_________________
Guillaume_de_jeneffe
Deedlitt a écrit:
Que s'avance sur la lice, Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory et Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Première lance....
Un jouteur très expérimenté, contre une nouvelle venue sur le sable de la lice, il fallait voir ça.
Les jouteurs s'avancent, et font signe que les festivités peuvent commencées. Minerve ne se fit pas prier et donner le signal de départ.
Aussitôt dit aussi tôt fait, déjà les lances s'abaissent et se croisent, mais seule celle du Chevalier touche et se brise, sans pitié aucune il envoie son adversaire sur le sable.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.


Son adversaire du jour, le chevalier ne la connaissait que de nom. Une réputation honorable, à ce qui lui était parvenu. Et une courtoisie doublée d'efficacité dans son office dont il n'avait eu qu'à se louer. Cependant, même s'il se fut montré avec elle aussi chevaleresque que possible, désormais qu'ils portaient tous deux pourpoints de métal et bras de bois, la donne était changée, radicalement.

Et le résultat des passes le précédant n'ayant pas été pour entièrement lui déplaire, il put s'avancer en lice le sourire aux lèvres. Bon, ça ne se voyait guère, sous le heaume, mais le principal était là. Le Flamand était en forme. C'est presque sans effort qu'il envoya sa monture au grand galop, qu'il abaissa sa lance droit sur la Champenoise, qu'il ajusta sa visée et... qu'il débarrassa l'autre quadrupède du poids de sa cavalière.

Et aussitôt le jouteur de redevenir courtois et de se pencher, toujours à cheval, vers sa victime du jour, afin de prendre de ses nouvelles.

_________________
Ptitmec13
Que s'avance sur la lice, Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne et Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.




Pas bien réveillée la blondine, cela faisait des lustre qu'elle ne s'était pas levée si tôt. Faut dire qu'en voyage elle avait tendance à se coucher après avoir fait la route et faisait la grâce matinée quand elle ne profitait pas des journées de manières sensuelles. Et en ce beau matin le réveil fut dur!
Enfin elle a passé les éliminatoires au moins et bien que le Baron ait moins d’ancienneté qu'elle dans les joutes il n'en restait pas moins dangereux vu les résultats de la blondine aux joutes ces derniers temps.
D'ailleurs elle ne le sentait pas du tout ce matin. Peut être pour ça qu'elle avait hésité à se lever. Mais déclarer forfait pas question, c'est ce qu'il l'avait menée donc à sa place en bout de lice, à faire toujours le même petit rituel. Main flattant l'encolure de la monture, chuchotis habituel, heaume qui se campe sur la tête, salut envers l'adversaire, puis la visière qui s'abaisse la coupant de son environnement.
Et puis là tout s'accélère.. le galop, le choc, la perte d’équilibre, la chute.
Légèrement sonnée elle met un petit instant avant de constater qu'elle n'a rien et de se lever en faisant signe.
Voila elle avait encore perdu.. A force elle en prenait l'habitude et puis c'était le jeu.
Elle prit la direction de la sortie en s'époussetant quelque peu.
ellesya
Vous allez bien ? Voulez vous quelque chose?

Amboise sourit à son écuyer et le laissa prendre le heaume dont elle n'avait dorénavant plus l'usage à court terme. Sa défaite n'avait pas entamé sa bonne humeur et l'attitude consciencieuse de Gaïlen la ravissait.

Tout en rejoignant à pied leurs tentes, elle posa sa main d'acier sur l'épaule de l'homme en devenir et lui sourit avant d'entamer une nouvelle discussion. La vue du GEF lui avait rappelé une précédente conversation avec ce dernier à Amboise.


Guillaume de Jeneffe est venu à Amboise avec sa fille, Bérénice, il y a peu. Il te convie à séjourner auprès de lui quelques temps, lorsque ton temps au Collège sera écoulé pour cette année.
Il a aimablement proposé de t'enseigner quelques matières dont tu pourrais avoir besoin, mais tu pourras en discuter avec lui... si cette invitation suscite ton intérêt.
Je lui ai dit que je te transmettrai le message et tu es libre d'y répondre comme bon te semble.


Sur ces paroles, elle passa sous la toile où Gaïlen pourrait lui retirer son harnois.
_________________
Gailen_d_arduilet
Plus de peur que de mal, sa "championne" était en un seul morceau et, visiblement, pas abimée. Il saisit fièrement son heaume car même si elle n'avait pas jouté très longtemps il était fière de l'accompagner sur la lice. Ils s'écartèrent rapidement car, déja, étaient appelés les prochains jouteurs. Gaïlen aurait bien voulu assister à d'autres duels, mais il avait un devoir à accomplir et il pourrait, toujours, assister aux prochains tours depuis les tribunes. En chemin une main vint lui saisir l'épaule, ce qui le mit sur ses gardes. Quelle étrange nouvelle allait bien lui annoncer sa marraine. Les premiers mots renforcèrent son inquiétude. L'évocation du nom du vieux chevalier et de sa fille lui firent penser que l'on allait parler noces. O, il n'était pas sensé connaitre les projets du GEf quand à l'union de leurs familles, mais il y avait des rumeurs en flandres qui étaient arrivées à ses oreilles, puis il avait lu certaines choses retrouvées dans les affaires de sa mère qui le laissaient songeur et enfin on ne pouvait pas dire que le chevalier se montrait des plus adroit pour dissimuler ses intentions. Gaïlen n'avait rien contre le jeune Dejeneffe au fil du temps il commençait, même, à la trouver moins cruche et plutôt amusante. Mais il ne se sentait pas vraiment concerné ni attiré par les choses des adultes pour ce qui était des femmes et du mariage et (pour une fois) se plaisait dans son statut de mineur qui le tenait à l'écart des dites choses.
Mais la proposition était autre. Était -ce là offre sincère ou ruse, il n'en savait rien mais la chose était à considérer. Le petit lionceau, dans son obsession d’être à la hauteur de son nom tenait à être digne de ses nombreux aïeux chevaliers et donc à pouvoir démontrer une certaine habilité l'épée ou la lance à la main. Hors le GEF était un habile et expérimenté chevalier. Suivre son enseignement ne pouvait qu'être bénéfique au jeune comte. Sentiment renforcé par la déception de Gaïlen vis à vis du collège et de ses cours qui étaient bien plus théoriques que pratiques ce qui ne convenait pas à un jeune impatient comme lui.

Ils arrivèrent à la tente, ce qui le coupa dans sa réflexion. Ils pénétrèrent leur antre et l'écuyer s'acquitta de sa tâche. Après avoir soulagé la jeune louve de son armure il lui prépara un rafraichissement.


Marraine, cette proposition me semble intéressante.

Le collège m'instruit mais mon temps en ses murs y est compté. Ma majorité est proche et je ne pense pas que j'y retournerai l'an prochain, une fois celle-ci atteinte. Par contre il me tarde d'apprendre le maniement des armes. Avec le décès de mère j'ai manqué certaines choses sur l'éducation qui devrait être mienne à l'aube de ma majorité. Je pense donc que l'enseignement du chevalier ..... si c'est bien cela qu'il me propose....pourrait être très bénéfique. J'espère juste que mère, d’où elle est, ne m'en voudra pas trop de ne pas plutôt me faire instruire par une de ses anciennes sœurs d'armes.

Puis se ressaisissant...


Mais, au fait, avez vous besoin d'autres choses ? Je fais un bien piètre écuyer.

_________________
ellesya
Amboise s'installa sur un siège curule tout en écoutant Gaïlen, et accepta le breuvage. Lorsque la discussion aurait pris fin, elle se baignerai et veillerai à enduire les zones bleutées d'un onguent d'arnica. Pour l'heure, elle n'était pas pressée de mettre fin à la discussion.

Tu ne fais pas un piètre écuyer. Je suis très satisfaite de tes manières et attentions. Si d'aventure je venais à participer à d'autres tournois et que nulle autre affaire importante requière ta présence, voudrais-tu réitérer l'expérience ?
Nous pourrons ainsi encore mieux nous connaître et peut-être t'apprendrais-je des choses sur notre histoire ou sur quelques thèmes qui t'intéresserait.


Une pause bienvenue dans ses paroles permit à sa gorge de se délivrer de la poussière l'ayant envahi lors de sa chute sur le champ clos.

Pour en revenir au Chevalier de Jeneffe. J'ai noté que ta remarque : « si c'est bien cela qu'il me propose ».
Qu'est-ce que cela signifie ?


Les lèvres se refermèrent avant qu'elle ne précise sa pensée, le souvenir de l'impression que Guillaume lui avait laissé quant à ses motivations réelles. D'abord, il lui fallait savoir ce que Gaïlen pensait. Tant de choses lui échappait encore au sujet du jeune garçon de sa parenté.
_________________
Gailen_d_arduilet
Aïe, il avait trop parlé ! Son interlocutrice n'était pas aussi naïve que les jeunes filles en fleur qu'il croisait quotidiennement au Louvre. Amboise était bien plus intelligente et subtile. Il fallait augmenter son niveau de jeu car elle ne lui laisserait rien passer.

N'allez pas vous tracasser pour ces quelques paroles. Sans doutes suis-je un trop méfiant. Peut-être même que je fabule quelques peux.
Vous y connaissez vous en fauconnerie ?


Continuant à parler sans regarder sa marraine de peur de voir son visage se crisper ca ce subtile changement de sujet.

J'ai eu un cour des plus intéressants avec Lucie de Castelléo. Elle nous a parlé de la différence entre le haut et le bas vol. Eh bien je pense que le Dejeneffe est un oiseau de haut vol.

Puis enchaîna.


Merci pour le compliment. j'essaye de m'acquitter au mieux de cette tâche, de vous traiter comme j'aimerai à être traité par mon écuyer quand je pourrai jouter. Ce sera avec grands plaisirs que je rééditerai l'expérience si on en à l'occasion. Et oui, vous le savez tout ce qui concerne notre famille me passionne donc vous aurez encore beaucoup de choses à me raconter.
_________________
ellesya
Sya l'observait, pensive, tandis qu'il parlait en tentant de noyer le poisson. Devait-elle s'ouvrir à lui de ce qu'elle avait perçu des motivations de Marchiennes ? Depuis le début, elle avait opté pour une certaine franchise. Sa décision était donc prise.

N'hésite pas à m'interroger sur les sujets que tu désires connaître. Il n'est pas sûr que je puisse te renseigner sur toute notre histoire de famille car, comme mes frères, j'ai passé une grande part de mon enfance loin du domaine familial.

Quant à tes paroles qui ont éveillé ma curiosité, si tu es trop méfiant, nous le sommes alors tous les deux.
Initialement, le Vicomte de Marchiennes m'a parlé de ton séjour en sa Maison en arguant du fait que tu te plairait en compagnie de sa fille. Et que, si je me souviens bien, vous auriez grand profit tous les deux à mieux vous connaître.

Je lui ai alors rétorqué que je préfèrerais que ce soit pour améliorer tes compétences à son contact plutôt que de songer à un ... rapprochement marital. Je ne te cache pas que Bérénice a eut l'air de changer de couleur et que Guillaume a reformulé son invitation en tentant de me faire croire que j'avais mal compris sa proposition.

C'est pour cela que je précisais que tu es libre d'accepter ou non son invitation.

_________________
Gailen_d_arduilet
Le petit changea de ton. Il s'assit avant de reprendre la parole. le temps n'était plus aux jeux d'enfants et il fallait parler sérieusement.

Je ne vais pas vous mentir. L'offre m'intéresse. L'instruction que je pourrais recevoir auprès du chevalier est celle que je cherche et celle que, j'ose espérer, mère aurait voulu pour moi.

Pour le reste des intentions du Vicomte, je ne suis pas dupe. Maintenant je pense que l'offre n'est pas a rejetter de suite. Certes la famille de Jeneffe n'est pas la plus prestigieuse du Royaume. Certes, je n'ai pas vraiment d'attirance particulière pour la fille du Grand Ecuyer. Pas plus que pour une autre. Mais, là aussi, l'offre est à considérer. L'homme est quelqu'un d'apprécié et d'appréciable. Un homme de valeur qui a côtoyé les plus grands. Sa fille est de bonne éducation et je pense qu'elle ferait une bonne épouse . Enfin ...pour le peux que j'y connais. Et pour terminer, je pense que mes parents n'auraient pas été mécontents de me savoir promis à un tel avenir.


Il se tut en se disant qu'il apprécierait une coupe de vin à ce moment et comprenait ce que les adultes pouvaient cacher ou trouver dans le divin breuvage.
_________________
Hersent
Citation:
Que s'avance sur la lice, Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory et Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Première lance....
Un jouteur très expérimenté, contre une nouvelle venue sur le sable de la lice, il fallait voir ça.
Les jouteurs s'avancent, et font signe que les festivités peuvent commencées. Minerve ne se fit pas prier et donner le signal de départ.
Aussitôt dit aussi tôt fait, déjà les lances s'abaissent et se croisent, mais seule celle du Chevalier touche et se brise, sans pitié aucune il envoie son adversaire sur le sable.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.



Elle avait vu son amie Coxynel goûter au sable de la lice suite à son duel contre Sa Magnificence Argael, et cela lui avait remué les tripes...c'est que c'était ses premières joutes à la brune aux yeux en amande et elle ne connaissait pas tous les codes.

Lorsqu'elle apprit le nom de son adversaire, un sourire crispé figea ses lèvres, le Chevalier flamand avait une sacrée réputation et ne mâchait guère ses mots...du moins en avait-elle eu un aperçu au cours de ses séjours à la Curia.

Perchée sur son fidèle Korrigan, carapaçonnée dans sa boîte de conserve par le pauvre Jehan, elle salua le Chevalier, souriante malgré sa trouille...oui elle avait la trouille comme avant l'assaut sur un champ de bataille...comme lors de la bataille de Péronne en Artois. Elle se pencha vers l'oreille de son cheval pour lui murmurer un
War-arok Korrigan, avant d'abaisser son heaume. Il lui vint une idée saugrenue tandis qu'elle prenait fermement la lance tendue par Jehan: il faudra très vite commander une belle armure aux DO, où son amie Klouska officiait et excellait dans la création de boites de conserve griffée avec élangance!

Et c'est parti!!! Elle talonne Korrigan qui se lance dans un beau galop, mais perdue dans ses pensées frivoles, elle abaisse trop tard sa lance et se retrouve à voler dans les airs avant de se retrouver le nez ....dans le sable très fade de la lice. Diantre et crotte de bique, le Chevalier ne l'avait pas loupée, une lance et hop, plus de Hersent.

Elle se relève tant bien que mal, fait signe à Jehan de venir ôter son heaume et ses affreux gantelets. Une fois le visage à l'air libre, elle secoue la tête pour libérer sa longue tresse de jais puis s'assure que rien n'est cassé dans son corps frêle malgré sa robustesse. C'est certain qu'elle aura quelques bleus mais elle avait sa mallette de médecin herboriste toujours avec elle et des remèdes, elle en avait à la pelle.

C'est avec le sourire qu'elle accueillit le vainqueur du duel d'une part pour le saluer et le remercier de la belle joute, malgré sa brièveté, offerte, d'autre part pour le rassurer quant à son état de santé
:

Je suis ravie d'avoir jouté contre vous, Chevalier, votre réputation est loin d'être surfaite et j'ai beaucoup appris bien que la passe se soit déroulée en un temps très bref. Rassurez-vous, certes j'ai goûté au sable de la lice, qui est bien fade comparé à celui de la Manche ou de la Mer du Nord, mais je n'aurai que quelques bleus et courbatures qui me rappeleront qu'il ne faut surtout pas penser aux esquisses d'une future armure avant de se lancer dans un duel face à un jouteur émérite tel que vous.
Je vous souhaite une belle continuation pour la suite du tournoi. Je me ferai un plaisir, après m'être desharnachée et décrassée et avoir passé une tenue plus féminine, d'aller vous regarder jouter depuis la tribune
.

Elle le salua respectueusement et repartit, tenant Korrigan par la bride, vers son campement où Jehan avait dû remplir le baquet d'eau chaude.
Finalement...les joutes étaient un monde très intéressant où l'on côtoyait du beau monde et où on pouvait apprendre moult passes pour devenir meilleur.


hrp: désolée pour le temps de réponse...j'avais complètement oublié le rp de ces joutes

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)